La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 18 April. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q23qv3dr74/
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samedi 18 avril X014U — Edition C cinq centimes le numero. po.uh [toute es jbelgiqub 4î'< année, — Ko ÎOÏ» LA CHRONIQUE / BUïUsAUX / i et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) mronvri i ■« GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration 5 N* ® ® I & j Rédaction ; N* 1-45.0^ * ABONNEMENTS ; Bruxki.lhs " 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La. î'RoyLNGtt 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 jjour trois mois. Tous pavs'Yio l'union postale, 30 fr. par an. —.Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la ÏIESBAVE BÉDACTEPIt EN CIffiF: Jean d'ARDENNE ANNONCES . 4c page 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, ïa ligne. — Faits-divers (corps;, 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. ia ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. LES VARIATIONS DE L'HONNEUR Cet avocat de Paris en visite- chez lun de ses confrères bruxellois, nous raconte : <t On vient de condamner un de mes clients, un apaohe de 19 ans, qui s'était amusé, sans provocation ni intérêt d'aucune sorte, à larder -de coups d'e couteau un inoifensif passant. Comme on flui demandait quais avaient pu «être les mobiles d'e ce crime «singuilier, i! répondit, ; .tout simplement : Dunie ! C'était pC/ur mon honneur ! » Cette sinistre brute, d'une mteWigence 'd'aiilHeu-rs atrophiée, avait été amené, par ùn malencontreux hasard, à vivre dams ll'a société d'assassins et die valeurs. Il s'était imaginé que ipour sa maintenir honorablement dans d'à corporation, il fallait au moins avoir tué son 'homme. •» Cette conception du point d'honneur est heureusement assez rare, mais elle souligne, par son uJjsurd;ité même, ila variabilité d'une notion qui a encore une importance énorme dans ïioh'e vie sociale. * * * La notion que nous avons «de ila justice du Bien, du iMai, in ub straclo epit fort éloignée, en somme, de celle que se faisaient un Grec, umRomaiiVjn noble on un artisan du moyen âge. Assurément, ipour ces ancêtres comme pour nous, île fait ide s'approprier île bien d'autçni -ou. d'assassiner un adversaire, était un «estime, mais -une quantité d'actions què nouis considérons comme mauvaises étaient, à ces époques, considérées, sinon louables, ttu moins comme parfaitement excusables. Au moyen âge, si la anor.aile .théorique proscrivait ile meurtre, la morale (pratique l'autd-riisait (parfaitement, -pourvu que celui qui. le commit se fût exposé îui-même loyailieimeiit aux coups de l'adversaire. Les Grecs étaient Miniiment moins scrupu/laux que les Romains d'ans 'le maniement des affaires elt ce qui, chez la nation de léguistes qui dominait le monde, était considéré comme escroquerie honteuse, in' é tait ipomr un A'Uhènien de Ve siècle qu'un toiadt id'aelreisse parfaitement autorisé. PiaiL' contre, il'usure, honorable à Rome, fut infamante chez nos peuples occidentaux, qui proscriront «de anéme, plus sévèneanent que n'importe quel acte de violence, les fourberies commeroiailes en lionneur dans lé Qnonde phénicien. A ipilus forte raison, les variations sur «le fientimant de r.hionneur sont infinies. iL'ihon-neur, en effet, c'est lia morale sublimée : c'est ce qui, dans la morale, ne peut êt/re sanctionné par la loi. Si presque toutes îles actions 'qui valent à leur lauteur un casier judi-ciaire sont déshonorantes, il est parfaitement (possible à un ihomrne de se mettre toujours en règle avec le 'Gode et de manquer gravement à il'ihonneur. * * * Rien de moins «aisément définissable que l'honneur. C'est, pourrait-on dire, l'ensemble •des règles de conduite que l'instinct vital d'une race, d'une eflasse d'individus, prescrit à ses membres, et qu'un instinct supérieur qppose à i'eur inconscience. Ses préceptes ont un canactère essentiellement ihôréditaire. C'est l'acquis des expériences successives des générations, et 'les commandement qu'il! donne sont îe -plus souvent infonmuiiiaWes, par ce qu'ils gisent dans no-Ire àme ignorée, c'est-à-dire dans notre patrimoine intellect uell et isentimentail. Parmi les pre.seriiptions de l'honneur, iil en est qui ne ise soutiennent pas en bonne logique, et qu'à froid nous trouvons absurdes : tel est de code du du al. .Lia vie nous met-elle dans île cas de lies appliquer, nous sentons •une impossibilité psychologique à ne point Je faire. C'est que nous obéissons à un atavisme et qu'inconsciemment nous appliquons des préceptes moraux, qui, comme tous les préceptes moraux, eurent jadis une utilité sociale. Dans les sociétés guerrières et à dami-barbares qui existaient 'autrefois dans nos pays, d'institution du duel était une garantie d'ordre : iil empêchait la vengeance sournoise/ et 'le courage de se battre pour venger une injure était une vertu. Les sentiments que cette vertu commande ont survécu à l'institution qui îles nécessitait. * * * L'honneur ainsi défini, il est évident qu'on né peut le considérer comme universel. Il est différent, non seulement suivant les races, mais suivant les professions, chaque profession ayant ses nécessités particulières. Le sentiment de la discipline et le courage individuel étant l'essentiel de la profession militaire, la révalite contre le chef légitime ou la lâcheté sont les plus graves manquements à l'honneur pour un soldat ou pour un homme vivant dans une société de formation militaire. Dans les métiiers mercantiles, ai: contraire, ce qui est essentiel, c'est le respect des engagements commerciaux. Aussi, ipour un manohand ou pour un citoyen d'une société marchande, le plus grave manque (ment à l'honneur, c'est la mauvaise foi er affaires. 'Les Carthaginois et les Anglais, (peuples marchands de tous ceux qui montré rent la phi s grande déloyauté publique, fu frent toujours, par contre, des commerçant! (parfaitement probes. Au temps où nous som unes, malgré l'anarchie sociale qui règne dans tous nos pays, certaines profession; ont conservé un code d'honneur particulier extrêmement délicat ; tels les avocats, le: ■médecins ; de môme dans certains métier: manuels s'est conservé l'esprit corporatif forte règle de la rnoraJle sociale, qui main tenait, autrefois daiis la route droite les plu ignorants et 'les plus humbles. * * * Dans .les sociétés hiérarchisées, qui on précédé cellle où nous sommes, les nation se maintenant dans leurs frontières, et ne s mêlant qu'accidentellement, les classes s conservent dans un immobilisme relatif, che que forme d'honneur subsistait indépei dante. Au-dessous de .l'honneur raciqui pourrait-on dire, qui réglait en noblesse le rapports généraux de tous les membres d'u (groupe humain géographiquement délimité l'honneur de classe, l'honneur proféssionnt gouvernait les reflétions des employeurs e des employés, des compagnons avec les mai très, des compagnons entre eux. L'artisan, né de toute une lignée d'arti sans, sachant que toute sa lignée resterai artisane, gardait jalousement et fiôremen la morale propre à lia classe et à-sa profes sion, ne s'embarrassant point de sentiment; et de notions moralités propres aux autre: peuples. Les lois fixes de la morale générale qui était la . morale religieuse, suffisaient i déterminer ses actions vis-à-vis de l'homme d'une classe différente ou vis-à-vis de l'étran ger. Dans une taille société, d'unanimité m pourrait manquer de régner dans toutes lès questions essentielles. Dans .un anéme milieu, il n'arrivait pas que l'on pût varier sur k sens de l'honneur. «Mais à cette société hiérarchisée a succédé la société anarchique où nous sommes, el qui, depuis cent ans, cherche son équiHcbn moral. Les nations et les classes ont été mêlées de teille façon que, dans n'iinporte que lieu de réunion publique, on peut voir aujourd'hui des représentations de toutes le* espèces humaines. Ils .portent les mêmes habits, font les mêmes gestes. Les habitudes •identiques dé la vie courante font que sut les choses secondaires ils s'entendent parfaitement : qu'une question essentielile se présente, vous verrez les masques tomber. Chacun de ces individus «retrouvera dans son inconscient le langage propre à sa races le sentiment de l'honneur particulier à sa li gnée. Ils cesseront de se comprendre, les langues morales s'ont intraduisibles. VfLMONT. Au jour le jour {W-s II n'est <pas trop tard, pour rappeler » au Sénat, que -la lecture du driscours ^V| du regretté Sam Wiener ne fut pas seulement émouvante; elle fut auss instiuetijve au plus haut degré. Le ministre Berrver, au nom du gouver nement, venait d'associer, le nom de Wienej à ceux des Janson, des Denis. Après les éïo gieuses paroles de M. Viandenpeereboom, au noan de la droite, du comte Go,blet d'Aï-vieMa, au nom de ia gauche, de M. Coppie-ters, au nom des socialistes, M. Alexandrt Braun voulut, au nom des sénateurs de Bru-xel'les, dire comment c'était un grand demi pour tous que la iperte de cet adversaire, qu fut « profondément attaché à nos principes constitutionaieis ». C'est alors que, lu par un ami, le discours de feu Sam Wiener se déroula a.vec une majesté nouvelle : « Il est une loi qui ne peul être i:m,posée par la maijorité... C'est la loi qu-viole .lia Constitution. » Aussitôt, le sénateiu mort, dont ses adversaires mêmes viennent de proclamer le sûr instinct constitutionnel, démontre comment 'le projet Pou Met viole absolument notre pacte fondamental. Il le prouve par les termes mêmes de ce pacte par l'a.vis des Constituants, par la disçussior mémorable de 1850, entre Charles ;Rogier e Pierre Dedecker. : ... Ce que veut le projet, contrairement au> stipulations formelles de la Constitution, c'esi que l'enseignement libre pénètre dans la loi or ganique de l'enseignement primaire, c'est qu'i soit organisé, par la loi, pour tout ce qui concerne son statut pécuniaire, c'est que l'Etat les provinces, les communes lui assurent, er vertu des dispositions légales qui sont près crites par la Constitution, des subsides et de* avantages dont il jouira tout en restant, sou? tous les rapports, indépendant de ces pouvoir* publics. Malgré les termes impératifs de l'article 17 un enseignement qui n'est pas l'instruction pu blique sera donné aux frais de l'Etat.... ... Quant aux obligations, quant à la disci pline et ses sanctions, elles n'existeront qu( pour l'enseignement public. Une pareiilil'e loi n'a été osée nuHîe part E;lille sera funeste à l'enseignement public Du reste, celui-ci n'existera pins guère qu sous la forme d'un enseignement confession nel, préparant des électeurs à un parti, gràc aux subsides de tous. Sam Wiener .résume toute sa lumineus-exposition par l'émouvant appel dont non donnons quelques mots. : Telie est la loi que la majorité politiqu prétend imposer à la moitié du pays. Cette loi est inconstitutionnelle ; vous ne de vez pas, vous ne pouvez pas nous l'imposer. Vous ne pouvez pas briser la transactioi solennelle de 1830 en vertu de laquelle la li berté absolue d'enseignement a été accordée ; l'opinion catholique et, au clergé, mais auss l'école publique réglée par la loi et subsidié par l'Etat, l'école publique ouverte à tous le enfants, l'école de paix et de tolérance a ét promise à la nation tout entière. De plus en plus, les divisions s'accentuer dans notre pays ; vous av.ez le pouvoir, me: sieurs, d'écarter celle qui est la plus dange reuse. la plus dissolvante de toutes ; vous poi vez éviter que la guerre pénètre à l'école e que 1a jeunesse, que notre jeunesse soit div sée en deux actions hostiles. Si cette voix ne peut être entendue, le m; lui-même produira les réactions qu'il faut. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 1S avril 18S3. — La Chambre belge adop lo principe du 0. U. et du vote plural. Oh ! alors !... Le citoyen Libioulle, avocat et sénateur s ciotiste de Charleroi, a une éloquence spécial toute en longueur, qui bat lo record kilomét s que de Demblon lui-même. Ses plaidoiries c û vant le tribunal carolorégien sont célèbres à e point de vue. Durant la récente grève générale, quelqr i- avocats réunis dans la salle des pas-perdi \ s'amusaient à faire peur à un de leurs jeur . collègues, catholique militant, mais troussa n avéré. « Nous approchons du grand soir. Tremble, 1 infâme repu ! Un de ces jours, ta maison sera j envahie et la Révolution triomphante t'enverra à l'échafaud. Libioulle, qui sera l'accusateur public, ne te ménagera pas ! — Ah ! c'est Libioulle qui fonctionnera, fit ^ notre homme. Alors, tout ira bien. La grève et la révolution seront terminées avant son réquisitoire... » Le discours de M. Wiener. Le regretté sénateur de Bruxelles avait lon-l , guement préparé le discours qu'il se proposait d'adresser au Sénat, pour soutenir le droit et le devoir qu'a l'Etat d'organiser un enseignement public en dehors de toute communion religieuse.La théorie de 1' « Etat hors de l'école » et celle de la « liberté subsidiée » telle que l'entendent les cléricaux, sont contraires à la Constitution. Telle est la thèse qu'il a étayée d'arguments irrésistibles et magistralement aêve-loppée.Sam Wiener avait patiemment consulté et compulsé les documents parlementaires, jus-ques et y compris les discussions du Congrès national. Au Palais de justice, il avait souvent fait part! de ses remarques à des jurisconsultes spécialisés dans la connaissance du droit public. H; avait discuté, commenté avec eux les textes obscurs ou contradictoires de nos Annales. Ainsi, il était arrivé, — l'étude de son discours le démontre, et nul hommage ne peut l'honorer plus directement que la constatation posthume de ce fait, — à rédiger une étude exempte de toute préoccupation de parti, un document de pure science, vivant et frappant, fait pour éclairer de façon complète ceux dont la passion politique n'a pas irrémédiablement faussé ^e raisonnement. C'est Sam Wiener tout entier qui a revécu, mercredi, dans sa dernière œuvre. (r^s> La foule. Les journaux abondent en récits du centenaire napoléonien. Rien de plus amusant, — de plus navrant aussi, — que la différence de ton entre les journaux d'avant et d'après Fentai nebleau. Mais, après tout, si, devant ces choses, la peine est légitime, l'étonnement ne le serait ' pas. Chaque fois que l'on remue profondément l'humanité, la même lie remonte. Des familles .belges ont conservé le souvenir des chansons, injurieuses pour le vaincu, qui circulèrent (même en flamand) après Waterloo. Nous traduisons : « Et Napoléon se trouve dans le poulailler. Et les poulets fientent sur sa tête »... Nous en laissons et des pires. Voici un tout petit fait qui représente répoque mieux que bien des documents; c'est une ,« coupure » des « Débats » : M. le feld-ma-réchal Blujcher n'a point quitté Paris, comme l'ont annoncé quelques journaux. 11 se promenait, hier au soir, dans le jardin du Palais royal; i! était décoré de dix-sept ordres différents. La foule accourait de tous côtés pour voir cet illustre général aussi distingué par la loyauté de son caractère que renommé par ses talents militaires. » Le tableau, ici, vaut les paroles... Le Palai? royal, qui fut Palais Egalité, semble avoir oublié son histoire et sa patrie pour compter cej; décorations sur cet uniforme... pendant que l'Autre s'en va portant une seule décoration, celle qu'il avait fondée et dont les'héros furent légion 1 Le long des côtes. Notre littoral n'est peut-être pas l'un des plus célèbres. Son charme un peu sauvage et discret ne frappe pas le voyageur comme celui de la Côte d'Azur ou de la mer d'émeraude. ivlai.^ ceux qui Vont pénétré ne s'en détachent jamais.Notre mer et nos dunes ! combien de Bruxellois n'attendent que l'occasion de quelques jours de vacances pour aller leur rendre un périodique hommage ! Ils retrouvent toujours la mer, — et de moins en moins les dunes. Plusieurs Bruxellois, retour du littoral, nou® ont confirmé dans cette désolante impression déjà ressentie par nous les années précéden-| tes. La transformation, le rapetissement systématique des dunes s'accomplissent avec une rapidité redoutable. i Partout, les dunes sont barrées, encerclées de fils de fer barbelés et horrifiques. Sauf à de , rares intervalles, on ne peut, les traverser que par des chemins lamentablement rectilignes, pavés à la diable et dont les côtés portent, à ' chaque endroit riant, des poteaux sur lesquels on lit : « Passage interdit — Verboden door-^ gang. » - Ailleurs, un avis menace de mise à mort les chiens qui se hasarderaient à -errer dans les 3 zones prohibées. Prohibées par qui ? pour qui ? Uniquement pour quelques maniaques qu: ne voient dans les dunes que terrains pour pra i tiquer le noble jeu du lawn-tennis, et, plus eu " core, l'aristocratique sport du golf. Pour 1( \ plaisir de fourrer plus ou moins rapidamen l des balles blanches dans un certain nombre d( s petits trous, — ou encore pour le plaisir d< C1 conserver des lapins qu'on puisse tuer san: qu'ils aient été, au préalable, dérangés par le: t promeneurs, — on morcelle, on réduit à riei ce qui devrait être le bien de tous. Et l'inven [_ tion du rouleau géant destiné à niveler les du t nés (actuellement, celui dont on se sert ne fai i- qu'aplatir l'herbe; c'est déjà plus que suffi sant) sera bénie de tous les amis du grand ai pour les petits... cerveaux ! ,l' L'Association pour la défense des paysage devrait s'attacher à faire réglementer le dro: de passage dansjes dunes et à faire réprime ces abus manifestes du droit de propriété. C serait du collectivisme au bon sens du mot ! Les miracles de la chirurgie. te Quel chemin parcouru par la chirurgie rép; ratriice depuis la greffe les .lambeaux de pe.a et la greffe osseuse 1 On grefie tout aujou: d'hui, du moins expérimentalement, mais u o- jour .viendra où la greffe de ,1a rate -ou du reii e déjà réaJMsée par Carrel chez l'animal, entrei •i'- dans le domaine de la chirurgie humaine, e- Et pourtant, ces tentatives qui nous parai ce sent hardies ne sont que jeu d'enfant aupn de T'admirable résultat de chirurgie répar es trice qu'obtint un jour maître Panurge qu is bien qu'il! n'était pas un « sçavant médicin es était néanmoins un « vray puits et abysme ( rd encyclopédie ». Voici le fait : Pantagruel ayant abattu et h ché comme chair à pâté les trois, cents géants de l'armée des Dipsodes, l'un de ses compagnons, Epistemon, fut trouvé parmi les morts. C'est ici que. la science du fidèle Panurge fut mise à profit avec un succès digne des méditations de nos maîtres en chirurgie. Mais laissons la parole à Rabelais : « Or, Panurge dist : « Enfans, ne pleurez » goutte; iil est encore tout ohault, je vous le » gueriray aussi sain qu'il fut jamais. » Ado ne neetoya très-bien de beau vin blanc le col et puis la .teste, et synapiza de pouildre de dia-anertlis, qu'il portait toujours en une de ses [fasques ; après les oignit.de je ne sais quel oin-gnement, et les afusta justement veine contre veine, nerf contre nerf, spondyle contre spon-dyile, atffin qu'il ne feust tortycolly, car telles gens il hayssâit de mclrt. Ce faict, .luy fîst alentour quinze ou seize poimets de agueille affin qu'-elWe ne tumbast de rechief ; puis mist à l'en-tour un peu d'un unguent qu'il' appelait resus-citatif 1 Souibdain Epistemon commença à respirer, puis ouvrir les yeulx, puis baisler, puis ,ester nue,r... Dont. dist Panurge : «A ceste heure » est-il guery asseurement. » Et luy bailla à boire un voirre d'un grand villlain vin blanc avecques une roustie succrée. » Que pensez-vous de ce brillant résultat opératoire ? Si Panurge vivait de nos jours, ce n'est pas le docteur Carrel, assurément, qui aurait été le lauréat du prix Nobel. Littérature populaire. Il paraît que le public dit cultivé, le public bourgeois, ne .lit- plus ; les éditeurs proclament la crise du trois cinquante. Par contre, grâce a la diffusion ides publications à bon marché, le peuple se met à lire. Un de nos amis nous raconte à ce sujet une ■histoire typique : « Je vais acheter mon tabac, nous dit-il, chez une brave femme de mon quartier, qui tient un modeste petit magasin, avec J'aide de ses trois fll'les. A chacune de mes visites, j'ai avec la mère ou l'une .de ces demoiselles, une de ces conversations éternelles, comme il convient d'en avoir avec ses fournisseurs ordinaires. — Il fait bien mauvais aujourd'hui, monsieur.— Oui ! madame, mais moins mauvais qu'hier. — Espérons qu'il fera meilleur demain. — Oui 1 madame, espérons ! •Voiilà comment on entretient de bonnes et honnêtes relations avec sa marchande de tabac.Or, ;un de ces derniers dimanches, comme j'allais faire mes emplettes le matin, je trouvai la mère les yeux rouges, 3a figure congestionnée, comme quelqu'un qui vient de verser .d'abondantes «larmes. Elle était si préoccupée qu'elle ne parla même pas du -temps qu'il faisait. Discret, je n'insistai pas. Or, un hasard — la visite d'un ami, grand fumeur, — puis -un oubli /firent que j'y retournai deux fois dans la même journée : chaque fois, ce fut une des filles qui me servit, 'et toutes deux avaient les yeux aussi rouges que leur mère. A la fin, n'y •tenant plus, je demandai s'il était arrivé un malheur dans la maison : — Oh ! non, monsieur. Oh ! non, me répondit 'lia marchande de taibac d'une voix entrecoupée ; seulement, nous sommes en train de llire « Paul et Virginie » ! » Qu'on idise après cela qu'il n'y a pas d'âmes sensibles dans He commerce des tabacs. Déplacements et villégiatures. Nous avons reconnu l'importance des vacances et de tous les voyages. Tel qui ne « don naît», plus rien, comme travail, se retrouve, au retour, muni d'une ardeur neuve et féconde. Le plus épuisé des chroniqueurs, pour s'être absenté huit jours, ne manque pas d'étonnei jusqu'à son directeur par la verve nouvelle dont il fit si rapidement emplette... Un imprésario américain, M. Charles Froh-man, vient d'obtenir les plus brillants résultats, rien que pour avoir appliqué la théorie du déplacement aux dramaturges. LI commença ses expériences sur un quelconque faiseur de mélodrames yankee qu'il envoya au Canada étudier la vie des grands lacs. Le résultat de cette première cure fut une insanité quelconque, assez pittoresque pour obtenir le mefileui succès. Encouragé, l'imprésario appelait à New-York sir J.-M. Barrie, l'auteur de « Peter Pan » qui fabriqua bientôt une pièce en trois actes sur les milliardaires américains. En échange un auteur new-yorkais, Willie Collier, fut ex pédié à Londres pour y étudier la vie des grands clubs. Il nous semble que la recette devrait attire] l'attention des dirigeants de ce théâtre Uelge si cruellement éprouvé pour l'instant. Qui sai les résultats que l'on obtiendrait en envoyan Mmc Duterme dans le Midi, M. Spaak dans li Nord, M. Valère Gille loin des bibliothèques M. Paul André loin de la « Belgique... artis tique et littéraire »; tant d'autres loin d'eux mêmes, loin de ce moi que l'on connaît seule ment si on l'abandonne, comme il en va pou l'unique aimée? Les « déplacements et ville giatures » doivent cesser d'être une rubriqu mondaine pour devenir la Chronique des lei 1 très... Voyez plutôt Jean d'Ardenne ! 1 Une bonne fourchette. La mode est à la gourmandise. On nous pari ! un peu partout de la renaissance de la cuisine ç mieux, de la renaissance de l'appétit. Il n e; t plus de mode de faire la petite bouche. Mai arriverons-nous jamais, sur ce point, à égi 1er nos pères, et notamment ce vicomte c c Vieil-Castel, dont Dumas père raconte î'hi toire ? Un jour, au « Café de Paris », Vieil-Castel, d liant avec Dumas, Roqucplan et Véron, lais: échapper : « Après tout, un homme qui a du goût pei a à lui seul, manger un dîner de 500 francs ! » On se récria. Méry tint le pari et le mer n fut arrêté sur-le-champ : des huîtres, ui l> soupe au nid d'hirondelles, un poisse a un salmis d'ortolans, un faisan truff des asperges, des petits pois, cLes fr; 3" ses, du dessert. Six grands crus arrosai? -s celte succession do pia;s. Bien e:iu T;-. i- [ Ca st-Gl ne devait laisser de tout ce qu'on : U [servirait que les os de la voîaillo et, les arêi », ! de poissons, il devait faire assiette vide te [reste. Et le repas ne devait peint excéder de j heures. à-1 Le surlendemain, le vicomte qui, pour -si p n'avait pas négligé de déjeuner, se trouvait à son poste. Il commença par douze douzaine d'huîtres, absorba tout le dîner, en y adjoignant un bifteck, puis demanda l'addition. Elle s'élevait, nous dit Dumas qui a rapporté j cette scène dans les plus grands détails, a j 548 fr. 50. On la vérifia. Elle était exacte. u Et Méry dut la payer en y ajoutant 3,000 fr., montant du pari. Comme il faisait la grimace, le vicomte de Vieil-Castel, qui venait d'allumer un cigare, — c'était bien son tour ! — lui dit en lui frappant sur l'épaule : « Voyons, mon cher, ne vous attristez pas. l'c Tenez, je -suis bon prince, je vous offre la re- le vanche. m — Tout de suite ? clc — Si vous voulez. U1 — Merci,, fit Méry avec dignité. Me prenez- ce vous pour un assassin ? » Maurice des Ombiaux, prince des Gourmands P£ belges, en ferait-il autant ? ^G ce Nouvelles à la mal?* i)( qi Période électorale. la J'ai fait placarder ma profession de foi dans le tous les champs... pi — C'est ce que vous appelez l'avis à la campagne... pi > — - — ^ se LE SÉNAT p< L'ACCIDENT DE TR1EU-KAISIN MM. Libioulle et Lekeu saluent avec émotion les victimes de l'accident de charbonnage qui m s'est produit à Gilly. ^ IVS. Lekeu. — 3'espère bien que la majorité va enfin rendre justice aux vieux mineurs. « M. Hubert rassure le Sénat sur le sort des chômeurs et des parents des victimes. Il déclare f( encore que la responsabilité de l'accident ne es peut être attribuée à la direction de la mine. . M. de Ro annonce que les victimes vont être immédiatement secourues par la Caisse de se- Ic cours en faveur des victimes du travail. cl r LA LOI SCOLAIRE g d On reprend après cela le débat sur la loi ^ Poullet. M. Max Ballet continue son discours. él Il examine, une à une, les dispositions de la e; loi et les discute avec une précision impi- n toyable. c- M. Hallet insiste spécialement sur la singu- ) lière fixation des traitements. En les calculant, a on n'a tenu compte d'aucune des conditions de d vie des bénéficiaires. Il montre que les subsides le ont été créés surtout pour favoriser les écoles libres au détriment des écoles publiques. Il a s'étonne de la répugnance des catholiques à envoyer leurs enfants à l'école publique. On creuse, dès l'enfance, un fossé entre les ci- P toyens d'un même.pays. d D BOUCAN ï{ Rappelant 1a. campagne du « Sifflet », M. c Hallet demande au ministre qui l'on visait ^ quand on parlait des Bonnot et des Garnier for- 1( rnés par l'école laïque. Sont-ce nos .écoles com- n munales, les seules qui soient laïques en Bel- gique, ou celles de la France ?... à IV!. Delannoy. —■ ... Dont le ministre porte la b Légion d'honneur ! s Une agitation très vive s'ensuit. Visiblement, n M.Poullet ne veut .pas désavouer, — tout en les f désavouant, — les infamies dont son parti pro- p fita au mois de juin 1912. La gauche le hous- g pille rudement. M. Hallet tire la moralité de n l'incident... I c M. Hallet. — Votre attitude vous condamne, p Vous n'osez pas désavouer ici la campagne , faite par le « Sifflet », en période électorale, . à l'instigation d'un noble dont la noblesse ne doit pas être flère ! L'embarras du ministre me 1 donne satisfaction ! t e Après cet « échange de vues » qui a fait ressembler, un instant, notre vénérable Sénat à s une Chambre, — une vraie Chambre, — M. Hal- i let poursuit son abatage de la loi. c a LE PAYS DEVISE... t M. Max Hallet. — Vous avez systématique- E ment refusé tous nos amendements. Nous ne nous faisons pas illusion. Vous avez la majorité : vous imposerez au pays une loi dont la moitié de la nation ne veut pas. Que fera le c Roi ? Il est intervenu une fois contre M. Schol- L laert. Il a su ce que ça lui a coûté ! Vous ne 1 l'avez pas plus ménagé que l'abbé Keese.n ne r ménagea Léopold Ior dans son « Constitution- £ nel ». Il ne bougera pas ! Alors, où en serons» ^ nous ? Il n'y a déjà que trop de divisions en Belgique. Il y a deux races. Vous créez deux £ classes de citoyens. Jadis, nous étions unis. < ' Il n'en est plus ainsi. Le mouvement sépara- t tiste n'est pas un mouvement superficiel. Si ( : vous ouvriez une consultation, 90 p. c. des . ! Wallons demanderaient l'annexion à la France plutôt que de supporter davantage votre pou-' voir ! A droite. — Pas a Liège! Pas dans le Lu- : " xembourg ! Pas dans Te Hainaut! (Bruit.) Vous < - n'êtes pas digne d'être Belge ! , r M. Lekeu. — C'est la Belgique qui n'est pas . digne de la Wallonie! (Protestations.) M. Vinck. — Au reste, nous vous élisons ; « Prenez garde ! » M. Hallet. — Le mécontentement s'étend aux provinces flamandes,^ où l'on parle d'annexion à la Hollande. Votre loi va accentuer encore la séparation. Ce discours, très substantiel et d'ailleurs pro-e noncé avec une modération peu habituelle chez ,j M. Max Hallet, a été écouté avec une grande attention et a produit une réelle impression. M. Magis prend ensuite la parole. Il commence par affirmer, aux applaudissements de ,L_ la droite et de la gauche libérale, son profond attachement à la patrie belge. Il réprouve éner-. giquement le mouvement séparatiste. a M. Goppïelors. — Nous n'approuvons pas ce mouvement j Nous constatons un état d'âme ! t, M. Magis combat à. son tour le projet. La loi Poullet est la loi organique de l'ensei-lU gnement libre. En 1895, on lui promettait une certaine intervention ; en 1914, on crée pour lui le droit aux subsides. Toute cette loi est! 11 • une loi ele façade. T,'obligation est illusoire. La é, liberté des pères de famille n'est respectée que li- pour les cléricaux. C'est l'honneur du libérant. lisme de n'avoir cessé de défendre, l'instruction i obligatoire. Vous autres, vous n'avez en vue d'autre but que de gaver l'enseignement confessionnel. (Très bien !) Et puis ce fut M. Libioulle, qui dirigea une attaque brusquée contre la machine scolaire de M. Poullet. La séance a été levée à 6 heures. CHRONIQUE ÉTRANGÈRE AVANT ES ÉLECTIONS FRANÇAISES il Oui, parfois le jacobinisme s'impose. Lorsque, par exemple, et c'est le cas présent', patliie des centres locaux repus de privi-jes engendre une sorte de paralysie natio-tle, il est bon que les libertés et les initiatives ces petits cercles égoïstes cèdent le pas à le tyrannie, — et pourquoi non? — venue du 3ur même du pays. A une condition, toulc-is, c'est que le cœur du pays n'en profite s pour s'arroger ces mêmes privilèges dont s petits cercles ont abusé. Tout au moins, conviendrait-il, pour lutter ntre cette décentralisation à rebours, de bien iser la epiestion, puisque, bien poser une lestion, c'est la résoudre. M. Briand avait eu formule heureuse des « mares stagnantes » : s colères suscitées étaient la confirmation la us heureuse de sa justesse. Seulement, voilà le hic, personne ne pose le oblème. On pourrait presque dire que périme ne veut le poser, et même que personne ose le poser. Nous trouvons un double témoi-tage de cette hésitation, et dans le vide par-it des programmes électoraux, et dans le ;u d'entrain de la lutte électorale. *** Comparons, en effet, les différents program-es. Y voyons-nous du nouveau? Sont-ils ins-rés par une idée générale quelconque? Mon-ent-ils une suite dans les vues politiques? on est bien fe)rcé de répondre un triple non ». Ce qu'on appelle en Angleterre la « plat-rm », et en France le « tremplin » électoral, t, dans la présente campagne, uniquement; ispiré par les circonstances. Nous sommes in des campagnes sur l'école laïque, sur 1© ivorce, sur la séparation de l'Eglise et de Etat, en un mot des campagnes qui témoi-iaient d'un constant effort vers révolution âmocratique du pays, des campagnes quî aient en quelque sorte le développement par apes d'un grand programme d'ensemble. Il »t fort vraisemblable même que, sans reiïort tilitaire de ces trois derniers trimestres, au-m parti n'eût osé réclamer l'impôt sur le re-mu. Il est vrai que, par un juste retour, tous, présent, le demandent, chacun avec dès mo-alités différentes, et même ceux qui auraient s plus justes raisons de le condamner. Tous les programmes se-ressemblent : tous Omettent, qui plus, qui moins, mais enfin ad-îettent ia loi de trois ans; tous admettent l'im-ôt sur le revenu; tous admettent la nécessité 'une refonte de l'outillage économique; tous arlent de la nécessaire protection de l'école lïque. Evidemment, chaque manifeste a sa petite iractéristique; sans quoi, les candidats man-ueraient par trop de l'hypocrisie nécessaire à iur état chrysalidien en affichant exagéré-lent leurs futures interchangeabilités : ils au-mt bien -le temps de faire la navette d'un parti' l'autre quand ils siégeront au Pa-lais-Bour-on. Ainsi, le parti radical s'étend sur la néces-ité d'un développement de l'œuvre agraire : sa Dllicitude s'explique quand il a soin d'aflir-îer que « les populations rurales sont le plus ?.rme soutien de la démocratie », lisez. « du arti radical ». Par contre, la Fédération des auches appuie sur la corde industrielle et com-îerciale : question de milieux électoraux. l'impôt sur le revenu que réclame celui-là, elle-ci l'accepte, sous condition d'un emprunt réalable de liquidation. Remarquons que le remier ne parle pas de l'impôt sur le coupon e Rente, par quoi il avait démoli le cabinet larthou, mais que la seconde n'y fait qu'une rêve allusion : dans aucun cas, l'on ne doit ngager l'avenir. La réforme électorale en vue d'une cenfrali- . j ation régionale est encore à l'ordre du jour, loins, semble-t-il, qu'il y a quatre ans. La Fé-ération des .gauches, d'ailleurs, la réclame vec énergie, tout comme -la Fédération répu-licaine et l'Alliance républicaine. Encore un oint commun à bien des programmes. *** Mais ce. point commun prouve pertinemment ;ue tout le monde en France sait où réside le entre de l'infection, sans que personne ose e dénoncer. Il y a déjà bien longtemps que lombre de grandes réformes administratives ont à l'étude, telles par exemple la décentrali-ation par la création de vingt grandes régions, t la centralisation de l'outillage économique [ans un ou deux grands ports. Mais trop d'm-ér.êts se sentiraient lésés par la seule évocation le ces réformes, pourtant nécessaires, dans un >rogramine électoral. Que l'on nous permette un exemple. Lorsepie ut mis à l'ordre du jour, le fameux programme naritime dit « de Freycinet ». — il y a vingt-unq ans, — les ressources disponibles devaient itre intégralement appliquées à un nombre res-reint de grands ports. Mais les ports de second ang protestèrent, et, après eux, les ports de :abotage, et après eux, les ports de pèche. Et. tous les députés s'agitèrent tant et si bien que la France dépensa sur toutes ses côtes, naturellement de façon improductive, le double de ce qu'il eût fallu pour mettre Bordeaux et. i ' | Nantes an tout premier rang des ports mondiaux ét donner à Marseille la maîtrise définitive de la Méditerranée et de l'Extrême-Orient. Plus près de nous, nous avons vu Rocliefort protester contre son déclassement de port de guerre et un ministre de la marine, — originaire d'ailleurs de la Charente, — revenir, pour des raisons uniquement électorales, sur une mesure qui avait pour elle le bon sens. De sorte que, pour faire plaisir à un comité local, on a restitué à un port ensablé et plus inaccessible epie Biuges, la qualité de port militaire ! * * * Sans cette peur des intérêts locaux, quelle œuvre pourrait être accomplie ! Au lieu d'un impôt sur le revenu,dont ne veulent même pas iles radicaux à l'abri de toute difficulté électorale, — j'ai nommé les sénateurs, — quelles ressources nouvelles ne trouverait-on pas dans l'abolition de l'absurde privilège des bouilleurs de crû ! Quel développement pourrait prendre un outillage économique favorisé par îles admirables richesses naturelles, aussi bien maritimes, qu'orologiques, du « plus beau royaume sous le ciel » : quel avenir est ouvert à l'industrie hydro-électrique, et quels débou-

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