L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 30 Januar. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Konsultiert 28 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6h4cn6zr4r/
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Samedi 30 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes Première Année, numéro 43 REDACTION et ADMINISTRATION 14, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux Z8, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS La chute d'Anvers Ainsi que nous l'avons annoncé hier, nous donnons ci-dessous une description je la chute d'Anvers, description due à une plume autorisée et qui émane de personnalités belges mclées aux négocia-lions. Cet article constitue un document une nos lecteurs voudront conserver. 1 * * * Anvers ne pouvait tenir qu'à la condition qu'une armée de campagne suffisamment nombreuse pût empêcher l'ennemi d'pbih'.ir sa grosse artillerie à distance suffisamment rapprochée pour ûcraser les forts avancés qui, seuls, étaient modernes. L'armée de campagne belge, malheureusement, n'était pas assez" nombreuse pour remplir ce rôle convenablement. Elle tenta de le faire : c'est le véritable mobile de la sortie du 24 août, de celle du 10 sep'eribre, qui faillit réussir, et des opérations de fin septembre. Toutes ayant échoué, le sort de la place était décidé, et la vraie question était de savoir si l'armée belge se retirerait après une défense honorable, ou si elle se laisserait prendre dans Anvers en résistant jusqu'au bout. Le.2 octobre, '.c fort de Wavre-Sainte-Catherine était mis hors de combat ; Lierre, Koningshoykt et W'aelkem suivaient le 3 et le 4. On défendit énergi-quement la ligne de la Nè'.he, mais quand elle fut franchie le lundi 5, malgré l'appui de 8,000 fantassins de marine anglais, la décision fut prise de retirer l'armée. .Mais les é,'ineinents s'étaient précipités à ce point que, pour réussir cette retraite, il fallait laisser bombarder Anvers. Le Conseil communal se réunit le 4. A l'unanimité, sur une motion de; M. le député Franck, il déc.da de taire savoir au gouvernement qu'il 1a.lait ne tenir compte que de l'intérêt national et n'avoir aucun égard à la sécurité des personnes et des propriétés privées. Le bombardement commença le mercredi 7 octobre à lT_ heures du soir. 11 dura jusqu'au vendredi matin, sans intervention aucune de l'autori.é civile ni de là population. A ce moment l'armée avait évacué la place. Tous les forts de la premiere ligne étaient tombes, fa seconde ligne lie valait guere mieux et la ville urùlait en 19 endroits. Le général de Guise et son état-majoi quittèrent envers uaus la îiun ou & au V octoore, salis donner aucun avis a l'autorice civue ; ni ie gouverneur, m le bourgmestre ne reçurent aucune instruction, et il est faux, que soit ivi. FrancK, soit M. Ryclimans, respectivement presiuent et vice-presiaeiit de is Commission aes iNotaoïes, due commission intercommunale, constituée par lf Collège d'accord avec le ministre dt l'tnterieur, eussent été prévenus et prié: de tenu: pendant un certain' nomoif d'heures. Comment d'ailleurs l'eussent ils fait.' Avec queues troupes.' L'armee d'occupation était partie coin me l'armée de campagne, et l'autoriti civile était seule, tandis que le bombar dément continuait. Les petites garnison: des torts qui résistaient ne pouvaien rien pour l'ensemble de la position. Le troupes ayant lait sauter derrière elles 1 pont de bateaux sur l'Uscatit, leur dé part était définitif. C'est dans ces conditions que le Col lège et une délégation de ta Commissioi des jNotaD.es, assistes du gouverneur délibérèrent sous la présidence de M Franck. Ces simples civils, laisses a eus mêmes et sans autres informations qu celles du puDiic, eurent assez d'energt pour intervenir : l'événement démontr qu'ils avaient sainement apprécié ^la Si tuation et fait précisément ce que l'autc rité militaire pouvait espérer d'eux- Inutile de dire qu'ils n'arborèrent pa le drapeau blanc sur la tour de la catnt drale : ce sont des moyens u'opérett que connaissent seuls les inventeurs cl nouvelles. Mais lis déléguèrent t.ro: d'entre eux, if. Franck, M. Ryckmar et M. le bourgmes.re De Vos, qu n'ayant pour se guider que la directio du tir, s'en allèrent bravement sous 1( bombes à la recherche du quartier g< néral allemand. Près de leur auto, deu hommes furent tués. Après les péripéties qu'oïl raconte] sans doute quelque jour, lés trois déi gués arrivèrent à ThildoncK, où était quartier général allemand. Ils venaiei uniquement demander la cessation c lx»mbardemeht. Leur démarche eut ce premier résuit que le bombardement fut effectiveme; interrompu vers 10 heures. Mais le g néral allemand déclara nettement qu entendait le reprendre dès le soir si 1 forts qui tenaient encore ne se rendaie pas. Les parlementaires ànversois dec: rèrent que cet objet n'était pas de le compétence. Les pourparlers durert toute la journée, d'abord à Thildonc puis à Contich. Avant qu'ils eusse abouti, les troupes allemandes, pousse devant elles et ne trouvant plus de : st.,t UU,C, étaient entrées dans Anvers et l'avaient occupée. Finalement, et environ quatre heures après la chute de la ville, le vendredi vers 5 heures, une convention fut signée à Contich assurant le respect des personnes et des propriétées privées, l'immu-ni.é de la garde civique désarmée, le maintien de la police aux mains des magistrats communaux, etc. Quant aux fjrts; le généralissime allemand stipula que s'ils n'étaient pas rendus le lendemain samedi à midi par leurs commandants, il reprendrait le bombardement.Le lendcr.ul'ri malin, le général Wer-brouck, chef d'état-major du général de Guise,repassait l'Escaut précédé du drapeau blanc et venait à l'hôtel de ville d'Anvers contresigner pour pleine et ^litière appn bation la convention de Contich, sous.erite la veille par MM. De Vos. Franck et Rycknians, et qui avait cmpêché la reprise du bombardement. Sur ses ordres exprès et écrits, les rares-forts qui tenaient encore se rendirent. Telle est la véridiquss histoire de la chute d'Anvers. L'exemple* est probablement unique dans l'histoire militaire d'une place for-e de cette importance dans laquelle, les autorités civiles aient eu il jouer jareil rôle, et l'on comprend que le Roi leur ait l'ait parvenir à la première occasion l'expression de «ses patriotiques. sympathies ». Elles ont certainement évité .i la ville vingt heures de bombardement qui, - à raison des incendies, eussent pu Jau'ser sa destruction. Que si l'on demande pourquoi le général de Guise quitta Anvers sans prévenir, l'autorité civile et sans lui laisser d'instructions, les événements répondent à la question et font honneur à la sagacité du général en chef : s'il était resté lui-alême dans là place, il eût reçu le vendredi Tùatiii lé" parlementaire allemand ■qui s'y présenta vers 11 heures ; deux Heures après tout eût été fini ; en fait, au contraire, les derniers forts lie furent rendus que 24 heurgs plus tard ; les premières troupes allemandes ne franchirent l'Escaut devant Anvers que dans l'après-midi du samedi 10 octobre ; la situation de l'autorité civile était si extraordinaire et difficile qu'elle devait nécessairement amener ces retards. Malheureusement ce délai ne profita pas à toute l'année de forteresse : tint ■ vingtaine de mille hommes se firent couper au nord du Pays de VVaes,vers Moer-beke. Mais cet échec, dont les causes sont mal éclairées, est sans rapport possible avec la chute d'Anvers. C'est eu effet le vendredi vers midi que ces troupes furent coupées par des corps allemands, venus non d'Anvers, mais d( Terinonde; or, à ce moment les premier: ' soldats allemands entraient à Anvers c' : la convention de Contich n'était pas si ' gnée. Echos ciiienurie L 30 Janvier. — Soleil : lever, 7 h. 36 ' coucher, 4 h. 51. — Ste-Aldegonde. ; 31 Janvier. —■ Soleil : lever, 7 h. 35 coucher, 4 h. 52. — Septuagésime. 1 février. — Soleil : lever, 7 h. 32 - coucher, 4 h. 50. — St-lgnace, ev.-m. I St-Ephrem, diacre. Emprunt de 15 milliard " L'emprunt de 15 milliards défraie le conversations. C'est bien la plus grand opération financière (si elle se fait) qu le monde aura vue. L'idée en est ne à Paris* où l'on a parlé même de 20 mi liardsj Que la France et la Russie mai client ensemble pour le financement d s leurs dépenses de guerre, nen que e bien naturel. Les trois quarts des ai ^ ciens emprunts russes sont placés e France et puisqu'un emprunt russe r ! se conçoit guère sans une interventic française, autant conclure une opératic unique pour les deux pays. Quant à l'Angleterre, elle réfléchi] ■ sans doute avant de se mettre dans l'ei grenage. Elle n'a relativement que pt de fonds russes, encore moins de foin français, et la guerre actuelle lui coû a des sommes folles plus qu'à ses der ~~ alliés. D'après le « Times », la guer actuelle, si elle dure un an, coûtera lt; l'Angleterre seule quelque chose coi II me 15 milliards. Se risquer à assum éventuellement les charges de deûx a it sociés, dont l'un, la France, est très se 11 vable assurément, mais a déjà une det é- de 32 milliards, et dont l'autre,la Russi 'il possède certes des ressources immensi es mais a dû malgré cela vivre jusqu' nt exclusivement du crédit extérieur. a" Jusqu'ici cependant on ne connaît ri ur de bien précis au sujet de l'opérati uc projetée et. ce ne sera sans doute qu k, près la conférence annoncée à Paris < nt I tre les ministres des finances des tr nt I pays que nous pourrons savoir ce c :®"en est véritablement. Comités A Anvers, quand deux citoyens se rencontrent, ils vont prendre un verre. i/Anverso.s a toujours soif, lommi Panurge, il dort salé. Ce verre pris selon les principes im-muaoles de l'art de lever le coude, no: deux citoyens s'apprêtent à iondei une société. Pour que le Doniieur du vra Signoor soit complet, il lui iaut un îocai „n règlement encadré, un président, ui secrétaire, ues réunions et des amendes D'aucuns aspirent à être membies d'uni société, — ia.-eile creee dans le but d( manger mensuellement des oiseaux san: tête sous le regard bénévole d'une rubé n.enne patronne — que pour avoir uni oraison funèbre du- porte-paroles à se funerailles. 'avons-nous pas lu, pe> avant la guerre, une annonce dans ui journal bruxellois, annonce îiDel.ée com me suit : « Monsieur, grand amateur di tétes-de-veau, mais ne pouvant en man ger une à lui tout seul, demande assocu pour se payer ce'régal. » Le Belge aime la compagnie. 11 ador< marcher derrière un drapeau ou un car tel. A côté du ifranct air pour les i't lits, il fonderait la Petite goutte pour le Grands. Pourvu que ce soit une « cho cneté », il .se aéclaie ravi. En temps de guerre, il n'est point d mise de fonder des sociétés. Alors, com me il faut bien qu'on tonde quetqu ciiose, on l'oncle des comités., lNon pa des comités présidant aux destinées d noces d'or et qui boivent congrûment 1 vin d'honneur en celui des jubilaires mais des comités qui se chargent de tou tes sortes d'œuvres utiles. Par malheur, une fois que le comit s'est formé, un autre surgit juste e: face, nanti d'un même but et d'identi ques aspirations. Tous deux se décla rent, chacun de son côté, le seul vn authentique, et dépêchent aux journau. leur proclamation de foi excluant cell du comité similaire... Et les journau se trouvent un peu dans la situation d l'âne de Burridan, encore qu'ils vot draient bien contenter tout le monde. Retour à l'enfant Pendant les jours passés, favorisés p: une température exceptionnellement doi ce on pouvait, dans les quartiers pop laires, taire de curieuses constatations entre elles « le retour à l'enfance » ( g rands garçons, hommes de 20 à 25 an: ils jouaient aux billes. Dans leur « Is niente » imposé ces gaillards s'ennuien Les promenades ne sont guère possible Ils n'ont rien à dépenser dans les cabo iots du quartier. Il y a longtemps qu'i ont perdu le goût des livres et de la le ture. Que voulez-vous qu'ils fassent ' leur temps et de leur dix doigts. 1 jouent aux billes imperturbableme comme 15, 20 ans auparavant. On ne le croît pas tout d'abord et c'e avec étonnement qu'on suit furtiveme ■ ces hommes courbés vers la chaussée 1 : accroupis sur les dalles, le bras allon: devant eux. En y regardant de plus pr . <!n s'en rend compte enfin : ils jouent ai billes et ils le font non seulement âvec 1 mêmes gestes, mais'avec les mêmes cr les mêmes querelles, les mêmes joies, même insouciance d'antan ! Et ces grands gaillards empochent le r gain en billes avec la gravité du jouo ; qui enliasse les banknotes gagnées baccarat. Décidément nos ouvriers sont de bi ' ves gens, bien simples, mais braves ge . tout de même. ' Un fait marqui On vient d'arrêter en France, sur 1' s dre des autorités militaires la payeur j B néral de l'armée et... naturellement, e maîtresse. Ce payeur général était, | e raît-il, un ancien chef de cabinet d' t membre du ministère précédent. C'ét ._ donc, à n'en pas douter une créature j _ litique. Le poste de payeur général d € être grassement payé en France et aie c vous le comprenez sans peine, la place i_ peut être donnée à un brave troispo u blanchi sous le harnais ; elle va récc e penser, on ne sait, quels services pol n ques, d'un jeune sauteur et lui don i, l'occasion ou la tentation de se constit 1111 sérail avec, les piccaillons pub! a Même en la période si grave par laqu j. passe la France les.procédés parais? u ne pas avoir changé. Les braves à ti ls| poils se font tuer et les jeunes saute ,c 1 politiques s'amusent avec leurs maîli x ses en dilapidant ce qui ne leur ap] lient pas. à On a déjà vu exécuter 7 génér; . auxquels la politique avait procuré étoiles et qui ne convenaient pas à guerre. Décidément on ouvre violemn j 1 les yeux aux Français. Se randron I définitivement compte de l'abîme où I conduisaient les. fantoches politique Ê' haineusement, si stupidement anti: gieux, et qui pouvaient se passer de te morale avec Dieu? eu Moments médit; on 'a- Nous approchons insensiblement d n- époque hivernale où. pendant les lie )is de paix et de prospérité, 011 cherchait [ui sorte de diversion au sérieux de la I laborieuse, à ce struggle for life, qu la.loi morale de l'Humaaité. Nous vouions parler du carnaval, ce déchaînement as plaisirs grossiers, grotesques et sensuels où la toule travestie- et masquée s'«n donnait à 'cœur joie en des sara-oandes eilrénées. On était loin, en février dernier, de songer a l'épouvantable 1 cataclysme qui allait s'abattre sur notre paisible petit pays et transtormer la pairie en un champ de bataille sanglant et ■ nos établissements publics en hôpitaux 1 gorgés de blessés et de mourants. C'est comme un voile rouge horrible qui a flot- - lé et flotte encore, hélas ! sur le sol natal ' abreuvé de sang. Et tous, ont abandonné > les loques multicolores et les oripeaux ■ arlequinesques pour la bure sévère et le crêpe de deuil, t ristesse protonde et an- > goisse muette se lisent sur ces faces qui 1 lurent jadis couvertes d'un masque gri-1 maçant. Le rire est mort et les grelots de ■ la toile sont pour bien longtemps jetés : aux oubliettes avec les coluichets mon- - cKiins et les parures éclatantes. La leçon -' est très cruellement sévère et l'on senge à l'inanité des choses de ce monde et aux ; triviales vanités de la vie agitée pour se - remémorer avec respect de la fin dernière - de tout homme : 3 Memento mori ! Le Moiatorium ' Une affiche placardée hier sur les murs " de Bruxelles proroge jusqu'au 28 février - les arrêiés relatifs aux effets de com- - merce et aux retraits des dépôts en ban- - que. s Quelle est la situation créée en Bel- > gique par le moratoire : « Le portefeuille des banques, grossi piar la ruée sur l'escompte en juillet der- - riier, subsiste en entier. D'autre part, les 1 portefeuilles particuliers regorgent d'ef- - lets de commerce momentanément irré- - douvrables. Quelques jours après l'éta-i blissement: du moratoire, le portefeuille £ iiîdigène de la Banque Nationale qui, à e la veille du moratoire, le 30 juillet, était £ de 716 millions, s'élevait à 939 millions e le 6 août, soit une augmentation de 340 - millions sur les chiffres de 1913, à la date correspondante.On peut évaluer au moins à la même somme le montant non rées- £ fbnlpté des portefeuilles des banques et des particuliers, évaluation certainement " inférieure à la réalité, mais qui, en te-nant compte des effets retirés après paie-ment, n'en porte pas moins à plus de :t deux milliards l'import des effets de com-'e merce échus qui devraient être payés si ' '■ le moratoire était levé. D'après les ir moyennes de 1913, le nombre des effets t- en souffrance serait de 2,500,000 envi-s- ron, divisés en 317,500 effets acceptés -l" représentant 1 milliard 100 millions de 's francs et 2,182,500 effets non acceptés et c" promesses, représentant 900 millions en 'e chiffres ronds.» 's Si à la levée du moratoire, ces masses [lt arrivaient à échéance, elles écraseraient le crédit indispensable à la reprise nor-st maie des affaires. nt M. Van Elewyck, président de la >l) Chambre de Commerce de Bruxelles, es-lime que le moratoire ne peut pas être levé tant que les transactions n'ont pas 1X repris leurs cours régulier et parce e5 qu'aucune opération financière n'est ac-s> .uellement possible avec l'étranger, fût-il 'a neutre ou belligérant. 11 est une industrie qui remue des ca-ur pitaux énormes et que la levée du mora-ur oire, avant le rétablissement de l'auto an rité belge, ruinerait irrémédiablement ce sont les entrepreneurs de travaux pu 'a" blics. Des sommes énormes sont enga ns gées dans leur matériel, ils ont, d'autn part, sur l'Etat, des créances considéra bles, se chiffrant par millions. Caution tnt nements, mandats non payés, travau: >r_ exécutés dont les états de paiement n'on pas encore été établis, etc. 'sa La reprise des travaux ne sera possibl )a_ que plusieurs mois après la guerre. un a:t Le danger de transporter des lettre -'0~ Malgré les défenses si formelles de olt autorités, il y a encore des personnes qt rs' se risquent à transporter des lettres.Dan "e le pays ce transport est devenu inutil ' puisque la poste fonctionne un peu pai lm" iout. Mais quand il s'agit de l'étrange lt'~ on s'expose à de véritables dangers. ie' Ce danger n'existe pas seulement pou ":r les personnes qui se font transporte! 9?* mais également pour les transporteur: convoyeurs, cochers, capitaines, mati t"t lotSj etc. ols Ainsi avant-hier deux hommes c urs l'équipage du bateau « Administrateur c es" Badts », faisant le service des passagei )ar" entre Anvers et Flessingue, se sont tai pincer alors qu'ils avaient accepté d< 'ux lettres à remettre en Hollande. Les deu , matelots ont été mis aux arrêts. Mais ce qui est très grave en outi e"' c'est que le bateau n'a pas pu partir poi " ce fait et que les personnes qui avaiei . cru pouvoir aller en Hollande ont dû re ' *' trer provisoirement chez elles, A l'armée du sal A la tête de l'armée du salut en H< itils ]ancie a mis le commandant VV. une Mac Alonan. Celui-ci est né en Irlande ures est entré dans cette armée en 1881. Il une revêtu diverses fonctions salutistes vie Angleterre avant d'être nommé au co: est. mandement suprême en Hollande. NOUVELLES DE LA GUERRE. Sur le front de l'Ouest EN FLANDRE Berlin, 29 janvt (Wolff.) — Une attaque de l'ennemi dans les dunes au nord-ouest de Nieuport a été repoussée. L'ennemi qui sur un point s'était introduit dans une de nos positions a été repoussé par une attaque nocturne à la oaïonnette. L'attaque aérienne d'Ostende et de Zeebrugge Bâle, 29 janvier. — D'après les « Nouvelles de Bâle », trois des sept aéroplanes qui avaient bombardé Ostende et Zeebrugge ne sont pas rentrés. Lors de leur vol de retour ils ont été poursuivis par de nombreux aéroplanes allemands et chassés vers la mer. Parmi les aviateurs anglais disparus, il y a le célèbre Samson, EN FRANCE Londres, 28 janvier. (Reuter.) — Le correspondent de Reuter à Bou.ogne annonce'que la bataille près de La Bassée continue. Des trains d'ambulance sont arrivés toute la nuit. Ce matin il n'y a pas eu de transports de blessés, mais 011 en attend pour ce soir. D'après les dernières informations reçues, le commencement de la bataille a été favorable aux Allemands, mais plus tard cet avantage est allé aux alliés. La bataille qui a commencé dimanche a débuté par une attaque des Allemands sur les tranchées d'un régiment anglais qui furent prises par les Allemands. Paris, 27 janv. (Reuter.) — Communiqué officiel de u heures du soir: L'ennemi a essayé la nuit, dernière de surprendre nos troupes dans le bois de Saint-Mard, au sud de Noyon. Après une vive bataille d'artillerie les Allemands ont fait sauter des mines qui ont détruit 50 mètres de tranchées. Notre artillerie les a empêchés de s'y fixer, nous avons repris nos tranchées. A l'ouest de Craonne la nuit s'est passée calme. Nous avons repris une partie du terrain perdu. Sur les autres parties du front tout est resté calme Berlin, 29 janv. (Wolff.) — Dans une sortie de nos aviateurs les dépôts d'étape anglais à Dunkerque ont été bombardés. Au sud du canal de la Bassée les Anglais ont essayé de reprendre la position que nous leurs avions enlevée, ils ont été repoussés. Sur l'autre partie du front rien de spécial à signaler. La prise du hameau et du haut-plateau de Hurtebise Berlin, 29 janvier. — Le grand quartier général apprend du Woltf-Bureau ■ les nouvelles suivantes relatives à la bataille de Hurtebise, les 25 et 20 courant: ■ i^es Saxons eurent leur jour de gloire le : 25 courant à un endroit situé à une jour- ■ née de marche de Soissons. Les combat: ■ eurent lieu sur les hauts plateaux d< : Craonne. Le hameau Hurtebise a étt - complètement abattu par l'artillerie fran - çaise ; il ne reste qu'un triste amas d< ; murs brûlés, tout près du milieu des po '* suions allemandes d'où l'attaque est par tie. î A l'ouest et à l'est du bourg, suiven les retranchements al.emands le long dt chemin haut menant au haut-plateau d s Craonne. Tout près et vis-à-vis de ce tranenées se trouva,ent les tranchée s françaises, en un triple rang. La lign ' avancée de ceux-ci prenait au bord su s du haut-plateau une position favorabl e pour un mouvement d'artillerie et un oDservatlon d'artillerie. r L'aile droite s'appuyait sur un rem part de terre solide et bien composée. r Le milieu possédait dans la cavern .' de Crente une retraite à l'abri des bon [' bes pour de fortes réserves. Il s'agissa: d'enlever aux Français les positions ir diquées avec.le rempart et la caverni ( Après un feu d'artillerie initial, noti ;e infanterie avança sur toute la ligne poi S l'attaque. En quelques minutes le ren part et la première ligne française, fo S tentent ébranlée par notre artillerie, fi X rent pris d'assaut. Peu après nous pi .. mes la seconde ligne. Puis l'assaut co: tiuua en passant au-dessus de la cavcri r. contre la troisième et dernière positk de l'ennemi. En une demi-heure l'a saillant fut en possession du rempart des trois lignes, à l'exception de l'ai gauche d'attaque, où l'adversaire oppo une résistance opiniâtre. La caverne au >1- si, qui n'avait qu'une sortie dirigée ve J. le Sud, était encore entre les mains, d et Français. a Pendant que nos troupes se plaçaie en dans les positions conquises, au sud n- la caverne, l'entrée de celle-ci fut cc •tournée ^t prise à l'aide de mitrailleusi A minuit, la garnison de la caverne,composée de 300 hommes, se rendit. Sur l'aile gauche de l'attaque les combats durèrent jusqu'au 26 janvier, à 5 heures du matin. Là aussi la résistance de l'ennemi fut définitivement rompue et l'assaillant fut en possession sur un front de 1500 mètres des trois lignes françaises. Cinq officiers, 1100 hommes 8 mitrailleuses, un réflecteur et un grand dépôt de pionniers, mis dans la caverne, tombèrent entre les mains allemandes. Ce qui put s'échapper des Français prit la fuite sur le versant et se retrancha là, laissant le haut-plateau et ses nouvelles positions excellentes aux Allemands. Toujours la bataille d'Hurtebise Berlin, 29 janv. (Wolff.) — Le nombre de Français tués et blessés dans 1 affaire d'Hurtebise est de quinze cents. Ils appartenaient au XVIII corps d'armée. Les soldats des Pyrénées venus à la rescousse de leurs camarades se sont conduits courageusement dans la défense, mais n'ont pu résister à l'ardeur dans l'attaque et au courage de nos troupes. Sur le front de l'Est EN POLOGNE En Pologne Nord il n'y a pas de changement. Au nord-est de Bolinow, à l'est de Lowicz nos troupes ont jeté l'ennemi hors de ses premières positions et s'installèrent dans la position principale des Russes. Les tranchées conquises ont été maintenues à quelque chose près et réorganisées.EN PRUSSE ORIENTALE Berlin, 29 janv. (Wolff.) — Une attaque russe dans les environs de Kuszer,, au nord-est de Gumbinnen, a été repeus-sée avec de fortes pertes pour l'ennemi Varsovie Cqpenhague, 27 janv. — Le correspondant pétersbourgeois des « Berlinske Ti-dende » écrit : Dans les milieux militaires on prémunit contre l'idée que les Allemands auraient abandonné leur projet de briser la résistance russe en Pologne centrale et de pousser jusqu'à Varsovie. On peut s'attendre au contraire que ces tentatives seront reprises avec nouvelle violence. Elles ne sont arrêtées actuellement que par les difficultés de transport presque insurmontables, résultat de l'état actuel du terrain en Pologne. Pour les sui-monter les Allemands ont amené de la main-d'œuvre abondante pour construire des lignes de chemin de fer. Cette construction elle-même est difficile à son tour et n'avance que lentement. Si les Allemands avaient abondonné l'idée de leur marche sdr Varsovie, ils auraient certes retirées leurs troupes de la Pologne pour les diriger en France. Ils ne l'ont pas fait. Ils ont établi au contraire une station de concentration unique en Pologne centrale. O11 évalue leurs troupes sur la ligne de 90 kilomètres entre la Pilitza et l'embouchure de la Bzura à environ 600,000 hommes. Ils ont amené en outre du nouveau matériel de guerre ainsi que des pièces de 42 cm. L'intérêt se concentre cependant pour 1 le moment sur les événements en Galicie : et dans la Bukowine. En Galicie il s'agit surtout de Prze-; mysl. L'assaut de cette forteresse demanderait tant de sacrifices d'hommes que 4es Russes se sont résignés à la prendre par la famine. Ceci ne paraît guère facile ' la ville disposant de ressources immenses 1 qu'elle a eu le temps d'amener entre les ; deux sièges. 5 Les événements en Bukowine ont sur-5 fout une importance politique et c'est de ; ce point de vue que les cercles militaires 1 russes la considèrent principalement. e En Pologne et en Galicie Vienne, 29 janv. — Officiel. — Dt grandes masses de neige sont tombées e en Galicie et en Pologne. Il n'y a eu que des escarmouches de pa.rot.illes et t d'éclaireurs. Là où le temps le permet-i_ tait, il y a eu des combats d'artillerie. Dans les Carpathes, à l'ouest du çol e d'Oussok, les attaques russes ont été re-ir poussées avec de grandes pertes pour !_ l'ennemi. Les combats près de Vezera-r. zallas et Volovec sont terminés. L'enne-mi a été chassé dans la montagne.^ Nous i_ avons fait de nouveau 400 prisonniers v Calme en Bukowine. 1C ,n Sur le front du Caucase s- Constautinople, 29 janvier. (Wolff.) et — Le grand quartier général télégra- le phie: sa Sur le front du Caucase il n'y a pas s- eu d'événements qui méritent d'être sirs gnalés. Nos troupes qui ont pris l'offen-es sive dans la direction d'Olty ont fait 300 . prisonniers. Elles se sont emparées de nt grandes quantités de fusils et d'autre Se matériel de guerre. La bataille que nous n- menons depuis une semaine dans les en-:s. virons de Choï (province Aserbeidjan)

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