La Métropole

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s.n. 1914, 08 März. La Métropole. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/901zc7sm9x/
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I walk-over .SB SHOE ENORME CHOIX1 1 FÈÎ 20.00.2250.25.00 30.OD I OLYSLAGERLEHSÈ 'r'r.PL DE MEIR. 21e Année I ' No~67 LA MÉTROPOLE —1—~~~ — 7" Annonces : abonnements le numéro Journal quotidien du matin le numéro Ut> *n ■ ..•••••••••••? 'q — Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin id. » 2 OO Su mais .••••»•••»«• ' Ë' . m am . BF Réclames la liane, » I 50 La Ville id- » S 00 Trois mois. • ou g- Tnitc Ip« înnrc 59.rU6deS PeEanôS, Anvers le dimanche Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir _ .. . i i-, bureaux de noste et aux tacteurs «J 1 OUS les JOlirS J Le utumiiv-iic Pour toute la publicité, sauf celle de la province dAn- On .abonne à tous les bureaux de poste et aux tacteurs. rt-inàlfi vers, «'adresser à T'AGENCE HAVAS : ~ ETRANGER, le port en sus: CIS 4 a iO Administration : » 3519 ce IU a IO 4 BRUXELLES : 8, place des Martyrs. *?."?* £°id£!î85, anx CENTIMFS pages Rédaction: Téléphone 617 P«9«® CENTIMES * Londres : »3P r^a''îeE'c.''- (flf/ la meilleure voiture ANGLAISE 3 DE fV 65.00 A 185 »o CHEZ OtYSLAGERLH^ JS.PL.DE MEIR Dimanche 8 Mars 1914 ï La METROPOLE d'aujourd'f paraît sur 12 (.âges Science pour tous La constante solaire ï"'Parmi tous les problèmes qui ont p £5 Llttpé en ces dernières années les ast ^Eysiciens et les géophysiciens, un de c€ • dont la résolution a ité poussée avec JB plus d'ardeur et aussi, aveo le plus de s ■ cès, est celui de la détermination de I constante solaire c'es-à-dire du chif ï qui exprime, pour un système d'un: t oonnu, la quantité do chaleur que n * envoie le Soleil La connaissance précise de ce chif k évidemment très importante. De t » tes les sources d'énergie qui influença S notre globe, celle qui gît dans l'astre c ¥ irai do notre système planétaire est c S tes, et do loin, la plus considérable. ï ; vaafc elle, la chaleur interne de notre p j&ète, lo rayonnement de la Lune, celui c - planètes et des étoiles sont tout à fait «ignifants. Toute la vie organique, presque tous les changements inorga que s dont la surface de notre planète Ê éto le théâtre depuis son origine, dép< dent en premier lieu de la quantité chaleur que la Terre a reçue du Soleil, toutes les différences entre les états ca rifiques temporaires, périodiques ou p » ou moins permanents entre les divei m régions de la surface du globe, celles < ■ existent entre l'équatour et les pôles, f tre l'été et l'hiver, entre la nuit et le jo les variations d'ordre météorologique, I courants marins ou atmosphériques se I produits, en premier lieu, par les var I tiens de la quantité de chaleur sola I reçues par les différents lieux de la T I te. I La détermination de la%constante sol B te ost donc d'une importance capit* B pjui' la résolution d'un grand nombre B questions intéressant la vie même de r Btro globe. Mais,' contrairement à ce qu'< H pou l'hait croire à première vue, cette c Bterraination no constitue nullement i flproblèmo .impie, dont la solution ■ dépend que de l'accumulation et de l'an Hlyse d'un certain nombre de mesures. m? Cette solution, au contraire, impliqi H'des vues lointaines et pénétrantes sur oe H tains problèmes de la haute physique qu Smjuf fte^a ces dentiers temps, étaient fo Bioontroversés. Aussi n'est-ce que t-out r Hfbamment qu'on est arrivé sur ce point u un résultat qui puisse àtre considéré con I m? une quasi-certitude. |.' La chose est facile à comprendre, c Bteste. Il n'est guère particulièrement a du de déterminer, pour un point don: uc la surface terrestre, et dans des co Bâitions oonnucs, la quantité de chaAc B solaire reçue par ce point. De telles r m sures ont été faites depuis longtemps, j | des méthodes variées, et en un grand ne S ©re d'endroits. Mais do telles mesures si B évidemment dissemblables, et souvent \ g comparables. Des facteurs qu'il est di: ■ cilo de déterminer avec précision les i influencées, et elles ne peuvent cpndu Ç directement à un chiffre uniforme, dé J£ gé des contingences ,ocalea. En outre, pour apprécier convenal Jf- meut les différences entre le rayonnem bous les diverses latitudes de la Terre, variations suivant les saisons, et surt l'influence des facteurs atmospliériqi il n'est pas aussi intéressant de connai ïa quantité de chaleur solaire reçue ] la urface de notre globe, que celle < ■ parvient aux limite.: de notre atmosph n. ©t qui représente réellement, dégagée toutes influences intrinsèques, le raye I nement solaire. Cette quantité doit é I demment être invariable, ou du moii B elle ne doit dépendre que de la distai » relative de la Terre au Soleil, qui est bi ft connue, et, éventuellement, de variatio B daus la puissance calorifique du soL S lui-même. C'est cette quantité qu'on a m.,pelle 'a constante solaire. B Cn l'exprime en calories, quantité B Chaleur nécessaire pour élever un grami B -d'eau d'un degré centigrade, et on la ; I luit aux deux unités de surface et B' ^emps, le centimètre carré et la minu I §i "on dit, par exemple, que la constat H claire est de 1, cela signifio que le raye B bernent solaire reçu par notre globe a B .Confins de son atmosphère est tel qu B^>eut élever d'l° centigrade 1 granu ■ «eau répandu sur 1 centimètre carré, ■cela, en l'espace d'1 minute. I Comme il est évidemment impossib ■ 9'aller mesurer direetement cette quani B té aux confins de notre atmosphère, 1 ■lavante ont dû se contenter d'essayer i B la déduire de mesures recueillies à la su B face do notre globe et de tenir compte < H /'influence atmosphérique. Et c'est just H.Juent ici que gît la difficulté. Jusque ■-ces derniers temps, on s'était conten ■ de faire le compte de cette influence c I- se basant sur la théorie, et on était arrii K ainsi, à des résultats fort peu conco B dante. La bonne voie n'était évidemmex R pas la. Lo meilleur moyen pour connaît] B exactement 1 influence d'un milieu, c'ei ■ de 'a mesurçr. Et, dans lo cas actuel, 1 K chose était fort simple. I Tout le mond • sait qu'un rayon calor I fique ou lumineux traversant un milie I homogène — air, eau, corps solide — per I Une certaine, quantité de son intensif I qui est d'autant plus grande que le m | lieu traversé est plus dense et que le pai I cours du rayon est plus grand. En mesi I Tant donc la quantité de chaleur rayoi I ^ar S0^0^ 'l travers des couche d air de plus en p'us épaisses, on peu | «on seulement vérifier la diminutio Jt intensité prévue, mais encore la soumet | jre au calcul et déduire des mesures ob tenues la loi suivant laquelle s'effeotu ; cette diminution. Connaissant la hauteu probable do l'atmosphère, l'intensité di j'ayonnemont solaire à la surface d'ui «en, la diminution de ce rayonnemen I Pour une épaisseur d'air connue et la lo | suivant laquelle s'effectuo cette diminu wor, il est facile de remonter la chaîm ! Knf ^î?onneineilte a^nsi constituée et, i>ar • i J: u„no '«f-sure du rayonnement faite '■la «»rf«oo d0 la Tïn-u, d'arriver à ,Ôn- • naître la quantité de chaleur reçue pi IU1 l'atmosphère extérieure. La seule cond tion nécessaire est qu'on puisse mesura lo vayonnement solaire sous divers-épaisseurs d'air. — Or, cette condition est fournie ton naturellement par la nature. Notre pi; nète est une sphère légèrement aplati Par conséquent, le trajet effectué par u rayon lumineux pénétrant dans l'atmo Sphère concentrique à la Terre sera toi jours notablement plus petit lorsque a rayon entre verticalement dans la couct: d'air que lorsqu'il y entre obliquemen car dans ce dernier cas, il aura à trave: ser une épaisseur atmosphérique beai ré- coup plus grande. C'est la raison princ ro- pale pour laquelle le Soleil voit so ux .ayonnement affaibli à son coucher ou le son lever. uc- L'astronomievnous permet,pour un lie la donné, de connaître à tout instant la p< fre sition du Soleil. En prenant pour uni tés le moment où l'astre se trouve au pli jus haut dans le ciel, moment où ses rayoi traversent une couche d'air d'épaisseï fre min;mum, on pourra donc calculer à 1'; 3u- vanoe cette épaisseur pour tout autre il >nt stant, en jonction de Vunité. m- Dès lors, en faisant une série contini er- de mesures du ayonnement solaire pei )e- dant une journée, de préférence lorsqi la- les variations diurnes de la hauteur c les l'astre sont très fortes, (vers le début c n- l'été, et dans une région tropicale), o et c nnaîtra pour chaque instant, le ra\ :ii- port entre le rayonnement et l'épaisseu a de la couche d'air traversée par les rayor ;n- et, en répétant ces observations, on poui de ra arriver à connaître la loi qui relie 1 Et dim'nution du rayonnement à l'épaisseu 10- des couches d'air traversées. lus Seulement, ici, d'autres difficultés sui ses gissent. Tout le monde sait que lorsque 1 jui Soleil se lève ou se couche, il présente un sn- couleur rouge. Ce fait provient de ce qu nr, sa 'umière traversant à ce moment un les épaisseur plus grande de l'atmosphèr< »nt est décomposée. Les rayons rouges nou ta- arrivent en plus grande quantité et for ire paraître une coloration artificielle. E n%- outre, les couches inférieures de l'atmo: phère sont le plus chargées de vapeu 11- d'eau, de gaz lourds, de poussières N'i Je tait-il pas à craindre que les mesure de (fort intéressantes précisément puisqu'e o les avaient trait aux épaisseurs atmosph< >n riques maxima) effectuées dans de telle é- conditions fournissent des résultats erre in nés au point de vue de la radiation ca ie lorifique? Et dans re cas, comment pou a- vairon arriver à une détermination absc lue de la fameuse constante? ie Nous verrons prochainement coramen r* les savants américains ont résolu ces dif ï» ficultés, et à. quels résultats intéressant ils sont parvenus, c- Deleatur. L'Actualité ur' Encore les armements m russn mt v >eu ta i parlant l'autre jour des arme ■fi- J¥| m(? Ï*<T «* d« l'article de la ^ '1 d6 Cologne » relatif à ctv ).lt armements; nous avons dit qll6 k cerrespon. lie dam du journal rhénan à St-PéterebouJVs ï»- fait en. l'c; 1»e préciser certains points oes projets militaires russes qu6 l'on eonnais île- salt «fl>uls longtemps ou Allemagne et ail Mit ,6U1'S' "ous on avoas trouvc la preuve dan uu "rt,iole l>aru I? 19 .millet de l'année der ^ nièro dans la a Kolnisclie Valkszeitung » c dont nous extrayons les passages suggestif es, que voici : tre _ a Les récents débats do la Douma d'en )ar pire sur le budget du ministère de la gue jui ro ont montré que le gouvernement rus: ;.re veut consacrer dans un avenir assez prochal je la somm0 de 679 millions de roubles à s. >n_ projets militaires. (En comptant le roub . à 2 fr. 50j cola fait la jolie somme de 1 mi liard 697 millions de francs.) Ces dépens-ÎSr doivent servir à la formation de nouvelle ce unités dans r infanterie et dans la cava !' en rie, mais aussi à la transformation et su ns tout à l'augmentation de l'artillerie d0 can îil pagne. Il semble que le gouvernement pn p. jett-e la formation de trois nouveaux corj d'armée et d'une ou de deux divisions c cavalerie. Au lieu de vingt-sept corps d'à: méo et de vingt-quatre divisions d© caval< , rie. l'armée russe comprendrait donc à \'z venir trente corps d'armée et vingt-cinq o de vingt-six divisions dô cavalerie. Ces troupe te. sont réparties sur sept districts militaires te qui sont ceux de St-Pétersbourg, Wiinà, Vax jj. sovie, Kie'.v, Odessa, Moscou et Kazan. Le îx troupes stationnées dans ces sept district >-j militaires s'y trouvent précisément eu vu d'une guerre contre l'Allemagne et l'Aut-ri clic. En ce qui concerne p us spécialemen une guerre contre'l'Allemagne, les district i de Wilna et de Varsovie viennent tout d'à le bord en lign© de compte. Lo district de Wil 1- na comprend quatre corps d'arméo, qui s< ps composent de huit divisions d'infanterie, d'u ]e ne brigado de fus.iiers, de deux divisions di r- cavalerie, d'uiio brigade de cavalerie indé je pendante.'Dans le district de Varsovie son stationnés cinq corps d'arméo formés pai " neuf divisions d'infanterie, deux brigades d< fusiliers, sept divisions dG cava'erie et nm ^ brigade de cavalerie indépendante. Les trou n pes russes placées face aux provinces prus é siennes d0 Silésie, de la Prusse orientale, d( r- la Prusse occidental et de Posen, s'élèvem it <!oiîc au total à neuf corps d'armée. Or, des ç tiois nouveaux corps d'armée, deux au moins , seront joints aux neuf corps existants, ce qui porterait leur chiffre à douze. » Comme ou le voit, la presse était part alternent renseignée depuis longtemps ^ sur les projets militaires du gouvernement u russe et par conséquent le correspondant de d la « Gazette d0 Cologne » n'a pas eu l'in-^îilon -d fW dfs indications sensation-i- neLes m alarmistes a son journal; il complé-•" toUVSlllip,.?m?4nt ,les renseignements , dont on disposait. On n'ignore d'ailleurs pas non plus en AIiema.gue que les neuf corps (I armeo ou plutôt les douze corps qui font s iaco A la frontière allemande ont dos effec-11 ils do paix très cievôs. Le jour do la inobi-! Iisation, i)s auront tout- au plus à ajouter aux troupes sous les armes eneor0 un tiers " P°ur d'sP<,scr de leurs effectifs de guerre. , il est donc probable que les trois nouveaux corps d armée auront été formés dès à pré-■ sent et que leurs effectifs de paix auront été ' envoyés dans les deux territoires de Wilna ' i arso™. ou ils attendent l'ordre de r ,' i^ l M de la Pr^sence sous les ar- i nie dos effeotifs auss, considérables, les trou ' inarchar le dixième jour , cmirou après la mobilisation. Ceci 11e sera tués olmS P0"r ^"os c,c"' ai,tres districts situes plu. en arrière ot qui devront fournir ffl K? de première ligne, cïïl l ne seiout prêtes à «ntrei- en cam-j ir pagne que trois ou quatre semaines après i- mobilisation; l'absence de voies strategiqui ;r se fait défavorablement sentir sous c© ra; _ port et l'on comprend parfaitement que À Kokovtzoff ait eu l'idée de construire toi d'abord des voies destinées à servir tout d': " bord les intérêts de la défense nationale. 0 t- se souvient qu'à ce propos il y a eu une d i. vergence de vues assez prononcée entre 1< n membres d ministère russe à l'occasion c 5- l'emploi de l'argent fourni par le demie grand emprunt dit emprunt des chemins cl fer. Quant à la réfection de l'artillerie, le e scandales Poutiloff-Ivrupp ont été en que que sorte l'indication destinée à fournir 1 preuve des renseignements que l'on possc i- dait sur ce chapitre en Allemagne. [- Tous ces préparatifs de guerre de la llus n sie, d'après le correspondant de la « Gt x zett-e de Cologne », seront achevés pour 191/ Faut-il en conclure que le gouvernement rui se voudra alors provoquer une guerre? Pei u sonne n'oserait le prétendre, pas même le journaux les plus chauvins de Paris. Et cei é tajnement l'Allemagne ne voudra pas prof is ter d'une situation qu'elle connaissait pai IS faitement depuis longtemps et prévenir 1 ir Russie en lui déclarant la guerre avant qu ses préparatifs soient achevés. L'empereu Guillaume a fourni trop de preuves de so l~ amour de la paix pour qu'on puisse doute de sa ferme décision do la conserver en 10 coro. — J. Jocrg. î- Échos [ LA VILLE 6 Programms ds la journée : e FETES ET CONFERENCES Œuvre dos Petites Sœurs do l'Assomption. — e 3 heure* et demie, au Cercle Catholique, e-onfi S ronoe de M. le vicomte G d.'Avenel: '«Les riche s d'autrolous et d'aujourd'hui ». i. Vlaamsohe Vrienden. — A 0 heures, au Volto laiLit, Grande Chaussée, Deachem, concert d<ram>; u tienw pyur le Prix du -Roi. i-rî" côuns s Société van Mons. —AD he-unes et demie, e [_ l'école de La rue du Grand CtuMi. cours de ou ■ ture maraichère, par M. J. Voet; à 10 heures < (Jfcmije. ahoTiculture Cruitidre, par M. H. Ickx. s' Berlitz Schooi.. 8, Meir. — I/angucs vivantes. EXPOSITIONS Art Contemporain. — Do 10 à 5 heures, eai L salle des fôtes de La Vulle, Meir, Sal'on 191'i. (Ou - vert jusqu'au 5 avnl). [ Le roi de Roumanie vient de conférer i [ décoration do Ire chiss© du Mérite commor 5 cial et industriel à deux de nos concitoyens .MAL Louis Criquiilion, du Comptoir commer cial anversois, ancien vice-président de li chambre do commerce, et Louis Landau, d< la firme Samued Frudiberg et Landau. ï ou jour s VExposition x maritime dt Londres Reproduisant nos critiques do la politique de la Ville à propos de l'exposition maritime de Londres, pour laquelle ies. ports de Rotterdam et d'Amsterdam dépensent 150,00C t francs, et où Anvers no sera pas représenté, ' le « Journal de Bruxelles », le g: and organe officieux du gouvernement-, écrit: « L'administration communale d'Anvers n'a pas de temps ni d'argent à dépenser pour affirmer, dans une circonstance, comuio l exposition de Londres, le prestige du port d'Anvers eu face des rivaux de cei'n oi : la politiquaille avant tout! » C'est une pitié de voir uue grande ville ' maritime comme Anvers administrée par ' une municipalité aussi incapable et d'esprit ^ aussi étroit que celle d'aujourd'hui. » g Le a Matin », si bruyamment féru il y a quelques semaines de sintérêts du port, a à L_ côté et au-dessus de la politique », n'a pas jusqu'à présent soufflé mot de cette affaire! ;e - n Dépenses utiles >s Petit bleu trouvé dans notre boîte à let-le très : a II des étonnements qui sont éton->s nants. lemoin celui que vous manifestez, ma » Métropole », devant les libéralités de i- ;a \ îll© a 1 occasion de la Mi-Oarêmo, alors r- que le vide incurable de sa caisse ne lui per-i- met pas de prendre part à l'exposition ma-)- ritime de Londres. Un0 grande personne is comme vous, qui accomplira ce prochain été e même sa vingtième année d'existence, de-•- vrait avoir cependant assez d'expérience clé >- jà ixnir ne rien voir là d'extraordinaire. » L'exposition maritime de Londres i u Qu'est-ce que cela peut nous faire, voyons! s Elle n'intéresse que le grand commerce, le< , maisons maritimes, le monde des affaires. Or - sont-ce ceux-là qui briguent les mandats po s litiques et qui font les élections? Non, n'est s ce pas, et dès lors pourquoi voudrioz-voui ï que leurs intérêts lésés au port d'Anvers pré - occupent les aigles de basse-cour envoyés i l'hôtel de ville par les socialistes honteux d< i la rue du Peuple, les collectivistes de la ru< - Basse, les syndicats, des prétoriens et les co - comités de cabaretiers des dix sections? > » Parlez-nous do ceux-là, de leurs petite: - convoitises et de leurs insatiables appétits > de la force électorale qu'ils représentent e1 ■ qui fait de nos maîtres leurs valets. Consi-: dérez l'intérêt qu'ont ces derniers à leur je ter de temps à autre, sous la forme de quel-\ ques billets de mille, un bon os à ronger qui s fortifiera leurs convictions eu débauchant les uns et en remplissant la caisse des autres, ■ aux frais naturellement des bons contribua-i blos. Entre deux chopes ou eritro deux hoquets, les bénéficiaires de ces largesses exaj- ; teront les qualités de « leurs » élus qui s'entendent- à faire marcher les affaires et à distraire le peuple. » Mais l'exposition maritime do Londres? » Est-ce que cela se résoud immédiatement en pièces de cent sous pour tes cabare-tiers-agents électoraux? Est-ce que cela se débite en tranches d'orchestrjon chez les politiciens patrons de salles de danse? Est-ce que cela se boit, est-ce que cela se mange, est-ce que cela se danse, pour les électeurs conscjonts et les ménagères plus ou moins apprivoisées à qui il faut des subsides pour rouler d'assommoir en salle de danse et de salle, clé danse on as-ommoir, vociférant des couplets obscènes sous leur défroque de carnaval ? » Alors!... » La taxe sur /es automobiles L0 ministre des finances vient d'arrêter de nouvelles dispositions on vue de régler et de faciliter l'application de la taxe sur las automobiles, en ce qui concerne les véhicules utilisés par les marchands d'autos et les ga-1 ragistes, les exploitants d'autos-taxis et les' dirigeants d'écoles de chauffeurs. Aux termes de ces instructions, les auto-mobdes et motocyclettes, communément ap-' pelés véhicules de démonstration et utilisés Par les mareiiand? et garagistes, principale-j ment a des usages professionnels ot aooes-soiieincnt a des déplacements- d'agrément.' !a pourront être imposés à la demi-taxe ou à « taxe fixée de 9 fr. s'il s'agit de motos )- développant pas . plus de 3 chevaux-vape [. et demi. it D'autre part, le^ cl assis en blanc et t- véhicules neufs ou et • ccasion seront exoi n rés de toute taxe si le marchand ou gai i- giste se borne à les employer pour des is sais. e Toutefois, en vuo do faciliter le oontri -r des agents de la surveillance, les marehar e et Ks garagistes ne pourront posséder 'nombre de plaques de roulage supérieur s nombre de véhicules de démonstration c - olarés à la taxe. Mais, afin de ne pas e a.traver l'exercice de ces professions, les p - ques r© seront pas plombées et pourro I ainsi être transférées sur les véhicules o: i- ployés aux essais. -I Quant aux exploitants d'autos-taxis, ils . doivent pas la taxe pour les taxis de « - serve, mais ils ne peuvent disposer d'un no: - bre cle plaques do . roulage supérieur à c s'lui des taxis soumis î la taxe. - Enfin les automobiles « olusivemént uti - sés dans certains établissements clénomui - éooles do chauffeurs,; £ou: l'enseignement -a pour l'apprentissage du métier de chauffe e d'auto, seront exemptés de la taxe au m r me titre que les véhicu - « à l'essai » d a garagistes. r On centralise ! Chacun de nos édile- a déjà fait part 4'un ou l'autse journaliser do l'intention fe me qu'il av^ît de préconiser et de faire abo tir la centralisation corn tète des divers se vioes cQjtfiniunaux. Toiwse rendaient parfaitement compte d diffi^fités résultant de 'a dispersion de c services ou des locaux seuveut fort distan l'un de l'autre. En attendant que Ges désirs coutralisii-teu se réalisent, on semble s'attacher à l'Ilôt de ville à éloigner davantage de la Gran Place le plus de services possibles. Il y a quelques jours, on annonçait q> le quatrième bureau, celui qui s'occupe d travaux communaux, irait s'installer da un immeuble de la rue Iicynders. Et comme on no prend jamais de den ^ mesures à l'hôtel de ville, l'exil d'un so s service ne suffit pas: dans sa séance d lundi, le Conseil communal aura à ratifl i- l'envoi dans... la chapelle St-Nicolas, longi i- rue Neuve, du huitième bureau, celui .q dresse avec tant de zèle et d'application 1 listes électorales ! Le Collège a trouvé que les travaux pr paratoires do la formation des listes éleet i raies à dresser en conformité de la nouvel - loi exigera un locaj plus vaste et mieux a ■t proprié que celui dont on dispose en ce m ment au rez-de-chaussée de l'hôtel de vill La Ville a pris en location la chapelle S x Nicolas et elle se Rropose de " couvrir a . moyen d'un crédit de 2,750 fr. les frais d'à] propriation du nouveau... bureau. Comme tous les services èommunaux qui : respectent, celui des listes électorales do bien posséder une demi-dcm*aine de potde i Parions que l'élément mystagoêiqne \ a r - paraître dans la littérature flamande quar .on dressera les listes é' « coraiw ifans ur ■ chapelle désaffectée. ' Un appel aux catholiques Nous n'avons plus à insister sur l'utilil , de l'œuvre de nos colonies scolaires c-athol ' ques qui, grâce à la libéralité proverbiale cl< Anversois, peuvent envoyer chaque année , la campagne des centaines d'enfants que l'a , vicié des vi-liles a débilités et qui vont f , refaire des poumons à l'air pur de la Can pine. Depuis sa fondation, en 1898, l'œuvre pu faire séjourner à la campagne 5-,000 ei fants pour un total do 95,000 journées. Le recettes au cours de ces quinze années fi rent de 382,043 fr. 88, alors que les déper ses se chiffrèrent par 367,131 fr. 63. L'œi vre distribua en outre 10,000 effets d'habi; lement aux enfants indigents et couvrit le frais d'aménagement de deux villas scolaires celle des^ garçonnets à Berlaer et celle de fillettes à Vlimmeren. Le moment est venu d'étendre davantag encore les colonies scolaires catholiques. Le villas doivent devenir des lieux de séjou permanent, où il soit possible de ménage aux' enfants des pauvres des vacances plu longues que de deux ou trois semaines. Il en résultera nécessairement de nouvel les dépenses que l'on estime à 30 ou 35,00 francs. Somme énorme évidemment, mai qui n'est pas pour effrayer les catholiques an versois, dont les colonies scolaires ont tou jours ét/tj une des œuvres de prédilection. Cette fois encore, les grandes souscriptions des riches et les modestes oboles d ceux que fà fortune n'a- point favorisés von affluer en masse. Les dons seront reçus avec reconnaissanc dans nos bureaux, :chez les zélateurs et zéla trices ou chez M. Leenders, président d l'œuvre, courte rue Neuve, 9. Les poseurs i II est un défaut pas bien méchant, pa r nuts»blo aux autres, mais qui souven " mm ndlcuIe celui ou c«e410 qui l'a, près " tueurs sans s'en douter. Ce défaut ; c est la s pose ». ' st,,mî,L'r^?fUu et 'f Quello rac i»tupido! Mais elle est amusante, on somme , pour ceux nu, l'observent. Gonfléfde vàn •te. a en éclater, et de quelle vanité® mol ■ D'OU de la plus sotte, de la plus incompré bensible des vanités, les poseurs et les ™ , se uses croient en imposer aux autres et n voient pas les sourires moqueurs dont on le , accueille ; ils n'entendent pas les remarque spirituelles que 1 on fait sur eux. C'est dom mage, car cela leur ferait peut-être du bie cle se rendre compte jusqu'à quel point o s amuse d'eux, cl0 leur suffisance grotesque do leurs prétentions sans bornes. Il y a peut-être dos êtres qui seraien charmants s'ils n'étaient pas poseurs, mai leur pose les gâte et nuit à la sympathi qu'on voudrait avoir pour eux. On à peine s'imaginer, on effet, que parfois sous un surface un peu ridicule il y a une valeu réelle. Mais le Comble, ce front les poseui qui se croient supérieurs au reste des moi tels et qui ont des âmes, des cœurs et de intelligences d'une médiocrité à faire plei: ror. Et ils sont nombreux, ceux-là! La Croix Blanche Le comité de l'œuvre des infirmières « L Croix Blanche » nous prie d'annoncer l'as semblée générale annuelle de cette associa tion. Elle aura lieu le mardi 17 mars, à 4 li. en la salle Beethoven, rue de Bom. 11. Tous le3 membres, tant honoraires qu'ei fectifs, y sont invités et sont priés de pren cire part à la discussion et au vote des cîif férents articles du programme. La jeune association, fondée le 20 févrie 1913, a déjà exercé un© action très étendue il sera sans doute très agréable aux nom breux bienfaiteurs de l'œuvre d'entondre l rapport détaillé qui sera présenté à cot t« réunion. . On 7 entendra en outre une conférence intéressante de M. le Dr F. Meous, direc teur de la Colonie sanitaire de Glieet, on s< rappellera qu'un des premiers en Belgique i attira l attention sur la néci^sité de soigner à domicile les malades indigents. Le oomité espère que tous les membres se Feront un devoir d'assister u cette Première réunion nlénièra de l'œuvre. S Lettres de Bruxelk L-S > ^ < (..Orrespondance particulière de la cMétropol ^ La loi scolaire au Sénat. — La discussi avance normalement. — Le Roi et la Rei >'e et la Presse belge. — La grève perlée a ds chemins de fer. in Samedi. ™ Or donc, la commission de l'iristructi é- put>iL<q<ue ciu Sénat continue — et fort paai ll- bleinieuiit, ma foi 1 — la discussion de la: a- scolaire. Et, voyez comment j'étais dans "t vrai, il y a huiirt jours, on vous dliisant que ] n- tiradiiitkxns de courtoisie du Sénat s'opposa oe que l'on discutât la désignation de I Fléchet en qualité de ma.pporteur, les mêm é- tiradôtioms écarteraâent toute tentative d'ot n" tinuctiiion, si tentés que certains pères coruscr o- pussent être d'en faire quelque peu. 11 serait évidemment puéril de prétend h- que d'aucuns n'y mettent pas qu.eJq'ue te és danoe obstructionniste, maiiS, néanmoins, >u diiscuission poursuit — malgré la répétition ljr choses dites et redites à la Chambre — t ê- oours normal. os Le plus ennuyé dans toute cette hdstoi — anormale évidemment, car eMe sort d traditions toujours suivies par la Haute A semblée et quii veulent que le rapporteur d \ s projet déposé par -le gouvernement sodt i membre de la majorité — est indisouta-bl ment oe bon M. Fléchet. r~ Le vénérable sénateur socialiste de Bru» les — car le Iiiibérail notaire de Verviers e sénateur sooiali'ste de Bruxelles ! — semt ^ tout à fait désorienté par la bonne blague q' . lui a faite son concitoyen Jules Lekeu — to d'eux sont nés natifs die Dison, — en le pr posant comme rapporteur. Le bruit h . autour die son nom l'affole littéralement. D j. associations libérales n 'ont-elles pas été ju qu'à lui voter des félliaiHations à Poc«tsi< cle sa désignation en qualité de rapporteur I. Tout cela n'est pas sans énerver quelqi peu un vieillard de 76 ans. En réalité, c'est un vilain tour qu'on a joi . là à M. Fléchet. Heureusement, notre co 'j frère J. Lekeu est là et, bien que la socié intercommunale des eaux qu'il adinmist ® avec beaucoup de diligence, ne lui accore ^ guère de loisirs; tous les après-midi, il : • trouve au poste, le crayon au poing, et d discours pleins les poches. Quand il ne par " pas, suppléant à l'indigence dlu rapporteu iil prond des notes et je gage qne le rapport. " de M. Flédhet sera plein d'intérêt et de verv , yendiredi — et vous voyez encore que nu prévisions étaient bien établies — la discu ' sion de la commission sera close. Puis, endéans !a quinzaine, M. A. Fléch' libellera son rapport et, s'il n'est pas possib d'abordsr avanit Pâques le débat, on le con , menoena aussitôt après vacances. Le reouil du débat aura donc été de det semiciines environ, mais il n'implique pas d tout des volontés obstructionnistes, les gan chers étant — assure-t-on — très désireux c j] yotOr l'in = i ruotion obligatoire, le 4e degré e j sut'rout, les augmentations de tiraitemenji que les instituteurs réclament à grands crii * * *■ I^e roi Albert et notre jeune et charman Rointe ont, l'autre soir, assisté à la représeï talion cwganisée au Théâtre de la Monnai é sous les auspices de l'Association de là Près; i_ bruxelloise. .s A l'issue du premier acte, Les souverain •v ainsi que j'ai eu l'occasion de vous 1e iéb r plroner, avalent mandé les membres d e bureau et nous eûmes I'occaision — votre co. respondànt bruxellois avait l'honneur d'e être — de noiis entnetenir longuement ave n le Roi et lîi Reine. [_ Ce nous fut une occasion de constater con s bien le Roi, qui éprouvait jadis quelque gêr i_ à recevoir, est devenu maître de lui, ave _ quelle facilité il aborde "tous les sujets < _ combien est générale l'élendue de ses cor _ naissances; Il est de ceux qui, avec le poèt s Térence, peuvent dire aujourd'hui : « Nih hunianum a me ali-mum puto». 3 F/h ! non ! Rien n'est étranger au Roi c les journalistes ont rencontré en lui un adm q rateur éprouvé de leur rude Jabcur. Le_ Rc s leur a dit avec quelle passion Ll lisait les joui [■ naïux — tous lies journaux — l'intérêt qu' r y prend, et combien il est marri quand il n a peut, à la première heure du matin, se livre à cette distraction favorite. Il nous a dit aussi combien il appréciait 1 3 belle ot pratique mise en page des journau s beiîges, qui permet a<u lecteur de retirouver _ la même place, chaque jour, les mêmes rubn _ ques. Et, devisant toujours diu même sujet, le Rc . nous a exprimé lie bonilieur qu'id éprouvait .> voir tous1 les journaux s'ocouper égalemén b de questions d'hygiène et d'habitations ou \-.r.iéres, de les voir unanimement défendre 3 avec ardeur; nos sites et nos paysages. - Tandis que le Roi nous exprimait ainsi se ^ svmpathies pour la Presse, la Reine, elle no us parle musiq«ue, . disant toute la jc.lt qu 'elite éprouvait d'une des premières œuvre de maître Saiwt-Saëns, pour lequel elle a tan d'admiration. — Après uElektna» et «Salomé», je sui 3 très heureuse d'avoir pu entendre le «Timbr t d'argent». En art, il faut être éclectique. Eit; a\iec sa grâce et sa geniti-Messe ooutu > mières, la Reine s'entretion avec chacun d nous, montrant, elle aussi, que( les homme 3 et les choses de la Presse l'intéressaient af » pllius hauit point. Tandis que nous éprouvions tous une viv 1 reconnaissance pour les souverains, venu " gracieusement honorer notre fête de leur prd " senoe, oe furent le Roi et la Reine qui nou 5 remercièrent de les y avoir invités ! s On nie saurait êtne plus sincèrement, plu s simplement aimable que ne le sont nos aima " b'ios et aimes souverains., 1 * * * 1 I/honorable -ministre de la marine, poste ' ot télégraphes — qui depuis huit jours es ministre des chemins de fer aussi — s'es mis ausitôt à la besogne. 8 La chose qui préoccupe essentiellement M ? Segers a été tout d'abord, ot avant tout, 1 ^ question cliu désarmi de nos trains. La « Métropole » a signalé à ses lecteur 1 qu'une mesure, prise depuis lundi derniet i>ar l'administration avait déjà porté les moi! ~ leurs fruits. s Ce résultat atteste à suffisance — si jamai on avait pu en douter — que, dans les retard de ces dernières semaines, la maïuvai'se vc lonte du personnel — initié aux mystères di la greve peiiée — n'était pas pour rien ! Evidemment, M. Troclet a prolesté — e 1 par deux fois — avec violence, contre pareil les suppositions. 11 faut convenir qu'un sooia liste s 'indignant du- faut qu'on ose accuse , des syndiqués socialistes de faire la grève perlée ou non, n'est pas fait pour couvaincr - extraordinairement. Mais une histoire m'est venue qui m'eû - enlevé toute illusion, si j'en avais jamais o à cet égard, — cst-cc que, par hasard, vou 1' avez jamais coupé, vous, dans cette avenitur : rocambolesque, en vertu de laquelle, — tou - â couip, en 24 heures ! — TOUTES nos ioco * motives étaient devenues détestables et n v marchaient plus?!... Et voiai Phistoine. > C'était en gare de Bruges, il y a qucaiz-■ jours. Pour la première fois en deux mois > un train entre en gare, à Phoure précise, ; I une seconde près ! Le sous-chef de servie n'en croit pas ses yeux. Il consulte sa montre puis la pendule de la gare. C'était vrai « heure exacte. 11 se précipite vers la locomo tive. et se met à féliciter le machiniste, lu disant; — C'est vraiment bien cela. Bravo ! moi S ami ! Je vais vous faire mettre à l'ordre di jour. Et le machiniste, comme apeuré, regard-autour de lui, et s'écrie : — l>e grâce! M. le cshef, n'en faites rien B> — Et pourquoi cela ? — Mais je serais boycotté si on savait... J< 511 ne puis pas arriver à l'heure. IR Voilà le fait. Pour le cas où M. Troclet lu iX contesterait, je le mettrais volontiers en relations avec le député, son collègue, qui a ét< témoin de cette extraordinaire et édifiante >u histoire. m- * * * °* Mais nous voioi en présence d'un réglnw ^ nouveau. Les primes de régularité sont là e" c- l'on peut gager que les machinistes et leî n,t chaurfeuins ne se moqueront pas mal de boy-'L cottage, maintenant qu'ils pourront augmen-ei ter respectivement leurs salaires die 2, 3 ou .■ >s" francs par jour! ot cju'une fois Hiiver venu: les primes de régularité se corseront de primes de présence. n- C la m Contre le cancer ! re )o( ^ La réunion général# du comité anversois. — Un rapport suggestif. — Les délégués au m comité central. e" Le comité anversois de la Croix Mauve, ligue nationale belge ccJntre lo cancer, a tenu sa réunion générale annuelle hier après-midi dans les salons de l'hôtel de Mme Ernest x Grisar. La réunion était présidée par Mme la ba-ronne van d© Worve et de Schilde, ayant à D" sos côtés Mme Ernest Grisar, M. le comte J'1 van der Straeten-Ponthoz, président du cx>-" mité anversois de la ligue, Mme Bureau, vi-s" ce-présidente, M. Paul Huybrc-chts, secré-'n taire, Mlle Jane Rolin, Mmes Adelin van de •• Worve, la comtesse van der Straeten-Pon-1C thoz, M. Fester. , On remarquait en outre Mmes Pauil Ha-IC venith-Grisar, Daniel de Prêt lloose de Ca-^ lesbergh, Ernest Vanderlinden, Robert et ■v Hermau Osterrieth, Mlles Joosten et Stoop, MM. Gevers et Spiers. En quelques paroles aimables M. le com-f te van der Straeten-Ponthoz remercie Mme ;s la baronne van do Werve et do Schilde d'a-voir bien voulu accepter la présidence de cet-r' le réunion; il remercie également le général " Heimburger dont il regrette l'absence, Mme / E. Grisar, qui acconle si gracieusement l'hos-pitalité aux membres du comité; il termine 3~ en adressant de vifs remercîments aux mem- bres de la presse anversoise. r M. Paul Huybrechts, après avoir excusé c MM. le gouverneur, le bourgmestre, Mme De 1_ Vos et un grand nombre de personnalités empêchées d'assister à la réunion, donne lec-* ture de son rapport annuel. D© ce document fort suggestif nous rete-l~ nonb que la Ligue nationale contre le oan-cer a obtenu l'appui bienveillant eie nos sou-' verains, de S. M. la reine en particulier, des 7 membres du gouvernement, parmi lesquels MM. le baron de Broqiteville, Carton de Wiart et Segers. 1 lie comité central a été oomposé oomine f suit : Présidents^ comtesse Jean de Mérode et lieutenant-général baron Donny ; vice-prési-. dente, Mme Ernest Grisar; secrétaires, Mme l' Leurs cle Rosée ot M. Max Pastur; tréso-riors, Mme Jaeobs 't Kindt et M. l'avocat . général Janssens. Le comité central sera ^ complété par les présidents des divers comi-tés d'arrondissement, par les représentants de la commission officielle du cancer ot par ( ceux du comité d'Anvers qui, commo siège ~ du futur laboratoire, a droit au même titre c que la capitale à une représentation spé-,t ciale.. i M. Huybrechts fait un tableau navrant des ravages causés par le cancer les statis-I tiques montrent annuellement une moyenne de 52,000 décès en Allemagne, 41,000 en j France, 35,000 en Grande-Bretagne, etc. ; en Belgique, la moyenne annuelle est de 4,501 k; à 5,000 décès, soit environ 73 0/00 de la mor-talité totale. Ce chiffre se décompose en 56 0/00 pour les hommes et 90 0/00 pour les e femmes, c'est-à-dire qu'en Belgique 1 hom-r me sur 18 et 1 femme sur 11 meurent de la mort terrible du cancer. a La mission de la Croix Mauve, fondée à x l'initiative de M. le professeur Jacobs, sera doublo: elle sera à la fois une œuvre de science et une œuvre d'assistance. A cet effet, ©Ko établira à Anvers un laboratoire central et dans divers centres du pays des \ stations d'observation et do microscopie. lt Leur mission sera d'étudier dans tout le ' pays les effets du cancer afin d'arriver à découvrir ses causes encore mystérieuses. ' Les indications recueillies par les stations c de microscopie seront transmises au labora-~ toire d'Anvers, où elles seront classées et où .' so poursuivront sans relâche par des spécia-s listes d'élite, voués exclusivement à cette tâ-lt che, les recherches et les expériences qu'elles suggéreront.-s Le laboratoire d'Anvers et les stations de e mjoroscopie mettront gratuitement à la dis-^ position des médecins et de ceux qui soi-_ gnent les canoéreux les moyens do traite-I ment que les malades ne pourraient se pro-^ curer. j Toutes ces installations reviendront évidemment très cher: c'est pourquoi la Croix B Mauve compte en premier lieu sur l'inter-s vention des pou voire publics et surtout sur _ la générosité proverbiale des Belges ; à côté 5 de cela, elle a obtenu du ministro de la marine, des chemins de fer, postes ot télégra-s phes, à des conditions très favorables, le mo-1 no]>ole de la publicité dans les bureaux de poste et télégraphes du royaume, dans la plupart dos trams vicinaux, etc. Outre cela, grâ-s ce à im projet de loi qui sera déposé in-k cessamment, la Croix Mauve obtiendra la k personnification civile. Ce rapport fut abondamment applaudi et M. le comte van der Straeten-Ponthoz en fit ^ ressortir toute l'importanceT Sur sa proposition ot à l'unanimité des membres présents, c M. le comte van der Straeten-Ponthoz, Mme Bureau et MM. le Dr Thieren et Paul Huy-' brechts furent désignés en qualité de clélé-" gués auprès du comité central. 5 Ce qui mit fin à la réunion. S Le déclin de la science française Paris tenait jusqu'à présent la tête du - mouvoment universitaire. D'après la « Scien-r ce », l'Université do Paris vient pour la , première fois de déchoir de son rang. En ? 1913, en effet, le nombre des étudiants qui ont fréquenté ses différentes Facultés n'a t été que de 12,985, alors que l'Université, de 1 Berlin a compté 13,884 étudiants. L'Alhmia-? gne possède 21 Universités aveo eiiyiron ; 49,000 étudiants. La France n'en a que 16 t avec 32,000 étudiants. Signalons encore l'Autriche - Hongrie, : 11 Universités, 30,000 étudiants; l'Angleterre, 15 Universités, 25,000 étudiants ; la Russie, 9 Universités, 23,000 étudiants; l'Espa-: gne, 9 Universités, 12,000 étudiants ; la Suis-. se, 7 Universités, 6,500 étudiants; la Bel-1 gique, 4 Universités, 5,000 étudiants; la Suè-? de, 3 Universités, 5,000 étudiants ; la Hol-. lande, 5 Universités, 4.000 étudiants ; la : Roumanie, 2 Universités, 5,000 étudiants; - l'Italie, 21 Universités, 24,000 étudiants. En définitive, l'Europe compte 125 Université ixéaueutéos par 228,732 étudiants. : LETTRES M MIS i Correspondance particulière do la «Métropole» „ A propos du trafic des décorations. — Com« ment les trafiquants fascinent les gogos. — Statut fondamental des e< Chevaliers hospita.iers de St-Lazare de Jérusalem ». — Une enquête facile à faire et qui pourrait édifier. Paris, 5 mars. Le trafic des décorations, mal endémiqui^ plaie ordinaire de ce pays démocratique, attire et retient de nouveau, par le fait de quelques arrestations récentes, l'attention du grand public. On se rappelle qu'il y a deux ans à peine, l'affaire Valensi, précipitamment étouffée au moment même où elle devenait on ne peut plus intéressante, tint pendant quelque temps le premier plan de l'actualité française. L'affaire d'aujourd'hui ne semble pas devoir soutenir moins longtemps ni moins puissamment l'attention. Vous avez su par los agences les faits qui ont ouvert ladite affaire. Je n'ai pas à y insister. La personnalité des premiers inculpés est d'aiileurs insignifiante et, sur le fond, on ne sait en réalité encore que fort peu de choses. L'intéressant pour le moment est do noter par quelque spécimen choisi quelques-uns des moyens principaux par lesquels en général les trafiquants de décorations attirent^ engeignent et grugent les malheureux gogo* en mal de distinctions honorifiques plus ou moins, — mais gratuites oneques jamais. Ces trafiquants font ce qu'ils peuvent. Les uns, les trafiquants en gros, ceux qu'on épargne, ceux qu'on couvre, disposent à leur gré do tous les rubans officiels et se servent de ce moyen pour soutenir par le produit de leurs affaires la politique d'un comité républicain qu'il n'est pas besoin de nommer. Mais ce ne sont pas ceux que nous verrons dans quelque temps sur la sellette. Ceux que l'on pourchasse aujourd'hui sont de très humbles détaillants que le manque d'appuis officiels et de relations politiques réduit à se rabattre sur des articles d'un placement moins fructueux et moins facile et qui, parce qu'il n'y a pas de sot métier, comme dit l'adage, mais de sottes gens, bandent leur imagination et généralement les ressources do leur génie vers l'exploitation des vanités circonvoisines par le moyen d'affutiaux rares, mais dénués de toute valeur authentique. Ce commerce est toujours prospère. V paraît bien qu'en république l'amour det distinctions, même simplement subjectives, est un ressort commun à de fort nombreux citoyens. Et, s'il faut en juger par la... simplicité des procédés mis en œuvre par les exploiteurs do ce sentiment ridicule, il y a lieu de s'étonner, si peu d'illusions qu'on ait encore à cet égard, du nombre des niais qui composent léur clientèle. Prenons un spécimon représentatif de cea c ordres » dont on apprend de temps en temps que le parquet vient de découvrir l'existence, alors qu'ils sont censés valoir la notoriété à leurs membres de tout degré. Ce spécimon nous est fourni par lo « Statut fondamental des Chevaliers hospitaliers de St-Lazare de Jérusalem et N.-D. de la Merci », dont j'ai, en écrivant, un exemplaire sous los yeux. Se statut est un pur chef-d'œuvre. Imprimé sur papier filigrané eu caractères olzé-viriens, il comprend vingt-deux articles numérotés archaïquement en romain, où sont définis et décrits lo but, la hiérarchie, les règles, les insignes et les offrandes des a Serviteurs de Dieu et de la B. V. M., fils soumis de la Sainte-Eglise, frères et protecteurs des pauvres, des voyageurs et des pèlerins », que sont par définition les nobles chevaliorr de l'ordre. Le statut assigne à ceux-ci pour principales fins do combattre le schisme ei l'hérésie en Palestine et dans tout l'Orient, de s'associer à révangéllsation des infidèles et aussi et surtout peut-être de « contribuer à la conservation et à l'accroissement deîs œuvres hospitalières de l'autorité régulièrement dépendante du Souverain Pontife, quf est celle de Sa Béatitude le patriarche cl'An-tiocho, d'Alexandrie, de Jérusalem et de tout l'Orient ». Car, nous apprend l'artiole V, l'obligation principale des Chevaliers hospitaliers (lesquels « sont tous égaux et ne forment qu'une seule classe ») est nettement, « à défaut du service effectif, de suppléer par leurs aumônes et spécialement au jour de leur admission », à l'efficacité de leur organisation réelle aux pays susdits. Ne perdez point cela de vue. On n'entre pas dans l'Ordre noble des Chevaliers hospitaliers comme on entre dans un moulin. Il sst de règle, est-il écrit à l'article XII, œ que tout nouveau récipiendaire appuie sa demande d'une offrande faite au préalable de toute enquête. Et c'est par le moyen de jette offrande quo les résultais des enquêtes et décisions lui sont connus. Car toute candidature qui satisfait entièrement est marquée du signe de l'acceptation. Et toute candidature qui ne satisfait point est marquée par le refus. » Et l'article suivant, ar-biclo XIII, nous apprend que « consécutivement au refus, la Chancellerie fait retour au candidat de son offrande sans de rien d'au-bi*e l'aviser, car toutes enquêtes et décisions iont et demeurent secrètes ». Comment résister aux avances de ces articles rédigés en des termes si élégants P Surtout étant donné qu0 I'odrre de St-La-zare de Jérusalem, à tout bien prendre, a une histoire. Il a été fondé en 1119 à Jérusalem, réuni par Grégoire XIII, en 1572, à l'ordre de St-Maurico de Savoie, et par Hojv ri IV, en 1608, à l'ordre cle N.-D. du Mont-Carmel. II est vrai, s'il faut tout noter, qu'U a été aussi supprimé eu 1791 ot le Statut néglige de nous informer par quelle autorité compétente il fut restauré. Mais faut-il tenir compte, alors qu'on est de bons chré*-tiens, do la suppression d;un ordre par la Révolution française? Cotte question, le che-i«alior Watrjn, avocat à la cour d'appel di Paris, l'a tranchée par la négative quand, il y a quelques années, d'un fiât créateur, il ressuscita l'ancien ordre en substituant seulement' — on so demande un peu. pour» juoi — au vocable de N.-D. du Mont-Car-mel, joint à celui de St-Lazare par Henri IV, celui de N.-D. do la Merci, dont on ignorait jusqu'alors ou'un ordre hospitalier quelconque eût jamais été investi. On devine le mécanismo. Les offrandes^ des récipiendaires sont confiées, sans récépissé, comme il sied, à la « Chancellerie de l'or-ire », qui les transmet à Sa Béatitude le patriarche d'Antioche, d'Alexandrie et de tout i'Oricnt ». U y a, il est vrai, un patriarcat de Jérusalem, dont Ja juridiction s'étend sur la Palestine et sur Chypre, et dont Mgr Damassei, successeur de Mgr Piavi, est_ titu< [aire, avec résidence effective. Pourquoi, dè« lors, avoir choisi le patriarche d'Antioche pour lui transmettre les offrandes des Chevaliers récipiendaires? C'est là une question que se poseront ceux qui savent. Mais ce 11'est point la multitude, et c'est Ce qui per« met à la a Chancellerie de l'ordre » de recevoir de temps en temps à l'appui de demandes d'admission dos offrandes plus ou moins fortes. Ajoutons que le chancelier, le moment venu, condescend à fournir — à prix fixe et marqué en chiffres connus — aux nouveaux chevaliers reçus, les a insignes extérieurs de leur nouvelle dignité, lesquels sont l'anneau, la double chaîne d'or et la >-roix de quatre branches égales de sinoplei

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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