La Métropole

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s.n. 1914, 15 Juli. La Métropole. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qn5z60d23t/
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LA MÉTROPOLE 2le Année ' NoT95 édition E AJJVJ iM turuKJtux^ J. as On u> . ...••»•••...< fe. 1B — Stx moli 1 1 • M" Trois mal* &. iiO Ou l'abonni i tons tes bare*ŒX de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sas: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le mm 5 CENTIMES Journal quotidien du matin le numéro ous les jours 59,puedea Peignes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration ? . 3519 ' de 10 à 16 nanai r%r « _ «s /^4-v 03063 LMllilÉlO Annonces : la petite Chronique sportive la ligi ligne , . £r. 0 80 fr. 3 C Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 C Réclames la ligne, » 1 50 La Ville ld« » 5 C "aits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convei Pour toute Ta publicité, sauf celle de la province d'A rers, s'adresser à rAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : ii3 Cheapside E. C. Mercredi 15 juillet 19! Ini Bis La presse libérale consacre de longues fraisons funèbres à La mémoire de l'ancien bourgmestre de Bruxelles qu'elle exalte à l'égal d'un grand homme. Il y la beaucoup à rabattre de oes éloges amphigouriques: M. Buli ne gagne pas à être vu par le petit bout de la lorgnette. (Nous n'aurons pas la cruauté de mettre Oes panégyriques en regard des mordantes critiques dirigées par quelques-uns de ges thuriféraires actuels conitre celui qu'ils meprésentaient autrefois comme l'être le {plus antipathique de La création. Toulb le monde l'a connu à Bruxelles. •A le voir, filant comme lie représentant À'une maison de Bordeaux pressé d'offrir ©es services à sa clientèle, si fin, sitenu, - $i miinusculement grêle, on l'aurait oru Inondé sur fil d'archal. La caricature l'avait empalé et vaguement il faisait l'effet d'un fantoche de Eoldens. La verve railleuse des revuistes 'de fin d'année le mit souvenlt en scène, scandant ses pas, taquinant une frisottante qu'on aurait crue postiche tant elle jadhérait mal à sa face ascétique. On l'a comparé souvent à Don Quichotte. Nous demandons bien pardon amx ^aânes de l'héroïque antagoniste des moutons à vent: l'assimiliation ne tient pas. Sans doute le héros de Cervamtès étailt un peu... hurluberlu, mais enfin il n'avait fait de mal à personne, ce que l'on ne peut certes pas dire de M. Buis. Y a-t-il ide l'exagération à prétendre que Don Quichotte était un beau type de chevalerie? Nous doultons fort que les manifes-Ifcants du V septembre aient jamais délivré pareil brevet à M. Buis et qu'ils aient jamais vu en lui un... idéaliste. Si tout le monde connaissait Charlee 'Athanase Buis, personne ne se rappelle l'avoir jamais vu rire. Il incarnait biem le « chevalier de la triste figure ». L'abord était cassant. On . sentait en lui l'homme infaitué de sa personne, persuadé que le vulgum pecus était à peine digne de décrotter ses souliers. Austère comme Lyourgue, il affectait tin profond dédain pour les décorations... Il abandonnait cette « bibeloterie » à son excellent ami Demot qui témoignait pou/r e'ie un faible peuit-être excessif et collectionnait avec soin ces « hochets » que M. Buis préférait fabriquer. Son désintéressement antique ne l'empêcha cependant p*vc d'évincer de nombreux concurrents pour la fourniture du splendide diadème que les dames belges offrirent à 6. M. M aine-Henriette l'occasion de ses Oioces d'argent. On a prétendu que dans sa prime jeunesse il avait sacrifié un tantinet au radicalisme en collaborant à la Liberté pre-tnière manière; mais nous n'avons pas su vérifier ce point. Au fond, nous n'en serions pas surpris, M. Bu^s étant la versatilité faite homme. Comment se hissa-t-il aux honneurs ï C'est toulte une histoire. Dévoré d'ambition, il cherchait un marchepied. Ce fut la fameuse Ligue de l'Enseignement qui le lui offrit Nul ne s'entendait comme 'ui da-ns l'application méthodique de l'apologue du geai qui se pare des plumes du paon. S attribuant aveo une stupéfiante désinvollUnre le mérite de tous les travaux accomplis par les autres, jouant avec un réel talent, — le serai qu'il ait jamais possédé, en politique _ le rôle de 'a mouche du ooche, il ne tarda pas à convaincre tout le monde qu'il était la cheville ouvnfcre de la Ligue, oer.te fumisterie qui n'a jamais produit que l'éco'e dite « modèle », ce pa-teux avorton qui allait crouler lorsqu en 1878 on imposa sa reprise au ministère d'hors. Selon la bonne habitude ^be; rale ce furent les contribuables qui payèrent les sottises de M. Buis et de ses émis. , . , En 1878, — ce fut pour lua une annee fcér.ie. — il fu;- porté au Conseil communal, toujours grâce à la Ligue. Il avait le pied dans l'étrier et, doué comme il l'était pour l'intrigue, il était assuré de décrocher la timbale, objet de ses rêves ambitieux. . ■ . . Comme second échelon, il lui fallait un échevinat. Ce ne fut pas sans peine qu il y arriva. M. Anspach, qui avait du^ nez, le supportait malaisément, il se défiant de lui et ne tenait nullement k 1 introduire dans le Collège. ±- Longtemps il résista, mais i'l dut partir pour Nice. Les instances d'une camarilJa puissante — composéo entr'ault.res de MM. Graux, Van der Kmdere et Goblet — déterminèrent M. Anspach à céder. Le bourgmestre était fatigué, obsédé par des tristesses noires et la souffrance avait eu raison de sa puissante énergie. M. Buis fut nommé échevm de 1 foion publique. Il occupa ce poste du 8 février 1879 au 17 décembre 1881. _ Lors de sa chute retentissante de M. Je bourgmestre Van der Straeten, qui avait succédé à M. Anspach, M. Buis parvint assez facilement à évincer son compétiteur, M. l'échevin Vauthier donlfc il exploita avec succès l'impopularité. Le 1er janvier 1882, il débuta comme mayeuir, par un discours insensé dans lequel il déversait l'outrage sur les administrations qui l'avaient précédé et dont cependant il avait fait partie. Relevé vertement par M. Anspach, il dut se rétracter et faire amende honorable. Son principal titre, nous ne dirons pas à la gloire,mais à une notoriété des moins enviables, fut l'insigne forfanterie dont il se rendit coupable le 7 septembre 1884. Au mépris de la parole qu'il avait solennellement donnée aux organisateurs de la manifestation catholique, il laissa s'accomplir ce honteux guet-apens qui provoqua à travers la Belgique entière une protestation vengeresse et lui valut l'appellation flétrissante de « Bourgmestre des Gredins ». Avec M. De Wael, bourgmestre d'Anvers, il fit le « Compromis des communes ». Il pilota les mayeurs des grandes villes au Palais où ils allèrent supplier le roi Léopold II de refuser la sanction royale à la loi scolaire que les Chambres avaient substituée à l'inique législation connue sous le nom de « loi de guerre et de malheur » décrétée en 1879 sous le règne 'du fanatique prêtrophobe Pierre Van Humbeek. A cette occasion ses coreligionnaires politique© lui décernèrent les plus solennels hommages. On magnifia bruyamment le courage et la vaillance avec lesquels il avait défendu des écoles qui n'étaient nullement menacées et 1' « énergie » (?), et la... « loyauté » ( 1) dont il avait fait preuve dans la néfaste journée du 7 septembre. Eabent sua fa ta. Par un singulier retour des choses d'ici bas, le « baron du 7 septembre » devait expérimenter à son tour la profonde vérité de cette appréciation qui se trouve consignée dans une des circulaires qu'il adressait au personnel enseignant à l'époque où il dirigeait encore le service de l'instruction primaire: « La population de Bruxelles se signale souvent par des actes de mauvais gré qui indiquent l'absence de sens moral et une grossièreté de oaractère éminemment déplorable ». Le 18 avril 1893, un dimanche, en plein midi, au beau milieu de l'avenue Louise, un inconnu lui assénait sur le crâne un coup de canne plombée qui le jeta meurtri et sanglant sur le pavé, comme un simple manifestant du 7 septembre. L'auteur de cette criminelle agression ne fut jamais découvert. Le 31 janvier 1399, il passa la main à M. Demot qui fut un autre « Charel » que celui dont La retraite fut saluée comme un événement heureux, comme une délivrance, comme un véritable soulagement universel. Non, non, il ne laissera pas le souvenir d'un « grand bourgmestre » et les annales bruxelloises ne citeront pas son nom à côté des de Brouckère, des Fontainas, des Anspach, des Demot. Comme administrateur, il était essentiellement personnel dans ses idées, opiniâtre, poursuivant la réalisation de ses conceptions, même lorsqu'on lui démontrait qu'il avait tort. Cet humble en apparence, ce faux modeste était au fond, le type achevé de l'orgueilleux qui ne supporte pas la contradiction. Par des mesures maladroites et intempestives, il désorganisa complètement la police* où Anspach avait laissé l'ordre et la discipline. Il laissa à son successeur la tâche ingra'tè et débrouiller un écheveau financier terriblement embrouillé. Mais il excella sur un seul terrain. Toute sa vie il fut un parfait sectaire que hantait la préoccupation de « délivrer la Belgique d'une domination étrangère dont le siège est à Rome ». Il était venu trop tard a/u monde: il aurait dû vivre au temps des Marnix et des Gueux dont il évoquait — parfois très maladroitement — la « noble image ». Cœur froid, égoïste, sans générosité pour ses ennemis, il sacrifiait aussi ses meilleurs amis — ils ne furent jamais nombreux ! — aux intérêts de sa « popularité ». De temps à autre, il reparaissait-su r les tréteaux des meetings et il lui arriva d'y tenir des propos qui eussent été mieux placés dans la bouche d'un meneur socialiste. Mais sa petite voix de clochette fêlée ne trouvait plus d'écho dans les niasses. Et il était mont bien longtemps avant d'avoir rendu l'âme... x.x.x. L'Jîdualité Les relations austro-serbes «a S'il faut en croire lies infonnnations publiées par l'agence a Havas » sur J|, les relations austro-serbes et sur la campagne de presse qui se poursuit à Vienne contre la Serbie, on serait tenté de croire que la guerre austro-serbe, dont il était tain de foos question au cours des dernières années, serait a la veille d'éclater. Sans doute les relations austro-serbes sont très tendues et la campagne des journaux autrichiens est montée à un diapason extraordinairement élevé; mais cela ne veut pas dire que l'oai soit à la veille d'une guerre. L'empereur François-José pli n'a certainement pas donné au oomte Berchtold dans la dernière entrevue qu'il a eue avec le ministre-des Affaires étrangères à Ischl, des instructions dans ce sens. Ce qui se manifeste dans la presse autrichienne, c'est avant tout le sentiment d'indignation contre l'agitation panserbe et la ferme résolution du peuple austro-hongrois de forcer au besoin le gouvernement de prendre toutes les mesures possibles pour mettre fin à _ cette agitation dons les pays austro-hongrois. Ceux qua ont suivi avec un peu d'attention les manifestations de oette propagande devront se dire que franchement Les. journaux viennois n'exagèrent en rien lorsqu'ils rendent l'agitation panserbe responsable de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand. Le meurtrier de l'archiduc et de sa femme, Princip, a reconnu, en effet, dans son interrogatoire qu'il étaat convaincu qu'après l'assassinat de l'archiduc les troupes serbes passeraient la frontière de la Bosnie-Herzégovine et que derrière elles se trouveraient toutes les forces de l'armée^ russe. Les journaux viennois concluent évidemment die cet aveu que feu le ministre de Russie à Belgrade, M. de Hartvrig, n'était pas absolument innocent de l'assassinat de l'archiduc-héritier, puisque c'était lui, d'après ses journaux, qui a donné à P agitation panserbe ce but suprême: l'acquisition de la Bosnie et de l'Herzégovine pour la constitution d'une grandie Serbie. - En même temps cependant que les feuilles viennoises s'en prennent à l'agitation panserbe, ils font une campagne acharnée contre les fonctionnaires qui, en Bosnie-Herzégovine, ont favorisé oette propagande pans-erbe. On raconte dans ces journaux que l'archiduc François-Ferdlinand connaissait parfaitement oette situation en Bosnie-Herzégovinoi et après le premier attentat manqué l'archiduc aurait déclaré que très probablement l'auteur de cet attentat parviendrait à s'échopper et recevrait probablement encore après un certain temps la croix d'or a Pour le Mérite ». L'archidluc en effet était un des adversaires les plus décidés de la politique serbophile suivie en Bosnie , et s'il était réfuté en vie, le système de gouvernement dans les deux provinces aurait subi un changement radical. Une première tentativo avait été faite déjà par lui et elle avait été couronnée de succès en ce sens qu'il avait réussi à faire remplacer l'ancien administrateur de la Bosnie-Herzégovine. le ministre des finances Bunan par le ministre de Bilinski. Seulement ce changement n'était pas suffisant. Ce n'était qu'un changement de personnes et non pas de système. Il ne faut donc pas s'étonner d'après les journaux viennois que les conspirateurs aient profité de l'occasion pour accomplir l'attentat contre un prinoe dont la propa-gandie panserbe ne pouvait oertaanement attendre aucune tolérance ni aucune faveur. < Les indications fournies par la presse autrichienne sur les résultats de la propagande pmserbe en Bosnie-Herzégovine montrent d'ailleurs clairement qu'il eût été impossible de suivre plus longtemps un svstème politii que mettant le pays aussi complètement sou la domination d une organisation séparatiste La population de la Bosnie-Herzégovine s« compose de 800,000 chrétiens orientaux oa orthodoxes, de 600,000 musulmans et d* 400,000 catholiques. Les chrétiens orientaiu sont tous aujourd'hui des Serbes et les popej die l'égjLise orthodoxe serbe ont pu se félicite; depuis longtemps du succès qu'ils ont rem porté ainsi sur la population musulmane e* catholique, qui n'a pas eu l'occasion de s< vanter de la faveur du gouvernement L'agitation serbe a mis oes popes et les in stituteuirs dans les écoles serbes à même d< s'asurer l'autonomie de leur Eglise et de leun écoles et par oette autonomie ils^ ont pu or ganiser une propagande aussi intense qu< fructueuse. Les Serbes qui parflent d'oppres sion de compatriotes en Bosnie-Herzégovim disent des choses qui n'ont aucun rappor avec la vérité des situations et des fait6. Ceux qui auraient eu ^ se plaindre d;e< autorités ai viles, ce sont surtout les oatholii ques. Les musullmans jouissent aujourd'hu de la même autonomie que _ les Sorbes, le; catholiques seuils en sont privés. Un ancâeT ministre libéral a raconté il y a que3qu< temps au parlement autrichien que le baror Pittner, ohef du gouvernement à Mostar chef-lieu de l'Herzégovine, a brusqué le viei évêque catholique qui était venu en 1908 lu présenter les vœux et les félicitations des ca tlio'liques pour l'Empereur à l'occasion d( son jubilé. La presse viennoise aussi bien qu< l'opinion publnque sont très sévères d'ans l'ap préei.ation de la part dé responsabilité qu incombe aux fonctionmai'res de Bosnie. — J. Joerg. —— >—«o©®»—< Échos y— LA VILLE Programme de la journée COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, au Syndicat du commerce et de l'Industrie, courts r*ue Neuve, réunion de la. section d'anglais. Jardin Botanique. — A 8 heures, cours public et gratuit de botanique par M. H. De Beukelaer. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. Pour l'histoire Voici, pour les historiens de la palitique ( P) îuversodse en l'an de grâce mil neuf cent quatorze, les noms des dix-sept ilustrations lu Conseil communal d'Anyens qui ont voté lundi soir oontre tout subside au monument Beernaert : Oe sont: MM. Ooods, échevin des Fmon-oes; Van Kiuyck, échevin des _ Beaux-Arts : Desguin, échevin de l'Instruction publique! Vande^va/lle, notaire et sénateur; Wauters, rervpagne, représentant, Hasendonck, Tallier, xoetschalCk, Long vite, Defo.nnoy, Y/evler. r.vck, Strouan, Aflders, Arents et Deo-uel-Ire, ancien président do l'As soda tien libérale. i\f.M. Van G-eel, Hendrickx et Cornette se ?ont • courageusement abstenus. Les fêtes nationales et le pont Nous disions samedi que la fête nationale étant un jour férié légal tombant cette année un mardi, il semblait rationnel die fermer let guichets des banques et comme conséquence les bureaux de commerce, le lundi, les affaires, à cette époque de l'année, se ralentissant et le travail étant nul pendant le joua qui sépare deux jours de fête. Un confrère looaû annonçait hier matin que le lundi étant jour d'échéance, les «employé' des banques seraient obligés d'être à leun guichet le lundi 20. Or, il n'en est rien. Le pont sera complet sur tonte la ligne: il n'er sera que plus solide et plus agréable à tra verser. Faire le pont du samedi au mercredi matin, voilà qui e6t bien fait pour contenter pas ma ■le braves gens. Que de parties die plaisir à k compagne et à la mer vont être élaborés avec un soin méticuleux 1 Pour notre part, nous nous félicitons rl'ovoilr contribué à faire admettre cette excellente idée, et nous félicitons l'es directeurs les "Banques auxquelles on doit dette heureuse 'lécision. Le 14 juillet à Anvers Notre colonie française a fêté hier, avec le loyalisme qui lui est coutumier, 1e 14 juillet. Après la réception au consulat général, il 3 eut l'après-midi, une réception tout à fan diminuante élans lies magnifiques salons dir Perde Français. Oo y notait la présence de MM. François Grossier, le distingué consul général de France à Anvers ; Baptendier, vice-consul ; Béliard, président de la Chambre de Coan-merce et de la Société française; DupLat président du Cercle fronçais ; ELaeihmél, président des Vétérans; Jacquin, agent consulaire à G-and ; Missotten, agent consulaire s Hasseît ; Wiingert, vice-pi"âïidient du Ceixsle français; Leroy, Dreyfus, Prischmann, Gos-^art, Ed. Tinchant, G-arnuchaut, _ Lépâne. \foynel, Fournier, Gaboriau, CairUier, Sal-inon, Gross, Colon, de Brimai, Expert, War [uzel, Picq. Saint Arromant, Bressou, Teeu ivens, Pairrondry, Cettran, Bugatti, et pa'-mi les Belges MM. Cnoops, Coppens, d Courte, Meidders, Clarisse, Vr Tricob, Var NieuweTihuyse, Corin, Van Santen, Mortel mans, I/ardinois, Stuyck, Thompson, Roo man, Hasse, nombre d'autres encoa*e, er ;omme une iréunion des pliis brillantes et def plus sympathiques. IjH oélêbrotion de la fête nabionalle se oor. sait, cette fois, d'une manifestation en l'hon neur de M. Crozier, à l'occasion de sa récent* promotion dans la Lésion d'honneur. M. Béliard, père, prît le premier la parole au rxxni des six sociétés française8_ d'Anven at des amis belges du Cerole français, offrantes félieitati->ns et ses vœux au consul géné ral à l'occasion de cette fôte, qui ]>rend un< âgnification plus grande par la » ibtinctior :jue le gouvernement français a déoeniéi pjprès l'Exposition de G'and à M. Crozier iont l'orateur vante_ justement le caractèr; et les travaux. H lui offre en terminant un superbe bronze de Bugatto et divers autre; souvenirs. M. Stuyck s'exprime excellemment ai nom des Belges dont lie héros de la fête a si 3onquéi*i\r les vives sympathies, puis M. Cro jA&r, visiblement ému et heureux, 1 >.merci" avec cette cexrdli'ailité et ce charnue commun 1 ciatif qui marquent tous ses discours. B con sidérera, ditr-il, comme les plus belles année; de sa vie cales passées à AnverB, dont îl far un brillant éloge. Et M. Béliard ayant donni leotu re des télégrammes adressés au mimistr< die France à Bruxelles et au président de h République, ainsi qu'à Mme CrosneT, à qui 1< Oercflie français envoie une magnifique cor beille, le vin d'honneair circula, pendant qm Les invités se répandaient dans les salon», ei attendant l'heure du banquet. Nos héros Une oérémou/ie, touclionte dans sa simplli oité, s'est déroulée hier après-midi à bord di vapeur « TVrolia », de la Oanadian Pacdfii Company, a l'occasion de la remise d'uni médaille de sauvetage à un foreman anver sois qui, le 3 janvier dernier, sauva la vi-au quartier-maître du vapeur a Montezuma : de la même Compagnie; et cette péirémoni' démonti'e une fois de plus que sous le flegme et l'apparente froideur britannique, se cache un cœur d'or, ouvert aux sentiments les plus élevés d'altruisme et de solidarité humaine. Oe double geste du rescapé, qui spontanément demande une récompense pour son sauveteur, et du représentant le plus autorisé de Sa Majesté britannique qui épingle sur la poitrine du héros une des plus belles récompenses du * Board of Trade », est la caractéristique de l'esprit chevaleresque et tout de simplicité que nous nous plaisons à admirer chez nexs voisins d'outrer-Manche. Dans le salon du t Tyrolia » se trouvaient réunis Sir Oecil Hertslet, consul général de, G-raude-Bretagne; Mlle Hertslet; MM. W. D. Grosset, agent général- de la C. P. R. ; Stanford, agent du gouvernement canadien; Meliis, représentant M. De Vos, bourgmestre, empêché; Venesoen, commissaire d'émigration; le capitaine Murrav,. commandant le « Tyrolia » ; capitaine Y.oung, stevedore de la C. P. R. ; le capitaine Parcells, capitaine d'armement; les capitaiin,es Griffith, ooan-mandant respectivement ' le a Montréal » et Posseniiei-s, chef de département à la C.P.R. Sir Oecil Hertslet "fit le premier ressortir le caractère héroïque de l'aetion du foreman Henry Jacobs qui, par une nuit d'hiver, — on était au début de janvier, — sauta à la rescousse élu quartier-maitre du « Montezu-ma », tombé accidentellement par-dessus bord, et lui sauva la vie tout en compromettant gravement la sienne. Sir Cecil se dit partieulièreimept heureux de pouvoir, au nom du roi d'Angleterre • et élu Boai-d. of Trade, féliciter Jacobs, qui a rehaussé ainsi le renom de courage des Belges et particulièrement des Anversois. Ces paroles furent très applaudies, et d;e nouveaux bravos éclatèrent lorsque Mile Hertsliet attacha sur la poitrine de Jacobs la médaiilUe de sauvetage du 'gouverneanent an-gla.is, et que Sir Ceoil lui remit, au nom de la Compagnie, un chèque de cinq livres sterling.Successivement alors M. Melis, au nom du bourgmestre d'Anvers, et Captain Young, au nom de l'armement, félicitèrent le hére>s. Ensuite, après que M. Grosset eut remercié iSir Cecil Hertslet d'avoir bien, voulu honorer cette cérémonie de sa présence, le vin d'honneur circula et -les coupes furent vidée* on l'honneur du vaillant foreman. : Chez les socialistes gantois U11 rédacteur du « Peuple », M. Paulsen, est allé prendre quelques infe>rmations à Gand au sujet de la crise qui sévit dans l'industrie textile, et qui pèse si ^ lourdement sur le budget des famriJOes ouvrières. Dans l'ensemble des tissages et des filatures, la perte des salaire > serait, par semaine, de 17,000 francs. L'enquêteur du « Peuple » dit à ce sujet: « Et le patronat, dira-t-on, que fait-il pour soulager la misère dé ceux q ui l'enrichissent ? Rien, absolument rien. » Son égoïsme demeure impassible et in-elifférent, devant les maux qui assaillent les trovaifcurs. » Le a Peuple » ne songe pas à demander ce que fait le « Vooruit » pour venir en aide à ceux dont les cotisations et la sueur l'aident à construire des édlifioes de ouatre millions... Si la mégalomanie malaciîfe' t eles re&efs d; « Vooruit » avait fait l'économie de ces quatre millions, « Vooruit » eût pu allouer, sans s'imposer aucune privation, quelques subsides extraordinaires aux deux syndicats et les membres de ces deux syndicats n'en seraient pas réduits aux 50 centimes., payés par la Ville. Voilà la vérité. Inutile de dire que le « Peu-plo » se gardera bien d'en souffler mot! L'enseignement universitaire flamand Le « Bien Public », reproduisant les déclarations que nous a envoyées notre correspon-, dont die Bru x cilles, écrit : « Il est clair que M. le baron de Broque-ville n'a pu annoncer à M. Verachtert la suppression eles cours français. Une pareille interprétation des paroles ministérielles est en désaccord absolu avec le discours ele Turn-hout. Le gouvernement se propose d'organiser a un enseignement universitaire complet en langue flamande », mais le chef du Cabinet a ajouté qu'il solutionnera cette question brûlante DANS L'ESPRIT D'T-vwrF, AVEO T,A CORDIALITE REQUISE POUR CHACUN. » Notre œuvre, a dit M. de Broqueviille. : sera une œuvre de paix et de areconnoissanoe I » du droit que possède chaque citoyen belge » de faire toute son éducation, de l'école pri-» maire à l'université, dans sa propre langue. » » De telles promesses excluent les solutions die bataille, les solutions de haine et d:e contrainte. Elles annoncent au contraire le pacifique et prochain dénouement d'une querelle qui a déjà trop duré. Le gouvernement ne veut pas, et ne peut vouloir, qu'au lendemain de la réforme, il y ait des vainqueurs et des vaincus, si oe n'est peut-être queil'Hues intransigeants, qui semblent comme à plaisir vouloir attiser les conflits les plus dangereux.» Le dédoublement des cours; avec faculté oour les étwV^.ts ou leur famille de choisir "'a langue véhiculaire, constitue l'unique solution de concorde et de liiberté, raspectueus-fv tout à lia fois du droit de chacun et des si-nations acquises, comme aussi des susceptibilités légitimes. » Le téléphone aux chemins de fer L'administration des Chemins de fer va ■ lancer la circulaire que voici: « Au oours d'instructions ouvertes au sujet ■ des retards des trains, il a- été constaté qu.t la généralité des stations en font pas large ^ ment usage du téléphone conformément aux ■ instructions. » Sous prétexte, soit qu'elles ne reçoivent pas les annonces oes retards réels, soit qu'elles n'ewit pas communication des annonces télégraphiques de la mise en marche des trains facultatifs ou extraordinaires, des stations expédient intempestivemeut des trains qu'eiHes ont en gare ou retiennent indûment en voie principale, pour manœuvres, des trains qui devraient être garés. » Les chefs de station et les agents du service de surveillance oublient trop souvent dons les cas exceptionnels qu'ils ont dons^ le téléphone un meyyen de communication rapide leur permettant de se renseigner aveo précision en aval et en amont sur tous les incidents ou irrégularités qui peuvent avoir une influence quelconque sur _ l'organisation du sei-vice et de s'entourer ainsi de toutes les garanties désirables pour effectuer dons d'excellentes conditions, pour eux-mêmes et pour leurs voisins, toutes lies opérations qu'imposent les nécessités du moment. » Les fonctionnaires et agents élu service de surveiililaince sont invités à exécuter ponctuellement les instructions réglementaires concernant les annonces de la mise en marche des trains facultatifs et extraordinaires et l'annonce des retards et à se pénétrer d'e 1 lo nécessité absolue d'utiliser largement le téléphone. * AV5S 1 A cette époque de l'année lo nombre de nos - abonnés se rendant en villégiature, est consi-s dérable. Pour faciliter la prompte exécution - des mutations, nous prions instamment nos ; abonnés de vouloir bien nous rappeler leur 1 ancienne adresse en nous communiquant leur . nouvelle adresse. UN SCANDALE La Ville d'Anvers refuse son obole au monument Beernaert. = Où nous mène le cartel. Un nouveau scandale, plus répugnant peut-être que tous ceux qui ont déjà agite l'Hôtel de ville d'Anvers depuis que celui-c: se trouve livré, par la grâce du cartel, à la bande de politiciens de bas étage, d'anciens cabaretiers, de tenanciers de salle de danse et d'ex-bombardons du 7me de ligne, qui } font la pluie et le beau temps ; a éclaté lund soir au Conseil communal de notre grande métropole maritime et commerciale. Le Conseil communal dans sa séance l huis olos, a refusé, par 17 voix contre 13 et 3 abstentions, de voter le crédit de cinq mille francs que lui demandait, pour le Comité national du. monument Beernaert, M. Léon Van Peborgh, sénateur libéral d'Anvers! Ce vote négatif a été émis oontre M. De-vos, contre une partie du collège, contre M Baelde, conseiller libéral, contre les deux conseillers catholiques, par la majorité socialiste et radicale conduite par les citoyens Terwagne, V/eyler et Van Geel, à laquelle M. Franck, père du cartel, a confié la gestior des intérêts de la deuxième ville de Belgique.Une fois de plus, le Collège est battu pai la majorité biocarde, anticléricale, laïcisatri-ce, antipatriotique et révolutionnaire. Une fois de plus, il a été permis que cette majorité de contrebande qui préside de la fuçor que l'on sait et grâce au pacte honteux dt cartel, aux destinées d'Anvers, bafouât les sentiments les plus respectables, les plus patriotiques, les plus vraiment dignes d'être honorés, de notre population honnête et travailleuse.Car à quoi répondait l'idée accueillie dans tout le pays, avec une insigne faveur, d'élever un monument à Auguste Beernaert, si ce n'e6t à ces sentiments de grandeur patriotique qui ont fait la gloire de l'éminent homme d'EtatP Brutalement, la majorité biocarde du Conseil communal d'Anvers a donné à ces sentiments le plus cinglant des camouflets. Et quoi qu'on puisse dire, le Collège impuissant s'attendait si bien à ce vote qu'il a demandé à l'émettre dans l'ombre du huis cle>s pour que l'écho de la répugnante discussion à laquelle i'1 a donné lieu ne trouve pas une libre répercussion au dehors! Ce vote constitue un véritable scandale, qui marque d'une façon particulièrement éloquente l'état d'abaissement où une politique sectaire a réduit un parti sans énergie et sans volonté. Il faut insister sur ce point. Il faut montrer ce qu'était le geste que la population anversoise attendait de nos mandataires communaux, et il faut mesurer l'inquiétant état d"'esprit de ceux qui ont refusé la quote-part de la ville d'Anvers au monument Beernaert, à la grandeur de l'idée qui l'inspira et à l'éminence des personnalités qui le patronnaient. On connaît la genèse du monument Beernaert.Au lendemain de la mort de ce grand citoyen, sous le ooup de l'émotion que prove>-qua dans le pays entier cet événement inattendu, des personnes notables appartenant aux diverses opinions politiques, constituaient à Ostende, ville natale ele Beernaert, un comité, en vue d'ériger en cette ville un monument à la mémoire de leur grand concitoyen.Le vote du Conseil communal d'Anvers constitue donc déjà un désaveu de l'initiative des Ostendais et du x>atronage de l'administration communale — libérale 1 — d'Ostende. Cette initiative cependant, bientôt connue au dehors, rencontra des sympathies et des concoure si nombreux qu'un comité nationa-1 fut formé dans ce même but. Ce comité présenta en les termes suivants le projet qu'il avait en vue: Des hommes appartenant à tous les partis comme à toutes les branches de l'activité nationale, apportèrent tour à tour leur adhésion à un projet qui répond au sentiment général, parce qu'il a pour objet de rendre hommage, en dehors de toute considération politique, à la mémoire d'un grand citoyen et d'un patriote éprouvé qui s'est donné tout entier et jusqu à son dernier souffle, aux lettres, aux sciences, aux arts, au commerce, à l'industrie, au droit international public et privé, aux idées pacifistes, aux œuvres sociales, à l'expansion mondiale de la Belgique, en un mot, aux intérêts élevés de la nation qu'il représentait et défendait avec tant d'autorité et d'éclat dans les assemblées interparlementaires, dans les congrès et les conférences internationales. Oubliant un instant les antagonismes, les luttes et les ardentes controverses qui alimentent et vivifient l'effort quotidien de la nation, ils se sont unis pour glorifier toutes ces grandes idées et toutes ces nobles entreprises, pour perpétuer le souvenir de celu: qui a si puissamment contribué à agrandlir la patrie bâge et dont on a pu dire au Parlement, au milieu d'unanimes approbations : « Homme d'Etat, jurisconsulte, orateur, épris du culte des lettres et des arts, associe à toutes les grandes œuvres publiques, dont i était le soutien éclairé, il a marqué sa place au premier rang dans tous les domaines. » Il a élargi à l'étranger le nom Belge, e1 bien qu'il fût animé du plus fervent patrio tisime. on pouvait, à beauex>up de titres, h consielérer comme un citoyen de l'univers C'est un homme qui faisait honneur à l'hu inanité ». Que répond à cela le Conseil communa' d'Anvers P Ceci: s Oublier, nous, anciens cabaretiers, te nanciers de salle de danse et ex-bombardon; du 7me de ligne; oublier, nous qui faison: a marcher » le collège et la garde pré torienne, nous devant qui tremblent le 00m merce et le port; oublier, nous, que Beer naert fut un « infâme olérical » P Jamais A bas Beernaert ! » Mais encore, dit l'appeil du Comité na tional : Rappelons que M. Beernaert, né à Ostend< le 26 juillet 1829, fut au cours de sa longu< carrière, ministre d'Etat, président de h Chambre des représentants, avocat à la Cou: de cassation et bâtonnier de l'Oreke, membn d'e l'Académie royale de Belgique, membre d< l'Institut de France, membre de l'Académi< royale de Roumanie, ministre des travail: publics, de l'agriculture et des finances, e président du Conseil des ministres, présiden du Conseil supérieur des beaux-arts, présiden de la Commission des musées royaux de pein ture et de sculpture, président du bureau d< l'Union interparlemantaire : président du Ce mité maritime international, président de la Société des amis des musées royaux de l'Etat belge, membre du tribunal d'arbitrage, plénipotentiaire aux conférences de la Paix à La Haye, président de la Commission hol-lando-belge, président d'honneur de la Ligue maritime belge, président de la Société d'études exïloniales, président de la Fédération des avooats, président ele nombreuses institutions ph i la ntli r opiqu es, titulaire du Prix Nobel pour la Paix, etc., etc. Si tous ceux qui, à un de ces titres, connurent et apprécièrent Auguste Beernaert, apportent leur concours à la manifestation patriotique de gratitude qu'organise le Comité; si tous ceux qui goûtèrent le charme et la bonté de l'homme privé, songent à rendre hommage à la noble figure que la mort . a voiilée de son ombre, on verra s'élever bientôt un monument dont la Belgique sera fière et que saluera pieusement l'étranger, sur le bord de ce « grand chemin du monde » dont l'illustre défunt avait coutume de dire: a C'est du côté de la mer surtout que je souhaite à mon pays de nouveaux avenirs ». Ministre d'Etat, président de la Chambre, bâtonnier des avocats de cassation, membre de l'Aoadémie de Belgique et de l'Institut de France, prix Nobel pour la Paix ! — Eh, que nous vaut cela, répondent les anciens cabaretiers, tenanciers de salle de danse et ex-bombarelons du 7me de ligne qui représentent devant la Belgique et devant le monde, la ville d'Anvers, son commerce, son port, son passé lourd do gloire! Vétilles! Beernaert était un a clérical ». Pas un décime pour son monument! Cependant, leur dit-on, le comité national Beernaert comprend des noms distingués.On y voit notamment: Membres d'honneur MM. Vauthier, bâtonnier de l'Ordre des avocats à la cour ele cassation, vice-président du Comité supérieur du Congo Max, bourgmestre de Bruxelles De vos, bourgmestre d'Anvers Liebaert, bourgmestre d'Ostende Buis, ancien bourgmestre de Bruxelles, président d'honneur de la Société royale d'archéologie de Bruxelles Braun, sénateur, bourgmestre de Gand Franck, membre de la Chambre des représentants, secrétaire-général d'u Comité maritime international, vice-président de l'international Law AssociationHouzeau de Lehaie, sénateur, président-de l'Union in terparlem entai re de la Paix Solvay, industriel Membres Brunet, bâtonnier de l'Ordre des avocats à la Cour d'apyel de Bruxelles Carlier, président de la Société pour la protection des Sites Claus, Emile, artiste-peintre, membre de l'Académie royale Coppieters, sénateur, directeur général de 1 Exposition universelle de Gand de Becker-Remy, sénateur pour Lou-vainGeorges de Laveleye, économiste Pol de Mont, conservateur du musée des beaux-arts à Anvers Hector Denis, membre de la Chambre eles représentants, président du Comité de patronage des habitations ouvrières Diderich, membre du Conseil communal Paul Erreva, pro-recteur de l'université libre de Bruxelles Faider, président de la Cour d'appel de Bruxelles^ Paul Fredericq, professeur à l'université de Gand La Fontaine, secrétaire du Sénat, président du comité international de la Paix Lameere, président honoraire de la Cour de cassation Monville, membre de la Chambre des représentants Picard, ancien sénateur Max Rooses, conservateur du musée Plantin Strauss, échevin d'Anvers, président du Conseil supérieur de l'industrie et du commerce Van den Nest, ancien sénateur. Il y a quelques libéraux, et même peut-être quelques socialistes dans cette liste de personnalités, que nous aurions aisément^ pu allonger encore? Toutes ont adhéré pleinement à la glorification de Beernaert. Haro sur ces baudets! répond la majorité du Conseil communal d'Anvers . Mieux que cela. Un comité provincial du Comité Beernaert a été constitué à Anvers. M. Jean Devos, bourgmestre d'Anvers, en est président d'honneur, M. Corty, président de la Chambre de commerce le préside, M. Oarlito Grisar, président de 1' « Art Contemporain » en est le trésorier, MM. Aerts, Danco, Pol de Mont, Dens, Louis Franck, Gerfiing, Gevers, Grisar, Langlois, Roexses, Scheidt, Strauss, Van Peborgh, figurent parmi ses membres. Ce comité a réuni d'ores et déjà dans njs banques, nos grandes maisons de commerce •t d'armement, une somme voisine de~ 15,000 francs. A la chaudière! crie la maioriié cai*teO liste du Conseil communal : la Ville d'Anvers, qui doit tant à Beernaert, ne donnera pas un sou pour son monument a parce qu'il s'agit d'un clérical! » Voilà où nous en sommes! Voilà le point précis de déchéance et — disons le mot — de goujaterie, où nous a con-' duit le cartel. Eh bien, nous le demandons à tous les honnêtes gens, aux libéraux plus qu'aux autres : cela va-t-il durer? Allons-nous exmtinuer à laisser les cervelles primaires d'une poignée d'anciens cabare-; tiers, de tenanciers de salle de danse et d'ex-; bombardons du 7me de ligne, installés en maîtres à l'hôtel de ville par la grâce du car-' tell de M. Franck, rester juges de l'opportunité de notre participation à une œuvre de : gratitude qui s'impose? On voit où nous mène un tel régime. Son . issue est tout bonnement abjecte. Et ce n'est là qu'un exemple. Quoi que l'on fasse, quoi que l'on dise, nous | ne cesserons pas de taper sur ce clou. Nous montrerons où nous mène la sub-• mersion de tous les é/léments d'ordre, de i dignité et de paix sociale par la radicaiHe » courbée sous la houlette des Terwagne, def ! Weyler et des Van Geel. ; Nous constituerons un dossier écrasant de : cette submersion, dont le scandale du mo-? nument Beernaert n'est qu'une seule page, Nous le sortirons au bon moment, j Et nous espérons qu'il aidera à balayei - cette honte 1 Qufrrçu*. EXTÉRIEUR France Le pacifisme socialiste Condé sur Escaut, 14 juillet. — Une vaste manifestation socialiste en faveur de la paix internationale et d'un rapprochement france>-allemand s'est produite hier. Des milliers de .manifestants, drapeau rouge en tête, ont parcouru le pays. MM. Laynet, député français. Vandersinissen, Belge, et Liebkneoht, députe allemand, ont pris la parole. La fête nationale Paris, 14 juillet. — lia fête nationale a été célébrée dans toute la France avec enthousiasme.Une foule nombreuse a applaudi partout la revue des troupes. Les dessinateurs Honsi et Zislin ont assisté à la revue de Bel fort. Le général de brigade Vaimbois allait à la revue de Ne vers lorsque son cheval s'emballa et s'abattit. Le général a une double fracture de la. jambe gauche. La revue de Longchamp a obtenu cette année un succès particulier. La foule étaii énorme. Le président de la République a été acclamé avec enthousiasme, surtout lorsqu'il a remis les drapeaux aux divers régiments qui devaient les recevoir. Une escadrille d'aéroplanes a longuement évolué sur le terrain do manœuvres provoquant des acclamations chaleureuses. Parmi las personnalités étrangères qui ont assisté à la revue il faut signaler Djemal-Pacha qui a exprimé son admiration pour l'ordre parfait du défilé. La cérémonie n'a été marquée que par de très petite incidents. On a_ arrêté un lieutenant de tirailleurs sénégalais qui se faisait remarquer dans les tribunes par ses gesticulations. On s'aperçut alors qu'il était le fils de l'ex-roi Behanzin, et il fut aussitôt relâché. -Quelques personnes^ incommodées par la chaleur, se sont trouvées mal. Deux cavalière sont tombés pendant la charge finale. Le président de la République e^t rentré à l'Elysée à 10 h. 30 sans incident. La foule l'a. acclamé sur tout le paroi - s. Un congrès socialiste Paris, 14 juillet. — Le parti su-o.;-liste unifié tient aujourd'hui et les de'ix jours suivants un congrès national préparatoire au congrès de Vienne. Parmi les délégués étrangère on remarque M. Anseele. M. Weii, député de Metz, dit que le rapprochement franco-allemand ne sera bientôt plus chimère et pourra sous peu, par_ l'octroi (le l' autonomie d e l'Alsace-Lorrain e, devenir une réalité. (Vils applaudissements). M, Anseele (Beige) a constaté le magnifique succès du parti socialiste français aux dernières élections législat-' ve-Sj succès dont se félicite le prolétariat mondial.^ M. Vlieger (Hollande) préconise J'union et la réorganisation des forces socialistes. M. Renaudel, délégué français qui préside^ répondant à M. Weu à prope>s du problème de l'autonomie de 1 'Alsace-Lorraine, dit qu'il faut que le memde se rende compte que lea paroles prononcées dans les assises du prolétariat ont autant de portée que celles échangées dans les entrevues des chefs d'ELat et que o'est le socialisme seul qui a qualité pour parler au nom des peuples. Le congrès a adopte par acclamations un vœu en faveur de 1 unification dans tous le# pays. Les révélations de M. Humbert Paris, 14 juillet. #— Juste au moment dea vacances et trois jouns avant le départ d« M. Poinearé pour Saint-Pétensbe>urg, on a eu au Sénat une discussion excessivement chaude sur l'organisation ministérielle de l'armée française. Le sénateur Humbert, ancien officier d'ordonnance de l'ancien ministre de la Guerre André, fidèle à ses convictions passées^ a attaqué aveo force l'incapacité de l' administration de la guerre et a fait sur lies sénateurs une telle impression que le Sénat a exigé une réponse immédiate élu ministre de la guerre et des éclaircissements complets sur l'état de l'armement, surtout aux frontières de l'Est. Il a oonclu en disant que le service de trois ans seul est incapable d'assurer un succès quelconque aux armée® françaises qui manquent de bonnes muet de vivres. Tandis que ces faits regrettables se passent en Fraine>e, en Allemagne on est prêt. C'est de là que nous vient la leçon de prévoyance; là on ne néglige rien pour essayer toutes les nouveautés qui peuvent seules donner la confiance et assurer le progrès clans l'armement. En France, au oontraare, on voit les inventeurs foroés de vendre à l'étranger leurs brevets d'invention. M. dé-menaeau eut le dernier mot en montrant diu 1 oigt l'imprévoyance du gouvernement. On dit que le vrai motif de cette prise d'arme» est d'empêcher le voyage die Poinearé. L' « Eclair » dit que c'est un véritable '•omnlot eiu'on trame contre le président de 'a République. Allemagne Les prétendus accidents dans l'armée Berlin, 14 juillet. — On déclare de source autorisée que les nouvelles d'après lesquelles de nombreux accidents causés par la cnoleur se seraient produits au 12e régiment des grenadiers à Francfort sur l'Oder, sont fortement exagérées. L'hôpital militaire de la garnison n'a hospitalisé que 11 hommes à La suite des manœuvres en question. Sur oes hommes, huit ont -été renvoyés de l'hôpital. Parmi les trois autres, plusieurs sérieusement malades, l'un est mort à la suite d'une insolation, les deux autres sont maintenant lions de danger. La preuve, ajoute-t-on, que les faits n'ont pas l'importance qu'on leur * attribuée, c'est que, à part ces trois hommes, aucun hexmme ne manquait à l'appel pour l'exercice du jour suivant. . Angleterre La presse anglaise et l'attentat de Sarajevq Londres, 14 juillet. — Le correspondant particulier du a Daily Teleçraph » à Belgrade s'occupe dans un long article, adressé à son journal, de l'attitude de la presse et de l'opinion publique serbes au sujet de l'attentat de Sarajevo. Il y dit notamment, pour celui qui a suivi la poléanique à mots rouverts de la piees* serbe, il ne fallait pas être prophète pouï prévoir le coup qui a frappé l'archiduc. QueJli que soient les résultats de l'enquête, les causes morales et politiques de l'attentat sont connues. Le fait seul de défendre aussi éner-giquement les assassins comme le fait la presse serbe, prouve surabondamment d'où vient le ;>oup,> L'Angleterre subirait-elle l'affront que le telles n";' ' ions se_ produisent dans l'Inde ou en E ra -visite d'un prince royaâ dans l'Imi : on Egypte, pourrait-eMe être regardée comme un affront fait à une roceP Or, les agitateurs de la plus _ grande Serbie ont prétendu voir dans la visite de Ferdinand-François un outrage à la Serbie. Que diraient léis Américains si un Mexicain en haine des Etats-Unis, tuait le président WilsonP Or, la presse serbe ose parler d'un pogrom. Oser dire çiue l'Autriche les voulait expulser de la Bosnie et de l'Herzégovine un non-sens et des allégations pareilles ne n cuvaient avoir pour but que d" amasser dans l'es cœurs une haine irréconciliable contré l'Autriche. Autriche-Hongrie Une nouvelle rassurante Vienne, 14 juillet. — M. de Krobatin, ministre de la Guenre, prend un congé à parti* rie demain.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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