La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 08 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 09 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tx3513zd4s/
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piinaiiclie » mars 1914. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMEROP.OUR TOUTE LA' BELGIQUB 47° année* — W« OS LA CHRONIQUE / BUREAUX /"5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) / ■RUXEi.LKB ^ GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ! N* 7S81L Rédaction : N* 141 a ABONNEMENTS : Bruxbli.es : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. T5 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-D^çKé de Luxembourg, 20 fr. par an. « FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME n.euacuun . n- «• ANNONCES : 4e page s 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, .1) et 7, Galerio du Roi. CE QU'IL FAUT DIRE par M. Paul Hymaus Bj-mbre de la Chambre des représentants La période électorale approche, et bienK les hommes politiques reprendront direct* ment contact avec Je.pays. H ne semble pa que lu tâche des propagandistes libéraux so difficile. Les circonstances la tracent et 1 délimitent. Quels peuvent être le sens, la portée, de élections prochaines ? Notre espoir doit êtr qu'elles soient un avertissement au parti ce tliolique, qu'elles aient le caractère d'u llàaie, et pour cela, qu'elles lui infligent un déperdition de suffrages et dé sièges. Le sen lia de mai prochain n'a pas pour enjeu 1 possession du pouvoir, puisqu'il ne s'éten qu'à une partie du pays, et que le chiffre de sièges, contestables et contestés, est, par l'el (et de la Représentation proportionnelle, pe considérable. Mais il donne à cette fractio; de la nation qui sera consultée l'occasio'i d'exprimer un jugement sur la politique ri gnante, sur le régime, sur l'administratio; catholique pendant les deux dernières an nées. El la question qui sera posée au corps élec toral scki en résumé cchle-ci : Faut-il fortifie la majorité, ta stimuler, ou même la mainte nir à son chiffre, et, de la sorte, la consoli der, la pousser à de nouvelles entreprises d sectarisme, lui donner le sentiment qu'ell est indestructible, et qu'elle peut tout se per «lettre ? Ou bien, faut-il fortifier l'opposition l'encourager, lui donner contre la politiqu. confessionnelle une majeure faculté de résis lance, corriger, .retcfiïier, partiellement ai moins, les résultats d» 1912, reprendre 1 manche, interrompue il y a deux ans, vci; l'équilibre parlementaire ? Voilà la question ù poser devant le corp électoral. * * * Un groupe de nos amis,réunis dans un con grès 'fragmentaire, voudraient inscrire ai programme de certains candidats libérau: diverses questions nouvelles. Je ne vois au cun mal à mettre de nouveaux problèmes , l'étude, bien au contraire. Mais je dis et j'; insiste : à l'étude. Ce qui signifie qu'on n doit pas s'imaginer en avoir découvert ti meilleure solution, parce qu'on aurait ins talde quelques formules plus ou moins va gues et solennelles sur ce qu'il est conveni d'appeler la plate-forme électorale. L'Etoih belge a dit d'excellentes choses à ce sujet dans un récent article. Et je n'y reviendra que pour y faire une légère addition. H ne se ruit pas de bonne tactique, à mon sens, d. détourner l'attention de l'électeur vers de questions sans portée politique générale, et qui par leur nature sont propres ù faire sur gir des dissentiments entre hommes qu'unis sent de communes tendances. Pourquoi par 1er, par exemple, .de la suppression de la ne mination des bourgmestres par le Roi et d leur élection par les conseils communaux, a moment surtout où l'on examine l'extensioi démocratique de l'électoral communal, et pa railèlornent les garanties de bonne gestio: ■administrative dont s'accompagnerait un réforme électorale égalitaire ? En ce qui m concerne, je n'ai pas cessé de soutenir qu je ne pourrais nie, rallier à la nominatio des bourgmestres par les conseils cornmu «aux. Ce n'est, pas le moment de débattr celle affaire^ Et je n'en parle que pour mon trer combien il doit sembler inopportun tout esprit réfléchi de susciter actucllemen une discussion sur des questions de cett sortev *** 'Non, comme l'a dit VEtoile, ne perdon point notre temps en vains exercices de «foi imuli&me ». Et, faisant face à l'ennemi, e. forçons-nous de. le frapper aux points faible et découverts. Et d'abord, nous avons devant nous un er tiemi déloyal qui, après avoir surpris la cori fiance du pays par des promesses empreir les de rèlectoraîisme le plus effronté, les •toutes,, et non moins effrontément, trahies. Le parti catholique savait que la sécuril du pays était menacée, savait que les finar cfes étaient compromises et exigeaient ui '.prompt secours. 11 le nia et fit les élection •au cri de : « Ni soldats, ni canons, ni iir pôts ! » Il mentait et le prouva, dès que 1 succès eut récompensé ses fraudes, en réal sant le service général et en frappant pou quarante millions de taxes. Mais il -s1 agis sa de duper les paysans et le monde des a faires. Quand l'heure vint où, pour échapper «n désastre, il dut recourir à l'impôt, il cou «bina ses projets de manière à n'atteindr qu'un groupe de contribuables, et à ménage surtout sa clientèle électorale. Il procéda san esiprit synthétique, «-ans plan d'ensemble Sans conception économique. 1.1 frappa J production, la circulation, les transactions gênant les affaires, appauvrissant le ma: ciré, et sous .le couvert d'une fausse app< ronce démocratique, ne taxant qu'une ci tégorie des revenus d'une catégorie de c toyems. Il n'avoua .môme pas alors la vérit< Il tenta de faire croire que les impôts n'î valent, d'autres causes que les dépenses m Maires, ailors qu'il ne vivait depuis un a que de crédit : il contesta, i'1 conteste encoi que des mesures fiscales nouvelles devroi ôtre établies pour faire face aux charges d( emprunts à. contracter et des lois sociale votées ou en voie d'élaboration. Il a, par des économies maladroites et. développement de l'électoralisme au sein c l'administration, provoqué, dans le servie des chemins de fer, une .crise dont les hon nies les plus compétents disent que, loi d'être accidentelle et éphémère, elle ne fei que s'aggraver au détriment de l'industrie ■ du public. *** Dans l'organisation intérieure de l'armé les officiers, sans distinction d'opinion po' tique, se plaignent d'une extraordinaire co fusion de .mesures contradictoires, hâtive prises, retirées, corrigées, qui désoriente |et déC'ôïiragent le commandement, et qui 'ec travont le développement .de notre établisse ment militaire. Enfin, sur le terrain scolaire, le gouverne ment a entrepris line œuvre de sectarisme qui bouleverse tous les principes, pour 1. seule utilité du parti catholique et de l'Egîlise La majorité a déployé dans le débat un | intransigeance insolente et aveugle, refusan un cours de morale aux enfants dispensés d s suivre le cours de religion, refusant de près r crire aux instituteurs des écoles libres li 1 respect des convictions politiques et phiiloso phiques des famines, et signifiant par là s; ® volonté .d'imposer une croyance et de laisse aux maîtres toute licence de faire de l'ensei gnement un instruiment de propagande et d< pression. Eh bien ! H faut demander au pays, s'i!l ap prouve tout ceila, s'i'l approuve cette politi , que, en substance et en moralité, s'il trouva vque c'est bien, s'il veut que cela continue e 3 s'intensifie. Et il faut opposer à l'idéal étroitement sec taire de ce régime un idéal de large et libri tolérance, réclamer la loyauté, l'égalité, h justice dans l'électorat. 1 Et il faut inciter les libéraux à ne pas tro] _ se fier aux vertus de la propagande oratoire leur faire comprendre la nécessité de crée: _ des œuvres,de recruter des hommes pour s'^ r dévouer, et de recueillir, de l'argent pour ei _ assurer la subsistance et le développement _ afin de susciter ainsi au sein du libérailisnn 2 une vie intérieure, et qui ne soit pas seule 2. ment de pensée, mais* aussi d'action pratiqui " et efficace. Allons dire tout cela ! Et ayons confiance PAUL HYMANS. , ! MENUS FAITS, PROPOS MENUS LE NEO-CULINARISME C'est un évangile nouveau. Us se succè dent depuis des siècles, les évangiles [ulilei ou graves, et la « bonne nouvelle » unnonct le retour des peuples successivement ù la pi lié ou à la chasteté, ù Vorgueil individuel, c la patrie ou aux champs. Maintenant on nom enseigne le retour à la cuisine. Brillat-Sava rin fut le précurseur d'un messie culinaire, c moins qu'il n'ait été le messie lui-même; a sont hà des choses qu'il n'est pas toujours (a cite d>e démêler. Il enseigna implicitement le retour à la cui sine. Evidemment il n'a pas poussé le cri ri tuel : « A vos fourneaux, mesdames ! », mai: des prémisses qu'il a posées cela découle na lurellement. Ses premiers apôtres, ses plus fervents disciples sont des hommes qui ont poussé i 5 ses conséquences logiques la doctrine di ' maître; ils se sont mis à table, c'est tout et qu'ils pouvaient faire, et ils ont mangé, oiei mangé, trop bien mangé. Car, ces dîners sacramentels dont on pu blie pieusemeni les menus, ces précieuse: e goinfreries, ces raffinements de gueule, tu 1 peuvent pas être renouvelés tous les fours 1 Je crois que ces messieurs « les profession nels-bons ripailleurs », qui font cuire uni 1 « dodine » dans le graal, seraient fort em 3 péchés de recommencer tous les fours leur. 3 exploits, même s'ils étaient assurés d'g ga 2 gner à chaque fois la plus fructueuse des pu 1 blicités. Au lendemain d'un gala culinaire ils en sont réduits au sel anglais, à l'eau d* 3 Vichy, tout comme les bourgeois, et, entn ' deux gueuletons, Us dinent de deux œufs su 1 le plat. Ils ont l'héroïsme des néophytes. Ils seron e martyrs ; ils paieront de leurs reins, de leu estomac, la propagation de leur religion. Jm conséquence sera une doctrine moyenn 3 et moins farouche : celle du bon « dîner, d " deux plats »; nous ij sommes défà ; bienve ' nue à elle ! y Mais, ici, ce n'est plus le gargotier sacr ou un apôtre de foie qui doit officier, c'es ' vous, madame! Le bon dîner de deux plat ' suppose que vous consentirez à reprendr aux heures suprêmes, (levant le fourneau, l 1 place qu'y tint votre aïeule. Tel est l'état de la question. La situation n L> dépend plus de nous, mais de nos coinpc ' gnes. Or, fe vois qu'elles courent au cinémc 1 aux conférences, chez M. Bergson, et j'o s peur que le néo-culinarisme ne fasse faUlik Bob. c c [ Au jour le jour :: LA POLITIQUE e r ex II est (fort intéressant — et instruct S ,conIruT1^er l'attitude des blér '» eaux de Belgique avec ce-He de leur Ll ^Hr coreligionnaires de l'étranger ; cl France, ipar exemple. Gomme il' s'agit d'u parti essentiellement international], on cor çoit des leçons que peuvent offrir de pareil] rapprochements. i- Tout récemment, on a-fait, en Franco, de effors pour ûa .constitution d'un parti etith< lique, chargé d'orienter lia politique gé'nerali dans un sens nettement clérica'l : on a-cée-] 11 tenait les adhésions de partis 'fort divers, coi e Ire 'rengagement de ifair'e prévaloir Hé poir de vue confessionnel Quelque chose d'anal» s gué, nos decteurs se le 'l'appellent, fonetionn s ipuuries dernières éiections italiennes; il pi rut iméme que les "dépu tés nommés, grâce e de tefles (marchandages, s'eMpfessèrent ausa e tôt (d'oublier des engagements un peu clai 0 destins: h .Et tout cas, la chose ne parait pas a vu n dégoûté les cléricaux ide cette combinaiso: a puisqu'ils l'a. veulent reprendre en France ? ^ Certains, du moins. Le Vatican semble avoir approuvé avec •prudence qui caractérise, sa diplomatie; e, mit, comme condition à une telle entent i- l'adhésion des évôques français. Or, 3a m i- ijeure pàrtie de ces derniers déclara ne vo s, loir rien savoir... it ... Mais un de nos plus importants organ KMHanMMKWKnoBHwmBHHnBMnna - cléricaux par 'les influences foules « coiîgré- - ganistes » qui ("inspirent, le Courrier de Bruxelles, vante et préconise la combinaisoai de- - vant laquelle recule l'épiscopat français ! Ce , que le Vatican n'ose même conseiller en i France, parait, en Belgique, absolument bon . et facile... i Cela ne suffit-il pas à montrer où nous ,en PETITE CHRONIQUE i Regard! en arriéra !" S mars 1000. — Incendie du Thcâtre-Fran-. çais. Mort de MUe Henri-ot. Les méfaits de la laïcité. Il parait que îles francs-maçons sont anti-. religieux. M. Homais est leur Dieu et le ) « Journal de Charleroi » leur prophète. La [ preuve ? On a, depuis soixante-hui.t ans, laïcisé les règles maçonniques 1 Voilà ce qu'affirme un confrère clérical. Nous > pouvons lui certifier que nous n'irons pa-s con-L trôler sa découverte 1 Citons pourtant un des exemples qu'il nous donne. Voijci, d'après lui, quel serait 'le texte d'un > « commandement » de 1846 : Ne juge pas légèrement les actions, des hommes; loue peu et blâme encore moins; c'est au Grv. Arch.-. de l'Univers, qui sonde les cœurs, 1 à apprécier son ouvrage. Et voici, 'toujours d'après lui, que'l serait le ? texte actuel, « laïcisé » : Ne juge pas légèrement les actions des autres; loue peu et blâme encore moins, pense que pour bien juger les hommes il faut sonder les cœurs et scruter les intentions. Nous avouons ne pas voir une grande différence entre les deux prescriptions morales : qu'on invoque, dans l'une, Dieu, ou le Grand Architecte, ou 'l'Etre suprême, nous n'y trou-i vons nul inconvénient. Et qu'on invoque dans l'autre .la dignité, la force morale de l'homme, c'est parfait également. L'essentiel est que le précepte soit édicté — et suivi. Pour être agréable à notre confrère, nous ' lui proposons un troisième texte, qui traduit : presque textuellement les deux autres, — en ■ vers signés d'un grand poète : Ne daigne point haïr. Sois fidèle à tes pactes. Sois franc. Ris peu. Sois doux pour ceux qu'on [fait souffrir. Mais garde de juger les raisons et les actes, , Car rien n'est absolu, que l'espoir de mourir. Est-ce assez franc-maçonnique ou suffisamment clérical? (5=^=9 Activité ministérielle. Vous savez qu'on travaille beaucoup dans les ministères. Au ministère des chemins de fer spéorailemén-c, qui, grâce au changement de direction, iva voir son activité complètement modifiée. Oui, \I. •Segers a beaucoup travaillé. S'est-il occupé de combler les retards des chemins de fer (qu'il se bâte avant qu'il fasse beau, car ies organisateurs du railway n'ont pas prévu la grande chaleur!)? Pas du tout. Va-t-il mettre en vigueur le nouveau tarif téléphonique urbain? Moins encore. Faire voter la loi sur l'assurance des pêcheurs ? Mieux que ça. S'occuper de renjdre nos wagons de chemins de fer un peu plus propres? Mieux que ça, toujours, comme dans l'anecdote célèbre. Sachez qu'un travail plus urgent s'imposait ù lui. Et écoutez, écoutez comment il fut mené à bien. Voici ce .qu'écrit un de nos confrères les plus ministériels : Les divers départements réunis sous le sceptre de M. Paul Segers porteront la dénomination suivante : « Ministère des chemins de fer, "marine, postes et télégraphes ». '■ Respirons. Nous ne pensons pas qu'il nous " serait resté le courage de coller un timbre sur une enveloppe, si ce timbre nous avait été re-' mis par un employé du ministère des postes, ' télégraphes, chemins de fer et marine I Redureau. ? Tout simple, ce nom.Il y a un ans, nous l'au-f rions entendu avec indifférence, plutôt avec s plaisir. Il a quelque chose de ipas banal, de ? doux, de chantant. Aujourd'hui, nous ne pou-i vons pas l'écouter sans frémir d'effroi. C'esl le nom d'un monstre, d'une honte de 3'h'uma-e nité. Lorsqu'on voudra désigner quelque chose - d'effroyable, on ne dira plus : Troppmann, , on dira : Redureau." i On se demande ce qu'a dû penser un tel . être pendant les débats qui viennent de se produire. Car on n'a même pas la ressource la consolation de songer qu'il est incapable de rien penser : ses réponses ont été claires lucides, adéquates aux questions posées. Ct n'est pas un « irresponsable » au sens léga du mot. Oui, qu'a-t-il dû penser? quel rêve affreu? de vengeance exaspérée contre l'humanité tou entière a dû traverser cette .brute, pend an' qu'elle accomplissait son sinistre exploit, .pen U dant qu'elle le revivait en pensée dans le pré I toire des assises ? et pendant les vingt an> — ces vingt ans que les commutations, le: grâces auront bientôt réduits à quinze, peut être à dix ans — pendant ces vingt ans di " travaux forcés, que pensera ce sinistre ba 1 gnard qui tua sept personnes et n'a pas encor s atteint « l'âge du discernement »? /Les cinémas refusent du monde en repré s sentant d'impressionnantes chasses aux fau 1 ves. Combien plus sinistre, plus terrifiant, 1 film qui doit se dérouler dans le cerveau dec }~ fauve humain, qui s'y déroulera pendant le quelques années — qu'est-ce, quinze ans? -d qu'il passera à l'écart de la société, se réseï >- vant pour elle ! ;i I Les dernières victimes, j' Les victimes d'un pareil être ne sont poin seulement celles qui ont trouvé la mort là-bas dans la ferme tragique : plus lamentable peut-être celles qui vivent, expiant .un crim II qui n'est pas le leur... Les parents du monstr< '■ Le détail a passé presque inaperçu, — ( •• il étreint pourtant le cœur, d'une abomim ble angoisse. Ces malheureux ont demand au gouvernement de changer de nom I :! Le nom... ce à quoi l'on tient le plus, pli qu'à la maison familiale, plus qu'à la terre, -a- peut-être autant qu'à la fortune du à la vi« u- car c'est ce qu'on possède à jamais, ce qi marque votre personnalité, ce dont personr ss ne peut vous déposséder. Cet enfant qui r: \ vu -ï ■, v <■ - ^ ; ;r fc brisé leurs rêves, saccagé leurs tendresses, qu leur a fait abandonner le pays natal, leui prend aussi leur nom. Et ils sont partis vers Paris, Paris l'autre monstre, Paris qui broie en une heure les plut l'orts, mais qui accueille aussi toutes les in fortunes, les cache dans son fourmillement gi gantesque, les berce au rhytme de son granc cœur anonyme. <r==^> A la mémoire de Massenet. On vient de fonder un comité dans le bu d'installer le buste de Massenet dans le foyei du Théâtre de la Monnaie. Un monument à la mémoire du grand ar tiste vient d'être inauguré à Monte-Carlo; ur autre va être érigé à Paris. Le public bruxel loi qui, le premier, consacra la renommée di Maître, se devait de s'unir à pareil hommage M. Max, bourgmestre, a accepté la prési dence du comité provisoire, ainsi composé M. Emile Jacqmain, écheviin de l'instructior publique et des beaux-arts, M. Léon Dubois directeur du Conservatoire royal de Bruxel les, MM. Kufferath et Guidé, directeurs di théâtre de la Monnaie, et M. F. Rotiers, direc teur de l'« Eventail ». Ce comité, qui se complétera prochainement a le projet d'organiser une représentation d< gala à la Monnaie, au bénéfice de l'œuvre. Ainsi sera poursuivie l'idée de faire du foye: et des couloirs du théâtre une sorte de muséi où seront glorifiés ceux qui contribuèrent i faire de notre Opéra une des grandes institu lions lyriques de l'Europe. Les anticipations de Cyrano. Cyrano de Bergerac, dont on publie les œu vies à bon marché, est, certes, un des plu: curieux esprits qui aient existé. On connaî son « Voyage à la lune ». Dans cet ouvrage il y a des pages vraiment prophétiques. No itamment celles où l'écrivain parlé des vase' gonflés d'air chaud pour voyager dans le: nuées et de ces petites boîtes où les habi tan ta de la lune enfermaient la voix humaine Cyrano a aussi laissé une plaisante comédie le «< Pédant Joué », où l'on trouve de tout même le « Que diable allait-il faire dans cett galère », de "Molière. En fait d'«anticipations il y a cette réplique tout à fait inattendue G ranger. — Ahl c'en est fait, je vais me pen dre. Paquier. — Là, là, espérez en Dieu; il vou assistera : il assiste, bien les Allemands qu ne sont pas de ce pays-.ci... Cyrano avait-il l'intuition de ce qui allait s passer dans les siècles futurs ?Pressentait-il le « Junker », les exploits des vainqueurs de Sa verne. Avec, ce diable d'homme, — le plus e.\ quis des êtres sublunaires, il est .permis d tout supposer. A l'hémerothèque. Vous avez sans doute 'lu qu'un 'conseille municipal de iParis a proposé de fonder un liémerothèque, — pour parler plus clairemen et tout à fait incorrectement : une bibliotht que de journaux. Il propose — et .c'est peu i être ce .que son idée offre de plus original -d'édifier cet établissement sur remplaceniei] des fortifications désaffectées. La Science e l'Information remplaceraient Vénus en che veux et Cupidon en casquette à ponts ! 'Bruxelles possède une liémerothèque. Ell est établie dans un endroit calme, ignoré d public, où îl'on peut être sûr qu'aucun Bn xellois ne viendra jamais : dans une de salles du Musée ancien. Ne désignons pas 1e quelle, deux visiteurs seraient capables d' affluer demain. Préoccupé de l'idée lancée par l'édile par sien, nous passâmes hier un instant dans m ire liémerothèque nationale. Deux lecteurs étaient installés. iL'un parcourait le « Peuple i l'autre lisait le « XXe Siècle ». Et comme Tins truction de tous deux était rudîmèntaire, tou deux, du bout des lèvres, lisaient à mi-voix. L'indiscrétion professionnelle nous incita écouter : « On se souvient de la campagne électoral de 1912. Les partis d'opposition s'étaient a; suré le concours de Bonnot, Garnier et Carouj les célèbres bandits qu'on ne devait arrête que quelques mois plus tard. Ceux-ci terri lisaient la région. On ne comptait plus leui méfaits, ni le nombre d'électeurs qu'ils avale i traînés, épouvantés et tremblant sous la m-nace du revolver, jusqu'à l'isoloir. » Mais l'autre lecteur parlait plus haut : « Campagne de 19121 Abominable souveni La majorité au pouvoir s'était assuré de pr cieux, d'effroyables concours. Dirigée «par Br faut, le célèbre partisan, comte du iPape — qu après avoir remplacé l'incapable Broquevill devait mourir, tué en duel par le maçon Re: kin — elle lança sur les populations hébétéi son journal officiel : « le Sifflet », dirigé p; ' un homme de paille, De Jonghe d'Ardoy ! Dans le Borinage, Hubert, le condottiere bie ' connu, prit la tête du mouvement, tandis qt Van Cauwedaert répandait parmi les popul . tion voisines de la France le vitriol de î ! parole. » Nous n'avons pas écouté plus avant et noi , sommes Sortis. ^ Nous déconseillons vivement l'hémerothèqi , au Conseil municipal. Comme documentatic précise, les historiens de l'avenir devront clic cher mieux. (5=^9 î La revanche des femmes. Deux femmes viennent de vaincre, de ca ' turer et de.tuer un aigle! Cela s'est passé i France, et c'est dans tous les journaux. C événement ne fera pas trop de bruit. I monde n'a de regards que pour le prince Wied, qui tourne autour de son royaur comme un épervier, et pour les Mexicai t qui continuent les meilleurs ouvrages du ( , pitaine Mayne-Reid et de Gustave Aimard s II y a quelques siècles cette aventure ci e femmes en question eût fait sensation. On i. aurait vu un présage annonçant de grands bc t 'Reversements : guerres, famines, mort d' - chef fameux, etc. é Dans « Macbeth », Shakespeare affirme f| les événements Considérable^, les révolutio s sont toujours. précédés de signes avant-ci - reurs, de prodiges qui étonnent le ciel et î, terre. On voit les morts sortir de leur to li beau, les étoiles quitter leur orbite, des e mètes chevelues passer dans l'atmosphère a flammée. Ou bien, ce sont des enfants < . viennent au monde avec une barbe de six • pieds, une tête de monstre, des femmes qui domptent les chevaux ou mettent des armées ; en fuite. Or, du (moment que nous avons un si grand auteur pour nous, nous pouvons croire aux avertissements d'en haut. Mais alors, que signifie cette défaite de l'aigle ? Que l'heure approche où les femmes vont enfin régner et 'aevenir les maîtreses du monde ? Que nous allons devoir, décidément, nous résigner à courber le front devant elles et à leur obéir ? Cela fera de durs moments à . /passer pour nos descendants ! Qui sait...? d'ici deux, trois siècles on verra, peut-être, une scène de comédie où une femme; médecin, médecin malgré elile, battra conseien-1 i cieusement son pauvre époux. Et à la pas-1 santé pitoyable qui voudra intervenir, l'époux battu dira avec colère : « Et si cela me plaît à moi, d'être battu 1» Vieilles histoires. Une chronique du XIVe siècle raconterait, ' à en croire des confrères, une histoire vrai-( ment curieuse par les leçons diverses qu'on en peut tirer. Vers 1240, un usurier de Dijon, -allant se marier, franchissait, à la tête du cortège nup-| tia'l, le porche de l'église Notre-Dame, «lorsqu'une gargouille se brisa et, tombant, tua . net le bonhomme. Or, cette gargouille repré-, sentait le péché d'Avarice, sous la forme d'un L homme étreignant une bourse... Les usuriers de Dijon, sentirent la moutarde leur monter au nez; ils obtinrent, à prix d'argent, que l'on brisa toutes les gargouilles de la façade de Notre-Dame, et, si bien, qu'il fallut refaire celles-ci à la fin du siècle dernier. Cette anecdote, toute pleine de la haine médiévale pour l'usure, semblerait indiquer | que la cathédrale elle-même songeait plus à venger la morale qu'un clergé, sensible aux ' instances financières. Elle prouverait encore . une foule de choses, dont la moindre est ' qu'il semble dangereux de se marier... pour ' un usurier ! (r^=9 Titres. Un journal humoristique de Paris avait eu, î l'an dernier, l'idée très amusaTite d'un concours „ de titres. Il s'agissait de trouver des titres sen-. sationnels, à l'instar des grands quotiiïiens . français. Si nos souvenirs nous servent bien, les deux 5 titres classés premiers furent les suivants : 1 M. RAYMOND POINCARE ETAIT UNE FEMME! s et LE KRONPRINZ SE SUICIDE AU BAL DE L'ELYSEE "La réalité semble avoir à cœur d'égaler ces mirifiques imaginations. Car tout le inonde a lu, en première page du « Journal » d'hier : 1 LA ROSIERE DE DOURDAN l AVAIT ASSASSINE SON ENFANT. Et le plus ébouriffant, c'est que c'est vrai ! t Un précurseur. 1 11 est bien difficile de trouver du neuf. Les idées que nous croyons les plus originales ont été mises en avant par les générations qui e nous ont précédé. Ainsi l'on ignore générale-1 ment que Bernardin de Saint-Pierre est l'in-" venteur des bataillons scolaires. C'était un b de ses dadas favoris; il voulait même que les ~ petits bonshommes des écoles fissent les gran-^ des manœuvres. « Dans la belle saison, écrivait-il, quand la moisson est faite, vers le commencement de septembre, je les mènerais à la campagne, di-- visés sous plusieurs drapeaux. Je leur don-' nerais une image de la guerre. Je les ferais coucher sur l'herbe, à l'ombre des forêts : là, s ils prépaieraient eux-mêmes leurs aliments; , ils apprendraient à défendre et à attaquer un 1 poste, à passer une rivière à la nage; ils s'exerceraient à faire usage des armes à feu et à e exécuter en même temps des manœuvres pri-' ses de la tactique des Grecs, qui sont nos mal ' très presque en tout genre. » 1 iLes plans de réformes politiques et sociales )_ qui remplissent les deux derniers livres des ^ « Etudes'de la Nature », offrent tous un eu ' rieux mélange d'esprit positif et d'imaginatior romanesque. M. Vanderveide le reconnaîtrai pour un des siens, s'il apprenait que Bernar din de SaintjPierre demandait la suppressioi de la grande propriété et des gros capitalistes celle des monopoles, des compagnies privilé !" giées, de la vénalité des charges. Il réclama ' énergiquement la confiscation des biens di ' clergé au profit des pauvres. Il propose di remplacer les hôpitaux par l'assistance à do b micd'le, d'améliorer le régime des prisons e 3 des maisons de fous. Il réclame enfin des re traites pour les ouvriers âgés — là encor nos socialistes sont devancés — et il veu qu'il soit construit dans Paris des édifices as , " sez vastes pour y donner des fêtes au peuple. « Panen et circenses », tout le programm is des empereurs romains, quoi ! (s=^£> ie Pour se débarrasser des importuns. in L'humoriste américain Mark Twain prêter r" dait posséder un moyen infaillible de se d( barrasser des intervieiwers. A l'un d'eux qu lui demandait : — C'est, bien à M. Mark Twain que j'ai l'hor neur de parler? [ " — Je ne saurais vous l'affirmer, répondit-i et — Eh quoi 1 s'écria le reporter déconcert< e vous ne pouvez pas me dire si vous êtes o Je si vous n'êtes pas M. Mark Twain? — Je n'en sais absolument rien, fit le pinci sans-rire, avec un grand sang-froid, et jarnai de toute mon existence, je n'aurai la moindi certitude à cet égard... Nous étions deux ji meaux, monsieur, et à notre naissance on noi •mit dans une baignoire pour nous débarboui 1er. Or, il est arrivé une triste chose : il y e 1 a un qui s'est noyé... On n'a jamais pu savoi monsieur, si c'était moi ou bien mon frère 1 ne Nouvelles à ïa main Chez le commissaire de police, m- — Chef, un homme a été dévalisé, ce mati 2o- par des voleurs. Nous vous amenons un d acteurs de cc drame. — Lequel? IU] — Celui qui a été volé ! RO N DEL M. de Kërcliove d'Exaeirte. — Je suis surpris d'entendre M. Hoyois s'exprimer de cette manière. C'est lui qui. à la section centrale, a proposé d'appliquer la loi aux restaurants et débits de boissons.(Rires et exclamations sur tous les bancs.) Mon brave Hoyois, ali! nom d'un chien ! Non, tu n'es pas né pour la chance. Pour une fois que tu fais bien, Ce sont des brocards qu'on te lance. Bon cagot, mauvais comédien, On rit, on se tord et l'on pense : lion brave Hoyois, ah ! nom d'un chien ! Non, tu n'es pas né pour la chance. ' L'article en cause était le tien, Tu l'attaquas avec vaillance Au lieu d'en être le soutien. Il fallait, gardèr le silence, Mon brave Hoyois, ah I nom d'un chien ! Job. Le MOIS international tu unique étrangère QUESTION D'ORIENT? QUESTION D'EUROPE Février 1914 semble marquer u-n temps d'arrêt, constituer une période de convalescence dans la crise aiguë que traverse, depuis dix-ihuit mois, la politique interaatio-nalle. Moins de frictions diplomatiques, plus de rencontres sanglantes ; les décisions arrêtées par l'Europe à la suite des -solutions à main aimée sont exécutées, ou en cours d'exécution. Evidemment, il y a, çà et là, des accrocs, des tiraillements. Mais, dans l'ensemble, il y aurait amélioration, uu du moins tassement. Que l'on ne s'y trompe pas cependant : l'theure est toujours et, d'après certains, de plus en plus critique. Les voiles s'écartent ; ies haines de second pian se reculent ; celles de premier .plan s'accentuent. Le:grand problème européen abandonne peu à peu, pour montrer sa vraie face, les différents masques qu'il avait ipris. Et rien, ne nous dit que le printemps s'affirmera davantage pais.b'le-'iiient et n'accusera pas au contraire une recrudescence, que nous voudrions non sanglante, des fièvres nationales qui couiveiii depuis 1815 dans les grands organismes européens.* ¥ * Evidemment, dans les Balkans, tout n'est pas pour le mieux; tout, néanmoins, tente de s'y montrer sous un jour .moins sombre. Of-ficieûleiment, les belligérants de 1.9124913 essaient de se l'aire risette. Et certains alliés sont près de renforcer leurs vieux liens par des nœuds plus doux. A cet égard, dans son calendrier,uuFabred'iEglanline diplomatique donnerait ù Février le nom de " Matrimonial ». De partout montent les cris suaves : ( Hyanen ! Hyménée ! .» Mais, sous ces cris suaves, semblent percer ceux beaucoup moins suatves de : « Sentinelle, prenez g<M"de à vous ! » Quoi qu'il en soit, les notaires royaux de« maisons de Grèce et de Roumanie auront sans doute .fort à faire d'ici peu. Ceux-ci devront éllaborer le contrat d'une grande-duchesse, Olga ou Taliana, avec un prince rour main ; ceux-là devront grossoyer celui du" prince de Galles et de sa cousine, la princesse Hellène de Grèce. Et les uns et les autres. devront s'assister pour celui d u prince rovâl de Grèce et de la princesse Elisabeth de Roumanie. Mais au fond, ceila signifie que la Roumanie prête son armée à In Grèce, qui l'assure en rétour de sa collaboration navale et militaire, cependant qu'une des parties* adjoint ù ses fantassins l'année moscovite et que d'autre .espère voir la flotte anglaise naviguer de conserve avec le Georges-Averoff, do glorieuse mémoire. Nia l iages d'amou^, et mariages de raison : il y a des sbropnells et des mausers dans les corbeilles de noces. 'Notez d'ailleurs que, pour l'heure, tout est ' cailme et nue tout le monde semble se resi: .«nier : le métier de vainqueur réserve aussi 1 des déceptions. Et si la Bulgarie peut être 1 louée de reprendre des relations normales ■ avec ses ennemis d'hier, la Grèce déploie ' dans l'affaire 'albanaise une incontestable 1 édêgaiitoe. _ ... . » Mais quelle esl l'ironie dn Destin ! Un in- - juste arrêt de l'Europe, suggéré ou mieux t imposé par l'appétit autriclnen et Ja piu- - dence boulimique de l'Halle, no se peut app . Î quel- que grâce au concours de qui iljese t (lue dis-ie ! L'heureux larron est obligé tu î demander au volé de surseoir à la remise du bien en litige, n'étant pas certain de pou\on, 3 dans le présent, eu jouir en toute tranquil- UEt c'est toute l'histoire .de l'Epire à. l'Albanie. - encore qu inconlestiMemen. heflène, - parce que l'Italie ne veut point donner à la Grèce m un trop :r sèment de territoire, ni une base navâteau . si puissante que celte du ConaJ d % Rëspectueuse des cpnivenlions, la G - -,ue : elle on smittre pourtant, nonob^ ^ •" ;-i)Uipens:\lion à elle accordée n.s ' * maiw elle "béit aux oixtrçs européens w l- c'est l'Atonie,' mpiiissanto a rép.i m-i. révolte des E,pirates, qui se >oit oUV-• u demander au légitime hoir de pauti&i de terre avant -de l'abandonnei . i- Cette absurdité n'est que la conséquence », lo«=quc dos faiblesses de 1 Europe. Ce tem e toTro albanais n été rendu mrlèpendant,- crté i- de pièces et. de morceaux. Los troables, m§. , eusaiiîes avec des gouvernement» forts, y \ ■ ont été rendus normaux, lin prince est agrée -ivjv TFuroue. choisi par une mouie de la po-" pliion - mais voil l'autre moitié le .ré-' luise, et, pour un des motifs les pms pui| i .s-mts on Orient, te motit Wligieux. Les - hn -: ,iews veulent bien du prince do Wied, Ç»#-•ntmàirs se réservent. I.;. Rttorre es. a^umée, ' et-le sang -conte à Elbassan, on plein centre '^"encore les uns et les autres pouvaient èi Siéaoï^er sans que la paix européenne on souffrit'■ Si môme l'abcès oriental av.i.t en i~olé nous serions des premiers à applaudir à la création de l'Albanie, comme à un mnl

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