Lunds 9 Juillet 191T JOURNAL QUOTIDIEN — IL9 ISTumêro : ÎO Centimes ——————^———— 4e Année. — N» 952 2 mois (août, septembre), fr. 5.10; 1 mois (août), ir. ~.Û5. Les démancha d'abonnement sont reçues exclusi-terrien! par les bureaux et tes facteurs des postes. — tes réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste* ADÎJIRlSTtUTION ET RlOACTIOa . Sfl» fi1ontagno-aux'Hfrbos-Potagè«*e«, » LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr 0.50. — Réclame* avant les annonces, la hune, tr. 1.25. — Corps du journal, la ligne, fr. 5.Q&. — Faits divers, La ligne, £r. 3.75. — Nécrologie, la ligue, fr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, tr. î.iiû. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : .Wfth™'" , J03 MCRESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : T)EUX pages. 1 LA GUERRE 1,071° jour a© guerre La bataille s'est déchaînée avec une nou-veL.o violence dans la Galioie orientale. Après avoir consacré deux jjurs à, la re^ncentraition de leurs forces, les Russes sont repartis à l'assaut sur ia ligne Ko-niuchy-ouost de Zborow. Ils ont engage sur ce front, eu arrière duquel était massée iôur cavalerie prête à c&enxïre les progrès escomptés, de neuf à dix divisions d mfantcr.e. Cent cinquante mille hommes au bas mot ont donc attaqué sans répit, depuis le point du jour jusqu'à, midi, L'es positions de» Centraux. Mais ces derniers avaient mis à profit les deux jours d'interruption de la bataille pour être en mesure de resistar utilement à un nou *eau clioc éventuel : le fou destructeur de leurs canons et de leurs mitrailleuses a fait dans les rangs des masses profondes lancées à 1 assaïut de tels ravages, qu'elles ont du finalement regagner leur point de -Départ sous uinè meurtrière avalanche de mitraille. L'attaque principale des Russes a été cette fois appuyée ou suivie, mais sans succès, par des opérations secondaires : les plus vigoureuses se sont développées au nord-ouiesib die Àborow, sur le chemin de fer Lemberg^ Zlo^2so\v-Taritopol et, au nord de ce chemin de fer, sur le front BaUkow. Zwyzyn. Les autres, moins importantes, ont eu pour théâtre le secteur de BrzOzanjy et les environs dé Btanisiau. Sur le front des Carpathea boisées, des détachements russes ont t'ait preuve d'une certaine activité ; par contre», les Russo-Roumains n'ont pas répété en Moldavie leurs précédlentes tentatives d'attaque. Depuis les événements dont nous venons de rendre compte, la bataille s est calmée en Galioie. L'impression so fortifie que las Centraux n'avaient pas été obligés, pour pouvoir opposer à la fois dlans l'Ouest et j sur le front austro-italien une résistance effi. ! cace auix grandes attaques (les Alliés, à dégarnir leur front de l'Est dans lai proportions qu'avaient espérées les chefs militaire® de l'Entente. La guerre sous-marine Paris, 7 juillet : L'Agence Ha vas annonce q,ue le sous-marin français „Ariadne" a étj torpillé et coulé le 19 juin dans la- Méditerranée par un sous-marin ennemi. LeS oiao^ers et une partie de l'équipage ont péri. Neuf hommes ont été sauvés. » * * Londres, 7 juillet : On annonce officiellement que le secrétaire d Etat des affaires étrangères, répondant à une nouvelle note du ministre des Pays-Bas à. Londres, a déclaré que la récente extension de-la zone dangereuse dans la mer dtu Nord n'est nullement dirigée contre les Pays-jjas. Elle a pour seul but de rendre impossible aux forces navales ennemies l'accès dans les eauix territoriales britanniques. Le secrétaire d Etat estime que l'on s'exagère en Hollande les conséquences que cette mesure peut entraîner uour 1a navigation néerlandaise. qui dépose d'autres voies navigables vers l'Angleterre. On ne placera pas de indues les premiers jours de la .mise en gigueur de la nouvelle mesure.* * a Londres, 7 juillet : Dans le ,,Sunday Pictorial", M. Winston Churchill fait ressortir qu'il est urgent que la flotte anglaise sorte de son inactivité : — Le sous-marin se moque de nos théories stratégiques et des avis de nos autorit-» compétentes. La guerre des sous-mari us a bouleversé nos préjugés et les prévision» des personnalités les plus en vue. Il s agit d;un fait nouveau de la plus haute imper, tance qui révolutionne toute la guerre navale. Si la -guerre dure assez longtemps, le sous-mar'n constituera indubitablement un de ses facteurs décisifs. Gare à notre imagination et à notre confiance en nons-mé-mes 1 Que nos citons compétents y prennent, garde : le sous-marin, ce nouveau rebelle, représente la guerre inexorable, révolutionnaire et mortelle. On ne pourra vrçiir à bout du sous-marin que par des décisions nouvelles et hardies s adaptant au problème gigantesque de la guerre actuelle. Quand nous aurons invénté et appliqué une méthode offensive sut mer, alors seulement nous pourrons libérer notre bridante flotte du cercle magique q,ue le sous-marin allemand a tracé autour, d'elle. » * * La Heçye, 7 juillet : Le ministère des affaires étrangères a reguj la nouvelle de la perte des chalutiers „Thor" et ,, P roefnoenung'', de Vlaardin-gen, qui ont 6;é ooulôs par un soûs-marin I allemand' après avoir débarqué leur équipage.* Rome, 6 juillet: Les députés de la Sicile ont prié le gouvernement do protéger plus efficacement contre les sous-marins les voies maritimes notamment) le détroit de Messine. * Washington, 7 juillet : Le secrétariat d'Etat de la marine annonce que des sous-malins allemands ont coulé la vapeur américiin ,,Orléans". Quatre hommes de l'équipage ont péri. L'Allemagne et les Etats-Unis Jtottenfom, 7 juillet . Aum . ternies ù un aoeareï intervenu entire l'Amérique et l'Angleterre, deuct vapeurs chargés de oèréales partiront chaque semaine pour l'Angleterre, convoyés par des navires db guerre. ^ * Paris, 7 juillet : * On mandle de New-York au ,, Mariai' ' que le gouvernement a décidé de faire soumettre désormais à la censure préventive les dépêcihes d!e l'Associated Press. La presse est unanime à désapprouver cette mésure, qu'elle trouve suipertfLue. les dépôches reçues par l'A. p. a^ant été censur.es préar- ! lablement à l'étrange, et vexak>-re, étant donne les lenteurs du travail d© la censure du département de la guerre et oie la manne à Washington. * Paris, 7 juillet : * * On mande de Washington au ,, Petit Parisien''^ que de nombreuse suffragettes ont été arrêtées du chef d'avoir organisé dtes manifestations tumuitlueusee contre la guerre et contre M. Wilsou. De regrettables incidents se sont produits lors de l'arrivée d« la mission ^se à la Maison Blanche. Les urfragectes sont allées au-devant des délé gués, portant des pancartes sur lesquelles ils pouvaient lire cette inscription : — Wilson vous trompe : il n'existe» pas de démocratie en Amérique." Les événements de Russie Paris, 7 juillet : On mande de Pétrograd au ,,Petit Journal" : — Le montant des avances consenties par lès Alliés à l!a Russie jusqu'à la ri union de l'Assemblée constituante atteint 2 %. milliards de roubles * * * Paris, 7 juillet : De Pétrograd au „ Petit) Parisien-" : — La situation s'aggrave en Finlandle, où, ne se contentant plus die réclamer l'au-•ionomiie, on émet des exigences jugées inacceptables à Pétrograd. Le gouvernement provisoire ayant décidé d'émotitre à llelsingfors un emprunt de 330 millions de roubles, le parti socialiste finlandais sf'y est opposé. M. Zereteljji vient d envoyer à Helsinfors deux membres connus du parti pour obtenir l'approbation de son projet par le Parlement finlandais. . . ? * Pétrogradi, 7 juillet : Le ,,-Russkoie Slovo" annonce que le grand chantier naval de Nicolaj'eff a été fermé, les ouvriers ayant émis dé telles exigences qui auraient majoré de 800,000 roubles le prix de ohaoun des torpalleurs mis en chantier. Le chantier occupe 23,000 ouvriers.La situation en Grèce Paris, 7 juillet : On mande d'Athènes à P Agence Havas : i— I-e général Saruail a annoncé que le contrôle militaire, qjui fonctionnait notamment l>rs du transfert des troupes grecques dans te Péloponèse et. qui a permis de découvrir des dépôts d'armes, sera suspendu à bref délai. La Conférence de Stockholm Copennague, 7 juillet : La délégation flamande dfls socialistes belges au Congrès de Stockholm est arrivée ici. Elle exposera ses desiderata au oo-mité socialiste hollando-belge. Elle veuit surtout arriver à 1 égalité des droits des Flamands et dès WaLons en Bel^ue. Elle a re^u du parti socialiste flamand tous les pouvoirs nécessaires de sorte qu'elle peut être considérée comme représentant les socialistes belges, au môme titre que MM. Vand^rveltfce et Huysanans. M. Joris, 1 éditeur anversois bien connu-, chef die la délégation flamande, a déclaré à un collaborateur du journal „Sozial Demo-kraten", au sujet dos desiderata, des Flamands : — La solution de la question flamande est une des conditions d'une paix durable: non résolue, ells serait la source d'une nouvelle guerre franco-allemandie. Depuis 1830, les Wallons ont fait tout ce qui leur était possible pour restreindre la zsone ^ influence de la langue flamande. Nous, Flamands, nous n'exigeons ni la con&t tation d'un nouvel Etat ni la séparation des Wallons et des Flamands j nous ne demandons qu'urne autonomie morale, économique et politique e& l'égal té des droits des Flamands e& des Wallons dans notre pays." M. Joris a ensuite exposé le traitement injuste que subissent les Flamands et il a dit : — Le moment où la paix sera conclue sera décisif pour nous. Oui parie beaucoup de l'autonomie et de la libération de la Finlande, de ia Pologne, de 1 Irlande et de 1 Cukraine, mais on considère généralement a tort que la Flandre ne mérite pas qu'on s'intéresse à elle parce qu'elle s'est tue alors qu'il était temps de parier. Nous dé-s rous une paix sans annexion et sans indemnités. La Belgique doit être reconstituée et nous proposons que tous les gouvernements belligérants s'occupent de commun accotvl de ce rétablissement. Les Flamands veulent simplement jouir de l'autonomie administrative que les puissances de l'Eu-'eute ont proclamée, que M. Wilson a préconisée, que la. majorité des socialistes allemands a approuvée et qui est préconisée aussi par le Conseil des ouvrier^ et soldats d« Russie. * « * Stockholm, 7 juillet : Le ,,Social Demolcraten" annonce l'ouverture de pourparlers entre le Comité hol-land'o-scandinave et la délégation dlu Conseil des ouvriers et soldats concernant la convocation d'une conférence socialiste internationale.* * * Stockholm, 7 juillet : Le^ délégués de la minorité socialiste allemande sont partis hier soir. * * * Londres, 7 juillet : A la Chamlyre des communies, M Bal^our a déclaré qu'à sa connaissance aucun passej-port n'avait été délivré pour Stockholm à un membre quelconque du parti socialiste britannique. DÈPÊCHESJDIVERSES New-York, 7 juillet : Le correspondant de guerre rïe V,,Associated Pre^s' annonce que la ville de Lena est en flammes. • Paris, 7 juillet : * Les récents sucoès obtenus par les aviateurs allemands en Angleterre font craindre une attaque aerienne sur Paris. En conséquence, la sous-commission sénatoriale dîe l'aviation a demandé au général DubaiJ, gouverneur de Paris, un exposé des mesures prises pour protégée la capitale. * Paris, 6 juillet : Le général Dubail, gouverneur militaire de Paris, a donné hier, à la Commission sénatoriale de l'armée, des explications au sujet des mesures de d. fense prises pour combattre une. attaque aérienne ennemie oon-re la capitale. * Parifc, 7 juillet : Las services de la réorganisation dia la flotte marchande seront dirigés par M. (Je Monjzie, député, ce qui entraînera des modifications dans le ministère du travail. Désormais, igs importations de combustible seront du ressort de ÎVl. Loucheur, sous-sq-crétaire d'Etat des munitions, qui dirigera austsi le département des charbonnages, dépendant actuellement du ministère 'du travail. m. Louclieur devient, en somme, ministre du charbon en France. * Paris, 7 juillet Le journal ,,La Feuille" et le journal hebdomadaire ,,C'e qu'il faut dire" ont été suspendus pour deutx mois COMMUNIQUÉS OFFICIELS Cooimu&iqaés des Fuissancss Centrales, Bénin, 8 juillet. — Officiel de» ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince-héritier Rupprecht de Bavière : Sur la côte, dans 'es secteurs d'Ypres et de Wytschaete, ainsi que près de Lens et entre la Somme et l'Oise, duel d artillerie d'intensité variable. Tandis que des attaques de reconnaissance anglaises étaient repoussées à 1 est d'Ypres, nos détachements de rccjnnaissance réussissaient à taire des prisonniers au nord-ouest et à l'ouest de Saint-Quentin. Armées du prince-héritier allemand : Après un© préparation d artillerie, très violente pendant la journée, cF'mporiaiites forces françaises ont pris l'offensive à l'est de Cerny. Leur assaut s'est icroulé sous notre fou et au cours de combats de grenades à main ; l'ennemi a subi de fortes pertes. Plusieurs attaques ennemies dirigée* la nuit contre nos tranchées établies au sud de la ferme de La Bovelle et au sud-ouest d'Aillés se sont terminées par le même échec. Nos troupes d'assaut ont réussi un coup de main contre un poste de campagne ennemi établi près de la ferme de Mennejeon, au sud de la route Laon-Soissons. Dans l'ouest de la Champagne, une nouvelle attaque française a été encore repoussée hier matin près du mont Cornillet. Sur la rive gauche de la Meuse, le feu de l'artillerie est devenu extrêmement violent le soir. La nuit, une forte attaque française a été déclanchée près de la hauteur 301 et sur le versant occidental du Mort-Homme. L ennemi a été repoussé. Le combat continue encore dans quelques éléments de tranchées. Armées du fetld-maréohal duo Albrecht de Wurtemberg : Rien de spécial à signaler, en dehors d'une canonnade ,plus intense à ôer'% us endroits, dans les plaines de la Lorraine et d'un combat fructueux pour nous livré sur le canal du Rhin au Rhône. La nuit du 6 au 7 juillet, en dehors de jets de bombes près du front, des attaques aériennes ont été dirigées contre le territoire allemand. Des aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur le district industriel de la Westphalie, sur Trêves et ses environs, ainsi que près de Mannheim, de LutL wigshafen et de Rodai benj ils ont lancé au total plus d'une centaine de grenades incendiaires. Les explosions n'ont pas occasionné de dégâts d'ordre militaire. Un des appareils ennemis est tombé entre nos mains. Le 7 juillet au matin, une de nos esoa-drilles d'avions a répondu en attaquant Londres. Vers 11 heures du matin, le^ docks, les ports et les entrepôts de la Tamise ont été copieusement arrosé de bombes. Nos aviateurs ont observé des incendies et des explosions. Un des avions anglais qui s'étaient élevés pour combattre nos appareils, a été descendu au-djessus» de Londres. Nos aviateurs ont aussi lancé des bombes sur Marg&te, sur la côte orientale de l'Angleterre. Tous nos appareils sonifc rentrés, à l'exception d'un avion qui est resté en détresse sur la mer et qui n'a pu être recueilli par nos force» navales. . Sur le front, au cours de combats aériens et sous le feu de nos canons de défense, ! l'ennemi a perdu hier 9 appareils. L'un d'entre eux a étjé abattu par. le lieutenant : Woiff, qui a ainsi remporte sa 33e victoire ' aérienne. Théâtre de la guerre à l'Est. Fiont du feld-m aréchal prince Léopold' de Bavière : Armée3 du général-colonel von Boehm- ! Ermoli : Sur le champ de bataille entre la Strypa et la Zlotia-Lipa, les Russes n'ont pas été en état de renouveler leurs attaques après les vains sacrifices qu'ils ont consentis les jours précédents. Oe matin, une attaque prononcée sans préparation d'artillerie s est écroulée près ce Zborow l'ennemi a suiba de for.es pertes. Près de Stanislau, des combats se sont livrés hier et ce matin. A cet endroit, des régiments austro-hongrois ont repoussé par des corps à corps pilusieura divisions russes, dont les vagues d"assaut, décimées par notre feu destructeur, avaient réussi à atteindre nos positions. Près de Huta, dans ia vallée supérieure die la IBistritzsa Solotwinka, une attaque russe a aussi été repoussée. Auprès des autres armées opéramti sur le front de l'Est, les opérations se sont tenues dans des Limites modérées. Sur le front en Macédoine, la situation est inchangée. • Berlin, 8 juillet. — Officiel d'hier aoir : Sur le théâtre de la guerre à l'Ouest, rien à signaler. Sur le champ de bataille en G-alicie, le haut commandement russe s'est vu. forcé de donner du répit à ses troupes par sud '1rs fortes pertes qu'elles avaient subies, x rcS de Stanislau, de petites attaques ennemies ont échoué. * * * Berlin, 7 juillet. — Officiel : Pendant ia nuit du 7 juillet, les aviateurs ennemis ont survols le rayon de la forteresse de Cologne. Ils n'ont pas lancé de bombes et les canons de dépense n'ont pas en à intervenir. Au lever du jour, plusieurs avions ennemis ont survolé le district industriel rhénan-westphalienj ils ont lancé en tout huit bombes qui ont fait pour environ 2,000 mark die c&g&ts. Il n'y a pas eu de viotimes. Aucun établissement indu^ triel n'a été atteint. Ludwigshafen et les environs ont aussi été a'taqués par des aviateurs; les cEôgjatg sont mini mes-Personne a'a été blessé.  l'aller et au retour, les aviateurs ennemis ont survolé Karlsmhe, mais ont été mis en fuite par les canons de défense. Enfin, de nombreuses boml>es ont été lancées à l'aveuglette sur Trêves et les environs :( la plupart sont tombées sur des terrains vagues sans produire d'effet j d'autres ont causé quelques dégâts à des immeubles. Il n'y a pas eu de dégâts militaires; un enfant a été tué et un homme blessé. Nos canons de défense ont forcé un avion, français à atterrir près de Saarburg (Prusse rhénane) ; les deux aviateurs qui le montaient ont été fait prisonniers. Berlin, 7 juillet. — Officiel : Dans l'océan Atlantique, un de nos sous-marins a encore détruit 23,000 tonnes brut. Parmi les navires coulés se trouvent le vapeur anglais „Lord Roberts' (4,1G) tonnes), chargé de froment, ,,South Wales" (3,668 tenues), chargé de riz, et deux va>-peurs anglais charges de mais et de fruits. Deux des navires coulés transportaient du charbon. Dans la Méditerranée, nos sous-mari n s ont encore coulé il vapeurs et 3â voilie, jaugeant aui total plus die 50,0100 tonnes brut. Parmi les navires coulés se trouvent J Ul le vapqur anglais de transport de troupes ,,Cestrian" (8,91.2 tonnes), convoyé par ^ deux contre-torpilleurs, les vapeurs anglais g „Kuperra" (4,312 tonnes), chargé de laine p: et de marchandises diveises, ,,Birdswald" ^ (4,013 tonnes) et ,,Tonghong" v!2,l84 ton- ^ nés), les vapeurs armés frampais ,,Craonne'' u et ,,Diasse", un vapeur arme inconnu transportant une cargaison complète et jaugeant n: respectivement environ 3,000 et 6,000 ton- E nés; en outre, 24 voiliers italiens transpor- P tant presque tous du phosphate en Italie. & Plusieurs vapeurs ont été torpillés en plein a convoi fortement protégé et l'un d'entre eux n a été détruit la nuitu Jsious nous sommes n emparés a''un canon moderne de 76 mm. d' qui se trouvait à bord du vapeur anglais u „ïongliong'\ " d * * to; Vienne, 8 juillet. — Officiel d'hier midi : Théâtre de la guerre à l'Est. Sur plusieurs points du front des Carpa- a ihes, l'action de"l'artillerie ennemie a seu- P siblement augmenté d intensité hier; dans ^ la région de Dorna-Vatra et de Kirli-Baba, r, ainsi que dans le secteur de la Ludova et a des deux côtés du col de Jobilonica, il est b devenu d'une extrême violence à certains P moments. Noire artillerie a répondu par un ^ feu destructeur violent et efficace. Prés de a Kirli-Baba, les soloats ennemis ont évacué a par groupes les positions qui les abritaient. Des détachements russes de reconnaissance, b qui tentaient d'avancer à plusieurs endroits, jj ont été rapoussés. ^ Près de Stanislau, après une très vive a préparation d'artillerie, les Russes ont pro- p noucé plusieurs fortes, mais vaines atta- e ques. Le choc principal a été enrayé par 1 le régiment d'infanterie hongroise n° 65, " qui a vaillamment et opiniâtrement tenu t bon. Près de Ruta et de Soliwina, des atr r taques russes prononcées à la soirée, ont n échoué. v Dans le secteur de Brzezany, il n'y a eu n hier qu'une courte attaque ennemie qui a E oté repoussee. Les 13,000 cadavres de sol- j dats ennemis qui jonchent le terrain qui c s'étend devant les positions défendues par F les troupes allemandes et ottomanes combattant à cet endroit et, les jours précédents, en collaboration avec les vaillants t régiments de Ilonved n. 308, 309 et 310, té- j moignent du fructueux succès de notre dé- I fense. f Surévaluant sans motif le succès limité et 1 dû au hasard qu'ils ont remporté Je 2 juil- J .et, les Russes espéraient bien forcer la dé- £ cision au nord-ouest de Zborow, grâce à i une attaque exécutée par masse. Mettant on < ligne un corps de la garde, d autres forces 1 fraîches et d importâmes masses de cavale- ' rie, les Russes ont déclaiiché, sur un front . de 16 kilomètres, une s rie d'attaques auxquelles ont participé neuf à dix divisions I environ, comprenant, sur quelques points, ; jusque quinze vagues d'assaut. Toutes les attaques en masse, prononcées j depuis l'aube jusqu'à midi, après une préparation d'artillerie qui a duré plusieurs i heures, se sont écroulées de fa;.on sanglante et sans don n ci' de résultat à l'ennemi de- 1 vant l'attitude héroïque des régiments aile- 1 mands. Une part glorieuse du grand s e-cès de la journée d'avar^-hit* revient au vaillant régiment d'infanterie n° 128 de Sombor, ainsi qu'à Parti lerie autrichienne dont l'action a été particulièrement efficace. Plusieurs automobiles blindées, qui tentaient d attaquer, ont été détruites par notre feu. Vers midi, la force d'attaque de l'ennemi était brisée au point que, poursuivi par le feu des mitrailleuses d'une de nos escadrilles aériennes de chasse, il a dû refluer. La cavalerie russe, rassemblée et tenue prête à nous poursuivre, a été dispersée par nos batteries. Les pertes de l'en- 1 nemi ont été extraordina^iement lourdes ; les nôtres sont restées dans les limites modérées. Une attaque russe renouvelée, vers 8 .'heures) fclu soir, au sud-ouest de Zborow, a subi le même sort que toutes les attaques précédentes. Près de Batkow-Zwyzyn, plusieurs attaques dirigées, dans l'aj^ri s-midi, contre des troupes austro-hongroises, ont échoué. Par d'énergiques contre-attaques et des corps à corps acharnés, le régiment d'infanterie Empereur et Roi Charles n° 19, de Gyor, et le régiment d'infanterie n® 83, de Szomba-thely, ont complètement repoussé l'ennemi. A cet endroit encore, les artilleries aust.ro-hoTigToise et allemande ont bri'lamment collaboré et, de concert avec l'infanterie, ont infligé de très fortes pertes à l'ennemi. Théâtre de la guerre italien. Rien à signaler, en dehors d'une plus grande activité des patrouilles dans la région d© Formo. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Pas d'événement particulier à signaler. * * ♦ Vienne, 8 juillet. — Officiel d'hier soir : Nous avons encore complètement repoussé, dans la matinée et l'après-midi, de fortes attaques en masse prononcées par les Russes près de Stanislau. Près de Brzezaniy, pas d'opérations importantes. ** * ConstAntinople, 7 juillet. — Officiel : Pas d'événement particulier à signaler sur aucun des théâtres de la guerre. ■■■'— Berlin, 7 Juillet. — Olfi<i2Ux : La ri - uxiônio grande pouss e russo, e"Q Gfllteie oriental a, a oomplètoraent échoué à son tour. Nos ii.formations confirment que la défaite du 6 juillet se rangie p|armi les plus graves inîli-g'<es aux Russes depuis le d^but de la guerre. Devenu généralissime de la» Ruesio démocratique, le gv'aj'i' 1 Broussilof a encore aggravé la méthode consistant à Sacrifier des homimes en ma se, qu'il avait inaugnr e L'an dernier. A la 'bataille qui s'est livrce ei t e Koniucliy et Larw-rykowee, il a lanoi certaines colonnes d'assaut par quinze échelons à la fois, avec uno att>-sence de pitié certainement! unique dans l'His-toiie. Fourni-saint au feu concentrique de nos canons, de n.os oiitroilleiusea, de nos fusil» et de nos lance-mine^, une cible remarquable, les vagu-es d'f.j saut qnncimiies ont été faoaJenient an anlies. Le champ de bataille die la Galioie orient île, jonché de cadiavres, est sans conitejate le plus horrifiant qu'oa ait vu peudamt la giuoiro. Le général Broussilof eurpass . Maintes aUaques ont et- prononces sans aucune espèce de méthode en vertu d'ordTes do généraux incapables et d'offices ®ans scrupule^. Près do Godow, pour renforcer la confiance des as-siiilaniis, on avait, à l exe^P1'0 <1®^ Anglais, mfli en ligne six. automobiles blindées tout aomjme il arrive aux efioa-drillcs de tanks sur lo iront à l'Ouest, elles n'ont pas tardé il s - craSer au.r lo sol, incendi es. Vers midi, l'horrible bain de ^aug provoqué par notre feu avait enlevé aux colonaies russes toute envie d'attaquer encore ; tes masses d'assaut Se sont mises à fuir, prises de pamquo, et ont été di oiméee par les mitrailleuses do nos avions d® chasse. L attaque sdginat-1 e plus au nord et au sud (Lu chemin de fer i e Zlcczow è Tarnopol a été pronemo e Sur un front de 6 à 8 kilom. tres s'étondani jusqu'à la c aussi» de Zfloczow à Zrborow ; eile s cet, cl.a aui-Si, écrouil e dans le sang, et .le mêan^ soit a été réservé à une autre, prononc © vers 8 heures du soir, à l'ouest de Zborow. Comme le cas s'est à diverses reprises produit dans l'Ouest, d(>s ma,-as de cavalerie avaient été con»-cc;itrt«e ^uir certains points, eoit en vue ^e* : iCnforwr la confiance de® troupes d'attaque, soit I oour cliarcer ûii^sHOt n?rcé no're lr- :\ ■ ' mime dans l'Ouest, leur tâche a piteusement roftô. Aivant mtime dJ'avoir pu se metlno en aiche, elles ont été dispers'-es p?r le leu bien ^ rigp de nos canons à longue portCe. Grâce à. ie excellente collaboration de toutes les armtfl, P is portes sont relativement minimes. tJ Uîno attai'iue russe dirige par surprise ( intre la hauteur de Lysonia, situ'-® au sud a ) Brzezany, a tté ropouse'e d'une maiïièxo saiv- u .ante ; il en a été de m^me do do>tx attaques wnoncteis à l'improvi)ste par les Russes, pen- o mt la nuit du 7 .uillet, cont-, e les hv.iutour3 de 11 rzezany. Dans la région de lvirlibaba, nos po- u tions ont été prisos, pendant la journée, soua ,o violente canonnade- ^ 11 n'y a rien d'essentiel à ajouter au cammiu- r qué en ce qui concerne le front dans l'Ouest. " n Flandre, nous avona observe des explosions f •o'duites par les bombes que nous avions lan»- a es sur un train. h Au sud-est de Verdun, un d'.pôt d« munitions été incendié p^.r" le feu de nos canons et )luB avons clomptô pli^e die 50 violenti-B diîita- itions. Peudiant la nuit du 7 juillet, des esca- a; ritles françaises de lanceurs de born-bcs ont at- c. ,(^aé tout le long du front à l'Ouest, sans l< ussir à causer de3 dégâts notables ; la plupart ^ î leurs bombes lancées son* tombées dans dcâ r rrjains vagiue» sans produire aiucua eîîet. * e * *. Berlin, 7 juillet. — Officieiux : e Suivant des informations anglaise^, les grands dons allemands revenant d'avoir _ attaqujé le >rt do guerre de Harwich, ont été accueillis, î large de la côte belge, par des hydioavions .tachés au port de D-uinkerquo. Au cours du wnbat aérien, qui s'est engagé, «ieux app;uvils lleinands auraient été deicendus et roiaiunt toiuv S îs «u flamme et un troisième aurait été avarié 1' 3ur autant qu'il ait été possiblo d<e lo consta- ]-■r. < Plusieurs autres avions allemamls ont éii -taqués sans que les K'soltats de ces attaques ient pu être oljiservvs >, ajoute le communiqué :iglais de Poldhu du 6 juillet. Seule, 'ette dernière partie de l'information cl rrtannique est exacte. Il est vrai que, au-de°sus ^ b Ilarwich connue devant Zeouru^ge, les esca- , rilles aériennes ailc^mandee de la:.e;uis do bornas ont ébi attaquées par des avions de combat L □glais. Toutefois, ces attaques nj.ont pas em- tj :clié nos aviateuns d'accomplir leur tâche et o lies rf|'ont pas donné le œoiiAidre avantage à ^ emieimi. Ainsi que l'annonçait io oorr^riuniquA llemand du 5 juillet, tous nois apparu ils sont sntruB indiciiore? d&nd leur po^t d at'aoh.e. En G ■avtj.-tissant la vérité, les Anglais cherchent ma-ifestoment à caki'en l'^suotion bien noturiel'le que u ot. e nouvelle et efficace attaque a'Vienrwa a pro- . oquée parmi la population. Âprt53 avoir vaine- | ient usé de «e moyen lors de notre attaque rrienno sur Sheerness, le gouveuîieaî»ent aniglaie k a giuère plus de chances de réussir ainsi, au- 1 )uixl'hui que les Critiques au sujet du service c il rien bccltaiimique angtlaîs sont djevenlus bdoa £ lus sévères. * * * Vienne, 7 juillet. — Officieux Sur lo front à l'Est, la journée ? d hier a été .n jour de grande bataille. Elle s'est terminée »ar l'.crouJement d® toupies ics attaqws des tusses, qui avaient étendu leur action sur uivo [iramLe partie "de l'ancien front dje bataille irzezany Zborow, et s' taient lances à, l'assaut ans le seoteur de Stanislau. A cet endroit, nos lositious avaienlt <.'té prises depnds plusieuis jours ous le féru de l'artillerie, qui a con.-t.imment aug-netnfté d'în.tl'jn!3ibé et outqu)el orjt Sjceédé, hier, ] e fortes attairynes, pronona'cs à différentes ne-irises par pluf^ieurs d Avisions russeë- Le régiment 1 .infanterie hongroise n. 6î>, qui a support0 le ehoo 5 >rincipal, a repoussé tous les assau's des forces up rieures en nombre do l'ennemi. Près de Br/e- j jany, leS iRulssai ont prononcé uno aitaque ( ocalo qui n'a produit aucun résultat. A cet ;udroit, les régâmOijJt^ d'infanterie hon.\ied n0* 30S, I0D et B10, combattant avec les trompes allo-nandes et ottomanes, se sont particulièrement libtkig'ixs. i Le3 Russes ont mis en ligne leurs forces prin-ipalîa dans le secteur de Zborow. Ils avaient ' ri :ib lemfent Burtl-valué les résultats du début et voyaient pouvoir, pvir une derni'ùre attaqi^o éner- I çiquement exécutée, percer nos lignes, qu'ils eup-josaisnt, ébranlées. Dans l'enta'e-ttemps, la direc- j ion de l'armée rutsa, qui so trouve sous lu contrôle s :vère de l'Entente, avait concentré, ert j me de ces combats décirsife, lcS plus grandies j nasses possible de troupes. De nourvo'les troupes, parmi lee^uieillics un corps do garde, qui ni'a-/aient pas encore pris parti à la bataille, ont ( ;té lances â l'assaut. A l'arrière des divisions ' i'assaut, la cavalerie se tenait pr-to â achever : ,'œuvre de l'inîanJieiio. Los automobiles blinda e» < ippiuyaient l'attaque de l'infanterie. Dès l'aube, | .os vagues d'assaut russes sa îa^^aieid, à ier- ( ■oins endiroits, au nombre de quinze, l'une derrière l'auure, contre nos positions établic3 sur la ' igné Zborow-Zkoczow. Eilos «q sont toutes bri-s es contre l'héroïsc ® des troupes allemandes çt 1 iu régiment hongrois n. 28u Sur iïn front < e 1 LO kilomètres, 9 à 10 divisions russes ont : ta-jué au cours d© la matluùe. La plus grande , partie de ces divisions a été anéanltio par le feu ie notre artillerie, de nos mitraiXleuB©s et de aotro infanterie. La Ruesix». tsiarist» n'avait ja-mûis 6acriii.é autant de masses d'hommes que la Russie de la révolution. l'a fait hier, près de Zborow. Comparativement aux perdes de l'ennemi, les nôtres sont minimes. Au nord de Zborow, l'ennemi a attaqué hier. A cet endroit, le® Ruftses se sont lancés hier 3oir contre la ligne Butkow-Zwyzyn. Les d('ta~ ohen^nts isoliéa do cefe troupes ont ivuasi à atteindre nos tranchéfs, piais ils ont été repoussa à la baïonmelte «t à l.aide de grenades à maiin, par le régiment d'infanterie de Gyoer, empereur et roi Charles n° 19, qui sot battu d'une manière extraordiffiairsment vaillante, e* par le régiment d'infanterie de Szoanbaithelv, n. 83. Ici encore, toutes les tentatives des Russes de percer nos lignes Se sont terminées par uuq défaite extraordinajrement sensible pour eux. Communiqués des armées alliées Paris, 7 juillet. — Officiel de 3 heures : Assez grande activité de l'artillerie sur 1e front La Royère-PaaitMon et, en Champagne, dans la région sud de Moronviliicrs. Un coup de main ennemi vers la Main-de-Massiges a été repoussé. 2sTuit calme partout ailleurs. Celte nuit, des avions ennemis ont jeté plusiôuis bombes sur la région d'Erperna^ et sur la région de Nancy. * Paris, 7 juillet. — Officiel de 11 heures : Notre artillerie s'est montrée particulièrement active au cours de la journée dans 1e secteur Cerny-Ailles, dans 1a région de la côte 304-Mort-ïïomme et au sud de Moron-villiers. Près du canal du Rhône au Rhin et dans le bois de Caropach, plusieurs tentatives sur nos petits postes or.t coûté des pertes à l'ennemi sans aucun résultat. Journée relativement calme sur tout le re3te du front. Au cours du bombardement effectué hier par des avions ennemis sur la région de Nancy, plusieurs bombes sont tombées sur un hôpital: trois personnes ont été tuées, dont un enfant, quatre blessés; on signale également plusieurs blessés à Epornay. Lonjûres^ 7 juillet. — Officiel : Ce matin, vers 9 h. J^, une fort© os^an-drille aérienne ennemie, vraisemblablement formée de deux détachements, a survote d'abord l'île de Thanet et enfuira la cote orientale du comté d'Esse^. Après avoii lancé des bombes sur Thanet, les avions ennemis so sont dirigés vers Londres; ils ont suivi la rive septentrionale cte la Tamise et se sont approch a de la capitale par lo nord-est. Ensuite, ils ont changé de direction et ont vole vers le nord et l'ouest, passant sur Londres du nord-ouest vers le sud-est. A différente endroits, les aviateurs oane mis ont jeté des bombes sur la oapitale On estime que les appareils ennemis otaiem au nombre d'une vingtaine. Les canons de défense et les aviateurs britânjniquœ ont atbaqué les avions ennemis. XI résulte dos dernières informations que 37 personnes ont été tniées et pil blessées. A l'embouchure do la Tamise, un appareil a été descendu. ♦ * * Rome, 6 juillet. — Officiel : La nuit du 5 juillet, dans certains sec* >ura, d© hardis d 'tichements italiens ontj rononcô une attaque; ils ont avancé no-t e première ligne au norcLouest de Cela iarst), enlevé quelques postes ennemis tancés et fait des prisonniers. Ils se sont iaintenu& dans leur nouvelle position maLj ré les violentes contre-attaques immédiate-lent déclauchées par les Autrichiens. La uit suivante, après ui:o violente prépara-on d'artillerie, l'ennemi a de nouveau ai té de reprendre le terrain perdu; mais, mché par le feu de nos mitrailleuses et ar notre feu de barrage, il s'est retiré, subi des pertes sensibles et a encore dssé des prisonniers entre nos mains. Pendant la journée d'hier, nos batteries :it bombardé, aveo une efficacité visible^ 3S troupes et du charroi ennemis en marie dans la vallée de l'Adige, dans la val-ie de Travenanza, au débouché supérieur 3 la vallée de Zeebach, sur la route de lhapovano, dans la direction d'Alisovizza b à l'est de Gorz. Dépeches Diverses Berlin, 7 juillet : En arrivant dans sa capitale, l'Empereurs 'est rendu de la gare chez le chancelier de Empire pour eutendre lo rapport, ûe M.'voii etimianau-Hollweg. * » * Berlin, 7 juillet : En présence du chancelier de PELfcfflrS, a secrétaires d'Etat, du ministre prussieni e la guerre et de plusieurs membres du lonseil fédéral, . la Cum.uis.sion principale iu Rjeichstag a continué la discussion strie-?ment confidentielle de la politique éfcranj-ère et de la situation militaij-e. Outre le3 îembres de la commission, un très grand ombre de députés assistaient à la. séance u qualité d'auditeurs. Au cours de la discussion sont intervous, en dehors des représentants de plusieurs artis, M. von Capolie, secrétaire Etat de i marine, et M. vou Stein, mi-iistje de la ;uerre. Le chancelier de l'Empire a pris la arole vers 1 heure de l'après-midi. La ommission principale a levé la séance à heures et continuera les discussions lundi-***Berl n, 7 juillet : L>e l'Agence Wolff ï — Certains journaux annoncent que les hefs du parti socialiste ont posé un ulti-iiatum politique au chancelier de l'Empire. }efoie information est inexacte. De môme [ue les délégués des autres partis parlementaires, l^s représentants du parti socialiste ie sont entretenus avec M. von Bethmann-. lollweg de la situation générale et en ont irofité pour exposer leurs desiderata au ujjet de la paix et» du système électoral en rigueur en Prusse. Aucune autre question i. a été soulevée et il n'a pas été le moins lu monde question d'ultimatum. * ♦ * Berlin, 7 juillet : ïlier soir, M. von Beihmann-Holbveg a eçu les chefs des divers partis politiques, ivec lesquels il a eu d'importants entretiens. Il a délibéie notamment avec les re-irésentants du parti libéral national.M. voit 3ayer a expose au Chancelier les deside-ata dlu parti progrès sis. e populaire. Vers 9 heures, M. von Bethmann-Holweg b reçu une délégation, composée de six montres, du parti socialiste, qui lui ont de-nandé, au nom de leur parti, de déclarec l une manière catégorique si le gouverne-nent est resté fidèle à sa déclaration du 4 tout 1914, dans laquelle il affirmait qu'il aisait une guerre de défense, et qu'il serait oujours disposé à entamer dos négociations le paix sur la base de la situation existante ivant la guerre. Les socialistes demandent, >n outre, l'établissement du système parle-nentaire, ainsi que L entrée immédiate dsg nhofs de tous les partis au sein du gouver-îement et, enfin, l étal lissement immédiat m Prusse du système électoral qui est en rigueur pour les élections du Reichstag. * * * Manchester, C juillet : On mande de Londres au ,, Manches ter Gruardian" : Lord Hardingo abandonnera probablement ïon poste au ministère des affaires étrangères. On dit que M. Austen Chamberlain lui succédera. * * * Londres, 7 juillet : Les journaux annoncent qu'avant de se rendre à Dundee, M. Lloyd George a eti limanche d'importantes conférences aveo l'amiral en chef et plusieurs officiers supérieurs de la Hotte ue guerre. * * * Londres, 7 juillet : Le ,,Daily Express" annonce que le gouvernement a l'intention de prendre des nia-sures qui me: traient à sa disposition tous les produits alimentaires; il espère arriver ainsi à prévenir la spéculation. Quant an charbon, le gouvernement projette une réglementation dont 'e résultat équivaudrait em somme à une suppression du transport, par chemin de fer de 700 million*» de tonnes sur une distance d'un kilomètre. Cetie réglementation, qui entrera en vigueur le 10 septembre, divisera P Angleterre en vingt zones. Londres, 7 juillet : Le ministre de l'intérieur a annonoé pju lord-maire que le Cabinet a définitivemesDl decidié de ne pas avertir la population de l'approche de dirigeables ou d'aviateurs ennemis.• * » Londres, 7 juillet : On ne pense pas que les Sinn-Feînera assisteront au Couvent irlandais, étant donné qu'ils désirent la constitution d;upe assemblée par voie électorale. * * * Londres, 7 juillet : Le ,,Morning post7' antaonoe qu;outre lea Sinn-Feiners et le parti O'Brieu, le£ comités des syndicats de Duban et de Oork ona refusa d'envoyer des délégués au Convenu irlandais. » ♦ * Londres, 0 juillet : On mande de Tiensin : Ces derniers jour», les trains sont arrivés bondés d® Chinois qui se réfugient h Tien^Tsin. L'incerruption ces communications provoque une panique. Les îiôteîs sont remplis de réfugiés. Pr.,-8 de Langfang,5, (XX) homm,-^ de Clian^. Sun et vraisemblablement d aut.-es troupea impériîJes encore, cherchent à résister aux 30,000 hommes de l'avant-garde républicaine^ Un mil ier de soldats de Chang-Sun el 3,000 soldats impériaux oi t occupé une position sur la ligne Pékin- Shanghaï, à 5 kilomètres de 1a capitale; ils ont pour mission de s'opposer à la marche eo avant de» 10,000 hommes commandés par Tsaokung, gouverneur militaire dlu Pétohili. * <■ * Londres, 6 juillet : On mande de Yokohama an Lloyds que» le 2 juillet, le vapeur ,,Mitraron" est entré en collision avec le vapeur ,,Daito Maru,,| ce dernier a ooulé.

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