La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1918, 01 Juni. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s46h12wg3d/
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J'ai foi dans nos destînées;• un Pays qyi se détend s'impose au respect de tous ce pays ne périt pas' Dieu sera avéc( nous dans celte cause juste. ALBERT. Roi dfs Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation A MAX FONDÉE le 1er février 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commandé l'intérêt général Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte n> a la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notr* Dignité Patriotique Mgr MERClEtt Aux héros de la "Libre,,! Le renom vient plus tard et le temps nous l'apporte Ainsi qu'une moisson mûrie avec l'été. Il viendra, croyez-le. S'il ne vient pas, qu'importe ? Qu'il me suffise alors de l'qvoir mérité ! Qui prend part à la lutte a droit à la victoire, Et par le seul tribut du devoir accompli. Soldats et généraux sont égaux dans la gloire : Pour couvrir ses enfants le drapeau n'a qu'un pli ! (Ces vers nous viennent d'une prison d'Allemagne, où un ami de la première heure « paie » son dévouement à la « Libre ».) La politique du Saint-Siège. Sous ce titre, un de nos excellents confrères de «l'Ame Belge», analyse dans le numéro du 23 mai dernier, la politique vaticane durant ces quatre années de guerre.Question assurément difficile,pleine d'embûches et de chausse-trapes, pour laquelle nous ne possédons peut-être pas tous les éléments d'appréciation. Notre confrère la traite, dois-je le dire, avec un grand souci d'impartialité et une louable modération. Il reconnaît les efforts de la diplomatie du Saint-Siège^ en faveur de certaines infortunes, des prisonniers de guerre, des invalides. Il rend justice à l'objectif de charité qui semble guider le Saint-Père dans la plupart de ses démarches publiques Mais il regrette que la politique vaticane n'ait pas eu dès l'abord plus d'envergure. Et le ton général de l'article est triste. Et la lecture laisse un goût d'amertume. Est-il un reflet exact de l'opinion publique en notre malheureux pays ? Nous le craignons. Ce n'est pas la première fois que nous entendons incriminer la politique du Saint Siège, non seulement par des non-catholiques dont on pourrait suspecter l'impartialité, mais encore par des enfants très soumis de l'Eglise. Ceux qui n'incriminent pas s'étonnent au moins. Ils auraient voulu dès le début non une politique de diplomates hésitants et opportunistes, mais une politique de principe . la Justice est la Justice, disent-ils le Droit est le Droit, le Mal est le Mal. Ce lut la politique des grands Pontifes. Dépositaires de la plus haute autorité morale sur la terre, ils usaient de cette autorité pour départager les peuples et les rois dans leurs querelles. Ils citaient les peuples et les rois à leurs tribunal. Il les^ jugeaient.S'il était nécessaire, ils renforçaient leurs jugements d'anathèmes. Et des Empereurs venaient à Canossa. Et les peuples se détournaient de leurs chefs qui s'en allaient mourir sur la terre étrangère comme Henri IV, Empereur d'Allemagne, qui chercha pour mourir un refuge à Liège, auprès de son vassal, le Prince-Evêque. Sans doute nous sommes loin de ces temps de foi. Qui oserait soutenir cependant que les catholiques recevraient avec indifférence des messages solennels du Saint Père ? Qui oserait prétendre que le prestige et l'autorité des souverains coupables ne souffriraient pas de remontrances précises et publiques ? Les victimes diraient : « Celui qui représente sur la terre la Justice et le Droit est avec nous ». Et cette pensée les aiderait à supporter avec plus de résignation leurs souffrances imméritées. Or, nous sommes parmi les victimes. Nous ne sommes pas les seules victimes. Mais nous avons eu et nous avons encore notre large part : violation de notre Patrie contre tout droit, massacre de nos civils et de nos prêtrès, déportations de nos ouvriers en Allemagne, déportations actuelles de nos compatriotes des étapes forcés de travailler pour l'ennemi en Belgique ou en France, et tout le reste, et les autres crimes qui nous ont fait souffrir physiquement et moralement, moralement surtout parce que tout notre être assoiffé de Justice et de Droit se révolte à voir la Justice abolie et le Droit foulé aux pieds Nous avens entendu souvent de telles plaintes Que si nous objections : « Mais on ne savait pas là-bas. Les Boches avaient enveloppé le Vatican d'une telle trame de mensonges qu'il était impossible de démêler d'abord la vérité de l'erreur ». On nous répondait: cf Et depuis ? Depuis que notre héroique Cardinal, depuis que nos Evê-ques et nos hommes d'Etat ont pu faire entendre leurs paroles indignées? Que si nous dirions encore :.« Mais le Pape a flétri ces crimes. 11 les a flétris dans des documents rendus publics, sans nommer les criminels-, parce que tout le monde les connaît. Et chaque fois que les Allemands commettaient un nouveau crime, le Saint-Siège, soyez-en sûr, envoyait à Berkn des protestations que nous connaîtrons un jour. » On ripostait : « Les criminels, il fallait les nommer, non pour nous qui les connaissons en effet, mais pour leur peuple qui est trompé et qu'une parole pontificale aurait éclairé. Et ces protestations il fallait les rendre publiques pour les mêmes raisons, pour que lés peuples connussent et pussent réfléchir sur leur part de l'épouvantable responsabilité » On nous'disait cela. On ajoutait encore les tentatives faites par le Pape Benoit XV en faveur de la paix, en des moments où la paix n'eût été à profit qu'aux Boches. On ajoutait les appels à l'oubli des injures, à la charité chrétienne, à l'amour de nos ennemis, thèmes évangéliques assurément, repris en coeur par toutes les « Zeitung » «Bruxellois» et «Belgique», mais thèmes intempestifs à notre haine qui continue à grandir pour cet épouvantable peuple. « Toute propagande en faveur de l'amour des ennemis n'est-elle pas » favorable aux Allemands ! Il n'est pas bien difficile à l'oppresseur » d'être exempt de haine vis-à-vis de l'opprimé. Il en tire, en le pressu-» rant, tout le parti possible, cela lui suffit. Mais on conviendra qu'il est » un peu plus malaisé à la victime de bénir son bourreau. » Aussi bien est-ce à cause de cette haine que nous jugeons peut-être mal. Nous jugeons avec passion. Nous avons été soumis pendant si longtemps à une tension de nos puissances affectives qu'il nous est impossible de nous abstraire de notre sensibilité énervée jusqu'à la souffrance. Un rien nous fait mal. Les choses ne nous apparaissent pas dans leur vrai jour Et c'est ce qui explique la tristesse et l'amertume de ceux qui veulent dès maintenant juger la politique du Saint-Siège. Attendons. Car s'il est —hélas — acquis que la politique du Saint-Siège aura été, pour nous Belges, l'épreuve la plus douloureuse de cette longue guerre, le temps, peut-être, nous apportera les clartés qui nous manquent. BELGA. La valise de son Excellence. Il en est arrivé une bien bonne, ou si vous préférez — car tout dépend du point de vue — une bien fâcheuse au général von Hutier qui commande un des corps d'armée allemande échelonnés devant Amiens La « Pel-chique » et le « Prusselois » ne raconteront pas l'événement, condamnés N° 154 QUATRIÈME ANNÉE JUIN 1918 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro â l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in S.l. von 1915 bis 1918.

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