La Métropole

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s.n. 1914, 31 August. La Métropole. Konsultiert 01 Oktober 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s756d5qg56/
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LA MÉTROPOLE Ile Année 'No 241 5 fllis le mn Lundi H août 1914 LA GUERRE Ce qui expliquerait la déclaration de guerre si ftutriûhiens i Aix-la-OhapsIe 1 a lis réfugiés doivent siîtip teirs *s iaiicii stetisnnairE Heyst-op-den-Bera Mines -- Louvain 32 3 O—<- ^,rjrS) 30 août, 10 heures soir (officiel) h situation reste stationnaire. La parti nitoira située au nord du Démer est en renient dégagée. Diest est évacuée. foute la Campine est calme. Il n'y a plu iilemands dans la région do Gheel, MoLl € Ljliout. I)e même, les environs de Merci) LtLonUerzeel sont abandonnés par les A L^. A Hcvst-op-den-Berg, le bombarde u'a produit en somme que des effet fc limités. Quatre petites maisons ont et {endiéôs, une autre éventrée par un obus le docher, de l'église a été touché. A .Mi'.lines, les dégâts ont été plus consid< Une vingtaine de maisons ont été at par les obus. La cathédrale n'a sut : / s dommages insignifiants. pra contre, toute la partie centrale de 1 le de Louvain a été détruite pnj- l'incendif l'église St-Pierre, il ne reste plus que de nés, et il est malheureusement confirm 31« Halles contenant la bibliothèque d hwnâté, ont été réduites en cendres. s Autrichiens en Belgique ' in dit, mais nous ne pouvons garantir a lument la nouvelle que des troupes autr imes auraient été vues dans le voisina^ is-la-Chapelle. bus les verrions donc peut être irriver e rve des troupes allemandes ? ela expliquerait la déclaration de guer t le prétexte est aussi loyal et aussi nob celui de l'Allemagne. SUCCES RUSSES aint-Péterbsourg, 30 août. — (Officiel !<a bataille sur le front autrichien se pou acharnée à l'Est de Lemberg. LssRuss it 3000 prisonniers. Près de Podgayzy l mands eurent 3000 hommes hors Ce coi: et perdirent 9 canons. ans la région du Nord à Tomachev îzième division hongroise est cernée. D iments entiers se rendent. a généralissime russe déclara que les S > polonais, qui font usage des belles e ives seront traités comme des majlfaiteu a les lois militaires. (Havas-îteuter îs Allemands s'amenderaient-ils a certain nombre des blessés bejges, q Allemands avaient faits prisonniers mt li à Haecht, sont rentrés hier après-mi nversj Ils n'élèvent aucune plainte qua traitement dont ils furent l'objet. Lo 1 furekt relevés par les Allemands et co s dam une do leurs ambulances établi village de Haecht, les médecins alleman pansèrent sommairement, et les prise s eurent à manger et à boive en suffisa Mais subitement — et suppose-t-on, 3a ut do couvrir leurs communications — : mands se retirèrent de Haecht sur Le i samedi, amenant les blessés les moi >ints, et abandonnant les autres, c int découverts par une colonne d'ami iers belges hier matin, et ramenés. st-ce que les Allemands se rendraient « compte du danger auquel les expose s procédés barbares, et s'amenderaiei :1e crainte de* représailles russes et z ses? Ub odiip hardi aéoroplane allemand survoie Pm ans, 30 août. — Un aéroplane ailems 'olant Paris à une hauteur de 2,000 r , a jeté vers 13 h. 10 une bombe. I âts matériels sent nuils. Aucun effet r .—a—a Q»—^——— s pertes anglaises après grand bataille ondres, 30 r-oôï. — Le « Bressbureai once que pendant la hatedle du 23/8 5, les pertes anglaises ont été de 5 'o, et les pertes allemandes beaucoup p ndes* □ vjaaacggsamgc&g ». r~i .-i. i Après 4 jours de ta taille acharnée, l'ai nés anglaise arrêt ; l'offensive allemand 5 Le communiqué suivant vie L d'être transmis par le minisire < . la guerre d'Angleterre : " "il est dès à présent possible d' é tablir d'une façon complète le rô , qu'à joué l'armée anglaise dat les opérations qui viennent de : - dérouler. i II y a eu une grande bataille q a duré les 23, 24, 25 et 26 ao£ a Pendant toute cette période li '' troupes anglaises, se conforma * au mouvement général des z l mées françaises, ont résisté po empêcher les progrès de l'arm - allemande et se sont retiré* en combattant vers les nouvell lignes de défense choisies. } La bataille a commencé à Mo 1 dimanche 23 ; pendant cette joi née et une partie de la nuit, 1'; taque obstinée et répétée d * Allemands a été complèteme arrêtée devant le front anglais. n Lundi, 24 août, les Allemani e ont renouvelé leurs efforts av des forces supérieures aux fore anglaises pour empêcher le rec de ceîies-ci et les refouler dans forteresse de Maubeuge. Grâce la fermeté et l'habileté avec W >• quelles le mouvement en arriè des Anglais s'est effectuée, l'e îs poir des Allemands a été déjou '■ et, comme dans la journée préc a dente, il ont subi de très fort * pertes, de beaucoup supérieur D_ aux nôtres. Ces pertes ont é s- d'autant plus élevées que les Al! ■s mands ont renouvelé plusieu ' fois leurs attaques en mass " énormes et en formations compa tes comme s'ils avaient l'intenti* de percer à tout prix. ? Le mouvement de recul des A glais se continua lentement te en combattant, dans la journée i d: 25, la lutte n'étant toutefois pl ■L aussi acharnée que les deux joi « précédents. n- Dans la nuit du 25 au 26, 1'; "j mée anglais occupa la ligne Ca ® brai-Landrecies-Le Cateau. L' «s tention du commandant angl ™ était de continuer le mouvement lendemain au point du jour, m l'attaque allemande à laquelle n moins de 5 corps d'armée prin part, se renouvela avec tant violence que cette intention ne ] être réalisée que dans l'après-m La bataille du 26 fut effroyable . désespérée. Nos troupes oppo ?S rent une résistance acharnée à ( forces énormément supérieures purent enfin se dégager en t K'~ ordre, quoique ayant subi < ~ pertes sérieuses sous un feu d' "a tiilerie des plus violent. L'eanemi ne prit pas de can i >> saafceax dent les dîeva«xa*j°aî aà été tués ou dispersés par les f l,us jectiles à explosif vioieat Le gé > ral John French estime que durar «■ l'ensemble de ces opérations, d 23 au 26 inclusivement, ses perte » s'élèvent à 5 ou 6,000 homme D'autre part, les pertes subies p; p les Allemands dans leurs attaque " en terrain découvert et par sui ede la densité de leurs formation sont hors de proportion avec celle que nous avons subies. ^ Par exemple, le 26, à Landr ,e cies, une brigade d'infanterie ail mande avança en ordre serré ju que dans une rue étroite qu'i é- remplirent complètement. Nos m le trailleuses furent mises en actic is contre cette masse. La tête de ;e colonne fût balayée ; une paniqt effroyable s'en suivit et l'on estin uj que 800 à 900 allemands morts if. blessés gisaient dans cette seu :s rue- nt Un autre incident à signal-r- parmi beaucoup d'autres, ce fut jr charge de la division de la caval -e rie de la garde allemande cont :s la 12e brigade d'infanterie brita îs nique. La cavalerie allemande fût rej 1S tée avec de grosses pertes et dai ir~ un désordre absolu. Ce soni là d lt~ exemples typiques de ce q ss s'est passés à peu près sur tout ^ front durant ces engagements les Allemands ont eu à payer }s prix de tout l'avance exquise. 2C Depuis le 26, sauf en ce qui coi -s cerne les combats de cavaleri " l'armée anglaise n'a guère subi c , pertes. Elle s'est reposée et refai a après ses fatigues et ses faits d'à :s" mes glorieux. Des renforts, éqi re valants à double des pertes, so ?" déjà arrivés ; tous les canons pi dus ont été remplacés et l'arm est maintenant prête à partick: es à îa prochaine grande batai ^ avec des effectifs complets et i „ moral nullement entamé. e- rs Aujourd'hui, les nouvelles se es de nouveau favorables. Les /S c- glais n'ont pas été engagés ; m; >n les armées françaises, agissa vigoureusement sur leur droite n- sur leur gauche, ont, pour le rr ut ment, arrêté l'attaque allemand iu Le général John French rappo: us également que, le 28, la 5e briga irs de cavalerie anglaise, placée so les ordres du général Clietwoc ir_ s'est battue brillamment avec m_ cavalerie aile mande.Au cours n_ combat, le 12e lanciers et les R03 ,js Scots Greys mirent l'ennemi le déroute et tuèrent un grand no aj3 bre de fuyards à ia lance, on II est à remarquer q ue les 0] :nt rations en France, quoique tr de étendues, ne constituent qu'u partie de celles entreprises sur 'd' vaste champ de bataille. No f* situation stratégique et celle sè~ nos alliés est telle que, si d't 'es part une victoire décisive de r 1 e* armes en France serait probab l0n ment fatale à l'ennemi, d'au ^es part, la continuation de la réî ar" tance par les Anglo-Français, occupant activement les meille c»n, rgs troupes de l'eaneaii, ne p< enî airiâmm, si eîte s® prefenfe, qi iro- un résultat entièrement satisi né- santpoiiïsiouset pour nosalli FXr.nRSION DOMINICALE MPI"—— Prisonniers te itaiHÉ nnndant finis kupas (De notre e1 colonne volante de la Croix-Roug d'Anvers, dirigée par le Dr Craliay, et doi j'ai eu l'honneur, nier, de faire partie, ava reçu, pour sa journée de dimanche, une trip mission : I 1°, Ramener à Anvers les approvisionn ments de la Pharmacie Centrale de Malinè j. 2°, Ramener à l'ambulance de la rue D.urli des blessés belges, signalés dans la directic g de Hever et do Boort-Meerbeeck, au Sud ( Malin.es, vers Louvain ; 5. 3° Compléter le transfert des blessés q pourraient encore se trouver à Schiplaeke 1' lez Hever. Les deux premiers points de ce programn ont été réalisés à la lettre. Cn verra tout 0 l'heure pourquoi le troisième a été aba donné. S, Pour réaliser co programme, quatre aut avaient été frétées. La première,, pilotée p •S le docteur Hodeige. devait ramener de Ma nés la pharmacie, tâche qui, contraireme à toute attente fut rendue assez facile p l'arrêt complet du bombardement de la vill 2- Deux autres autos, pilotées par le docte Craliay et M. De Keersmaocker, devaie S- s'avancer aussi loin que possible ; elles empr , taient deux civières. La troisième auto, pil ■3~ tée par un chauffeur, devait servir au trar Je port des blessés. A 11 heures la caravane se mettait en ro [- te. Je faisais partie de l'équipe du docte Crahav, avec trois autres Croix Rougistx II MM. Ludovic Koch. fils de l'honorable sén teur. Jules J. D'Ans, et un jeune Ma'ino ^ fixé temporairement à Vieux-Dieu, M. J jg seph Jordens. ie Matines se ranime ^ Par Mortsel et Waelhem, nous gagno [a d'abord Malines, distribuant en route, à 11 vaillants soldats, d'innombrables journa anvei-sois qui sont accueillis avec un empn semerit exceptionnel sur tous les points où poste n'arrive qu'avec de grands retards. -1 Malines se ranime. De nombreux réfug y sont revenus, la plupart pour y chercher cl vêtements, des valeurs, des provisions qu' 3- v ont abandonnés. Plusieurs cafés sont ro verts. Des gens sont assis sur le pas de le porte. C'est que depuis vendredi aucun obus n'e plus tombé sur la ville, et quo tous ses élirons, sauf au Sud, sont indem.ies de uhla: Les effets du bombardement ont d'aillea été exagérés. Une centaine d'obus seulemc G- sont tombés sur la ville. La plupart otaie ,Q des obus, et non des shrapnels, comme on écrit. pç La plupart de ces obus n'ont d'ailleurs 1 explosé, et se sont contentés de démolir qu Ui ques frontons do maisons, d'abattre quelqi . toits, d'entrer par des fenêtres, de bric 16 beaucoup de vitres. I Trois obus seulement ont atteint Saii Rombaut. L'un a écorné un angle de la to: lp le deuxième a démoli la petite porte de dit qui donne accès à l'escalier, Te troisième fait un trou cylindrique dans le bas côté la nef. Malheureusement l'un des grands et n 1~ gnifiques vitraux est en miettes! Lo drape belges, toutefois, ne flotte plus sur la Col giale. |p M. Dessain, bourgmestre, est revenu à IV Unes et s'occupe à rassurer ses eoncitoye ^0 La police et même quelques gardes eiyiqu oirculent de nouveau. Bref, la situation f- rassurante. . Nous rencontrons un brave abbé, dont n< il- regrettons de ne pouvoir citer le nom, q le sachet de pansements à la ceinture, cire III à bicyclette et représente, avec M. Jorde îf- Crci^-Rouge malinoise. H nous confir ' qu'il y a des blessés à Hever et à Boo 6C meerbeeck. er Blessés le Une patrouille de carabinier* motocycli* en observation, abondamment munis de molles nous avertissent que les uhlans ne s< pas loin et quo si nous avançons, c'est à : risques et périls. Evidemment! Ht Cependant, nous arrivons sans acciden' Hever et nous apprenons que deux bles ï'~ belges ayant reçu des balles superficiellem-se trouvent à l'hospice Ravenstein. Nous nous dirigeons aussitôt de ce côté ïït nous avons le plaisir de trouver ces malh . roux qui n'ont nécessairement reçu que Cl soins élémentaires mais qui peuvent cep dant marcher. Les braves sœurs sous la dit O" tion de leur aumônier et les bons vieilla p hospitalisés nous accueillent à bras ouve: * Les blessés sont enchantés d'être recuei -te par les Belges, car l'ambulance allemai , était annonoée et des tirailleurs isolés de 1 uC fanterie prussienne ont été aperçus à mètres de distance. Néanmoins nous filons vers Boortmt p beeck où on nous dit qu'il y a plus de ble< 1 1 encore. Nous partons à pied avec les d-lâ civières. Des paysans, un peu ragaillardis , notre bonne humeur nous suivent do bo: ail grâce avec deux brouettes. Au bout d' r„ » demi-heure nous atteignons Boortmt beeck où nous découvrons un troisième bl< pj-j dans le couvent des sœurs. Le mallieureu , ireçu un coup de feu bout portant sut ÎX1- poitrine. Il est soigné a.vec> un grand dév ment par les bonnes religieuses, mais s ir/t^ry^r.ticn d'un médecin. Le docteur (. hav renouvelle le pansement et le blessé .A bille est évacué en auto. Dans le paisible village, lo bombarden: aussi a fait rage. Un obus a défoncé not ment la maison du bourgmestre et des fer: IIS fument partout aux environs. Je Plus loin encoré de , . Tout le monde nous raconte que plusu Hê bksséa bcàges gisent dans un petit bois, s n à une demi-lieue plus loin. Ils sont là de nuatre jours I De temps en temps les sœwi lp_ des femmes du village vont letir porter grand secret de l'eau et des tartines... caa trC Allemands ne sont pas loin. Nous ne voulons pas laisser mourir ces j ►1S~ heureux qui, ce matin même, nous dit _n vivaient encore. Des fermières, deux so nous servent de guides. Nous réquisition! ,jj_ eu route une carriole de laitier qui r évitera de porter nos civières. Et sous le leil qui tape dur, dans ce magnifiaue ? toffoages alternant avec les labou le 'Isg peirca bosquets et les longues rangées i peupliers du Canada, forment un site 1 propre aux surprises, nous continuons à b £«• fer allègrement l«s kilomètre». " V«G3 h* fesa ^28 ivoyé spécial) ;e gagnons cn contournant un moulin entier rt ment brûlé et une ferme incendiée, quo gan it encore avec une fidélité qui s'est prolongé p e de là 1a mort, lo cadavre d'un magnifique be ger malinois, autour duquel tourbilonnent 1 î- mouches... v ?. Nous décidons, Orahay, ICoch, D'Ans, Je yt dens et moi, suivis à courte distance par tre n paysans, leur oarriole et les civières, d'entr le dans le bois par trois côtés. Nous y trouvons un képi de soldat belg ni des bandes de pansement, de la ouate. J i, nombreuses brandis sont cassées. Mais no avons beau chuchoter « Amisl » rien no no ic répond que le cri éperdu d'une pie et le lug à bre croassement do quelques corbc-aux. n- De l'autre lisière du bois cependant, no apercevons à l'horizon, la silhouette de qu os tre uhlans. \r " Nous jugeons donc prudent de ne pas poi i- ser plus loin et, revenant sur nos pas à ti it vers bois, nous découvrons, sur l'autre lisièi ar des tas de restes d'uniformes et des fus e. belges brûlés, le fond d'un shrapnel, de no: iir bre uses douilles en cuivre,_ de projectiles al nt mands et de curieux paniers en osier mui •r- d'une anse qui ont du apparemment servir o- transporter les projectiles, cinq par cinq, s- Qu'est-ce à dire? Les Allemands ne seraiei ils pas loin P II est deux heures, et nous no u- retrouvons dans un champ de raves. !" Rencontre inattendue is, Au même moment, à un endroit de o- champ où nous n'avions rien aperçu tout l'heure, nous voyons à notre grande stupéf; tion quatre silhouettes humaines. N< croyons d'abord que ce sont dos paysans. M en nous approchant d'eux hardiment ne ns nous apercevons quo ce sont des lignards 05 lemands en bras de chemise, munis de bêch iX et qui s'occupent à enterrer les morts! .s_ Nous allons leur expliquer ce que n< ]a cherchons quand, de quatre points différen acoourent des c infanteristen » prussiens, és fusil en avant, dans leur uniforme verdât Ps avec leur casque portant le numéro de h ils régiment, le 84me. u. Un sous-officier arrive ensuite. Ces solda ur voyant à qui ils ont affaire, et nous sachî sans doute sans arme ne nous font pas lest les bras, mais ils nous disent que, com n- nous nous trouvons dans les lignes allem: is. des, nous devens les suivre ' ni Prisonniers Nous sommes donc prisomrers et ru 1 a marchons à l'aveuglette. A la position du leil je remarque Qu'on nous coniiuat vers a,s sud, donc dans la direction de Campenhc ' où est établie sans doute la tfrand ^<uxlc 1GS lemande. ,ei On nous condfuôt d'abord devant im i , nant assez brutal qui se faôt monitrer ; paipiers, nous interroge longuement, ir' avertit durement q>ue nous n'avons pas à ù ne de .nos embarras ( u Nicht so viel Spatz r ,a chen») et nous dîift que, comme des Crc cle Rouges des Bel^os ont été tiyuvés porte de fusils (sic) nous serons traités diureme ia" Devant nous s'évoque déjà sinon la fu ?" lade, du moins le sort 'leu enviable d'( envoyés aiu quartier-général de Louvain, r de là peut être — sait-on i a mais ? — cc L me prisonniers de guerre en Allemagne 13, Après avoir traversé pendant une lie d'innombrables labourés, des petits bois, même une étroite passerelle — cela fait drôle d'effet, jo vous jure quand» on n'y ^ ,T1.S goutte! — nous arrivons à un endroit < u,]' les soldats, nullement brutaux d'ailleurs nous conduisent, appellent « Schloss » (c 1S' toau) ce qui nous fait croire qu'il s agit T château de M. de Fierland à Campenhoul L on nous ooîwmande : — Hait! i , Un autre officier se fait donner de long explications sur la Croix-Rouge et sur len tume des ambulanciers et des médecins d< l Croix-Rouge. Il nous assure que notre r • S sion est inutile, que les Allemands ont \ tout lo théâtre de la guerre tfo prisonnier: " que les Belges sont fort bien traites dan: g Lazaret » (ambulance) allemand. ? Il s'excuse de ne pouvoir nous offrir à ' -a ner, la soupe venant d'être mangée, n offre un pain de seigle, fort bien cuit quoi* ditt saveur un peu aigrelette, nous faut se -x à boire de l'eau de puits (nous avons t .f. jours les yeux bandés) et nous annonce en; V~~ à notre grande satisfaction, que nous sen ir conduits aux avant-postes! Cet officier s'exprimait très bien en rr *5" çais. U nous récita aussi la petite leçon ap L se par cœur à l'avance que les Allema JV?' racontent partout, à savoir, que les Prussi T5 ne nous veulent pas de mal, que les mcen< - qu'ils provoquent sont des représailles cor le* frssscs-tiretMt», qu'à Louvam Jes civils jeté des bombes et tiré des milliers de co de fusil, etc., etc. Enfin, nous nous remettons en marclu ^ au bout de deux heures nous nous retrou* sur la chaussée do Louvain, au-delà d'He P®* Là, on nous permet enfin d'y voir clair après avoir salué poliment l'officier qui r me a conduits, nous continuons notre route sssé Au retour ^la Nous n'en sommes pas cependant à La ou_ de nos peines. Nous rencontrons encore ans patrouille de soldats d'infanterie auprès Tra_ quels notre pain allemand nous sert ao pa ha- port efc qui. sur la promesse d'un vem bière et de cigarettes... françaises nous < duisent à la dernière garde de uhlans, éta au pont du sas. Tous ces soldats sont dee „ " servi s tes, mariés et pères de famille. Enfin, après le coup de l'étrier au oab du sas, nous retrouvons La route d'Hever, tre carriole, nous civière, nos autos, nos 1 sés! Uhlans surpris >urs En retournant vers Malines nous croi tué des chasseurs à cheval qui se dirigent ver ?uis avant-postes allemands. s et Arrêtés à l'ombre de St-Rombaut, nou en voyons revenir. Ils ont surpris les uhlan ' Ie8 Sas, en compagnie de carabiniers cycJi en ont tué un — officier — et blessé ( aal- autres et ont conquis deux lances à l'orif -on, nie blanche et noire qu'ils brandissent tr mrs pliaiement ! 1011 s Nous avons rencontré aussi une cinq ous taine do réfugiés de Grimbergen qui am été faits prisonniers et qui avaient été f< >ays lea Allemands de placer des foug; dans oétte région. i de Enfin, à 8 heures, nous regagnons Am jien forfc satisfaits, on le pense, de cette ej sion docainical® vraiment peu ordinaire » & Lut G* L'avant-aiierre ) mm Contribution i l liistoire âa l inTasion allemande m Belioiie ^ DOCUMENTS ANNEXES l'es (Suite.) r- L'examen des routes du « Luxembour e, Un Luxembourgeois belge nous écrit: us Depuis Agadir, un observateur attentif _ us pouvait se méprendre sur le changement i u- quiétant qui s'était produit dans la physior mie des routes de la province de Luxeraboui us Un des plus anciens commissaires voyers < a- Sud des Ardennes ne s'y était pas trompé. avait connu 1870 et sur les routes paisibles i îs- pays de Virton il revoyait les mêmes figui a- que lors de l'année terrible. C'étaient les n e, mes cheminots circulant par les grands cl ils mins, les mêmes marchands ambulants pér n- trant dans tous les foyers, les mêmes faiser :e- do tours de force, opérant aux carrefours c bourgs et villages, les dimanches, à la soi" à des offices. Cette poussière d'humanité voj geuse et d'apparence besogneuse, c'était 1'-tt- pionnage qui passait, étudiant les routes, us ressources du pays en vivres et en oharre les positions de combat, les lieux de concc tration des troupes. Comme exemple typique de l'audace < émissaires germaniques, il n'en est peut-ê1 ce pas do plus significatif que le suivant: à Lo fils d'un député suppléant de la prov j,C- ce de Luxembourg, faisait, l'an dernier, ,us compagnie de quelques amis, l'ouverture xis 'a chasse dans les bois d'une commune de lUS haute Semois. C'était de grand matin. al_ A l'orée d'un bosquet dénommé « La M 0g pierre», l'attention des chasseurs est attii par une espèce de bâche, installée sous nxs grand arbre. Intrigués, ils approchent: c ts, tait une tente de l'année allemande! Les i le oriptions qu'elle portait ne laissaient auc re, doute à cet égard. Les Belges tirent quelqi 1U1' coups de feu en l'air. Trente individus soi rent de la tente et un bref dialogue s'engaj ts, — Que faites-vous ici à cette heure? nt — Nous faisons du campiny. rqc Pourquoi utilisez-vous une tente de 1' me mée allemande ? j,n- — Parce qu'il ne peut y en avoir de m< leure que colle qui est adoptée par une torité militaire. Ceci dit, nos étrangers touristes replia leur tente et s'en vont vers la route toi >1JS proche. Comme la Belgique no possédait ' BO" alors de loi sur l'espionnage, il fallut bien laisser partir. ;Jij L'endroit où on les avait surpris est i a-- i>ositions dominante du canton d'Eta D'une colline toute proche appelée le o îlU* bet » on aperçoit distinctement, par ter 105 flair, Arien à l'est, Flor en ville à l'ouest, >UlS Walfroid, localité française située au-d 'a le Montonédv au sud. Au nord, c'est [}a_ forêt des Ardennes. A portée de canon d€ ,1X" colline et sous le regard direct de l'obset lws. teur passent les chemins de fer Namur-Arl nt ! L snl, Strasbourg et Marbehan-Virton-Montmédv, les tramways vicinaux Marbehan-Florenvifle et Etalle-Villers devant Orval, les gi*andes ro u tes L uxem bou r g-A rlon - H abav-N e u f châ-teau ; Martelange-Habay-Virton-.Vlontmédy ; Arlon-Etalle-Floren ville-Bouillon-Sedan. La position commando à la fois la vallée de la H Semois, spacieuse à cet endroit, et celle de la Rulles, non moins roulante. L'emplacement choisi par las Allemands pour faire prétendu-mont du oampiny se prêtait donc admirable-ie ment au relevé topographique d'un territoire n- de trois lieues carrées d'étendue, dans une o- région frontière que le canon de Sedan avait g. fait trembler en septembre 1870 et que le lu sang franco-allemand vient d'arroser en août U 1914. !; Nos bateaux du Rhin mobilisés t par l'rtjlemagne On nous écrit: cs Je remarque dans votre article « L'Avant-.jp guerre » : « environ 100 bateaux rhénans » que vous dites quo « dernièrement » le gou->s_ v ornement allemand avait racheté les actions es des trois sociétés signalées. Or cette fusion js et ce rachat d'action s'est effectue en 1908 n' et déjà à cette époque, je savais quo cette combinaison masquait une mesure de mobi-[g5 lisation éventuelle dirigée contre la France : (re Cela constituerait la flottille du Rhin qu'en temps de paix on continuerait à exploiter n. commercialement. C'était donc bien là une en préméditation et préparée de longue main. (]€ Maintenant ayons l'œil ouvert. la Ecrits militaires allemands al- ■ée De général d'infanterie von Briesen a pu» un blié dans le « Tag » (novembre 1913), un 'é- article sur les fortifications de 1a France et is- la prochaine invasion allemande. un Cet article, très complet, admet que, l€ les quatorzième jour après la mobilisation, les ti- opérations pourront commencer, et que, dès ;e : le huitième jour, la concentration de vingt corps d'armée français, de huit divisions de cavalerie et de treize divisions de réservistes ar- sera terminée. Le front de défense est extrêmement fort entre les quatre points presque îil- inattaquables, Belfort, Kpinal,Toul, Verdun; iu- les Allemands ne pourront trouver quo deux passages, l'un do six milles, entre Epina! et mt Toul, l'autre de quatre milles, entre Verdun ite et la frontière belge, près de Montmédy. >as Le général von Briesen démontre que le le? premier passage entre Epinal et Toul est impraticable et quo la seule tactique à observer me pour l'armée allemande est de contourner Ile. l'aile gauche de l'armée française du côté de Gri- Verdun. Cette opération sera rendue extrê-m? mement difficile par le voisinage de la Bol-Rt- gique et du Luxembourg qui sans doute pren-o1^ dront toutes leurs précaution pour empêcher la un envahissement de leur territoire ; mais la une fois l'opération rapide, foudroyante ao va- compile, les résultats stratégiques seront in- énormes. tre f Contributions de pen ire et oit La Russie a avisé l'Allemagne que, de jUe toutes les villes occupées par les armées r qUj ses, serait levée une contribution de gue: hâ- double de celles que les armées d'occupat: du lèvent dans les villes belges. et Sur Mer os- \t Poursuites contre le ■ «t Norddeutscher Llo 1 New-York, 24 Août. — La c Guara Trust Company » a intenté un procès en de ous mages et intérêts au Norddeutscher Lk lue pour au-delà de 1 million de dollars, par su ?v;ir de non-exécution de contrat en çe qui c ou_ cerne la livraison de plusieurs millions •jn dollars en or à Plymouth par le stear ong « Kronprinaessin Oecilie ». jril L'équipage du "KaiserWiiheln nds Madrid, 30 août. — Une dépêtiie do 1 mis Paimas (fat que le bateau espagnol «Gemetr lies débarqua l'équipage allemand du « Kai tre WiilheiLm » qui avait été recueilli par la g eut nison espagnole de Rio Oiv>, alors qu'il UPS gnait la plage, afin d'éviter, fût qu'il al qué par les indigènes. ' e"t Cinq Allemands sont grièvement blesséf 0116 Le croiseur espagnol ( Cataluna » a ap rer. pour Rio Oro. On ignore le but de i et v0y&rrp. (Havas-Reuteir. ous L'amiraiissime des alliés da fin la Méditerranée Londres, 30 août. — Le Pressbureau SSe_ que l'amiraiissime de la flotte française, , de I>oué de Lapeyrère, prit le oommandem ion- de la flotte anglo-fi-ançaise combinée dan l>li6 Méditerranée. En conséquence l'amiral ré- Berkeley Milne est retourné en Anglete Sa conduite et les dispositions qu'il a ^et prises relativement aux navires aUem£ no. « Goôben » et « Breslau », après avoir des- l'objet d'un examen minutieux, de la ] du conseil de l'amirauté ont été approu' pleinement. ns A ChaHeroi l au D'après le R. P. Renaud, S. J., qui a >tes témoin des faits, Charloroi a samedi leux passer et repasser les Allemands qui ont b: [a,m_ en retraite; l'artillerie française était pc iom- sur le® hauteurs de Mont-sur-Marchienn de Gozée, l'artillerie allemande dans les uaj)- virons do Jumet (St-Antoine). ient Rn repassant dans Charleroi les Allem: ircés ont mis le fou à cinq ou six maisons, dor ifises 4 Palais de l'Industrie, grand magasin confections. r&re, ^ Châtelet et à Gilly, ainsi qu'à Char] :(nirl (Planche), les Allemands ayant été mal re ont saccagé et commis des méfaits. Le bourgmestre de Qiarleroi est dem 6f. car les feras, à son poste. ■e La France appelle ses réserves et la classe È1814 ^ Paris, 30 août. — Le ministre de la guerre Te a décidé d'appeler la classe de 1914, de rap peler la réserve active, et le« classes plus anciennes territoriales oui avaient été momen-tanémont renvoyées dans leurs foyers. (Havas Reutor.) a <oc < , Les blessés à Anvers jf d îty m- ^ Le dispensaire de la rue des Aveugles 101 Nous avons visité hier, conduit fort aimablement par M. Willems, membre du conseil d'administration du dispensaire Arthur Van i den Nest, rue des Aveugles, le local ad-" mirablement installé pour servir d'ambulants oe, disons d'ambulance modèle. a», Il y a là des salles éclairées par de nom-ser breuses et larges baies par où l'air et le soleil ar- rentrent à foison, pour le plus grand bien des ga- malades. ta- Nous avons vu de nombreux blessés des environs de Malines, tous aussi en parfaite voie de guérison, grâce à dos soins assidus de tout pa- un personnel aussi dévoué quo compétent en son l'art de guérir. ) Nous avons rencontré là l'agent de police blessé au Poids Public lors de la randonuée du Zeppelin au-dessus d'Anvers. OS C'est un fort et beau gaillard, aujourd'hui amputé d'un jambe et qui ne 6 en porte pas plus mal, d'après oe qu'il nous dit. Ce qui nous a frappé, c'est l'air resplendis-91 sant de tous ces invalides do quelques jour* et leur ardent désir de reprendre au plutôt la lutte contre l'ennemi exécré. 1 la — Etes-vous bien soigné ici, demandons- nous à un blessé? ^• — Oh! monsieur, trop bien. On nous gâte, raat partout, dans lo moindre local, là où il lT^ v a une blessure à guérir, un cœur à récoa-forter, oe sont les mêmes soins attentifs et la >^rt môme sollicitude. rées Pas de lumière ! été vu Observons les instructions 5 et en" De nombreuses personnes animées des meiî-, lettres intentions nous écrivent pour nous ■Py5 signaler qu'un grand nombre d'habitants ob-Ie servent très imparfaitement l'arrêté du gou-verneur militaire, ayant trait à l'extinction des lumières. . ^us L'arrêté du gouverneur ne peut evidem-' ment prévoir tous les cas? c'est à nous à faire mr£ en sorte que chaque maison soit tout à fiai* Uombre dès 8 heures du soir.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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