L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 02 Februar. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t727941w8r/
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®L.'S , ', - [Wandi 2 Février 1915. ■ m?7 — Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 46 REDACTION et ADMINISTRATION 44, RUE ROUGE. 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103. place de Meir, 103 ANVERS SÉLECTION La théorie de l'entr'aide contre la théorie darwinienne Depuis le commencement de la guerre actuelle, la théorie de la sélection a été fort souvent évoquée. L' « Avenir » y a déjà fait allusion dans un article-critique intitulé « les Combats de la Vie ». Nous sera-t-il permis de revenir sur cette question et de l'envisager à un autre point de vue? Certes, en ce moment semble triompher la thèse de Darwin, la lutte de tous contre tous pour un mieux-être matériel et égoïste,ayant comme mobile et comme but la survivance des races les plus fortes au détriment des races plus faibles, la domination des unes par les autres : compétition brutale des peuples civilisés entre eux, d'où les mieux adaptés aux conditions d'existence données sortiraient vainqueurs. Selon Darwin, cette compétition es*, le moteur unique du développement progressif, le moyen de sélection par excellence entre les différentes formes de vie. Par conséquent, le peuple, qui saurait le mieux se faire des instruments de la guerre homicide, de la bestialité servie par la science, de la haine meurtrière, serait ,d'après Darwin, le plus apte $ vivre, le plus digne d'exister. H serait le peuple sélectionné par la compétition. Sans discuter le darwinisme sur le terrain scientifique, ce qui nous serait difficile sans entrer dans la terminologie biologique; nous essayerons de critiquer au point de vue idées. Nous nous ap-puyerons dans- ce but sur la thèse d'un savant naturaliste, le prince Pierre Kro-potkine, qui, dans son ouvrage VEnt>\-Aide, combat le darwinisme et expose une théorie toute différente du développement progressif des espèces, basée sur une idée nouvelle de la sélection qui.résulterait, non pas de la lutte compétitrice des individus, espèces ou races, mais au contraire de leur entente, de leur solidarité, de leur capacité à l'entr'aide. Le prince Kropotkine soutient que ia vitalité des espèces n'est pas la conséquence de leur force physique. Il cite maints.exemples d'espèces animales dont chaque spécimen, pris individuellement, est faible, désarmé, mais qui, grâce à h solidarité pratiquée par son espèce, s'adapte à un milieu organique hostile, triomphe des éléments de la nature, survit. C'est ainsi que des espèces de solitaires, excessivement forts individuellement, tels qu'il n'en existe plus de nos jours, ont disparu Seuls quelques squelettes monstrueux attestent encore de leur existence Chaque espèce possède les qualités adéquates à l'adaptation au milieu. Si parfois l'une d'elles disparaît, ce n'est pas pour cause de non-coniormité de vitalité possible, mais parce que la solidarité, l'entr'aide n'étaient pas pratiquées à un assez haut degré chez elle pour remédier à la faiblesse physique de ses membres et qu'une espèce ennemie, plus forte ou plus unie, en a triomphé par la lutte brutale. Que certaines espèces aient disparu ne prouve pas en faveur de la « sélection », telle que l'entend Darwin, car une sélection basée sur le principe compétiteur est forcément aveugle, inconsciente et nuis»- 1 ble dans ses résultats, iilie écarte sou- < vent de l'existence les individus, les espèces les plus clignes d'intérêt, les pliis aptes à progresser et profite à aes inciivi- < dus, des espèces supérieurs seulement au : point de vue physique et brutal. Le prince Kropotkine applique aux i peuples la théorie de solidarité et d'entr'- ' aide qu'il s'est formée après de longues 1 observations, de savantes études sur les espèces animales. L'adaptation de ces ] peuples au milieu et même l'adaptation ] par ces peuples du milieu à leurs besoins c et volontés ne serait pas obtenu par ta i compétition des individus, par la lutte i des peuples, mais par l'entente, l'har- « monie, l'idéal commun de ces individus \ et peuples, qui les uniraient dans une même volonté de progresser. La sélec- I tion qui résulterait de cette paix, de cet accord, serait une seule conscience,éclai- { rée parce que basée sur Vémulation des t individus et peuples solidaires, non sur c la compétition destructrice. c La « sélection » dérivant de l'aptitude i des uns à vivre au détriment des autres, t — soit en les détruisant, soit en s'empa- c rant de leurs droits à une vie normale, i soit en accaparant les richesses maté- a rielles et les trésors intellectuels à leur c seul profit, plongeant ainsi des milliers l d'êtres dans la misère et l'ignorance, — c n'est oas une sélection, mais le résultat r immoral d'une lutte brutale. La « sélec- I tion » dérivant de la guerre entre peu- i; pies comme de la lutte entre individus, I ne produit que des effets faux et in jus- t tes, non conformes au développement de l'humanité, en opposition avec le bien être général. Les individus égoïstes, brutaux, sant scrupules, auraient seuls le droit de vivre, car ils ne s'arrêtent pas devant )»« moyens de réussite, tan ois que les affinés, les délicats, les scrupuleux seraiem voués à disparaître en raison même de leurs qualités morales et intellectuelles. De même, si on s'en tient à la théor.i darwinienne, les peuples les plus éclairés, les plus avancés seraient .vaincus par les peuples les plus frustes,les moins intéressants. Car on a beau dire que l'a guerre exige d'autres qualités, d'autre? facultés que la force physique et brutale : ia science, l'idéal, la force morale, le sentiment de la justice, etc., toutes tes qualités font, au contraire, les mauvais guerriers, la force physique étant en raison inverse du développement moral et intellectuel. "Les affinés, les cultivés ne peuvent avoir la résistance physique du « paysan du Danube », ni la même volonté de guerroyer et de vaincre que le reître de jadis. Le peuple le plus admirable par sa civilisation, par sa culture peut, en effet, être vaincu par un peuple très inférieur ; cela s'est vu dans le passé, mais cela ne prouve pas que cela devait ou doit être ainsi et que la sélection y a gagné. La guerre est un mauvais moyen de sélection, comme toute lutte, toute violence. Tant que celle-ci ne s'accomplira pas dans la paix et l'harmonie, par l'étude et le travail, ce ne sera jamais une vraie sélection et jamais le développement, le progrès, le bien-être des individus et des races ne furent acquis par leur lutte et leur compétition. Elles ne firent que retarder l'évolution normale des peuples. Les résultats produits furent négatifs, sinon néfastes. La lutté, la compétition sont les ennemies de la sélection. Mais par la solidarité, l'entente et l'entr'aide furent accomplis tous les progrès dont le monde peut se glorifier jusqu'à présent. Et ,par ces principes bienfaiteurs et élevés, l'humanité ira au destin magnifique qui sera un jour la récompense de ses efforts, de ses vertus et de son idéal. NIKOLA WITZ. «t********** Echos Calendrier 2 février. —• Soleil : levep; 7 h. 31 ; coucher, 4 h. 57. — Purification. 3 février. — Soleil, lever 7 h. 30 ; coucher, 4 h. 59. — Saint-Biaise, év.-mart. ; -Ît-Adelin, ab. 1 février. —• Soleil, lever 7 h. 28 ; coucher 5 h. 01. — St-André-Corsini, ev. ; Ste-Jeamie. reine, La Poste à Anvers Surgit du néant, le 15 janvier, avec un seul bureau pour toute la ville, la poste a vu s'ouvrir hier sa première ,o us-agence. Celle-ci a été établie dans e bâtiment du Pilotage, à titre d'essai. Dn y aura un service de mandats-poste, le lettres recommandées, de vente de itnbres. Les heures d'ouverture sont de 8 à 12 et de 15 à 1S heures. L'agence sera fer-née les dimanches et jours de fête. Nous apprenons en outre qu'incessam-nent, peut-être encore cette semaine, •ecommencera le service de la levée des lornes- poste. P. S. — Au moment de mettre sous iresse nous recevons un avis disant que es autorités allemandes ont communi-lué à l'administration de la ville d'An-'ers que les bornes-postes seront de nouveau levées à partir du 1 février. La me-iiire ne sera d'abord appliquée qu'à la dlle seule. 4M. Franck et Ryckmans en Hollande Les journaux hollandais signalent la irésence en Hollande de MM. Franck t Ryckmans, respectivement président t sous-président de l'Intercommunale l'Anvers. Ils ont été reçus par le nti-Listre de l'intérieur des Pays-Bas et ont xprimé, au nom de la ville d'Anvers et :es 77 autres communes de l'Intercom-annale, leur gratitude pour l'hospitalité ccordée aux émigrés anversois. Us ont eclaré qu'il ne manque plus qu'un iuitième de la population anversoise. Ils nt eu ensuite un entretien avec les mi-is'.res hollandais Treub, Bosboom et 'osthuina au sujet de l'approvisionne-îent de l'agglomération anversoise. M. rranck a visité les camps de concentra-ion de Zeit, Hardewyck et Nunspeet. On signale en même temps la présen ce en Hollande du général belge Doffin, qui est chargé de visiter également les camps des internés. Le général est accompagné d'un officier, admis sur parole, et a rendu visite à l'embassadeur belge à La Haye, le baron Fallon, ainsi qu'au ministre de la guerre. 1 Un voyage de Nanse.'i Le célèbre explorateur norvégien, le professeur Fridhjof Nansen, vient d'écrire la relation d'un voyage en Sibérie qu'il entreprit le 5 août 1913, à bord i du navire « Comète » de la société sibérienne Tromsô. Le navire n'allant que i jusqu'à l'embouchure du lenisei, soit à ' I degrés lat. Nord, Nansen remonta la rivière jusqu'à Ieniseisk par bateau-moteur. De là il alla par terre à Krasno-jarsk sur le Transsibérien. De là il alla par le chemin de fer Mandchou-Sibérien à V ladivostock, d'où il continua par la nouvelle voie qui longe la côte septentrionale de la Mandchourie, vers Khabarovsk. De là il prit le nouveau chemin de fer de l'Amour qui suivit ce fleuve vers l'Ouest et qui vers Tsjita rejoint de nouveau, en Trans-Baïkalie, le transsibérien qui le reconduisit eu Europe. Du mammouth congelé A côté de détails techniques spécieux et arides, il y a dans le livre de nansen des communications très intéressantes. 11 signale entre autres dans la vallée du Jenisseï la présence de mammouths congelés ; ces animaux auraient péri sur .a glace par mort naturelle. J_,eur cnaleur et surtout leur poids aurait i'ait fondre un peu de glace sous eux, et après que le corps était descendu dans cette eau, celle-ci se serait ensuite recongelée ei ainsi le mammouth aurait été encastré dans un bloc de glace que les eaux troi-des de la rivière, provenant du dégel de l'été, lie pouvaient plus entamer, niais recouvraient chaque fois de nouvelles couches de glace, de limon et de sable. Le mammouth conge.é reste ainsi pendant des milliers de siècles à l'abri de la putréfaction jusqu'à ce qu'un accident ou les recherches de l'homme le mette à jour. Nansen ne nous dit pas * c-qui en est de la légende de la chair de mammouth comestible. On prétend, et nous l'avons lu dans des publications sérieuses, que cette chair se mange parfaitement. Jusqu'à preuve du contraire nous restons sceptiques et nous sommes convaincus que le mammouth congelé est à l'abri de la putréfaction, mais nullement de la décomposition, et que celle-ci .s'opère par voie de solidification, de sorte que la chair du mammouth sort de la glace totalement pétrifiée et impropre à l'usage de la cuisine... L'immensité de la Sibérie Le livre de Nansen donne une idée de. l'immensité de la Sibérie et la grandeur colossale de l'Empire russe, qu'on peut nommer à juste titre le Pantagruel de l'Europe. On constate en effet que depuis la fondation de l'Empire du tsar, a .Moscou, donc vers 1550, la croissance annuelle de son territoire jusqu'à nos jours se chiffre par 142 kilomètres par jour, soit, 52,000 kilomètres carrés par an. Tous les sept ans, dit Nansen, la Russie s'agrandit d'un territoire grand com, me la .Norvège. Mais les Russes ne sont pas gens à faire valoir ces trésors de terres. Ainsi Alaska, qui fut vendu dans le temps par les Russes aux Etats-Unis. Le prix était de 7 millions de roubles. Or après quel ques années d'exploitation la république étoiléè fit produire en une seule année, notamment en 1905, à l'Alaska, 150 millions de dollars, soit pour cette seule année 26 fois le prix qu'elle en avait' payé ! Changements Après une matinée dominicale passable et une après-midi épouvantable, nous eûmes hier, de 10 à 5 heures, une température relativement douce, r.n beau soleil réchauffant, une brise tiède, tout Un parfum d'espérance, d'amour et de paix ! Serait-ce le printemps nous arrivant avec deux mois d'avance, au plus grand mépris des dates du calendrier? Si cela pouvait continuer et si nous pouvions avoir du temps sec pendant quelques semaines, après cette atroce période d'averses et de brumes pathogènes ! Nous traversons un hiver très malsain. Jamais il n'y a eu tant de bronchites et d'affections de poitrine. Avant tout nous , songeons à nos soldats combat'.ant dans les tranchées remplies d'eau, vrais nids à rhumatismes et à fluxions de poitrine. . La gelée sèche est de beaucoup préférable au froid humide. Enfin nous voi'.à en février, 7e mois de la guerre et, espérons-le, dernier mois de la guerre. En- , core quelques semaines et le merle com- , mencera à siffler son air de renouveau, i et à bâtir son premier nid. C'est en effet en mars que notre gentil mélomane ; commence sa première nichée, dans le I sapin, le houx, tous ces « evergreens » 1 qui ont passé l'hiver sans quitter leur i vert manteau. Consolons-nous à cette pensée printanière et réjouissons-nous... car février n'a que 28 jours. La mode nationalisée Les Anglais s'efforcent de s'affranchir de la fabrication des produits chimiques en Allemagne, les Français veulent bannir la musique allemande, les Allemands veulent s'affranchir de» modes de Paris. Nous avons déjà parlé du boycottage de la musique allemande à Paris. A Beç-in on veut ne plus rester tributaire des modes parisiennes et voilà qu'on vient de faire de la capitale allemande un centre de modes à l'instar de Paris. Depuis le 1er février les grands magasins de modes berlinois ont ouvert une exposition de modèles. Celle-ci n'est cependant pas ouverte au public. Elle ne sert qu'à donner aux gens du métier les indications qui jusque-là venaient toujours de Paris. Toutes les branches des industries qui sont connexes à la fabrication d'articles de modes coopèrent à la réussite de cette tentative. Ce n'est qu'alors qu'elle sera exposée au public qui pourra juger dès résultats. Retranchements et tranchées Ce genre de guerre défensive ne date pas d'hier. Les Romains le partiquaient couramment. L'antiquité nous a laissé des vçstiges. qui indiquent nettement l'existence très reculée des forages miniers à l'instar de la troupe, pour les besoins de la guerre chez les Grecs et chez les Romains. Hérodote notamment en parle lorsque les Perses eurent mis vainement le siège pendant neuf mois devant Barec, ils creusèrent des couloirs souterrains qui menaient jusqu'à la ville et soumirent les assiégés à une rude ; épreuve. On raconte que les habitants de la ville finirent par se rendre compte du parcours des souterrains minés en faisant résonner un bouclier d'airain aux , places présumées encavées. Ainsi ils réussirent à surprendre l'ennemi et à le , vaincre. Les habitants d'Appolonia se , servirent d'un.niQy.ejti analogue pour prévenir les attaques par voie de mine. César a employé également le retranche- < ment et la mine. L'«agger» est plutôt un rempart qu'un fossé, en tenant comp- ■ te que la terre, excavée sert tout naturellement au rempart — ce qui explique la : même, aooellation pour deux choses dif- ] férentes mais réuniès étroitement. Et la «testudo», la tortue se faisant sur ces monticules de terre. Voilà comme quoi, 1 l'homme en temps de guerre imite la taupe, la tortue et par là même se mon- 1 tre intelligent en tactique défensive et offensive. ! Bibliothèques popiifaire.ç Lors de la dernière séance du Collège, ' M. l'éch^vin Desguin a fait ressortir qu'un grand nombre de lecteurs se pré- 1 sentent en ce moment pour l'emprunt 1 de livres dans les différentes bibliothè- ( ques populaires. .Désirant encourager par 1 tous les moyens ce goût de lecture parmi 1 nos populations,surtout dans les circons- t tances actuelles, M. l'échevin Desguin a proposé d'organiser deux nouveaux locaux supplémentaires des bibliothèques populaires, l'un dans le quartier de Zu- 1 renborg, l'autre dans les environs de la J rue d'Orange. < L'assemblée approuva cette proposi- | tion, tout au moins en principe, et à ^ l'unanimité. Hartmannsweiler Kopf Qu'est-ce que Hartmannsweiler Kopf? , Ce nom que l'on prononce beaucoup de- j puis deux ou trois jours, où il revint c souvent dans les bulletins, officiels, se "r présente plutôt sous un aspect énigma-tique. Hartmannsweiler Kopf est mu montagne de 956 mètres de hauteur, qr; forme avec d'autres le groupe de la Mol- ' kenrain ( 1,128 mètres). Le village d'Hartmannsweiler (entre Sulz et Senn lieim) est situé à l'est de cette monta ^ ;*ne et a déjà sa place dans l'histoire j A.riovistus v campa en 58 avant J.-C. m moment d'attaquer César, qui le bat :it au lieu où se trouve maintenant Bas- L ^spach. \ 1 La tournée des Be*ges au Transva?' r Le « N. R. C. » dit nue « Ons Land > , -1 « Volkstem » donnent le compte rendr :k-s discours que les Belges Dr Van de n Perre et l'avocat Standaert, délégués du r gouvernement belge, ont prononcés à Stellenbosch (Transvaal). Ils ont parlé îles faits et gestes des Allemands pendan* a guerre en Belgique. Us vont parcourir oute l'Afrique pour faire des conférences. n La reprise de la briquetterie L( Comme indicé1 d'une reprise possible n ie la briquetterie belge on signale le fait d }ue depuis le commencement de la guerre n *st arrivé à Amsterdam le premier ba- C eau chargé de briques belges. Celles-ci a uroviennent de Hemixem et sont desti- J. îées à la construction d'un bloc de 43 p naisons dans le quartier connu sous le 0.1 iom de quartier indien. V.li NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest EN FLANDRE Berlin, 1er février. (Wolff.)— Rien d' spécial à signaler sur le front de l'Ouest EN FRANCE Paris, 30 janv. (Reuter.) — Communi qué officiel de 3 heures : La journée d'hier a été relativemen calme. Près de Quinchy (au sud du cana de la Bassée à Béthune) les troupes an glaises ont repoussé trois bataillons aile mands. Près de Flirey les Allemands ont fai sauter des minas avec l'intention de dé iruire nos retranchements. Londres, 30 janv. (Reuter.) — Hier l'ennemi a fait une attaque près de Quin ;hy, mais il a été repoussé. Nos perte: sont insignifiantes. Paris, 30 janv. (Reuter.) — Le « té noin oculaire » français qui a assisté au> dernières opérations, dit : Les attaque; allemandes ont cessé près de Soissons. Sur les autres, parties du front il n'y a ei que des batailles de minime importance. Le mauvais temps a empêché que dt grandes batailles se livrassent. Les alliés développeront le plus granc effort aussitôt qu'ils disposeront des for-:es nécessaires. Le but est d'obtenir des résultats sans faire des sacrifices inutiles. Paris, 31 janvier. (Reuter.) — Samedi a lutte s'est limitée à des duels d'ar-:illerie sur tout le front. Partout notre îrtillerie a eu l'avantage. Devant La Bassée les Anglais ont repris toutes les tranchées qui avaient été perdues momentanément. Dans le voisinage d'Arras, Roye, Soissons et Reims, nos batteries ont déduit deux canons et différents ouvrages le défense de l'ennemi. Nous avons également dispersé l'ennemi sur diffé-'ents points où il se concentrait, nous 'avons expulsé des bivouacs et avons létruit des convois. Les Allemands ont fait trois vaines at-:aques dans le bois de la Grurie. Nous occupons le village Angomont m Nord-Est de Badenviller que les Al-emands prétendent avoir pris. Paris, 3.1 janvier. (Reuter.) — Sui-:ant le communiqué officiel de ce soir à Il heures, il n'y a rien de spécial à enseigner. Un télégramme de Reuter, daté du S0 janvier, annonce que les Allemands >nt laissé un grand nombre de tués au \Tord de Lombaertzyde et près de La Passée. Par contre, les Français ont dû se re-ilier en Argonne dans de nouvelles posi-ions à environ 200 mètres eu arrière. Dn s'est battu avec acharnement. Les >ertes de l'enemi sont considérables, nais les nôtres également sont impor-antes.Une sortie de Zeppelin Paris, 30 janv. (Reuter.) — On télégraphie de Nancy au « Matin » que ven-Iredi matin, à cinq heures, un eppelin a issayé de survoler la ville. L'artillerie r.ançaise par une vive canonnade a obi 1 -fé le navire aérien à s'éloigner. Paris menacée Le technicien militaire du « Times » ittire l'attention sur la probabilité que es Allemands feront sous peu un effoit uprême pour forcer les lignes des alliés t atteindre Paris. Il estime que le nombre d'Allemands ni seront concentrés contre les Fran-ais et les Anglais s'élève à environ .250.000 hommes (94 divisions). Le même technicien du « Times » es-ime que. l'armée allemande se trouvant 111- le front de l'Est peut être estimée à 3 divisions. Berlin, 30 janvier. — La n Kreuzzei-ung » mande de Bâle : A la suite de la éfaite des Français vers Soissons, qui permis aux Allemands d'avancer de ouveau dans la direction de Paris, on ignale de cette ville qu'une masse d'ha-itants de la bonne bourgeoisie s'est de ouveau enfuie vers le Sud de la France ,es journaux gouvernementaux font >us montre de pessimisme. Albert I, roi de France? Le « Heraldo » de Madrid lance une ouvelle aussi sensationnelle qu'inad-lissible pour bien des raisons. Il se fait îlégraphier de Londres que des cercle; ançais très sérieux et ayant une gran-e influence auraient décidé d'offrir au ii des Belges la couronne de France, e plan serait surtout très synipath.quc 11 parti militaire avec le généralissime iffre en tête. On ne dit nas ce que l'on ense faire du président, M. Poincaré, ni imnient et quand on se propose de réa-ser ce projet. Les bombes à Dunkerque On mande de Roosendael : « Un marchand de Dunkerque, qui était arrivé de ; cette ville à Roosendael en compagnie de . plusieurs autres habitants peur attendre en Hollande la fin de la guerre, a raconté ce qui suit : «Les attaques aériennes des Allemands sont pour Dunkerque, où j'avais un commerce florissant, un véritable désastre, j Les dégâts sont très grands, surtout l'intendance militaire est très endommagée. Comme la population civile a beaucoup souffert, il règne un grand désordre et une angoisse perpétuelle. Aussi,tous veulent fuir ce foyer de misère, si les circonstances le permettent. Je dois à la vérité de dire que les habitants de Dunkerque sont surtout indisposés contre les Anglais, qui agissent à notre égard selon »eur fantaisie, comme ils l'ont tait au début à l'égard des Belges ;mes concitoyens les rendant responsables de toutes les avanies qui nous arrivent. C'est pour ce motif que des discussions pénibles ont eu heu entre les intendances anglaise et française.Pour le bon plaisir des Anglais, .1 nous faut tout sacrifier. Pareille situation ne peut durer. Souvent, il y a des conï'lits désagréables entre fonctionnaires anglais et français. Si l'on ne prend des mesures de précaution on peut s'attendre aux pires incidents. On se verra sans doute obligé de commettre une partie des troupes du nord de la France au maintien de la paix intérieure. La population pourra endurer cette misère pendant deux mois, tout au plus. Je crains les événements les plus graves.» En Angleterre Le premier sous-marin allemand qui fait son apparition à la côte Ouest de l'Angleterre Londres, 30 janvier, (Reuter.) — Les Allemands ont coulé ce matin le « Ben Cruachen ». A 12 h. 30, le même sous-marm, le « U 21 >1, a intercepté à l'Ouest de Liverpool le vapeur « Linda Blanche », en route de Manchester à Belfast. L'équipage de 10 hommes a été obligé comme celui du 11 Ben Cruachen n de quitter le navire. Un vapeur arrivé ce soir à Liverpool rapporte qu'il a vu le sous-marin couler 1111 troisième vapeur. Le « Ben Cruachen » était un petit vapeur de cabotage. Le commandant du sous-marin donna 10 minutes à l'équipage pour quitter le vapeur. Le « Kilkoan Garston » Douglas, 30 janvier. (Lloyds). — Le vapeur « Kilkoan Garston » a été coulé par un sous-marin, à 18 milles au Nord-Ouest de Liverpool. L'équipage a été sauvé par le côtier uGladys». Vapeurs anglais torpillés Le Hâvre, 31 janvier. (Reuter). — Le vapeur anglais « Toko iViaroe n a sauté ce mat.11 à 8 milles au N. O. de Cap He-ve. Les causes sont inconnues. Un traw-ler a sauvé 51 hommes de l'équipage. Le vapeur avait à bord 97000 moutons aLat-tus et une quantité d'effets d'n-JDit.e-uicnts pour les réfugiés belges. Paris, 31 janvier. (Reuter). — Le ministère de la marine annonce que le vapeur angia.s « 'Ioko iViaroe , 1 été ti '-pillé par un sous-marin allemand. Samedi après-midi le vapeur anglais « Igaria » a été également lorp.ilé près de Cap An.ifer. i^e « igaria >■ ira pas coulé et a été remorqué au H ivre. Londres, 1 février. — Le bureau Lloyds mande de Douglas : Le vapeur « Kelcoan Garston » a été coulé le 30 janvier au Nord-Ouest de Liverpool. L'équipage fut sauvé par le navire côtier « Gladys ». Les escapés Fleetwood, 31 janvier. (Reuter.) — Des escapés du « Ben Cruachen » et du « Linda Blanche » racontent que les officiers allemands leur ont dit : Nous regrettons de devoir vous causer des ennuis, mais nous avons reçu ordre de couler tous les navires anglais. Le capitaine du trawler h Niblick » » dit qu'il a repêché une caisse contenant 10 ceintures de sauvetage. 11 ne sait pas à quel navire ils ont appartenu. Les marques de ces ceintures font supposer que le navire auquel elles ont appartenu doit être d'un fort tonnage. Sur le front ch l'Est EN RUSSIE Berlin, 31 janvier. (Wolff). —■ £ui-\aut un avis de St. Pétersbo_rg, le Rjetj apprend de Varsovie que le nouveau gouverneur général de Pologne, le prince Engelytsjef, a déclaré que la Rus-

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