La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 07 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gm81j9bm7v/
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Samedi 2" mars 1914. _ Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO l'OUR TOUTE LA BELGIQUE 47» année, - Rio 64 LA CHRONIQUE T"' BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint.-Huhert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES ~\, Administration - N* 788I& \ Rédaction: N* a ABONNEMENTS î Bruxelles : 12 francs par an:,,— 6 francs pour six mois; 3 francs pour trois mois. La. Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de 1 union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF ; Jean d'ARDEME ANNONCES ; 4« pafjo : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr.. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-RécIame Godts,2. place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 Lu publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7, Galerie du Roi. L'ÉDCATION MILITAIRE On remarque, -en général, que les >cnfan et même les jeunes gens ont un goQt tri prononcé pour les exercices violents et 1< jeux belliqueux. On adore jouer au solda au boy-scout, à .camper, à .faire d'-éclaireur, se livrer aux courses et aux marches d'ei tralnement. .Plus tard on est enchanté c faire partie <le quelque salle d'escrime, poi apprendre le .lleuret, il'épée de combat, ie s; ire ou la boxe. il'l en est -même qui, le dimai chc matin, endossent îtvsc une visible sati; fajction fleur unifoime de garde-civique. Or, comment expJique-t-on que ces même Jeunes gens ii ont qu'un enthousiasme tr£ modéré pour 3e service militaire ? La plupa-i 'partent pour la caserne sans entrain. I lorsque vient le jjour de la libération, le jou de la classe, fleur joie est si folle, si exhub< rautô-qu'eWe fait de la peine à. voir! Cependant, Ha •vie militaire n'a rien d'e-frayant en soi. Iil s'agit de passer deux ans tout -au plus, au régiment. Et d'y faire, d matin aij soir, ce que l'on faisait avec tan de plaisir durant son adolescence : manie île fusil, marcher sac au dos, manœuvrer pied ou ù cheval, -se familiariser avec l'es crime & :1a. baïonnette, 'le sabre ou à la lancc 'Après queilques mois de présence, ces exei clces inspirent a.ux meilleurs soldats une ré pugnance sans égale ! Beaucoup s'exposen à de fortes «punitions en cherchant è s'y sous Iraire de toutes les façons. Les ma.lins n'on de repos, qu'après avoir découvert un i.pilami c'est-à-dire lin em.ploi quelconque : ondon nanco, aide-secrétaire, planton, peintre, ou vrifr, cuisinier, etc., qui les dispense d'as sister aux prises d'armes. Les volontaire: mêmes, les soldats de carrière, se dégoûten tout de-suite de ce oui l'ait le principal obje du métier qu'ils ont choisi. Fantassins, il: ont horreur du tir; cavaliers, le.manège lei épouvante ! Cela est tellement vrai que, dan; imi tes les armes du .monde, .il y a plu sieur termes pour exprimer -l'action de se dérobe: aux exigences du service. .En France, on di to défiler, s'embusquer, tirer au {liane et [ri coter qui est vieux. En Belgique, nous a von: tirer son pian, tirer sa carotte, faire le ra fidie. Fricoter 'existe 'également, mais dans 1< sens de faire de îa fantaisie, porter des vête ments hons d'ordonnance. Chez nous, un fri coteur est un soldat coquet, un soldat qu [fréquente 'les yolies filles, d'où lies Flamands |out fait fricanleur ! Voiilii un petit cours d'argot de troupiei comme on n'en -fait pas souvent. Ce sont de petites choses dont (l'importance est énorme, Car, une des «faiblesses de notre armée esl que la psychologie de nos soldats est presque totalement inconnue et du puMic, et des chefs. 'Cette ignorance produit d'immenses erreurs, où il faut chercher la cause de l'antipathie profonde que ila caserne inspire i notre jeunesse. *** On n'intéresse pas suffisamment ies sol data ù leur métier. 3'ai écrit ici ('.histoire de quelques-uns dt «os régiments. Cette histoire, je l'ai appris! 'longtemps après Être rentré dans ta vie ci vi.lo. Durant «non service, je n'en avais au cime ixiée. Pas plus que je ne me rendais compte de 'certaines 'nécessités d'ordre disci [jilinaires, de l'utilité de la plupart des près ! triplions des règlements du service intérieur de garnison' et de campagne. Bien qu'ayan [vécu des années dans les casemates de; forts d'Aiwers, je ne m'étais jamais avisi jd'éludicr l'intéressante et ingénieuse archi lecture de ces ouvrages dus au génie d< Briaknont. C'est que personne ne s'avisa jamais di nous panier de tout cela. Le métier de solda s'apprend mécaniquement. Des instructeur: indifférents vous enseignent le maniomen [des aranes. Puis ce sont les théories qu'i [faut réciter «par cœur comme le catihéchisime * La position idu soldat doit être naturelle e : dégagée, les talons sur la même ligne et raip ;Prochés mutant que la conformation di : l'homme le ipennet... etc. » « 'Q. Quïest-tce que 'la discipline ? » 'H. La discipline faisant la princlpail» | îonoe ides armées, il importe que tout infé rieur ait pour son supérieur le respect qu •aiest dû... « Cette énorme calinotadc n'est pas un spé cimen unique ! Il faut lire le Traité d'Edu calion Momie, œuvre sans doute de quelqu ! capitaine d'habillement décoré des paiimet ! académiques : « Mon fusil est mon meilleur ami. » « Si tu as 'le feu sacré, marche, car si ti lombes, tu tomberas en héros ! >. Vous voyez d'ici la tête du brave fantas sin de deuxième classe, fraîchement débnr I rçuédu Pays de Waes ou même de Bruxelles auqaéJ on demande s'il a le «feu sacré»... Dans le règlement de tir, au lieu de fuir quelques démonstrations faciles, au lieu d hparler au soldat, simplement, de l'utilité d' ménager ses munitions, de bien viser, d hien s'abriter, d'y joindre quelques bons pré ceptes pris dans l'histoire des guerres ré centes, de lui montrer des images, surtout on l'étourdit de phrases pompeuses,baroque ®t totalement incompréhensibles. « Qu'os! ce que le but en blanc ? La ligne de tir ? L roue dangereuse? », etc. Résultat : les bra ! conniers eux-mêmes y perdent leur ins'tinc et envoient toutes leurs balles c:i Rolland ou au diable vauvert, si vous voulez! *** Je citais plus haut l'histoire des guerre! Il existe actuellement un grand nombre d'i ditions à bon marché des principaux oiwr; fies qui ont été écrits sur les campagnes d Premier et du second Eropi-re. Ges ouvrage sont remplis d'enseignements précieux < frappants pour les jeunes soldats. En s'a dant. de gravures, nos officiers y pourraiev trouver d'innombrables sujets de causerie vivantes, agréables,qui exalteraient les haï mes au plus haut point et leur feraient vc le service et ses exigeâmes d'une toute a tre manière. Prenons, pour citer un exemple, les M moires du sergent Bourgogne. Ce récit pat!) tique de la retraite de Russie et d'une véri étonnante. Si l'on y ajoutait quelques e is traits de iMarbot et du comte de Ségur, on o ;s tiendrait une leçon de morale militaire ina> I prêciable. Ajoutons encore que, pour ce q concerne le soldai, cotte leçon serait toujou: d'actualité. ic 'En effet, dès tes premières pages nous ar prenons les terribles suites d'un mome! d'indiscipline. Les soldats do la Grande A ). 'née se sont livrés au pillage. Or, beaucou s_ d'entre eux succomberont pendant la retrai sous le poids de leur butin ! Plus loin, o verra .les traînards souffrir tous les rnau: être sabrés e,t enlevés par des cosaques, tai dis que les escadrons et les compagnies o l'on a gardé le coude ïi coude se tirent d'à faire malgré tout, Marbot sauve la pla,pai de ses hommes, grûce i leur esprit de corp: La Garde passe parce qu'elle a un moral inn branJàihle. A la Bérésina, .les ponts rester " déserts toute une nuit ! Les traînards déda gnent de les passer ; le lendemain, il est tro 1 tard... ! ' On n'en finirait pas ,s'il fallait citer tor r ce que ces livres contiennent. Cavaliers sui Ll pris pour avoir débridé leurs chevaux, po: ' gnées de .fantassins résistant aux charges ■ grâce à leur présence d'esprit, et leur fermet " h se ralllier par petits groupes, régiments dt ciimés pour .avoir .cédé à lu panique, mailheu ' irrémédiable provoqué par de petites négli " gences... ' Il faut rajeunir les règlements, introduir ! dans 1«s écoles régimentaires et autres de " cours d'éducation, d'histoire et même de lil * ténature .militaires. J'en parlais souvent, i ' y a quelques années. On me répondait : | « Que vouitez-vous que nous fassions ? Oi nous envoie tout ce que le pays compte d plus ipauvre et de plus ignorant. « L'argument, n'est pas bon... Nos paysan; et nos ouvriers adorent les belles histoires Mais il faut saivoir parler leur langue, qui es la langue humaine et non celle do M. Pru I dhomme « Mon fusil est mon meilleur ami, et ce sa i bra est le plus beau jour de ma vie ! » Au surplus, nous avons maintenant le ser ' vice personnel. * ** Au point de vue bctlge, ces conférences au raient surtout'une grande valeur, parce qu< l'histoire des guerres contient, pour nous une admirable et émouvante leçon. C'est qu< il'ipjfériolé numérique n'est pas une si grandi faiblesse qu'on le croit communément ? chaque instant, on a: vu de petites armée: accomplir .des prodiges... On les contraint i reculer; on ne les détruit pas. Par contre, i est des exemples sons nombre d'années nombreuses dispersées après quelques ba tailles. Les grands désastres militaires don la mémoire humaine s'épouvante encore : 1: Bérésina, Leipzig, Waterloo, Sedan, Mouk den, pour ne pas remonter trop haut, euren tous pour origine de lou'tes autres ce.use$ q.u. l'infériorité ides effectifs ; il y eut chaque foi: d'iinpardonnaibles négligences, un laisser-al ter général et une grave indiscipline. Aprf>s qu'dlques récits et lectures de ci genre, les jeunes troupiers comprendraien mieux pourquoi il .faut graisser ses soulier et son fusil, rester éveillé lorsqu'on est di garde, savoir obéir tout de suite et sans mur murer à un ordre .même désagréable. HORACE VAN OFFEL. ->-»♦•-< Notre numéro de demain La Chronique publiera demain dimanche u: numéro de huit pases, contenant, parmi d'au . très variétés, une éf-scie de notre collaborateui I Straton, sur la nouvelle forteresse d'Anvers. Cette ét'.?de sora illustrée d'un plan inédit, i : iE^US FâîTS, PROPOS IfrERU! LA ROUTE DU CALVAIRE ; L'agréable mélange de religion et tic pc 1 litique, qui constitue La foncière croyanc d'une partie de lu Belgique, donne un accer ' inattendu, à quelques hérauts de la bonn " caiLS'e. Si parpaillot qu'on soit, on regard - avec aàmimtwn et, m\a foi, avec envie, l ; missionnaire parti pour les pays redoutablef Evidemment, il ne s'agit "point du missior naire qui va vendre aux sauvages du, whisk. 1 ou des bicyclettes, machiner des intervei lions de baïonnettes et décrocher, au me ' de cocagne des cocotiers, des bijoux exol ' ques, des rentes et des croix d'honneur. * L'homme qui propage sa vérité — mém si on ne V<idople pas, celte vérité — et qi répand Vamour mérite le respect. Celui-k d'ailleurs, finit par s'adapter au milieu qi l'enlise ; il stylise — si je puis dire — s : croyance selon la race qu'il a élue : « A " t'enivre pas 'trop, sois chaste mitant qu ' possible, l'a scinté l'exige : un dieu, toui ' bonté, le demande. Il l'interdit le vol, / s meurtre, la colère. Sois assuré qu'il te r, compensera un jour ; par conséquent, t 1 peux supporter les m aux avec patience. » Voilît un résumé du. Décalogue fort admi ' sible pour un sauvage. Ce minimum de nu 2 ximes et de pratiques est peut-être insufl sant pour le missionnaire lui-môme, qui, c ce qui. le concerne, tend à de plus hauU vertus ; il ne répugne pas au martyre ; peu * être même le désire-t-il. Or, une circulaire politico-religieuse s'e, " prime ainsi : 11 » La camrpagne de dénigrement et c s hainie, y lit-on, dont les missionnaires c ' Congo ont été l'objet, a ému. et contristé to i- tes les âmes vraiment catholiques. Ajout< lf à ces persécutions les épreuves inséparabl 's de l'apostolat, et vous aurez une idée c n- calvaire que gravissent sur ces lointains ri--ir vages les apôtres du Christ. » u- Si je comprends bien ce gracieux jargon, il ne tend à rien moins qu'à interdire « le é- calvaire aux apôtres du Christ ». Mêliez é- donc au pied du Golgolha un écriteau : « Pas-lé sage interdit », établissez-y un funiculaire, x- braves gens ! b- Que les coreligionnaires des missionnaires les défendant contre la calomnie, c'est très ji bien; mais qu'ils veulent attendrir le monde 's sur les souffrances de candidats martyrs, c'est bizarre. j- Je m'obstine à croire que, si le Christ avait il vécu de nos temps, ce n'est pas au Parle-, r- ment qu'il aurait exercé son activité ; il n'ait-1 p mit été ni ministre, ni décoré : il aurait été c malmené et incompris. Pour le reste, n'a-l-il n pas dit un peu rudement aux braillards : :, u Ne pleurez pas sur moi! » Bob. ù Au jour le jour ■ IA POLITIQUE t Nous avons fait remarquer hier, à '. m » cette place, comment, dans les pro-- ij'et'3 'd'assurances sociales, ' les cJéri- . eaux ne s'inquiétaient que de leurs 5 « mutualités », instruments précieux d'in-. fluence. r .Le Bien public te montrait déjà, d'une fa-. çon presque comique, dans l'article dont nous nous somme servi hier; il y revient ; aujourd'hui, et c'est bien plus significatif 5 encore. « Quoi qu'il en soit, nous considérons 1 comme 'un idevoir.de sonner l'alarme, moins encore pour dégager notre . responsabilité ! que .pour adjurer nos amis de rétléchir. La , ruine de nos .mutualités serait une véritaible catastrophe de la .prévoyance. » On pourrait s'étonner et demander comment ides imu'fuiallités, qui subsistaient sans j tas secours officiels, seront menacées lorsqu'elles obtiendront ceux-ci.La contradiction n'est qu'apparente. Les cléricaux redou'tenl les obligations que la .loi semble leur impo-" ser. Il faut obtenir .les conditions les plus avantageuses .possibles. Il fout surtout ■ craindre Iles garanties que pourrait demander l'opposition. Le but visé sera .double ; non seulement, on .améliorera encore, une situation combien , favorable,mois encore on donnera le chang.: à l'opinion. .La diversion opérée par le Bien [ public forme un .des plus significatifs épisodes j de la façon 'toute nouvelle dont les cléricaux entendent la fonction législative : il ne faut ' faire les lois que pour eux, et leur seul souci, | on examinant un projet, est avant tout de ! savoir si cela profitera ou non ù la clérica-, lisation générale. PETITE CHRONIQUE Hagards «n arrliro 7 mars 1882. — La Serbie est érigée en 5 royaume AMiilau Ier). - <3^é> Les amis des ouvriers. Le vote de l'amendement Masson sur le tra-t- \iii des macliinistes et mécaniciens, a été l'ob-^ jet de critiques de la part du « Peuple », lequel - n'entend pas que d'autres que lui ou les Siens - s'occupent du bien-être ouvrier. Pour avoir amené ce vote par une Chambre réactionnaire, notre éminent collaborateur fut violemment attaqué : sans sa proposition transactionnelle, n'aurait-on pas obtenu davantage?... Dans cette voie, il n'y a pas de raison pour que l'on >'arrête... Mais 011 pourrait lout aussi bien supposer que, sans celle-ci, on ait obtenu beaucoup moins. Le domaine des « si a est illimité... Cela p.e suffit pas sans doute pour méconnaître le ' service rendu par M. Masson et pour mècon- ■ îiaître le dévouement à la classe ouvrière de ■ gens comme lui, ou comme ses amis Fléchet ei Feron. Inscriptions. Un de nos confrères s'indig-ne avec raison : sut la nouvelle peinture crème des voitures l mises en circulation par les Tramways bruxellois — et dont l'effet a été apprécié par tout le monde — îl a découvert des inscriptions faites au crayon ou au canif. Ce fait, dit-i'l, réfvèle une déplorable menta-e iiité. Queils sont donc les individus capables l die songer à ces stupides dégradations? c Hélas I ils sont légion et on les trouve par-c tout, —• sans devoir aller les chercher, comme on pourrait le penser, chez lés illettrés qui ont, pour faible excuse, leur manque d'éducation.iDans les monuments publics, dans les mu-' sées, là où la masse vulgaire des curieux ne songe en général pas à pénétrer, les mômes 1 inscriptions se retrouvent, sur les murs, les socles des statues. -Nous avons signalé jadis les mots apposés — e par centaines, avec rivalité dans la grossièreté f' — sur le grand plâtre de Di liens, au Palais de 5 Justice, dans la galerie de la cour d'appel. 'i Dans le même 'Palais existe un autre endroit, a pas du tout public, a l'entrée duquel est e placé un laivabo. Nous croyons nous être fait e suffisamment comprendre. Il est réservé aux e huit cent cinquante avocats du barreau de c iBruxcliles : les murs en sont recouverts d'invo-cations qui n'ont qu'un -très lointain rapport u. avec des offrandes votives adressées à on ne sait quelle obscure divinité. .Pourtant, seuls des privilégiés ont acct\s en L. cet endroit. Et nour y être «diignus intrare », i_ il faut connaître le droit, le grec, le latin, — u voire, en princii>e, le français. I Les bons gendarmes. C'est une bien amusante histoire que celle des gendarmes dé Tahiti... Jugez-.en. Une .légende du pays de cette pauvre Ba-f ra-lm veut qu'il y a imè centaine d'années, des 6 jésuites expulsés fondirent en lingots les joyaux do leurs églisps et en enifermèrent les l~ pierreries dans des coffres; le tout fut embar-'"I iqué pour l'Euro-pe. Mais pendant la traversée, -s'j l'équipaige ayant su quelles richesses se trou-'wj vaient à sa merci, assassina les religieux et s'empara du trésor qui aurait été caché dans ,une île du Pacifique... Depuis, l'imaginatiorv des chercheurs de trésors a motivé plusieurs expéditions, inutiles, 011. s'en doute. iEt voici que, naguère, l'une d'elle parut si sérieuse, que le gouvernement envoya trois ■ gendarmes dans l'île Pinaki, pour garder les l'droits de l'Etat. Le gou.vierneui' était absent; à son retour, il remarqua d'autant ,p:ius l'absence des trois pandores, qu'il n'en avait en 1 tout que quatre... On s'empresse à la recherche ( des malheureux dont le sort est d'autant plus 1 précaire que l'île n'a pas d'eau, et que les rares poissons qu'on pourrait pêcher passent ( pour être venimeux... ...'Même ceux qui .n'aiment pas les gendar- ' mes autant que M. Woeste, trouveront que c'est lù iun sort « exigeant ». ( 1 La vérité au thelirG. \ On nous a parlé déjà de ces duels qui eurent 1 lieu en scène devant des spectateurs n'y voyant 1 qu'un jeu. Par contre, de telles anecdotes sem- 1 blent très souvent forgées de toutes pièces par ! un rédacteur à court d'inspiration. (Les lec- j teurs ne peuvent s'imaginer comme il est pé- t nible d'être à court d'inspiration !) Cette incertitude sur l'authenticité des anec- J dotes analogues fera sans doute accueillir avec faveur un livre qui étudie la question avec j documents. D'après l'auteur, nous connaissons. 1 d'une façon sérieuse, deux duels mortels qui c se déroulèrent sous les yeux du public. L'un s eut lieu à Louisville, en Amérique, où deux J grands chanteurs, la basse Quilio et le bary- . ton Pacarsi, aimaient la 4 prima donna Ara-bolla. Ce fut Quilio, préféré, paraît-il (mais une femme sait-elle jamais qui elle préfère?), c qui tomba. 1 L'autre duel tragique daterait de l'an dér- r nier et se serait passé au théâtre d'Arganesilla de Alba, en Espagne, pendant une représentation de « Carmen ». 1 Est-ce l'habitude du mensonge théâtral qu; c donne parfois ainsi, aux artistes, le goût d'y introduire la tragique vérité ? 6=^=3 Les mots célèbres. . On fait un soit à d-es mots prononcés (ou c non) dans des circonstances historiques. Bien souvent les mots ne sont pas d'une qualité exceptionnelle; ensuite, ils paraissent avoir été ^ maintes-fois fabriqués après l'événement. Tout J cela s'explique si l'on songe combien, dans ( Les gra-ndes circonstances, il est difficile de ' trouver à dire n'importe quoi ! Les circonstances critiques, loin d'exalter r l'âme, paraissent, au contraire, la replier sur j elle-ffiiême; ce qui est assez naturel. L'être r garde toutes ses forces, et les concentre pour -être à La hauteur de l'épreuve. Nous venons encore d'ajvoir une preuve de • tout cela, dans les débats de cet épouvantable massacre de Landreau. On y confronta quelques parents des victimes avec l'assassin de 15 ans. Et d'un de ceux-ci cria, vers Redureau : , « Oui, dis-moi pourquoi tu as tué ma cœur?» .. L'enfant criminel n'a rien répondu; mais il est , probable que s'il avait déclaré que c'était ' parce que la victime avait les cheveux blonds ^ ou lui déplaisait de quelque autre manière, ce-la n'eût consolé en rien ceux qui pleurent... Un point d'histoire. M"* Ariette Dorgère a bouclé la boucle, à ;1 Nice. î Cela ne vous émeut? c'est que vous êtes bien 0 difficile. Plus difficile que les lecteurs ,du ' •grand quotidien (français auquel elle a confié \ .ses impressions, en une demi^colonne, ei, ( comme vous vous en doutez, sans lie moindre ' désir de pulblicité. On lui a demandé pourquoi elle tenta cette aventure. Et voici sa réponse : Pourquoi j'ai fait cela ? Parce que mon cœur 1 bat pour toute noble chose, sans que j'y puisse ( rien, et que, ce jour-là, il a voulu des ailes. ; Alors,comme j'écoute toujours mon cœur avant le reste, je les lui ai données, les ailes... Nous sommes heureux d'enregistrer ces particularités se nt im en tal o-physiol ogiques. Nous ne vous conterons pas toutes les impressions de- Mlle Dorgère. D'abord, ce serait trop long. iPuis l'impression, -esisenti'c-iile pour la , chaiima/nte disette, c'était, lorsqu'elle se fut i trouvée la tête en bas, d'avoir perdu son collier de perles. 1 Comme elile inous annonce, à la fin de s.on 1 récit, iqu'e'lle est engagée aux Variétés, elle • oublie de nous faire savoir si elle a retrouvé son c-ollier : dire que, dans toute l'histoire, c'est ça qui nous intéressait le plus. Soyez d'ailleurs assurés qu'elle est trop jolie pour ne pas le retrouver, son collier. Ce-3ui-lâ ou un autre. Ah ! si .elle avait ipeitdu son talent de comédienne, ce serait autre chose... Nos soldats se négligent ! ibe général conscrlptionnaire, commandant.la position-d'Anvers, vient de donner des ordres sévères pour la surveillance des soldais-.et inième des gradés, qui se montrent en ville dans une tenue plutôt négligée. ■PI faut avouer que cette mesure s'imposait. Non seulement à Anvers, -mais dans toutes les villes de garnison!. En effet, nos troupiers ne se distinguent plus par la propreté de leur uniforme. Tous les anciens militaires remarquent qu'il y a, sous ce rapport, un grand relâchement. A quoi cela tient-il? Lies bons effets ne sortent-ils plus des magasins ? Ou bien le maujvadis. exemple est-il donné par les soldats universitaiireis, .qui ont une façon de porter le ibonnet de police, très « intellectuelle » peut-être, mais pas militaire pour un sou. Nous ne sommes pas ennemis d'une certaine fantaisie, si 'les uniformes restent dans 1a ligne prescrite. On ne peut qu'encourager les hommes, qui en ont le moyen, de se payer des tuniques ou des dolmans bien coupés. Mais de là h flâner en ville le képi dans la nuque, la capote déboutonnée, sans gants, à se mêler''à des .bandes de manifestants, il y a un abîme. Il est indispensable 'qu'on enseigne à nos soldats de .garder de la dignité et un certain décorum dans la rue. Nouvelles h la mata — Ce n'est r>a* de Triste qu'aurait dû partir' i le prince de Wied, ma;s -de Fiume. \ — ??? I — Sa ptiissance, en effet, n'est que... fiumée! A LA CHAMBRE Magistrature, justice Au commencement de la séance d'hier, la Chambre a pris en considération la proposition le loi accordant la personnification civile à la ,igue nationale contre le cancer. Elle s'est occupée ensuite de l'augmentation les traitements des membres- de l'ordre judi-iaire. C'est M. Poncelet qui amorce la discus-, ion sur ce projet de loi. M. Poncelet. — J'aurais voulu qu'on poussât dus loin la générosité et qu'on donnât aux| nagistrats un traitement en rapport avec l'im-)ortance de leur rôle social. Les juges de paix urtout, dont le rôle est devenu très important, néritent la bienveillance du ministre, li serait îécessaire aussi de garantir aux magistrats >assant d'une juridiction dans une autre le nuintien des avantages qui résultent de leurs ugmentations triennales ou quinquennales, infin, i) importe d'améliorer le sort des magis-rats des tribunaux de 3e classe. M. Hendcrickx recommande à la sympathie lu ministre les demandes des greffiers des tri-mnaux de 3* classe. M. Ozeray appuie l'amendement déposé par .1. Poncelet dans le sens de ses observations, .a situation des magistrats luxembourgeois st très difficile. Il faut que la magistrature ne oit pas uniquement accessible pour les gens iches. Il est souhaitable aussi qu'on ne sacri-le pas les chances d'avenir des magistrats lu-:embourgeois, auxquels on préfère les liégeois. Le président annonce que de nombreux amen-ements ont été déposés. Il en donne lecture à 1 Chambre0 qui ne fait pas preuve d'un inté-èt excessif pour ces textes... M. Versteylen félicite le ministre de l'initia-ive qu'il a prise d'assurer l'avenir du juge 'instruction et du juge des enfants. Mais on eu le tori de classer ces derniers magistrats n trois catégories au point de vue des augmentations.L'honorable rapporteur défend les revendica-ions des greffiers de justice de paix et celles es juges de paix de Bruxelles. M. Monville développe les amendements qu'il déposés avec M. Masson. On devrait tenir ompte, aux greffiers des justices de paix, de jiir passage dans d'autres administrations. :es stages sont indispensables. Le traitement es greffiers doit être augmenté sérieusement. ,cs secrétaires du parquet, les commis et lés messagers sont aussi dignes de sollicitude. M. Lemonnier. — Le projet aurait dû s'occu-ier du personnel inférieur. Les employés des reffes et des parquets, ainsi que les commis refflers des justices de paix, formulent des esidérata qu.'il conviendrait de réaliser. MM. ln?periali et, de Ponîhière insistent dans ï même sens. LA CATASTROPHE DE THIEU D'accord avec le ministre de l'industrie et du ;avail, le président propose de fixer à mardi interpellation de MM. Mansart et Cavrot sur î coup d'eau du charbonnage de Stré.py-Brac-uegnies. Adhésion unanime. REPRISE On s'aperçoit bien que tous les discours pro-oncés jusqu'ici n'ont guère passionné la ihambre. Le bruit des conversations grandit u point d'étouffer la voix des orateurs. M. Neu-3an, qui développe cependant d'intéressantes onsidérations sur le sort des greffiers, parle ans une rumeur confuse. C'est à peine s'il ar-ive à se faire entendre, — à défaut de se faire coûter, — par le ministre de la justice. Des très bien » sympathiques accueillent la fin de 011 petit discours. ON VOTE A 3 heures, 011 interrompt les débats pour pro-éder au vote par appel nominal sur le budget !e l'agriculture et des travaux publics. Il est .dopté par 90 voix contre 58 et 2 abstentions. I PUIS ON RECOMMENCE... ..et l'on entend égrener un nouveau ét long hapelet de réclamations. M. Capelle réclame des mesures contre les nembres de l'ordre judiciaire qui mettent leur nttuence au service des ambitions politiques. M. Mechelynck critique la lésine montrée par e gouvernement en ce qui concerne les com-nis des parquets. S'il ne dépose pas un pro-et, la gauche libérale le fera. M. Rover demande que les employés des greffes soient nommés par arrêté royal. Il insiste )our que le minimum de leurs salaires soit dus cquitablément établi. 11 appelle encore 'attention du ministre sur la situation des nessagers. M. Theodor défend les intérêts des greffiers Jes 2e et 3e cantons de Bruxelles et des secré-.aires de parquet. M. Claes se fait l'avocat des griefs du petit personnel. M. Giroul réclame, lui aussi, des augmentations pour les magistrats des tribunaux de 5e classe. U voudrait que le projet soit rétroactif à. partir du l01' janvier ou du 1er juillet 1913. M. Masson sera moins gourmand. 11 ne demandera que la .rétroactivité du projet au l" janvier 1914. Ce serait plus juste et plus pratique. 11 voudrait que l'on augmente de 300, au lieu de 250 francs, les traitements des commis greffiers. Les commis de parquet désirent être assimilés aux: commis greffiers. Le ministre de la justice ne déposëra-t-il pas un projet de loi dans ce sens ou faudra-t-il que la gauche prenne oette initiative? Après ces multiples discours, le ministre de la justice prend la parole. Il répond en bloc à tou tes les. réclamations. Si nombreuses qu'elle.' soient, il ne perd pas pied. M. Carton de Wiart. — Il y a une corrélation étroite entre la question des traitements ei celle du recrutement du personnel judiciaire U ne faut nas que le pouvoir judiciaire restf l'apanage d'une classe. La carrière doit être accessible à tous ceux qui ont les qualités e le savoir exigés dans ces fonctions. Ceci dit j'examinerai en détail les situations qui prê tent à critique. M. Roycr. —Ne pouvez-vous nous dire quanc paraîtra le rapport sur la mission de M. Rous sel, envoyé à Paris par vous, pour étudier lr question de l'instruction contradictoire. M, Carton de Wiart. — Ce rapport fera l'ob jet d'un projet de loi auquel seront joints tou: les documents relatifs à cette importante ques tion. Le ministre se prononce en faveur de la sur pression des tribunaux de S5 classe. Il ren hommage au dévouement des juges des er fants dont les fonctions devraient devenir permanentes, puis il se lance dans de longues explications pour justifier son refus d'admettre certains amendements. M. Buisset insiste pour que le ministre accueille au moins quelques réformes minimes en faveur du personnel inférieur. M. Jourez. — Pourquoi ne voulez-vous pas admettre la rétroactivité au 1er janvier 1914? Le budget de 1914 n'est même pas voté. Je propose formellement d'adopter cette date. Au votp ! Les articles du projet sont votés dans le texte du gouvernement. O11 passe ensuite au BUDGET DE LA JUSTICE M. Maurice CricU ouvre la discussion en montrant l'incohérence de la situation des candidats notaires. M. Crick. — La réorganisation de leur statut est absolument indispensable. A Marche, on voit un candidat notaire, faire un stage de trois ans, alors qu'a Ixelles ce stage en dure six. II importerait d'instituer un examen pratique qui serait dirigé par des hommes experts. M. Royer. — Il ne serait pas moins nécessaire de reviser les tarifs des notaires. Cela ne dépend que de la bonne volonté ministérielle. Après quelques observations de MM.Huysiiau-vver et Van Merris, M. Mechelynck. critique la façon dont le budget de la justice est établi. M. Mechelynck. — Les questions d'intérêt général devraient pouvoir être examinées, de la-çon plus approfondie. Une commission parlementaire, chargée de s'occuper des questions se rattachant au budget de la justice, ferait de bonne besogne. M. Brunei estime qu'il est vexatoire d'imposer la connaissance du flamand à tous les magistrats du siège de Bruxelles. M. Crick. — .La mesure est excellente, au contraire. Il est inadmissible qu'un magistrat juge un accusé qu'il ne peut comprendre. M. Brunei. — Je serais Je premier à protester contre pareille monstruosité, mais ne pourrait-on créer des chambres correctionnelles flamandes et des chambres correctionnelles françaises? Quant aux procès civils, je pense que la connaissance du flamand n'est pas indispensable.M. Carton de V/iart annonce que la réforme de la législation pénale est à l'étude. Il sera tenu compte de h) critique dirigée contre la cour d'appel de Bruxelles. Pour les candidats notaires, un projet sera déposé. Les examens seront plus sevères, et l'on exigera d'eux plus de connaissances pratiques. Il est 6 h. 35. Il reste quatre députés, perdus dans le désert des bancs. M. Nerincx préside, les deux mains aux bras de son fauteuil, raide et impénétrable, telle une statue assyrienne, — sauf la barbe et les chevci'X... Toutes les tribunes bâillent, efTroyâb'iement vides. Un huissier médite; les autres dorment... Seul, M. Stan-daert a le courage de parler encore... La discussion générale est enfin close., Les articles sont adoptés à l'unanimité de la Représentation nationale (MM. Demblon, Brunet, Théodor et Standaert). La séance est levée à 7 heures. LA F AMDÎSS™ de l'Université de Gand iLes sections de la Chambre se sont réunies, hier après-midi, pour examiner le projet de loi de MM. Louis Franck, Van Cauwelaert et | consorts, isur l'emploi des tangues dans les •universités de l'Etat, L'article premier de ce projet dit que les leçons seront données en français à l'Université de Liège et en flamand à l'Université de Gand. L article 2 prévoit que l'emploi du flamand à l'Université de Gand commencera à partir de l'année académique 1016-1917, et sera graduellement éten'du aux différentes facultés et écoles en commençant par les cours de la •première année d'études. C'est donc la flamandisation complète crime université où jusqu'ici l'enseignement a été donné en français comme dans les autres universités du pays. Cent douze membres, sur les 186 que l'on compté à la. Chambre, étaient présents. * ** Avant de donner les résultats du vote émis par les six sections, constatons, tout de suite, que M. de BroquevàH'le, chef du cabinet, qui assistait à la réunion de la première section, s'est déclaré, en principe, favora-ble à la création d'une université flamande, mais il a déclaré ne pouvoir se rallier à une proposition qui. supprime en réalité une université très llorissante. Le chef du cabinet s?;est abstenu au vote. M. Poulilét, -ministre d-es sciences et des arts, a fait à la 2e section, des déclarations semblables à celles du chef du gouvernement. Constatons encore que M. Braun, bourgmestre de Gand, a déclaré, dans sa sectiVon, que la plus grande partie de la. population gantoise est hostile à cette proposition. *** En .première section, la proposition a' été rejetée par 10 voix contre 8 et 4 abstentions. En deuxième section, la proposition a été rej-e.tée par 9 voix contre 9. En troisième section, la proposition a été votée par 12 voix contre 5 et 2 abstentions. iLa quatrième section s'est montrée favorable à la proposition par 10 voix contre 4 et 2 abstentions. -En cinquième section, le projet a été adopté par 11 voix contra 8 et 2 abstentions. iEn.fin, en sixième section, la proposition a : été adoptée par 11 voix contre 7. (Les flamingants ont fait le relevé des votes. D'après eux, la proposition a été votée par 60 membres; 41 ont voté contre et 11 se sont 1 abstenus,. Comme. tous les flamingants avaient ré-l pondu à l'appel, il est. dès à présent certain que la C-h'ambre repoussera la « flamandisa-• tion » de l'Université de Gand. ' La section centrale est composée de MM. du Bus de Warnaffe, Neujean, Sîffer, C. Huys-màns, Versteylen et Poncelet. C'est-à-dire de - trois Wallons, de deux flamingants et d'un "t membre qui s'est abstenu au vote dans la - section dont il faisait partie (M. Versteylen).

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