L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 03 Februar. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pg1hh6d47t/
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iVJ^J^redi 3 Février 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 47 ¥-■■■■■ ■ -r: • s ..RlltJ.-U 1 ION \Ati. s S::-vï • X i - eI -^ijjSflVtrNIST R Aï IO N : 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi cl de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS CHOSES DE RUSSIE HISTOIRE DU MOUVEMENT RÉVOLUTIONNAIRE III En élaborant ou plutôt en iinaginau ce manifeste d'après toutes les règles de l'art conservateur, lè courtier financie des emprunts gouvernementaux à l'eu térieur, le héros de Portsmoutli, le pre mier ministre, comte de Witte, calcula teur, servile et actif serviteur du tsar et comme il s'intitulait lui-même, 1'« auiira du peuple », remplit brillamment soi devoir envers la patrie. Dans le manifeste qu'il avait coinpos étaient énuméréès les libertés suivantes liberté de la parole et de la presse, libert de réunion et d'association, inviolabilit de la personnalité, représentation à ! Douma des par'.is ouvriers, des paysan; amnistie pour les détenus politiques o les exilés par mesure administrative. En promulgant ce manifeste, le tsa L-t ses ministres se rendaient compt qu'ils susciteraient de nouveaux inci dents parmi le peuple, et prévoyants firent venir à St-Pétersbourg pour le jou de la promulgation d'importantes force militaires. Ainsi la veillé encore de 1 déclaration du manifeste on pouvait suj. poser que le gouvernement se prépara: à quelque acte d'importance. Mais cett supposition chacun la faisait à sa manie re. Seules les organisations ouvrière clandestines, qui connaissaient à fond 1 traîtrise des ennemis du peuple, compr: rent parfaitement le tsar et le gouverne ment et se rendirent compte qu'il n'étaient pas capables d'autre chose qu de provoquer le peuple dans le but de li enlever ensuite les libertés accordée: Ces organisations pour parer à cette tr£ hison n'épargnèrent pas leurs dernière forces, leurs dernières ressources, elle menèrent avec énergie une vaste ag.ti tion parmi toutes les classes de la popi lation pour que celle-ci ne prît pas 1 change et continliât à exiger les rever dications déjà exposées. Ces Teveirdic: tions du peuple russe étaient les suivar tes : Toutes les libertés politiques, an nistie complète de tous les dé.enus pol tiques, suffrage universel, la journée d travail de 8 huit heures, tolérance re'. gieuse et la reprise des terres par l'Et; au profit des paysans. Ainsi se préparaient les deux cani] opposés pour la journée du 17 octobt 1905 où le fameux manifeste devait êti promulgué. Et seulement lorsque toi les préparatifs du gouvernement furet achevés, lorsque les régiments les pli sûrs furent arrivés à St-Pétersbov.rg, e" la hauteur du trône impérial fut procli niée la Constitution. Cela n'était un secret pour aucun d ceux qui avaient «combattu pour la libe: té, que le tsar, en proclamant la Const tution, n'avait d'autre but que de s'asst rer un succès dans ses luttes,contre 1 peuple. Et en vérité, le manifeste eut 1 même effet qu'un coup de baguette m; gique. Toutes les classes de la société à l'exception de la classe ouvrière, fi rent satisfaites en énumérant les liberté accordées par le manifeste. Seul le par ouvrier garda son ancienne attitude e profitant de la liberté reçtie d'agir ot vertement et d'affirmer plus libremeï ses idées parmi le peuple, en raison d droit de parole et de réunion accordé, 1 parti ouvrier lança des appels au peuple lui demandant dè ne pas se contente des libertés reçues et de continuer à ex ger toutes ses libertés politiques par de démonstrations, des manifestations, du, sent-elles le mener jusqu'aux barrici des. Au premier coup d'œil il semble l'observateur que tous ces préparatii révolutionnaires des partis ouvriel n'avaient pas de raison d'être puisqt: la Constitution était promulguée < qu'on avait le droit de mener légalemet le combat avec l'autocratie, il était it sensé de dresser des barricades et c briser ses forces contre les baïonnette des soldats. Mais ceux qui avaient étudié de pli près ces questions lors des événement antérieurs étaient convaincus à juste t tre que cesserait une faute d'accepté pacifiquement le manifeste, et que le libertés restreintes et hypocrites qu' accordait ne donnaient pas lieu de dépi ser les armes. Si les partis ouvriers ce: saient à ce moment critique d'être act ves, une autre partie de la populatioi la population paysanne, moins révoh tionnaire, se résignait et patiemment a tendait la réalisation des réformes pi e mises. Ainsi la victoire du peup! russe sur 'le gouvernement serait reta dée indéfiniment, grâce à l'acceptatio par le peuple de ces tromoeuses liberté Pour obvier à ce danger les assoeiatiot ouvrières envoyèrent sans retard des ag tateurs en province. Des appels au pei pie furent distribués, des meetings o ganisés dans les rues, dans les fabrique et les universités. Des dizaines de mi liers ele personnes affilèrent à ces réi nions. L'état -d!esprit révolutionnai: était porté à son plus haut degré, il éta certain que par le combat à livrer li peuple donnait toute sa mesure. Chacui : commença à s'armer comme il le put : Les partis ouvr.ers organisèrent un coi; : ,-eil de ses représentants à la Douma - lequel prit sur lui de diriger dorénavan - le mouvement révolutionnaire. Ainsi les ouvriers démontrèrent uni , fois de plus leur solidarité et promiren 1 au gouvernement qu'ils étaient tro; i conscients de leurs droits pour s'arrête devant l'appât de libertés insignifiante i et pour accepter ce compromis qu'étai : le manifeste. 5 Le gouvernement se rendit compte ei . voyant cette agitation parmi le peupl s que le manifeste n'était pas accepté d , .a façon qu'il espérait. Il vit que les li t aertés accordées, au lieu d'apaiser e d'endormir le peuple, lui donnaient 1 r possibilité de rassembler ses forces dan . l'espace ele quelques jours, grâce à l'aid - les meetings autorisés par le manifeste , ;râce à la liberté de parole et de la près r ;e. Enfin il comprit que s'il ne prenai s es mesures de répression habituelles 1 a cause du peuple serait gagnée. A cett - --onviction du gouvernement se rallièren t .a noblesse, la bourgeoisie et les propriel e .aires des campagnes. Leur activité cor jervatrice s'affirma ele diverses manière; s j_,es nobles se réunirent en assemblées c .otèrent des blâmes à tel ou tel ministr jour sa faiblesse à réprimer les. révolte .lu peuple. Les propriétaires se pla: ;nirént hautement que le manifeste doi: iait aux travailleurs la liberté d'organ ;er meetings et grèves, lorsque, avant c 1 iianifeste ces choses n'étaient praticaole .ans aucun domaine. Et toutes ces pre t. .estations des classes riches et aisées a - .luèrent au cabinet du ministre com! .V'ittej tandis que le gouvernement fa i- jait la nomenclature de ses forces et il e entait de nouveaux procédés de répre; ion pouvant s'accorder plus ou moir - t la Constitution nouvelle dans le but ej retirer les libertés accordées. Mais il n put rien imaginer d'autre que l'habitu ■- ,-tat de siège proclamé dans ces occi e ions, l'interdiction de réunion et les a: i- cestations en masses. ' Alors il revint aux procédés ancier le la réaction. Il envoya une circulaii ■ confidentielle à tous les gouverneurs e e: généraux-gouverneurs, laquelle leur oi e erova»t les pleins pouvoirs du gouverne nent pour réprimer la révolte selon le noyens qui leur sembleraient bons. I s ce? zélés serviteurs élu ministre démot c trèrent rapidement leur fidélité à le se: '• > ir. Le gouverneur de St-Pétersbourj général TréDoff, donna incontinent l'o: e Ire à la police et à l'armée de ne pt - épargner la poudre et de tirer sans faii les sommations d'usage en cas de ra: jemblements' du peuple dans les rue: c Le gouverneur de la ville de Sarato: c commanda en personne les troupes et f '■ lui-même le coup de feu dans les rue de Saratoff, fait pour lequel il fut assa: l_ ^iné quelques jours plus tard tandis qu' - se rendait à St-Pétersbourg pour ports I son rapport au ministre. Le général-got ) verndur d'Ekaterinoslaw, dès le reçu e: 1_ cette circulaire, se rendit à la prison o ' les détenus politiques avaient entrepr II la grève de la faim parce qu'on cont e nuait à les détenir illégalement lorsqu'i '■ auraient dû être libérés selon les terme r du manifeste. Le gouverneur fit lu !" même sauter les dents et les yeux de :s détenus sans défense à coups de ee n; >- gaïka », puis ordonna de faire incendie l'aile du bâtiment pénitencier où se troi vaient les protestateurs. Dix détenus fi a rent carbonisés, 23 restèrent défiguri 5 ou infirmes. s Ce gouverneur fut également assassii L' quelque temps après cet événement dai les rues d'Ekaterinoslaw, comme repr u sailles de la part des révolutionnaires. DCUBROWSKY. C ; Echos Calendrii '' 3 février. — Soleil, lever 7 h. 30 ; coi U cher, 4 h. 59. — Saint-Biaise, év.-mart ) St-Adelin, ab. 4 février. — Soleil, lever 7 h. 28 ; co • _ cher 5 h. 01. —• St-André-Corsini, ev. t Ste-Jeanne, reine. 5 février. — Soleil, lever 7 h. 27 ; co ►. ch£r 5 h. 02. — Ste-Agathe, v. m. ; Sï Martyrs du Japon. e ; La monnaie allemane u La monnaie allemande a cours fore >. et doit être acceptée à l'égal de la moi is naie belge qui elle aussi a cours fore i- Bien des gens, lorsqu'ils ont à faire d< i- payements ou, ce qui est plus agréabl à en recevoir, s'embrouillent dans s calcul, de la conversion dés marcs e 1- francs et vice-versa et emploient des t t- bleaux eu tarifs, communément appela 'e « luis-bond », où le calcul est fait poi it les nombres entiers. Il existe cependant une méthode rapide pour ces calculs généralement employée dans le haut commerce ; la voici : Quand il s'agit de convertir les marcs en francs on divise le nombre par 8 et l'on multiplie le résultat par dix. Pour convertir les francs en marcs, c'est le , contraire : on multiplie par 8 et l'on | divise le résultat par dix. Par exemple : 12 marcs à convertir en francs. La division par 8 donne 1.5 multiplié par 10 fait 15. Egalement 27 francs [ à traduire en marcs. La multiplication. par 8 donne 216, divisé par 10, fait , 21.60 marcs. f Pour la conversion des marcs en. francs il y a une méthode encore plir simple. On divise par 4 et l'on ajoute ^ au résultat le nombre de marcs à cou-j vertir. Ainsi 24 marcs, divisé par 4 fait 6 plus 24, égale 30 francs, résultat j cherché. i L'emprunt de 15 milliards " Des confrères commencent à mettre t en doute les nouvelles qui ont circulé à i Paris et à Londres au sujet de cet em-jjrunt à conclure en commun par le; trois puissances de la triple entente. Cependant, il se confirme que l'entre-' vue eles ministres des finances anglais," t français et russe vient d'avoir lieu. Un saura elonc bientôt à quoi s'en tenir au sujet de l'opération en question. Une petite émeute Nous vivons à une époque ou les aïs toires les plus fantaisistes, les/fables le:. | plus abracadabrantes, ont cours illégai Pour peu que vous écoutiez, en rue, les . conversations des verbeuses coanneres, vous avez de quoi ameuter tonte la population et jeter le trouble et l'angoisse dans toutes les âmes. e C'est ainsi que. depuis lundi, la 4c g section est aux abois. Des mères, affe-lées, se ruèrent vers les écoles et récla-t nièrent leurs enfants."Les instituteurs ' avaient beau objecter qu'on ne terai; ■_ aucun mal à leurs sympathiques reje-teins, user de diplomatie et dispenser leurs arguments les plus péremptoires, 's rien n'y fit. Les écolçs se vidèrent, et, • dans certaines classes, il n'y avait marri, £ que six ou sept élèves. j Le motif? Un bruit qui s'était répandu L_ et dont la naïveté eléfie l'abîme. On avait raconté qu'on allait vacciner les enfants : les garçons dans le cou et les filles dei-rière l'oreille. Seulement, « on » — c'est-' à-dire ceux qui vaccinaient — s'y pre ,t naient si mal que les enfants étaient pri; d'une façon de mégalocéphalie entraî-liant, chez plusieurs d'entre eux, la mert " à bref délai. II faut croire que la guerre a causé, chez d'aucuns, une perturbation de l'en-tendement. Et, d'autre part, il faut espérer que les Instituteurs us.eront de tou-1' te leur autorité pour détruire des fables s aussi monstrueuses La chute des feuille.' Dans notre carrière journalistique, ^ nous avons vu naître. bon nombre de [j quotidiens qui vécurent un peu plus :S longtemps que ne vivent les roses. Les feuilles littéraires'ou politiques pous-il sent, comme leurs synonymes des arbres :r où craquent les bourgeons printaniers; L. et cette cognomination s'étend à leui e chute, puisque, trop souvent, elles tom-ù bent sous le vent poussiéreux d'une nuit is d'octobre. [_ Toutefois, on sent une certaine an-s goisse en voyant disparaître un de ces ,s journaux ancrés dans le passé lointain, j. enracinés dans les brumes d'un âge qui ,3 n'est plus. C'est ainsi que nous avons j. lu la disparition, au moins momentanée, ,r de la ee Gazette van Gent ». Elle avait deux cent quarante-sept ans ! Nous nous la représentions assise is dans un large fauteuil, souriante encore sous le doux argent de ses cheveux, la main.un peu pâle, un peu tremblante, ls un peu glacée de fièvre, mais saisissant -, encore la plume pour une cause qu'elle croyait juste. Le bruit du canon la fit s'assoupir : la plume chut de ses mains sous les pétarades du combat. Pourra-t-elle encore la ramasser? Espérons que son sommeil ne soit qu'une léttiargie et que, dans un printemps nouveau, sous un rayon de soleil irradiant de paix, elle se réveillera d'une mortelle torpeur... Car elle était la plus ancienne feuille de Belgique, et, comme telle, nous la ' vénérions. La restauration des monuments ' d'art belges Le président de la Commission des Monuments en Prusse Rhénane, le con-seiller intime Dv Clemen. a fait le rao-port suivant sur la restauration des monuments historiques de Belgique qui ont e eu à souffrir de la guerre: :é ee J'ai pu constater, lors dè ma derniè-î- re visite en Belgique, que toutes les ael-ministrations communales ont eu à cœur îs de mettre provisoirement à l'abri les tnc-3, ] minients endommagés par les faits de le guerre, et epie les indications que M. le il | conseiller intime Falke et moi nous i- avons pu leur donner, ont été suivies. Is A Louvatn, '-e toit solide destiré à ir protéeer toute l'église est achevé et on commence à boucher provisoirement les b - • - : j'j- . t j.w, he«aiaMaiaaMaaMBMMce—— vitraux, qui ont éclaté des côtés sud et :est lors de l'incendie de l'église. L'intérieur est presque ent.èrement déblayé. Sous peu on pourra de nouveau se servir ele cette collégiale. j> A la cathédrale de Malines, on est occupé à construire des cloisons provisoires, mais solides, faites selon toutes les règles de la technique, tilles séparent la nef principale de la nef transversale et ele la nef latérale sud, jusqu'à hauteur des arcs. Les travaux de sécurité à faire aux murs du côté sud de l'église pourront être entrepris plus tard en toute tranquillité. Du côté nord, les vitraux casses ont été remplaces provisoirement par des carreaux nouveaux, » De même ou travaille à l'église île Aotre-Dame, à réparer provisoirement •es trous faits dans .es murs par les obus, et à fermer provisoirement les fenêtres. » A Lierre, on a achevé la réparation du toit de l'église Sain.-Gommaire. Au chœur, où les ejbus ont causés clés dégâts, on a soutenu les murailles par des petites colonnes çn briques îouges. Les Vitraux précieux dans le nef laterale sua Je l'église et élans l'abside, ont été seii-gueusement couverts da papiei; et prolë ^es par des boiseries, de sorte que leur restauration pourra se. faire à un mo lient plus opportun. » A Dinaut, aussi, le toit de l'église paroissiale a été restauré provisoirement _t on a l'intention de reconstruire le grand clocher bulbeux au eôté ouest de .'église, qui est si caractéristique pour le paporama de la ville et même de toute .a vallée. Tous ces travaux ont été laits m point de. vue technique d'une façon irréprochable. J'ai pu clonner à certaines places d'autres conseils encore. Il est à espérer que ces bâtiments pourront passer l'hiver et les temps de pluie sans danger, et qu'alors.on pourra, élans une période plus tranquille, commencer les travaux définitifs de reconstruction et de restauration. ■» I1 sera, toutefois utile d'examiner ces bâtiments, ainsi que tous les autres, ane seconde fois au printemps, afin ele voir si durant l'hiver, aucun nouveau dégât ne s'est produit. » Les médecins belges prisonniers Une dépêche publiée hier a annoncé le retour à Paris de 64 médecins belges raits prisonniers à Anvers. Voici la note complémentaire à ce sujet par la presse parisienne: — Le médecin général Steinfort, le riédecin principal Hollevoet, lé pharmacien principal S.iernou, qui dirigeaient l'hôpital d'Anvers et avaient été faiis prisonniers lors de la prise de cette ville _t internés à Heidelberg en compagnie .le lit.autres médec.ns-majors et pharmaciens belges, ont été remis en liberté avec leurs compagnons tout dernière-nent et sont arrivés luer à Paris. Us ont déclaré qu'ils étaient dans le camp ele concentration d'Heidelberg. Le camp d'Heidelberg est un quartier le concentration spécialement affecté aux officiers; nos amis belges s'y son. rencontrés avec quelques médecins st pharmaciens français, trois généraux et cent quatre-vingts officiers russes. Par-ni ces derniers se trouvait le célèbre peintre Petroff. Conseil néerlandais contre la guerre Il s'est formé à Rotterdam un conseil de pacilistes qui entendent faire la guerre à la guerre et réunir autant d'Hommes que possible et de bonne volonté pour aider à la réalisation diî piuï ne.Die des buts, la paix entre les nations, Lecteuis de ce journal, det le eiiNieuwe Rotterdamsche Courant», il y a aujour-d nui six mois que la guerre a commen' cé. Voilà donc six mois que des million! d'hommes dans toute la force de l'âge ont été arracnés à leur travail social et i leurs familles pour se grouper en deiii camps ennemis gigantesques et avec l'in tention de mettre autant d'ennemis que possible hors de combat, tués, mutilé: ou blessés. Depuis plus de IbO jours ce: millions d'hommes armés sacrifient tou à ce qui péut avantager leur propre dé fense, anéantissent des contrées entière: et n'épargnent même pas les œuvre: d'art. iNous sommes persuadés que per sonne de vous n'a pu se figurer ce que pouvaient être les horreurs de la guerre moderne, telles qu'elles se sont réalisées Mais nous sommes également convain eus qu'on ne trouvera personne parm vous qui ne souhaiteia pas que cette guerre soit la demière dont parlera l'histoire de l'Europe et qui ne contribuer: par tous les moyens en son pouvoir pour empêcher qu'après cette guerre mondiale, un nouveau conflit sanglant peut-être plus terrible, puisse encore éclater... Faites donc entendre votre voix ! Vou: pouvez le faire en vous réunissant ai Conseil néerlandais contre la guerre dont, les efforts tendront en premier lier à réunir tous les amis de la paix en une organisation qui collaborera avec des or ganisatiôns du même genre dans d'au très pays qui ont intérêt à avoir la paiî le plus tôt possible, et de renforcer l'opi nien publique en faveur d'une paix qu ne portera plus en elle le noyau d'une nouvelle guerre. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest EN FLANDRE Berlin, 2 février. (Wolff.) — A part des duels d'artillerie sur différentes parties du front, il n'y a rien de spécial à signaler. EN FRANCE Ce qui se passe en France Paris, 2 février. (Wolff). — Dans un article de fond de ee l'Humanité » il est ait que si l'on veut arriver au maximum d'un effort militaire nécessaire à la victoire, il est indispensaole que les tripotages à l'armée et à l'intendance militaire cessent. Des bruits singuliers c.rculent. On par.e de pièces a'equipe-ment. trop hâtivement fournies et mai faites, de multiples malversations commises à l'intendance et de bénéfices illicites réalisés au détriment de l'ittat. On dit que des fonctionnaires mili.a.res par faveur politique ou personnelle amènent aux clépôis des militaires dont la place est au front. Nous ne parlerons pas dit ee l'Humanité » des plaintes qui se font au sujet du service de santé. Si tous les tripotages ne cessent pas, nous n'avons rien à espérer, même si notre armée est conduite par des gén.es. Artillerie lourde Londres, 1er févr. — Reuter apprend que les Allemands restent toujours actifs sur le fiont près de La Bassée et ont amené de l'artillerie lourde. En Angleterre Le prix du pain en Angleterre Londres, 2 février. (Wolff.) — Le prix du pain en province est monté à 8 pence le pain de 4 livres. Manifestes anglais Constantinople, 1er février. (Agence Milli.) — Les Anglais ont fait afficher à Adsn des manifestes en langue arabe où ils proclament leur prétendu respect pour les Moslims. Ce changement brusque de l'attitude des Anglais,alors qu'ils se montraient toujours hostiles à l'égard de l'Islam, comme le prouve le bombardement de la côte Heeljas et la tentative de débarquement à Sibia, près de Dsche-dah, prouve qu'ils ne sont pas à leur aise. Cherté de vivres en Angleterre Londres, 2 févr. — L'organe du parti ouvrier de Londres, « Dai.y Citizen », mande que le 13 courant il y aura élans 14 grandes villes des manifestations contre la cherté de vivres. L'assurance maritime anglaise Berlin, 2 février. — Le ee Lloyd » de Londres,- augmente par suite des attaques des sous-marins allemands les taux eî'assurance de 20 à 100 pour cent poulies voyages dans toutes les directions. L'attaque des sous-marins dans la mer d'Irlande. Les équipages des vapeurs anglais torpillés sont débarqués à temps Berlin, 2 f évrier. (Wolff.) — Les sous-marins allemands qui ont coulé des . vapeurs anglais dans la mer d'Irlande, ont fait en sorte à ce que les équipages fussent à temps élans les chaloupes. Les sous-marins allemands Paris, 2 février. — Le correspondant du ee Temps » exprime son étonuement au sujet du sous-marin allemand e<U 21» qui pu rompre le blocus anglo-français et arriver dans la mer d'Irlande. Peux vapeurs anglais esquivent un sous-marin allemand Londres, 2 février. (Wolff). — Les vapeurs ee Atreus » et ee Ava » arrivés hier à Greenock ont manqué d'être pris par un sous-marin allemand dans la met d'Irlande. Le « Ava » était en route de ! Liverpool à Glasgow,, à la hauteur de ' Moscambe, et se trouvait à plusieurs milles du vapeurs « Atreus » quand entre les deux vapeurs a apparu un sous-, marin allemand. Celui-ci par bonheur était tellement occupé d'un troiisème va-! peur que les deux autres ont pu échapper.ID-ms la mer d'Irlande Berlin, 2 février. (Wolff.) — Le; i « Nieuws van den Dag » d'Amsterdam ; manele de Londres que par suite ele la présence de sous-marins allemands dan; . la mer d'Iilande, on a établi un service : de eleux vapeurs, les autres services ont . été tenus en vigueur comme d'habitude. Les journaux anglais Londres, février. — Le: « Daih Chronicle » dans une correspondance de-Fleetwood dit : Le service des sous-ma-rins allemands est aussi brave que distingué, on peut l'entendre dire de tous côtés par les officiers de marine anglais. Il nous est d'autant plus agréable de le dire que les équipages de ces sous-ma-iins se sont comportés toujours aver distinction et en véritables sportsmen. Un record sensationnel Londres, 2 février. — Des journaux locaux disent qu'il existe une .probabilité ele 75 p. c. que les sous-marius allemands en contournant l'Ecosse avaient pour destination le canal Saint-Georges. Cette course de plus de 2000 milles marins est considérée par !e ,e Daily Telegraph » comme un record sensationnel dans l'histoire de la navigation sous-marine. Avis aux navigateurs neutres Berlin, 2 février. (Wolff). — Le « Reichsanzeiger » publie la communication suivante de l'Mtat major de la marine:L'Angleterre est occupée à transporter en France de nombreuses troupes et une grande quantité de matériel de-guerre. iNous allons nous opposer à ces transports par tous les moyens qui sont en notre pouvoir. Les navigateurs sont prévenus qu'ils ne peuvent pas s'approcher de la côte française nord et occidentale, parce qu'ils pourraient être confondus avec les navires qui fout des transports militaires et courir un grand danger. Ou recommande de faire le tour de l'Ecosse pour aller à la mer du Nord. Le chef de l'Etat maior de la marine, V. Pohl Sur le front de l'Est Berlin, 2 février. (Wolff.) — A la frontière de la Prusse orientale il n'y a rien de changé. Au Nord de la Vistule, en Pologne, nous avons été en contact avec la ca-vallerie russe dans le voisinage de Lipno et au Nord-Ouest de Szerpez. Au Sud de la Vistule nos attaques avancent toujours. En Pologne russe et en Gailcie "Viennë, 1er févr. (Wolff.) — Une vive bataille s'est développée hier en Ga-licie occidentale et dans la Pologne russe. Plusieurs batailles de reconnaissance et des escarmouches ont tourné à notre avantage. Dans les Carnathes La situation générale dans les Carpa-thes est inchangée.De nouvelles attaques russes à l'ouest de Lupkcwer-Sattel ont été repoussées. Dans la bataille sur les montagnes boisées l'ennemi perdit cinq officiers et huit cents soldats que nous avons faits prisonniers. Nous avons pris en même temps deux canons et deux mitrailleuses. Dans la Buliovyine Rien de spécial à signaler dans la Bu kowine. Situation inchangée Vienne, 2 février. (Wolff.) — Officiel : La situation générale n'a pas changé. Une poussée russe isolée à la Pilica moyenne en Pologne fut refoulée Dans les Carpathes, des combats permanents sur la section Ouest du front Sur le milieu du front nos troupes et les forces allemandes se battent avec succès. Mesures anti-allemandes en Russie Zurich ,29 janv. — D'après un avis de-St-Pétersbourg, de la ee iNouvelie Gazette de Zurich », les camériers impériaux ba. ron André Maidel, capitaine en second, le baron Maximilien von Engelhardt et le baron Gustave Taùbe, ont été rayés de la liste des dignitaires de la Cour La Palestine Russe? St-Pétersbourg, 2 fév.— Le jour de la bénédiction des eaux une assemblée solennelle a eu Iiéu chez le métropolite-Wladimir, à laquelle assistaient 1111 grand nombre de membres du haut clergé, du Saint-Synode, et des professeurs de l'Université.Le métropolite prononça une allocation dans laquelle il déclara entre autres que la Palestine doit être soumise à l'empire russe. Naturellement les autres peuples chrétiens garderont le droit de, visiter les lieux saints. La marche des Turcs sur l'Egypte Suivant ce qui a été rapporté de Londres ot de La Haye au « Hann. Courier « 011 ne parvient pas à avoir des nouvelles positives de la marche des Turcs sur l'Egypte. Il se confirme cependant que les forces turques ont passé sur des chameaux et des chevaux par El Difar et sont venues en contact avec les troupes

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