La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 30 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 09 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7s7hq3t904/
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Vendredi 30 Novembre |9I7 JOURNAL QUOTIDIEN 22 Le Numéro ! 13 XJùïiîïmea 4' Année: - W 1094^ PRIX OES ABONNEMENTS 1 mois (décembre), fr. 3.30. Lct demandas d'abonnement sont refîtes exclusivement par les bureaux et les facteurs des postas. —» tu réclamations concernant les abonnements doivent adressées exclusivement aux bureaux de poste» ADHffltSTRATIOII ET BÊBAGTieri: St, JBcmlsgttc-a&x.^ferk&s-pQtagèros. BrasoHos» LA BELGIQUE PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, lr. 0.75. — Réclamèt avant les annoncest la ligne» fr. 1.75. — Corps du journal, la ligne, tr- 7,50.— Faits divers, la lign«, lr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, il. 3.50* — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50* Bureaux do 9 à 17 heures* Direction ei Administration : g'j; >$ fe/Vii 6!ir» J09. lïlORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,215° jous* de guerre | Bien à signaler. Les traités secrets ^Stockholm, 28 novembre : La fin du télégramme secret envoyé le 9 octobre 1917 par M. Teretchenko, alors ministre des affaires étrangères, aux représentants de la Russie à Paris, à .Londres et à llome, est ainsi conçue : —JEn ce qui ooncerne la réorganisation de l'armée, ic président du Conseil a déclaré qu'elle faisait l'objet principal de l'attention du gouvernement et que c'était pour en établir le programme que les ministres de la guerre et des affaires étrangères venaient, ce jour-là, de partir pour le front. Finalement, M. Kerenski a tiré de la démarche collective des ambassadeurs la conclusion que la Russie était toujours considérée par eus comme une grande puissance. (s.) TERETCHENKO., «< 11 + Télégramme secret à l'ambassadeur de Russie à Washington, daté du 9 octobre 1917 : — .Les ambassadeurs d'Angleterre, do France et d'Italie, reçus aujourd'hui par le 'I président du Conseil, lui ont démontré, au ! nom de leur gouvernement, la nécessité de prendre des mesures en vue de rétablir la discipline dans l'armée. Cette démarche a dû faire sur le gouvernement provisoire une impression d'autant plus pénible que tous nos alliés connaissent les efforts qu'il fait pour continuer la guerre contre l'ennemi commun. Je vous prie de faire savoir d'une manière strictement confidentielle à M. Lan-eing combien le gouvernement provisoire a apprécié le fait que l'ambassadeur d'Amérique s'est abstenu d'appuyer cette démarche. (s.) TERETCHENKO." Document secret du 11 octobre 1917 : La démarche collective des trois ambassadeurs a fait sur nou3 une impression pénible, aussi bien par sa teneur que par la forme dans laquelle elle a été faite. Nos alliés connaissent très bien les efforts extraordinaires qu'a faits le gouvernement provisoire pour rétablir la discipline dans l'armée. Ni les .revers militaires, ni les troubles^ intérieurs, ni les formidables difficultés matérielles n'ont été à même do bri er, dans le courant des six derniers mois, la résolution indomptable do ^ Russie de continuer la guerre jusqu'au bout dan3 le but commun. Dans ces conditions, nous nous demandons avec étonnement quelles raisons ont pu engager nos alliés à prendre cette attitude et quels résultats pratiques ils en at- 1 tendent. Communiquez, Je vous prie, la teneur du présent télégramme au ministre des affaires étrangères ; exposez-lui que j'insiste pour qu'il ne laisse pas croire que la démarche des Alliés ait été autre chose que la conséquence d'une délibération préalable avec nous, et ce pour éviter une surexcita- d iion de l'opinion publique russe. / (s.) TERETCHENKO. i Télégramme secret de l'agent diplomatiqij de Russie à Berne du 4-17 septembre 19171 n° 107 (in extenso) : t — -La presse locale a lancé un ballol d'essai en racontant que des financiers appartenant aux deux camps belligérant! | avaient eu récemment en Suisse une entrevue de haute importance, mais en gardant* secrets les noms des membres de cette conférence et l'ordre du jour de ses délibérations. Il est vraisemblable que le3 person nalitês suivantes y ont pris part : MM. Jacques Stern, de la Banque des Pays-Bas, à Paris ; Tuckmann, de la filiale à Paris de la Lloyd Bank ; Furslenberg, directeur de la Disconto Gesellschafi ; un délégué de la Deutsche Bank et un délégué de l'Austro-Bank. Les Anglais ont nié avoir participé ai*x délibérations, mais il est avéré que M. Bell, directeur de la Lloyd Bank, est arrivé à Genève le 2/15 septembre, sous le prétexte de constituer une filiale en Suisse. Le bruit court que la conférence aurait envisagé les possibilités suivantes : L'Alsace - Lorraine serait rendue à la France et l'on se montrerait conciliant à l'éçard des exigences de l'Italie. Rien de précis n'a été établi concernant la Russie ; on aurait simplement Insinué que les Puissances centrales recevront une série de cnm-pensations^ dans l'Est. Les financiers allemands présents aux délibérations ont surtout insisté pour la cession à l'Allemagne des provinces baltlques et l'indépendance de la Finlande. „ L'Agence Wolff dit à propos de cette dépêche : — La nouvelle de cette réunion a déjà ! été démentie du côté allemand. „ * Le lo mars 1915, M. Sasonof, ministre des affaires étrangères, a télégraphié à l'ambassadeur à Paris, au sujet du consentement donné par l'Angleterre à ce que satisfaction soit donnée nu désir de la Russie concernant Constantinople. Dans la fin de ce télégramme, il parle du consentement de la France en ces termes : — Pour ma part, j'ai la plus grande confiance en M. Delcassé et j'estime que les assurances qu'il nous a données sont parfaitement suffisantes. Mais le gouvernement impérial a le devoir de désirer que l'expression du consentement de la France précise, tout eomrae l'Angleterre, qu'elle se montrera conciliante à l'égard de notre désir le 7 mars 1915. „ • * * Dans un télégramme chiffré du 13 sep-, tembre 1917, adressé aux ambassadeurs de Russie h Paris, à Londres, à Tokîo et à Washington' et à son ministre à Stockholm, M v Teretchenko parle de l'affaire Kornilof, qu'il dit avoir été en réalité provoquée par des malentendus réciproques, due à l'intervention de certains négociateurs apocryphes entre le quartvei général et le gouvernement.Concernant la nomination de M. Kerenski au poste de généralissime, il dit qu'elle a été reconnue nécessaire pour apaiser les démocrates et les socialistes, mais que c'est le général Alcxéief, nommé chef d'état-major, qui sera le dirigeant effectif des opérations militaires. Un t'iégramme du ministre des affaires étrangères ^ du 9 octobre, aux mômes ambassadeurs, dit son opinion sur la création du Préparlement, qu'il considère comme fort avantageuse : l'influence des dirigeants socialistes modérés y sera grande, mais elle sera combattue par les extrémistes, qui ont 1 oreille des masses et des soviets. * * * Dans un télégramme adressé aux mêmes ambassadeurs après la chute de Ri°-a M Teretchenko dit que cette chute a fait ' une profonde impression et a refroidi l'enthousiasme. Il ajoute qu'il ne peut cacher que les informations parvenues des Pays alliés a Petrograd et surtout les opinions des journaux sur les événements du front russe, ont fait une impression pénible dans les milieux patriotiques russes. , ~ Tandis qu'ici, dit-il, on fait tous ses efforts pour raffermir la volonté de continuer la guerre à tout prix, et obtenir que 1 opinion reste favorable aux Alliés, ceux-ci semblent en quelque sorte nous refuser leur connance. On s'en étonne d'autant plus que l otiensive que nous avons prise en juillet, maigre tous nos déboires, et la contre-offensive quelle a provoquée, a obligé les Allemands a masser sur notre front des forces plus importantes que jamais. En décidant cette offensive, le gouvernement de M. Kerenski a voulu mettre fin à un armistice de iaic qui aurait permis à l'ennemi de retirer au printemps, des troupes de notre front pour les jeter sur le front français, et son pian a complètement réussi. „ M. Teretchenko espère qu'on ne manquera pas, en vue d'influencer l'opinion publique dans les pays alliés, d'insister sur le fait qu'aucune hésitation n'existe en Russie en ce qui concerne l'orientation de la poliliquo extérieure, dont le .programme comporte l'énergique volonté de continuer la guerre en ploin accord avec^ l'Entente. Le 30 septembre 1917, M. Teretchenko télégraphie aux représentants de la Russie à Paris, à Londres et à Rome : — Les entretiens que j'ai eus avec les ambassadeurs des Alliés à Petrograd, et surtout celui que j'ai eu avec le plus sincère d'entre eux, l'ambassadeur des Etats-Unis, font croire que nos alliés semblent avoir, à l'une de leurs dernières conférences de Paris ou de Londres, conclu un accord pour se partager la tâche de nous fournir désormais les réserves matérielles nécessaires pour continuer la guerre. Les Américains semblent avoir é£ chargés de la réorganisation de notre réseau de chemins de fer. Cette question est pour nous d'un extrême intérêt, les difficultés techniques et matérielles étant ici sur le point de prendre finalement un caractère menaçant et de nous mettre dans l'impossibilité de continuer effectivement la guerre. Je serais disposé d'aller au devant des intentions des Alliés et de prendre l'initiative de leur proposer de nou3 aider activement à réorganiser notre industrie et nos voies de communication. Je I vous prie do sonder lo terrain en ce sens et de me communiquer vos impressions.„ Stockholm, 28 novembre : La "Sydvenska Dagbladet,, écrit à propos de la publication des traités secrets : — La lecture des documents publiés fait comprendre que les ministres anglais et français des affaires étrangères avaient de graves raisons d'en craindre la publication. Elle suffit à donner à tous les gens qui jugent de sang-froid la conviction formelle que la Quadruple-Entente n'a fait la guerre ni pour la Liberté, ni pour le Droit, ni pour l'indépendance des petites nations, mais qu'elle avait des visées de conquêtes qui devaient provoquer un bouleversement fondamental de î Europe et de l'Asie. „ — Les événements de Russie Pétrograd', 27 novembre : M. Troizki a envoyé une, circulaire aux repr.entants diplomatiques d«s pays neutre», les pr'ant do taire ie nécessaire pour que la. proposition relative à un armistice et à l'ouverture de négociations de paix parvienne aux gouvernements des puissances belligérantes. 11 les prie, eu outre, diû renseigner exactement leurs compatriote sur l'-s efforts que font les maximal s les pour ramener la patix et leur demande de mettre eu lumière la misère dos classées ouvrières de tous les pays. Enfui, il leur t'ait remarquer combien est grand le danger pour- les neutres d être entrain/» dans la guerre. _ I - - " ■ -,v Baile, 29 novembre : * Ou télégraphie de Berna au „Basler Nachriehten" que lo _ gouverneineaL__-de M» Lénine a prié le Conseil .JLcLiral de transmettre aux belligérants ses propositions d'armistice et de paix, mais qu'après examen, de la question 1e Conseil a refusé. wMJttlIUU, Sw ' ' On transmet de Stockholm au ,,Berlinei L&fcal 1*5 t6au.aj^ Ui'tm. iil xuui-i que M. Trotzki a prononcé au Comité central du Conseil des ouvriers : — Les classes ouvrières d'Europe, a-t-il dit, ont considéra tout d1 abord le manifes e des ibolchovisteà eu faveur de la pai.\ comme une simple mancenivie de parti, mais dès maintenant les diplomates accrédita s à Pétrograd sont pr ts à nouer des relations avec nous pour traiter certaines questions pratiques. C est l'Angleterre qui nous est le plus hostile, ayant plus d'intérêt que quiconque à continuer la guerre. Lo ministère Clemenceau • va faire avoir à la Franco son dernier spasme d'imp-eda-lisrne. L'Italie a s^ilué avec enthousiasme ( notre révolution. L'Amérique n'est entr. e '' eu guerre que dans un intérêt boursier estimant l'Europe suffisamment èpuisio poul s en rendre mal tresse. Je ne sais si ellf fera montre di3 tel rance à l'égard du gouf: vememett du Soviet, mais ma politique eï tout cas accentuera la pression que nouf: vouions exercer sur les puissances occid'aup taies de l'Europe. , *, Moscou, 28 novembre : L?,,Utro Ross'ji" écr-t qu'il ne se can- • firme pas que le général Kalédine maxctâéË sur Pétrograd avec ses cosaques. Paris, 28 novembre : On télégraphie de Petrograd! au!x jour-v naux, en date du 23 novembre : — Le général ^ Kaiediue annonce qu'après: une bataille qui a dure plusieurs jours, il a du évacuer. Kief. * Londres, 28 novembre : On mande de Pârograd au „Daily Cliro-nicla" : — A Kief, le pouvoir est entre les ma'ns djo la Rada cfe 10ukraine, qui a proclamé la République. La République de l'Onukraine restera unie à la Russie; elle comprend les gouvernements de Kief, de ' Podolie, de Volhynj^, de Tsshernigo', de 1 Poltavia, de Kharkoff, d'Ekaterinoslaf, dû Cherson et dis Taurie. Toute 1 adiminisdation de Kief est entre# les mains des Ou-J;rainiCns, qui ont saisi les journaux russes. C'est le 20 novembre que la Rada a publié le manifeste proclamant la République et déclarant propriétés de l'Etat tous les terrains appartenant à des particuliers, les propriétés foncières des couvents et le& domaines de la région de l'Oukraiue. L'Assemblée constituante de l'Oukraine est convoquée pour le 22 janvier. Pétrograd!, 28 novembre : Du ,,Djeu" : — Le Comité de salut publio a adlressé ub manifeste aux armées pour les mettre er. garde comlre le danger que présente la propagande d armistice des maximalistes. A la suite de la publication de ce manifeste, le Comité militaire révolutionnaire a dissous la Douma municipale de Pétrograd. qui était le siège principal du Comité de salut publio; il a décidé, eu outrai, de cons-«ituer un organisme spécial pour combattre les 'contre-révolutionnaires. ♦ Berlin, 29 novembre : La ,,Ga.zette de Vess" prétetnd! que des négociations ont été engagées entrS les généraux Duehonine et Kaledine pour déchaîner un important mouvement contre-révolutionnaire. Ce projet serait surtout l'œuvre du personnel diplomatique de l'Entente a Pétrograd. » Londres1, 28 novembre : Le général Duchoniue a adressé un appel à l'armée expesant les motifs qui l'ont incité à refuser d'engager des pourparlers en vue do conclure un armistice. Il déclare qu'un gouvernement légalement constitué et reconnu par lies peuple a seul qualité pour négocier. Le général ajoute qu'il n'abandonnera ses fonotions que si i'armée elle-même manifeste le désir d'obéir au nouveau généralissime Krylenko. * * * Vienne», 28 novembre : D'après des informations serni-ofticteuses, le haut commandement de J'armée austro-hongroise n'a ro./u jusqu'à présent aucune information de source autorisée concernant T arrestation du général Duehonine, commandant. en chef de T armée russe. Les déléguas de l'Entante séjournent toujours au grand quartier général russe et font déclarer par le général Duchoniine qu'ils forceront la Russ e à continuer la guerre grâce à leurs menaces d'ordre Coj-nomique.* ♦ Londres, 28 novembre : Le ,,Morning Post'; dit que le gouvernement de Pétrograd a in.crlit jusqu'à nouvel ordre aux banques privées die fedre des paiements à l'étranger. Aucun mandat pour l'étranger ne peut plus passer la frontière. Cette mesure est ne;teaient dirigée contre les Alliés et n'est que le préambule d'autres mesures qui vont suivre. « * Stockholm, 29 novemb.d : On mande de Pétrograd ï — L'ambassade dos Etats-Unis est ptV> tégée par un fort détachement de trompes i maxiniaiLstes. Cei'tains journaux américains ayant menaoS la Russie d'une d'elaration de guerre si les maximalistes s'eut"tant à vouloir la paix, la population de la capitîle montre beaucoup d'hostilité vis-à-vis des Américains. * i « * Londres, 29 novembre : On mande d!e P'trograd au „Times', t — Diinmche;, 1%1>00 Anglais avaient d^\ ! quitté la Russie. Il n/y reste plus que 2.0.x) sujets anglais environ, occupant de grosses 1 situations dans le pays. * i " 'i « * Londres, 28 novembre! : On mande de Pétrograd à l'Agence Ren-ter : — Les élections pour T Assemblée cous- ; tituar.te- ont i ris fin en ville aujourd'hui. La moitié environ des électeurs ont vot\ La derrière réunion des délégués ne Imisse aucun doute sur le fait que la trè« grande majorité de la garnison de Pétrograd s'est ralliie aux maximalistes. Le C-Ômité milfeiro révolut'iontnaire a ocou.p»» les bureaux des douanes. * * ♦ Paris, 23 novembre : Le journal gouvernemental ^ra-vcHa" aax nonce que la famine a pu être détourné» pour longtemps d^ la capitale, un grand nombre de bateaux chargés de bl*1 sje t-rou-vamt déjà sur la Neva. L'arrivée de ce» bateaux a exercé uine influence favorable sur les élections. » # « V Stockholm, 28 novembre : Dans un éditorial, 1',, AftlOIlblad'e1i', de-ande que la Suède intervienne dans >n propre intérêt en Finlande pour combottre l'anarchie qui s'y étend et menace die rui-oier toute l'influence suédoise. / Londres, 29 novembre : L'Agence Keu er annonce qir'apr^s un combat qui a duré quatre jours, 13s nmxi- malistes sé sont emparé do 'l'asciikem. * * Londres, 29 novembre î On mande de Pétrograd à l'Agence Reu-tCr : i— Le Comité révolutionnaire de Minsk ami once que lo gén éral Baloef, coinjnan-da^t sur le front ouest, a éti révoqué, éta^t doniné qu'il a refusé d'ouvrir des né. gowations avec les Allemands pour la conclusion d'un armistice; il a été remplacé par Aun général ma îmaMste. D'autre part, le général Koroviz^cnj^ a été arrêté. DERNIERE HEURE Berlin, 29 novembrQ : Le comte, von H^rtling, chancelier de l'iTmpirC, a fait cet apiès-miJt la communication suivante au Reichstag : — Le gouvainement russe a lancé hier de Tsâïkoié~'Sélo âux^ gouvériiéments et aua pTm'pîOs-'-des'* pays - bclhg-"raiits un râdiotélé-gTannne—signé p5r~ MM.'"TrOuki, "commis-sairS=JJnclu peu j.le pour Icb affaires étrangères, et Lénine, président du Conseil des commissaires du peu j.le, pour leur proposer d'ouvrir à bref délai des négociations l d armistice et de paix générale^ Je n'hésite"' pas à déclarèr '^'il ^t possible de trouver dans la proposition du gouvernement russe telle qu'elle m'est connue jusqu'ici la base d'une ouverture de pourparlers et) que je suis disposé à les entamer dès que le gouvernement russe aura envoyé à cet efi'et des d'légués munis def pleins i pouvoirs. J'espère et je souhaite que ces •• efforts prennent bientôt consistance et nous ramènent la paix. LES PARTIS POLITIQUES RUSSES Los élections pour la Coustituaiits ayant commencé en Russie, il n'est pas sans intérêt de définir exactement les différents partis politiques qui vont se disputer l'honneur de mettre un peu d'ordf-e. dans lo chaos sans précédent où se débat le gigan-^ tesque empire. 11 y a tout d'abord lo roi du jour, le parti so-; ciali.-te, dont l'étoile brille en ce moment d'un si* vif éclat. Ce parti compte de3 groupes à l'infini : dopuis les plus modérés jusqu'aux plus extrôineœ Tout d'abord, voici lésioaximiilistes (bolcbevistear, les maîtres de l'heure, dont le programme politjqifa; comporte le maximum de leurs aspirations : la toif dation d'un nouvel Etat, sur une base nettement socialiste. Après eux, viennent les minimalistea (menchevistes), qui se contenteraient de pouvoiB' réaliser le minimum do leurs aspirations politiques^ ét dont les membres, à l'encontre des maximalistc^ siégeaient dejà à la Douma d'empire. A ceux-ci rattachent également les partisana de Plekanofi, groupe pas bien nombreux, qui désire voir renaître l'unité dans l'action. Les minimalistes se divisent, à leur tour, eji deiix ailes. L'aile gauche (les internationalistes) partage, au sujet do la politique extérieure russe, le programme des maximalistes et s'en tient aux décisions du congrès socialiste do Zimraerw&ld-Kicn-thal. L'aile droite (les oboronzy, amis de la défense), dont les chefs sont Zeretelli et Skobeleff, et . à laquelle appartient aussi le meneur Tcheidsa, af- • fecte un programme plus modiré ot s'en tient h/ l'évangile : conclusion d'une paix sans annexions ni indemnités, droit pour les nations de décidct elles-mêmes de leur sort. V Au parti socialiste se rattache le parti agraire,^ -dont font part le3 socialistes révolutionnaires (le parti de Kerenski). Ici encore, régnent les opinions les plus divergentes : on y compte des partisans du communisme agraire intégral, h côté de socialistes des plus modérés ; et, en ce qui concerne les affaires extérieures, des adversaires décidés de la guerre (groupe Lénine) et des partisans de la continuation dos hostilités jusqu'à la victoire finale. A leur extrême droite, se tiennent les trudovistea, qui peuvent être considérés commo les éléments civilisés du socialisme agraire. Contre les forces socialistes énumérées ci-dessus, les éléments conservateurs n'efnt à opposer que la gaucho libérale, qui ne compte plus virtuellement que lo parti des cadets, mais qui possède l'organisation la plus solide de tous les organismes politiques-, et la droite, dont les partisans semblent vouloir se grouper autour des octobristes. Ajoutons qu il existe un parti démocrate-chrétien dont led tendances no sont pas très explicites. La guerre navale Berne, 28 novembre : L'ambassadeur d'Allemagne a transmiai au ; Conseil fédéral la déclaration de son gouvernement relative à la nouvelle déclaration de barrage maritime. Le Conseil, en en accusant réception par l'entremise du département politique le 23 novembre, a rappelé sa note du 9 février concernant le barrage allemand et renouvelé expressément toutes les réserves qu'il y avait faites-* * Ijondres, 28 novembre : On mande de La Corogne à l'Agence Reuter : — Vingt et un survivants du vapeui américain „Actacon,'t jaugean* 5,000 tonnes, ont été débarqués à Canarina. Le ntu vire a été torpillé dimanche Les trois oa_ nots ayant à lord les autres matelots mm> quent encore à l'appel. | EN AÎVSÉRSQUE Paris, 29 novembre : Le „New-York Herald'' prête à M. Herbert Iiold, président de la Banque d'Etat du Canada, l'intention de s'entendre avec le ministre australien M. Hugues pour faire j campagne en faveur d'une paix par com-1 promis. o L'ûîîsnsiya austro-aSleniasitla en llalio Paris, 29 novembre : Du ,,Journal dea Débats" : - Les Alliés ont remplacé le tiers du matériel d aro'Uorie perdu par les italiens, qui ne pourront pas resevoir le reste avant quelque^ mois. En donnant ce secours à l'Italie, les ALiés sont presque allas plus loin qu'ils n'auraient dù le faire. « ♦ • Milan, 28 novembre : Du „Corriere délia Sera'' : — La bataille devient de pins en plus violente sur le front italien 11 e^t évident que 1 ennemi concentre toutes ses troupes pour forcer la décision dans le plus bref délai possible. Katurelletment, les Italien* lui disputeront chaque pied de terrain, mais il est indispensable que de nouveaux et importants renforts soient envoyés au feu pour qu'ils puissent résister eïticaee- ! ment- La violence de l'assaut ennemi et ' ses attaques au gaz ont mis récemment eu grand danger quelques posiùuais qui lorment sullants sur le moLte Grappa; toutefois, . la situation a pu étue sauv\^e au dernier instant, grâce à l'énergie dts dsfenstaurs. f x Londres, 29 novembre ï On mande de MiLxn au „Time»" i — Sept cent mille réfugias venant dte provinces italiennes occupées par les Austro- Allemands ont passé j>ar Milan. * * Rome, 28 novembre : Le „Giornale d'Italia" écrit t — C'est un peuple tout entier qt# se jette du nord vers le centre de l'Italie, dont il envahit toutes les villes, une ar-m'e de réfugiés qui campe sur ics routes, menacée rie mourir de faim et de froid. Les fugitifs d'ailleurs peu nombreux qui disposent de quelques ressources sont exploit) 's die la manière la plus honteuse : à Rome, on leur demande 12 lire d'une vieille mansarde aveo un grabat sms matelas.♦ « « Rome, 27 novembre : M. Orlando, président) du Conseil, et les ministres Nitti, Dajl'Olio et Blanchi, ainsi que M. Cliiesa, commisisaira de l'aviation, oiat _ quitté Rome ce soir. Ils se rendent à Paris pour assistiez à la Conférence des Alliés. t • * Milan, 28 novembre : 3j'„Avanti" publie des information^ re-~ latives à un mouvement important qui en-['traîriQ les ouvriers agricoles do là province de Rome; il paraît avoir eu pour Conséquence jusqu'à pr'sent la dissolution ï de nombreuses municipalités. Un grand J nombre de femmes ont été condamnes à fia prison pour avoir porté atteinte à la '' liberté du travail. jP'autre. part, l',.Avanti" conjure tous fl(Jp socialistes de rester dans les terri-'T«^3 °CC111KS 119 Pa? abandonner les 'localités menacées d'invasion. La munici-[pâlit3 socialiste de Milan a adressé une 'circulaire conçue dans le mime sens à tous les fonctionnaires communaux de la £one de guerre. * a 4 | Rome, 28 novembre : ( D'après le „Giorna'e d'Italia", les étratn-iîrcrs s'journiant en Italie seront dorénavant survedllés de très prùs: lo raavimilfiste lusse Gitimirki a étié expulsé du pays, i D£££oiËuamsE& Paris, 20 novembre : Jeudi _ matin, la_ Con?éi:çince. dg l'Entente so réuinira à" "Pâlis sous la présidence tie M. Cloincnceau. L'Angleterre sei>a repre-sent'yê par MM. Lloyd George, j^alfour, le génjéral Robertson, le colonel Milluer, lord Jellicoa, lord Reading-et M. Geddes; l'Italie par MM. Orluiido, Sonnino, Dall'Olio et Bianchu; les Etats-Unis par le colonaL llou^e, le général Bliss et l'amiral lieisoa: la' Serbie par M. Pasclnisc.il; la Grèce par M. Venizélos; le Japon par ses ambassadeurs de'Londres et de Paris; le Portugal par M. Castro., président du Conseil; le iîrésil, le Siam et lo Monténégro par leurs ministres respectifs à Paris. Ou sait que-la- Russie ne sera pas représentée, mais ie chargé d'affaires russe à Paria assistera toutefois olTiciou'sement aux séances. Ouire MM. Clemenceau et Pichon, quelques ministres encore représenteront la France. On ne nomme pas lo représentant de la Belgique-♦ * ♦ y.ome, 28 novembre : ■.■i««ïï5»cj D'après la «Tribuna^, la Conférence die Paris s'occupera de la direction de la. guerre, sans aborder la question des buts de g'uerre. ♦ _àCf Paris, 28 novembre : Le nouveau comité de la guerre a commencé, sous la-présidence de M. Poinearé, se3 délibérations, auxquelles ont pris part, outre M. Clemenceau, l'es ministres de la marine, des munitions et du blocus. Le comité a repris la direction supérieur,3 de l'armée. , » * Pana, 28 novembre : L'Agence ïlavas annonce que M. le sS-nateur Charles Humbert a dionné sa d'mission do vice-président de la Commission sénatorial^ .^Ia. . —. ^•^Pari% 28 novembre : "H. La souscripticm au troisième emprunt de* guerre a été ouverte lundi. - COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Ceîitrales. Berlin, 29 novembre. —< OfficiaL de ©o midi : Théâtre da la guerre à l'Ouest. Armees du ferd-maréoUal prince héritier Ruppr®cht dte Bavière : Des troupes d'assaut bavaroises ont pénétré dans le® pos.ûons belges établies a l'est de Merckem et en ont ramené 1 officier, 46 soldats et 2 mitrailleuses. Dans la journée, violentes canonnades près de Poei-cappelle et entre Bectlaere et Gheluvelt. A lest d'Arras, l'artiller.o a été plus active. Au sud-ouest de Cambrai, auo.ni combat ne s'est livre hier. Entre Mceuvres et Bourlon, ainsi que près d« Fontaine et à proximité de Crèveocour, la canonnade t% j ét3 plus violente par mtermiurenctt. Les Anglais ont aussi bombarde Cambrai. A a cours de petits combats, nous avons fait des prisonniers et nous nous sommes em-par's de mitrailleuses. Arinces du prince héritier allemand : Sur les deux rives de la Rieuse, recrudescence du feu de l'artillerie l'après-midi. Les opérations. de nos troupes de recou- j naissance ont été fructueuses. Près de j Dieppe, une attaque française a été re-pouss .e. Sur le théâtre da la guerre à l'Est et en | Macedoine, pas d'opération importante à 1 signaler. Front italien. Lee attaque» italiennes dirigées contre nos positions établies dans les montagnes, sur la rive occidentale do la Brenta et. sur le monte Tomba, ont échoué. * * * Berlin, 28 novembre. — Officiel *' Sur le théâtre septentrional de la guerre navale, nos sous-marins ont nouvellement détruit 3 vapeurs et 1 voi.ier. Dans le nombre, il jy avait un cargob-oat anglais jaugeant au moins 5,000 tonnes, airi^i que le sohooner (autocanot) anglais ,,Morning Star", allant de Portsmourh à Rouen avec 180 tonnes d'argile. Un des vapeurs a été torp'llé au milieu d'un convoi. * * ' Vienne, 29 novembre.— Officiel de ce mili : ; Sut la Brenta, et sur le monte Tomba, les attaques italienne» ont été repousseôs. Pour le reste, rien à sigpialer. * ♦ * Sofia, 28 novembre. — Officiel : Front mac'xlomen : A l'ouest de Bi*o-Ka, sur les hauteurs que nous occupons dans la boucle de la Czerna et dans la région de la Moglena, au sud du village de Gradeschnitza, l'artillerie est restée trèa active. Dana la vallée de la Strouma, activité d'aviateurs. * Constantinople, 27 novembre. — Officiel : Front du Smaï : Sur le littoral, à la suite de sa défaite d'hier, l'ennemi a travaillé à se retrancher sur la rive sud du Wadï-Andjah. L'activité a complètement cessé hier sur la ligne de front. Berlin. 28 ncvvpinbi©. — Officieux : En Ftandre, te 27 novembre, k 4 heurta cr-« aia<t£ii, uii« violente canoiioiiMi® a ébi dirjg e couin-e no» positions établies dan^ le se-acur i'e la côte»; elle «i coi;itinnô ji:S|ut*à 8 lieiiros dm multiBL. Le bottbs-rdeîr.ent a ato 'int 6a pivjs pr-iniîie i-iilwii. eiié à 6 h. 30; aucune atta]-ue d'infinîerie lui a sncc.'dé. L'nprfcs-midi. le feu de l'enneuit est devenu plus violent depuis le hoU d'Houihulst jasqu à Zandvoorde ; il e31 devenu progaeseiv»»-ment très violent contre f'arc que formeutt no® positions autooir d'YpreS. A 5 heures, urje ea- ; f.oivnade- qui a diur' une éelmi-heure. a ' té diri. j gc'e caritre les positions do Pa8schentlaek\ ftiinui- ; tan'-rment, la région de Bcielaere à Gheluvelt a U> très violemment bombard e. La nuis, ilos positions étabdieS (te la rs'^iwn de Dixmude jue qu'au bois d''Houthulst, cpit if1 prises soi® uï» tris vkiloi.f feu de diversion. Vors le sud, jm-qu"à Zandivor nie, l'artillerie s'e^t aussi montre plus active jusqu'au crépuscule et eci caroana e e'e t transfoirf.il e à diiï routes reprises ou !©■' rouiamt. Le fortes petrouilles ennemies ont • t'-r.eltoii.ent repouss^es au sud du chemin do foi Uorsinghe-Staden «t au nord-ouest do Passchen-dnole.Ln Artois, au milieu d'une plus grande octa vitô* do l'artillerie, d'importantes patrouilla ennemies ont été repouss es Sur lo chemin de f<r Arras-Douai, tandis que nos "rou;sea d'a-.taqu* faisaient das pilsoruviers à l'ouest de BeiUemont. Le front ('o batni.lle au sud^rie-t de Caiort)rai a été pris, le 27 novembre, à r&ufoe soua une forte cancwnade qui, à partir de 7 heuraa du matin, est devenue ©>:tr inement violente dispuis liuileco-urt jué>que Fontaine. Peu après, des coin-bâts très acharn-'s s© sa. t engag's dans le (out du front de Bourlon. à Fontaine. L'eiuomâ a envoyé à 1 attaque do forte» masses d'infanterie ôbheîonmées en CtLnnea prof<<!ui« , ai si qu*-do .nombreux tanks. Au cour9 d attaques renouvo-l-'es sîins cesse, il a lanc sans le moindre souci de ses perte» ses troupe k l'assaut do n<« poai tio)us ; fiînaletment, il a t *ui.-Si ài 0 emparer du bois et du village de Bourlon et à p « trer dans le village c® Fontaine. Nos contre-attaque», d.'clauchce? en temps opportun et exji'cut e- a-v'-c une énerve roman]ualle, l onft rejet'-, au cour» d'un combat acharnr, hors du village de Bourloi» dans la for&t. De nombreux tanks d truiis pat la canonnade, gisuat à cet endroit dans w.a positions ©t devant elles. Au cours d'un combat acharné, l'ennemi a aussi 't'" rejgtè de Fontaine A f ot endroit, un -certain nombro de tanke an-.,£>■ Is s® sont encore ciroul s devant nos trar»-cla^ea. tandis que d'autres étaient fore'» A. ui^e 5-retrîUte rapide. Plue de 200 jwisoiiuikrs, dont Vut,» partie appartient à la gjarde anglaise, ot \$e nombreux» mitrailleuses e.jnt rost s e tro no» paine. L'es com2>aïa acharo-', au coui-s desquels tes rtserves fra}:lie3 anglaises ont t envoyer |ms roi'die au feu, ont continu - juS | i'â la &ail/o du jour. A l'exception de la partie roè. adionale du becs de Bourlon, toutes nos poav «fcna ont de nouveau été arrach'es aux AnglaliS. ont subi die» pertes sanglantes extr'memeoi ■fevée». au cours do leur attaque et sous notro (f^nfre-attaque. Lo sectour compris entre Mai* re» ç BulieCôurt et, plus au sud. celui qui s' tend |e RiuiniUl-y par CrèvociceuT jusciu# Bantewx, owt jt" pris sous un viola t feu ennami, dont l'intatu Ift-5! n'a dimimuté que vers ia fin. d/) l'apn^-niidi. |.'no atUique ennemlo moias for1® d clancb e en-tre «Iceuvrea et Bourlojk, s'est compl'-le.iient crouUo ^ous notre (eu de dCfelite. La ville (ie Cambrai P •'"té bombard o par les canon» 0t par les avW |eurs ennemis. S habitants français ont lté tua. ^ Sur le reste du front à l'Ouest, ( anounsde plu-njvi«use sur de nombreux points. En Oianipfig)..e, J® 27 novembre a-u matin, après une courte K;ais' i violente pr.pa ration d'ariijlerie, deux important kl'-taclieaients. do roconnai?sance français ont attaqué nos positions «'tablios au nord-ouest d0 Ta hure. Notro contre attaque a ImimCdiaie iieni rejot T^riremi. qui avait pén t é dan» nos lignes* nous avons fait des prisoninier3. L'aifSirmation du ia. <!jvî 1 gramme d'hier de la Tour Eiffel pr'tondant Vjue les Fîrtuicnis ont o-ccutô un coup de malu fructue'ax à l'ouest t'o Tahnre, est inexacte. A plKûeuTS autres enklroife du front à l'Ouest, des attaques de patrouille» françaises ont apeei et:-rspausstea.Comsmîniqués des armées alliées Paris, 28 novembre. — Officiel da 3 h. : Dans la région de Saint.Quentin, nous avons aisément repoussé deux coups de main ennemis. Nos patrouilles opérant à l'ouest de Tahure et dans la rogion de Samogneux ont rameuA des prisonniers, dont un officier. Une tentative de coup de main sur un de nos post«s à l'ouest du bois de Chaume a échoué. IJ se confirme qu® notre attaque du 21 sur les positions ennemies au sud! de Juvincourt a coûté des pertes très sérieuses à l'ennemi. Le chiffre des prisonniers que noua avons faits dao< cette affaire atteint quatre cent soixante seize. Dans le matériel capturé, nous avonj dénombré treize mitrailleuses trois lança* grenades, trois canons de tranchée efc qu»« trô cents fusils. * Pans, 28 novembre. — Officiel de 11 h. t; Actions d'artillerie au nord de l'Aisne, en Argonne et sur la rive droite de JL& Meuse dans le secteur des Chambrettes. * * + Paris, 2S novembre. — OfÛoiel de l'aav: mee d Orient : Jotirnie calme sur l'ensemble du front, sauf dans la r%ion do Dotran, où la lutt# d'artillerie a repria par intermittence. Dun* la région de Monastir, un avion bulgare a été abattu par le t r de nos mitrailleuses» » " . * * Londres, 28 novembre. — Officiel : La nuit dernière, l'artillerie ennemie a été active da-ns les environs du bois d< Bourloa ; il n'y a pas eu d'attaque dr'iat-fanterie-Sur le front septentrional, l'artillerie ai* lemande a continué à Être active à l'est e| au nord-est d'Ypres. * * * Kome. 28 novembre. — Officiel : Sur le "haut plateau d'Asiago, dans le bassin de Primolano^ au noix! du col da Le-retta, et sur le Piave moyeu, nos batoeriefl^ appuyées par les attaques de nos aviateurs, ont dirigé un fou concentrique sur dis mouvements et des iiassem blemetnJ# de troupeg ennemies Nos aviateurs ont descendu ou forcé Sà atterrir quatre appareils ennemis. Dépêches Diverses Paris, 29 novembre ; Le »,Pe:it Journal" annonce que le ministère Clemenceau déposera à la Chambi^ un projet de loi renvoyant devant les cow* seils de re-* ision tuus ceux qui ont été rs« formés ou renvoyés en congé illimité. L* gouvernement dema-udera que cette loi votée d'urgence, car on peut s'attendre à bref cLlai à des événements extrememeoil importants sur le front. La plupart des départements limit£-oph€35 de la Suisse ont été mis ea état de siège U 25 novembre. A Lyon, la police a proc^M dimanche à uiie vingtaine d'arrestations. * * * Berlin, 29 novembre ï j f Du ,,13erii ier Lokal Anzeiger" : — Le comte Ilertling, chancelier de l'En», pire, s'est entretenu hier matin aveo lefl chefs des partis de la majorité du Reichstag^ L'àprés-midli, il a re;u les chefs de tons les partis parlementaires et, au cours d'une conférence qui. a duré trois quarts d'heurà environ, il leur a exposé les graudes ligne® du discours qu'il firononcera aujourd'hui, ainsi que sou programme immédiat. Les dlivers partis ont ensuite délibéré au Bedchstag le soir à 7 heures. « * * Vienne, 28 novembre : L'Empereur a approuvé là création d'ua ministère de l'hygiène publiquo. ® " ♦ Sofia, 28 novembre : De l'Agence des Balkans : — Cent cinquante partisan^ de l'ancien régime parmi lesquels des anciens foncîioô, naires, des journalistes et des officiers, asjf raient été arrêtés à Athènes. ♦ « * Londres, 27 novembre : Quarante-six membres de la Chambre deg Communes, la plupart pacifistes ei radicauac indC'.endiants, ont défvosô une motion p^o, testant conti-e l'intention du gxjuvert ement dJétendre désormais la censure aux pamphlets politiques. * * * Londres, 28 novembre Du „Times" : -— Le projet de r^nir une Conf>renc4a socialiste internationale à Stockholm re* vient brusquement- sur le tapis. M. Hender-son, secrétaire du Lalxuir Party, a re-ts un t^ljgramme de M. Huysmans, secr'tiirs de l'Internationale, exprimant l'opinion que !e mometit parait favorable pour remettre à l'étude la question d'une réunion à Stockholm des délégués de tous les partis socialistes. L'Internationale prie M. Ilendexv son de se mettre immédiatement en rapport aveo les socialistes français à es sujet. M. Her.dersion soumettra ce télégrammes au Comité executif du Iyabour Partyr qui se réunira à Londres à bref délai. * * * Londres, 29 novembre Le Comité executif du parti ouvrier1 à discuté le télégramme adressé par M. TTuva. m an s h M. Hend^rson et, qui se ranp'-r'e à la convocnrion d'une s^wnde conférence «.ou cinliste à Stockholm. Il a été décidié que Là question serait soumise un comité Comprenant les 'd'ligués des syndicat ouvrier* et ceux du parti ouvrier. Crise ministérielle au Havre On a raconté que M. de Broqueville avo.it été récemment empéché, par une Indisposition subite, de partir pour Paris, où il devait prononcer un discours. Dana certains milieux, on n'a pas hésité ft dire qudl s'agissait en l'espèce d'une indisposition "diplomatique,, et le bruit "aussitôt se répandit de l'imminence d'une crise ministérielle au Havre. 11 est possible que ces bruits, qui ont faiî le^ tour de la presse belge paraissant & l'étranger^ soient exagérés : c'est même probable. mais, à la vérité, certains indu-os toutefois empêchent de croire qu'ils sont tout à fait inexacts. La "Métropole, notamment, qui s'y est arrêtée, en a profité pour faire remarquer que "nous avons trop de ministres... Dans le "Vrij België„, M. Van (Jauwelaert parle d'intrigues nouées en vue d'un remaniement du ministère. Le "Socialiste Belge,, aussi, tout en avouant qu'il manque d'informations précises, croit qu'il v a quelque chose dans l'air. Suivant lui, la question des annexions doit être au fond des dissentiments qui se font jour parmi nos hommes politiques. — XI est certain, dit-il en substance, que de_ profondes^ divergences d'opinion doivent exister au sein du gouvernerait belge, puisqu'on a entendu M. de Broqueville, que l'on sait inféodé à la politique d'annexion, affirmer que les déclarations de M. V-mdervelde concernant cette politique ne relèvent pas du gouvernement. C'est donc, si crise ministérielle il y a, l'annexionnisme qui doit l'avoir provoquée. En ce cas, il faudrait considérer la retraite éventuelle de M. de Broqueville comme une victoire des antiannexionnistes.,,Lo "Socialiste Belge„ appelle du resta cette victoire do tous ses vœux, la thès« qu'il a toujours défendue étant que la Bel-: gique ne doit se battre que pour son indépendance, pour rien de plus ni pour riea de moinà. Nous croyons que beaucoup de Belgea, sans être socialistes, partagent son avis.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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