La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 22 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/c824b31g1f/
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jeudi «« janvier 1914. — Edition H CINQ CENTIMES LE NUMERO PQUH TOUTE EJS B.ELGIQUII année, - Plîo «1 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) ■ RUXELLKt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* Rédaction: N* 1408 a ABONNEMENTS : Bbuxbllk : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. Là Provinob : 15 francs par an ; — 7 £r. 50 pour six mois ; — 3 fr. 7o pour trois mois. Tous pavs'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duclié dé Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF- Jean d'ARDEME ANNONCES : 4* pago . 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. —• Faits-diters (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcncc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces el les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal,» et 7. Galerie du Roi. ÉPILOGUE par M. Maurice Wilmotle professsur à l'Université de Liège le crois Oc moment venu de reparler "Tu: it événement littéraire, qui a faiit plus f! rit que de mal -chez nou-s. Si je m'en état :upé il y a un mois, j'aurais eu mauvais: ice. Je l'aurais eu doublement, et je vai is dire 'pourquoi. 1 s'agit de la pièce de M. Davignon, joué Théâtre royal du Parc. Je connais l'au r, qui est un esprit distingué :et un aima ihon«me. 11 a connu, a>u lendemain d'uni ireiaière » tort brillante, toute Sa vaniti sympathies littéraires et des belles relia is sociales. La (presse n'a su le traité: orne un auteur. Elle a été ou trop sévère pa,s assez. Ses amis politiques l'ont dé du avec l'énergie lia plus maladroite; se: «paires ont-ils été mieux inspirés dam rs sarcasmes? Les flamingants sont, pa ■il, exaspérés contre lui. Les wallingant! lui savent aucun gré d'avoir incliné te ba x de leur côté, et cela, pour l'iunique rai qu'il ne l'a pas fait .exprès. Cette ba ce, il l'entendait tenir égale; mais <un< :e mystérieuse qui est en .nous, q-ui est ci n'a .pas pennis qu'il en fût ainsi. Et Le ;rellc> notre 'quereitle n'en est devenue plus âpre... *** oJIà .pourquoi j'ai préféré me taire au nent 0(1 chacun partait. Je n'aime conter ou blesser inutilement personne. Les litiés, littéraires ou autres, que je traîne -ière moi, comme tous les combatifs, je s assure que je ne les «ai jamais voulues, hommes m'intéressent, en général, trop pour qu-e je les "haïsse ou les pourfende mtairement; mais il y a les opinions, les s, les tendances qu'ils 'personnifient, et îs-là, je me puis les envisager sans une osité ipassionnée. égligeons doue l'événement occaisionnel i été cette représentation d'un auteur e; retenons-en l'unique moralité qui s'en ige ù mes yeux. ; cette moralité est fort simple. Nos jeu-draroaturges sont déplorablement Insipi-en écrivant des ipièces à thèse. Ils de-ent, moins ambitieux, n'aivoir d'autre :i que cdlui d'une observation 'directe et :te. Cette observation ileur est iaisée. Ils il qu'à .regarder autour d'eux. La vie la bourgeoise est traversée de tant d'inci-Is, qui en troublent 'à peine la .surface, s qui ont lies, répercussions intérieures aius fortes, les plus décisives ! Le jeu des imentis lest aussi varié que la complexion individus. Tous bous aimons, nous seuils, nous 'sommes 'heureux oui malheu-t à de certaines 'heures; mais nous le mes tous diversement. L'es conflits mois me sont jamais les mêmes et no sont sque jamais indignes de l'Art. *** ans (la .pièce de M. Daivignon, il y avait, îrément, tout ;ce «ru'il ifallait pour mous cher, sans qu'il y fût soufflé mot de querelles de race. Ou, du moins, le proue racique ne devait y tenir que la place lus modeste. Après vingt-quatre ans d'ac-latation conjugale à Garni, on admettra citaient que 'M"?" Troyen se découvre à coup un irrésistible .éloignenient pour façons de penser et de sentir qui lui sont :nues insensiblement familières; le ma-e de sa fille avec Ile jeune Lodewijk ne ; lui répugner,, à aile, qui a épousé un tois. Tout au plus comprendrait-on, si échantillon bien insignifiant du moeder-«ne avait -un rival, et si ce rival, fils de ton, fils peut-être d'un ancien soupirant a dame, rendait hésitant le choix de la ie fille, que la imère pesât discrètemenl la n'olonté de celle-ci pour la déteavninei s le sens de ses discrètes prédilections l'un vieil instinct patrial. 3 même, il eût été logique qu'elle se mon indulgente pour la liaison que son fils tracte .en Wallonie, et.une .scène entre et Poyette Bonefln était indiquée, tandis S'intervcntion de iLodewijk et sa gouja ' ne s'imposaient point.. >in de .mon esprit la pensée, un peu pué de refaire les trois actes de M. Davi ni J'ai voulu simplement souligner sor sur. 3n Violette et son Lodewijk étaient éga ent superflus. C'est dans la conscienc< ses héros que devaient se poser les ques s, qu'il agite sans les résoudre devant 1( :tateur, et il convenait, comme c'est 1< dans la vie, qu'elles fussent subordon s à d'autres questions infiniment plu: ves, celles que îles conflits de passion sou mt dans tant de familles. Ainsi eût éti liégré .dans l'essence môme du théâtri lui, chez lui, en déborde île cadre. M. WILMOTTE. AU PALAIS DE JUSTICE COUR D'ASSISES DU BRADANT i prochaine session des assises s'ouvrira l< r'i 16 février prochain sous la président îe conseiller Van Kenipetï, qui avait déji ?idë la précédente. isqu'à présent, trois affaires seulement son tes à être soumises au jury. ne accusation de meurtre d'un garde-chass lmis à Houtheiu (Vilvorde), dont ont ; ondre deux braconniers. uls, deux causes remises au cours de 1 uière session pour examen mental : ichard Verhuyst, ouvrier pâtissier, poui vi pour meurtre de sa patronne, Mnie M jux. rue Willems, à Saint-Josse-ten-Nood( îorre Willekens, ouvrier tapissier, accus voir, pour la voler, tué une vieille feinrm & aire de son père, Rosalie Verdickt, rue d ù Samt-Gille's. MENUS FAITS, PROPOS MENUS partira-t.il? ! Nous devrions tous nous mettre d'accord j •pour dire au prince de Wied que rien ne l'oblige à s'aller mettre sur son trône d'Albanie. .Guillaume II lui a déjà tenu ce dis - 1 cours, mais en vain. Le bon jeune homme ? — et sa femme itou — parle de ses devoirs i s envers l'Albanie et la civilisation comme si 2 ça y était, il se voit là-bas, debout dans sa 3 montagne et dans sa volonté, écoutant l'air national albanais, puis prononçant des dis- j cours : « Messieurs et chers concitoyens. _ Soucieux des grands intérêts de cet illustre . peuple albanais, mon gouvernement... etc. 11 » etc. » J » On a beau lui expliquer que ce n'est pas ■ ça du tout, qu'il sera reçu avec la pelle et le - balai, que le fusil du conspirateur l'attend et Q , que te pal le guette d'un œil luisant. Il ne . veut entendre à rien. Il a dit qu'il irait, il ira. ; On ne sait même plus où est son royaume, i ce qu'il en renie, ce qu'on en fera. Il veut . partir. d Sans doute lui a4-on dit qu'on pouvait très r bien être prince d'Albanie, à Berlin, comme n on est évêque in partibus dans une salle à manger tiède, devant des demis bien frais i] et bien tirés, loin des enragés qui raccour- 11 cissent les majestés et rissolent les gran- 1; deurs pontificales, enfin quoi! tout ce que n le bon sens peut suggérer à un prin-ce bien v élevé et bien nourri, le prince de Wied veut c' s'en aller. n c Et ce goût des aventures, s'il est sublime, [• en ce qui concerne son auteur, est aussi a>t- \ tentatoire à la. sagesse du siècle. Si ces Al- d banais s'entre-tuent entre eux, nous n'en fe- a rons pas une partie de dominos de moins, « s'ils tuent le prince de Wied, nous voilà bien g lotis, il faudra venger cette auguste victime, s: et qui se chargera de la profitable ven- c: geance?... Puisqu'il lient à une couronne, le prince de Wied, qu'on lui en donne une en or massif — ne regardons pas au prix — et que les puissances décident que le siège du gouver- c nement albanais est établi à Monte-Carlo. q Bob. n s Au jour le jour l LA POLITIQUE p M. Woeste vient de dire ; « M. Bri- g » faut a cherché e't réussi à mettre en « (lumière l'action pernicieuse de la a feunc-maçonncrie «u Congo, et, en ce d faisant, il a accompli, selon moi, œuvre nationale. » r M. de Broquev.ille vient de dire : « Nous .possédons, d'abord, des missionnaires... dont la lûolie ne sera plus eatravée; ensuite des (agents coloniaux... « (sur M. Brifaut) : «Dans cette voie où le conduisait sa. cons- q cience, il y est allé de toute su croyance, de r tout son courage et. de toute sa bonne foi. (Sur MM. Brifau.t et Renkin) ; « De part et d'autre, o H'àme est restée haute. « d (Ce discours déchaîne, dit i'Analytique, des p acclamations et une longue salve d'apiplau- c idissenncnts.) f< M. Brifaut, Lui-même,vient de dire : u Cette b campagne m'a imposé souvent le rf»le tl'ac- ?l£ icusaleur. Ce «l'Ole, j'entends bien le remplir chaque fois que le besoin s'en fera sentir. » n iM. de Broqueviille .vient d'ajouter : « Le d but de M. Brifaut est le .plus élevé qu'on t; puisse poursuivre en matière coloniale... » S M. Hymans conclut : » C'est J'apologie d de fa délation ! » si Ne retenons que cela aujourd'hui, cela qui s vaut mieux, pour la cause libérale, que de 1; longues campagnes : toute 1a droite s'est le- d vée .pour défendre la délation la plus hon- û teu'se, toute 1a droite ayant derrière elle les ® journaux «léricaux, lesquels ont pour .inspi- 11 râleurs et collaborateurs ces missionnaires, ( qui ne sont que le cléricalisme pour exporta- 4 tion. Ainsi, ce défi monstrueux au sens mo- c' t'ai atteint tout ce qui touche au cléricalisme (l belge, qui se trouve ainsi caractérisé par lui- 8 même d'une façon définitive : le parti du ° mouchard. 1 B a PETITE CHRONIQUE Hegaras en arrière 22 janvier 1012. — L'Italie .propose au gou- t vorne.ment français de soumettre au tribunal j de La Haye -toutes les questions qui se rapportent *ît l'incident du t Cartilage s ou du « Ma-ouba ». c Le cas de l'abbé Lernlre. i On avait bien auguré de f'abbe Lemire. Il 1 parait être un caractère. Appréciant lui-même 1 les circonstances qui l'ont .porté à la. vice-pré- 1 sidence de la Chambre, il a décliné cet lion- c neur aA'ec une parfaite dignité, en ayant soin de couper court à toute interprétation qui pût 1 laisser supposer que ce désistement impliquait 1 . une soumission quelconque aux injonctions 1 èpiscopa'les. 1 L'autorité ecclésiastique et ses foudres, quj 5 nous apparaissent, à nous, comme des foudres 1 de fer blanc, depuis que la Révolution nous a < délivrés (n'eût-elle fait que ça!...) des sanc- J tioris que leur accordait l'ancien régime, ont > tout de môme une action redoutable sur ceux i > dont la mentalité a été formée, par les ensei- ] , gnements de la discipline de l'Eglise. Les mal- , heureux* qui ont porté la soutane savent ; l quelle force de volonté il faut déployer, quels , conxbats il faut livrer poUr ne point rester courbé sous le joug, qu'on a accepté au début de la vie, le jour où l'esprit et la conscience 1 arrivent à s'en libérer. Il y a dans la société catholique quelques 1 milliers de défroqués qui sont dans ce cas. Ils ont à compter avec la « Congrégation », - cette puissance occulte dont I'épiscopat, — en - France et en Belgique surtout, — est aujour-!. d'Jiui l'instrument docile et le parfait dômes-é tique (chez nous, en outre, le gouvernement actuel constitue une sous-domesticité da.ns e cette maison bien tenue). Le milieu d'effroyable cléricaillerie où évo- ue l'abbé Lemire rend sa situation particuliè-'ement difficile. Jusqu'ici, M. Charrost, l'évê-iue, ses monitoires, ses anathèmes et ses )ieux agents des deux sexes ne paraissent pas tvoir ébranlé la résolution du député d'Haze* irouck. C'est, en tout cas, d'un bel exemple. Documentation. Une feuille de droite annonce que les libé-aux ixallois sont .en proie à la discorde. ( Voici comment commence l'articuilet : « A Ixeiles, où habitent quelques mandatai- 1 es en vue du parti libéral, tels F.*. Hymans 1 t F.-. Cocq, pontife de la loge, et M. Buyl... » • Or, M. Hymans habite derrière le Parc, rue ' >.uca.le. Et la rue Ducale se trouve « sur Bru- . cilles i) autant qu'on peut l'être. Bien mieux : M. Hymans est conseiller com-lunal de ta capitale I Si tout le reste de l'article doit apparaître ussi exact ! Mômeries. On s'occupe, dans le monde des luinguistes, e l'origine des termes « momon » et « môme-ies », si souvent employés, le second du loins, pour railler nos bons dévôts. « Momon t, avec son évocation de mascarade onique, bien avant de se rencontrer dans Mo-ère, se trouve, dès le XVe siècle, dans une bal-ide de Charles d'Orléans, avec son sens origi-el de mascarade. Mais le XV0 siècle disait plus olontiers : « Momeur », lequel est employé en-)re en plein grand siècle classique. Momon et lomeur, avec mômerie, qui désignera les far-?s du mOmeur susdit, dérivent tous trois de ancien verbe français « momer », qui; du IIIe au XVI0 siècles, sera employé dans le sens e faire des mascarades. Le mot vient, sans jeun doute, d'Allemagne, où nous trouvons mimmen », qui s'introduit également en An-leterre... Tout ce passé se rassemble pour plai tnter le faux dévôt à qui, seul, l'on continue îcore de reprocher des mômeries. La crise du renne. On .sait que tous les animaux utiles sont suc-îssivement menacés de disparaître par l'abus u'en fait Q'hommè, maître malavisé d'un dotai ne i ncom pris... C'est le tour des rennes. En 1912, d'après des ;atistiques officielles, iil y avait en Norvège rès de trente mille rennes ; il n'y en a plus ujourd'hui que vingt-cinq mille. La cause de îtte diminution dans Hé nombre d'un ani-al précieux et admirable à tous les titres pa-ut être le changement de vie des Lapons, uittant la vie nomade avec ,l'élevage des trou-eaux de rennes, pour se fixer dans des viila-es de pêche. Voilà comment disparaît la bête mrmante que Richepin, avant sa conversion a nationalisme el.au tango, comparaît- à-la èesse de l'amour : réya comme île renne allongée pour la course. (r5^ Les parures d'hiver. Après avoir maugréé contre ce rude hiver ui nous tombe sur le dos, nous voilà presque isignés à ses rigueurs. Après tout, l'hiver a du bon, — surtout pour ïux qui ne manquent pas de braise, de braise ans les deux sens du mot ! On revoit avec laisir les paysages blancs, auxquels on ne voyait plus, les étangs gelés, où les patineurs >nt des grâces et .prennent des attitudes de Dnisliommes évadés d'une toile de maître hol-,ndais.Puis, avec leurs grandes étoles, leurs grands lanchons, les femmes sont bien jolies. Que 'audace dans leurs parures 1 On dirait a.u-unt d'amazones revenues du pays glacé des cythes, chargées de dépouilles , et de trophées s chasse. A quelles hécatombes elles ont dû : livrer? On songe à la course hallucinée de lint Jiâien l'Hospitalier à travers la forêt, tissant derrière lui des monceaux de cerfs, e daims, de loutres, de renards, d'hermines, 'ours étendus tout sanglants dans la neige .incelante. Finiront-elles par connaître le retords aussi, comme le héros de la légende? •h ! non ! il n'y a pas de danger ; elle sont u-dessus de pareilles faiblesses. Du moment u'il s'agit d'être belles, de plaire, — à qui? — e faire enrager une amie, nos douces compa-nes feraient, en souriant, massacrer tous les iseaux du ciel et toutes les bêtes de la terre, homme y compris ! Mais ne nous en plai-nons pas. Cela jetterait un froid. Et nous vons déjà assez de degrés sous zéro comme a... Le brasero. Le brasero est bourré de charbon ardent, et . 3Ut autour une clarté chaude tremble dans la tuit. Il y a là des gens qui se chauffent un instant vant de reprendre leur course dans la ville lacée : un apprenti, un porteur de dépêches, in ouvrier, un conducteur de tramway qui •rofite de l'arrêt pour dégourdir ses mains. >eux-là ne s'attardent guère. Ils viennent 'rendre un coup de chaleur,en passant,comme n avale une goutte, vite, devant le comptoir. Mais il y a -aussi une fillette et un garçon-let. Ils sont vêtus de haillons invraisembla-iles : cabans rapiécés, cache-nez troués, sou-iers durs et recroquevillés... La. lumière du irasero semble les fasciner comme un ébloule-ant et merveilleux spectacle. Jamais, ils n'ont 'u tant de lumière, de feu, un foyer aussi ac-:ueillant ; jamais leurs membres n'ont été ca-essés par une aussi douce chaleur I Ils tiennent, en ce moment, une grande minute de fête, un rêve impossible enfin réalisé. Parfois, dans leur regaid furtif, on devine ïu'une peur secrète les tenaille : si on allait -es chasser ! De temps en temps, à l'aspect i'un képi de gardeviile, ils se font tout petits. Vlais l'agent, passe, débonnaire. Alors, ils re-x>mbent dans.leur extase, leur muette contem-alation. Leurs pauvres petits visages s'iminor 3ilisent de bien->être et d'admiration. On dirait îyfltyi et Mytyl, de 1' « Oiseau bleu », regardant flamboyer Marbre de Noél de la riche maison voisine. Ou encore Petit-Poucet et sa sœur se réchauffant à l'énorme brasier de l'Ogre. Nouvelles & la moia Une voiture ayant dérapé brise une vitrine. — Elle, aussi, patine. Une affaire mystérieuse La chambre des appels correctionnels est. ac-;uellement saisie d'un cas assez mystérieux lui fait comparaître devant êlle deux indivi-ius poursuivis pour tentative de meurtre. L'un, s'accusant du méfait, et l'autre niant énergi- <-ifuement y avoir participé en quoi que ce soit, 1 es juges du tribunal de Charleroi, devant les- c juels les débats furent portés en première ins- '< anc.e, acquittèrent le premier, celui qui s'ac- < ;usait, condamnèrent le second, malgré ses c iénégations, à deux ans de prison et, provi-iionneilement, à payer 1,000 francs de domma- ^ jes-intérêts à sa victime. Voici les faits : c « Le 6 janvier 1913, vers 10 heures du matin, vi. Duterne, lieutenant des douanes à Momi-rnies, fut éveillé par des gémissements qui se aisaient entendre dans la rue; il se mit a sa ( enètre et distingua une forme humaine éten- ^ lue sur le trottoir de sa maison. Avec un voi-In, il alla voir de plus près et reconnut l'un ^ le ses voisins, M. Jules Baivier, baignant dans (> on sang. » M. Baivier, atteint de plusieurs blessures à a tête; et le visage balafré d'une forte entaille, r ut, pendant plusieurs jours, entre la vie et la c nort. Le 29 janvier, il reprenait sa lucidité "d'es- / )rit et put raconter ce qui s'était passé. Au 1 nom ent où, venant du café tenu par Anna [ iuisset, épouse séparée d'un nommé Brunet, il r ivait tourné la clef dans la serrure pour ren- i rer chez lui, il avait entendu marcher rapi-lement; il s'était retourné et, au même mo- ( nent; un individu lui avait asséné un coup iolent sur la tête; l'homme, après avoir dit ' [u'il voulait le tuer, asséna encore plusieurs c oups sur le crâne de sa victime, qui tomba vanouie. 4e * * * » M. Baivier accusa un cultivateur de Forces-Philippe, un certain Alphonse Prince, l'avoir été son agresseur. Ce dernier, arrêté mmédiatement, nia énergiquement. Pendant a détention, un jeune homme, Arthur Bru-îet, fils d'Anna Brunet, dont il est question ^ )lus haut, vint s'accuser, au parquet de Char- c eroi, d'être l'auteur du crime, au sujet du- 1 juel il fournit de nombreux détails, en ajou-ant qu'il en voulait à Baivier parce que sa nère, à cause de lui, lui avait retiré son affec-ion.» Le 6 janvier, Brunet avait attendu que Bai- ^ ier sortit de chez sa mère pour lui demander ( les explications qui lui furent refusées, c'est tlors qu'il frappa le malheureux à coups de c >arre de fer jusqu'à ce qu'il ne remuât plus. » A la suite de ces faits, le parquet mit en piv rention Alphonse Prince et Arthur-Henri l'rn let, qui comparurent, le 20 novembre dernier, levant, le tribunal correctionnel de Charïern, iù Prince persista à se déclarer innocent, tan- « lis que Brunet continuait à s'accuser. e U semble résulter de l'enquête faite par 'es irèmiers juges que, dans un but qui n'a pas (\ té bien nettement déterminé, Brunet Se se- e ait faussement accusé; le témoignage formel ^ le M. Baivier le démontre, ainsi que le rapport c les médecins légistes, qui affirment que les ilessures constatées sur le crâne de la victime >roviennent, non de coups de barre de fer,mais le coups de couteau. Le rapport sur la cause a été présenté par ll A. le conseiller G. Delecourt. Brunet est défendu par M° Jules Destrée. M" Gheude se porte partie civile au nom de /I. Baivier. Nous ferons connaître l'arrêt qui sera rendu. ( c c Le drame de la rue Plétinckx Hier matin, à la 9« chambre correctionnelle, >nt repris les débats, interrompus le 30 dêcem-ire, en cause de la fille Lucie Maréchal, pour--uivie pour avoir,le 17 août 1913, blessé,à coups le poignard, son amant, un sieur André Vas-eau, que, dans la chambre qu'il occupait, rue ^étinckx, elle avait trouvé en téte à tête avec me rivale, Henriette Degreèf, qu'elle égratigna a le son aime, ù Après que cette dernière, entendue comme té- t noin et que la police n'avait pu retrouver pour t 'inviter à comparaître à la; première audience, f îut rappelé la scène du drame et rappelé com- j nent la prévenue avait frappé Vas&eau que, j iuelques heures après le drame, elle fit trans- ( jorter à la clinique où, trois jours après, il ixpira, et comment elle-même fut blessée, lvl. le i irésident Delecourt a procédé à l'interrogatoire le la prévenue. Lucie Maréchal a déclaré qu'en faisant l'ac-ïuisition du poignard dont elle s'est servie, 1 îlle n'avait nullement l'intention de tuer Vas- J »eau, mais seulement celle de l'effrayer et de 1 ui réclamer 5,000 francs qu'il lui devait. C'est < m le trouvant avec Henriette Degreef et après ■ qu'elle eut été injuriée par Vasseau, qui, du- ■ L*ant sa liaison avec elle, n'a cessé de la mal- i traiter, qu'elle a perdu la tète et a frappé avec, i :ette fois, la volonté de tuer. * * * Après que M. le substitut Parmentier eut re-quis la condamnation de l'inculpée du chef de la prévention de coups et blessures, ayant occasionné la mort sans intention de la donner, la parole a été donnée à M® Sasserath qui, avec M° Paul-Emile Janson, défend Lucie Maréchal qui, en pleurant, a déclaré regretter ce qu'elle avait fait. M* Sasserath, en ordre principal, s'est appli qué à établir que, dans l'espèce, le tribunal correctionnel est incompétent, seul, le jury peut juger sa cliente, qui doit être renvoyée devant lui du chef de meurtre. En ordre subsidiaire, Me Sasserath a plaidé l'absence de préméditation et l'irresponsabilité partielle de la prévenue au moment des faits. Après de longs et animés débats, le tribunal correctionnel, se déclarant compétent, écartant en faveur de Lucie Maréchal la circonstance aggravante de la préméditation, l'a condamnée pour coups et blessures volontaires avant occasionné la mort., à un an de prison, plus trois mois pour blessures à Henriette De-grec'.LA «CHRONIQUE» EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosque-; des boulevards, chez notre dépositaire général, Mm° veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, et dans les bibliothèques de la gare du Nord. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Monaco, à la bibliothèque de la gare, i A Monte-Carlo, à la bibliothèque de la gare • HORS FRONTIERES Mercredi il janvier. Plus nous attendons, plus un conflit armé nlre la Turquie el la Grèce s'annonce pro• i >able. Des cormspondances nous informent i '.u violent état d'esprit antiheUénique de la "hrace; la Turquie se hdte d'armer el la £ rrècè de se mettre en étal de défense. Tout 1 si pour le mieux... si l'on peut dire. ( Mais il est douteux que la lâche de la Porte 'l oit, cette fois, aussi aisée que lors du coup ' Andnnople. *** Il est toujours amusant de rechercher et 1 e tiônnaUre les dessous de ce que les mieux officiels nomment « l'enthousiasme po-ulaire », ce fameux enthousiasme populaire, uïy entre autres, dote en ce moment l'Emir e ottoman d'un coûteux dreadnought. 1 Les souscriptions affluent et les fonction- t aires s'empressent d'abandonner un mois J e leur traitement. Fort bien! Mais, quelque j mnidable que soit l'élan patriotique qui en- £ ïve les masses, il parait qu'il n'est pas suf-'sant à garnir le trésor : les dons volontai-es des fonctionnaires, entre autres, ressem-lent fort à un emprunt forcé. C'est du moins ainsi que l'on est obligé < 'inlerpréler le confia actuellement en sus- s ens entre la Dette publique et la Porte,celle- -i voulant imposer les fonctionnaires de celle-z, qui se refuse à cette opération. Dans les Balkans Les puissances accorderaient un délai à la Grèce 'De Vienne, le 21. — Suivant la « Deutsche ( rolks'blatt », la Grèce sera avisée par une note '' es puissances qu'il lui est .accordé jusqu'au j ailieu de février pour évacuer l'Albanie. Les Grecs se préparent à défendre leurs conquêtes il De Constantinople, le 21. — Le « Tasvirif- " iar » apprend que depuis quelques jours les i irecs fortifient Tenedos avec des canons et es mines sous-marines, et y rassemblent des ivres. i ( Enver bey n'a qu'un but : la reorganisation de l'armée De Vienne, le 21. — Le correspondant de la Nouvel/le Presse libre » à Constantinople a [ u un entretien avec Enver pacha. Le journaliste lui ayant .demandé.s'.il croyait . la possibilité d'une guérre entre la Turquie t la Grèce au sujet des îles de la mer Egée, Inver pacha, a répondu qu'il n'avait pour tâ-he que la réorganisation de l'aimée turque. En ce qui concerne l'action attribuée à Iz- J et pacha en Albanie, Enver bey a déclaré .• u'izzet pacha était encore général en service t ctif de l'armée turque. S'il! avait réellement c 3s vues qu'on lui prête, n'aurait-il pas depuis ( mgitemps lutté en Alhanie pour sa cause au eu de rester à Constantinople ? « Il faut re- J îarquer aussi, dit Enver bey, que les officiers i urcs, qui sont en Albanie, ne sont pas des c fficiers turcs. Que pourrait vouloir la Tur- c uié? L'Albanie est si loin! Même si la Tur-luie nouriM l'intention de reconquérir le lus possible des teiiitoires qu'elle a perdus, ! Ile a pour le moment d'autres buts plus près- i ants. » ^ En terminant Enver pacha a insisté de nou-eau sur la nécessite de réorganiser l'armée urque. c Essad pacha attend avec joie (?!) le prince de Wied j De Vienne, le 21. — Essad pacha a déclaré (- u correspondant de la «Nouvelle Presse libre» 1 Durazz^, au sujet des incidents d'El-Bassan, 1 ue ceux-<ei ne changeraient rien aux disposi- 1 ions concernant le prince de Wied. « Nous at-endons avec joie, déclara-t-il, l'arrivée du rince, et nous nous rangerons inébranlable-uent à ses côtés. » Toute autre version n'est [u'une invention malveillante. . , .a visite de M. Venizelos à Rome a produit 1 une détente entre l'Italie et la Grèce De Rome, le 21. — Si la visite de M. Venize- ' os, déclare-t-on dans les milieux'politiques, . l'a pas produit de résultats immédiats au , >oint de vue des difficultés actuellement pen-lantes, dont aucune, à proprement parler n'a lté résolue, il en a été autrement en ce q.ui ;oncerne l'avenir des relations entre la Grèce ;t l'Italie, Les échanges de vues en ce sens mt ouvert, dit-on, devant les deux pays d'assez larges horizons. .'entente est parfaite entre la Porte et la mission militaire De Berlin, le 21. — On mande de Constantinople : «Les attributions du maréchal Lirnan von Sanders sont considérées comme une affaire intérieure de l'armée turque. C'est pourquoi l'on n'en fait pas connaître les détails. Au sujet de Véterudue et de l'exercice de ses attributions, il existe une entente complète entre le maréchal et le ministre de la guerre. Un droit d'inspection illimité est conféré au maréchal, qui est très satisfait de sa situation actuelle, parce^qu'elle lui permet d'accomplir librement et entièrement ses travaux de réformes.Conflits entre la Porte et la Dette De Constantinople, le 21. — Le ministère des finances a bien adressé à la direction de la Dette publique une demande pour qu'on retienne un mois d'appointements aux fonctionnaires pour le. développement de la flotte,mais le gouvernement ne vise que les .sujets ottomans. La Dette n'a pas encore fait connaître sa réponse. Le même ministre a envoyé à la direction de la Dette une circulaire au sujet de l'économie que permettrait de réaliser dans le budget de la Dette cette diminution de traitement des fonctionnaires en général. La Dette a répondu qu'elle prenait la circulaire en considération, mais qu'elle se trouvait dans l'impossibilité d'imposer une diminution de traitement; par suite'de la cherté de la vie. BULLETIN TELEGRAPHIQUE ALLEMAGNE En appel, les coupables du procès Krupp sont condamnés De Berlin, le 21. — Le conseil de guerre supérieur a rendu son jugement en révision du >rocès Krupp du 5 août dernier. Les lieutenants-artificiers Schleuder et Hinst ont condamnés cliacun à trois semaines d'ar-èts de rigueur. L'ouvrier artificier Schmidt st condamné à quatre semaines d'arrêts simules.Pour le lieutenant-artificier Tdllian, une parie de l'action judiciaire est abandonnée ; pour e leste, l'accusé est acquitté. Le premier secrétaire de l'intendance Pfeif-er est acquitté. FRANCE La question des logements ouvriers De Paris,, le 2L — Le président du conseil nunicipal de Paris a annoncé hier, au comité onsiultatâ'f des habitations à bon marché, qu'il era créé, d'ici dix-huit mois, à Paris, des ha-itations à bon marché pour 60,000 personnes. 1 y aura 11,000 logements. La dépense totale era de 65 millions. GRANDE.BRETAGNR Le sous-marin coulé est retrouvé :De Pflymouth, le 21. — Le sous-marin « A 7 v>; l été retrouvé à 23 brasses de profondeur, eilon les uns, et à 33, selon les autres. A LA CHAMBRE La question des langues On a repris, hier, la discussion des artistes de la loi scolaire qui touchent à la ques-ion des langues. Ce fut un débat inutile dt; >.lus. Il n'a servi à rien, d'autre qu'à démon-•rer une fois de plus que les partis les plus, mis sont divisés sur ce point. On a eu ce spectacle unique de Destrée, Bastien et Tro-alel houspillant Vandervelde, Camille Iluys-nans et Anseele, de MM. Van GauweJaetf, jamdepeiTe et Borginon couvrant de sarcasmes MM. Woeste et Poullet. La Chambre n'ayant pas le moindre Bfîfaut i « briffer» aujourd'hui, Flamands et Wallons n ont été réduits à se chamailler entre eux. /lais, l'essentiel, c'est qu'on s'amuse, n'est-cô tas? Au début de la séance, M. Fernand Cocq, qui st le Sérénissime Grand Maître national de la .laçonnerie belge, fait, au nom de la Loge, tne déclaration, inspirée par lès critiques l'or-tjuiéés" à là âéancé' de mardi" contre Tàctivîte tiaçonnique au Congo. LA FRANC-MAÇONNERIE M. Fernand Cocq. — Je tiens à préciser que e n'ai pas dit qu'il n'y a pas de loges au :ongo. J'ai dit simplement qu'il n'y en a pas , Borna et à Stanleyville. Elle use de son droit n créant des loges où il lui plaît. La charte oloniale et l'Acte de Berlin lui garantissent ce Iroit. Le jour où l'on cessera de pratiquer et d'ap-•rouver la délation, l'espionnage et la persécu-ion, il n'y aura même plus de raison pour ne ias révéler les noms dé ceux qui font partie les loges. C'est votre sectarisme persécuteur [ui rend nécessaire le secret maçonnique. PROPOSITIONS M. Camille Huysmans demande que la com-uission chargée d'examiner les projets de loi elatifs à la réglementation des industries à lomicile soit pressée de terminer sa mission. Le président. — Le bureau convoquera la ommission. La Chambre décide ensuite de prendre en onsidération et de renvoyer en sections deux •impositions de loi : 1° Sur le crédit profession-tel en faveur de la petite bourgeoisie commer-ante et industrielle, qui a été exposée, dans ios colonnes, il y a quelques jours; 2° Insti-uant un tribunal disciplinaire de la marine narchande ou tribunal d'amirauté. Puis on en revient, une fois de plus, à LA LOI SCOLAIRE Après une intervention, en flamand, de M. Vugusteyns, M. Vandervelde donne son senti-nent sur la querelle qui divise si profondé-nent les députés socialistes. M. Vandervelde est un demi-sang d'ascen-lance paternelle flamande et d'ascendance ma-ernelle française. 11 examinera donc la ques-;ion des langues dans un esprit d'objectivité, fe suis d'accord avec nos collègues flamands pour demander que la langue flamande reste a langue véhiculaire pour les petits enfants les communes flamandes. Quant à l'enseignement de la seconde langue, il peut y avoir de graves inconvénients à imposer le bilinguisme i de tout jeunes enfants.Mais importe-t-il d'inscrire dans la loi l'obligation formelle poùr toutes les écoles de n'enseigner qu'une seule langue jusqu'au 3e degré? Cela dépasse la me-' sure. Pour l'agglomération bruxelloise, la solution serait d'autoriser la création de sections françaises et de sections flamandes. Qui classera les enfants dans les sections flamandes ou françaises? 11 faut consulter avant tout le chef d'école en cette matière avec droit d'appel du père de famille devant l'inspecteur. Je crois que, sur ce point, nous pouvons tous être d'accord...Un concert de protestations s'élève des bancs socialistes ! M. Destrée se tourne,fait des signes de dénégation. M. Camille Huysmans approuve M. Vandervelde. Les députés de Liège et de Charleroi protestent violemment. « ...Les flamingants sont inspirés par la haine de la France ! », crient-ils. M. Vandervelde. — J'aurais sans doute l'approbation des Wallons si je préconisais l'emploi exclusif du français en Wallonie et la primauté de la même langue en pays flamand ! M. Destrée. — C'est de la plaisanterie ! Ne nous faites pas dire ce que nous ne disons pas î M. Vandervelde. — Alors, dites clairement ce que vous voulez,et ne vous contentez pas de ccs interruptions confuses 1 Pour moi, je suis convaincu que je suis dans le vrai en reconnaissant les droits légitimes des deux sous-nationalités qui se partagent le pays. Tout le monde serait, d'accord avec moi si on voulait ne considérer que le côté pédagogique de la question. M. .Persoons bataille, à son tour, avec une belle ardeur en faveur des amendemrits fla mands. Le père de famille ne peut rien avoir à dire en matière pédagogique, dit-il; il n'a aucune compétence pour le faire. M, Berloz. — Mais c'est de l'Intolérance? M. Persoon3. — Nullement. Nous sommes si

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