Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 15 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/639k35n76m/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J Bruxelles - Province • Etranger 3 mois : Fr. 4.50 - Mk. 3.60 Les bureaux uc poste en Belgique tt à l'Etranger eurent que des tbonneuu-ms'1 fit.MliSl'RIki S: ceux-ci prennent cours les Uahv. 1 Avril IJullet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le glernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk 2.40 Fr.1.50 - Mk 1.20 TIRAGE rfîO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Maro de SAI^M ■ Journal Quotidien Indépendant ■ Rédaction, Administration, Publicité, Vente : 3 BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières . . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0-'*® La grande ligne f> TIRAGE: 90.000 n « n 1AMO Une campaqne intempestive Sous ce titre nous avons signalé, il y plus d'un an ûéjà, la campagne de presse poursuivie par des organes plus ou moins officieux du Havre et surtout de Hollande, en vue de préparer, dès maintenant, et en cas de victoire des alliés de l'Entente, cela va de soi, l'opinion belge et étrangère a l'idéç d'annexer il la Belgique divers territoires enlevés aux Pays-Bas. Les journaux hollandais ont manifesté à ce sujet une mauvaise humeur bien compréhensible et protesté énergiquement contre ces velléités de démembrer ou de mutiler les provinces néerlandaises. Il est vrai qu'on fait miroiter aux yeux de nos voisins d'outre-Moerdijek la perspective de s'agrandir en s'annexant à leur tour des contrées limitrophes de la Frise et toute la côte de la mer du Nord jusqu'aux embouchures de l'Ems et du Weser, après avoir fait de Wesel une tête de pont frontière incorporée au royaume ainsi agrandi. Par contre, Maestricht et la moitié sud du Linibourg hollandais, les bouches de l'Escaut, une partie du Brabant septentrional, la Zélande et quelques autres districts, non encore spécifiés ouvertement, deviendraient provinces belges, ainsi que le Grand-Duché de Luxembourg. Tout d'abord, répétons ce que nous avons écrit'' tant de fois depuis 15 ans, Sans la gaffe historique et irrémédiable que fut la Révolution de 1830, fomentée par la France de Louis Philippe, qui tenta de placer sur le trône de Belgique son fils, le duc de Nemours (ce à quoi l'Angleterre s'opposa dans la crainte trop justifiée d'y voir le prélude d'une seconde annexion en deux temps de la Belgique à la France) ; sans cette gaffe mémorable et glorieuse, qui faisait, en outre, le jeu de l'Angleterre, désireuse surtout de briser le bloc enfin reconstitué, en 1815, des Pays-Bas de Guillaume le Taciturne et des Grands-Ducs d'Occident,— bloc qui fût devenu pour elle un vis-à-vis trop puissant et un concurrent maritime et colonial trop redoutable, — sans cette gaffe de 1830, la guerre de 1914 fût probablement devenue impossible, et en tout cas jamais notre sol n'eût été foulé par aucun des belligérants, cette vérité est l'évidence môme. Le regretté ministre belge Auguste Beernaert, un des rares hommes d'Etat de grande envergure que nous ayons eu depuis 1830, l'avait si bien compris, qu. il a consacré des efforts inouis et hélas! infructueux, en vue d'amenr, en 1006 notamment, un rap; rcchement durable et une union douanière et économique entre les deux peuples frères, violemment sépares k l'instigation des politiciens francophiles. - jf- UvoA-i-î, î'i'gnorai.ce CtrpetrpHrbfclge de l'époque et grâce aussi au concours ardent du clergé belge, qui croyait ses intéiêts menacés par le sectarisme calviniste de Guillaume d'Orange, déclanchè-rent cette regrettable révolution. On sait qu'elle aboutit au traité désastreux des XXIV articles, que ces intrigants ambitieux acceptèrent pour éviter la reconstitution possible du royaume des Pays-Bas avec un gouvernement dualiste et une seule dynastie. Telle était, en effet, la solution très sortable que proposait aux Belges, après les journées de septembre, le prince Frédéric d'Orange, qui voyait plus clairement l'avenir à lui seul que tous les arrivistes fransquillons à qui seuls la révolution devait profiter. Voilà les faits que rien ne saurait infirmer. Au lieu de nourrir une dynastie historique dont le chef, le Grand Taciturne, avait émancipé de 1 Espagne les Provinces Unies du Nord, les peuples hollandais et belge durent en entretenir deux. La nôtre, ce fut l'Angleterre qui nous l'imposa, en se débarrassant ainsi du veuf de la princesse Charlotte d'Angleterre, de qui la retraite nullement dorée de Clare-mont ne satisfaisait guère les rêves ambitieux. Léo-pold I venait en effet de refuser le jeune trône de Grèce, trop chancelant et sans doute trop peu rémunérateur à son gré. La Belgique était un lot beaucoup plus désirable, aussi se laissa-t-il d'autant plus aisément convaincre d'en devenir le monarque héréditaire. A la vérité, il sied de reconnaître qu'il fut pour nous un roi sage et dévoué à sa nouvelle patrie d'adoption. En ce faisant il ne fit au surplus que strictement son devoir de premier magistrat salarié par le peuple belge et il servit surtout les intérêts de ses successeurs dont il consolida l'héritage. Voil; comment .après le recul nécessaire des ans,il faut envisager cette phase de notre histoire, sans se laisser éblouu par le tintamarre pseudo « patriotique » des fanfares oflicielies. La guerre ae 181-i servirait donc maintenant de prétexte à agrandir par compensation la Belgique. Les socialistes gouvernementaux, Vandervelde en tête, ont déclaré ne pas rêver d annexion. Tout au plus, certains d'entre eux se rallieraient-ils à la réintégration dans le giron de la Belgique du Grand-Duché de Luxembourg et peut-être du Limbourg hollandais, que le Traité des XXIV Articles nous arracha en 1839. D autres ministres ou pariemantaues belges, réfugiés à l'étranger, répudient même carrément tout projet d'annexion territoriale. Toutefois ii faut croire que la pensée dii gouvernement du Havre reste favorable à ces plans maladroits et prématurés de dépeçage de la Hollande. Sans cela, comment expliquer qu'après 1' « Echo Belge », le moniteur officieux — et peut-on dire officiel, du gouvernement, — le « XXe Siècie », organe attitré de M. Ch. de Bioquevilie. chef du cabinet, soit autorisé par la censure cie Sainte-Adresse à continuer de chauffer cette campagne annexionniste amorcée et propagée par une poignée de chauvins exaltés et eutranciers. Dans son numéro du dimanche 15 octobre 1916, le « XXe Siècle », publiait un long article de fond, une étude signe N. Wallez et consacrée à magnifier un ouvrage de M. P. Nothomb, l'auteur « officiel » de la « Belgique Martyre », dont M. Carton de \liart, ministre de la justice, a écrit la préface gouvernementale. Cet ouvrage traite de notre frontière de l'est et de notre frontière du nord. De cet article trop visiblement inspiré, il ressort que la Belgique ne peut accepter de limites en deçà de 1 Eiffel prussien. La Belgique aurait même commencé jadis à réaliser cette emprise vers le Rhin. Ecoutons M. P. Nothomb. « La Belgique se rendait compte qu'elle ne pouvait accepter de limites en deçà de l'Eiffel et profita d'abord de quelques occasions pour empiéter « hardiment et largement sur l'actuelle Prusse rhénane », s'établir en plusieurs endroits sur la rive droite de ta Moselle, tenir solidement le Rhin, en amont et en aval de Cologne, par la possession de Sinzig, à l'embouchure de l'Aar, et par celles de Duisbourg, au confluent de la Ruhr, exercer son influence au delà de ce fleuve, l'affirmer môme « jusqu'au cœur de l'Empire ». Elle ne put ni accroître ni gatder ces avantages. » Après avoir répété que le « XXe Siècle » a déclaré que les Pangermanistes prétendent englober la Hollande, l'auteur de l'article s en prend violemment à la Hollande. « La Hollande, dit il, acquit sur la rive gauche de l'Escaut une bande de terre qui lui permit de contrôler notre commerce, de nous priver de l'anoui d'une flotte armée, d'interdire l'accès d'Anvers à des troupes amies et à leur matériel de guerre. Par la possession de Maestricht, elle garde la Meuse, la soustrait à nos hommes d'affaires, ne la laisse servir qu'à Rotterdam et soumet à la menace de nos ennemis la place de Liège et la plaine brabançonne. Elle dispose des eaux nécessaires au canal qui joindrait le Rhin à la Meuse et la Meuse à l'Escaut. Elle a les moyens de nous « immobiliser sous elle », de nous réduira à. « une existence purement intérieure ». « Nous redeviendrons militairement, économiquement et politiquement forts et la Hollande, nous laissant prospérer normalement dans nos limites historiques et naturelles, obtiendra des compensations sur sa frontière orientale, elle s'allongera le long de la côte, dominera les bouches de l'Ems et dv. We-ser, s'avancera dans ia plaine et se gardera par l'occupation de Wesel. Si la Hollande s'obstinait à conserver ses emprises sur notre sol, et à rendre ainsi notre défense difficile, elle se condamnerait à périr. » Voilà donc nos frères divorcés dûment avertis. Ce qui revient à dire que la Hollande sera sacrifiée avec ou sans compensations, car rien ne dit que ces dernières lui seront accordées de part et d'autre. Loin de là ! Sans vouloir lire dans l'avenir, on peut et on doit, dès aujourd'hui, estimer que celte campagne est une lourde faute politique, une maladresse insigne, qui ne dépare pas la collection des gaffes retentissante^ que le « Siècle » coîlectioAne depuis qu'il existe. Par exemple, le jour de la chute du cabinet Schol-iaert et de son projet scolaire, il engu...irlandait de maîtresse façon le vénéré M. Woeste, en 1 accusant d'avoir au nom de la liberté « poignardé le ministère dans le dos, à l'italienne. Le résultat de tant de bévues fui que le gouvernement faillit faire le plongeon aux élections de 1912 et même en 1914. Nous est avis que la campagne annexionniste actuelle continue cette édifiante série de pas de clerc. En attendant elle atteint ce mirifique résultat de nous mettre au plus mal avec de très nombreux éléments du monde dirigeant et de tous les partis en Hollande. Elle réveille et exaspère la méfiance du gouvernement de la Reine Wilhelmine a l'égard de la Belgique officielle. Elle atteste une noire ingratitude envers les Hollandais, qu'elle remercie ainsi d'étrange façon pour 1 aide fraternelle et si secourable qu'ils ont si généreusement accordée à nos centaines de milliers de réfugiés, d'internés et de froussards de tout acabit. Elle révèle une menace constante de mégalomanie agressive pour l'avenir. Enfin, elle creuse jusqu'à l'abîme le fossé que 1830 a ouvert entre le Nord et le Sud des Pays-Bas, séparés par la politique astucieuse de la France et surtout de 1 Angleterre.Voilà ce qu'on peut appeler de la belle besogne d'étourneaux. Ainsi, à la lecture de ces insanités, M. de Broque-ville et le Roi, qui ne sont pas des imbéciles sans doute, auront-ils répété' mentalement la phrase fameuse « Seigneur ! délivrez-moi de mes amis ! quant à mes ennemis, je m'en charge ! » — « Trop de zèle ! Messieurs ! » ponctuerait Tal-leyrand... Marc de Salm. LÀ" GUERRE SMimUllieiilÉS OftKUKS BERLIN, 13 novenwie, ojficiel ae midi : I heàli'e lie la guerre a l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier lîupp-rccht de Bavière : Entie l'Aiîcri et la Somme, vigoureuse lutte a'artillerie par intervalle. Noire feu a dispersé de l'infanterie ennemie sur le terrain situé devant notre position au sud de Warlencourt et a opéré contre des rassemblements dans les tranchées anglaises à l ouest d'Eaucourt-T Abbaye. A Sailly-Saillisel, nous maintenons la lisière orientale. Des deux côtés du village, les Fiançais ont attaqué l'après-midi avec de loris contingents. Ils ont été rejeiés. Groupe d'armée du kionprinz allemand. Une poussée française prononcée, au nord de Daller (Haute-Alsace), après préparation par l'artillerie, a totalement é<houé. théâtre de la guerre à l'Esl. Front du feldmaïéciial général prince Léopold de Bavière : EnUe la me■ ~t les Carpathes, pas d'événements ; essentiels. Froal du général de cavalerie archiduc j Charles : Dans la montagne de Gyergyo, des bataillons allemands et aus'ro-hongiois se sont emparés du Bitoa Arsweiler. Les Russes, sur les hauteurs à l'est du Ibor et sur la t ive orientale de la Putna, y ont ■ tenté vainement, par des attaques répelées, de nous disputer le gain de terrain que nous avions réalisé. Sur les monts des deux côtés du défilé d'Oitoz éga lement , des poussées ennemies ont été rejetées. Au | nord-ouest de Campulung Cuudesti a été prise par noc troupes Au suct-csl uu aé/ilé de la Jour Rouge ei de la toute ae S-urduk. ituisi qu au nord d Orso-va, aes contingents rouv iins n'ont obtenu aucun succès au cows de leurs vigoureuses con-ire-attaques. lis ont perfy çncote, outre des pertes sanglantes, plus ae lOÛO pi isonniers. lheaire de la guerre aux liuikatis. Groupe u'armée du loin m a récitai général von iUackensen : Le long du Danube, ve s l'aile gauche de noire position, aans la Dobrudsi 'a sepientuonale, des détachements ennemis tâla,. -, le terrain ont été chassés. Ceniavoda a été cân nié sans résultat du côté de la îive gauche du Dam !>e. Front mueediimeu . Dans la plaine ae Monast:r, vigouieuse canonnade. Contre des attaques enne:nies riches en pertes, à Lazec et Kenali ei au noid est de Brod sur la Czer-na, les positions germano-bulgares ont été maintenues totalement. ... Sur mer. BERLIN, 13 novembre. U/ficiel : Dans la nuit du 10 au li novembre, des unités de torpilleurs allemands, au cours d'un voyage de reconnaissance dans le golfe de Finlande, se sont avancés jusqu'à Balùsctiport et ont cartonné efficacement d une distance peu éloignée les installations lie ce point d'appui russe. Evénements aeriens. BERLIN, 13 novembre. (OfficielJ : Des avions ennemis ont atii.qué le 10 novembre, entre 9 h. 30 et 10 h. 50 du soir, des localités et des installations de fabriques amis la rtgton de la Saar. Les bombes étant tombées -m partie en rase cam-pogne, en partie sans faire explosion, il ne fut causé que des dégâts insignifiants ci d ordre militaire aucun. Par contie, différente habitations ont été atteintes et à cette occasion m habitant a été tué à Burbach, un grièvement et deux autres légèrement blessés. A Dillingen, aeux Habitants ont été légèrement blessés. A Saargemiind] une maison a été détruite par 'm aviateur qui s était égaré, tuant deux habitants et en blessant six uutres légèrement. Une attaque contre des localités "et des installations de fabrique en Lorraine, qui . eu lieu le même jour peu avant minuit, testa lomplètement sans succès. Encore dans ia même mat,nos escaarillcs d'avions ont lancé plus de 1000 kg. à bombes sur Luntville, Nancy et le champ d'aviation^ ae Malzeville. Nos escadrilles de bombes ont lum,: quantité de bombes, clans la même nuit, sur le:, lares, dépôts de muni- 4. nemi dans la région de ta ifyjime, d'un poids total i'environ 6000 kg. Encote longtemps après, le succès fut visible de loin par iït| formidables incendies. Ai) i'atiCrMlSNS VIENNE, 12 novembre : riiéàtre de ta guerre à l'Esl. Fronl du général de ea\alene archidu. Charles : .4 proximité d'Orsova, sut la rouie du Szurduk et ax sud-esi du défilé de la Tour Rouge, l'ennemi s'est /été en i ain sur nos troupes. Au nord-ouest de Campohing des détachements ai.stro-hongiois . I allemands onfcrejelé Us Roumains hors du village opiniâtrement défendu de Candesti. Des deux côtés de Soosmezol plusieurs attaques roumaines furent repoitssées. Dans le secieur de Tôlgy'es des troupes austro-hon-gioises et allemandes ont plis d'assaut le mont Bit-: ca Arstirilot au noid de h'ullo. De fortes attaques de forces russes qui avaient été jetées contre nos co-lonnes au sud-est de Tôlgyes et près de Belbor, se sont écroulées. EiOiii du général fcld-iriaréchal prince Léopofd lie Bavière : Pas d'événements particuliers. Théâtre de la guerre italien. Ilieaue de la guerre sud-Est. 1 Rien d'intéressant. Evénements sur mer. Dans la nuit du 13, nos hydro-avions ont bombar-' dé les installations de fabriques de Ponte Lagoscuio et celles de la gaie de Ravenne. L'effet a été terrifiant. Dans ta première de ces localités deux raffineries de sucic, une raffinerie de soufre, une usine d'électricité ei un pont de chemin de fer ont été ulteints en plein. Nos avions sont ientrés indemnes. TURCS CONSTANTINOPLE, 13 novembre. (Comm. off. Front du Caucase : du 12 novj : ». Des escarmouches favorables à nos armes. Nous ^ avons fait des prisonniers. Sur les autres fronts, pas d'événements essentiels à annoncer. BULGARES SOFIA, 14 novembre. — Comm. off. du 13 nov. ■' Froni macédonien ; A l'ouest de la voie ferr e Biiolia-Leiin vive canonnade.e De faibles détaille me ni s ennemis se sont clanccs e dans le secieur Oslrotz-Kenali. Ils furent déjà mis en i fuite par notre feu. Dans la boucle de la Czenta de s nolcntcs attaques ennemies ont été repoussés par ii des troupes bulgares. Au fiont de la Moglenitza et à c l'ouest du Wardar canonnade habituelle. Le calme règne à l'est du Wardai. Au pied de la Belasiiza Plar.ina et au front de la Sfruma escai mouches entre !- patrouilles et faible canonnade. Un avion ennemi, atteint par noire feu s'est abattu dans les lignes ennemies. Calme sur le littoral de la mer Egée. e Front roumain : Le long du Danube faible feu réciproque. Dans la Dobrudscha, l'ennemi a attaqué à deux reprises, avec de forts contingents nos positions sur c l'extrême gauche, chaque fois il a été forcé de s'en retourner. La ville de Ceniavoda a été bombardée u sans succès du côté gauche du Danube. Calme sur n la côte de la mer Noire. 11- FRANÇAIS s PARIS, 12 novembre, 3 h. p. m., officiel : '■ Au nord de la Somme nous avons réalisé, au cours i- ae la nuit, quelques progrès au nord de Saillisel, ainsi que dans la partie est de ce village. L'ennemi u violemment bombardé toute cette région. Au sud de la Somme, après un vif bombardement, l ennemi a effectué une attaque sur nos tranchées au sud - est de Berny, L'attaque a été brisée par nos feux dans son ensemble, des fractions ennemies qui avaient réussi à prendre pied dans quelques-uns de nos éléments avancés, ont été reietées immédiatement par une vive contre-attaque, de nos troupes. Nous avons intégralement maintenu nos positions. La lutte d'artillerie a été particulièrement violente pendant la nuit dans les secteurs Abîaincourt-Gomiécourt. Un coup de main effectué par nos troupes sur une tranchée ennemie en face d'Arman-court a parfaitement réussi. Canonnade intermittente sur le reste du front; plus active dans la région du bois Fumin, rive droite de la Meuse. Aviation. — Le lieutenunt Heurteaux a abattu hier son deuxième avion ennemi. L'appareil ennemi est tombé en flammes à i ouest de Sailly-Saillisel. Il se confirme que le lieutenant Deulin a abattu, le 10 novembre, à l'est de Péronne, son neuvième appareil ennemi. PARIS, 12 novembre, 11 h. p. m., officiel : Au nord de la Somme, nos tioupes, achevant la conquête de Saillisel, ont réduit à la grenade quelques abris dans la partie est du village, où des fractions ennemies résistaient encore. Tout le village est maintenant en notie possession. Les pertes subies par l'ennemi au cours de cette lutte ont été très élevées à en juger des nombreux morts qui couvrent le terrain conquis. Le chiffre des prisonniers valides faits pat nous est actuellement de 220 hommes et 7 officiers. Nous avons pris S mitrailleuses. Sur le reste du front, rien à signalei. Armée d'Orient. PARIS, 12 novembre : Dans la boucle Ve la Czenta, les troupes serbes tefoulanl les contingents bulgares, ont continué victorieusement leur marche en avant. Le massif du Cuke en entier est tombé en leur pouvoir, ainsi que le village de Polok, dont ils se sont emparés au cours d'un brillant assaut. Toutes les contre-attaques bulgares ont échoué avec de lourdes pertes. Plus à l'ouest, les Serbes ont également progressa au nord de Vilieselo. Sut le reste du frontT canonnade intermittente. RUSSES PETROGRAD. 12 novembre. — Dans la légion de Lipnitza Dolna et de Swistieniki, l'artillerie ennemie a bombardé ies iranschées que KQiisjtVions enleyées.à -î r,i» • ' < ■*'- genls. Vers le soir un violent combat s'est déchaîné dans cette contrée. L'adversaire a réussi à s'emparer de nouveau d'une partie de nos tranchées, à moitié démolies. Sur le testant du front fusillade et escarmouches entre détachements d'éclaireurs. Au sud ce Dorna Walra les attaques infructueuses de l'ennemi continuent dans la région des villages de Hollo ci de Toelgyes. Au sud d'Almaso Mezoe, nous nous sommes emparés de deux hauteurs dominantes, avons capiuté une mitrailleuse, et fait prisonniers 4 officiers et 20.5 soldats. ROUMAIN BUCAREST, 12 novembre : F ton) nor»i et nord ouest : Dans la vallée du Trotus, nos troupes ont occupé le mont Alunis, à 3 km. an nord de Goisa, ainsi que le mont Preolesele, à 7 km. au noid d'Age,su. Dans la vallée de l'Usul, notre artillreie a détruit la fabrique d'Usvolgy. L'ennemi a prononcé 8 attaques dans la direction du sommet du mont Cornitza, entre Slanic et Oitos. Elles furent repoussées toutes. A la suite de ces attaques nous avons passé à l'offensive sur tout le front de Vrawea jusqu'à Slanic en Moldavie et avons occupé le sommet de Lupcel et de Faiam-caria. Dans la vallée de la Butza une attaque ennemie, qui avait commencé à 6 heures de l'après-midi sur la rive droite, a été repoussée à S heures d'i soir. A Tablabutzi, Bratacea et Piedelus, combats de patrouilles. Dans la vallée de la Prahowa, action ae l'artillerie ennemie contre Laresti ei Candesti. Un combat y est en cours. Dans ia vallée de l'Ai, nous avons progressé sur la rive gauche. Sur la rive droit i l'ennemi nous a violemment attaqi é. Dans la vallée dn Schin une vioente attaque de l'ennemi a forcé nos troupes à se replier un peu vers le sud. A Qi -schowa de violents combats. Quelques coups de canon sut le Danube. Dans ia Dobrudscha, nous avons progiesst jusqu'au liant Juan-Cismc-Caranasuf, en captivant cent prisonniers.ITALIENS RQME, 12 novembre : Au front du Tien'.in, on signale un mouvement extraordinaire de troupes ennemies et de trains de chariots dans le secieur situé entre la vallée du Brand et la vallée de Terragnoio Dans le secieur de la vallée de l'Adige et sur le haut plsieau d'Asiago, coin bats d'artillerie et escarmouches de petits détache menls. Au front des A'.p^s juliennes le bea utemps a favorisé l'activité de l'artillerie. Nous avons consolida l'occupation de la hauteur 309 dans le rayon de laquelle nous avons irouvi un second canon de 15 cm. abandonné par l'ennemi. Au cours de petites lut'cs d'infanterie nous avons fait 20 prisonnier s. ANGLAIS LONDRES, 13 novembre. — Communiqué du 12, après-midi . La nuit dernière nous avons dégagé avec succès des gaz contre une poussée en avant ennemie au sud d'Ypres. A paît l'activité d'artillerie habituelle, rien à signaler.LONDRES, 13 novembre. — Officiel du 12 nov.: Durant la journée l'artillerie ennemie a fait preuve d'une activité considérable, surtout près de Les-bœufs et Eaucourt-L'Abbaye. Le matin de bonne heure, puis de nouveau l'après-midi, nous avons émis avec succès des gaz contre les tranchées ennemies au nord de l'Ancre. A part cela, rien à signaler. Dernières Dépêches ~ S Le prince de l!ohojizoiio<m sur le Uiéàlre roumain de la guerre, Berlin, 13 novembre (officiel). — Le prince de , Hohenzollern qui séjourne actuellement près des troupes allemandes combattant en Roumanie, a prononcé, à l'occasion d'un dîner au commandement supérieur de la 9e armée, un toast dans lequel il dit que par sa présence à l'année combattant en Roumanie, ji a voulu manifester toute son indignation pour la félonie de la Roumanie, devant l'armée et devant le peuple. A propos de ltoelke. Le « Lokal Anzeiger » de Berlin publie une lettre, adressée par le capitaine Boelke, à Saiileville, dans laquelle on lit la phrase suivante : « Le front de la Somme est un vrai. Eldorado pour l'aviateur. Lorsque le temps est favorable, 1 air est littéralement plein d'Anglais. » Les officiers anglais, internés au camp d Osna-bruck (Allemagne), ont envoyé une couronne pour être déposée sur la tombe du célèbre aviateur allemand. La dépêche dans laquelle ils demandèrent la permission d honorer l'aviateur, parle de « l'ennemi qu'on admire et qu on honore ». La Iloumanie menacée. Par le major A. D. E. Moraht. Nous lisons dans le « Berliner Tageblatt »: L'embarras de la Russie, qui a recours à tous les moyens pour sauver la Roumanie menacée, est très probablement causé par le faux calcul qui a été fait par les deux Etats avant la déclaration de la guerre, au point de vue des forces combattives et des moyens militaires. Il doit être rappelé qu'à différentes reprises on a répandu au cours de l'année dernière des nouvelles, dont la source est relativement transparente. Elles s'occupaient Je la mise sur pied d'une grande armée russe dans la partie méridionale de la Bessarabie. Les troupes devaient être concentrées aux environs d'Odessa et de Reni. Tantôt on annonça 300,000 hommes, tantôt un demi-million sur •le but desquels on ne fut pas édifié. La plupart de ces nouvelles nous arrivaient via Londres et émanaient- de correspondants séjournant au quartier générai russe. Aussi longtemps que durèrent les n ^ocrations entre la Russie et ia Roumanie, la Russie avait orga- -nisé l'interruption du trafic presque infranchissable contre !a Roumanie. Maintenant on tend a soupçonna que, ceitp. armée de féseye to -TOîsnbKà qiie rte rTûî ânncnco; 1 3 uouveisfcs glaises. L'avenir nous fixera. Nous avons souvent exprimé le doute que la Russie ne pourrait jamais laisser son armée si longtemps inactive dans cet angle du pays. Vint alors l'offensive de l'été et avec elle l'épuisement constant des forces. Si on ne voulait pas abandonner le projet d'exécuter une poussée vers Kowel, Leniberg et la Hongrie septentrionale, on devait taire suivre, ie plus tôt possible, des fojxes exercées. En outre l'offensive du général Letschitzki réclamait visiblement plus de forces agressives qu'elle n'avait à sa disposition au début. Il fut constaté après l'évacuation de la Bucovine, que la défense dans les Carpathes ne pouvait être évitée. Ici aussi on aura églement envoyé le matériel humain accumulé en Bessarabie et lorsque' suivit finalement la déclaration de guerre de la Roumanie, il ne pouvait y avoir encore beaucoup de disponible de cette force de réserve de la Russie. Maintenant quelques nouvelles semblent divulguer que l'état-major russe ne fit envahir la Dobrudscha que par des foites relativement faibles. Gn ne pouvait s'attendre à ce que ces faibles forces seraient à même, en collaboration afec les détachements de l'armée roumaine qui n'avait pas été envoyés au front transylvanien, d'exécuter la poussé© de ces deux alliés vers Constantinople, à travers la Bulgarie. La grande erreur de nos adversaires semble de nouveau consister ici également dans le fait qu'on ne croyait pas les puissances centrales à même d amener des forces au Ballam, malgré l'offensive de l'été à l'Est et maigre la lutte entre la Somme et i Ancre. Une faute initiale dans les plans de déploiement est difficile à corriger au cours d'une campagne de peu de durée. La façon dont nous avons opéré de notre côté pour mener énergiquement la campagne de Roumanie, restreint en-' core cctte éventualité. Et maintenant la Russie se demande où elle devra envoyer ses dernières réserves de l'armée et comment elle pourra s en tirer en présence de la penurie toujours croissant» de ses forces. Nous avons toutefois facilité la t iche de notre armée combattant en Roumanie, en menaçant gravement le front russe sur différents peints importants. La poussée des troupes du Brandenbourg dans la région de Skrobo^-a (dans la région de Barano-vitschi) a dignement coitaooré avec les combats qui nous ont permis d'améliorer notre front à la Nara-jcwka ,au Stochcd et au St.t. Le déplacement continuel de grandes forces russes, dans un déiai restreint, rencontre d immenses difficultés provoquées par le réseau de chemin de fer insuffisant et l'incapacité et la désorganisation de l'exploitation. Ces circonstances inqukteni grandement nos adversaires, comme l'ont uit remarquer clairement les journaux italiens, et en a publié des déclarations qui avouent pius franchement le g: and danger qui menace la Roumanie, que le Piemier ministre anglais ne 1 a fait dans son dernier discours a> Guild-hall. Asquith ne parvient pas à uire, quoique ce soit de la situation en Roumanie, si ce n 'est que ces dignes alliés de l'Angleterre méritent la reconnaissance en raison de leur résistance tenace et digna d admiration. Les aveitissenients de i Italie sonnent autrement. La «Mattina» a attaqué véhémentement,il y a quelques jours, l'état-major russe en lui reprochant d'avoir négligé d'envoyer en temps opportun les secours promis. Et le « Resto del Carlino » écrivait : L'appui insuffisant de la Russie s'est documenté dans ce fait que 1 offensive russe dans les Car-» pathes boisées s'est relâchée au moment critiquas 3Me Année - N. 767 - Ed. A kimii ^vutimbc Mercredi 15 Novembre 1916

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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