La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 02 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/513tt4h22m/4
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viaxcli 2 Février 1915 N° 83 Mardi 2 f évrier 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION S, Une Moiitague-de-Sioa, if. ISIÏîJXIiLLË Bureaux : de 10 à, 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO ! 1D CENTIMES / La petite ligne. : ; fr. 0.40 \ Réclama avant les annonces 1.00 ANNONCES | C-ns du journal 4.00 ! divers S.OO ] i\v^ro!ogia S.OO :rr:—i—,— 1 - ----- LA GUERRE — 183ms j©us" de gusrra L'action paraît s'être notablement ralentie sur |l< front dans l'Ouest. En fait d'engagements d'un partance, on n'y relève qu'une nouvelle attaque de: Allemands contre les positions des Alliés au suc <iu canal de La Bassée près de Cuinchy. La dépêcht de Pans du 30 conclut à l'échec de cette attaque celle de Berlin du 3i dit au contraire qu'elle a about il "enlèvement de quelques tranchées françaises, el «.joute qu'une autre, engagée à Carancy, a eu 1< même résultat. Située à 9 kilomètres au nord-ouesl d'Arras, Carancy se trouve à 2 1/2 kilomètres ; l'ouest de la grand'route d'Arras à Béthune : pai eaite le combat qui s'y est livré doit se placer à un< douzaine de kilomètres au sud de ceux extrêmemenl violents poursuivis dans la région de La Bassée. Sans avoir été vraiment important — il faut noter toutefois que Paris n'a pas encore eu le temps d'en parler — ce combat démontre une fois de plus l'intérêt stratégique essentiel de toute la ligne d< positions renforcées qui s'étend depuis les environ; d'Arras jusque dans 1a banlieue de Lille. En Flandre, l'artillerie est seule intervenue, e1 l'on ne s'est pas battu dans le secteur de Nieuport. Le fait est exceptionnel. Même, la continuité de; combats qui s'y livrent habituellement amène dan; les communiqués la citation suffisamment fréquente de ce secteur pour que nous ayons jugé utile de reproduire un croquis de cette région particulièrement intéressante pour nous. j' N\\ ..I Rien n'est signalé en Champagne, en Argonne, ■ut les Hauts de Meuse ni en Alsace, pas plus qu« Uaus la région de Soissons, où les Allemands ont tenté de passer l'Aisne, il y a deux jours, au Moulin des Roches et à Venizet. Ces deux endroits sont situés respectivement à 7 et à 9 kilomètres à l'est de Soissons sur un coude que la rivière dessine vers te id. # * » Absence complète de nouvelles concernant la guerre dans l'Est, mise à part toutefois l'intensité des combats d'artillerie engagés sur la Dunajec et la Nida. Quant à la région des Carpathes, Vienne annonce que la journée y a été également plus calme : le fait toutefois ne diminue aucunement l'intérêt de nos indications d'hier concernant l'entrée de; hostilités dans une phase toute nouvelle. Le ii Times » du 30 janvier y insiste. Selon lui, c'est évidemment le haut état-major allemand qui a inspiré aux Autrichiens l'idée assez audacieuse d'un rapide développement de leurs opérations sur le front extrêmement étendu de Dukla à Wyszkow, et qui la leur a fait réaliser sans réduire en aucune sorte l'énergie dont ils faisaient preuve en Bucovine. Tout en restant convaincu que les Russes arriveront à gêner la concentration définitive des divisions ennemies et en tout cas leur tiendront tête, le « Times » reconnaît que les Autrichiens sont parvenus à mettre sur pied des armées de force numérique très respectable et de bonne qualité. Par suite, dit-il, la campagne qui va incessamment s'ouvrir dans les Carpathes — la plus sérieuse vraisemblablement de toutes celles entreprises jusqu'ici — promet de présenter le plus grand intérêt. Cette opinion du grand journal anglais méritait d'être soulignée. Ajoutons qu'à en croire M. Vois-la-w Antoniéwitch, le premier secrétaire de la légation de Serbie à Vienne qui est récemment arrivé à Londres, La réalité des nouvelles et prochaines intentions agressives de l'Autriche envers la Serbie ne doit cependant pas être mise en doute. Comme en tout état de cause une expédition dans ce pays si bnen défendu ne saurait être entreprise que par une armée de plusieurs centaines de mille hommes, on voit que la monarchie dualiste, aidée par l'empire allemand, doit avoir rassemblé des effectif considérables pour entamer tout d'un coup l'exécution d'un programme offensif aussi étendu. < En ce qui concerne la guerre dans le Caucase, Pé-trograd annonce l'évacuation par les Turcs du village de Basjkivi, qui est situé vraisemblablement dans la vallée de la Tscharuch mais que nous avons vainement cherché dans nos atlas. La même dépêche dit qu'aucune modification notable n'est à signaler « sur le front près de Sarykamisch ». Cette délimitation est faite pour surprendre; on était en droit en effet, à s'en rapporter aux indications officielles récentes, de croire que la bataille entre les Russes et les Ottomans repoussés de Sarykamisch se poursu*-vait sur la frontière turco-russe. Or, Sarykamysch est située à 30 kilomètres de cette frontière. Il faut nécessairement admettre qu'un déplacement des postions s'est produit, mais il n'a 'pas été officiellement annoncé, pas plus d'ailleurs que les événements qui Font provoqué. Plus au sud, les belligérants sont en contact, en territoire turc cette fois, dans la vallée d'Alasch-perd au nord de Kara-Kilissé. Dans la province persane d'Azerbeidjan, où les Russes s'étaient repliés naguère jusqu'au delà de Tàbris, ils ont, sui-TMt une dépêche de Pétrograd, repris l'offensive «u nord-ouest de cette ville, c'est-à-dire entre Tàbris et l'extrémité nord du lac d'Unniah. I Sous-marins centre Aéroplanes H a été constat*, par d«s eocpérienoeB très intéres KJiot .s, qu iixx aéroplan© Rurvolant la mer h un**, œntain*" d-e mètres de haufco-u r apercevait faeil«rw*n«t un eous-rrtarin n-agvant surface et même immergé à urne certaine profondeur. (*T&ce à ©es Bombe*» et à fies mi+r&illenses l'aéronef/ p. .ii. donc attaquer et détruire le sous-marin. il lui est\ posfâble en tout cas de suivra toutes man/BUVT«s et de Jfts faire avorter. En conséquence le submersible a à s© défendre conrtre cet enue-mi. A ce*, rrffct. U marin* allemande a installé h bord de rr>s marins d**s canons Krupp epéeiamx dwrt-inés . combattre les avions. Ce sont des pi*ws cPun poidn 'ta #00 fcîl. et. d'un calibre de .75 m/m : elles sont mon- l tées sur le pont du bateau *».+ par un' mouveiment dp bas- J eule peuvent, au moment de la plongé*. s'enfoncer la ^calo, ne laissant alors sur le dpesu» ni) sous-ma rii|f| qu une simple petite plate-forme n'offrant à r**au quuno résistance insignifiante. Au moment du combat, le canon s'élève sons 1"action de puissants ressorts. Un servant, en quelques secondes, y fixe une crosse et une lunette de pointage. qui permettant de vi»c>r le but. La pièce montée sur un affût basculant pivote etn tous sens e/t on pp-ut lui faire prendre une position À même rigoureuse mont verticale de façon à atteindre un aéroplane volant à grande hauteur. Lee effets du recul ©ont amortis par un frein hy- dra-n 1««¥WA L'ARTILLERIE SUR RAILS La protection des côtes était jusqu'en ces derniers tj&inps, assurée par deux sy-suerne® se complétant i'irn haii'i.re : ûus t> arOj#saittt au kvrge au lit' Oirâi *s oppoiaû'fint aux ktcursionis offensives d<t> ilottet; t-n-Etnnes, et des ouvrages &xes de défense, éciieioaMiés le ku^ de ia ooie aux potn-Uà ralegi/ques u;;pv>! tii.uts, babta.ient de leurs feux les bâtiments de l'adversaire tandis que d'eu bai&t'riet» dr"oD'Usien3 conipl'étaLr^nt la défense u'ans lts intervaiLlea. Le défaut dte ce genre de protection consistait dans la fixité dee pièces de defense qui, une f-o.bs r ,-péréeii par r ennemi, pouvaient être faciie m enti î-èdaii tes au silène c. On a donc essayé de remédier à cet inconvénient en rendlaiit mobB.ee les batterios dfes cot-es. Les usinée Sclineid'er dlu CreuBot ont iréaliisé un type «Parti!!lerie mobile, roulant et cirant sur rails, plus économique à établir et pouvant être prévu en moins" grand nombre puisque facile à transporter sur le lieu à protéger. l*a voie ferrée établie à son intention peut être utilisée également pour un transport rapide de troupes ou/ de mU'UitioiîB en cas de guie-rre et, m temps normal^ ponr^ le développement économique de la région tra-j versée. Chaque batterie ec compose d'e deux trucks-a£fû portant chacun^ un chaisier de 200 mm. à tir rapide , •d^uin wagon à munitions, d'un wa-sons à ob&ervatoir ï dé m on riable pour le personnel, e«t d'une locomotive». L'affût à pivot de chacune d'es pièces est monté eux un truck à deux boggies, dont la plate-forme d^acic^r s'abaisse vers le milieu pour permettre le tir. Un frein hy-drauliq ue est récité de façon à atténuer presjqi^ compl è t-fjnent les effets du recul sur le truck et Éi voie ferrée. Des griffes d®a:^rafage amarrent penniant le tir 1-àis trucks sur les rails, eit deaix volots latéraux articules sont développés-, qui s'appuient par des vis caàantœ sur de vastes semelles, augmentait ainsi la stabilité transveimale do l'ensiemble en cas d'e tir perpendiculaire à la voie. Les projectiles) sonft transportée, jueq-u'à la culasse* dit canon, par un chariot de chargement roulant sur •la plate-forme ooncen^ta-iquement à l'affût et recevant l'obus d'une gouttière veinant du wagon à munitions. Celui-ci est placé dans le train entre les dieux trucks-affûts et alim-wnte facilement l>es deux pi-èces. Le.s projectiles, a-u nombre die 6-i, d'e 100 kilog-s chacun, reposent horizontalerment sur d-"s casiers où ils ©ont maintenus da»n*s tous, les eens. Un bras articulé, muni d'un pilon, les preaiid au moment du tir et Ips amène à l'entrée des d^ux gouttières qui vont des extrémités des trucko-affûts au chariot de chargement. Le waçon du personnel <»&t généralement placé dans le train près de la locomotive, ce qui permet au besoin de détacher a-iisément les autres wagons pour opérer une reconnaissance rapide. L'observatoire porté par cette voiture «st formé de deux tubes_ couli«sant l'un dla,n® l'a.ntre, manceuvrée par un treuil à brae d'homme, et à. la. partie -iîupéripuro ! desquels ee trouve la plate-forme destinée à l'ob»er- : vateur qui, placé à emvi.ron 10 mètres de haut, communique avec 1-e personnel du wagon à l'aide d'un porte-voix. Les ohusiem dtii calfbre de 200 mm. ont une longueur de trois mètrpa et lancent des projectiles de 100 kilog8 à la vitesse initiale d!e 425 mètres à la seconde.L'ensemble dhi train, avec las 64 projectïlpis et u\j' newonnel <9e 35 hommes, pèse environ 11 1/2 tonnpè3\ une seule locomotive peut donc le remorquer à bomiii vitesse. LETTRE D'UNE MÈRE pue femme de Graz a reçu de Russie une lettre datée Ç dp Kiew, 28 septembre, qui lui donne dea nouvelles son fils, et que voici ; # < Madame, J'ai une triste nouvelle à vous annoncer: votre fils Emile est tléoédé le 28 septembre 1S14 à l'hôpital mili-t-aare de lliuw. Il avait reçu une blessure, à la jambe. Ld" jambe du;t être amputée, et il s'eet pa-ockiit un empoisoir* neûûent du eaug. Ma fille qui l'a .soigné est restée auprès de lui jusqu'à la fin. Il lui a parlé «oUTftut de vous. Moi aussi, je suiA ailée à son chevet et 1 ai console de mon mieux ( je suis mère également et jJai deux fils dans l'armée russe. Il a été administré, mais il no croyait pas qu'il allait mourir, il se sentait sauJeansat tirés faible. Quel-qiies hf.ures amat de mourir, il m© dit : < Je dois encore avoir beaucoup de patience., car j'aurai à souffrir longtemps ». Je lui promis do vous écrire; il sourit et me drt: c hjnbrassez sœai de ma part mon père et mes frères et suture. > Feu avant la fin, i! dewiot très agité ; il M semblait «Tue de nombreux oisca-ux voletaient aatoni- de son lit • puis le caJme revint et il s'éteignit tranquillement sais pins eooittrir. Touit le monde l'aimait à l'hôpital : le® sœurs, len infirmières, ma fille, ont pimiré à son O'.ii ®a-cLune, votre peine deit Être grande d'avoir perd-u ùn-ïik ! 3 aussi doux at d'un caractère aussi noble. Ponr votre consolation, nous pouvous vo-us œr^Bar que pesidaœt ses dorniars joiirs TOtre enfant {ut eu «juré à K.iew d'aSecidons et de soins dévoués. Ah ! M'adatoie, ]'é<poque que nous traversons est une époque tenrable pour toutes ies mères 1 Ll^ FAITS OU JOUR ïi * -'fct formé en Hc-IUjode un comité dont le but, est de pouflyu-iT uas refuuRHs iiéo^iieux de couyer- "''i.J-' '-■•'des-ci ». us>at îurt-.-i-étv. dau-a ie paye et pcfPr csr^ût- le Liuione hoiiaxiid-us. , . s\, du bai-eau Administrateur De t'a*iîîici, qui avair.nii été arreLMs a Auvean» par ies Àlite-GuaH^s poor O.c«uiifp'or,3 prohibe^, do lettre, oui été ooudaiuiuas a ^ uk/js de pn<>on. Sv^tet? isair a autorisé le Cousveil d»^s ministres à affecter un crepJit de 17 miliious et d«n?rt roubles pcKi-F q"oe 6<Ait_ tatHdJtmemt coQii!L^r»T/e .a ligne de oheuiio de 1er d» r eurosiulows^ vei-s la Oa-ie de boioka. CeLte voie terrée C3c-a-a ic pi us oouri, ctiemin entre Fétrograd ez fa mer Blanche. [ .-^D t'é^égraiiinî'e de Saionfique dit que le ministre |ru«>cie d<**> £ i.rianeee, aooouip^.^i'é du directeur de son dfcpîSPt^WÇZïti ci dii ■ûLiwtear des douajees, i^wt pariii p\)ur ia Frahçe à nord du croisitur A-sk-old". Le imiilsEfe ^,"^f^cot^sfence fma-ncti r«e cfue les» psMfc'saiiccs de ia Triplo-Jintcnte vont tenir à Paris. L k Imparcial » de Madrid a reçu un télégramme de Badajoz qui prétend que i'ex-ioi Manuel se trouve en i errit/Oiie po^iu^ais dans Le but de ri.u«saisir sa couronne. I. état-major des royaii-Mes se trouve clans la province de Zam<ora et attend au© la situation se dessine.l^a situation au Portugal oermet eai ce moment d'espérer la réu-ysite d^un coup dr Ktôi», la population portugaise étant en elïervesctnce sur diîféreirts pomts du territoire. ^ Li se trouve en ce moment dans les ports aux Ktats-IL'îiir poua- 26 UîLÎiioxks de francs de ;nareli.aiU<iûies df--s-Wanc<--g a 1 Ajuéric;u.o du Sud. Les tuaieluvno-jses, quoique ùjuéct» aux fcitats-Oni^, poru-.ut ia u»a>rque » Hade m ; l'uiany ii, ct«tte inarque! éUint demandé» par To» ^ Af.-jrfl^aL-ns. Les eouspagnuc (iatxsuraaees cet usent d a.• • • :. rer Ctis .'narchanda^ s ce ntre jt» rasqu^'S™ cle >1wrç*-'-de crainte Qiir.- la mair;n-e auuj-aîse no les sai-siM-ic pendant la travei-séa L<- >j,<ju vernoment dancuis a nommé dics d'élé^uéB À la conférence dtets arma-'we-uirs sevundinavea qaa va se» tenir a Goor.cnburg» Les aïuiâterjite exa«uiineiont la pos-&ibdi-té d'une fixaition de pa*ix maxima po-.ui1 les frets. S il» ne trouvaient pas une solution a ia hausse exa--ge-ree d>6 fre.çr», on cioit que 1 • xs gou vernements scan-dinavcs prandiraient eux-nièmes des meçutres po>ur enrayer la haussée. Soir la demande de l'Aiieiu agne, le consul das &tots-Uiijs à Alger a vji&rté les Ai.ieujands internés à Fort-Wational. Le consul a cons:a-&é oîfwieQement* que les prisonnieis étaient traités avec humanité. — Pour faire la guerre moderne, il ne faut paa eeule»-mei/it des hommes/ maiG il faut .'-uâid f:u>r£out beaucoup ^ ^ :3!1 entretien a^-coïKic à un correspondant du^a New York Heraîd » par une fres haute person-na_ite financière française à même d!e se pixjnonœr, U résulte que les chiffres publiés il y a peu à Lon-dree et a Geneve sont ou faniLaisisites ou erronés, et que, suivant ses calculs, le conflit mondial actuel ne coû-Uîtrait pas moins de 7 nnJliajpdb die francs par mois. Ce chiffre ne comprend pas les dégâts matériels, le n^an-que de profit du capital immobilisé, les intérêts ons emprunts, etc. Cette somme colossale cBt saipportée mensuellement par : L'Angleterre 1,200 millions La Franco 1,200 La Ru ssie 1,290 L'Allemagne 2,000 — L'Autriche 1,000 La Belgikni-e, la Serbie, le Monténégro 200 Les nations mobilisées : Snisse, Italie, Roumanie, Grèce 200 — Parmi IffS dteirnières citations à l'ordre du jour de ^levon6 de Mlle î>ussart, infir- mierë'W kT Oroix-Rouge : ; « A txngné, dit le texte officiel, avec un admirable •uievouement et une inlassable activité, les blessés ambulances.- Y œt restée pendant le boml>ardem-e,iiiJ et, loriaqu-e» les formations ont dû être évacuées, a eni# le corps d aiunée pour contii-u-er son œuvre bi'en&f sa-nte. » Le service de l'aéronautique française a fait procéder samedi à d-es manœuvres de dirigeables L'un de r>be navires aériens a survolé Paris. Il volait très 'Bas et les Pansa eus ont pu n oitemor.t noter les diverses gMfacataong données p->ur Ice distinguer des « zeppe- C'était le « Pilâtre-dJu-Rozieir ». Parti vers Mï -msm d'ïssy-k? Mouline aux, le dirigeable est (rentre è. son haorrar vers deux heures un quart. Parlant de 1 attitude de Grèce, dans les circonstances actuelles, la « Patris », qui reçoit souvent des inspirations gouvernementales, écrit : , _ « La neutralité hellénique est suibordonnée au maintien déi'éq U'ilibre balkanique. Si, au cours de la guerre eupopeenne, ou, après la guerre, cet équilibre était dé-'te-uit, la Grèce devrait examiner La possibilité de modifier son attitude présente. » Tout porte à croire que le statu qno méditerranéen et balkanique sera atteint par cette crise. En raison de l'agrandissement territorial dont bénéficieront les autres Etats de* Balkans, la Grèce est obligée, par respect pour sws intérêts et ses droits, de suivre attentivement l'évolution des événements afin de pouvoir intervenir _au moment opporttm. ». L'opinion publique en Grèce désire sincèrement Le maintien de la paix et du statu quo : mais si le statu quo était modifié, mettant en jpéril les fruits de deux guerres sanglantes, nul ne déniera à la Grèce le droit d"agir dlams le sens de &ee intérêts. » La Grèoe eût été heureuse de travailler à l'extension de ses forces intérieures, dans Los frontières tracées par le sang du peuple hellène, mais devant Les conséquences qui doivent découler de la guerre européenne, elle attend l'occasion d'une action impérieuse pour sa part et elle considérerait comme un véritable malheur de ne pouvoir mettre à profit cette occaeion. » Une dépêche de Rome au « Times » signale que divers observatoires italiens ont enregistré nier, à 2 h. 15 du matin, une secousse sismique d'une durée'de 10 minutes et d'uno nature plus violente que celle qui détruisit récemment Avezzano. Une panique se produisit à Benevento, où la secousse fut plus particulièrement ressentie. Lo correspondant militaire du < Timee » passant en pe^ue la si'bualion générale de l'armée anglaise en cam-dit que le nomb-fia-d^s ma-kdes dans les trcup"e anglaises n'e»st que (hç S 0/0; est encore moin- Hiiidouè;- -cè^îr'ryivi le nombre, des malade^-eat iniéricur à" odfud de certaines gannisone d'Angle-tejrne.; Los efficotif.^ ont été maintenus à leur chiiire noi'inal st il y a £0 oîSciers "en. "moyenne. d?.ns chTcoue bauailîon. l>ee cli®^?reme»n/ts iTOport-ants ont été introduits dans ie baart oon^m-q.pideineitt et dans Je» é'at^-jr^.jors au point ïe vue de- la directioi) et de la déoentralisation. En ce qui concerne les renfort», on a surtout besoin ie beaucoup, infaxi'térie, de gros canons et dJexj>losifs puiseanta. On a reconnu que le; shrapnell .est rarement efficace dans les combats de- tranchée^^-' COMMUNIQUÉS OFFICIELS j CommlinHqïiés s!!smands 31 janvier (Officiel de ce matin) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — En Flandre, il n'y a eu hier que des combats d'artillerie. ïJrès de Cuinchy, au îmd de la route La Bassée-Béthune, -shisî que près de Carancy, au nord-ouest a Arras, quelques tranchées ont été arrachées aux Français. Théâtre de la cruerre à l'Est. — Rien de nouveau h la frontière de la Prusse orientale. En Pologne, près de Borzimow, à l'est de Lowicz, une attaque russe a été repoussée. * # * Berlin, 31 janvier (Officiel) : D'après une dépêche Reuter de Londres, le sotis-marin alierrand U. 21 a coulé le 30 janvier au ma-tiTi-lr-Papêiiï" "ancriais Ben Cruâchen dans la mer d'Irlande. On a donné à l'équipage le temps suffisant pour qmtter le navire. Il a été débarqué plus tard par une embarcation anglaise à Fleitwood. D'a-orès des informations anglaises ultérieures, le même sous-marin a, le même jour vers midi, coulé un second "va oeur à l'ouest de Liverpool. L'équipage de ce navire a pu également se mettre préalablement en sûreté. Il est déjà arrivé à Liverpool. * « * Berlin, i" février C Officiel de ce midi) : Théâtre de la g-uerre à l'Ouest. — Il n'y a rien d'essentiel à signaler sur le théâtre de la guerre à i'Ouest. Théâtre de la guerre à l'Est. — Il n'y a rien de nouveau à la frontière de la Prusse orientale. Au nord do 'a Vistu'.e, dans la région ait sud-ouestnde Vtlawa, nous avons refoulé les Russes de quelques localités qu'ils avaient occupées la veille en avant de notre front. En Pologrie, au sud de la Vistule, nous avons encore ga.<jné du terrain. Au sud de la Pilica, nous avons renouvelé nos attaques,Strasbourg, 31 janvier (Officiel) : Vendredi 20 janvier, vers 3 h. 1/2 de l'après-midi, un aviateur ennemi a survolé la station du chemin de fer de Reischweiler, près de Mulhouse. Il a jeté cinq bombes, qui ont causé des dégâts peu importants aux établissements d'exploitation de la mrne de potasse Max, situés à proximité du chemin de fer. Personne n'a été blessé. L'aviateur ennemi, qui venait vraisemblablement de Belfort, a pu s'échapper avant que les aviateurs allemands eussent pu arriver au dessus de la localité pour le poursuivre. **. Vienne, 31 janvier (Officiel de ce midi) : Sur la Dunajec et sur 'a Nida, l'artillerie a été très active des deux côtés. Notre artillerie ayant déjà, en ces derniers temps, plusieurs fois opéré avec efficacité,^ a eu des succès également hier. L'ennemi a évacue au milieu du feu le plus violent quelques tranchées. Sur le reste du front dans la Pologne russe il y a eu des combats d'artillerie intermittants. Dans les CaTpathes, la journée a été. plus calme. Dans la montagne boisée, on lutte encore pour quelques positions situées immédiatement au nord de la hauteur des cols. * * » Vienne, 1™ février (Officiel du quartier général de la Presse de guerre) : D'après des nouvelles officielles, depuis l'entrée des Russes dans le sud de la Bucovine, les Cosaques volent et pillent toutes les contrées roumaines. Le château de Kostina, manoir de la famille de Boja-res Popovika, a été pillé, toutes les caisses fracturées, les objets de valeur et les vêtements volés. L'intendant qui s'était opposé aux Cosaques a été grièvement blessé. Plusieurs autres domaines ont été rançonnes. De meme les fermiers des domaines ont été complètement pillés et des femmes et jeunes filles outrageusement maltraitées sous les yeux de leurs parents ou de leurs maris. A Czokanestie le curé a été scandaleusement maltraité et volé. Les dé-putations des communes roumaines, qui ont porté plainte auprès du commandant de la ville de Lu-sazawa, ont été jetées à la porte et abreuvées d'injures.s *#* Vienne, 1" février (Communiqué officiel du commaa-dement supérieur) : Les passages dans les montagnes boisées des Oarpa-thés, au nord-est do la seJle de Lupkof, ont été à différentes reprises le théâtre de combats très violents. Ces «montagnes, très éloignées des grandes opérations de la ^Poijgne^ russe et de 1 ouest de la Oalicie, conservent : néanmoins pour l'ennemi beaucoup d'attrait, en oe sons cju en les occupant il maintient ouvertes los différentes routes nécessaires pour l'invasion de la Hongrie Après que noua troupes eurent réussi, fin "décembre, par des combats héroïques qui durèrent quatre jours à arracher aux Russes le col d'Uszok, ell-es durent, le 1" janvier, abandonner leur ligne de combat sous là pression do forces ennemies supérieures et se retirèrent vers_ la ligne de hauteurs la plus proche. Nous avona ainsi maintenu nos troupes sur ce front, jusqu'à il y a quelques jours, dans des positions voisines d'Oekerma-7-oe, de ÎN emet, de Mokra et de Koeroesmezoe. Les tentatives répétées faites par l'ennemi pour avancer plus loin ont été repouraées. Nos attaques entreprises en-eaito pour reconquérir les hauteurs nous ont conduit® partout à un «uccès complet. Dans ces oombats de plusieurs jours, rendus extrêmement difficiles par la nature des terrains et les intempéries, nous avons enlevé position après position. Malgré l'arrivée de renforts russes et malgré do nombreuses contre-attaques de l'ennemi, nous avons gagné tous les jours du terrain et finalement atteint partout les hauteurs des cols. Au coura de ces combats difficiles et bien qu'elles fussent pro-rwrtionnellement faibles, les troupes occupées dans ce secteur ont accompli des prouesses extraordinaires. 4-^j. — des srméss alliées Paris, 30 janvier (Communiqué officiel de io heu-ires) : La journée d'hier a été relativement calme. Près de Cuinchy (sud du canal de La Bassée à Béthune), les Anglais ont repoussé trois bataillons allemands. L'artillerie alliée a obtenu sur différents points J I des avantages |' Près de Fhrey (en Woëvte) les Allemands ont fait sauter une mine dans le but de détruire nos retranchements.*** Paris, in février (Officiel) ; Samedi dans la matinée, un sous-marin allemand a attaqué à hauteur du cap d'Antifer le vapeur anglais Takoman et l'a coule. Des torpilleurs français ont sauvé l'équipage. Un autre sous-marin allemand a attaqué samedi, dans^ les memes eaux, le vapeur anglais Ikaria. Ce-ui-ci n a pas sombré; il a pu être remorqué jusqu'au Havre, protégé par les torpilleurs français. , ^ Petrogra-d, 29 janvier (Comynuniquè officiel de i etat-major de Vannée du Caucase) : Dans la région de la Tsjoroch les colonnes ennemies furent repoussées. Sur le front près de Sarykamisch, aucune modification notable n'est à signaler. L'artillerie turque a bombardé, sans succès d'ailleurs, certaines parties de notre front. Dans la vallée d'Alaschgert, nous nous tenons ea contact avec 1 ennemi. Il s'est livré quelques petits combats. Une de nos colonnes s'est emparée de Soâan (nord-ouest de Tàbris) après un violent combat. L ennemi s'est retiré dans la direction de Tabris. Dépêchas diverses Paris, 31 janvier: ^ On mande de Nancy au « Matin » : Le préfet Meurthe-etr-Moseîle a suspendu de ses fonctions~pbn? \ quinze jours ie maire d'une grande commune du district | de Nancy pour avoir tiré sur aéroplane ennemi. Le- pré- | fet ULSi'yte sur 1© fait qu'un, civil ne peut jamais prendra \ les armes. » • « Londres, 31 janvier: 287 marins du Blùch-er sont arrivés vendredi au camp de concentration de liaiKiiforth, près de Oliester. *** Londres, 30 janvier: Los Comités de la ligue des Associations profession* nelles a rédigé uu manifeste par lequel il demande &u gouvernement de prendre dee mesures pour déseiicomr ber les ports de Londres et de Liverpool, en améaar géant d'autres ports pour qu'ils puissent recevoir lea vivres de 1; étranger. Le Oc-mité demande aussi quie la oour des prises se prononce aussi rapidement que pos-eibie sur le cas des navires qu'elle a à apprécier, à? manière à ce que les bâtiments qui seront déclarés dis bonne prise puisseut servir au commerce d'exportation. Le comité invite en outre le gouvernement à réquisitionner tous les approvisionnemenitô de £rom>enj& qis existent dans le pays. * * * Gonstantinople, 31 janvier : La Chambre a voté à l'unanimité un crédit militaire extraordinaire pour dépenses de guerre, au montant àe 10 millions de livres turques. Elle a autorisé ie gouvernement à reporter sur lpexercice financier prochain la partie de ce crédit qui viendrait à ne pas être utilisée cette année. * * » Amsterdam, 30 janvier : D'après le « Vorwœrts », les usines municipal ee (Je Berlin, désireuses d» parer à la disette du pétrole, fa* ciJitent au public F acquisition d"appareils pour la cuisine et 1;éclairage au gaz. * *• Londres, 30 janvier : Une dépêche <?'Amsterdlaan transmet l'informati-cŒ suivante de Gênes, publiée par la « Gazette de Fraies» fort » : « A la suite icfte pourparlers menés entre diverse* compagnies maritimes' allemandes et la chambre dss commerce de Londres., les premières ont décidé d'effectuer la livraison» des marchandises anglaises faisaai partie de la cargaison die ceux de Iouts vaisseaux qui se trouvent actuellement dans les ports italiens, eca» tre payement du fret ordinaire augmenté de 4 p. c. » On apprend' à Londres que les dîtes niégociatLoiai ont eu lieu avec l'autorisation spéciale du Bo&rd! ol Trade. » • * • Londres, 30 janvier : De Rome au « Daily Teilegraph » : « On annonce que le comte Tisza se retocCra prochainement à Berlin. » • • —., • * # Txoyes, 29 janvier : Le « P etit Troyen » anin-once que le capitaine Clarcwîd Casimir-Perier, ris de l'ancien Président de la Ré{c&-blique, a été fait prisonnier a/u oours d'un des récent® combats amour do Soiseons. Cet officier, qui s'était^ distingué par son couragw, allait être l'objerti d'une citation h l'ordre du jour ob l'armée. * * # Washington, 30 janvier: Il est probable que les cérémonies d'ouverture o£C* cieLle du canal de Panama seront ajournées. L'intention, du président Wilson est de se rendre, «ni mais, par chemin de fer, à San-Francisco et, de là, è Panama en juillet, époque à laquelle aura lieu la revu<6 navale. * * • L'Ecluse, 30 janvier: La flotte aungladse bombarde violemment la côte à hauteur de Westende. * * « Le Cadre, 30 janvier : Lee Turcs ont occupé Katàali à l'eot nord-est d'Kl Kaaitara-, et leurs avant-postes ee trouvenrt; à Bir-et-Neidar. Ils occupent également Moyahoreh et Bir M«r beluk ; dans ces endroit© leurs avaait-postes s'avancent an delà de Tor. Hier, de grand matin, um détachement turc venaiit esn reconnaissance de Bir-el-Neidar, a attaqué un de ti«** avaiut-postes à l'Est dJEl-Kamtara, mais il & été re>-{.►oiifi-ss. Nos pertes comprennent 1 officier et 1 soldai indien "tués et 4 blessés. L'ennemi a laissé quatre mortM eur le terrain parmi leaqueJs 1 officier d/infanterie eé x9 a emporté plusieurs blessés. *** Lccdire©, 30 janvier: Le nouveau ministre de Suisse à Borne, M. Deplantifc, a renouvelé au « GiornaLo d'Italia > l'assurance formettfea qu© ia Suisse obsta-veraÈt dane la conflagration aotuedte une aeutr«fKe"at)Soîile. « àJous preindrolis îûrmes dans trois cas eeulemewb». a acvjnré M. Dcç>hurrta: 1° si notre neutralité <«t violée; 1° ei on por&e atteinte à notre intégrité territorial© ; -1° enfin ei quoiqu'un lente de nous affamer en fermant g |a propre £rontièi*e au passade die nos approvisdonaœ» | meuts. » *

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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