Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 13 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 01 Oktober 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gf0ms3m02d/
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Groupe d'armée du prince héritier Hupp-recUl de Bavière : Sur la rive septentrionale de la Somme l'action de l ortillerie n'a été intense que de temps en temps. A Sailly-Saillisel, hier soir, de nouveaux combats se sont déchaînes, qui se poursuivent encore. Au sud du fleuve, le jeu s'est accentué dans le secteur Fres-v.es-Chaulnes. Des deux côtés d'Abiaincoart, notre action d'artillerie a empêché le développement d'une attaque qui se préparait. i neutre ne la guerre à l'Eot. Front du ieliimarecnal général prince Lèopotd de iiaviere : Sur la rive orientale ae la Narajowka, une nouvelle attaque des Russes contre la position que nous avons conquise a échoué au sud-ouest de Fotw-Krasnolesie. Froui uu général de cavalerie archiduc Charles : Dans la partie méridionale des Carpathes boisées, ia canonnade s'est ranimée de nouveau. Des engage, ments y ont eu heu, favorables pour nous. Sur le jliant oriental de Transylvanie au nord du défilé d'Octoz, des poussées de l'adversaire, huit jois renouvelées ont été rejeiées par.des troupes allemandes. En refoulant des attaques roumaines au mont Friimtu et au mont Sato, ainsi qu'en prenant des positions ennemies des deux côtés de l'Ait, nous avons ramené, en y comprenant les 200 prisonniers mentionnés hier, 1S offi:;iers, plus de 1,000 soldats et 7 canons. Sur la route de Piédéal, au défile de Szur-dak et à Orsova, nos troupes d'avant-garde se sont avancées. Théâtre de la tjuerre aux Balkans." Group© d'armée du i'eUimarêeliai général \on Slackensea : Rien de nouveau dans la Dobroudfa et ait fiont du Danube. Front macédonien : Dans la partie occidentale de la boucle de la Czer-na, de vigoureuses attaques fronco-serbes ont eié rejetées par des troupes germano-bulgares. A Po-log, une poussée ennemie a gagné du terrain. VIENNE, 12 novembre, Officiel ; JHiéàtre de la guerre a l'Est. *■***' t'roti» du générât tîe cavalerie arcliidtit' Chartes : Nos attaques des deux côtés du fleuve Oit (Ait) çnt fait encore des progrès. A l'ouest de ia vallée de Predeai, des tioupes austro-hongioises et allemandes ont pris d'assaut six positions ennemies situées i'une derrière i autre et ics ont garaées malgré deux assauts ennemis. A cette partie du front, nous avons fait 3b0 prisonniers et capturé 2 mitrailleuses. Dans les montagnes de Gyôrgyo, nous avons franchi la vallée ae liistnoicra au nord de Helle. Au Smotroc, dans les Carpathes, une poussée en avant des chasseurs allemands a eu un plein succès cl à cette occasion nous avons fait 60 prisonniers. Front du général feld-uiaréclial prince Léopoid ue Bavière : A l'est de lu Narajowku, aes troupes allemandes ont enlevé, ait cours u'ur.e vive attaque, 120 mè-ires de tranchées de la principale position ennemie. Cinq contre-attaques russes, exécutées en cet en-clioit, n'eurent pas plus de succès que celles que l ennemi dirigea contre les nouvelles tranchées alle-V.iandes près de Skrobcwa. J'heâtre de la guerre au Sud-Est : Rien u sigHtiter. BULGARES SOFIA, 12 novembre. (Communiqué du 11 nov.) Front en JJaecdolue. .4 l'ouest de la voie ferrée Bilolia-Lctin, canonnade habituelle. A l'est du chemin de fer, pendant toute la journée, on a vivement combattu dans la boucle de la Czema. Des attaques réitérées de l'ennemi ont été repoussées avec des pertes sanglantes pour l'ennemi. Les combats continuent. Sur iout le testant du front, faible canonnade et combats entre i .'iiouilies. Le calme.règne sur le littoral de la Mer Egée. Front roumain : Rien de particulier à annoncer. FRANÇAIS PARIS, 11 novembre. — Officiel, 3 h., p. m. : Au nord de ia Somme lutte d'artillerie assez vive dans les régions de Lesbœufs et de Sailly-Saillisel. Au sud de la Somme l'ennemi a exécuté vers 2 h. 30 sur nos positions aux abords de Dcniécouit une vive attaque où il a fuit usage de lance-flammes. Brisée immédiatement' pat nos feux, l'attaque ennemie a dû refluer avec acs pertes sérieuses. Nous avons maintenu intégralement noite terrain. Rien à signaler sur la reste du front. PARIS, Il novembre. — Officiel, il h., p. m. : Au nord de la Somme nous avons prononcé au cours de l'après-midi une vive attaque sur le village de Sailly-Saillisel dont nous avons reconquis la plus gronde partie.Nos troupes occupent les lisières nord-est et sud-est. La lutte continue dans la partie est du village où l ennemi résiste encore avec acharnement. Le chiffre des prisonniers ennemis actuellement dénombre dépasse une centaine dont quatre of-lit ici s. Au sud de la Somme une tentative de l'ennemi sur nos positions au sud de Pressoire a été re-poussée ei la grenade.La lutte u'artillerie continue assez violente de part et d'autre dans la régions d'A-biaincourt et 4e Goméeoiirt. Canonnade intermittente sur le reste du front. EUSSES PETROGRAD, 10 novembre. — Dans la région de Srobkowa, l'ennemi a pris « différentes reprises, l offensive et a obligé nos troupes, malgré la tésis-tunce la plus opiniâtre de nos détachements, qui ont dû soutenir sept attaques, et se replier sur la deuxième ligne de leurs tranchées. L'adversaire a uti lisé au cours de ces attaques, des jets de flammes liquides. Sur la Bishitza, nos détachements ont été actifs avec succès dans la région des villages Patzikow, Liesec, Stary et Bogorodszany-Stary. Au sud de Dorna-Watra, l'ennemi a prononcé une contre-attaque dans la vallée de la Bistritza à proximité des villages de Hoo, Tolgyes> Putna, qui nous a forcés à évacuer plusieurs hauteurs, occupées par nous la veille. Le combat ici n'est pas encore terminé. ROUMAIN BUCAREST, 1 Onovembre. Aux fronts nord et nord-ouest ; A la frontière de la Moldavie et jusqu'ei Predelus, Ta situation n'a pas subi de modification. Dans la vallée de la Prahowa, on se bat ferme, particulièrement sur l'aile gauche. Dans la région de Drcgosla-vcle, canonnade. Le combat continue sur l'Ait. Dans la vallée du Schiu et à Orschowa, la situation est inchangée. troni méridional : Sur le Danube, lutte d'artillerie. Un monilor et deux gardes-côtes de l'ennemi, qui se sont approchés du pont à Dschurdschiu, furent obligés par notre je ud'artillerie, à se retirer. Dans la Dobrudscha, rien ae nouveau. ITALIENS ROME, U novembre. (Officiel du 10.) — La persistance du mauvais temps a contrarié l'activité de lartillerie. Celle de l'infanterie a donné lieu à de petits combats dans la vallée de Giumella (vallée du Credo), dans le secteur de la Lima ai Cupola (Haut-Vanoï) et au passage de ia Chlarca (Carinthie). Dans le secteur septentrional au Carso, nous avons escaladé par une poussée en avant, quelques endroits dn front ei avons fait 30 prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 11 novembre. (Communiqué du 10 après-midi). — En divers endroits du front, l'artillerie a fait preuve d'une activité considérable sur les deux rives de l'Ancre. Les Allemands ont employé beaucoup de projectiles au gaz . Au nord-est de Festubert, des mortiers de tranchée allemands ont été réduits ait silence par notre artillerie et par des mortiers de tranchée anglais. Dernières Dspëctses La santé de S.- 31. François-Joseph. Vienne, 12 novembre. — La correspondance Wilhelm » annonce : Nous apprenons que Sa Majesté l'Empereur est atteint d'une légère affection catarrhale. Sa Majesté l'Empereur dont les occupations journalières n'ont pas été suspendues, accorde les audiences habituelles. Capture d'aviateurs belles. La Haye, 12 novembre. — On annonce de source semi-officielle qu'un avion belge s'est abattu sur la tive près do Ter-Heydén. Les deux officiers occupants ont éîé internés. Un coup de main épirote. Berne, 11 novembre. —• On mande d'Athènes au « Secolo » : Des inconnus ont attaqué une automobile chargée d'officiers français et italiens pour Jani-r.a. Les assaillants ont déclaré ne vouloir accepter aucun Italien en Epire. Ils ont oblige l'automobile à retourner à Arta. Commentaires sur la paix. Budapesth, il novembre. — Le « Fsster Lloyd » publie au sujet du discours d'Asquiîh, tin commentaire émanant de milieux viennois bien informés où il est dit que le président du conseil anglais s'est longuement étendu sur les objections qu'il a attribuées à la propagande allemande, mais qui en réalité ont été formulées contre l'Angleterre par ses alliés. Il y est cité notamment que jamais encore un politicien anglais n'a formulé aussi nettement son désir de la paix. Mais ce qui donne du poids à ce discours ce n'est pas tant l'expression de ce désir, qu'un « mais » qui y a été ajouté. Ce « mais » comporte encore toujours la volonté décidée de mener à bonne fin, les buts anglais, bien connus, dans cette guerre. Il se peut, qu'instruits, par l'expérience des champs de bataille et par l'état des finances de l'Etat, on commence à peser à Londres, le pour et le contre d'une prolongation de la guerre. Mais la volte-face n'est pas encore d'assez grande envergure pour qu'une disposition pacifique puisse être annoncée sans conditions. La Hollande et les fruits exotiques anglais. Amsterdam, 12 novembre. — Le « Handelsblad » apprend que l'Angleterre a exigé que l'exportation des fruits de Hollande vers l'Allemagne doit être prohibée, avant que l'Angleterre autorise l'impôt talion des fruits et produits fruitiers exotiques vers la Hollande. La N.O.T. a même été obligée dans lin cas, par le gouvernement anglais, de réexpédier en Angleterre et d'amener devant le tribunal des prises anglais, des fuiis exotiques déjà exportés en Hollande. L'Angleterre a, en outre, saisi quelques navires hollandais et saisi les fruits du midi qu'ils transportaient. Pour ie moment les compagnies hollandaises de navigation à vapeur, ont résolu, de ne plus accepter de fruits du midi comme cargaison. A ta Chambre française. Genève, 12 novembre. — Les journaux de Lyon complètent le discours que Ribot a prononcé à la Chambre au sujet de la situation financière française, en signalant que le ministre a été interrompu par des cris de : « Faites un emprunt de paix. Assez de victimes ! Le peuple français pense autrement que ia presse du gouvernement de Paris ! » Ces cris étaient proférés par les députés Meyrat, Brizon et fiaffin. Un grand tumulte s'en suivit. Le Président de la Chambre, Deschanel, eut toutes les peines pour faire écouter Rihot, La crise des charbons en France. Berne, 11 novembre. — On mande d'Amiens au « Petit Journal » : La crise charbonnière revêt un caractère de plus en plus aigu. Quatre grandes fabriques ont dû fermer à Amiens, faute de combustible.Charmante perspective. Londres, 11 novembre ( : .euter). — Lloyd George a envoyé un télégramme à une réunion politique à Cardiff, dans lequel il dit que l'avenir immédiat exigera un accroissement de victimes. « Commentaires suédois concernant ïe' discours du chancelier, Stockholm, 11 novembre. — Le discours du chancelier est commenté dans les feuilles suédoises. Le « Stockholms Dagblade: » insiste avant tout sur les révélations diplomatiques sensationnelles se rattachant à l'histoire de ia guerre qu il contient. Premièrement, un document de l'année i9!2 sur la signification de la mobilisation russe ; deuxièmement les propositions de l'Allemagne à Vienne durant la semaine noire; troisièmem. ,t, ia garantie de la domination sur Constantinople promise à la Russie par l'Angleterre et par la France. Finalement le journal établit une comparaison eii're les conclusions de Betthman-Holhveg et celtes d'Asquith et conclut en disant : « Les assertions d'Asquith au sujet du libre avenir du monde entier sont peut-être plus belles; mais elles revêtent sans contredit un caractère utopiste qui contraste nettement avec l'assurance sèche du chancelier, d'après laquelle l'Allemagne tiendra tête. » Le « Svenska Morgenbladc: » dit : « Tout lecteur attentif du discours au chancelier, constate qu'étant donné son contenu, celui-si est réellement fort et prouve victorieusement que du côté de l'Entente, ii n'en est pas de même avec l'amour de îs paix,que les dirigeants veulent toujours mettre en vedette! Ceux qui, à tout prix, veulent endosser la guerre mondiale à l'Allemagne, ne peuvent exclure le fait que le désir d'attaque russe et français a été encourage par la promesse anglaise d'assistance militaire. » Le journal attire ensuite l'attention sur la déclamation du chancelier, d'après kquelle l'Allemagne n'a jamais eu l'intention d'annexer la Belgique. Le fiasco tie riaîonique. Vienne, 11 novembre. — La « V. xsnes Allgemeitie Zeitimg » mande de Zut: i: . PgrJs; Une série de discussions ayant trait à l'entreprise de Salonique ont eu iieu, au ministère de la guerre fiançais, sous les auspices des délégués anglais, russes et italiens. Le ministère de la guerre aurait présenté une motion tendant à la suspension de l'expédition de Salonique, attendu que Sarrail se trouvait dans l'impossibilité de menr à bonne fin le plan tel qu'il avait été conçu au début. Le délégué anglais se serait opposé de totrtes ses forces à cette motion et aurait conseillé l'envoi de renforts supplémentaires. Avant tout, l'Italie était appelée à envoyer des troupes auxiliaires à Salonique, car clic possédait à Vaiotia le meilleur point d'appui pour envoyer à Sarrail les forces exigeas. Toutefois, le dé-légr.é italien s'y refusa, faisant remarquer que l'Italie ne pouvait retirer un seul homme de ses fronts. On est généralement d avis qtte ia France persistera dans sa motion; d'un autre côté, la Russie n'estime que médiocrement l'aventure de Saîonfque et serait plutôt disposée à retirer également ses troupes. Sarrail làeheraiWl Venizelos? Vienne, il novembre. — On mande de Genève que d'après des dépêches russes, Sarrail aurait leâ-ché Venizelos, en présence de l'échec complet de ia révolution. Salonique ne contient actueîement que 2,000 révolutionnaires du caractère le plus discutable.Les arsenaux d'Ath-int , occupés par f'Eiitciiîe. Milan, 11 novembre. — Le «Corriere dellà Sera» mande d'Athènes : « Des troupes de l'Entente ont occupé ies arsenaux d'Athènes. L'occupation s'est faite r,r simple mesure de prudence. De petits détachements de troupes de l'Entente ont débarqué à Corinthe, ayant la même mission en ce qui concerne les dépôts de munitions ert cet endroit. La guerre maritime. Berne, 11 novembre. — Le « Petit Journal » annonce que la tempête dans la Méditerranée a été tellement violente nier que les deux grands vapeurs espagnols « Harina Maiu » et « Shigizan Maru » ont été jetés 1 un sur l'autre. Tous deux ont subi de graves avaries. DEPECHES (Reproduites de 'j'édition précédente.) $2orl du général Dragalina. Paris, 12 novembre. — Le « Temps » annonce de Bucarest que le générai Dragalina, il y a peu de temps nommé commandant d'une armée roumaine, a été blessé 5F a succombé à ses blessures. Conseil de familie a Tsarskoje S/.elo. Stockholm, 9 novembre.— Nous lisons dans « Le Journal du Soir de Leipzig » : Peu avant le nouveau départ au front du Tsar et du Tsarewitch, il y a eu à Tsarskoje Szelo un conseil de famille auquel assistaient le Tsar, la Tsarine, deux lilles du Tsar, des grands-dr.es et des grandes-duchesses. On ne peut naturellement pas affirmer authentiquement de quoi il a été question dans ce conseil de famille. Comme le médecin du T?ar y a cté appelé, on peut croire que c'est principalement la maladie de l'héritier du Trône qui a été l'objet des délibérations de ce conseil de famille. Il est à remarquer que c'est justement en ce moment-ci que les bruits d'une paix séparée recommencent à courir. On croit donc dans les cercles politiques qu'il y a été question d'affaires politiques cxtraordinaircment importantes. Le véritable conseil de famille a duré trois heures. Une partie de la presse publie que des questions dynastiques importantes concernant les Ftats du Balkan, y ont été discutées à fond. Le Tsar a reçu une longue I lettre autographe, datée de Lyon, du roi Nicolas de j Monténégro. Le roi Nicolas s'y plaint de certaines J mesures des cercles dirigeants français et anglais qui. restreignent sa souveraineté; le roi de Monténégro est encore un adversaire résolu des enorts tendant à l'établissement d'une république grecque dans ies Balkans. Le danger que court la dynastie italienne ,par la situation politique intérieure de l'Italie, a été également l'objet des délibérations. Le roi iNicolas de Monténégro craint notamment que la dynastie piémontaise ne soit pas assez solidement établie vis-à-vis des courants révolutionnaires et socialistes. On ignore si la question polonaise a également été discutée dans le conseil de famille. Une tentative d'eiicerciétwetn malheureuse ik& itoumains. Budapest, 11 novembre. — Le correspondant spécial de ï « Az Est >; au quartier général du général Arz annonce : Les Roumains ont lait, il y a quelques jours, dans la vallée de Trotos, une tentative d encerclement de granae envergure, qui a échoué. Ils parvirent à se faufiler derrière nôtre position et à forcer nos réserves. Mais à cet endroit ils furent battus et pris sous notre leu de barrage efficace qui les refoula. Les forces de l'assaillant comportaient une brigade. Plusieurs bataillons ont été presque complèiement anéantis. Le commandant de Urigade Bojan et un colonel tombèrent en nos mains. --- La Grèce proteste. Londres, 11 novembre. — On annonce d'Athènes à Reuier, en date du 8 novembre : Le gouvernement a protesté auprès de l'Entente contre l'utilisation de ses forces navales légères. La victoire des Brand^bourgeois près de Skronovva. La vistoiie près de Skrobcwa qui, outre des pertes sanglantes importantes, a eufité à l'ennemi 49 officiers et 3,380 soldats, a été. remportée dans le voisinage immédiat de BaranMitschi, sur l'étroite bande de urrain qui s'étend entre les suorces du Ser-vetâe»; et de la Schtschara. Cette légion est égale-raent connue sous les noms de Gorotiischtsche et de Kraschin. Les Serljei, décimés. Sofia, li novembre. —Le journal officieux « l'E-cho d e Bulgarie » écrit au su?C! de combats ce Bito- _ lia : Le général Sarrail avait raison de louer le courage des troupes serbes, les derniers Séries se sacrifiant pour une chimère. De nombreux milliers de Serbes ont péri pour conquérir quelques collines et quelques villages. Bientôt ii ne restera plus personne pour reconquérir !a Serbie et la reconstituer. Le front macédonien n'avait qu'un seul point vulnérable ; Sarrail et les Serbes y ont dépensé tous leurs efforts, dont le seul résultat a été l'épuisement complet des Serbes et l'cchec des projets politiques de i'Entente aux. Balkans. L'emprunt français. Berne, 11 novembre. — En présence du fait que sur les 15 milliards de bons du Trésor français à courte échéance, 3,5 milliards seulement ont été convertis par les souscriptions en,emprunt de guerre, le ministre des finances Ribot a déclaré dans son discours à la Chambre, qu'il aurait voulu constater volontiers une conversion plus grande dans l'emprunt permanent. Berne, 11 novembre. — D'après les déclarations du ministre des finaces Ribot, les versements en espèces au deuxième emprunt de guerre français, se sont élevés à 5,5 milliards de francs. Un emprunt danois. Copenhague, 11 novembre. — Le Reichstag a approuvé, aujourd'hui, ùn projet de loi du gouvernement pour l'émission d'un emprunt de l'Etat de 75 millions de couronnes 5 p. c., au cours de 99p. c. Le budget français. Berne, 11 novembre. — D'après le « "Temps », les douzièmes du budget pour ie premier trimestre 1917 contiennent, en dehors des 8,5 milliards de dépenses ordinaires, 900 millions de dépenses extraordinaires. La moyenne mensuelle des dépenses militaires s'élève à 2846 millions. La navigation suédoise. Copenhague, 11 novembre. — D'après le « National Tidende », la commission commerciale suédoise a décidé de refuser à l'avenir aux- navires suédois 1 autorisation d'accepter des frets pour la Norvège, de cale en Suède et des frets élevés pour charbon en de cale ne Suède et des frets élevés pour charbon en Angleterre. Pour l'armée anglaise. Londres^ 11 novembre. — Le « Times » annonce que la Commission pour le renforcement de l'armée anglaise a soumis hier son rapport au gouvernement. Les mesures recommandées par ia Commission ne seront publiées que quand le Comité de la guerre les aura approuvées. Dans le nouveau royaume de Pologne. Lublin, 11 novembre.— Le journal officiel du gouvernement militaire pour le territoire d'occupation austro-hongrois en Pologne, publie une proclamation aux Polonais, signée par les deux gouverneurs généraux, le général von Desila et le général d'artillerie Kuk, invitant les Polonais, aptes au service militaire, à se ranger volontairement du côté de l'Allemagne et de l'Autriche afin de rivaliser avec leurs frères et former ainsi de nouveaux-corps de troupes. L'éieclion présidentielle aux Etats-Unis. Londres, 11 novembre (Reuter). — On annonce de New-York au « Times » que les républicains sont très surpris de l'issue des élections, attendu que Hughes a remporté ia majorité à l'est. La victoire de Wilson à l'ouest a produit une grande sensation. Ce n'est pas grâce aux voix des femmes et des ouvriers, mais au moi d'ordre lancé par les démocrates : Paix et Pospérité, et à la méfiance vis-à-vis des intérêts financiers que représente Hughes, dans l'opinion des électeurs de l'ouest. I i D'après une nouvelle de New-York au « Daily News », les voix allemandes ont été réparties, dans des proportions égales, entre les deux candidats Hughes a été battu à Miluaukee et à St-Louis, deux villes où l'élément allemand est particulièrement • fort, mais il obtint des milliers de voix de démocrates allemands à New-York. Les propriétés allemandes en Xiçjérie. Rotterdam, 11 novembre. — On annonce de Londres au « Nieuwe Rotterdamsche Courant » en date • du 9 : Le correspondant parlementaire de 1' « Eve-ning News » écrit qu'on entendra probablement parler encore souvent de la vente des propriétés allemandes au Nigeria, dans ie cas où une certaine firme neutre serait acheteur. Le Parlement peut s attendre à des divulgations des plus désagréables. La victoire que le gouvernement a remportée hier,signifie qu'un syndicat de margarine étranger a remporté la première phase de ia lutte. Les cercles commerciaux sont irrités. Presque toutes les Chambres de commerce ont exprimé l'intention d'appuyer la proposition que seuls des sujets anglais pourront concourir.La gwarre maritime. Amsterdam, 11 novembre. — Le « Flandelsblatt » annonce que les deux trawlers 'à vapeur anglais <; Nellie » et « Titan » ont été coulés. L'équipage a été recueilli par des navires de passage et ramené en Angleterre. Londres, 11 novembre. — « Lioyds » annonce que le vapeur anglais « Bogota » a sombré, ainsi que le vapeur norvégien « Thugaug ». Malmoë, 11 novembre. — D'après un avis du journal « Archangelsk », la navigation dans la mer Blanche est maintenant pour ainsi dire complètement interrompue. Seuls des brise-glace circulent encore entre Alexandrewsk et Arkhangel. Ces derniers jours, deux vapeurs anglais et quatre vapeurs norvégiens ont été transportés par un nouveau brise-glace du port d'Arkhangel à Aiexan-drov/sk, afin d empêcher l'hivernement de ces vapeurs dans le premier de ces deux ports. Le brise-glace « Anna I » a touché'à cette occasion une mine et a sombré. Les deux vapeurs anglais qui suivaient, ont touché des mines flottantes et ont sombré. Le vaneur norvégien es; retourné à Arkhangei par ses propres forces. Amsterdam, 11 novembre. — Le vapeur de pêche anglais « Vineyard », jaugeant 126 tonnes, a sombré. Christiania, 10 novembre — La .baleinière « Restitution», qui avait été signalée'comme coulée par le « Lioyds », n'est pas du tout entrée en collision avec un sous-marin, elle a été simplement avariée. 1ËTRÂNUËK ALLEMAGNE. '— Le Vorwarts. — Berlin, 12 novembre. — Les éditeurs du « Vorwarts » publient qu'ils ont renvoyé trois rédacteurs Leid, Stadthagen et Strobel, parce qu'ils poussent systématiquement les abonnés à né pas payer leur abonnement et parce qu'ils font une propagande de boycottage au détriment du « Vorwiirts » et au profit d'autres journaux socialistes. Les intéressés ont touché leurs appointements jusque fin mars. FRANCE. — La guerre économique. — L'économiste français connu, M. Yves Guyot, a écrit un livre sur la guerre actuelle, dans lequel il traite notamment de la question de la politique économique, que les Alliés devront inaugurer après la guerre. Es'après une analyse de son ouvrage qui a paru dans la revue anglaise « The Economist », l'influent écrivain français s'est révélé comme un ardent adversaire de tous les plans tendant à organiser après la guerre une lutte économique entre les Alliés d'une part, et les puissances centrales d'autre part. Selon lui, aucune nation ou groupe de nation n'est à même de pourvoir complètement à ses propres besoins. Si l'on s'attâcliait à édifier un système économique, cela pourrait donner lieu qu'à la naissance de sentiments de vengeance chez l'adversaire, de nouvelles guerres éclateraient fatalement. Tout acheminement vers un bocottage commercial, est d'après M. Guyot, une folie qui non seulement engendrerait des guerres à l'avenir, mais qui de plus sèmerait la discorde entre les Alliés et pousserait l'Allemagne dans les bras des Etats-Unis. M. Guyot est convaincu que la solution du problème économique réside exclusivement dans l'adaptation du libre échange. La France ne pourra reconstruire les régions ruinées que lorsqu'elle pourra se procurer les machines et L'outillage nécessaires au prix minimum. Le pays ne saurait songer sérieusement à regagner son commerce d'exportation qu'en ramenant ses frais de production à leur extrême minimum. La rédaction de « The Economist » ajoute à ce passage de l'ouvrage de M. Guyot, que les considérations émises pa rce dernier ne manquront pas d'exercer" une influence sensible sur les directives politiques et économiques de l'Empire britannique. L' « Algemeen Handelsblad », à qui nous empruntons les notes ci-dessus, écrit au sujet du nouveau rédacteur en chef de « The Economist », que celui-ci, tout en se plaçant, contrairement à son prédécesseur, au point de vue impérialiste, n'a pas caché depuis son « avènement » qu'il ne veut rien savoir des projets tendant à organiser une guerre commerciale. Cela apparaît à nouveau clairement dans un récent article de sa main au sujet de l'approvisionnement de l'Angleterre en matières premières, dans lequel il démontre, ciu'iïres à l'appui, que l'Angleterre dépend pour une fouie de vivres nécessaires, tels que sucre, œufs, beurre, viande, blé, etc., en tout o« .partie de pavs neutres ou i de oasis ennemis. y/*,. , -J4 "fSEUto 1l » — —v 3me Année - M. 765 - Ed. 1 OU®. fSilTIMES ** Lundi 13 Novembre 1916 >rn —ir.iv iv^ytn—.. r«nina>. ,r r ni m w .-Caitr.. W1 1, 'r iilu'Vj'

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