L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 31 Januar. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2r3nv9b003/
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Dimanche 31 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes Première Année, numéro 44 REDACTION et ADMINISTRATION . M, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers ■ BUREAUX OUVERTS de 10 à raidi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS La musique à travers les âges et les pays BEETHOVEN et WAGNER à PARIS Il souffle eu France, ce généreux et b<?n pays dont l'hospitalité est légendaire, une tempête de haine inextinguible contre tout ce qui est d'origine allemande, et notamment contre la musique. Aussi les théâtres suivent-ils ce phénomène cvclonéen et ne jouent-ils plus que des pièces patriotiques essentiellement françaises, à musique française, la plus guerroyante possible. Et ainsi tout est pour le mieux dans la meilleure des Frances avec la meilleure des musiques françaises. -Comme programme chauvin, c'est parfait : mais comme critérium artistique, c'est absurde. Je sais qu'en écrivant ainsi, je risque une volée de bombes ultra-crépitan-tes, mais comme ma devise essentiellement latine, donc française, est « Vi-tam impendere vera ! », je ue changerai rien à lires convictions artistiques, m devant la force des baïonnettes, ni devant la gueule des canons fumants. Je l'ai dit et je le répète haute et intelligible voix : L'Art n'a rien à voir avec la guerre. Il en est l'antithèse tout comme l'ange sur albes ailes est le repoussoir du noir démon. Et il se produit, ô merveille des temps présents, des résurrections !Le bon vieux Corneille que l'on avait depuis beau temps relégué aux vieilles ferrailles, vient de se redresser plus vivace que jamais dans sa gloire héroïque ! Paris léger, Paris gouailleur, Par? farceur, Paris rieur, est transporté d'un enthousiasme olympien pour tes alexandrins du vieux classique immortel. Pans s'emballe et exulte. in fi ni meut,"quand il entend le plus jeune des Horaces s'écrier : « Comment vous me pleurez, mourant » pçur la Patrie ! » Et lorsque le senior des mêmes Hora ces s'exclame superbement : «Faites votre devoir, et laissez fair^: les dieux ! » L,a salle trépignante d'un enthousiasme délirant semble vouloir s'élancer sui la scène pour embrasser l'acteur chéri qui se transforme à ses yeux en demi-dieu ! Poussées extrémistes des foules impulsives ou germanophobie suraiguë du moment, toujours est-il que de tels revirements, en matière d'art Dieu entendu, confinent au ridicule. Certes et dans ce sens je suis Gaulois dans l'âme, on ne peut jamais aimer assez sa Patrie, cat n'est-elle pas notre mère A tous? Mais rie voilà-t-il pas que chaque morceau d'un programme musical dans tout local parisien est systématiquement étouffé par des pluies de « Marseillaises », de chants nationaux, très actuels, très motivés,très entraînants et très sincèrement hurlés, parce que toute musique autre que la musique guerrière, patriotique, nationale, ne peut plus exister, le fait d'avoir existé avant la crise du san^ constituant déjà le plus monstreux des crimes ! La musique allemande est désormais vouée pour l'énernité aux gémonies — n'en parlez pas, on vous couperait la langue ! Wagner qui. enfin s'était imposé ei: France de si majestueuse façon et dont tous les journaux étaient pleins, W agnei est le dernier des derniers en fait de musique, maintenant que la guerre a décrété la guerre à toute musique autre que la musique d'expression franco-guerroyante.Et le suave Beethoven, son compa gnon de gloire et de décadence, qui fui son inséparable ami et partageur de triomphes dans les parisiens concerts di tout Paris parisiennant de la parisien-nene, Beethoven, l'acclamé, le lauréat inouï, le héros transcendental, Beetho ven n'est plus rien depuis que l'hymnt de la guerre à tympanisé la foule de ses notes sanglantes ! Un tel parti-pris violent sans réserve, sans réflexion préalable,. est un vrai' suicide en matière de critique d'art. C'est le retour à une sorte d'absolutisme barbare et incohérent. Il y a du reste un tout dernier poim amusant dans ces sorties du plus fulgu rant chauvinisme : en effet, nos brave: amis français ont trouvé que Beethovet était un pur Flamand, dône un bon petit Belge de cette vaillante petite terre de Belgique, la grande amie ele la grande France. C'est là le tout dernier cri du revire ment et je crois, tout en chantant 1; « Marseillaise » et la « Brabançonne > simultanément, qu'il V a cinq minute: qu'il vient de s'épanouir en une vagut sonore qui déjà a fait le tour de France comme le canard marseillais. Aussi, M Chevillard et M. Pierné, les deux tête: dirigeantes des concerts Colonne et La moureux, viennent-ils de déclarer solennellement que le grand compositeur belge Beethoven figurerait de nouveau au programme en bonne et elue place d'honneur. Ce que c'est tout de même qu'une nationalité et la couleur d'une bande de toile ! Et que elevient là-dedans l'Homme, c'est-à-dire l'Artiste, et ici donc le Musicien? Aimez-vous le vin français? Oui,n'est-ce pas, comme tous les Allemands qui l'adorent parce qu'il est excellent parmi les meilleurs? Eh bien, trouverez-vous •e plus divin des Roman.e à vétusté parfum, arclu-exécrable parce qu'on apposerait sur la bouteille qui le contient une étiquette alboche? iNon, n'est-ce pas, ami lecteur, vous êtes trop intelligent et aop raisonnable ixmr cela. Voila doue Beethoven réhabilité eu France. Beethoven, musicien allemand, est le plus infect eles cacophonistes ; Beethoven, musicien Delge, est ;e plus harmonieux, !e plus aelorable des compositeurs d'élite! Ainsi va le jugement des foules et la réputation de ce brave Beetnoven l'a vraiment échappé belle ! 11 a passé par le trou de l'aiguille. Quelle bonne note ! Et Wagner, l'immortel Wagner, le dieu des legendes chantées, le très haut enantre mystique de « Parsual », qui a secoué l'humanité jusqu'en ses puis profondes fibres, Wagner a en France un sort bien plus difficile, ardu au possible. Sa musique olympienne est 'axée el'an-tipatriotisme : mais il-y a un remède extrêmement énergique à cet épouvantable mal : à cette musique très antipatriotique des « Walicynes ■>, divinités guernères, s. v. p., oïl adopte ties paroles excessivement patriotiques et le tour est joué ! Vous croyez? Moi pa>, mais nombre de Français le croient, et c'est ce qu'il y a de plus amusant dans cette joute d'effervescence fantaisiste. Oyez donc, mes chers : le baryton Renaud chante dans tes concerts de bienfaisance : le « Tannhauser ». Mais les paroles qui accompagnent la musique wagnérienne sont un hymne à la grandeur de la F'rance ! Mais c'est superbe, c'est grandiose ! C'est l'alliance franco-allemande dans l'immense et saint domaine de l'Art qui n'a pas de frontières puisqu'il élève l'Homme au-dessus de l'Humanité ! Et c'est, de très bonne foi du reste, qu'en France on cherche par cet amalgame désorienté à sauner également les autres genèses musicales de WagnerJ Après tout, d'après Vincent d'Indy, Wagner n'est pas si malin que ça. Mais le maître français oublie de reconnaître en toute vérité que c'est dans les nodes wagnériennes qu'il s'est inspiré pour ses productions phoniques geniales. Et voici une petite différence à citer pour les besoins de la cause : Wagner fut Saxon et maître de chapelle du roi de Saxe, tandis que Giacomo Meyerbeer fut le compositeur attitré du roi de Prusse. Et c'est ce dernier que les Parisiens ont si longtemps fêté comme un des leurs et dont ils ont voulu honorer la mémoire en baptisant une de» rues de leur grande métropole artistique rue Meyerbeer I Mais voici que Vincent d'Indy vient de découvrir en tout dernier lieu que .Meyerbeer s'appelle en dernière réalité : Johann Meyer,Beer, qu'il est Berlinois et qu'il est le seul et unique compositeur de musique que la Prusse ait jamais vu - naître ! Voilà un virement assez typique et, dans ces conditions, on s'explique assez facilement, il le faut bien ma foi, que le souvenir d'un antique fils de la Prusse ne puisse plus être toléré, même 1 en lettres très minuscules, sur une plaque de rue de Paris. Voilà donc toute cette polémique nut-sice>-nationaliste tirée de son extraordinaire complexité par une décision qui met tout le monde d'accord, excepté les artistes st surtout les musiciens, et ce dans cette bonne terre de France que nous aimons sincèrement. Mais où, révérence parler, nous voudrions parfois voir une grande idée large planer sur la mesquinerie eles noms. . NOVUS. Le Calendrier 31 Janvier. — Soleil : lever, 7 h. 35 ; 1 coucher, 4 h. 52. — Septuagésime. . 1 février. — Soleil : lever, 7 h. 32 ; , coucher, 4 h. 56.— St-Ignace, ev.-m. ; St-Ephrem, diacre. 2 février. — Soleil : lever, 7 h. 31 ; > coucher, 4 h. 57. — Purification, Echos Réouverture des banques anversoises On nous informe que les diverses banques anversoises vont reprendre leurs services le 1er février. La Société Genér raie de Belgique à Bruxelles aura des guichets à Anvers pour son département de billets de banque. La Banque Nationale va rouvrir également pour son ser?-vice d'escompte. Le travail des banques sera cependant fortement entravé par la continuation du moratorium, mais on espère dans les milieux bancaires qu'on pourra en arriver à mettre fin à celui-ci par voie de suppression échelonnée. Ainsi il se pourrait que le moratoire 11e fût plus prorogé au mois de mars que pou1 80 p. c. et que toutes créances seraient exigibles jusqu'à concurrence de 20 p. c. Entre Anvers et Flessingue Le bateau de passage « de Badts » a fait hier son dernier voyage entre Anvers et Flessingue. Les deux hommes dc l'équipage qui^ont été arrêtés pour transport de 300 lettres, sont de nationalité hollandaise. Secours et plaisirs Nous apprenons que l'administration de Molenbeek-St-Jean vient par voie d'at fiches d'informer le public que désormais seront exclus de la distribution des secours tous ceux dont la présence aura étc signalée dans les cinémas ou autres lieux de plaisir. Voilà une mesure que nous voudrions voir étendre à Anvers, où on peut tolérer les spectacles de. familles moraux. Mais ce que l'administration devrait interdire, ce sont les jeux d'orchestrions dans les salles de danses, les bastringues et « caberdouches » de toutes espèces. Ces sortes de réjouissances grossières ne cadrent pas avec les temps de deuil que nous traversons. On dit que le peuple a du cœur : on en douterait en passant par certains quartiers ou l'on fait une noce à tout casser! La guerre moralisante L'étude des statistiques criminelles donne dans différents pays mêlés à la conflagration actuelle une baisse très sensible des cas — surtout des cas graves. Ainsi pour prendre une ville où les meurtres et assassinats sont fréquents, Paris, on n'a enregistré depuis cinq mois que deux actes criminels. D'autre part, les exploits d'apaches ont été rarissimes* fait vraiment très remarquable. Que faut-il conclure de ce changement : est-ce le manque d'occasions qui en est la cause ou bien les «prédisposés au crime» étant enrôlés et complètement absorbés par la guerre, n'ont-ils partout pu donner libre cours à leurs instincts pervers? Nous ne savons répondre à cette question mars nous avons la conviction qu'une fois la paix rétablie, les temps faciles amèneront leur habituelle àlluyion de forfaits. .Si la guerre ne faisait pas couler tant de sang innocent, il faudrait y voir une grande moralisatrice en matière criminelle.Mais elle-même, cette guerre, ne cons-titue-t-elle pas un crime en grand où, pour comble d'ironie, on couvre de lauriers admiratifs le triomphe de la bête humaine? Crime pour crime, tout acte violent répugne à l'homme pour qui la paix est synonyme de bénédiction. Que la guerre soit à jamais maudite, tel est notre vœu qui aura, nous en sommes convaincus, des échos répétés dans bien des cœurs angoissés. Autour d'une source Un prêtre-soldat du diocèse de Meaux raconte la très amusante anecdote que voici : — Deux soldats français avaient besoin d'eau pour faire la cuisine de leur escouade. Ils descendirent donc vers une source qu'on leur avait indiquée dans le fond d'un ravin. Ils allaient, l'arme à la bretelle, un seau de toile d'une main, deux gamelles de l'autre, la ceinture cuirassée de nombreux bidons dont les courroies se croisaient sur la poitrine et dans le dos. Au dernier détour du sentier, ils aperçurent tout à coup deux hommes tout de gris habillés, coiffés d'un béret plat... deux soldats!... deux Allemands!., qui venaient, l'arme à la bretelle, un seau de toile d'une main, deux gamelles de l'autre, la ceinture cuirassée de nombreux bidons dont les courroies se croisaient sur la poitrine et dans le dos. Nos quatre hommes se regardèrent, atterrés. Après quelques secondes, l'un des Allemands, le plus brave assurément, montrant ses ustensiles et la source, demanda par gestes: « Vous venez.«à l'eau? » L'un des Français, qui connaissait tous les secrets de la langue allemande, répondit : « la, ia. » L'Alle-' mand, rassuré, montrant son fusil, demanda, toujours par gestes: « Vous 11e vous en servirez pas? » Le Français, tou-; jours celui qui connaissait à fond la langue allemande, répondit «Nein, nein ». L'Allemand s'approchant de la source, împlit seau, gamelles et bidons; son camarade en fit autant; puis tous deux firent quelques pas en arrière et se tinrent immobiles. Le Français, toujours :elui qui connaissait à fond la langue allemande, s'approcha de la source, emplit, seau, gamelles et bidons; son camarade en fit autant; puis tous deux iirent quelques pas en arrière et se mirent au « Garde à vous » face à l'ennemi. Les quatre hommes se retirèrent d'a-30rd à reculons, puis, prenant leur courage à deux mains, firent demi-tour et 1 s'éloignèrent précipitamment, non sans ' regarder souvent par derrière, pour voir c si les autres tenaient bien leur parole. 1 1 Les discussions autour de la Pastorale 1 Les journaux français et avec eux les journaux belges émigrés, entre autres le « XXme Siècle » au Havre, et la « Métropole » à Londres, continuent à faire dt ( l'agitation autour de la lettre pastorale j du cardinal Mercier. Leurs articles por-tenti nvariablement le titre mensonger: . & Arrestation du cardinal Mercier » et la iiendance de ceux-ci en revient surtout a , mettre leurs lecteurs en opposition avec «es dernières instructions papales. Poui .:ela ils vont même jusqu'à attaquer le nonce du pape à Bruxelles et à le mettr. jn mauvaise posture vis-à-vis des autori-.és belges et ecclésiastiques. Ils lui toii. an crime d'avoir assisté a des solennités allemandes alors qu'un acte de présence pareil ne peut jamais constituer qu'un , acte de courtoisie auquel sont obligés .ous les dignitaires Diplomatiques, et il .l'en manque pas à Bruxelles, s'ils ne , veillent pas déenoir de la mission qui leur , est confiée. Une fourrure de milliardaires , De prime abord, nous avons l'honneur j de vous informer qu'il s'agit d'un mar- . supiau, appartenanc donc comme tel à la cliscinguee lamiile des kanguroos (boxeurs ou non) et des sarigues, ahas opossums dont nous avons aeja tait l'intéressante connaissance. Or le nouveau venu est un inconnu dans le monde technique et c'est la bien sutusant, nous sembie-t-il, pour exciter la curiosité cie tous les amateurs d histoire naturelle. Notre nouveau venu a été découvert récemment sur la terre « Kaiser W îlnelm » et a reçu le nom de Dacty-lopsila Hmdenburgi, comme nous l'apprend une revue zoologique internationale. C'est, paraît-il, le plus grand mar-oupiau rayé que l'on connaisse à ce jour, il mesure 70 centimètres de longueur dont 40 sont accaparés par sa très longue v]ueuc brune très toufiue qui se termine en uné pointe eifilée de 10 centimètres olanche comme la neige. Le pelage de c<^t intéressant animal est ravissant, paraît--1, mais nous doutons qu'il puisse l'emporter sur l'opossum qui détient haut le poil le record mondial des pelisses à la mode. Aux deux côtés du dos s'étendent deux blanches bandes longitudinales qui rayent agréablement sa belle et duveteuse fourrure brun marron du plus riche aspect. Il est vraiment très regrettable que le susdit sujet soit si rare, (a ce jour on n'en connaît qu'un seul exemplaire), car sinon il pourrait livrer la plus opulente « fourrure pour dames en damant nettement le pion au renard bleu polaire si horriblement couteux et à l'aristocratique zibeline réservée aux jolies épaules de nos plus richissimes mondaines. D'après la structure dentaire et le 41110 doigt singulièrement plus long que les autres, on pourrait trouver une certaine analogie entre notre «Dactylopsila» et îe dactylier de Madagascar, fort rare également, qui 'se nourrit de larves d'insectes. Pour s'en emparer il déchire de ses dents longues et acérées l'écorce qui abrite sa nourriture favorite,puis, à l'aide de son long doigt (dactylon en grec), il retire la larve de l'alvéole qui lui sert de boudoir (si vous préférèz vous pouvez lire « chambre à coucher »). Nous avons dit que notre Dactylopsia est originaire de la terre « Kaiser Wil-helm » dont la propriété est, paraît-il, contestée à l'Allemagne. En attendant nous espérons en tant qu'amateurs de belles -fourrures de haut choix pour nos « chères et tendres » que le nouveau venu, quelle que soit sa nationalité, croise et multiple de la façon la plus surabondante dans le plus bref délai possible pour que toutes nos gentilles «dactylo» graphes puissent se payer manchons et tours de cous en «dactylopsia». On se les montrera du « doigt » avec envie.En attendant nous préconisons le « maki » qui est tout ce qu'il y a de plus joli bien qu'inédit. Allons, gentilles « midinettes » qui sortez à midi... juste, quelle est donc celle d'entre vous qui va courageusement inaugurer le beau « maki » inoir et blanc en attendant le dactylopsia qui va remplir vos rêves, nous n'en doutons pas? La disette de pétrole On avait espéré, dit un confrère de Bruxelles, que le comité d'alimentation aurait pu pourvoir à la disette de pétrole qui se fait sentir de plus en plus gravement en Belgique. Cet espoir n'a pu se réaliser, l'Angleterre ayant refusé de laisser passer l'article qui est considéré [ comme contrebande de guerre. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest EN FLANDRE Berlin, 30 janvier-, (Wolff). — Le; certes françaises ont été grandes dans h Dataille de Nieuport du 28. Plus de trois :ents cadavres de Marocains et d'Algériens se trouvent dans les dunes. L'en l'un a été empêché par notre artillerie d< faire des travaux à l'est du phare. EN FRANCE Berlin, 30 janvier, (Wolff). — Au suc iu canal de ia liassée nos troupes on pris cette nuit aux f rançais deux non /elles tranenées et ont lait plus de soi ^auie prisonniers. Dans la partie occidentale des Argon nés, nos troupes ont lait une attaque qu nous a procuré 1111 grand avaiuage m terrain. i\ous avons lait ii33 prisonnier: jont deux otuciers et avons pris à i'?u demi mitrai.ieuses, sept canins ui petit caiibre. .L,es pertes de l'ennemi son grandes, quatre a cinq cents cadavre irançais gisent sur le champ de ba taille. Le régiment d'iuianieue 11. lo; doit avoir été anéanti entièrement, .h o pertes $ont relativement minimes. Des tentatives d'attaques de la par des français au sud-est de Verdun on été repous.-,ées avec de fortes pertes pou l'ennemi. Au nord-est de Badonville les Fran çais ont été expulses du village d'An goiiiont et rejete Sur Tremenu. inouS oc cupons Angomont. Sur le front de l'Est EN POLOGNE Pétrograde, 27 janvier. (Pet.Tel.-Ag — Sur la rive clroiie de la Vistule 1111c rieure il y a eu, comme les jours precc dents, des canonnades et des oatai.it entre les avant-gardes sur un front qu s'étend depuis la susdite nviere Jusqu' la Siœmpe. Sur la r.ve gauche de la Vistule il 11' a pas eu de enangement notaDle du 2 au 27. Cependant les allemands 01 fait de nombreuses attaques sur noti 'front près de -Nesrziniow. Ces a.taque ont été repoussées. Durant ces attaque; l'ennemi a fait une incursion uaus m tranchées. Il a été repoussé. Les attaques de l'ennemi dans la r gion du village de Strabsice B^-cly et R; mion ont échoué. Dans la journée d'hier notre artiller a bombardé les lignes ennemies. Le général Pau en Pologne Genève, 28 janvier. — D'après un av de Besançon aux journaux locaux, but du voyage du générai Pau en Kus» n'était pas d'apporter la médaille mil taire au grand-duc i\icolaï, mais sera plutôt pour prendre le coaim'andemei d'une armée russe en Pologne ( r). Les femmes dans la légion polonaise Des journaux avaient raconté que 1 légionna.res polonais avaient eu recou: a l'enrôlement de feninies po^r reniorei l'effectif de la légion en ^vuiricne. uai les milieux polonais ou donne l expi.c tion suivante à cette nouvel.e. Uai l'entnousiasme du début des taies poi naises se tirant admettre dans ia îégio. grâce à un travestissement par des un lornies empruntes. Cependant, cès qi les compagnies furent tonnées et qu'ui discipline sévère fut introduite, 011 a couvrit la fraude et l'on mit f.n à cet manœuvre d'opérette Ces dames turent invitées à quitter 1 tranchées et à entrer au service d'an bulance. C'est à ce titre qu'on leur a a cordé plus tard des distinctions honot tiques pour leur conduite courageuse. La légende des amazones austro-pol -naises a pris fin ainsi et .a légion n'a 1 qu'en gagner en sérieux aux yeux c tout le inonde. On évacue Varsovie Berlin, 29 janvier. — Le gouverne! militaire de Varsovie a ordonné que 1 vieillards et les enfants doivent quitt Varsovie et se rendre dans le Sud de Russie. ' Des attaques nocturnes faites p l'ennemi, dans les environs de Bor; now, à l'Est de Lowicz, ont été repoti sées avec les plus, grandes pertes po les Russes. EN PRUSSE ORIENTALE Pétrograde, 27 janvier. (Pet.Tel.-Ag — Communiqué de l'état-major gén ral : En Prusse orientale la bataille conl nue dans la région de Malweschken Lasdehuen. Ber'.in, 30 janvier. (Wolff.) — I • Prusse orientale les Russes ont attaq vainement la tête de pont à l'Est de Darkehmen ; ils ont pris sous feu nos positions fortifiées à l'Est de Seenplattc et ont essayé une attaque au Sud-Est de jUoewentin-Sees, attaque qui s'est fondue sous le feu de no.re artillerie. En Galicie et en Pologne Vienne, 29 janvier. (Wolff.) — En . Galicie occiden.ale il n'y a que des batailles de patrouilles, et quand les circonstances l'ont permis il y a eu des duels d'artillerie. AU CAUCASE Dans la région du fleuve de Fsjoroch, ■ près de Sultan Selim, les Turcs ont entrepris de fortes attaques contre notre ■ fron:. Elles ont été repoussées. ' Dans la d.rection d'Olty, les Turc.i : ont pris l'offensive et ont voulu faire 5 un mouvement contournant : ils ont été * repoussés. : En Azerbeidsjan, l'activité des Turcs [ a augmenté d'intensité. Ce sont surtout 5 des bandes de Kurdes appuyées par des ; troupes régulières turques qui ont es- > sayé de prendre l'offensive dans la di-5 rection de Choi. Elles ont également été repoussées. 1 Sur les autres pirties du front la lutte c se borne à du feu d'infanterie. DANS LES CARPATHES Dans les Carpathes, à l'ouest de l'Y/.- ■ soker-passe, des attaques russes ont été repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. Près de Vezer Szallas et Volo. vez les batailles sont terminées. L'ennemi a été reje.é sur les hauteurs des passes. Nous y avons pris quatre cents prisonniers. ) EN GALICIE Pétrograde, 27 janvier. — En Galicie s les batailles se développent sur tout le 1 front, depuis Diekapas jusqu'à Wysz-a kowpas. Sur l'aile droite de ce front nous avons pris 100 prisonniers et cap-y turé 2 mitrailleuses. o u Dans la Bukowina t Le 25 courant nous avons eu des duels s d'artillerie dans la région de Waleputna iu S.-O. de Kimpelung. e •S Dans la Bukowina, il règne un calme > plat. Les Russes font du pillage lv" Copenhague, 29 janv. (Wclff.) — Suivant les nouvelles données par des joui-laux ruses, des machines agricoles ari i- ées à Wilna, et ayant une valeur de :.s )lus de cent mille roubles, ont été volé -s le >ar les troupes russes en Prusse orien-c aie. Comme la plupart de ces machines i- doivent être réparées-, les Russes ont ouït vert un atelier de réparations à Wilna. ît On attend encore d'autres transports de' machines volées en Prusse orientale. + La guerre navale *s r La fin dramatique du « Blûcher » la Londres, 29 janv. (Wolff.) — Le «Dai-x- !y Chromcle» aonne un entretien qu'il a la eu avec un homme de l'équipage de j- 1' « Arethusa » qui a coulé le « Bliicher ». 1, Le navire n'était pas à manquer étant 1- donné qu'il restait pour ainsi dire immu-te bile. La deuxième torpille toucha le «Blute cher» en plein centre. L'équipage s'est tenu sur la déiensive jusqu'au dernier e moment. Nous avons vu saluer les hommes qui se trouvaient sur le pont. C'était =s un moment émouvant. Tous ont admiié le sang-froid des hommes de l'équipage. Quand nous avons lâché la dernière toi-j_ pille, nous avons vu que la fin était proche. Nous nous lancions à deux cent6 mètres du « Bliicher ». Nous avons vu la u lorp.lle s'élancer. L'équipage serait aller lC au fond en saluant si nous n'avions pas fait entendre la sirène comme sign.il d'avertissement. Un des officiers a cné en allemand ce qui se passait. Les Allemands avaient compris, crièrent hourra 11 et sautèrent par-dessus bord. Nous ne -s perdions pas un instant et commençâmes f- aussitôt le travail du sauvetage. Nous ia jetions à la mer une centaine de planches ■ que les matelots du « Bliicher » ont prises en nageant jusqu'à ce que nos chaloupes ai eussent repêché les hommes. Entretemps notre torpile avait touché le but et le s- « Blûcher » s'enfonça dans les flots, ir Le « Ti£er » coulé Berlin, 29 janvier, -r- Le « Kieler \Tachrichten » reçoit d'Amsterdam le .) télégramme suivan : Suivant le rapport é- du capitaine d'un vapeur, le croiseur an-glais « Tiger » doit avoir été coulé par i- ..11e tornille allemande. Si cette nouvelle L-t se confirmait, on atrait enfin le nom du croiseur anglais lequel, d'après les In communiqués allemands, a coulé pen-\é dant la bataille de la mer du Nord.-

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