La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 23 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 07 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bc3st7j343/
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Vendredi Vis janvier 191-4, — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE I7A1 BELGIQUE année* — M» a® LA CHRONIQUE BUKJSAUX 5 et 7, Galorio du Roi-(Passage Saint-Hubfert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE: TÉLÉPHONES Administration: N* 7881c. Rédaction: N* 141 OS » ABO UNEMENTS : BRUXELI-BS : 12 francs par an : — 6 frajycs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays "de l'union postale, 30 fr. par p.d. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jcau d'ARDENNE AlfNONCES : 4e page ; 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après- les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 Ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. UN Arrière petit-fils d'Horace par M. Fulgencc Masson membre de la Chambre cfos représentants II s'agit du vieil Horace, le héros de Cor-I neille. Sa famille m'4st pas éteinte; il se I (trouve en Belgique des descendants du Ro-8 main célèbre; l'iïn d'eux, qui dirige le XX* Il Siècle, journal de M. de BroqueviUe. vieni de se réclamer de cette illustre parenté. Et, pour montrer qu'il a hérité de la bravoure ide son ancêtre, il a offert à ses amis .le spectacle d'une lutte victorieuse soutenue par lui, contre trois adversaires, trois Curiaces, naturellement. Je sais un des trois vaincus; j'aurais tort de ne pas confesser ma défaite et de no point ! rendre hommage du même coup à mon heureux vainqueur. ■Les amateurs auront l'occasion d'apprô- ■ cier ses procédés et sa méthode et d'en faire I (profit à l'occasion. I L'objet de notre quereMe? I /Les déclarations de M. Renkin. Nous les ■ avons approuvées sans ambages, tandis que I le XX* Siècle a fait des réserves. I ill n'approuve pas M. Renkin quand il re-I pousse toute proposition qui aurait pour ob-I jet d'exclure les francs-maçons du Congo. I 11 marche résolument -pour l'exclusion. III soutient' .leis missionnaires dans leur I campagne, et il me met au défi de démon -I ,trer qu^lils ont fait un procès de tendance. Je I ne sauvais assurément le faire en quelques I lignes : la campagne dure depuis plus d'un I an, les doléances des missionnaires remplissent des colonnes de journaux. J'aurai, j'espère, l'occasion de montrer à la Chambre ce qu'elles veulent et ce qu'il y a « sous Mieux cortège de faits qui ont révélé le dessein .des loges ». Jusqu'à présent, personne, sinon M. Renkin, n'a eu l'occasion d'examiner ces faits avec attention et de montrer leur inanité. Les histoires racontées par les missionnaires ou par leurs amis n'ont pas résisté à la i dissection du .ministre des colonies. J'ai mis le XX* Siècle au déii de citer les actes d'insubordination qu'il imputait aux agents de l'Etat, affiliés à la franc-maçonne- i trie. Il n'a pas répondu et pour cause.. Mais il m'invite à mon tour à prouver <« ce que j'a-ppeillle la conspiration des jésuites contre l'Etat » (je reproduis sa traduction), 1 et il triomphe d'avance de mon impuissance. Il faut les verres grossissants des- lunettes du directeur .du XX* Siècle pour trouver dans ce que j'ai écrit une accusa lion de conspiration à charge des jésuites. Je les tiens pour incapables d\>urdir un complot contre un gouvernement composé de leurs .protecteurs et amis. Mais iils sont assez entêtés tout de , | même pour s'obstiner à faire à leur guise, j quand les lois ou règlements ne sont pas en harmonie; avec leurs conceptions à eux. Je ne demanderai pas leur bannissement : pour cela. Je me bornerai à prier le gouver- : i nemect. de les flaire plier à la règle com- : ; mune. Ils veulent des concessions, qu'ils les c demandent à l'Etat. Qu'ils ne donnent pas Je fâcheux exemple de gens qui méconnais-: sent notre législation coloniale, et ça par pur «amour des principes enseignés par leur docteur, le P. Venmensch. Au surplus, ils n'ont rien à pendre en se ' (montrant sujets dociles, rien à gagner à 1 (faire les rebellil'eis. L'Etat leur octroiera généreusement les concessions nécessaires et personne ne songera à l'en blâmer. 'Mais, s«ans doute, il y a dans leur entêtement quelque dessein. Ils ne sont pas hom- : mes à agir par caprice ou amour-iprapre. 'La concession octroyée par l'Etat les sou-onet au régime commun, et les subordonne à il autorité civile, dont ils n'aiment point la suprématie, jnême si elle est exercée par des amis. Le tiiaité avec les indigènes leur laisserait »ans doute plus d'indépendance, une auto-noanie pûus complète, si élle était tolérée... 'Et voilà ma réponse au défi du directeur du XXe Siècle. Fulgence Masson. EN FAVEUR D'UN PARQUET COMMERCIAL Après avoir tenu plusieurs réunions pour examiner et discuter les différents points et les conclusions générales de l'intéressant rapport de M. G. Michelet, sur la police de commerce, le bureau central de la Chambre syndicale de commerce de Bruxelles vient de terminer sa tôche, « en adoptant ces conclusions à l'unanimité ». Il résulte donc de cette dernière réunion (qui s'est tenue hier sous la présidence de M. de Bremacker) que, d'après nos commerçants, la promulgation d'une loi sur la police du commerce n'est pas la réforme qui apparaît comme le plus immédiatement désirable. Mais, ce qui importe beaucoup, au contraire, « c'est qu'un parquet commercial soit créé dans un délai très rapproché ». D'autre part, dans l'ordre du jour qu'elle a voté à l'unanimité, la Chambre syndicale émit le vœu de voir édicter aussi rapidement que possible une loi punissant le manque ou la tenue irrégulière des livres,ainsi Que la circulation fictive des effets de commerce.Ce n'est qu'après la réalisation de ces réformes urgentes qu'il y aurait lieu de revenir au projet de loi proposé sur la police de commerce, supposant qu'elle réponde encore au désir de la majorité des commerçants. Car il est de fait, — ainsi que'le souligne notamment M. Michelet dans les conclusions qui ont été votées, — « que la création préliminaire d un parquet commercial aurait pour résultat de permettre à ce nouveau rouage judiciaire do taire ses preuves avant la discussion éventuelle de la loi sur la police de commerce. » Cette dernière pourrait, par suite même de l'existence d'une juridiction répressive spéciale et compétente, être simplifiée et généralisée. Les imperfections auxquelles il n'e3t pas possible maintenant de porter remède auraient Mors disparu, et, seulement alors, la loi pourrait devenir excellente et éminemment utile. » Au jour le jour W <0 LA POUJIQUE fcy.—. Nous constations hier que des pro-cédés (fui eussent dû révolter tous les honnêtes gens, ont, au contraire, été approuvés d'enthousiasme par toute la droite, par quasi toute la presse cléricale, engageant les missionnaires. Ce ralliement dans <la honte ne parait pas assez complet encore à Il'organe des missionnaires : la Presse, i qui éprouve le besoin d'englober1 dans le : mouvement jusqu'à son Dieu : le texte est • un des plus curieux que la polémique cléri- 1 cale ait produit depuis cinquante ans : ( « Huis ce fut le tour de M. Brifaut, qui, avec son éloquence toute spontanée, avec sa voix forte et claironnante domina la meute des anticléricaux déchaînés contre lui.Ils avaient juré sa perte et, malgré le tumulte, M.Brifaut triom- < pha et avec lui les missionnaires qu'il a si i vaillamment défendus. \ Qu'il était beau quand, après avoir fait le portrait de l'héroïsme du missionnaire catholique, il s'écria : « C'est Jésus-Christ qui leur ( inspire ce courage 1 » La gauche hurlant des 1 blasphèmes : « laissez Jésus-Christ tranquille », i il reprit : « Oui, c'est N. S. J.-C. », et toute la i droite applaudit. e Il a aussi fait acclamer le R. P. Cambier, rendant ainsi à la victime de la Maçonnerie un hommage cent fois mérité... En attendant, il est amplement démontré que la Ligue antimaçonnique belge est une œuvre ( ie patriotisme éclairé et de justice sociale. » J jN'est-ce pas qu'il eut été dommage de ne s pas citer intégralement ce passage... signiti-iatîï?On conçoit qu'après cela, M. de Rroque-viiDle fut très modéré de placer les mission- i naiires avant les fonctionnaires del l'Etat. ] routes ces impudences et ces ruses ont un seul but : donner le Congo aux congrégations I îomme la Belgique fleur serait livrée par la £ loi scolaire. }L'ordre du jour Woeste doit .consacrer cette curieuse interprétation de d'Acte de r Berlin, qui change la protection à toutes les nissions (concurrentes !) en une coopération f ivee les seules congrégations catholiques. Il ie faut pas que des dissidents (tfrancs-ma- * ;ons ou incroyants) puissent agir à leur tour. s [il ne faut pas que des fonctionnaires puis- j sent « contrarier » l'action des bons pères, nême si elle arrive aux plus étranges fan- r aisies... Le journal de M. de BroqueviUe n'a-;-il pas demandé qu'aucun « blanc » ne tienne jamais se mêler des affaires des mas-non n aires? PETITE CHRONIQUE Regards en arrière ^ *23 janvier 1911. — Un accident de chemin do 1 er dans le Paj's de Galles, à Hopkins'town, fait i )iize morts et quarante blessés. « (5^=9 On patine aux lumières. !. Depuis hier soir Bruxelles connaît un plai- c >ir nouveau : les fêtes de nuit sur la glace, j, \:on pas de la gflace artificielle, dans un local e e-rmé, où il y a des Tziganes et des filles blé- i nés, mais en plein air, sous les arbres et les c Hoiles I j. En effet, l'administration communale, — qui i l'a qu'une confiance très limitée dans larégu- j arité de la lune et ses capricieux rayons, — t /lent de décider que, durant toute la période s lu patinage, le lac du bois de la Cambre sera i •clairé à l'électricité jusqu'à onze heures du j >oir! j Voilà qui est charmant. Il y aura du plai- c >ir pour tout le monde. Pour les patineurs, ( lui pourront .s'en donner à cœur joie ; pour les spectateurs, qui auront l'impression d'assister j ï une féerie Au Châtelet. Les grincheux seuls, i m voyant passer tant de couples, tendrement t snflacés, « tanguant » plus ou moins, pour- 5 raient y trouver à redire. Us demanderont une { fois de plus ce que devient la morale. Mais j seia n'a aucune importance. Ici la morale ne :o.urt aucun danger, car, sur la glace, tous les < jeunes gens ont les pieds nickelés... Puis, j :om<me a dit fort justement un grand philoso- ( phe allemand : « On ne patine :pas avec j l'amour I », La Flandre immorale. Un journal nous annonce gravement que « la cocotte quitte la Wallonie pour infecter les ! Flandres ». ) Voilà qui va nuire singulièrement au bon renom de moralité des Flandres, — et à la réputation joyeuse de la Wallonie ! Mais rassurons Wallons et Flamands. Si l'on sait que la cocotte quitte la Wallonie, c'est que la Flandre a vu augmenter... les cas de stomatite aphteuse ! Ces vétérinaires vous donneraient des émotions...La surtaxe des journaux Tout le monde a parlé de l'étrange rappel du règlement désuet obligeant à expédier les journaux, le titre visible. Cela parut si abusif que des confrères cléricaux, ayant eux-mêmes protesté, on déclara la mesure rapportée. Une 'lettre que nous recevons montre que certains persistent à appliquer cette surtaxe. Elle montre aussi la continuelle intolérance des cléricaux de province. Je me permets de vous écrire au sujet des journaux que vous aviez la bonté de nous envoyer. Hier matin, le facteur dit à ma sœur qu'elle devait payer la somme de 2 fr. 60 c. si elle acceptait les journaux. Quand le facteur passe en cette saison, papa est encore couché et je suis absente pour assister à la messe basse. Ma sœur, ne sachant comment faire, n'a pas osé accepter le paquet. Quand elle demanda au facteur pour quel motif on taxait les journaux; qui nous ont toujours été envoyés de la sorte, il répondit que le titre du journal devait être très apparent. Ce joli règlement a paru depuis trois semaines. Le gouvernement tient-il donc à connaître ce que lit chaque citoyen ? Notre curé, comme tous, d'ailleurs, prêche et tempête contre les « mauvais .» journaux, surtout à cette époque de renouvellement d'abonnement. Nous sommes mis à l'index parce que nous sommes abonnés au « Soir ». Papa y est habitué et ne veut pas changer. Que serait-ce donc si nous recevions ouvertement la « Chronique » ? Si nous n'étions pas en commerce, nous ne nous occuperions nullement de l'opinion de M. Un Tel ou de Mme Une Telle, mais, dans notre situation, nous dépendons de tous, sur iuui i juvei. 6=^9 Les fleurs du froid. Les squares avouent, déjà, bien des désastres pour le printemps... Il suffit de regarder les arbustes à feuillage persistant pour penser qu'ils pourraient bien ne pas en revenir... Les feu Mes des. aucubas se marbrent de noir ; celles des rhododendrons se sont roulées en cornet. Les houx, malgré leur armature d'épines, semblent près d'être vaincus. Mais il est des fleurs qui continuent de s'épanouir en pleine rue, par trois ou quatre legrés sous zéro. Derrière la glace de l'auto-nobile, elles se balancent avec grâce, catt-éyas, VexiLlarium ou quelque autre orchidée ; lomme la femme, la fleur riche trouve moyen le ne pas souffrir du froid, dont meurent les niantes et les arbustes. Publicité ! Un de nos plus distingués confrères français, lont la verve terrible s'attaque, avec un bon ens vengeur, à tous les abus qu'elle rencon-re, dans toutes les classes sociales comme ians tous les partis politiques, — M. Urbain iohier signale un projet de loi qui a pour au-eur M. Caillaux, établit dans les ministères ine direction centrale de la comptabilité et end ainsi le contrôle des finances plus effectif t plus rapide . Voici comment il résume le projet : Il crée dans chaque ministère un corps de ontrôleurs qui auront pouvoir de contrôler ef-ectivement, sur place, la destination vraie et 'application réelle des crédits budgétaires; ils aisiront de leurs critiques non seulement le ninistre en cause et le ministre des finances, nais la Cour des comptes, où une section nou-elle serait organisée pour examiner sur-le-liamp leurs rapports. En cas d'irrégularités raves ou de faits délictueux, la section en fe-ait un rapport qui serait rendu public dans 2s huit jours. Publicité ! tout est là. Publicité immédiate ! ,es députés peut-être et les journaux sûrement e chargeront des suites. Publicité! Et les députés se chargent du este... Mais ici, quand un député d'opposition, usant e son droit incontestable, eut seulement l'idée e vérifier les émissions des bons du Trésor t de faire connaître à l'opinion publique dans uelles conditions ces émissions étaient réali-ées, — on cria à l'abomination de la désola-ion, au scandale, à l'antipatriotisme. Contrôle et publicité ! Comme ces mots son-ent bien, —- de l'autre côté de la frontière. « Petits prodiges » Jadis, ia n'était rien de plus triste que les petits prodiges ». Ces enfants surmenés ne arvenaient qu'au prix de la santé perdue à inger (plus ou moins le 'développement intel-ectuel de 3'âge adulte. Quelle triste . vie que elle d'un Pic de la Mirandole, d'un Pascal, oire d'un Mozart 1 Aujourd'hui, -les « petits rodiges •■» modernes excellent à ces sports qui ie sont que des jeux perfectionnés, et leur anté n'en souffre pas, s'ils n'abusent 1 Un des •lus attirants est M"® Suzanne. Lenglen qui, vant sa quinzième année, bat les «.meilleurs» u tennis. Sa jeune vie est déjà un beau oème de victoires. Elle commença de jouer n 1910, -près de Compiègne, où sa famille avait 'emmenée, pour se (fortifier par l'exer-ice physique. Elle devint une virtuose du dia-olo. En septembre de la même année, eille dé-ute au tournoi de Chantilly, où elle remporte 2 second prix d'un handicap, dans lequel l'an-iôe suivante elle devait triompher... Puis cela e suit sans interruption : championnats régio-iaux simple et mixte de Picardie ; Ja coupe nternationale de LiUle ; la coupe du Touquet ; es .championnats simple et mixte de Nice et e Cannes. Voici comment un spécialiste fran-ais caractérise son art : « M1,e Lenglen a le sens du jeu. Elle conçoit e coup à taire et sa « classe » lui permet de 'exécuter. Elle a un revers très appuyé et rès sûr et exceJile 'au filet ; tant ,1a haute que a 'basse, ses volées sont fort bien exécutées, t son smash ferait l'orgueil de plus d'un rude oueur. » Les championnats du monde reviendront, ans doute, un jour à ce charmant « petit irodige », qui mesure 1 mètre 55 centimètres pèse <48 kilogrammes. Et ce sera une très )elle gloire, très moderne et très saine l <r^5> Mains de femmes. Un quelconque savant d'Amérique (ils le >ont tous là-bas — et à peu de fiais), an-îonceique les mains des femmes de chez lui se ranstonment : elles deviennent carrées et fores, comme ceQiles des hommes. Bien qu'affir-née par un savant de là-bas, la nouvelle pour-*ait être vraie. Il est évident que la fonction îréant l'organe (et beaucoup plus vite que ne 'imaginait/le bon Darwin), la pratique acharnée des sports devait donner aux femmes ces battoirs que la vie la plus brutale ne réussissait pas toujours à infliger aux hommes. Si es Espagnoles (voyez Musset), et les créoles plus encore, sont arrivées à posséder des pieds H des mains microscopiques, c'est avant tout jrâce à une vie indolente dans laquelle les extrémités ne jouent plus qu'un rôle de luxe!... Dn sait la jolie scène caricaturale : — Conoha, que faites-vous? demanda la belle créole à une de ses femmes. — Je lave les pattes des pigeons, senora. — Et Dolorès ? — Je tiens les pigeons dont Concha lave les pattes, senora. — Et Mercédès ? — Je regarde Concha et Dolorès qui lavent les pattes des pigeons, senora... Voilà comment on obtient petites mains et petits pieds ; non par le tennis, le golf, le ro-wing et autres « gros ouvrages » pour grosses-fortunes... Hâtons-nous d'offrir aux petite? mains non encore « sportives » l'invocation ver.lainienne : «f Mains dans la nuit, mains sui mon âme... » Car vraiment les pattes « nou veau monde » et « nouveau jeu a pourraient écraser une âme en s'y posant... Nouvelles à la main Dans un restaurant : — Garçon, il doit y avoir une erreur dan l'addition. J'ai demandé du Bordeaux ordinain à un franc craquante; il est coté ce prix-là su la ca«rte, et tous le comptez deux francs cin quant o. — Monsieur, il n'y a pas d'erreur. Tout ren chérit. C'est le vin qui a encore augmenté de puis le commencement du dîn6r. M. JAOQBET PROTESTE. mais confirme ce que nous avons dit Nous avons reçu lia lettre suivante de M Jauquet, conseiller communal à Bruxelles : Monsieur le rédacteur en chef, Dans la « Chronique » de ce jour, votre col laborateur Philalèthe parle de mon interven tioii à la dernière séance du conseil communal il émet, à ce sujet, quelques considération: inexactes qui ne m'offensent point, mais qui je vous prie de me laisser rectifier : Je ne suis candidat à aucune place de che de service, aucune n'étant mise au concouis si l'on veut dire que j'ai quelque titre à l'ob tention d'une place future, c'est là, tout sim plement, une déclaration flatteuse, dont j'ap précie la valeur. Je n'ai jamais été l'objet d'aucune faveur d< la part de MM. Bauwens, Catteau et Spehl e n'ai donc point à leur manifester de senti inents de reconnaissance. J'ai pour eux de: sentiments de sympathie et d.e respect qu'il: méritent. Si j'ai pris la défense de ces mes sieurs, c'est qu'ils avaient été calomniés et qu< ma situation me permettait de connaître h réalité des faits et de les exposer publique ment. Je n'ai fait là que remplir un devoir qui s'im pose à tout honnête homme, et je ne sache pa: qu'il soit nécessaire, pour s'y décider, d'êtr< poussé par le souvenir d'un service rendu oi par l'espoir d'une faveur à obtenir. En ce qui concerne M. le professeur Spehl je ne me suis pas borné à justifier une norni nation inexactement rapportée dans les colon lies de votre journal; on signalait cette nomi nation comme une preuve entre cent (qu'on n< citait point), de l'hostilité de ce professeur en vers l'Université qu'il a l'honneur de repré senter au sein du conseil des hospices; j'ai moi, signalé quelques preuves entre cent di dévouement et de l'activité qu'il n'a cessé d< montrer, au sein de ce conseil, pour la défense de l'Université et de son enseignement. Je l'a liait parce que c'est ma conviction intime; et comme aucun membre de la droite n'a répondi ù mon défi de mettre en doute mes affirma tions basées sur une documentation abon dante et précise, aucun d'eux n'a le droii d'écrire ou d'inspirer dans la presse la moin dre accusation qui ne peut avoir de crédit qut si elle est formulée franchement en débat pu blic. Il y a donc,"'au conseil communal, chose ju gée sur ce point et aucune accusation ano nyme ne pourrait infirmer ce jugement. En^ce qui concerne l'orphelinat, je n'y a fait l'objet d'aucune nomination. Si une place de ce genre y était mise au concours, elle re présenterait pour moi une situation si mo deste, à tous les points de vue, qu'elle ne pour rait en rien faire naître mes convoitises. Ei dehors de tout esprit de lucre, et c'est la con dition « sine qua non » que j'ai mise à mon of fre, j'ai organisé, avec l'autorisation du con seil des hospices, un service d'examens et d( traitements spéciaux des orphelines; ce ser vice s'imposait pour des raisons d'humanité e d'économie. C'est une petite chose très simple dont je n'aurais pas songé à m'enorgueillir e que l'on a exagérée singulièrement. Quand le réorganisation de l'orphelinat s'accomplira, ci service s'imposera et sera confié à un jeune spécialiste pour lequel cette situation sera ur titre, ayant perdu quelque valeur. Pour trouver à tout cela prétexte à repro ches ou à insinuations malveillantes, il fau drait être animé de sentiments bien mauvais Il n'est vraiment pas nécessaire, pour la dé fense d'une cause, quelle qu'elle soit, de trou ver partout et toujours les adversaires peu re commandables. Ce n'est point s'élever que d'abaisser ses contradicteurs. Quelle que soi l'acrimonie qu'ait pu montrer votre collabora teur dans de précédents articles, >e ne doute pas qu'il serait profondément ému s'il se ren dait compte par lui-même de ce qu'il y a d'in Animent triste dans la situation de ces centai nés de fillettes, souvent chétives, frappées di plus grand malheur qui puisse atteindre de petits enfants, la privation de parents. Et i comprendrait alors qu'il n'est point nécessaire d'être un héros pour être touché par un te spectacle et pour apporter à ces déshérités ui peu de sollicitude. Je n'ai pas été guidé pa: d'autres sentiments et j'ose espérer que vou: vous en rendrez compte. Je fais appel à votre courtoisie pour vou: prier d'insérer cette lettre dans votre prochaii numéro et vous présente. Monsieur le rédac teur en chef, l'expression de mes sentiment distingués. Jauquet. Notre réponse Comme nos lecteurs ont pu en juger, ne fcre honorable correspondant écrit gentimer ■el se défend avec plus d'adresse que le do< leur Spehl. 11 ne peut, toutefois contester c que nous -avons dit de lui-même, qu'il a ét nommé récemment par le conseil des hos<p ces, à 1 Intervention de .son ami SpeQul, m en tone de la commission mécLico-pédagogiqu instituée ù l'onpheilinat des finies; il nou fournit môme à ce sujet d'intéressants rei seigne/ments qui montrent qu'il s'agit, e réalité, d'une .nomination faite en fraude de droits du conseil communal. M. le docteur Jauquet nous dit, en effe qu'il a (t organisé, avec l'autorisation d conseil des .hospices, un service d'exame et de traitement spéciaux des orphelines Il donne donc «ses soins aux oipholines. Ma/ la .nominalion des .médecins des services ho pitaliers, si elle appartient au conseil dt hospices, doit être approuvée par le consc communal. Or, le conseil communal n'a pc été a-pepolé à se prononcer sur la nominatic de M. Jauquet. D'autre part, i.1 e:st de règle qu'un empl de ce genre soit mis au concoure, tandis qi la fonction dont s'enorgueillit notre honor h!e correspondant lui a été attribuée sat appel préalable au coups médical, ce qui non autorise à dire qu'il a été l'objet .d'une véi table faveur du conseil des hospices, à l'i: terventiion du docteur Spehil. lil s'agit si bien d'une*nomination dégi ©ôc, que la Société d'oto-rhino^aryngologie protesté dans une lettre adressée au const des hospices et demandé qu'à l'avenir ( adressât un appert à ses membres. M. Jauquet proclame que son concours e désintéressé. Nous Vta/vtions pas dit qu'il f rémunéré. Et nous ajouterons que le co cours des autres médecins de la commisse dont il s'agit est également gratuit, — l'exception de celui du jeune docfèiir Pa .Spehil, le benjiamin do la commission, à q a été attribuée une indemnité de 600 franc La nomination dé médecin, conférée ; docteur Jauquel sous te IJtre de coirum 5 «aire médico-pédagogique de l'orphelinat, < l si bien destinée ù devenir définitive qu * nous l'avoue lui-même : « Quand la réorg nisâtion de l'orphelinat s''accomplira, ce se . vice s'imposera... » Et il espère sans doi - que sa candidature s'imposera de mêir Nous croyons qu'il peut y compter, à moi qu'il ne soit le candidat de la Faculté de médecine.« H résulte de tout cela que M. Jauquet u obtenu du .conseil des hospices, à l'intervention du docteur Spehl, une fonction « dont il avait proposé de se charger » — suivant son expression. On sait, d'autre part, que le même docteur Jauquet a vivement défendu son ami Spelll au conseil communal. Notre correspondant assure que ce n'est pas la reconnaissance qui l'a fait parler, mais le vif sentiment des semees rendus à r Université par son représentant aux hospices, c'est-à-dire par le docteur Spehl. M est donc entendu que si le docteur Spehil ! n contre lui la Faculté de médecine et l'Uni-; ve-nsité tout entière, dont il prétend conti-nuer ù être le déplorable porte parole ol'fi-} cieux'J boulevard du Jardin-Botanique, —par contre il a pour lui l'estime du docteur Jtau-^ quet, candidat chef de .service dans les hô-; pi taux. Nous pouvons assurer à)- M. Jauquet qu'iiil ét'ait superflu qu'il nous l'apprît : " nous nous en doutions un peu. Le docteur Jauquet proteste contre « les ca-; Hommes » dont son ami Spehl est l'objet, t -Pour sa part, la Chronique n'a cité à la • charge du docteur Spehil que des faits que i <?elui-oi n'ta pu contester et. qu'il a seule-; anent tenté d'expliquer — ou mieux d'cxcu-; ser. A blanchir un nègre, on perd son sa-: von. La justification du docteur Spehl dans ; l'affaire de la succession du docteur De Boeck — qui caractérise si admirablement s/a . •( manière » — est .impossible : c'est, un stee-; plie si ardu que le plus habile jauquet doit y ! faire lia culbute. ! philalèthe. . LA " DERNIERE " du conseil des hospices i L'ACCÈS DES BUREAUX INTERDIT AUX ADMINISTRATEURS Nous avons souligné la préoccupation du conseil des hospices de Bruxelles de déli-. béi er dans" le plus grand secret et de décou-! vrir l'auteur de la moindre indiscrétion lors- ■ qu'il s'en produit. Les discours prononcés à la dernière séance du conseil communal par ■ certains membres de l'adaninishtilion chari-' fiable qui siègent à l'Jiùtel-de-ville témoignent de ce curieux état d'esprit. Une récente résolution du .conseil des hospices, prise mardi, 1 démontre plus nettement encore le parti pris | d'empêcher que l'on puisse faire la. lumière sur les actes de son administration. Afin que nos lecteurs puissent se rendre •un compte exact de la portée de cette réso-ilulion, il importe de rappeler que le conseil ■ des hospices, ambitionnant .de jouer le rôle d'un conseil communal au petit pied, indépendant de riiôtel-de-vilile, avait adppté une ; division du travail qui consistait à attribuer ! ù chacun de' ses. membres la surveillance permanente de certains services, à l'exclu-! sion de tous les autres. Le conseil des hospi-! ces s'était transformé ainsi en une sorte de collège échévinail de la bienfaisance publique.Ce système présente à. la l'ois des avantages et des inconvénients. Si, d'une part, il permet l'étude approfondie d'un service par . l'Administrateur à qui la surveillance en est . confiée, par contre, il empêche tous ses col-: lègues de se mettre au courant du l'onction-; nement détaillé de ce môme .service et il ■ les amène, petit à petit, à s'en rapporter — ' pour l'iapipréciation des questions afférentes ' à ce service — à l'opinion du surveillant en ^ litre. Chacun des administrateurs finit par i faire à peu près ce qu'il veut dans le do-. mlaine où s'exerce son autorité. Il existait jusqu'ici un correctif à cet in-! convénient. Les administrateurs des hospi-^ ws avaient, en effet, le droit de se renseigner | librement dans les bureaux — et nous pen-. sons qu'aucune résolution du conseil ne saunait vailaMement leur enlever ce droit. C'est . oeependiant ce que vient de tenter la majorité [ du conseil — toujours la môme 1 — en déci-. dant mardi ce qui suit : > « L'adnunistmteur qui désire être renseigné sur des questions relatives au service d'un de ses collègues doit -adresser lia demande au secrétaire général. ■» Les réponses lui seront transmises ' — directement par le secrétaire général, en oais d'urgence, — et a/près avoir été soumises à I [l'examen des .administrateurs compétents, dans les autres cas. e » L'administrateur compétent sera imiïié-é diatement informé de toute demande de ren- Saignement. )> !. 'Qu'en dites-vous? e philalèthe. s V— LES PETITES EXPOSITIONS AU CERCLE ARTISTIQUE 11 M. Lo4uis Tliévenel est un des artistes les ^ plus intéressants de la jeune génération. Il est itrès doué en ce sens que nul n'est plus s coloriste, n a une façon à lui de voir.les cho-j] ses, in les peint vigoureusement, en des tons s francs et frais, mais ces dons, il faut avoue: n qu'il n'a guère cherché à les cultiver. Il n'a jamais su très bien dessiner, et il ne s'est pas appliqué à l'apprendre, et aucune de ses ex ie positions, depuis xnnq ou six ans, ne marque l~ un progrès. On y trouve des toiles excellentes lfJ natures-mortes ou intérieurs. .M. Thévenet <n( '.s fait guère què cela. On y trouve aussi de: ^ études el'iime gaucherie sans excuse. Ah pourquoi -M. Thévenet n'a-t-il trouvé un mai j. tre sévère? Ill serait aujourd'hui Je digne hé a ritier d'Henri de Braeckeleer ou de ces petit; il Hollandais qui savaient mettre de lia .poésh »n dans une table chargée de victuailles. Au liei do cola, M.Thévenet est toujours resté «jeune» si intéressant, bien doué et incomplet. jt En même temps que l'exposition de M. Thé n- v.?net, on voit au Cercle celle de M. George->n F.iehofet, paysagiste consciencieux, scrupu :l leux, parfois ému. Les études de marines ei Ul! Bretagne ont de la vigueur et du mouvement UI M. Alex. Clarys, dont l'envoi complète l'ex position du Cercle, est un animalier biei !U connu de tous ceux qui aiment les bêtes e ;.u peinture. Son dessin manque généralemen '•'u do fermeté, niais c'est avec tant de conscienc ;j et, d'amour qu'il fait des portraits, d'animau: T qu'on ne peut se défendre de quelque syvr le pathie pour cet art attentif et sincère.; un par neau décoratif, « la Mepte ». est d'une ami n3 santé et ingénieuse mise en pa^e. A LA CHAMBRE La question des langues La querelle des langues a ipassé du théâtre du P.arc à la Chambre. De l'autre côté de la rue de la Loi, elle a .pris un ton de mauvaise compagnie qui n'est pas l'ait pour amener l'apaisement... Voilà donc le. .Parlement; transformé en' tour de Babel. On y a prôné le français et let 1 tamand dans toutes les langues — excepté en finançais. Qui donc va s'aviser de proposer comme langue véhiculaire le langage hybride de nos représentants ?... C'est M. Dovjèze qui a recommencé hier le pè'tiit jeu. M déclare inadmissible 1a théorie d'après ilaquei'le la langue véhiculaire sera déterminée par la « territorialité »; les .droits de l'enfant seront sauvegardés si Ton permet le recours de l'instituteur au collège éolievinal, en ce qui concerne les écoles communales, et son recours à l'inspecteur lorsqu'il s'agit d'écoles adoptées ou adoptables. On entend, après lui, le très flamingant Camille Huysimans, qui développe les revendications 'flamandes avec une ardeur concentrée et un' parti pris avoué. M C. Huysmans. — On confond, à tort.les flamingants avec les adversaires de la culture française. Les Flamands ont besoin ele leur eulturç. propre tout d'abord. Mais, sur cette base, ceux qu'on dénomme flamingants pensent qu'on doit édifier la diffusion d'une seconde et même, si c'est possible, d'une troisième culture. Nous sommes d'accord pour dire que les minorités d'enfants isolés dans une province d'autre langue ont droit à l'enseignement dans leur langue. Pas de déracinés surtout 1 Quand on a discuté la question de la religion, nous avons montré l'inanité de la thèse de la liberté du père de famille. Et, à propos de linguistique, nous voyons des démocrates ressusciter cette thèse ! M. Devèze. — Mais parfaitement. Ce n'est pas la même chose. M. C. Huysmans. — La thèse soutenue par M. Lemonnier permettrait à un certain nombre de pères de famille de déformer le cerveau de leurs enfants. Pourquoi cet illogisme. Parce qu'ils veulent exploiter un préjugé d'après lequel le français ne serait pas enseigné dans les écoles où la langue véhiculaire est le flamand. Vous êtes des partisans honteux du déracinement.Nos adversaires sont, d'un côté, les wallin-gants flamingophobes et même flamingopha-ges (longue hilarité), et, de l'autre côté, tous les réactionnaires des Flandres, ennemis de toute émancipation. A Bruxelles, dans les écoles officielles ot élans les écoles confessionnelles, il y a des abus flagrants. Je ne veux pas laisser au père de famille le choix de la langue véhiculaire. C'est au directeur d'école à faire cela. En cas de désaccord, le père de famille pourra prendre son re-eours auprès dé l'inspecteur. Je me prononce pour cette formule parce que seule elle permettra le contrôle parlementaire... COMPARAISON N'EST PAS RAISON Ici la discussion se restreint entre M. Destinée et -M. Huysmans. Celui-ci prend directement à partie son collègue wallon. M. C. Huysmans. •— Je m'étonne que mon ami Uestree invoque la liberté en cette matière. Quand il s'est agi de la question religieuse, les deux gauches étaient d'accord pour ne pas reconnaître l'autorité du père de famiïlé en celte matière. Et on l'admet en matière pédagogique. Vous avez deux langages et votre attitude est incohérente. L'archevêque de Mali nés a donné son avis sur l'enseignement dune seconde langue,—inclinez-vous d'avance, Monsieur le ministre! (rires) — et il est d'avis comme vous, qu'il ne faut commencer cette étude qu'en quatrième année... L'orateur, à tout, instant, se trouve aux prises avec ses amis MM. Royer et Destrée. Il répond du tac au tac à toutes leurs pointes. On voit que la question des langues n'est pas tranchée dans le programme du Parti ouvrier. M. ,Scho'lilaert en rit de bon cœur... M. C. Huysmans. — Nous voulons que notre culture puisse se développer librement. On a reconnu les abus, mais le ministre ne veut pas les corriger. Nous viendrons, cependant, à bout de toutes les résistances parce que le peuple flamand ne demande que ce qui est juste. Nous l'obtiendrons parce que c'est notre droit ! Les flamingants de la Chambre applaudissent avec chaleur. Des catholiques, des libéraux, un démocrate chrétien le félicitent. M. F. Cocq fait ensuite quelques rectifications d'ordre ixeljois. M. Royers explique pour quelles raisons d'ordre historique et sentimental, il se rallie à l'amendement de MM. Huys-m ans-Franck-Va n Cauwelaert. M. Gielen — le Péripatéticien — fait rire enfin toute l'assemblée en improvisant à travers les travées une conférence flamenco-itinérante. A ce moment on apprend qu'il y a encore six « orateurs » inscrits, et que de nouveaux amendements ont été déposés... On continuera donc — « jusqu'à la gauche! » comme disait l'adjudant Flick... Et pour commencer voici : M. Destrée, qui se défend « d'avoir jamais voulu .imposer une religion quelconque à qui que ce soit. Il est aussi partisan de la liberté en matière linguistique qu'en toute autre. » MM. Buvl, Fcron, Nobels défendent ou redéfendent leurs amendements. M. Pouilet fait un appel pressant à l'union sur le texte Nobels. M. Destrée. — Et nous sommes encore une fois roulés ! Et la palabre continue. Les professions de foi flamandes, wallonnes ou neutres, vont se snccéder et se ressembler. M. PAUL HYMANS DEFEND LE REGIME DE LA LIBERTE M. Paul Hymans ne peut voter l'amendement de M. Nobels qui remet tout le régime de l'agglomération bruxelloise à l'arbitraire de l'exécutif. Comme nous n'avons aucun contrôle sur lui et que nous n'avons aucune confiance dans » sa sollicitude, je ne le voterai pas. MM. Demblon, Buisset, Devèze, justifient, ; eux aussi, le vote qu'ils vont émettre. M. Van-deperre (clérical), lit une déclaration, où il , appelle l'amendement Nobels une duperie pour îles Flamands et les Wallons. j. M. V/oeste fait appel à la droite, qu'il con-1 vie à. voter l'amendement, Nobels auquel s'est, t .rallié le gouvernement. Ce vote exprimera à la t î'ois leur désaveu de toute alliance avec l'ex-^ t;.'ème-gauche et leur confiance dans le gouver J nement. Toute la Chambre est debout. Des mouve- - mv®nts en sens divers c-e produisent. On reraar- - qutv le ton tranchant sur lequel le chef de la. droite fait la leçon a M. Van Cauwelaert-, « qui

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