Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 10 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nz80k28638/
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4me Année - N. 1089 - Ed. 8 CINQ CENTIMES Mercredi 10 Octobre 1917 — ,111 » i - « t—n.nrwmi ■ »—«m ABONNEMENT POSTAL, ÉD. } Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - JVSk. 3.60 Les bureaux de peste en Belgique tt à l'Etranger n'acceptant que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonnec toutefois pour les oeux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk2.4G Fr1.50-Mk l.20 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligni Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales". > financières . . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE HSO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : Kené Armatid Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE LE Lj CASERNE. 33 et 35, à Bruxelles (garés de la place Anneessens! La Conférence démocratique A PETHOGPD Dans mon article du 6 août j'ai déjà nommé les auteurs de la crise russe; non pas de la, crise initiale du 2 mare qui étonna l'univers et qui fit que des millions de bouches exhalèrent un soupir de soulagement, mais de celle qui a suivi la révolution grâce a la participation de la bourgeoisie au gouvernement. La Russie et son gouvernement subirent encore récemment un autre choc plus formidable et plus terrible qui ne l'a pas davantage ébranlé. Tous les amis de la Révolution russe, nombreux dan3 les deux camps formés par la guerre actuelle, suivirent la lutte engagée entire Kerenski eb KorniloIf.Saoh.aint que &i ce dernier avait le dessus, non seulement l'affaire de la démocratie russe était perdue, mais même ja démocratie internait/anal© était compromise. Ce n 'est que d'une seule façon qu'on peut ex- I piiquer l'étrange position prise dans cette lutte par les Alliés de la Russie. Lors de la conférence d© l'Etat russe à Moscou, i'ambas-eftdeur anglais à Pétrograd, sir Buehaiian, s'es*t rangé ouvertement du côté de l'opposition en quittant la salle de la oonférence immédiatement après le discours de Kerenski et en faisant remarquer au ministre des affaires étrangères que Kerenski ne fait que compromettre la causé des alliés. Bientôt après, la presse an- I lo-française commonça la campagne et signala Korniloff comme le sauvair de la Russie et le défenseur de la haute idée de la « libération » — la devise des alliés. La chute de Korniloff a mis sens dessus dessous le ménage politique de la France et de l'Angleterre qui afin de justifier leur refus de passeports pour la conférence de Stockholm n'ont môme pas reculé devant les mensonges : fait qui provoqua la retraite des ministres populaires (Hendereon, Thomas) d'abord, et le remaniement complet du cabinet français ensuite. L'ordre et le calme presque parfaits avec lesquels se produisit le coup d Etat en Russie et la f acilité avec laquelle ce peuple se libéra du , joug séculaire du tsarisme, suscitèrent une ad. urinacti-on générale. On put se croire devant un nouveau phénomène politique. Toutes lea révolutions précédentes exigèren des victimes, qu'il y eut victoire ou défaite.Le sang étant toujours La matière purificatrice dams les grands événements historiques, on crut que la victoire du .peuple russe sur le despotisme régnant était un pas vers l'évolution, vers le progrès — et un effet du XXe siècle. L'erreur de pareille supposition ne tarda pas à se révéler et la révolution russe traverse les mêmes péripéties qu'eurent à subir et à traverser les peuples déjà libérés du despotisme. L'état actuel de la Russie surpasse par ses idlifficultés tout oe quj^fut connu et vu jusqu'à présent; on se demande où elle aboutira et «ommCnt elle sortira de cette situation ? iRappelons les causes principales qui ont provoqué cette tournure fatale dans les affaires russes. A côté de la culture des peuples européens qui, transplantée en Russie, y trouva Un sol bien fertile, le peuple russe a conservé dans sa masse lés traces* d'un caractère primitif, une abondance regrettable de naïveté, -et C'est cette naïveté et dette simp'icité qui ont Servi à l'enivrer, à lé rendre malade. Le deli-rium tiremens est le dernier degré de l'alcoolisme, l'anarchie est son état homologue chez Je peuple russe enivré par sia liberté fraiche-acquise.Quant aux auteurs de la révolution sans distinction de leurs figures politiques,'ils sont les -vrais fils du peuple russe. Ils portent en. eux, ■ Bans s'en rendre compte, le germe de la même maladie, maie sous une autre forme. La maïveté de la masse est représentée chez seg meneurs par une extraordinaire passion de l'idéologie abstraite, et malgré la leçon qu'ils «ut reçue en 1005, ces mystiques rêveurs veulent écarter la réalité en marchant droit vers l'idéal. Malgré les divergences des points de vu© politiques, tous les partis sont simeores Sdans leur désir de voir la Russie heureuse et prospère et ce n'est que l'idéologie qui les empêche d'alfa vers les concessions et vers l'ac-«ord général nécessaire pour conserver les fruits de leur lutte contre le système détrôné. Or, ils sont on désaccord et entament une lutte l'intérieure entre les partis. La maladie du peuple et de ses men.urs s'ag. ■grJwant d'un jour à l'aurc rend h situation précaire. Ile ne peuvent être sauvés tous deux que par une main forte, par uno volonté inébranlable qui pourrait s'affranchir elle-même la maladie contagieuse et conduire la Rus-, a'e vers l'état de convalescence en lui imposant la voie à suivre. La nécessité d'une pareille volonté s'est manifestée et fut- signalée lors de la conférence ,d© Moscou, où tous les part s sans distinction , «nt proolamé Kerenski comme l'unique personnage capable de dominer la situation. Cet-"USe. indication devait être comprise dans un sens îtarèa large. Ce n'était ni une personne, ni une ligure qui y était indiquée ; les adversaires po-Sitiques de Kerenski l'ont nommé sans se ren-idrè ■compte que c'était une direction politique, | é<«st-à -dire son parti en général, qui ©tait choi-;<A-Ksoracski restera-t-il au pouvoir ou sera-t-' <1 remplacé par un autre socialiste, c'est là un I fait aecwndaiïC; mais il importe que la direc-l $mmi reste purement socialiste. Tout au~ début, dans les premiers jours de la ! (ierifie ministérielle, j'ai dit que sentis les vrais ■Kaaiietee étaient les auteurs du renversement SS® la monarchie et que c'est à eux que doit ^appartenir la direction générale du pays, nue Ses dami-mesures ne pouvaient trancher les dif-iêmibés. Pour démontrer cette néeessàtît, le jBbnaeiMes ouvriers et des soldats de Pétrograd 4f«»fc abstenu de participer au Gouvernement et a pris la résolution d'attendre, sachant bie qu'un moment viendra où tout le peuple yei ra les vrais sauveurs de la patrie. Avec 1 Conseil, queOqu'un a encore compris cett nécessité : c'est Kerenski lui même. C'est av. cette idée que fut couvoquée la Cpmférenc 1 de Moscou, dont les résultats sont déjà connut La bourgeoisie reste toujouis la même et se trad tiens sont plus fortes qu'elle. Comme de nouement à cette Conférence, nous avons v le conflit Kertnski-Kormloff ; comme résulte de oe dernier, nous assistons à présent à un Conférence démocratique à Péfcrograd et la formation d un oab net proprement socialis te, précédé d'une proclamation de la Répt; blique russe. Le formidable contre-coup provoqué pa Korniloff et qui devait influencer plus que pai tieUement l'opinion publique en Russie parai aboutir à l'éclaircissement de la situation intU rieure de cette dernière. La Conférence déme cratique n'étant qu une assemblée improvisé no peut certainement émettre plus de prtter tions à jouer le rôle d'une représentation léga le du peuple russe que l'assemblée précédent purement bourgeoise, de Moscou. En repn sentaint dans cLs proportions plus grandes qu cette dernière ieg forces v taies de la Révolu*1, o elle peut déjà prétendre à une plus grande ai torité. La démocratisation devient à préeen une nécessité générale, mais cette nécessit n'est au plus ressentie qu'en Russie, et c n'est que par elle et en elle qu'on pourra trot ver le salut nécessaire. Les premiers contours de sa réalisation s dessinèrent dès la première séance de la Cor férenoe, rien que par le discours de Tscheiidzi président du Conseil des ouvriers et des soi dats à Pétrograd, lequel démontra la nécess bédé former un cabinet purement socialiste d'' renoncer à la collaboration des partis boUi geois, surtout a celle des cadet-, et de créer u organisme contrôleur — une sorte de Parli ment improvisé, qui pourrait établir un cor troîe efficace sur ies actions du Gouv riionijn, Après do fortes discussions, la Conférence adopté .ces résolutions : de cette façon, elle pej mettra au nouveau Gouvernement d'ag r avt la pleine confiance du peuple qui saura voi rîar»a 1 n to'PjïiIAv lac rrnio a.iit/>nTo rl o e,i HltPi LA GUERRE Cemmuniquâs SffMeis ALLEMANDS BERLIN, 9 octobre, M idt : Xueatre ae la guerre a f ouest. Groupe d armee du îeia-marecnai prince Héritier Kuppreeht de Bavière: La lut!te 4'artUUr.e, en Flandre, malgré l temps de tempête et de pluie, a été vigouieut entre le bois de Ilouthulst et Landvoorde.Dar la soirée, l ennemi 'a concentre son action e violentes rafales de feu contre quelques seo.eui isolés. A près une nuit troublée, l âciïoii d'arti lerie 's'est accrue sur tout le front jusqu'au fe roulant. Des deux côtés'de la voie ferrée SU dtn-Bôesinyhe tt au nord de la rouie M.eiïu \ Yj/res, l'infanterie a/iyUme s'est élancée à l'a toque; le combat suit son cours. Auprès des m très armées, sauf la canonnade -persistant tau. la ■journée au nord-est de Soïssoiis, des opln tions importantes n'ont pas eu lieu. rh( âtre de la guerre à l'est : Bien d'imp 'rtanl. tfro.it en Macédoine : Vive action d'artillerie au sud-ouest du U de Doiran, dans Ut vallée du Vardar, au Dobr< poijC et dans la bonde de la Cierna, BERLIN, S octobre. (Officiel.) A l'ôuCst et au front de Flandre, comba d'artillerie d intensité variée. 4 l'Est rien < pai'icvler. Sur mer. BERLIN, S octob e. — Officiel : Dans la zone de barratje autour de l'Anyl tore 19,500 tonnes de j»uge brute ont de no veau été coulées par jios sous-marins. Parmi l navires coulés se trouvaient le vapeur attylc uriné : « Joseph Chamberlain » chargé de beu re et le vapeur russe ai nié « Austraha », chc a& de 'in. AUTRICHIEN, VIENNE, 8 octobre. (Officiel.) A l'isonzo, le feu d artillerie s'tst ravivé av plus d'intensité en ae nombreux endroits. Il subi une recrudescente toute particuli'ersi s le haut-plateau de Bainsizza-Hciligen Mee Il n'y a vu de combats d'infanterie que da ie secteur du Gubrwle, où des attaques ital.e lies furent repounséts vers minuit, A part cet d n'y a nulle part des événements partieuhe X tiïtCS CONSTANTINOPLE, 7 octobre. (Off.cw Front du Caucase : Sur l'aile droite, quelques engagements t tre patrouillas, qui se som terminés en hot faveur, Front du Sinaï : Umui la région de Gaza, canonnades réetpi que s et activité plus grande des patrouilles.I officier et un sergent-major anglais ont < faits prisonniers. Front de la Diala : Notre artillerie a eflicitement bombardé e-campements de troupes établis par l'enne d rns des v'Ues. Sur les,-ouvres fronts, pas d'événements • sfntiels à signaler. Un démenti turc. CONSTANTIN01'LE, 7 octobre. — Offic. Dans leur communiqué du I-octobref (es A gla-it se targuent d'avoir remporté une 'i^eto. ■prts de ïlamadieh mr l'Euphfate. Si cette . sertion reposait sur la vérité, l'en-iumi n't toit pas retiré des trouve* de l'Euphratc jm X Bagdad, bien au contraire, il devrait avancer. En réalité les Anglais retirent leurs forces '* principal, s dans la direction de Bagdad. BULGARES Q SOFIA, 7 octobre. (Officiel.) £ iont du Caucase : e Sur tout le front, faible activité de l'artU-e hne, un peu plus violente a l'est de FrQspa, c dans la région de la Moglena et à l'ouest du c tac de Doiran. front en Koumanie: s Près de Mahmudie, fus llades. A proximité ■- de Tulcea, violente canonnade. 11 FRANÇAIS i e F!aris, 8 octobre. — Officiel, 3 h. p. m. ; ^ La lutee d'art,U rie s'estpoursuivie assez vive j_ en Belgique et sur le front de l'Aisne. L'ennemi a tenté à dit erses reprises d'attaquer nos petits postes clans la région des Bovcttes, de r Craonne et en Champagne dans les set leurs de la Main de Massiyes et du mont Haut. Toutes ^ ces tentatives ont été repoussées et nous ont permis de faire des prisonniers. Nuit calme _ partout a lleurs. e Pars, 8 oe'obse. — Officiel, u h. p. m. : L_ Ac-t,ons d'artillerie sur différents points du front, no'.umment en Belyique et dans la région e Jlurteb se-Craonne. Journée calme partout aU ; leurs. (, Arm.se d'Or.ent : Fa/lble activité d'artillerie u sur l'ensemble du front. Dans la région de Dot. t_ ran, deux raids appuyés par l'aviation, om pé-^ nétré dans lis lignes bulgares et exécuté des des-g tractions. Dans ia vallée du Chumbi, le con-q tmg 'nt d'assaut a fait quelques prisonniers autrichiens.ITALIEN e ROME, 7 oct bre : Dans la nuit du 6", l'adversaire favorise par le ', temps a exécuté un coup de main contre un dt nos avant-postes dans la région de Costa-bt'lla (vallée de San Pellegnno)> tandis qu'il -, cherchait à entraver par un feu de barrage -intense l'arrivée de renforts et leur jonction avec n nos troupes ainsi que la résistance de la garnison. Nous avons rejeté l ennemi hors de ses positions <le départ. D'autres groupes qui tentèrent des entreprises analogues contre nos posi-a tions de Lonyermi ont Aé dispersés par notre feu. Au sud de Tolm>no, nos batteries se sont c emparées de nombreuses colonnes d'automobi-r les en marche, grâce à notre feu bien nourri.A lest/i9>Gorizlu, après une courte, mais efficace préparation d'andlerie, nos détachements ont fak irruption hier dans quelques cavernes sur le versant septentrional dji San (Jabrieie et en ramenèrent un offienr et 23 soldats prisonniers. ANGLAIS» \ LQNDRE&, 7 octobre : ^ Action considérable sur le front de bataille pendani la nuit. Sous avons attaqué avec succès les pos lions ennemies au sud-est de Broods-binde, avons ajouié plusieurs fou des pertes à l'ennemi et avons ramené 20 prisonniers et une ■mitrailleuse. Une attaque, ti ntée par l ennemi au sud de i,a route Gares ( /j-Comines a été e re poussée; une autre attaque a été prononcée e avec succès i>ur nos troupes de Leicesler à tg l'ouest au bourg St-Ehe. Le temps est -pluvieux n et beaucoup plus froid. s Pendant toute la journée le temps est reste i- nMUva s, froid, veiti et forte pluie. L'ennemi à a tenté, ce matin, à l'aube, au sud de lieutel, de se porter en avant, t'attaque a toutefois été i- enrayée par notre feu. A la tombée de la nuit t- l'ennemi a pointé un feu de barrage de son i- artillerie lourde xur une. partie plus ou moins e grande de notre front entre Broodse>mde et i- Ilollebeke, une action d'infanterie n'a pas suivi. L'action d'artillerie des deux antagonistes a été très intense. Du restant du front anglais, i fi eu de part-iculiir à annoncer. 1C Aviation : t Le temps a continué de porter ombrage à l'aviation. Ù'ne petite observation d'artillerie a pu être effectuée le 6 octobre et 1 1/2 tonnes d'explosifs owi été jetees sur des buts enne-™ mis dont quelques stations de chemin de fer. < lPj N os av.ons se sont élevés aussi souvent que pos-' sïble un appareil n'est -pàs rentré. En outre, un avion de bombardement es>t porté manquant, qui est parti dans la nuit du 5 au 6 oc-e- tobie. u- —nri» » i » Dernières Dépêches '■r- L'importance réelle do la bataille en Flandre. Berlin, 0 'octobre. — Du « Tageeanzeigcr » de Zurich : Au &>urs de 9 batailles d'une vio-éc îence inouïe et au moyen d'une dépense de a munitions qui dépasse tout compréhen.ion hu-ur marne,l'armée anglaise a conquis à présent près ïl. d Y pret, environ les même Ugnes qui lui fu-ns rent enlevées les 20 et 25 avril après S jouis do n- coi ri bai. Cetto- constatation a besoin d'etre éta-c, blie préalablement pour ramener dans le cadre dos' justes mesures l'affirmation de3 Anglais d'après laquelle chacune de leurs attaqu s est l ) une victoire colossale et lorsque l'agence Reu. ter s'"fforce de représenter les dernières batail-n, les du 4 octobre tomme la plus grande victore, ré "depuis la bataille dé la Marné, cette affirmation a l'air d'une bouffonnerie qui no sert qu'à amoindrir les performances certes méritoires de •o- l'armée anglaise. Jusqu'à présent leur tactique In n'a. pas été couronnée d'opérations brillantes, ''.té et de même qu à la bataille victorieuse de positions à la Somme, on peut opposer la campagne de Roumanie, les succès des Puissances le s contrai os en Galicie, en Bucov.ine, près de Riga mi et de Jakobetadt contrebalancent avantageusement les gains anglais près d'YprCs. De mê-?s- me que l'année dernière, la résistance allemande à l'ouest a rendu également possibles les plue grands succès à l'Est et;nos adversaires e/;. ne peuvent rien opposer à ces plans qui ait une n. valeur transcendante. re La série des se&zïdales n'est pas close. m- Berlin, 9 octobre. — On mande de Genève au •u- a Berliner Tageblatt » qu© Tunnel promet, de 1rs nouvelle» révélation» sensationnelles. Son en tourage doute néanmoins qu'il ait à dire quelque chose d'essentiel. Un autre accusé, ami d Almareyda, Jacques Landau a été pr s d'une syncope dans l'antichambre du juge d'instruction.Sinistre maritime. Même, 8 oct. — Le « Progrès de Lyon » annonce que le 6 octobre, le vapeur «Mique-len», venant du Havre, est entre' ail collision à l'entrée du port de Marseille, avec le courrier postal de Corse «Baikan». Le «Mrquelan» fut coupé en d1 ux et sombra sur-le-champ. I.es pa:£.iigers et l'équipage furent sauvés .et recueil 1 s par le «Ralkan». Crise économique en Espagne. La « Tribuna » publie une dépêche disant que la crise économique se fait d p.v? en plus sentir en Espagne. Le manque ue tonnage entraîne une pénurie sensible des vivres et des charbons. La guerre et les finances anglaises. Rotterdam, 9 octobre. — Dans la revue anglaise « Commcn Sensé », lord Leverhulme, se livre à un calcul remarquable. « En admettant une dette de guerre de 250 milliards de francs, il faudrait consacrer annuellement 15 milliards aux intérêts et à l'amortissement. Or cotte somme représente le triple de notre revenu total avant la guerre. Or, da,ns ce chiffre ne sont pas compr ses les dép lises pour l'armée, la- flotte, le service civil et les pensions. Si on y consacre seulement 7 milliards et demi de "francs, il faudrait pré'ever sur un ievi-nu de 2,500 francs par an 50 p. c., c'est-à-dire 1,250 francs pour payer Les impôts, taudis que le taux progressif des contributions, tel qu'il existe, exigerait une prélévation de 225 000 francs sur un revenu total de 250.000, soit les neuf-dixièmes. » On voit par là que la guerre n'aura pas été, pour l'Angleterre, une affaire aussi bonne qu'on l'avait escomptée. On ne peut plu parler maintenant de « Business as usnal », comme au début de la guerre, il ne faut pas perdre de vue que l'Angleterre a contracté la'plus granido partie de ses dettes de guerre à l'étranger et qu'en dehors de siess potits créanciers, t.jis que le Japon, les Indes, le Canada et la Norvège, elle compte comme créancier principal les E-tats-Cms qui lui ont avancé jusqu'ici 12 1/2 milliards de francs, sans compter tous les crédits particuliers qui lui ont été ouveris outre-Atlantique et ailleurs. &■ Lloyd George ne parle pas à Manchester. Le « Manchester Guardian » annonce que M. Lloyd George a télégraphié aux syndicats de Manchester qu'il ne prononcera pas le grand discours politique annoncé. Violente tempête en Hollande. Amsterdam, 9 octobre.— On mande de Znnd. vôort-Balns qu'une violente tempêté a causé de gràj'ds ravag s dans '.a ville. Ce math', une mine jetée sur la eôie par la inarée,' a fait'explosion, aggravant encore tes dégals. tiu accord hoHanào-allerûaïid. Rot't îdum, 9 octobre. — L'agence télégraphique 'Yaz-Di.az annonce qu'un.acçord est définitivement intervenu çntre la Hollande ©t l'AUonKigne en vue du ravitaillement efi charbon. L'Allemagne se avait engagée à fournir mensuellement à la Hollande 200,000 tonnés de charbons allemands et 50,000 tonnes dé charbons belges. Cet accord serait conclu pouf une durée de six mois. Ce n'est là natùrellem' nt qu'une parue de l'accord intervenu, qui comporte également, de la part die la Hollande,dés contre-avaiit'.ges réservés à l'Allemagne. Mais à ce sujet rien de précis n'est encore connu. Le premier prisonnier de guerre américain. Berlin, 6 octobre. — Le « XXe Siècle » publiait dernièrement un canard qui fit le tour de la presse de l'Entente, et d'après lequel l'Empereur d'Allemagne aurait promis une prime de 300 Mark et 3 semaines de congé à celui qui ferait pnsonn er le premier Amcrirafn. En -relevant ci canard, les journaux allemands avaient fait ressortir que c'était là un prix fantaisiste, attendu qu aux yeux des Al.enia: de, un Américain prisonnier ne valai pas ça, loin de ià. Mais le plus beau de l'affaire, c.'ist qu'il y a beau temps que ie premier Américain fut fait prisonnier de giierre ; c'était un aviateur' américain au sefv ce de l'Entente, forcé à atterrir sur le terri.o.re allemand. Et depuis, il y eu a eu déjà beaucoup d'autres. La situation dans ; nord de l'Italie. L'es journaux suisses annonc'nt qu'à Turin et à Mlan, la situafon est dé nouveau treè' tendu»'. Il y a pénurie do pain, de pâtes aTim-entancs, de riz et de lart.. Le comni seaire des v vre& a -fait d"s déclarations rassurantes à la population . La rupture entre le Pérou et l'Allemagne. * On mande de Lima que la légation d'Espagne a été chargée des intérêts allemands au Pérou. La situation çrijique en Russie. Berne, 9 octobre.— M. Lovat-Erîser,qud p. a ee, à juste titre, pour un des meilleurs clin naisseurs de la Russie, fait, dans le « Daily Mail », un exposé lamentable de la situation actuelle; Il déclare que dans un avenir très rapproché les facteurs prédominants en Russie ne seront, ni K-érenski, ni Korniloff, ni le Conseil des ouvriers ét soldats, ni l'armée, mais bien La Famine, l'atroce famine, à laquelle vient s'a jout. r une crise financier1* extrém -tuent a guë. On aurait imprimé d*s quantités de papier-monnaie tellement fantastiques, que le papier est venu à manquer à cet effet et que l'on ne peut plus produire que des coupures de -250 roubles. Fraeer conclut son exposé en déclarant qu'il ne voit'aucune lueur d'espoir dans le chaos qui -règne en Russie. La situation y serait.absolument désespérée. On est loin des belles espérances qui naquirent au début de la révolution. Le spectre de la fa m ne se dresse plus, menaçant que jamais. Tout en croyant à l'avenir de la Russie, Fraser dit que le pays va au devant de terribles calamités ,ct ce, précisément en une période qui peut désastreu*emen.t influencer les intérêts de l'Entente. « Cette guerre, dit-il, était une guerre à deux fronts. Sur l'un d'eux, l'ennemi a subtement gagné sans coup férir. Et c'esit là la vér table, la profonde sigui'^a-tion de l'effondrement russe. Nous aurions beau frapper de grands coups contre les Allemands sur le front ouest, nous ne pourrons les forcer à abandonner leurs conquêtes à l'Est. Ma:s en admettant que les Allies parviennent à reconquérir à 1 Ouest les territoires qui leur furent enlevés, il Lur faudrait forcément la. s. &er les Allemands chercher et trouver des com. p' nsatioiis dans les ruines effondrées de l'Empire russe, mais cela ne nous donaeja.it pas l'Europe que nous av.ons rêvée, Ile nous faut donc p ur cela réviser ncia plans de campagne.» L'autonomie de l'tikiaiiie. Kieff, 9 octobre. — Le secrétariat généraJ de l'Ukraine, c.-à-d. le gouvern< ment autonome, adre se un appel à la population dans lequel le secrétariat porte à la connaissence de toutes les autorités gouvernementales et établissements publics, qui après avoir modifié sa composition intérieure, il corn m nco à gouverner le public. LA tvt_îlij.t.lt..lj bO Berlin, 8 octobre. — Du « Scotman » : Le trafic naval total dans le canal do buez de l'année écoulé au 30 ju.n 1917 s'élève à 4,256,000 tonnes oontre 10,344,676 bonnes au 30 juin 1914. B'-rlin, 8 ootobre (Reuter). — Le « Times » du 5 ootobre publ.e un témoignage cculaire d'un haut fonctionnaire de l'Amirauté anglaise, d'après lequel la destruction d^s sous-ma-riiis allemands, en ce dern.er trimestre est de beaucoup plus étendue qu'au couis du trime» tre précédent, tandis que les cargaisons des vaiss aux de l'Entente ont éié plus minimes que précédemment, depuis l'ouverture de la guerre sous marine à outrance.Nous apprenons de souioe autorisée à ce sujet. : L'Entente a pour habitude d'amoindrir artificiellement dans la mesure des effets produits, les rc&ultats de la guerre sous-mar.ne. Le but poursuivi de la sorte consiste à leurrer le peuple au sujet d'-s nombreuses désillus crns apporte® par la lutte efficace contre a guerre sous-marine, qu'ait a fait m roiter à s^t yeux, d'autre part il s'agit de .convaincre le monde des neutres du « fiasco » d& la guerre se us-mari ne. Si l'on comprend le mois d,j septembre dans le dernier trimentre„ la déclarât on de l'amirauté anglaise est exacte pour autant que les chiffres de coulage de juillet, d'août, et do septembre, n'atteignent pas e'ux d'avril, de mai et de juin, vu que dans le dernier, trimestft seul figurent deux chiffres mensuels de plus d'un million. Mais nous avons à diverses reprises attiré l'attention sur ce fait, qu'en présence de Habaieseinentt rapide du taux de tonnage marchand mondial les ohiffres totaux de coulage devaitnf, naturellement-suivre une progression décroissante. En ce qui concerne la destruction de fous-marins allemands, Le bruit d'après lequel nos.pertes auraient été plus étendue que dans le dernier trimestre, est absolument dénué de tout fondement*. B&rl n, 8 octobre-, — On pout juger des quan. t'tés "de cargaisons qui devi nr.ent la pro-te de nos sous-marins, par l'information que dontio un sous-marin récemment rentré die son point d'appui, qui pour autant qu'on a pu l'ctabjir a coulé au couis de sa croisière- dans la-Méditerranée : 20,853 tonnes de charbon; 1,000 tonnes d'huik*; 1,245 tonnes d'huile de palme; 4,000 tonnes d'avoine; 1,000 tonnes de vin; 7Q0 tonnes de marchandis s divei^'a; 12 locomotives. Toutes ces marchandises étaient destinées à la France et à l'Italie. Si l'on preind comme base de la provision d'hiver en charbons domestiques, l'unité de 15 quintaux pour un appa.rte. ment de tro;s places, les 417.060 quintaux de charbon coulés auraient suffi à chauffer 27,804 appartements de 3 places. Au moyen de la quantité d'avoine coulée-de. 4.000 tonnes, nos ennemis auraient pu nourrir pendant tout un mois 53,333 chevaux à raison de 5 livres par tête. Amsterdam, 8 octobre., — De Batavia à l/a-goncO in do-néerlandaise ; Los .compagnies é de navigation à vapeur « Nederland » et « Rottcr-damsche Lloyd » ont appris par leurs représentants en Amer que, que Ls navires faisant route des Etats-Ihus veirs les le des, ne p.tii ront charger du charbon de soute, qu'à la condition de ga'ràritir, qu'ils n'entreprendrentrk traversée de r tour qu'avec une cargaison destinée exclusivement, aux Etats-Unis. Exceptionnellement il leur sera accordé que 10 p c. du tonnage du navire soient u' i lises pour le Canada. Amsterdam, 8 octobre. — On mande de ,1a koalitc balnéaire do Z'andvoort qu'une v olento tempête y a causé da grands dégâts, Ce.matin une mine jetée à la côiC par le flux a exploeé ce qui a contribué à augmenter les dégâts. - Amsterdam, 9 octobre. — On mande do Syd. ney à l'agence Reuter qu'une barque chargée d'un .canon, de plusieurs nuirailleuseg ©t dc'six Allemands ayi.nt app rtenu à, l'équipage du « See-Adler » a été saisie sur une île éloignée de l'archipel des Fidji par un vapeur non ar nié. DÉPÊCHES (Reproditiiefs de l'édition pr' c'dcnle.) Les nouvelles attaques de l'Entente ' à l'Ouest. Berlin, 8 oct. — Dans la matinée du 7 octo bre, un feu de diversion ennemi a pesé sur nos positions depuis la forêt de Houtluilst jusqu'à» canal de Holleb' ke, et a dégénéré én feu vio lent con'tr.: notre position au nord-est d'Yprcs L'après-midi, le violent feu ennemi a constam. ment augmenté d'intensité, surtout dains lï région au sud-est' du làc Blaukaert à la forêt d'Douthulst'et sur notre position près de Ghe luveld. A 3 heures de l'après-midi, le f°u « dégénéré en 'fe>u rouLanb dànp la région d< - Passohendaelo eb s'étendit jusque dans la ro -gion du lac Blankaert. Vers 5 heures de l'a , près-midi, une fort8 attaque ennemi# se dé clancha • près-de Poelcapelle -et fut étout'fd sous notre vif feu de défense concentrique. L feu violent persista toutefois après que l'atta I que eût été- re poussée et continua à sévir av0f

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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