Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 07 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 03 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hq3rv0dv5z/
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4~* Année - N. 1826 - Ed. S CIlfQ CEHTIHES Mardi 7 Août 1917 1 ABONNEMENT mTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger j 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique ! et à l'Etranger n'acceptent que des 1 abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci ■ prennent cours les 1 Janv, 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. : On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au : prix de : 2 Mois 1 Mois Pr.3.00-Mk.2.40 Frl.50-Mk.l.20 TSRAGE :!!©.©©© PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne LCO TIRAGE ïllO.OO© PAR JOUR Rédacteur en Chef : îïen ô A.jrEKa.«ûtx<i Jmal fisalliliss Indépendant rRédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, j Les fe^rsaaax dis « BRUXELLOIS » sor?: ftrabsférês à 5a KSJE S3E LA ÇASEStIME, 33 et 35, à EraxelBes <gsrè$ de Sa piace Âmsîss-ssens). COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 6 août. — Officiel de midi : ïiiôatre do la guerre à l'ouest. Groupa d'armée du ïeld-maréchal général prince héritier Kuppreeht de Bavière : En Flandre, pendant la journée, l'action est gé-•fiéi>alement restée minime. Le soir, dans quelques secteurs, la lutte d'ariillerie a revêtu une grande ■violence. De vigoureuses attaques partielles anglaises, déclanshées pendant la nuit et ce matin contre nos positions entre la route Ypres-Messines et 'la Lys, ont été repoussées partout. Dans le champ ràes entonnoirs qui nous est bien connu, nos déta- ' chements d'assaul ont exécuté des entreprises fructueuses. De nombreux prisonniers ont été ramenés. Nous avons capturé plusieurs mitrailleuses dans quelques-unes des 25 automobiles blindées démolies par notre feu et gisant devant notre front. Auprès des autres armées, l'action s'est bornée toute la ■journée à un feu dispersé. Dans la soirée, elle est devenue plus intense entre le canal de La Bcssée et 1la Scarpe, ainsi qu'au Chemin-des-Dames. Des engagements aux avant-postes se sont déroulés favorablement pour nous. Aviation. 'Au cours d'une lutte aérienne, le lieutenant Gon-hrmann a abattu son 25e adversaire. Théâtre de la guerre à l'Est. .Groupe d'armée du îeld-maréchal général Prince Léopold de Bavière: Groupe d'armée du colonel-général von Boehm-Ërmolli ; Combats localisés le long du Zbrucz. Entre le Dniester et le Pruth, les Russes ont de n.om>&ÏM~docepté le combat. Front d'armée du général colonel archiduc Joseph: rAa sud-est de Czernowitz, à la frontière roumaine, l'ennemi oppose de la résistance ; notre attaque bat son plein. Nous nous trouvons devant Se-reth (localité de ce nom) et avons pris Radautz après un violent combat. Des deux côtés de la Mol-dpvie et sur la rive orientale de la Bistritza, nous avons arraché plusieurs positions de hauteurs aux arrièr\e-gardes russes. Des attaques répétées des Roumains contre le Mgr. Casinului et au couvent de Lepsa, au nord de la vallée de la Putna, ont échoué avec des pertes considérables. Groupe d'armée du ieldmaréchal général von Mackensen: 'Entre' les montagnes et le Danube, l'activité com-lattive s'est ranimée en quelques endroits. Front en Maeedome; La situation est inchangée. BERLIN, 6 août ; En Flandret la situation de combat est inchangée. !En Bucovine aussi bien dans la plaine que dans la montagne les troupes coalisées progressent avec succès, Sur mer. BERLIN, 6 août. — Officiel ; Dttfns l'Ocàm Atlantique et dans la mer du Nord, nos sous-marins ont de nouveau coulé 6 vapeurs et 2 voiliers. Parmi eux se trouvait le vapeur armé anglais «Paddington», chargé de 8,000 tonnes de minerai de fer, de Carthagèns pour Glasgow, qui fut coulé après un combat d artillerie de deux heures et dont le machiniste anglais a été fait prisonnier; en outre, un vapeur armé. Les autres quatre vapeurs ont été torpillés au sein d'une forte 'escorte. Un des deux voiliers avait chargé du gharbon, BERUN, 5 août. — Officiel : Nouveaux succès sous-marins : 24,000 tonnes de fauge brute coulées dans l'océan Atlantique, parmi les vaisseaux coulés se trouvaient le vapeur anglais armé, â charge complète, « Haworth », jaugeant brut 4,456 tonnes, ensuite 4 autres vapeurs armés ,/Ei à charge complète probablement anglais, dont l'un était protégé par un destroyer, et dont deux avaient une cargaison de munitions à en juger par îa détonation, et en outre le vapeur de pêche anglais « Eclipse » et le vapeur russe « Zateùt ». BERLIN, S août. — Officiel : En présence des bruits qui circulent à nouveau jttit sujet de nos pênes excessives en sous-marins, on annonce de source officielle que du 1er février au 1er août, nous n'avons perdu en moyenne que 5 sous-marins par mois. Notre augmentation en çous-marins durant le même laps de temps compor-Jg un muWp}0 de ce chiffre. AUTRICHIEN VIENNE, S août ; Rtflnt d'armée du feldmaréchal général j yon Mackensen : J$ien d'intéressant. ; front d'armée du colonel-général, archiduc Joseph : 2fu nord de la vallée de Casinu nouvelles et vai-attaquas russo-roumaines contre nos troupes de montagne, [& l'angle des Trois-Pays, nous avons arraché à l'ennemi les localités de Brosteni et de Holdita. lianes la Bucovine méridionale, nous avons progressé au delà de Wana et de Modavitza-Watra. la Suczan'a les Russes ont reculé au delà de Ra-, dautz. Au sud-est de Czernowitz nous avons atteint M frontière, groupe d'armée du Général-Feldmaréchal #• Prince Léopold de Bavière: (*' rÂti nord du Pruih on se bat pour la possession des iâMÉQf& dç combat de [a bataille du nouvel an 1917. Hier soir, l'ennemi a été chassé d'une partie de Bojan, du village de Narancze, et du versant occidental du Botzok. Au nord du Dniester combats d'artillerie augmentant fréquemment d'intensité. Théâtre d8 la guerre italien Sur le Monte San Gabriele et sur le haut-plateau du Carso, une lourde canonmde italienne a sévi pendant plusieurs heures. Tùeâtre de la guerre aux Balkans. Au nord-ouest de Korcza des détachements ennemis ont tenté de franchir le Bevoli. Ils furent repoussés.Evénements sur mer. Durant la nuit du 3 au 4 août, des avions ennemis ont jeté de nouveau sur la ville et les environs de Polat une centaine de bombes. Dans la ville même quelques maisons ont été endommagées. Il n'y a pas eu de dégâts militaires. BULGARES SOFIA, 4 août. — Officiel ; Front en Macédoine: Sur tout le front, faible feu d'artillerie, plus animé seulement à la Cervem Siena, près de Dobro-polje et au lac de Doiran. Dans'la région de Mogle->ta, un détachement de reconnaissance ennemi a été dispersé par notre feu. En divers endroits du front, nous avons prononcé des entreprises de reconnaissance favorables. Front en Koumanie: Une troupe de reconnaissance ennemie a tenté de s'approcher en canots du village de Domoval près de Tulcea, mais fut dispersée par noire jeu.Violent feu d'artillerie près d'isaccea. SOFIA, 5 août. — Officiel : Front en Macédoine : Très faible activité sur tout le front. Dans le coude de la Czerna et sur la rive gauche du Vardar, bref feu roulant de temps à auke. Sur les deux rives du Vardar et à la Strouma inférieure> nous avons prononcé des entreprises favorables de reconnaissance.Front en Soumanie : Fusillades près de Mahmudia et canonnade peu nourrie près de Galatz. FFiA^ÇAI» PARIS, 5 août. — Officiel de 3 h. p. m. : En Belgique, activité intermittente d'artillerie. Au nord de l'Aisne, la nuit a été marquée par des tentatives ennemies sur divers points du front.Deux attaques à faible eff'-Vtif sur nos positions du plateau des Casemates ont été aisément repoussees. Plus à l'est, l'ennemi a prononcé, vers minuit vingt, une sérieuse attaque au sud de Juvincourt. Après un combat très vif, nos soldats ont rejeté les assaillants d'un élément de tranchée] où ils avaient réussi â prendre pied. Notre ligne a été intégralement rétablie. La lutte d'artillerie a pris une certaine violence sur les deux rives de la Meuse, notamment dans la région du Mort Homme et du bois des Caurières. Nuit calma partout ailleurs.PARIS, 5 août. — Officiel de 11 h. p. m. : En Belgique, aucune action d'infanterie. Nos patrouilles ont continué à se montrer actives en avant de leurs lignes et ont ramené deux mitrailleuses. Sur le reste du front, lutte d'artillerie intermittente, assez violante vers la ferme La Roy ère t dans la région de Craonne et en Champagne, dans la région des Monts. Armée d'Orient. — Les Bulgares ont cartonné vivement nos positions sur le front serbe et entre les laïcs d'Ochrida et de Prespa, mais n'ont prononcé aucune action d'infanterie. L'aviation, britannique a bombardé les campements bulgares de Dsmir-Iiissar. RUSSE PETROGRAD, 4 août : Sur le front à l'ouest, dans les environs du confluent du Zbrucz et du Dniester, les Allemands ont attaqué nos positions. Après un combat acharné, nos troupes se sont retirées sur l'autre rive. L'ennemi a occupé Latkoviksj Trubazyn et Wal-ki,ftse.Entre le Dniester et le Pruth, nous nous sommes retirés vers l'est. Dans les Caipathes, les Autrichiens, après avoir percé nos positions, ont occupé Falkeu. Au nord de Kimpotungi nos troupes se battent sur la Motdavitza. Sur le front en Roumanie, sous la pression de l'ennemi nous avons évacué Kimpotung. Nos troupes se battent encore sur >a Bistrùza. Sur le reste du front, fusillades. Sur le front du Caucase, au nord de Kuguw, nous avons repoussé des attaques turques. Sur le reste du front, pas de modification. ITALIEN' ROME, 4 août „• Hier, tout le tong du front, duels d'artillerie et escarmouches entre détachements de reconnaissance. Deux attaques plus importantes, prononcées ta nuit du 3 au 4 par l'ennemi respectivement en aval de Vertoibizza et sur le Rombon, ont échoué sous notre feu et sous l'énergique contre-attaque de nos troupes les plus avancées. Le 2 août, au cours de combats aériens, outre les deux appareils autrichiens déjà signalés, un troisième a été descendu. La nuit dernière ,nos escadrilles aériennes ont encore une fois bombardé l'arsenal et d'autres installations militaires de Pola. Malgré l'activité des J réflecteurs et l'acticn des canons de défense ennemis, nos hardis aviateurs, favorisés par le brouillard, ont jeté efficacement des bombes sur les objectifs qui leur avaient été assignés et sont rentrés indemnes dans nos lignes. Les explosions ont fait de grands dégâts et provoqué deux incendies. AKGLAiS LONDRES, 4 août : Cette nuit, nous avons repris, à l'est de Monehy-le-Preux, La partie de tranchée restée aux mains de l'ennemi. Dans ce secteur, n^us avons comp'èie-ment rétabli notre ligne attaquée la nuit précédente par un bataillon allemand. Sur le Iront du secteur d'Ypres, les Français ont encore fait des progrès, à l'est du Cabaret de Kor-te Ker. La pluie est tombée en abondance la nuit. m i —t-3aazaHg3!fiB75£SS£S^■*' m—■■■ ■ Dernières Dépêches Le combats à l'Ouest. Berlin, 6 août. — Le 4 août, en Flandro, les Anglais et les Français ne s'étaient pas encore assez bien reposés de leurs graves échecs du premier et du second jour d'attaque pour pouvoir se permettre de grandes opérations de combat. Il y eut simplement en quelques endroits de violents combats d'artillerie, suivis de faibles poussées de patrouilles. Elles ont été repoussées partout, de même que des patrouilles anglaises près d© Frekenberg et à l'ouest de Westhoek, de même qu'une poussée à l'ouest d© Bixschoote qui se produisit vers 8 heures du maitin après un violent feu d'artillerie de deux heures. Le soir et durant la nuit du 5 août, les secteurs de Driegrachten et de Luizen, jusqu'au Draai-bank, ont été exposés à un violent feu d'artillerie. L'artillerie allemande a bombardé efficacement le® batteries ennemies par son feu concentrique. Des aviateurs allemands ont participé au combat avec un succès marqué à l'aide de bombes et de mitrailleuses. En Artois, l'activité d'artillerie a été animé© entre le canal de La Bassée et lai Scarpe. Des poussées de patrouilles anglaises' près de Neuve-Clia-pelle et de Vetrmiîlles, ont été repoussées. Une explosion de mines anglaises au sud de la route La Baesée - Béthune a été étouffés sans occasionner de dégâts. A l'Aisaï, outre les 100 prisonniers faits prèa de Juvincourt par nos troupes spéciales d'atîaquë, nous avons fait prisonniers des Français de couleur et des patr unies en plusieurs endroits. Une attaque fiançaisÊ contra la forêt d'Avoccurt a été étouffée dans l'ctuf par notre feu de destruction contre l'ensemble des préparatifs. Le 4 août au Eeichstag. Discours du Dr Kaempf. Pour la troisième fois, nous sommes au jour où, groupé autour de l'Empereur, tout le peuple allemand s'est levé en 1914 comme un seul homme, dans un courroux a-jeré, pour défendre tout ce qui lui est sacré, contre les attaques insolentes qus la haine, la jalousie et la volonté destructive de nos ennemis avait perfidement préparées contre notre Patrie. Le monde entier a vu, pendant les trois années écoulées, oe que, conjointement avec nos glorieux alliés, l'esprit allemand, la science et la technique allemandes, la force allemande peuvent faire au point de vue militaire. Là où des masses d'armées, supérieures en nombre, ont pénétré dans notre pays et dans ks pays de nos alliés, ils en sont complètement chassés aujourd'hui. Nous avons fêté hier la reconquête, la victoire de Gzernowitz. Là où les attaques exaspérées de nos ennsmis étaient dirigées contre nos positions, comme en Flandre, elles ss 'sont brisées, grâce au géniï de nos commandants d'armée, grâce au courage indomptable de nos soldats, formant une véritable armé© démocratique, jouissant de la confiance de tout le pïuple, accomplissant journellement des choses surhumaines. Notre flotte glorieuse, inférieure en nombre à la flotte anglaise, a transformé en légende l'invincibilité anglaise. Nos glorieux sous-marins, conjointement avec nos troupes aériennes, frappent l'empire insulaire, autrefois si fieri dans ses endroits lies plus vulnérables. La force économique de l'Empire allemand est inébranlable. Au point de vue financier, chaque emprunt de guerre prouve le grand enthousiasme du peuple de s'accommoder avec les emprunts de guerre, même sans participation de l'étranger. Le peuple entier, femmes, hommes, vieillards et enfants, brave les privations que lui impose l'avenir de la Patrie. Des hommes et di?s femmes nobles se sacrifient pour atténuer leg souffrances de la guerre et pour sécher les ple-urs que fait couler sd démesurément la grande guerre des peuples. C'est ainsi que l'Allemagne est invincible, dans une fidèle confraternité d'armes avec no® alliés, et est à hauteur de sa tâche gigantesque et victorieuse contre les attaques qui sont dirigées contre nous de toutes parts. Mais un regard rétrospectif sur les trois années de guerre, abondantes en gloire et en succès, ne nous rend pas outrecuidants. Poussé par les sentiments humains les plus nobles, l'Empereur allemand, d'accord avec le monarque, son allié, a tendu, le 12 décembre 1916, une main pacifique vers l'ennemi ; il a tendu cette main, avec magnanimité : elle a été repoussée. Par l'écho qui nous ein parvient du oamp ena?mi, nous apprenons que l'ennemi convoite des territoires allemands, l'Alsace-Lorraine, la destruction de l'Empire allemand et de ses allié, après lies avoir humiliés. Résolu et fidèle, le peuple allemand a tenu pendant trois ans. Nos ennemis doivent s'apercevoir que s'ils ne veulent pas de la paix, que nous pouvons obtenir avec l'aide de Dieu, et grâce à la force du peupele allemand, ils verront que nous resterons aussi fidèles, et aussi résolus; que nous continuerons inébranla-blement et inébranlés la lutte jusqu'à la fin heureuse que nous devons emporter. La solution, le 4 août 1914, était ceile-ci : nous ne faisons pas une guerre de conquête. Le 4 août 1917. nous crions les mêmes paroles à nos ennemis. Qu'ils en supportent la responsabilité, s'ils n acceptent pas la main pacifique, et qu'ils soient convain-vus que notre épée restera tranchante jusqu'à l'obtention d'une paix qui nous est néessaire pour la sécurité de notre Patrie, pour la sécurité de notre développement libre. C'est Le vœu queflnous faisons en souvenir du 4 août 1914. Jè siuis fermement convaincu que tout le peuple allemand nous approuvera quand nous déclarons que nous ne déposerons pas l'épée jusqu'à ce que nous ayions atteint nos buts militaires, nos buts pacifiques. Le député Legien déclara ensuite, au milieu d'acclamations frénétiques : « Un peuple Qui se trouve uni comme le peuple allemand ne peut être abattu, ni par la force des armes, ni par la famine. Nos offres de paix sont un indice de notre force. Nul doute ne peut exister que le parti ouvrier saura faire son devoir à l'heure du danger. En dépit de tous les succès de nos armes, cette heure n'est pas encore passée, c'est pourquoi le parti ouvrier allemand s? trouve debout, maintenant comme il y a trois ans, comme un seul homme, prêt à la paix, mais résolu au combat. » Le conseiller commercial von Bcrsig, représentant l'industrie, dit : « L'industrie, qui déjà en temps de paix n'était pas habituée à reculer devant les difficultés, a entamé aussi la besogne dès le début de la guerre avec une énergie de fer et un zèle infatigable, et ainsi elle a réussi à forger des armes et à tenir tête à l'ennemi. L'industrie espère pouvoir également prouver son sentiment social par des actes, après la guerre. De nouvelles tâches nous incomberont, mais solution leur sera également donnée. Si tout le peuple allemand partage cette fermeté de volonté, la victoire nous appartiendra et nous conduira au but souhaité. » Le chancelier Dr Michaëlis prit ensuite la parole en ces termes : « Nous sommes sous l'impression de la ^grandeur du jour où, voici trois ans, le peuple s'est levé pour engager avec un enthousiasme unanime cette lutte de géant9. La décision joyeuse, sublime, patriotique, vaillante jusqu'à la mort, et certaine de vaincre du peuple allemand, du 4 août 1914, restera un souvenir historique dans son histoire à travers les âges, en regard du danger le plus grave qui ait jamais menacé un peuple. Aujourd'hui, nous savons tous ce que nous voulons : nous voulons que la terre qui nous a été confiée par nos aïeux soit transmise intact© &ux générations fuituree; nous voulons empêcher que les misères d'une guerre comme celle-ci affligent nos enfants et les enfants de nos enfants; nous voûtons sauvegarder notre Patrie par une paix puissante et sage, d© telle sorte que l'essence allemande garde un terrain ferme pour son développement sain et puissant à travers les âges. Les hommes qui ont parlé avant moi ont "prouvé, sang souci de lauriers oratoires, en estimant le monde à sa jusfo valeur, que notre puissance n'est point paralysée, que notre volonté est forte comme e'ie l'était le 4 août 1914, pour obte. nir ce que nous voulons. Il s'agit aujourd'hui do laisser luire de toute leur clarté les feux illumina-tews : un but, une volonté, une Patrie 1 Et cette Patrie est plus grande et plus importante que nos vies privées! Plus grands sont les sacrifices et plus magnifique sera la récompense. Nous promettons fidélité à l'Empereur et à l'Empire et nous crions tout haut ce dont notre cœur débord© : Hourrah 1 pour la Patrie; Hourrah! pour l'Empereur et pour l'Empire ! » Echange de télégrammes entre von Hindenburg et le chancelier de l'Empire. Berlin, 4 août. — Le général feldmaréchal von Hindenburg a adressé le télégramme suivant au chancelier de l'Empire : « Au srMiil de la quatrième année de guerre, je salue Votre Excellence en jetant un regard rétrospectif sur. une époque d'incomparables prestations du peuple, de l'armé? et de la flotte, et profondément reconnaissant pour tous les sacrifices que tout un chacun et la généralité se sont imposés pour la protection et l'honneur de la Patrie. Ces sacrifices, qui ne peuvent être assez appréciés, n'ont pas été vains! Solidement uni à l'intérieur du pays et inébranlable sur tous le® fronts, l'Empire allemand brave les assauts exaspérés de ses anciens et nouveaux ennemis, combattant profondément en pays ennemi, marchant avec une force inébranlable vers de nouveaux succès, et l'armes allemande entre dans la quatrième année de guerre avec la confiance la plus absolue que l'esprit d'uni.é et de persévérance, qui garantira à notre peuple la victoire et une paix honorable, restera également vl-vace dans l'Empire. » Le chancelier de l'Empire y a répondu ce qui suit : « Vous remerciant de votre télégramme de ce jour, je salue Votre Excellence, le giand feldmaréchal de l'armée allemande, et le glorieux commandant die nos troupe^ incomparables, à l'occasion du troisième anniversaire de a guerre. Le peuple 9e souvient avec une profond© reconnaissance des actes de l'armée et de la flotte, et patientera, luttera et vaincra jusqu'à une paix honorable dans un esprit d'unité et de persévérance. » ■mfchjyyjgaa— M ..... DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Au nouveau ministère belge. Berne, 5 août. — Le « Matin » annonce que le ministère de 'a guerre dans le cabinet belge a été confié au général De Ceunynck, jusqu'à présent commandant de la 6e armée. En même temps un Conseil de guerre a été constitué dont font partie entre autres, le ministre des affaires piruneères et l'ambassadeur belge à Londres^ La démission de Kerenski. St-Pétersbourg, 5 août. — Kerenski, président du Conseil, a remis la lettre suivante à son faisant fonctions Nekraaoff ; Considérant l'impossibili'.é de rénover le gouvernement provisoire, malgré tontes les mesures que j'ai prises, coipme la nécessité du moment d'importance historique extraordinaire que traverse le pays commanderait de le faire, je ne puis assumer plus longtemps la responsabilité devant l'Etat, et je prie le gouvernement provisoire de me décharger de mes fonctions. Sur ce Kerenski quitta St-Pétersbourg. Après délibération avec des personnalités poliïiques de premier plan et des membres du Comité provisoire de la Douma, des Comités d'ouvriers et de de soldats ainsi que du Conseil des Paysans, le gouvernement provisoire a décidé de ne pas accepter la démission de Kerenski. Pétrograd, 5 août. — (Agence télégraphique d© Pétrograd). — Le 4 août, à 5 h. du soir, un nouveau Conseil des ministres a eu lieu au Pa'ai9 d'Hiver auquel M. Kerenski, revenu à Pétrograd, a également assisté. Kerenski avait retiré sa démission, après qu'il eût été instruit des résultats de la séance de nuit d'hier. Au cours de la soirée Kerenski a eu des entretiens avec différents personnages politiques. Pétrograd, 5 août. — Le Comité de la Douma d'Empire, après avoir entendu Les déclarations de Rodzianko au sujet des résultats de la séance de nuit au Palais d'Hiver, dans la nuit du 4 au 5 août, a décidé de charger Kerenski de la formation du cabinet, auquel participeront des personnages qui ont avant tout à cœur, la grande idée du Sien-être de la Russie. Une réunion générale des Comités des ouvriers et des soldats ainsi que des Unions des paysans, après avoir pris connaissance des décisions, prises au Palais d'Hiver, ont voté par 147 voix contre 46 et 42 abstentions, et malgré l'opposition des Maximal istes, une motion confiant à Kerenski la formation du nouveau cabinet. L'assemblée a également invité les représentants de tous les partis, qui se déclarent d'accord avec le gouvernement sur 'a base du programme pub'ié le 21 juillet, de lui prêter son appui. » m■!! r'ITfflfcWrawinn . Les événements militaires de la semaine finissant le 1er août 1317 Berlin, 5 août. Théâtre de la guerre de l'Ouest. Pendant que des combats d'artillerie animés s© déroulaient en Artois, où, après une poussée heureuse des Allemands, des bataillons anglais prononcèrent unie attaque qui fut repoussée, de grandes choses ae sont préparées au front des Flandres. Déjà le 5 juillet, le communiqué allemand avait signalé l'activité croissante de l'artillerie. D'abord le feu s'étendit jusqu'au secteur de la côte, et des forces navales légères se montrèrent à la hauteur de Nieuport. A cet endroit, la poussée énergique de l'infanterie de marine allemande annihila, le 10 juillet, près de Lombartzijde, toutes tentatives agressives éventuelles des Anglais. A par:ir du 17 juillet, donc 15 jours après le commencement de l'attaque de l'infanterie, nos positions entre Dix-mude et Yprès étaient,avec une violence alternative, principalement prises sous le feu de gros calibre des batteries anglaises. D© nombreuses poussées de reconnaissance furent constamment repoussées par les Allemands avec des pertes sanglantes pour l'adversaire. Dans ce secteur, l'activité de combat aérien des Anglais s'accrut de plus én plus, 'de manière qu'on devait s'attendre dès le début à des attaques d'infanterie. En raison principalement de l'excellente réaction de l'artillerie allemande, qui combattait efficacement les batteries ennemies et qui prit scus son feu destructeur bien dirigé, des concentrations dans «t devant les tranchées anglaises, Les attaques des masses d'infanterie anglaises ne s'exécutèrent que beaucoup plus tard. Après un dernier feu roulant, d'une violence extrême, les attaques se développèrent contre les lignes allemandes, le 31 juillet, des deux côtés d'Y-près, sur une largeur de front de 25 kilomètres, avec une impétuosité et avec des forces considérables, qu'on n'avait pas encore cons'atees dans cette grande guerre, même lors de l'offensive de BrussL loff l'année dernière. Les attaques du premier jour qui, d'après l'expérience faite, sont les plus vigoureuses dans une grande offensive, purent être généralement repoussées, grâce à l'attitude inébranlable des troupes allemandes et à leur commandement tiès supérieur. Les succès partiels insignifiants que l'adversaire a enregistrés sur quelques points, ne répondent pas du tout aux moyens appliqués et aux sacrifices sanglants qu'il a subis. Les pertes sont très considérables. Et si les divisions françaises, appuyant les Anglais, sont parvenues à prendre le village de Bixschoote, situé immédiatement derrière les positions allemandes, une offensive qui ne pénètre dans les deux premiers jours que d'environ 4 kilomètres dans la zone défensive ennemie, doit être considérée comme un échec et condamnée à perdre lentement tout son sang. Qu'on y compare seulement les résultats et les grands gains de terrain que les Allemands ont atteints les 19 et 20 juillet, les deux premiers jours de l'offensive de représailles des Allemands contre leg Russes en Galicie orientale, qui y ont résisté avec acharnement en faisant usage de tous les moyens modernes de la technique militaire et d'une artillerie nombreuse commandée pair des instructeurs français. Si les dernières grandes attaques anglaises visaient la destruction des nids de sous-marins allemands à la côte belge et l'ancien but anglais do chasser les Allemands de la Flandre, l'offensive

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