Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 15 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 03 Oktober 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pk06w98388/
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4®6 Année - N. 10ô4 - Ed. B CI1IQ CENTIMES ■samecEi ia ^epxemore abonnement postal, éd. b Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : ffi 4.50. - Jtt&. 5.60 Les Utireatfx de poste en Beîgiâiiè «t à f Ètfadgêt n'accT j)t^nr *ftfe des gbonriemcfrfeTRWfàS IKFELSrç céux-ci prennent cours le* 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octor On peut.s'abonner ton te faits pour îes deux deWïfcrs fiJol? oir n^ine pour lé dernier tà&fè de chaque irfmestre au prix de 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 Mfc 2.40 Fi t M • Mk.1.20 ——û TIRAGE sltO.OOO PAR .ffVilR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Edios . fr. 5.0() Nécrologie 3.00 Annonces coinmesciales . 1.50 » Éinsncières... 1.00 PE7ÎTFS ANNONCES La petite ligne * 0.50 La grande ligne 1-00 TIRAGE: S î©°0©0 PAR JSBB j B Journal ®a©ï!iî8f! indépendant m LÀ GUERRE CIVILE EN RUSSIE Les bureaux du « BiîyXELLOlS » so trouvent KUE DE LA CAâËftftE, 3â ei 35, à Bruxelles (près da ia piec© ÂBineesssrss), EUR LES FLOTS BLEUS (Briiarna rules thé Waves, j (Suite .) Pendant trois jours, oe va et vient nous déversa des grappes de dam§s bruyamment affolées, dont le premier éoin, armes» à bord, était de ». <«i. ponner à ia p udre de jiz; des marmots p)è«rai chant, peur retourner à l'épave à cause d'une poupée oubliée; des annamites ver an t en France jour l'offensive générale prochaine. Un passager semblait l'objet d'une attention spéciale. Doux SCU8-tilficiets coloniaux l'eSécrttrfedt fiuè tineut. Lui. le teint anémié, évitait de parler. On lui vouait une curiosité craintive, _parmi ie« troupes. Je fus dans la suite du voyage h eque-mmen-. appelé à parler ce p-lyglott«, capturé qui n'était a,Mie qu un ctmsui a 'emand qu'ici ramenait e» Franc;-.Avant de qui'ttr 1 'pave, on veilla à ne laisser aux habitants de Sscoîrs que le moins possible d» vins abâtiJcttoéi. Sans leurs hcqu.t« vineux, en eût pu prendre l'exubérance dos naufragés pour de la joie d eue sauvés. Nos passagers anglais étaient vraiment choqués de oe contact avec leurs alliez éinéchés, l'Art fixais ayant toujcia-s la prudence de s alcooliser iiîctgirfto, d-ns sa chambre. A Colombo, unt séance officielle de remeicfe-ments s'Imposait avant la st!f-8r«ion. Un officier fraisais 'ut, en piésesce de ses compatriot-:-:. une a-urisse composée en mots anglais. Le texte eût été e mpréhensible a la lecture, mais la prononciation fut dérou an te. Non? comprimes toutefois qu'il y était question Je peconn-issance éternelle et dt sympathie de deux grands p-uples. Mon rôle de traduc eur entre ces a1 liés me rap-p la que ce n'était pas seulement en août 1914 que ks « petits Be ges » tirèrent d'affaire la France et 1 Angleterre. tin souvenir de ma mission, on m offrit une peu-Vie éteffe mouillée trop glorieuse, disait i'orateur, pour rester abandonnée sut notre épave. C'était le dîip-au bc ge de l'a Enphra'e », qu'à mon ir..-a-tiun i«a ofliciis en avaient rament. Je remerciai sans von1 nw rappeler à ces passagers peu historiens, que le drapeau du ministère du Havre n'e&t pas celui de tous les Flamands. Colombo, captait de l'île de CeyUn, est l'e®eak oï-.ig t de tout steamer vers 1 'Extrême-Orient. Inutile de décrire ;a cire des Smgalfûs. Les An-g sis y ont tout importé, même Leurs dimanches aux rues désertes. Ce joui -1 à, tout est fe-ia.-', gai.1 les tempi'-s anglicans, ou les indigènes vont chante; eu anglais des hymnes au D.eu d'Albion. Puisque les carabines anglaises sont plus eftec-tjv.s que les aies et les flèches de leurs ancêtres ais~rvis, Boudha n'éuit qu'un dieu de pacifie et les idoles d Eniope sont p'us sérieuses, n'est-ce pas? En costume indigène, les femmes entourées d'un voile b'atic, moulant leurs formes, sent atiirantes en leui sobri.:té simpliste. Pourquoi donc s'enlai-tiiss-nt-ei'es dans des cofa&ts importés? Je soupçonne les Anglaises, jalouses et maigres, de leur avoir donné ce ccnstl1 machiavélique pour éviter le. eâê&padcg de leurs époux fonctionnaires. Le Si ..gai ils est maigre et crain.if ; .a lamine des Indes et les gains de 20 centimes par joui dans les plantations de riz ou de thé ne l'engraisseait pas p)us que son titre de Ge-,rge V, empereur des Indes, Dco giatifis, comme portent les pièces d'argent de 1 roupie. Colombo, comme toute ville d'Orient, comporte un qttar jet européen, trac< de rues larges, avec d-es bâtiments à éMges en briques, téléphone, aseen-seur, tout le confort d'Europe. Pas de iaximetres, mai» le pousse-pousse ou voi-turette tirée par un coureur indigène. Sur les routes plaies de sable rouge, le pouns-pourse file dsiis un sii.nee tiède et f£de, où s;ul retentit interminable lb plauite de vautours dans les cocotiers tans mouvements. Avec un compagnon écossais, nous traversâmes la ville d un bout à l'aurre. Au terme de la course, il jeta à son coolie ruisselai* 3 annas (51 centimes) , 1 autre, après ce. v iandonnée de 3 km., semblait déconfit. Je voulus doubler l'obo'e; mon Ecossais l<va sa canne sur ! Hindou, qui comprit qur~ l'exposé rie ses revendications était indésirable et péril ieux. Ce coup de canne destiné à l'Hindou me remit en mémoire un. brochur-;- faite en 1909 par Sir Arthur Conan D.iyle : Tke Crime of the Congo. C'é-| tait une iîi/ivpique cp.orbe et vengeresse contre la méthode des agents belges de récolter le caoutchouc : d:s missionnaires anglais avaient recueilli des photographies de nègres aux mains coupées. L'E.at Beigt, qui n'avait aucune expérience coloniale, n a ! 1 a: i pas invent-r des méthodes plus perfectionnées que cel'es d'autres peuples colonisateurs. Le B'anc, quel' que soit sa nationalité, va aux Climats meurtriers de i'Equateur pour s'y enrichir. L.t ne, ,e, lui, tâche de cc-nserver son patrimoine. D'où usage de* la force dans toutes les exploita ions colt iak's, et cela au détjiment du j>lus feib'e, D'ailleurs, si té'nègre avait de meilleures armes que nous, il .serait depuis longt'.mpe venu n-its colt n's&r e, eut.ver nos richesses. L ap-plicaiior? de ! a toi de ia survivance du plus pp;« es' universelle et inexorable. Mais Cotian Doyie reprochait aux Belges Jet3r méthode, parce que : 1) La Beig:que est incapable dé lui lépciidfe en bombardant Londres, et 2) pau ce que I Angleterre, peur s. il chemin de fer dv Cap au Cadre, a besoin de posséder notre colonK africaine. On remplît les lies Bfftaiwtiqi'es de pamphlets contre les cruautés beiges. Le résultat fut que jamais l'annexion du Congo ne fut acceptée par I Angleterre. En 1741% îes Hollandais bâtirent à Colomba une église, dtni le styie rappelle l'ex-temple des Alt-gust-jns, transféro rue du BaiL'i. En 1619, ils Ion,, dèrent Batavia ; -a Flandre et la Zélande étaiesn alors unies et bénéficièrent de l esvor commun de ces frères de race maritime. La révolution de 1830 a sépare rea marins de même l&n.gue. La marine hollandaise est actuellement une des plus riches du monde. La nôire se bo*-ne a.ux passages, d'eau Ostendî-Douvres e> Anvers Tête de Flandre. Ajoutons \ le bateau Mar 1 > -Trois-Fontaine® pour compléter I tt-cadre où nos marins peuvent 9e ccu-viir de gloire depuis qu'ils sont indépendants et li-bics, c es. à dire isolés et faibles. Nous qti.ttaines Colombo pour Catcutta, k rra-Vv.rs >a mer de BengaLe. La proximité de terres humides donne à l'horizon a.s nuages de fo.mes ccnjournces semblab'es à dits dragon® chinois ou d-s p^gedts. Les couchers de soleil sont plus cm-brumes. On devine déjà i lncle hum«de et tonkie avec ses serpents qui g.iss-nt silencieux sous des feuilks veloutées, l'Inde aux volupiés extatiques, peuplée de métis, d'Européens raffinés e; m-atia-b'es et d Asiatiques alangyis et câlins. La boue jaune du Gange saht la nmer à plusieurs centaines de milles de son delta. Le Gange, fleuve sacré comme le Nil, aJ»u<H à la mer en une scrie de branches tortueuses. La viMit de Calcutta est bàile sur une de ces branches : I Hcog'y. Figurez-vous notre Escaut à Au^truweel. Kemp'Scez les prairies flamandes tachetées de vaches, rar des broussailles vert cru et toi ffues où rôdent des léopards. Ncs toits rouges de fermées à volets v--r's, pa.r éss cabanes cle chaume. Sur le fleuve, des pirogues de pêcheurs, semblables aux galères à deux ponts d'autrefois. Dix rameurs manient une immense rame. Au tilet on pêche l'hilsa, la nourriture de l'indigène. A l'approche de Calcutta,- des liaagafs couverts de r,;c'a-mes anglaises, des ateliers ae construction de navires, des briqueteries, cù l'Hindou travaille aussi nu que nos briquetiers de Boom. Tout narpsUe Hufeokcn, Buicht ©t les environs de noire port beige. Même enchevêtrement de steamers aux sirènes cnatdes, mais on n'entend plus au-dessus des toits 'i pignons espagnols, les luis^elantes arpèges du carillon s'édiappani de I aérienne dentelle de 'a tour Notre-Dame. A Caicutta, avec son million d'habitanis, les restaurants à la inoae sont tenus par des Italiens. On y dîne au ventilateur ékctriqtte, servi par des larbins en habit blanc. Us vont pieds nus, pour deux raisons ; à cause de la chaleur et pair respect du Coran; j'ignure quel est le motif le plus écouté. Les cas-.i!.e<5 son, habitées par les troupes indigènes venant des prov.nces lointaines : campa-gnaids du Lahote, h-'rculéens et timides, ou mon-tagi.ards de l'Himalaya, musclés et hautains. La nouiriture carnée ks do.e dune santé insolente. L'Angleterre nourrit abondanimeni ces hcmmes-Jà parce quils servent à réprimer les révoltes des autres Hindous, plus ma.gre^ et moins asservis. Dans'.es musées, les familles indigènes observent 'es vitrines, s'instruisent entre elles. L'Hindou va fréquemment au musée, non pas pour s y chauffer ou s'y abriter comre une averse, comme certains B-lges, mais pour connaître les produc tiens de son pays. L Université comprend deux mille étudiants.Les professeurs sont Européens. Dans ies hôpitaux, on guérit des maladies inconnues ici. Le Bsri B.ri, d'origine alimentaire, qui rend .a marche cla-udicante ; le ivala-azar, maladie parasitaire , la raie, en ces cas, décuple de volume. Le choléra, très banal là bas, s'y guérit par des injections d'eau saiee. La pe..te, que les anciens croyaient être un châtiment de Di^u, provient des puces comme chacun sait aujourd'hui. Le gouvernement anglais, pour rendre sa colonie florissante, y a d'abord envoyé des savants hy-gienisns, pour en augmenter la salubrité. L Amérique a laji de même à Cuba et a rendu cette île piospère. Le gouvernement b-ige envoyait au Congo des sous-ofliciers taués et de® politicien:- myopes : notre co'onie reste un nid die fièvre infectieuse.Au dessus des toitures-, pointent les clochers de temples etropj&ns. L'Anglais a é-iaWi des succursales de ses églises presbytériennes méthodistes, catholiques, eic. Les mosquées, plus basses, en style arabe, à murs épais, surmontées de tourelles d balcons, sont dé^eieusent-nt fraîches à visiter. Peu d ornement à l intérieur. Sur le gol, une natte. Au plafond, une lsinpî-v-illeusB; à l'entrce, un gardien prie le visiteur de ne faire la causette avec A'kh qu'après avoir ôté s^s s°u-oeis. j'étais pressé, en viutant la mosquée de Calcutta; je remis au gecrftea un pi>urboiire et gardai nies chaussures. Le sacristain musulman se sera chargé d arranger l'affaue avec Allah, swi maître. je visitai aussi lç temple de la Déesse Kali. Les pèlerins hindous y affluent à pied des points !es plus lointains de 'a province. Sur leur physionomie la même béa iude, sur leurs pieds la même pous sière qu'à nos pèlerinages à Momaigu. Seulement ici la divinité n'est visible que pour les croyants, 1 disent 'es rit.s sacrés hindous. Chez nous, n'ûn-' porte que} touriste juif ott athée peut, e» gratifiant un sacristain d'un powbon-e, visiter la maison de Dieu et toucher les reHques d'un saint. (A suivre.) Maxime Benssus. LA GUERRE CKsmniipÉS Officiels BERLIN, H septembre. — Officiel de midi : xnecvue u& ia guerre a, 1 Ouest. Groupe u iûiuee uu ioia-iiiaiecuiti panerai piLice nériaer .ttuppreent ae Bavxèfe: En Flandre, ia luMe d'artillerie, violente a-puis midi, entre !e bois de Houlfiu/H et le canal Co-mincs-ypres, s'esi renforcée dans la so'ice et le matin à la pointe dit /oui au nord de Freczenberg en un feu a* destruction 0*-s attaques anglaises j n'ont pus suivi. A » cours de ta nuit du 12 au 13 septembre, des compagnies du Wurtemberg ont délogé i'ennemi d'un coin boisé au nord de Lange-mutvk. Nous avons rdmené de nombreux prisonniers ang'ais. En Artois et an nord de St-Queniin, plusieurs entreprises de reconnaissance ont été couronnées de succès. Nous avons fait des prisonniers ainsi que du bntin. G-roupe d'armée du prince impérial allemand! : A l'ouest dt Guignecouri siti l'Aisne, aes «loupes d'assaut de Westpnaiic et des Villes Hunséati-que$ ont penétr dans la deuxième ligne française, ont inflige de lourdes pertesià l'ennemi dans le combat de tranchée, et sont revenues en ramenant des prisonniers. En Ciiampagie et devant Verdun, l'aciwn d'artillerie n'a revém une vigiictir assez grande que dans quelques secteurs isolés. Théâtre rte ta guerre à l'Est. Entre la Bail que et la Mer Noire, pas d'opélacions d'importance. Front en Macé<ioine: Au lac d'Ochrida, la situation ne s'est p>is modifiée.BERLIN, 13 septembre. — Officiel du soir : En Flandre activité animée i'artillerie, sinon 1 len d'essentiel. Sur mer. BERLIN, 13 septembre. — Officiel : 43,000 tonnes de jauge brute ont été coulées dans la Mêditerrav e. Parmi ces dernières figuraient te transporteur de troupes françaises « PLirai! ha» (3,^49 tonnes), ayant à bord des troupes françaises à destination de Salonique, et « Amiral Ohy » (ô,A67 ionn-Sj, faisant route pour Alexandrie, ainsi qu'un transporteur à charge complète faisant route vers Salonique. Ces trois Tapeurs ont été torpillés, an sein d'une forte escorte, dans la mer Eg''e, par le même commandant de sous-marin, le lieutenant-capitaine Marshall ; deux d'entre eux ont été torpi'lés au cours d'une attaque nocturne, hors d'un convoi d'escorte. Ainsi le commandant a anéanti en ces derniers temps quatre transports de troupes ennemies. JUJTftëCHigM VIENNE, 13 seplernb'e : Tbeâtre de ia guerre à l'est : En Bucovine et au Zbnicz vive activité d'artil-lerie ei de patrouilles. Théâtre de la guerre italein ; Le loura feu d artillerie ennemi conir\e notre position de Monte ■ an Gabriele et à l'est de Gori-zui continue. En déblayant nos tranchées sur le versant septentrional du Monte Sun Gabriele nous avons ranteif hier de bonne heure 23 officiers et 533 soldats comme prisonniers, nous avons capturé 12 mitrailleuses. De fort- i patrouilles ennemies qui s'avançaient contre Pr.dlecci ont été repoussées. En Tyrol et en Carintkie de violentes averses et bourrasques de neige ont contrarié l'activité combat-tire.ÏU&Cis CONSTANTINOPLE, U septembre. — Offii tel du 12 septembri : Front du Tigre : L'ennemi a opère une reconnaissance avec quatre cscaarons et deux automobiles blindées. Sur la Diala, la cavalerie ennemie a fait des reconnaissances vers D U-Abbus. Front du Caucase : L activité de$ patrouilles ennemies a été moin dre. Front rte Sinai: Lin aviateur ennemi a té contraint, par notre artillerie, a atterrir derrière les lignes ennemies. BULGARES SOFIA, 12 septembre. — Officiel ; sroat en ««.aceuoms . A la Ccrvena Sténo et au nord de Biiolia, feu anime d'artillerie. Sur las autres secteurs du frôtit, faible acttvm a'artillerie. Près de l'embouchure de la Strouma, dts l-oupes anglaises de reconnaissance oni été dispersées par noire feu. Front en Roumanie ; Feu d'artillerie près de Tulccu, d'Isaccea et de Gedatï. PARIS, 13 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : En B-Igiquc, la lutte d artillerie s'esi maintenue violente dans lu région de Bi/cschote. Sur le front de l'Aisne, notre artillerie dominant tes batteries ennemies particulièrement actives dans la région au sud de lu ve n court, a rendu, impossible tonte action d'infanterie. En Champagne, tiens avons repoussé plmf. nrs coups de main ennemis dvtis ^es secteurs de La Main de Massige, à l'en de la bulle du Aie nU. au ncra. et au uorcl-oWsl de St-Httaire. Dans la région des Mollis, ac>ivi'é habituelle des deux artilleries. Activité réciproque de l'artillerie sw la rive droite de 1« M"use, dans la région des Caunères, sans olIou d'infanterie. En Alsace, un coup de main sur les tranchées ennemies à l'ouest du villas du Bonhomme nous a permis de ramener des prisonniers. Aviation. — La mut dernière, des avions ennemis ont bombardé lui région de Dimkerqne. Notre aviation a bombardé avec succès Hogled, Corte-mark, Gntz, Geite Lindeken, Sinden et les terrains d'aviation au nord-est de Thonrout. PARIS, 13 septembre. ■— Officiel de il h. p. m. .-Actions d'arti'lerie intermittentes en Belgique au sud de NoorAsehoote, sur le front au nord de l Aiew, dam la région des Plateaux ei sur les deux rives de la Meuse, où l'én-rgie de nos r i/x)s-tes a fait taire en plusieurs points le feu de s bat-\ t cries ennemies. Armée d'Orient. — Vive activité d'ariillcrie dans la région de Mormstir. Dans ta région des tacs, les troupes françaises ont atteint Mumu.'ista (rive ouest du lac d'Ochriua) et la côté 1704 (10 kilomètres nora-onest de MumiUisia). Dans tes journées du 11 et du 12, les troupes françaises oui capture 160 prisonniers, 2 canons de montagne et 3 mitrailleuses. R&JSSE PETROGRAD, 12 septembre. Front à l'ouest : Dans la direction dt. Riga, nos troupes d'avant-postes et détachements de reconnaissance se tien-. nent plus loin sur la ligne : tivière Inzupi . Seger-hoff - Pauske - Malefi . Segcwold - Lepislo - Bayer. Dans la région de Jacobsladt, échange de feu entre postes avancés. Combats d'artillerie animé dans la direction de Swéniziany, où nos batteries oni ca-nonné plusieurs points de la position adverse.Dans le village d'Aeràchovghizen, au sud de Vidsy, notre feu a provoqué plusieurs explosions. Du restau. au front, rien de reinarqiwSle « signaler. Front en Koiimanie : Dans la région ait sud de la ville de Radautz, nos détachements se sont empan s des hauteurs an sud de Solka et ont fait des prisonniers appaitenant à deux compagnies ennemies, parmi lesquels plusieurs cenaines tf Autrichiens et 12 officiers; nous avons capturé 6 mitrailleuses. Dans la région à l'ouest d'Ocna, lies troupes roumaines ont pus d'assaut une hauteur au nord-est de Slonika. Mais la dtlc hauteur fut < vacuée à nouveau par suite des contre-attaques et du feu de barrage de l'ennemi. Front du Oauca.se : Fusii'ade. Aviation. — Dans la direction de Kexdi Va sarftely, onze de nos avions ont exécute des coups ae main sur les îmsitions de réserve ennemies, qu'ils oni bombardées. Au cours de combats aériens avec des avions ennemis, un avion ennemi fut obligé d'atterrir subitement près de Herj. Un outre avion qui fut abattu par le lieutenant Bruiliar, descendit près du village de Gittez, tous deux dans aes positions ennemies. Sur la rive du 'oc de Raf-fin, une station d'aviation ennemie fut attaquée au moyen de 9 pouds de bombes. 1ÏAL1Ë.M ROME, 12 septembre. — Officiel ; Hier, l'ennemi a teille plusieurs attaques contre nos lignes établies sur le haut plateau de Bainsiz-20; elles ont té immédiatement repoussées. Les Autrichiens ont ensuite déployé de plus grands efforts au nord-est de Germa. Après avoir, durant ae longues heures, tenu sous un jeu violent nos positions établies le long de la crête du Mont Som-Ga-bnel et sur le versant occidental qui descend vers Salcuno, ils ont pris iofjensive a l'est et au sud. Le combat qui s'est engagé à l'aube, a progressivement augmenté de violence autour de la lisière occidentale du haut plateau de San.ta-Catharina.Vers midi, l'cn.nen.i était repousse et rejeté; ses attaques on: donc eié vaines, A'MGtAâS LONDRES, 12 septembre. — Officiel „• Ce mutin, à l aube, l'ennemi, sous la protection d'un violent feu de banege, a attaqué nos retranchements établis à l'est d'Hargicourt ; il a été accueilli par nette fusillade. La nuit dernière, nous avons attaqué avec succès au nord-est de Bullecourt et au sud d.e Lom-bartzijde. Nous avons r ni lige de fortes pertes à l'ennemi et fait que que s prisonniers. L'artillerie allemande a e.té très active ectte nuit dans 'es environs de Neuve-Chapelle ct dans le secteur d'Y pies. Le motivais temps qui a régné ces dernieis purs a entravé l'activité de nos aviateurs. Au cours des op'ra tons que nos hydro-avions ont exécutées mal. gré le temps couvert, un avion ennemi a été descendu. Un autre, fort-ment endommagé, a éh force à atterrir. Nous avons foncé des bombes sur le champ d'aviatïùn de Houtûye; par suite du brout lard, nous n'avons pas eh a mené de nous rendre compte du résultat de noue bombardement. Nos avions sont tous rentres indemnes. —nBgESHCTr.T Dernières Dépêches Une pause de combat au iront de l'Ouest. Berlin, 13 sept. — La pause de combat intervenue dans 1 offensive générale de l'Entente, per dure. B.en que jusqu'ici aucun succès décisif n'ait été remporté sur aucun fnatl, malgré le peu de temps qui permette encore cette armée des opérations de grande envergure avant l'hiY'-r, et malgré le temps momentanément favorable, les attaques ennemies sont arriérées s?us l'effet des grandes partes swbtes jusqu'ici. En Flandre, ce ne tut que le 12 septembre, à partir de mkIi, qu un feu puis animé a pesé sur les positions allemandes dans le coude d'Ypres. Des patrouilles ang.aises ne se sont avancées que dans la région dt Langemarck. Elles furent nettement repoussees. Une attaque aérienne contre Bruges n'a provoqué que des dégâts minimes. Des esca-diiiks allemandes ont attaqué la forteresse de Dunkerque, ainsi que de nombreux c-ampa anglais et français. En Artois, i'ae'ivité <Fartillerie ne s'es; ravivée que temporairement en quelques endroits, où, de même qu à Saint Quentin, plusieurs patrouille» angla.ses furent re poussée s. Au frent français, dans la direcion d'Aubenve et e" Champagne, l'activité des patrouiMes allemandes a été animée. Devant Verdun, ''activité d artillerie a été modérée sur les deux rives de la Meuse. Ce n'est que dans la région des forets de Fosses et de Chaume qu'elie s'est rallumée vers le s„ir av«c la p.-.;S g:ande vio'ence. Des at.aqttes prononcées en cet i endroit par ies Français dans la nuit du 12 septembre ont été repoussées avec des pertes sanglantes pour l'ennemi. L'activité des aviateurs a été animée. Les escadrilles allemandes ont continué avec succès leur aci'vité contre les campements forestiers et des localités occupées. Entre Meuse e4 Moselle, une troupe spéciale d'assaut allemande a ramené des prisonniers hors des tranchées françaises au nord-est de Ronvaux. Les combats à î'J.sonzo. Vienne, 13 sept. — L'action que nous avions entamée hier en vue de déblayer les tranchées du versant nord-ouest du Mente San Gabriele si poursuit. Le nombre de prisonniers a doublé depuis hier ; nous a vers ramené 23 officiers, 535 soldats et 12 mitrailleuses. L'artillerie italienne bombarde jour et nuit la montagne chaudeiitt-ilt disputée-ët " ~ nos positions annexes à l'est de Gcritzia à l'aide de canons lourds. Pendant des jours entiers, nos batteries ont tenu avec succès t'infanterie ennemis en échec. A part cela, il n y a à sigjia'.eir au Iront de lisonzo que le teu d'entrave habituel. La guerre à l'Est. Berlin, 13 sept — Après avoir réorganisé leurs troupes, 'es Russes ont pris contact au front d. Riga, au moyen de forces considérables. La ion-nés a été relativement calme. Vie-ruie, 13 sept. -- L'artillerie eanenue a ofi ge' hier un feu animé en quelques secteurs isolés de l'aile méridionale. Des déiacnements qui cherchaient à s approcher de nos positions ont été repousses. Chez les troupes von Boehni-Ermolli, l'activité a riemie a été très vive. A part cela, l activité combattive s'est limitée à une canonnade et fusillade réciproques e^tre détachements de reconnaissance et de patrouilles. Sciiec du coup d'Etat de Kornilclî. Pétcograd, 14 sept. (Ag. Rewter.) —• Les diplomates des Alliés ont fait savoir qu'ils ont offert 'eur médiation entre Kerenski et Kcmiloff, afin d'éviter une effusion de sang. Le ministre du travail a déclaré que l'aventure de Korniicff avait dé-cidément échoué. Ses quartiers généraux se sont rendus, « Iswestija », l'organe du Comité des ouvriers et soldats, annonce : Kcmiloff et son chef d'état-major, général Lukowsky, se jont déclarés prêts à comparaître d'-vant le tribunal révolution-raire, afin d être jugés pour organisation d un soulèvement.uA GUJSRBE SOUS-MABINfc. Berne, 13 sept. — Le « Matin » mande de Perpignan . Le vapeur-patrouille « Jeanne », appartenant à la troupe défensive de Pcrt-Vendras, est entré tous ieux éteints dans le port et entra en co'iision avtc un vapeur anglais qui coupa Ën deux le « Jeanne »; lequel coula en 15 minutes Sept marias se sont noyés. Ber'ks, 14 sept. — De Copenhague au « Lokal. Anzciger » : Des armateurs anglais ont commandé au chantier de Kawasaki à Kobe, 14 vapeurs de 9 à 12,000 tonnes. La somme totale de i'acaht s'élève à 50 millions de yens. D après les données japonaises, 43,374 tonnes des vaisseaux de la marine marchande ont été coulées par les scus-Kanns depuis le début de la guerre. La plupart des vaisseaux o.nt, été coulés dans la Méditerranée; parmi eux figure le grand vapeur «Yasako-Maru», d'environ 11,000 tonnes. New ïc-;k, 13 sept. (Reuter.) — D'après une déc.aïution non c-fiwielle, les autorités auraient "ésolu Ae rtfusir la libre soitie au vapeur danois « Oscar II ». Les employés de la compagnie ont néanmoins annoncé la semaine dernière que le dé-pan a\air été ajourne parce que la compagnie n'é-iait pas en élai de terminer ' accord en ce qui concerrait le charbon de soute. Ils ajoutent que toutefois la compagnie s'attend à ce que le Gouver-n:ment donne bientôt l'autorisation. Il n'y a pas de déclaration officielle quj ait paru jusqu'ici à ce sujet. Carlsruhe, 14 sept. — De Christiania à la «Neue Zurcher Zeitung » . 45 hommes de l'équipage du grand vapeur anglais « Oli Burck », quj faisait route de Liverpool à Romajotf, ont été débarques à Horningsvag. Le vapeur anglais était chargé de munitions et a été torpil'é à 50 milles au large du cap Nord. .

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