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FLANDR E LIBERALE
BELGIQUE i
UNION POSTALE :
1 moil. I mois.
Fr. 2.00 4.00
Ff. 3.75 9.00
I moli. 1 ML
8.00 16.00
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Poor Ia ville et les Flandres, s'adresser an bnrean fh
lonrnaL >� Pour le reste du pays et l'�tranger, s'adresser I
l'Office de Publicit�, rue Neuve, 36, � Bruxelles.
U d�sorganisation du
Railway
Joli tableau que celui que nous tra-
cent les informations venues de par-
toat, du pays houiller, du port d'An-
vers, des bassins industriels. Des char-
bonnages sont oblig�s de cesser l'ex-
traction. Des milliers d'ouvriers, au
c�ur de l'hiver, sont forc�s au ch�ma-
ge. Des usines qui ont besoin de cin-
quante wagons par jour en re�oivent
cinq. Les locomotives ne trouvent pas
de machinistes. Et les machinistes ne
trouvent que- des locomotives avari�es,
souvent impuissantes en tout cas.
Pr�s de deux cents locomotives et
de mille wagons � marchandises ne
peuvent �tre remplac�s en ce moment,
faute de fonds. Le personnel, surmen�,
est d�courag� par le n�potisme et le fa-
voritisme. Les chefs n'ont d'autre pr�-
occupation que celle de tirer leur �pin-
gle du jeu, et leur autorit� serait fort
mal venue � s'exercer sur un person-
nel indisciplin� depuis l'ing�rence des
cur�s dans l'administration, depuis l'or-
ganisation (de l'espionnage et de la
d�lation par des agente �lectoraux.
Joli tableau et dont? peuvent �tre
fiers ces messieurs du gouvernement.
Joli tableau, surtout,: des cons�quences
d'un �lectoralisme lamentable et de
pratiques financi�res dont le danger
avait �t� signal� depuis longtemps.
Les ravages caus�s dans le person-
nel par la pr�traille, nous n'avons pas
besoin de les d�montrer. Le XXe Si�-
cle lui-m�me, dans on acc�s de franchi-
se aussi subit qu'�tonnant, les a con-
fess�s.
Quant aux pratiques financi�res,
faut-il rappeler toutes l�s observations
faites depuis de longues ann�es, au
S�nat, par M. Hanrez? L'honorable
mandataire lib�ral, dans ses discussions
r�p�t�es avec feu M. De Smet de
Naeyer, revenait inlassablement sur
une d�monstration irr�futable. Il
Tjfouvaiti��c�iaque discussion de bud-
gel, que l'on .portait � l'extraordinaire
des d�penses de mat�riel consid�rables
qui auraient d� �tre pay�es par le bud-
get ordinaire. Mais l'inconv�nient,
pour le ministre des finances, e�t �t�
de voir se/cl�turer son budget en d�fi-
cit. On cl�turait donc em boni de
quelques milliers de francs, et l'on
portait aux d�penses extraordinaires
des achats de locomotives et de wagons
pour dix, quinze ou vingt millions au
besoin.
Il va de soi que ces d�penses ne
pouvaient �tre port�es au compte
capital " que constitue le budget
extraordinaire puisqu'il s'agissait de
mat�riel amortissable � br�ve �ch�ance.
La th�orie de M. De Smet de Naeyer
�tait la th�orie commode du monsieur
qui ach�te une paire de bottines de
trente francs et qui se pr�tend riche
de cette somme. Au bout de quelque
temps, oblig� de faire remplacer, les
semelles, il fait une d�pense de cinq
francs. Et il �tablit solennellement ce
compte: trente francs de premi�re
d�pense, et cinq francs de d�pense
suppl�mentaire, cela fait trente-cinq
francs. Ma paire de bottines co�te]
trente-cinq francs. Par cons�quent, je
porte cette paire de bottines � l'actif
de ma fortune pour trente-cinq francs.
Si dr�le et si inattendu que paraisse
ce " raisonnement ", c'est pourtant
'exactement celui que s'est toujours
fait l'Etat exploiteur du railway, avec
cette circonstance aggravante que,
Poor payer sa paire de semelles �
pardon, ses locomotives et ses wagons
-�il devait emprunter.
O� conduit pareil syst�me ? Evidem-
ment au g�chis.
C'est ainsi qu'en ce moment les
ateliers et les gares de raccordement
8ont encombr�s de vieux mat�riel
rafistol�, inutilisable, mais qu'il faut
laisser tomber en pi�ces parce que
*out ce mat�riel figure " dans les
�tats " au compte capital!
Ce syst�me est inspir� d'un' �lecto-
ralisme vulgaire. Il s'agit de ne pas
confesser un d�ficit, et l'on pr�f�re
augmenter sans cesse la dette que
� adonter une politique financi�re
prudente et pr�voyante. Il a un autre
avantage, qu'il convient de "signaler,
en mettant un peu en d�fiance, au
sujet d'une campagne trop singuli�re-
ment ardente, de la part de certains
journaux cl�ricaux pour ne pas �veiller
les soup�ons, en ce moment o� l'on
parle de l'autonomie du railway et o�
beaucoup d'�lectoralistes ont int�r�t
a r�pandre cette id�e crue l'adminis-
tration d'Etat a fait faillite,. afin de
pouvoir faire admettre plus ais�ment
1* concession, ou tout au moins �'au-
tonomie du railwav, sans examen
trop r�fl�chi et trop complet.
L'effort du gouvernement portera,
lors de cette op�ration, � estimer au
plus haut chiffre possible le capital
du railway et � y inscrire toutes les
d�penses faites � l'extraordinaire. De
sorte qu'ainsi le chiffre de la dette sera
diminu� d'autant et que le budget de
cette dette sera all�g�.
Le capital des chemins de fer, au
con^ppfirte, . sera exag�r�. L'�quilibre
sera rompu, entre ses b�n�fices et la
somme n�cessaire � la r�mun�ration
du capital. Il faudra reenurir � quoi?
A une augmentation de tarifs, dont
nos Ponce-Pilate se laveront les mains.
En attendant, et pour atteindre ces
deux bats, on ne craint pas d'orga-
niser le g�chis, aggrav� par un cl�ri-
calisme tellement scandaleux que le
journal des ministres les plus el�neaux
s'en effraie lui-m�me.
Mai* prenons garde: on va' nous
reprocher d'oser introduire la " poli-
tique " partout...
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