Mercredi 16 Mal 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — JLe KTiimèro : lO Centimes 46 Année.' — N° 900 PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (mai, juin), fr. 5.10. — 1 mois (mai), fr, 2.55» Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les fadeurs des postes. —• Les réclamations concernant les abonnements doivni Are adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET RÉDACTION: LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr- 0.^9. — Réclames avant les annonces, là ligne, fr. 1.26. — Corps du journal, la ligne, fr. S.O— Faits divers, la ligne, fr. 3.75. — Nécrologie, la ligne, fr. 2.50. —• Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.00. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : i^1 Vnhc-M JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE !s017° jour da guerr lutte se poursuit cm France sans pli changé dj'alluiQ. L'artillerie interviont av la môme intensité dans de nombreux secfeu du front en Artois, sur l'Aisne et en Char pa^J'o. lin revauche, l'action de l ini'antvi ne s'y manifeste plus que de façon local particulièrement vive toutefois du nord-e au sud1 est d'Arras, où les Anglais ont pr uoncé des attaques énergiinues dans les 6t teurs d Oppy, Gavrelle, liœux et (Budl court. Les avantages qu'ils y ont pris loi ioub eiisput s avec acharnement. Eli' ce qui concerne le front dans l'Es les nouvelles sont tellement insignifiant qu'on peut dire que les be digérants y o servent une trêve oomplète. En Macédoine, les attaques» dtei Farm barrai 1 n'ont déjà plus un caractère gténér et ont manifesiement perdu de leur viguetu Il semble que ce soit main tenant au tour ( général Cadorna d'entreprendre une gram offensive: une très violente action dlart: lerie engagtée sur llsonzo peut être en o f considérée comme le prélude de grandi opérations que les Italiens se disposent entreprendre pour la dixième fois contre» front resté jusqu'ici inébranlable. La guerre sous-marins Londres, 15 mai : Sir Ediw.ard Carson a déclaré à la Chai} x^re dés Communes : 1— Pour décharger, dans la mesure d possible, le premier lord die l'Amirauté j les chefs die l'état-anajor des affaires adiii^ nistratives, et leui* permettre ainsi de col sacrer toute leur attention aux mesures i.cf portantes à prendre en vue cllo la guerij maritime, l'ôtat-ma;or de l'Amirauté set complété par dès officiers sortant dlu servie actif. En outre, il sera adjoint au mdniStèi de la marine, une adiministration anaLogu à celle qui existe au ministère des mun: lions. Ce service, que dirigera sir Eri Geddes, s'occupera entre autres de 1 acqu: fiition de matériel pour la construction d navires. L'amiial Jelhcoe est nommé prf mier-lord de 1 Amirauté et chef die Pétai ma;or. M. Geddes, anciennement direoteur d service des marchandises d*une eompagui da chemins de fer, aunv le rang! de vice amiral." • • • Londres, 14 mal : Jusqu'à nouvel ordre, le port de Love ttoft sera fermé à la navigation, sauf pou: les navues anglais et allies. **e Londlre"?!, 14 mal : La gueire des sous-marins a etul entr neutres pour conséquence de raréfier le boi de mines au point que depuis quelque temps dans le district die New cas lie, plusieurs iriines ont du suspendre leur exploitation e que d'autres suivront. * * • Milan, 14 mai : Le „ S écolo'' annonce que le navire d( transport britannique Transylvania", qu faisait route pour Marseille, a heurt-é li 5 niai une mine non loin die Savone. Troi{ mille homniee et quatre»-vingts ambnlan cières ont été sauv'*». * "Rotterdam, 14 mai : U,, Algemeen Handelsblad7' apprend! de Londie> que las gouvernements britannique pt américain se sont ei^end'us au sujet de mesures <pi rrrr pour but de maintenir auts&i à l'avenir la l'imitation des envois aux pays neutres actuellement en vigueur, tout en appliquant plus s'vèrement le principe de la destination. définitive des marchandises.» if a Rotterd'am, 14 mai : L',,Algeuieen Handellsldad"' annonce qiue, pQudant la semaine écoulée, 3 vapeur® e" 2 voiliers sont entrés dansi ]e port Amsterdam el que 9 voiliers en sont sortis. Pendant la semaine correspondante de l'année précédente, 25 vapeurs et 1 voilier y étaient entrés. * Paris', 14 mai : De M. Clémenceau, dans P.,Homme Enchaîné" : — Je constate avec étonnera ent que le mi-Qistre de la marine contiuue à. publier lr-statistique eles navires qui entrent dans les j)orts français et qui en sortent, au risque de npus induire en erreur quant aux résultats de la guerre des sous-marins. On proteste vivement des deux côt's de la Manche contre un système de comptabilité qui per met à un seul et môme navire se rendant le long de la. côte d'un port à( un autre de P^scr aux yeux du public pour avoir pri ; le. large. L'amiral Lacaze ferait bien de mercher, pour nous tirer d'embarras1, autre chose qjue cette mascarade.1" * P'iris, H mai ; * * En vue de combattre le blocus des sons-marine, M. Léon Daudet propose, d'ans 1,,Action française'', d'organiser un service acnen oe grands dirigeables entre la France fjîAi fngle^erre ainsi qu'entre la France et 1 Afrique dn ^ord. ;iT ? cs* assurément, dit-il, mais 1 faut examiner l'idée et l'adopter. Quand malade ètoulfe, il faut lui donner ce air a tout prix; quand un paj-s est menacé Je mourir par asphyxie parce qu'on lui supprime son commerce marrime, il faut h toit ï^'>: r tablir. ce commerce, fût-ce, si c'Pst «éclaire, eIl jui donnant., da ^airi à lui « __ L'Allemagne et les Etats-Unis ^shington, 14 mai : Etits ? d6lnenti le bruit qufl les X^»'C7,,-c-,>nota ™.accord' W Bénaréc II n'a^t 3,11 une paii pi*^é fecutW 81 la ■«'aval Washington, 15 ^al * aJllé0°àn^ray2 la tauï" ^ navires marchands, qui donna ^ ^'C- ^ de la marine 16 droiÉ^l SshLT'?fC -Bsrar • 0 • Genève, 14 mai : La Pre«se Télégraphique Suisse apprent - dso N'oit1-York que le Séna,t a rejeté la le établissant la censure. , ( îlilan, 14 mai : * * Osa câble de New-York au „Corriere dell: Sera : m — M. Arlotta, ministre italien des trans 1-1 ports, a reçu aujourd'hui un groupe de jour nali«es àu.rque's il a exposé les buts d is tfu<rre d© l'Ii-ili© et le programme des tra ,c vaué de la délégation italienne aux Etats Unis; il leur a longuement parlé d la question de la pénurie des navires je De son côté, T ambassadeur d'Italie i , Washington a dit à des journalistes qui ^ l'objet principal de la mission italiecm consistait à procurer au plus t6t : ^ l'Italie le charbon dont elle a un uraeni l.esoini. U faut souhaiter que la d-'l'gatioi lr italienne réussisse aussi bien que les délé gâtions française et anglaise à s'attirer icc t la, empathie de l'opinion publique: le géné-^ rai Joffre se montre partout dians son hril 'ant uniforme de maréchal et MM. Vivian •t GBalfour pa'ononce tous les jernrs d'e su-•iQ jierbeâ dlis^oiirs. Il importa de montrer à . l'opinion publique que l'Italie n'est, plus d* r l'.éaole die Machiavel, mais de celle dfci G'afi , * «tone, c'est-iW:.lire qu'elle est réfléchie, calma, ,u nrui.-lent9 et résolue. Si l'oni sait y mietitire du doigté, il sera facile de| modifier radica, lemont, les se limants du peuple américain ;s à l'égard de l'Italie. a • Les événements de Russie > j PétrogWd, 14 mai : ' De l'Agetice Télégraphique : — A la dernière réunion des délégués du front, le ministre de la guerre, M. Gonch-î- liof, a doiiiné lecture de la lettre suivante adressée par lui au présielent d|u Conseil w des ministres : ,,Vu les conditions aux-k quelles le pouvoir gouvernemental a- subor-L donné les pouvoirs du min stre de la guerre i_ en ce qui concerne l'année et la flotte, con-u- ditiong que je ne puis modlilier encore |e qu'elles menacent d'avoir de funosles1 con-a sîquences pour la liberté et même pour e l'existence de la JRussie, il m'est inipiossibie e d'accepter d'e remplir plus longtemps mes e tonctiems et d'assumer la responsabilité dos - erreui'S graves qui sont commises au détrU 0 ment' do la Patrie.'^ # * * e Ber'iin, 15 mai : -y On mandé de Stockholm au ,,OBetqiner J Tageblatt" que la- d'îjnissiort <jfeiM. Gout.chkof | constitue une véritable victoire poiir" 1"! Con-| seil des ouvriers et soldats, dont l'influence | est ^ maintenant prépondérante. Par la rail traite de M. Goutchkof, la position de \ M. Milioukof est encore plus ébranlée que : vprécècremmgïït. - "S.. , ., ~M!,lg" 'r - Tflrîn; 14 mai : On mande de Pétrograd à la „Stampa" que le gén rai Ilousski a été relevé dé son eniinandement à la demande du Conseil des ouvriers et soldats, pour avoir offert au gouvernement provisoire d'envoyer ses ti'ou- > pes à Pétrograd pour le protéger. 1 * _ * * : Paris, 14 mai : L'Agence Ha vas apprelnd qu'aujiolu'rdriiui mardi se réunit Pétrograd le Congrès d'os délégués d'es paysans, qui est à même d'opposer aux autres forces révolutionnaires un ) contrepoids aussi puissant, car ces d'ié-1 guos représentent l'élément numériquement le i plus fort de la population russe. Le Con-. grès constituera en quelque sorte une as-• semblée préparatoire de l'Assemblée constituante.Paris, 15 mai : i On annonce que M. iPaléologue, ambassadeur de France, a quitté Pétrograd. 11 prend un congé indéterminé et rentre en France. * * * Copenhague, 14 mai : A partir du 19 mai', la carte cl3 vialnd'e sera introduite à Moscou, tandis que les jours sans viande seront supprimés. La crise dû l'alimentation est si aiguë à Moscou q,uo les soldats ont offert dia diminuer leur ration de pain et dte remettre le pain ainsi rendu disponible au comité d'alimentation, pour être distribué à la population. DÉPÊCHES DIVERSES Turin, 14 mai : Commentant les opérations du printemps - I Oue-st, le critique militaire de la „Stampa" conclut qu'après les nombreuses contra-attaques allemandes, l'équilibre peut tre considéré comme rétabli. Sauf événements imprévus, il esfc peu probable que le août «actuel se modifie élans un tenips plus ou moins rapproché. * Londres, 14 mai : Des hommes politiques en vue du parti libéral déclarent que la situation est grave pour les puissances de FJEnitente, étant donné qu'il est impossible de reconstituer la puissance militaire de la Russie. La situation politique et économique de la KuS-sie ne se prête plus à la guerre; el'e demande?, au contraire, le calme à l'intérêt!r. Les armes et l'argent des Etats-Unis arrivent trop tard pour la Russie. La France a besoin de troupes, et l'Angleterre r.e peut continue!' à accepter l'argent américain pour augmenter encore ses cliarges financières. L'opposition contre M. LJoyd George grug-sit à vue d'ccil dans les partis libéraux. D autre p;irt, les difficultés écOnomi j;ues de l'Angleterre prouvent combien est forte l'action des sous-marins allemands. Le ,, Labour Leader" f-erit que les libéraux ont à présent l'occasion do renverser .M. Lïoyd George et de prendre la direction des» affaires au moment de la conclusion de la p«x. Les théories de M. Lloyd George deviennent partout îsus'pectes. L"Angleterre est menacée de famine à bref délai, et elle .'escend faire des emprunts aup.r» s de i e_ tits peuples pour maintenir ses finances. Le peuple, ébloui par M. Lloyd George, se i, nnmn wnlill'in w n <i wpiWI I 'I l'il i ii Londres, 15 mai : M. Lloyd George a déclaré à la Chambre | aes comirnu'hes qu'étant donné la nouvelle méthode die la guerre sur mer, le gouvernement sera forcé, ajorès la guerre: de maintenir l'armée active' Sur la bas0 dus S ^ ^ u Jffl If^"' I.e ,,Times'' dit qu'en présence de la pénurie de^ stocks de céréales et du manque de tonnage, le gouvernement a décidé d'interdire d'envoyer aux soldats des produite alimentaires fabriqués entièrement ou e,n partie avec des céréales. • •• N Londres, 15 mai1 : ■ i Deux cent au.le ouvrier^ de l'^industi »i du tissage dc« cotons menaçant da se m< tre en grève si on ne lquir accorda pas u augmentation de salaire de 20 p. o. Pli grave apparaît, encore la persistance d'e i grève ek« ouvrier» métallurgistes dans pi sieuaa parties du pays. Ces questions s ront discutées dtins une conférence nationa . qui aura lieu aujourd'hui à Londres. > * {Berlin*, 115 mai : ■ On mande de La Ilnye au ,,'Berlmier T; 5 geblatt" que le Congrès ouvrier elle Norwiol • où vingt-sept groupes de syndiioafes ées pli 1 im]iortantea villes anglaises étaientt rûpr< 3 sentés, a voté par 66 voix oonira 15 ux ^ solution en feiveur da la paix, ,,d'ur paix honorable qu'il est pœsible d'amené en ouvrant dle>9 pourparlers, tandis qu'uc L paix militaire ne pourra être imposée qu'a détriment des njatioms". * * * Lonldres, 14 mai : i Un millicir el1'employés de la Société ^ Omniibus die Londres ont donné leur d^tmii siomj ils! réiolament une augmentation c 5 guerre dia 10 p. o. ♦ * * Viennief, 14 mai : La conférence que le chancelier de l'Eu pire allemand a eu hier avec le coml Ozernin a étj sat.sfaisante à tous égaid; I^a discussion a porté principalement sur I forme et la teneur dles déclarations que ] chancelier fera au Reichstagi en réponse au interpellations qua lui ont été adrets'es. E présence de la situation miliaire, ces d^ clai-ations ne seront qu'une simple forme Uté, mais elles insisteront à nouveau sur 1 f^it que les Puissances centrales soiat prête ;V. entamer des négociations de paix < qn'e'les ne poursuive t d'autre but qu d^euipécher le renouvellement d'une attaq,u de la part d'à l'Entente. Le chancelier d l'empire s'est montré très satisfait de 1 situation actuelle. Il a dit sa confiance ab splue dans l'issue des opérations militaires ttO'bimmeut sur le front à l'ouest, et de L guerre des sous-marins. •• Le chancelier de l'Empire et le oomt *Czernin % tiendront désormais en rapport /directs el'o manière à pouvoir prendre rapi I denient d'es décisions communes. * * * Berlin], 14 mai : M. Michaelis. commissaire dé l'Etat prus sien pour les questions d'alimentation, i ;u récemment uni correspondant d un jour nal neutre. Il lui a fait des d clarations in téifgssantes au sujet de l'état de notre ravi faiblement.. Il a constaté entre autres que L r sûltat dé) l'inventaii-e des céréales fait lt 15 février 1017 n'a pas répondu à l'attente générale. En conséquence un nouveau reiev a éîd fait; il en résulte que nous somme; . absolument assurés d'avoir suffisamment d< vivres. Il faut s'attendre à ce que, jusqu'av 1.5 pille! 1017, l'Allemagne reç oive enviroi 250,00()_ tonnes de céréales de Roirman e pou: la panification. Pour la récolte future, rlef forces militaires seront mises en quantité suffisante à la disposition de l'agriculture [1 est vrai qu'il y a manque de superphosphate; mais néanmoins, les craintes que nous avions cette année de manquer d engrais ne ■^e sont pas réalisées. Plus qu'auparavant, nous nous servirons cette année de farine Thomas, qui a fait ses preuves comme engrais.La Conférence de Stockholm Budapest, 15 mai : On mande de Stockholm à V,>Az) : — Au cours de sa séance préparatoire à Ipj Conférence de la paix, le parti socialiste a été informé que le Comité des ouvriers et soldats avait invité tous les parts socialistes des Puissances Centrales et des pays de l'Entente à assister à ime réunion qui se tiendra à Stockholm. M. Siroem, délégué de la Suisse, a _dé-claré : — Les gouvernements die F En tenta ne pourront. pas refuser elles passeports aux' délégués socialistes qui voudront participer à cette réunion, car ils éviteront d'entrer en conflit avec le Comité des ouvriers et soldats, qui a une très grande influence en Russie. II est possible qu'au cours de (Jette réunion les majorités socialistes seront obligres d'e modifier leur programme nationaliste ou impérialiste. Je tiens cette démarche du Coin i tu des ouvriers et soldats pour très importante, parce que j'a.i la certitude que le conseil des ouvriers et soldats Fa entreprise contra le gré du gouvernement provisoire.'' -r t - * * * Londres, 14 mai» : M. Hyneîmann. chef du parti socialiste anglais, écrit dans l'„ Observer" qu'il est impassible aux socialistes anglais ele prendre part à la Conférence de Stocholm, celle-ci étant germanophile et préparant une paix allemande* » Stockholm, 14 mai : Tous les pays civilisés, ou peu s'en faut, seront représentés à la Conférence dont les décisions1 ou mîme les seuls vieeux ne manqueront pas d'exercer certaine influence sjnr la marche d'e l'humanité vers la paix. De Sofia sont partis les eleux leaders de la, dé-mocratiie sociale bulgare,. tous deux mem-'ires de la Sobranié, les citoyens Sakarrf a< Janoelof, qiui prendront langue à {Budapest, à Vienne et à Berlin avec leurs coreligionnaires socialistes. M. Sakàrof, trè9 au fait des mœurs et de la politi()ue de la cour de l'exKsar de Russie, a dit aux journalistes qui l'interviewaient ;Y ce sujet, que la révolution russe aboutira, à son a-vis, à la constitution d'une république démocratique socialiste. Il estime qu'il ne sera pas aisé à M. Milioukof de décider la Rlussie A continuer la guerre: il ?e verra dans l'obligation de déposer son portefeuille ou: ele se plier aux exigences des partis démocratiques. — Les démocrates - sociiaux bulgares!, a ajouté M. Raka-of, approuvent sans restriction l'aîtiturTe d'e Tcheidse et de Kereaski. A là Russie est dévolue la mission de »:< débarrasser de la guerre et dTcn délacer 1? monda entier. Elle n'a nul besoib. d'à nouvelles conq-uctes territoriales. Je suis ccn. \'aincu que tous les hommes 'politiques russes da bon sens consielèrent la révolution comme un grand bonheur pour leur pi ne Songent pas sérieusement à poursuivre la guerre. Quant à nous, socialistes bulgares, nous sommes partisans d'un rapprochement plu étroit avec les Puissanses Centrales, au point de vue économique et politique; 'mais nous désirons aussi voir la Bulgarie renouer les relations d'amitié avec toutes' les nations qui, tout autant qu'elle-même, aspirent t la paix. Je Suis convaincu d'ailleurs, qu,e la guerre •era terminée avant l'hiver...'^ COMMUNIQUÉS OFFICIELS la Coinmuaiqués des Fuiasauaces Centralei e- Berlin, 15 mai. •—, Officiel d'e c« mj'idî Théâtre d'e la gueriva à l'Ouest. Armées du fellmaréchal prince héritai Rupprecht de Bavière : ^ Ecitra Ypres et Arm entières, Fartillenb continué à être très activa. Préparées pi ^ ini feu roulant de courte durée, les aitaqm >, anglaises sur la Scarj^ et près de Mewicl] & n'ont pu se développer sous notre feu de: e tructeur. Su(j ct à ^ Bui[ecour ir les attaques ennemies ont été repousser e d'une manière sanglante. u Armées du prince héritier allemand : Sur plusieurs points du front de l'Aisr et d'à la. Champagne, le duel d'artrlltrie encore une fois augmenté d'intensité. A «e s tains moments, ni est devenu d une dxtrân iu violence contre les positions établies sur h te hauteurs du Chemin d'es Dames, à l est e Côrmicy et au nord de Prosnes. La ferme de Sainte-Berthe, située à l'e. elu^ fort elle Mail mai son, a été prise d assai ^ grâce à une énergique attaque ptrononc 0 P'^r plusieurs d'e nos compagnies, qui s' , sont miaintenues maigre les tentatives er a nemias faites pour la reconquérir. E Q même), des troupes de la Prusse rhénaE x ont résisté aiux attaques" quatre fois renoi a velées par l'ennemi contre la ligne eîor u nous nous sommes emparés le l3 mai Su 'a hauteur 109, au nord d» feapigneul, o q les Français avaient été refoulés. s Près d'Aillas, au nord de Craonelle • t à 1 ouest de la route Corbeny-Berry-auHBa< 0 des attaques partiell.es française» sont re^ s tées vaines. 3 A Lcôt de la Meuse, des at'taquos enn< 1 mies dirigées contre le village de Blanz _ ont étiô repoussées. Au cours de combats aériens, six avion l ennemis sont tombés à l'arrière des ligne allemandes; un autre a été forcé d'atterri 3 clans nos lignes Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'événement particulier a signal:er. Front macédonien. Au nord do Monastir et dans la boucl de la Czerna, le duel el'artillerie î^ecom menée à augmenter d'intensité. 1 * * * Berlin, 15 mai. — Officiel d'hier soir : " Activité d'artillerie intense, mais variable " sur nos fronts de combat de l'Ouest. Prè: [ da Craonnedle, de Corbeny et de Berry-au ' Bac, des poussées partie-lés tentées par le: i Franjçais sont restées sans résultat. * * * ' Berlin, 1" mai. — Officiel : J Sur le Iront d'Arras, lo 13 mai, le f^u d« l'aitillerie a plus faible quo Les jours pri cédents et n,a augraentj d'intensité que vers U t soir. La sup- riorité do noîlre servico aérien, i , mis notre artillerie en ma uro do combattre cEPi cacenient les batteriefl ennemies sur touif le front A certains endroit, des dépôts d® munitions on sai-(ti ; les! sei-vants de plusieurs batteri,.» st Sont cnfi?is. t!no attaque dirigée par une co:mp»gmq an> ! tlii^e contre le jparo d'Oppy, s'e?t écroulée 1< le mai au, lever du jour, sous notre feu d« barrage 11 de défenso. L< s tentativ«s laites p*i les Anglais pour metir» en ctat do d i* gare et lo viflage d© Rœux, ont •'fc'• eamyées par le feu systématique de notre art.ill«rio. A l'ouft^t do Gavrelle, des couc«*tr*tionS Je trou].'es ennemies ont. . CKô dispersées par notif feu à la chute du joui*. Une_ attaque anglaise, prononc'o èi 11 heures du 6>ir, s;ir la routo Fampoux'-FreSiies, s'est Lorou?. e sous notre feu. Le 13 mai, au matin, la 13e attaque anglaise dirigée contre Bullecourt a échoué, cb m«i!nie qutr^ la 14e, au soir. Malgré le violent feu roulant et les nuages dégagées par los bombes asphyxiantes, nos vaillantes t'roup#s sont rest e in branlables. Au cou.;s d'un opiniâtre combat <ic grenades à main, nous avons maintenu la village en notre possession. Saint-Qu^nttn a été pris sous lc feu do l'artillerie ennemie. Plusieurs incendies se sont décûdiv s au centre do la vilie, qui a été Sp'eialement visé. Sur 1e front de l'Aisne ot dans l'ouest de la Cliauipagne. Io Lu do Pp. rt M lerie, relativement faible partout aiilJeu'rs, a a'V.e.Sit une ojriaîae violej-.ce entre le Winterberg CL> la routie de Coï-beny-'Keims, ainsi que dans le setrur compris entre l'Aisne et le nord-ouest de Briment. Tandis que les Français cessaient leurs mouvements, nous avons amélioré nos positions au noi'd-one t do Braye eO prèsl d' JUvinctourt, e,n fai-a*t avancer not;« ligne d'infanterie. De nvme, no«« , avons réussi à améliorer nos positions sur la hauteur 1(X^, qui, boulevcifi'e de fond en comble par le,s grenades, domine la plaine au nerd; do De.sy-au-Bac et s'oppose par lo flanc à to*te nouvelle avance française vers Juvmeouirt. M*l-erô l'intervention énergitiua de leur artillerie ei la mise e,n avant d'un nombre extraordinaire d'hommes, les Français n'ont pss r \e«i à brider ce pilier, qui forme le coin do noire position. Nos troupes, qui ju.squ'i i se jjnrtageaie*t le somnîe'i avec les Français, ont avaseé leurs lignes. Aiu cours d'une entreprise hapifi*, neu.i nous songes emparés d'une petite carrière sifciàe ;» eet endroit et nous avons fait res pri^Dn-niers. La violente canonnaJo do l'artillerie fran-;ai e dâlanchc© ensuite n'a pu modiïicr eu rien les cas que nous avons obtenu». Sur le front à l'Est, en guise de repri'Aiillefl contre lo bombardement de Tulc»i, la gare et. lo installations militaires de Gulatz ont 6té baju-bard '. s par notre artillerie et nous avor.» lancé des bombes e.ir Ismaïl. Nou-; avon9 constati qre des explosions se sont produites dans la gare ot fl'-o plu-ieurs incendies s'étaient d«lar s à Ga-lafcz. Di» batteries ennemies, qui ont répondu à notre feu, ont été réduites au silence. * Boîlin, 14 mai. ~ Officiel : Un de nos sons-marins opérant dians la MéUiterrau^c, commandé par 'lc lieutenant de marine Lauenl>urg, a attaqué, le 30 avril, dk*ui3 lo canal de La Palace, le transport français „C,ollicr'i" (5,391 t.), allant de Marseille à Salonique avec des tioupes a (les munitions. Torpillé, ce navire a som. bré en moins de cinq minutes. # ^ ♦ Berlin, lfj mai. — Officiel : Dans l'océan Atlantique, i vapenrS et ■S voiliers, jaugeant au total 25,500 tonnas '.rat, ont été coulés. Parmi les navires cou-1 3 so trouvaient onlre autres : un vapeur anglais paraissant être le „Marina"; un grandi vapeur-citerne anglais; le voilier an-.ylais „Beevring", chargé de charbon; le vapeur italien „Baudiera Moro" (2,0C8 ton. nés), chargé do 2,700 tonnes de minerai de er expédié du Maroc espagnol en Angle, terre. Parmi les autres navires coulés, cliaux étaient chargés de charbon, un de bois, un de salpêtra, un de tourteaux et un transportait d'autres marchandises. * * * Berlin, 15 mai. •— Officiel : Récemment, au large des côtes s . fceatrio-nales do la Courlande, des hydro-avions russes ont tenté, à plusieurs reprises, d'entraver l'activité de nos navires d'avant-.ai-.!o. En consequericô, la 13 mai aa matin^ la station d'aviation russe dq Lebara a élj| largement bombardée. Sofia, 13 mai. — Officiel : Frrnt macédonien : Dans la région de BifcbMa, canonnode peu i:;ten;-;o. '•ans la lx>ucle de la Czerna pl s eiirs détachements ennemis ayant essaye" d'abor- ^ nos positions de la hauteur 1,050 on été aisément reipoussés par notre feu. Par . tout ailleurs, activité efartillerie comme t'oid'inaire. Dans la région de la Moglena, le» Serbe ;r ont déployé une activité très intense. Dobro t'olje a été violemment canoimé durant tout a la journée. A la nuit tombante, les Serbe OI1t, à trois reprises, attaqué avec fureur is Chaque fois, îjls . ont été fauches par nct.r y icu. Les survivants qui réussirent à attein ?. tire nos tranchées, ont été. e\terminés à 1; t, baïonnette. Le valoim?ux régiment m. 32 ,s i'it le régiment de Zagora., a brillammen eontre-attaqué et définitivement repoussé de-détachements serties, assez importants, qui au cour» des combats d'hier, avaient réuss e à prendre pied dans quele]ues-unes de no; a tranohées. Dans les autres secteurs du front de lt e .Moglena, nous avons aisément repoussé de, ;:ttaijues ser'nes pluisi'^urs fois renoiuvehes. A l est du Yardar, on s'est battu aves acharnement durant toute la journée. Plu si sitours fois, l'ad1 vers» uire a tenté de se lan 11 cer à l'attaque, mais tou.ijours notre feu l'î "0 contraint à battre en retraite. Ce n'esit qn< y vers 6 heures de l'apr< s midi que, à la suit; d' une préparation d'artiMerie asseiz vioilen.te s les Français ont pu déclancher une attaqua ^ multiples échel'ons contre les hauteurs n ■" Jarebina et de Bis.siikova Eltra (au sud d< Iluma). Ces assauts, plusieurs fois renou-r velés, ont été repoussés avec des pertes san 11 glantos j)our les Français, qui ont été obli gés de battre en retraite sur toute la lign< ^ et, par Qadroits, élans (une dléroute oom y plète. Près d'Aitsca I^Iahlé et près de Séovo (au «sud de Gewgeli), canonnade^. Front roumain : Près de Tu'lcea, canon 5" nad'es, fus'ÎUadles et feucc de mitrailleuse?', 1< e tout assez peu intense. Près d'Isaccei, coupe de canon isolés. s _ * s ConstanCinople, 12 mai. — Officiel : L' Sur le front de l'Irak, deux détachements russes ont franchi le cours, supérieur de k Dia.la. De détachement posté au nord ei composé d'e d'eux compagnies et d'un esea dron appuyé d'un canon, a été rejeté le ltl mai ele l'autre côté de la iû viére après ^ un combat ele courte durée. D'autre détache-- ment comportait .un bataillon,," deux régi, ments d'e cavalerie et une batterie; il a été arrêté tout d'abord par nos troupes postées sur la rive occidentale; ensuite, nous avons i attaqué en opérant un mouvement envelop-5 pant du nord et du sud, l'ennemi a été ■ forcé Ce repasser la Dia la et a subi de ^ fortess pertes. Il a été établi ultérieurement qu'au cours du combat livré sur le col do Garand, à l'est de Suleiinanie, en Persj, trois régi-1 méats d'à cavalerie ennemis, un bataillon , d'infanterie et une batterie ont été engages. Après ce combat, l'ennemi a aba.ndonné d'o-vant nos positions lies cadavres ds deux officiers1 et elle quinze soldats. | Sur lo front du Caucase, lo calme général n'a été interrompu que par des opérations infructueuses exécutées pur des bataillons ennemis et une canonnade inefficace. Communiqués de» armées alliées Paris, 14 mai. — Officiel do ?i heures : Canonnade habituelle sur l'ensemble du. front. Nous avons repousse ce matin de for^s roconnaissarioes ennemùs qui tentaient d'aborder no> lignes en divers points : au nord-est de Vauxaillon, à l'ouest de Graonne, à la côt® 108, près ele Sapigneul et en Champagne, au sud-ouest dé N'auroy. Toutes ces tentatives ont complètement) échoué sous nos feux. L'ennemi a subi des pertes importantes et laissé dos prisonniers entre nos mains. « # Paris, 14 mai. — Officiel de 1"1 heures: Ail cours ele la journée, l'artillerie ennemie, violemment contre-l>attuo par la nôtre, a bombardé le front au nord de iBray-en-Laonnois et d© Cerny. Actions d'artillerie assez vives à l'est de Berry-au-Bac et, en Champagne, dans la région du Mont-IIatut. Sur les Haiî'.s'.'le-Môuse une tentative ennemie contre un do nos petits postes au bois des Chevaliers a été aisément repouss'e. Aucun événoment important à signaler sur le reste du front. Aviation. — Dans les "'ourrées du 12 et du 18 mai, six avions ennemis ent été abav-tus ïl se coaMrme qu'un autre appareil ennemi s'osfc éc^s® aui- le sol le 4 mai, à .'a suite, d'un combat. Nos escadrilles de bemi-bardornent ont lancé 4,000 liilos d'exploa*'s sur les gares et bivouacs en arrière du front ennemi. Paris, 14 mai. —. Officiel de l'armée d'Orient : Action d'à rl il lerie dans certains secteurs d|u front. L'armée serbe con'.inue à pro^-gresser vers le Dobropolje. Les reconnaissances ennemies au sud de Makiikovo et près de la rivel droite du Vard'ar ont été repoussées. * ,r • ♦ Londres, 14 mai. — Officiel : Au cours de la nuit dernière, nous avons repoussé une attaque ennemie au nord d:Ypres; nous avons fait quelques prisonniers e.t nous avons avancé peneîant la nyit à Êocux. Au nord de la Soanie, nous avons progressé. Nous avons complété la conquête de llccux et fait quelques prisonniers. Le village tout entier de R<pux, energ'iquement défendu par les Allemands et qui a 6t,é, rant ie mois écoulé, le théâtre de nom-breuix combats acharnés, est aujoufrd;'huii en. uotre pouvoir. Au nord do Gavrelles, n'ous avons lég^-renient avancé nos ligne3. Hier, six. avions allemands ont été descendus; deux autres sont tombés désemparés. Trois d'e nos appareils manquent à l'appel. Rome, 14 mai. — Officiel ? Hier, sur le front du Treirfcin, canonnades réciproques Sur le haut platietau d'Asiago. Les avions ennemis ont opiniâtrement cherché à exécuter des reconnaissances au-dessus de la vallée de la Sugana, mais notro service aérien a rendu vains leurs efforts. Des détachements ennemis ont été repoussés dans les environs de Paneveggio (vallée de Travignoio) et siur les versants d'e Costa BeMa (vallée de San Pelegrino). Sur le front des Aires Juiieiines, Jobom- ■. Ibardement est devenu hier extrêmement vio- j jên't. La "positon de d'fense et les points « jirincipaioc du ravi.nillcment de l'ennemi se j trouvent pris maintenant sous le feu intense da nos batteries. Nlaus avons vu dies incK^i;-lies éclater à l'arrière des positions ennemies.Au ttUd-est de Gorz, l^s patrouilles ita liennes, au cour» des attaques qu'elles! ont prononcées, ont fait une trentaine do prisonniers et, se sont emparées de deux mi-traillQuses intactes et d une quantité de mu-c nitions. Les combats aériens ont aussi été pluë animés. Une escadrille ennemie a lancé e7ej bombes sur le ' secteur d'Aquilega ; les explosions ont qudommagé la Basilique et le Musée municipal d'archéologie. Sur l'Isonzo moyen, nos aviateurs ont descendu deux avions ennemis au cours de violents combats aériens. ♦ * » Pétrograeî, 13 mai. — Officiel : Sur le trouti à l'ouest, et sur 'le front çm Roumanie, fusillades, opérations de rccon-» naissance et activité aérienne. Dans les environs dut bourg d'IIaliboch',. 3 ejans la. direction ele Novogrodsk, un avionl avion allemand a atterri. Les aviateurs ontj été faits prisonniers. Dans la région do Mon aster isko, un (Te nos avions du type T.lia Murometz e^t tombé-pour une cause inconnue, d'une hauteur (7é 3,200 mètres et s'est brisé sur le sol. Le pilote, capitain©-lieutenant Lavrow, et to'ui l'équipage compdsé de quatre autres officiers 6t Jd'un soldat, ont péri. Dans la région ele Rtanislau, un &ï noè avions est tombé et s'est brisé sur lo sol. Les aviateurs, 'le porto-drapeau Kiatoiehiâ et le lieutenant Jessino, ont trouvé lamoii),-Sur le front du Caucase, au sud-ouest diè Gûmusc h k 11 aneh, les Turcs fe>rts d "eivironl une compagnie, ont tente de passer à l'atj-vaque; lis ont ei4 oasscs par notre feiï< Dépêches Diverses 1 " 1 Copenhague, 14 mai : 1 1 Les entrevues des minisires d?-s traîi royaumes du Nord seront désormais plus régulières : la prochaine aura lieu ici eifl ) automne. * t- « Copenhague, 14 mai : Les stocks de charbon ne pouvant couvris les besoins que pour une quinzaine, d • nou'-: voiles1 réductions de consommation ont été 1 décrétés à Copenhague. Les théâtres ne peuvent plus.jouer que trois jours par semaine et la durée du spectacle ne peut cLéu 1 passer trois heure». * * * Londres, 11 mai : On mande de Montréal au ,,Morning Posb,,ji —i Certains journaux canadiens font da n chu veau campagne en faveur de l'établisse-! ment du service obligatoire au Canada. L'exemple des Etats-Unis e-erce une grande influence sur l'opinion pubBque. La presse ministérielle semble favorable à ce projet et l'on dit que l'ancien ministre, sir Tames Ilughes, soumettra la question au Parlement. PETITES NOUVELLES Le Conseil coimmunal do Berlin1 a approuvé l'achat di. S gi-c:.K nts do li ouille do 1::. <iétô Rochling. La villo do Bcrini vifut ainsi j î>tra un pas important dans la voie des r<'gi"3 coœh rauinalos. Ello y joint l'oxploitation. hoviâlltT.o à ses r6gi®9 du gaz et de l'iélectricité. Li - gl g* ments «u question juesurent environ penU' et ©ont situas à Folklint«u, sur l:i .Sarre. On, 'st'iive quVc-llcS (ÎJoiiUiienneut, jusqu'à une profondeur de 1,C<!0 à 1.200 uiètro» environy 500 millions de tonnes do charbon gras, nui sa pKto spéeialonient à la prodiuction du gaz. et du coke. La guerre commence à se maniTe.-ter Su5ft3a par des ro-tridions alimentaires qui, sax;S c-tra enooro sensibles, ne sont cortain<ïnent qu'un début. Le consommateur eubit déjà un r?.-. hérissement do 40 à 50 p. C; un .-irr 'tô Li:la vente du riz à 400 grammes et c®l!e du sucra à 500 gTamun s pSr persoungi et par mois/ ; ua autre arri'-t* a interdit l.-i consonimation a la viam'e le mardi ot le vendredi. En outio, plusieurs munk-iij)alités ont introduit la carte- Oa lait, qui réduit en gôn-rai la consommation quotidienne à un dcîtij litre par personne pour Îe3 adultes et à un litro pour les enfants. Qn étu-dio de plus l'introduction d'une carte do padn', qui limite: r.it la consommation à 275 graraai2«3 p.ir jour. La disette de charbon a entraîné la suppression do 25! p. c. des trains et une r,& duetion do 25 p. c. égabn:ent de la consominafk tien du gaz. La crise du papier. — Nous n'éitonnerona plus personne en affirmant que la crise du papier a atteint, dans notre pays, son point culminant.! Les journaux sont réduits à la portion, congrual et une amélioration de la situation n'e t pai ed perspective^ pourquoi, dans ces -domVitiior.s, n'oa inventeurs et nos chimistes s'a-git«"i4;-ils si peu-? Pourquoi ne pas et- mettre" résolument la besogne et chercher de nouveaux sucr\V!ante à la cellulotio ? C'ct ce que s'est d't l'i,'. ïreir.trtir finnoisi Onys Paloikaigns, qui vient do trouvwij une nouvelle méthode pour fabriquer du papieu au moyen de la tourbe. M. Paloikaig'os est parvenu à extraire de la tourbe *10 p- c. do soja poids do papier ' et espère améliorer ce résultat dans un avenir rapproché. Pour eetta fabrication,i on n'emploie que les covcr.c? supérieures de la tourbe, les couches inf'rio re-3 servant de combustiblre dans lis papeteries qu'on, vient de monter en. Finlande. Le- résultats de la fabrication sont si satisfa>i?arits qu'ont so propose d'exploiter dans ce but en grand leg gîftemrnts énormes de ce coin de la Russie. Pourquoi ne procède-Lon pas à dee essais chez nous, vu que nous avons la roatièro première sous la main en qnantit,. sans limite? I/p tourbières de la Campino anversoïae et du Ljm-bourg recèlent dans 1 ;;; cin de'î millions de tonnee de cellulose et c-îles n'àttendflrrt qre lo bon plaisir d'un inventeur qui transformera cefcta matK-re première en papier et ainsi sauvera l'imprimerie et la presse belge3 d'u,ne situatiion ces plus critique. L'inventeur de l'espéranto, boculisltle plo^nab Louig Zanienhof, né à BialyStock en 1850, dont leg journaux ont annoncé la mort il y a quel-, ques jours, est, (Te tous Pe3 promoteurs dot lant* gues universelles, celui qui a connu le p£*i» d«l euccia II y a trente ans que Zàm^nhof la»qa sa langue conventionnelle, o'-mpoe^e d'él'm' nï® d^ quelques langues romanes et germaniques, h'm-peranto trouva un assez grand nombre d'adepte^ dans tous 1©3 paya, ce qui e*>t dû h la faciliiîû relative avec laquelle tous ceux qui connaissaient dé.à une langue romane ou gcrr.r.ni^ue pouvaient s'assimiler cet idiome. L'orcanisiatieni de lV^perantisme contribua puissamment à la propagande do la langue conventionnelle, on établi-eant un contact continu entre los espérant-tistC3 de divers paye, au m o j'en de conî ' r ïnœs, do congrès et d'organes rédigés en esperanto. Il na semble toutefois pas que cette langue artificielle, bien qu'elle ne soit pas sans offrir de3 possibilités pratiques, doive répondre à lïdéal de eon inventeur, qui avait probablement nourri l'c«poir de la voir acquérir droit de cité dan* ïo monde entier.. Le secret. d'Ediso.n. — Do Jean Bernard /JflQ « L'Indépendance Belge > ' — Il faut toujours à la foule uno chimôïH qu'elle chevauche, m me dAns le8 journaufx Ica plus dramatiques. Voici maintenant qu'on, parle beaucoup de prétendui® inventions qu'on appelle < secret d-'Edison >. Personne, bien entendit,, r* connaîC lo fameux secret ; existe-t-il mûiic. ? Mato les gens qui veulent î.tre bien infomr's — O'eeÉ iioe sp. cialit' — s'en vont murmurer des chos<Ml étoninantes, (shnehotant des conjfidonceS sur h® dçrniéi a découvertes du grand savant américain découvertes capables, non seulement d'emp'chea ^effet des tor\p-illes A. l'aide d<o courants i.le»^ Briqur®, mais encore de détruire les sôus raarinÉj bar un proc dé foudroyant. Comment V On ne li [lit pas. C'evst la part du mystère et peut-êtrt rlo l'inconnu. Si Edison possède °ctte fa'.neu®® Invention, pourquoi lui. qui est Rym'pabhiquo àt l'Enrffnte, no l'a-t-il pas livr e plus tôt ? Lai guerre sous-inarine aurait été évitée... POujt-C.trl a'y a-t-il rien... > ' | BIBL. IJNtV.I ï r..-.- I

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