Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 07 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1r6n01188x/
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S ABONNEMENT , Bruxelles - Province - Etranger i ' Les abonnement» sont reçus exclusivement par tous lei •ÉUREAUX DE POSTES. • ■ Les réclamations concernant les abonnements doivent être amassées. exclusivement au bureau de poste qui a délivré façonnement. ■>4 PRIX DES ABONNEMENTS : !, 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 ihriRAGE 3 125,000 par jour JOURNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES 'j Faits divers et Echos . LaUgne.fr. 500 Nécrologie ..«3 OQ Annonces commerciales , ; 2.00 Annonces financières 2.0Ù PETITES ANNONCES. » • La grande ligne. 2.QQ Rédacteur en chef : René ARMAND j Rédaction, Administration, Publicité, Vente ; ® j BRUXELLES, 33-35, rue de !a Caserne j TiiRÂGE : 125,000 par jour LA GUERRE Communiqués Officiels tf°; V ALLEMANDS £ ! BERLIN, 6 août. — Officiel de ce midi:, tei Théâtre d« la guerre à l'Ouest re: Croupe d'armées du princa héritier Ruppreeht Ce Activité animée de reconnaissance dans le sec- les , teur de l'Ancre et de l'Avre et an sud de Montdi- et dier. Vers le soir le combat d'artillerie s'est fré- ao quemment ravivé. Des Wurtembergeois ont fris Pe d'assaut ce matin de- bonne heure, les premières tîn lignes anglaises au nord de la Somme des deux m' cotés de la route Braye-Corbie et ont ramené en- v? niron cent prisonniers. , Croupe d'armées du Kronprlnz allemand seî Auprès de vaines attaques partielles, l'ennemi se ] lança hier à l'attaque du secteur de la Vesle,avec r;j 'des forces assez considérables, des deux côtés de d'( 'Braisne et au nord de ionchery. Nous l'avons re- pli ■poussé en contre-attaque hors de petits coins boi- ni( sés sur la rive septentrionale du fleuve où il { 'avait réussi à prendre passagèrement pied. Au ^ Cours de cette opération, quelques centaines de S0I prisonniers sont restés entre nos mains. Pour le ar( surplus l'attaque de l'ennemi s'écroula déjà sous }-,a le feu de notre artillerie et de nos mitrailleuses, pe] avant d'avoir atteint la Vesle. cje ' Le lieutenant Udet a remporté sa Urne, le lieu- ^ tenant Bolle, sa 2Sme victoire aérienne« ce: j BERLIN j 5 août. — Officiel du soir:. po: 1 Combats locaux à la Vesle. }'a La guerro sous-marine \ BERLIN, 5 août. — Officiel: _ 18,000 tonnes de jauge brute ont été coulé à la s>a côte orientale d'Angleterre, dans la région occi- un dentale de la Manche, dont une partie hors de C0I '■convois fortement protégés. ab< AUTRICHIEN ™ VIENNE, 5 août. — Officiel: ■ rg3 Aucune opération importante à signaler, ja: BULGARE pa SOFIA, 3 août: n0i Front de Macédoine. I Dans la vallée supérieure du Skumbi, nos pos- bla tes ont chassé par leur feu un détachement d'in- l'E fanterie française. Dans l'arc de la Czerna des I détachements d'attaque ennemis ont tenté de s'ap- à c procher de nos tranchées, au nord du village de sar ' Mahowo, mais furent repoussés à l'aide de grena- d'à des à main. A l'ouest du Dobropolje, courtes at- ses laques d'artillerie réciproque. Au sud de Huma riè; plusieurs compagnies grecques protégées par un con 1violent feu d'artillerie ont atteint en différents Cel points les obstacles artificiels devant nos tran- çue chées avancées, mais furent prises sous notre feu all< d'artillerie. Elles furent complètement dispersées cep grâce aux contre-attaques de l'infanterie, sans gro que celle-ci éprouvât elle-même des pertes sensi- inu blés. Au sud-ouest de Doiran feu d'artillerie ani- aui mi de la part de V ennemi. ver TURC Pi, , CONST.ANTINOPLE, J, août. — Officiel: pas Sur le front en Palestine, l'arrière-train de nos oft'< positions a été aussi violemment bombardé hier tié à certains endroits; notre artillerie a énergique- tou ■ment répondu à la canonnade ennemie. pos Sur le front en Afrique, près de Dschefara, à ble l'est dp Tripoli, vn avion ennemi est tombé dans cor la mer. Les aviateurs ont clé faits prisonniers et pui leur appareil est entre nos mains. . con Le 7 juin, trois avions ennemis ont jeté des bombes sur Murica. Trois torpilleurs ennemis 'ont bombardé la côte. Ni victimes ni dégâis,_ j FRANÇAIS I son 1 PARIS, 5 août. — ^Officiel, 3 h., p m.: *éP Rien de particulier à signaler sur le front de 1 bataille. Nos éléments légers qui ont franchi la *,cr: Vesle se sont heurtés partout à la résistance de der l'ennemi. jln : PARIS, 5 août. — Officiel, 11 h., p. m.': Sur tout le front de la Vesle, la situation reste e^. rsans changement. Sur la rive nord des combats locaux ont eu lieu entre nos éléments légers et ^ les postes ennemis-Journée calme partout ailleurs. au ANGLAIS su<; j LONDRES, h août. — Officiel: Nos patrouilles ont atteint l'Ancre entre Der- jQr tlicourt et Haniel et se trouvent en contact avec , , l'ennemi sur cette lig-ne. Au sud d'Arras nous ,t avons dispersé un détachement de patrouilles en- nemi. Dans le secteur de La Bassée, nos patrouil- j les ont fait quelques prisonniers. Nos avions ont je jeté cinq tonnes d'explosifs durant la journée. Du-tant la nuit cinq tonnes de bombes ont été lan- cées sur les stations de Fives et de Steenwerck. ' ' |Trois de tics appareils sont portés manquants. ^ de] DERNIERES DÉPÊCHÉS ^ pai LES COMBATS A L'OUEST La retraite allemande au sud-ouest de Reims 't Berlin, 5 août. — Nos mouvements durant la nuit du 2 août se sont effectués au sud-ouest de ' j rReims, comme au front principal, après avoir em" sec porté ou détruit tout ce qui aurait pû être utile à ou( il'ennemi. Tous les effectifs des dépôts de muni- j^a étions existants avaient été emportés à temps. La " j retraite des troupes de première ligne s'effectua ma ! durant la nuit sans perdre un seul homme. Le vor matin l'ennemi bombarda encore copieusement de no, son artillerie, la hauteur 240 à l'ouest de Vrigny, jus ainsi que -les vallons de notre ancien terrain de les combat, évacués depuis longtemps, preuve qu'il ne s'était aperçu de rien. Durant l'après-midi du f 2 août il tâtonna prudemment à l'aide de pa- . ( trouilles nos postes abandonnés et nous suivit en-suite en colonnes de marche au delà de Méry, dans la direction de Germigny, Janvry jusqu'à Gueux. Ce fût là l'instant guette par notre artillerie qui occasionna à l'adversaire de lourdes pertes au de moyen d'un feu de destruction concentrique. La tat cavalerie ennemie qui s'avançait à l'est de Gueux l'A fut dispersée à tous les vents. Sur l'aile gau- néf „che une attaque ennemie- contre les hauteurs de avi Germigny fut arrêtée. Grâce à la vaillante endu- avi rance de l'observateur d'artillerie allemande près de de la ferme de Rosnay, qui dirigea d'excellente sar façon le feu allemand contre l'infanterie fran- où ,çaise suivant de près, l'ennemi fut obligé vers le 43C soir de rebrousser chemin des hauteurs de Ger- il mi^ny. De même l'infanterie qui s'avançait, fut ma obligée de se replier près de Moizon. Nos arrière- fardes près de Thillois empêchèrent l'ennemi de j ranchir la route de Reims en cet endroit. Ainsi de se termina le 2 août la tentative de l'ennemi de de troubler la retraite de nos arrière-gardes, tqut en pjt; éprouvant lui-même les plus lourdes pertes. Du- q0: rant la nuit du 3 août, nos arrière-gardes, avant rer complètement réussi leur tâche, parvinrent à Se ver détacher de l'ennemi, sans être inquiétées par ce pri dernier. Nos patrouilles et nos mitrailleuses ré- ten sistant encore à l'ennemi, occasionnèrent à ce qU dernier de nouvelles pertes en prenant contact des avec lui dans le courant de la matinée. pit; Genève, 5 août. — Une note Havas concède pî0 que les mouvements allemands au front de l'Ouest qu' ont parfaitement réussi. Tout le matériel a été et emporte. Forêt?, moissons, semailles, tout a été l'h anéanti. La note concède en outre que les Fran- à £ Sçais n'ont même pas réussi à faire des prison- am fiiers. str Bâle, 5 août. — Du « Matin » : Les membres ]a de la Commission militaire, Clemenceau et le Au ministre de la guerre se sont rendus au front de do; combat. L'inquiétude grandit sur tous les fronts bul Ipt s'étend même aux secteurs restés calmes jus- boi qu'ici. les i La Haye, 5 août. — Du reporter du «Daily la Mail» auprès des troupes américaines : fief Les Américains combattent dans la première liei .ligne française qui poussa sur la Vesle les Aile- tro Ùcoands. lesauels se défendaient opiniâtrement, Ge afin de ne pas laisser de matériel à l'ennemi. C'est pourquoi les Franco-Américains n'avancent que très lentement ; le terrain est accidenté et N fortement boisé, ce qui constitue une défense na-* turelle. A noter surtout les détachements de mitrailleuses allemandes desservies par des soldats intelligents qui s'entendent fort bien à retenir l'assaillant et à rendre la bataille presque restreinte à des combats contre mitrailleuses, it Celles-ci n'ont pas seulement été cachées dans ec. les bois, mais aussi installées dans des arbres, tli_ et sitôt l'ennemi arrivé dans leur zone de tir, il ré_ doit chercher couverture, car l'infanterie est à rjg peu près impuissante contre les mitrailleuses; il res faut toujours attendre que l'artillerie arrive... ■ux mais trop tard, puisque les oiseaux se sont en-?n_ volés pour aller s'embusquer ailleurs ; bien entendu il s'écoule pas mal de temps avant qu'on ait découvert leur retraite, et pas mal de grosses pertes. se Les Allemands qui livrent ces combats d'ar-'ec rière-garde sont de braves soldats, bien peu de d'entre eux tombent vivants entre nos mains : la re- plupart réussissent encore à s'échapper au der-°i- nier moment. Copenhague, 2 août. *- On lit dans « Poli-? tiken » : Il est hors de doute que les Allemands ,e sont parvenus à résoudre le problème toujours l * ardu de se détacher de l'ennemi durant un com-uf bat opiniâtre et à s'en tirer plus ou moins sans es< pertes. En Allemagne on compare cette retraite de Ludendorff avec le recul voulu de von Hin-, denburg en mars 1917. Seulement on perd de u~ vue que la dernière retraite a résulté des nécessités de la situation. Il est non seulement possible, mais fort probable que Ludendorff l'aura préconçue afin de sortir d'une situation intolérable et d'installer ses forces en un autre endroit. Une manœuvre peut ne pas réussir , même aux plus grands généraux ; en ce cas, il ? s'agissait d'en finir en temps opportun et avec J~ un minimum de pertes. Et Ludendorff a en-ae core à sa disposition des réserves considérables absolument fraîches. Si, au cours des trois derniers mois, le maréchal Haig, au front anglais, est demeuré à peu près inactif, ce fut grâce aux réserves du Kronprinz Ruppreeht. Nous voici dans les mois de l'année correspondant à ceux du début de la guerre, mois qui furent suivis d'autres où les événements furent encore très nombreux. • D'autre part, le critique militaire du «Dag->S- bladet», de Copenhague, bien que sympathique à n- l'Entente, s'exprime ainsi : es Le haut commandement allemand est parvenu ■p- à opérer sa grande retraite du front de la Marne de sans encombre et conformément au plan tracé a- d'avance. Les alliés n'ont pas réussi à rattraper it- ses troupes, ils n'ont pu atteindre que les ar-na rière-gardes. avec lesquelles ils demeurèrent en contact rapproché toute la durée de la retraite. ts Cette dernière a donc été excellemment con- , n- çue et exécutée ; comme on le sait, les pertes allemandes en prisonniers sont presque imper-es ceptibles; quant à celles de gros matériel, les tts gros canons, difficiles à enlever, ont été rendus inutilisables. Il est probable que cette retraite ti- aura déçu les alliés. Par exemple, Foch est parvenu à refouler l'armée allemande de la Marne et, dès lors, à détourner le danger qui menaçait > Paris ; mais il est indéniable que cela ne suffit pas pour réaliser les buts de la grande contre-os offensive. Les Allemands occupent encore la moi-er tié du sac et il s'agissait de faire évacuer le :e- tout. D'autres contingences stratégiques sont possibles pour l'Entente ; il n'est pas impossi-à ble que les combats qui débutent actuellement us constituent une introduction à l'éprouve de et puissance d'où sortira le résultat décisif de la contre-offensive de Foch. e-s Evénements miiitaire3 de la semaine clôturée au 1er août Entre Aisne et Marne, après l'écroulement de son attaque concentrée du 23 iuillet, l'ennemi a répété ses assauts et a subi des pertes énormes. La nuit du 2G au 27, les Allemands ont retrans-la féré leur ligne de défense à la zone Fère-en-Tar-denois-Ville-en-Tardenois, sans encombre et à l'insu de l'ennemi, dont l'artillerie à encore bombardé le 2<7 les anciennes installations, ne fai-t sant suivre ses troupes que l'après-midi du 27 ;f et avec beaucoup d'hésitation, mais aussi avec ' f des pertes sensibles. . Le 29, attaque de la nouvelle ligne allemande au nord de l'Ourcq et des hauteurs boisées au sud-ouest de Reims par les Français, dont les pertes furent particulièrement lourdes entre Har-tennes et Fère-en-Tardienois ; le 30, ces pertes ' forçaient l'ennemi à interrompre le com-, bat; il renouvela ensuite, mais vainement, ses at-J* -taquets entre Fère-en-Tardenois et la forêt de Meunière. Z~. En Champagne, les troupes allemandes prirent, ' le 29 juillet, un point d'appui ennemi au nord-ouest de Perthes, et tinrent tête aux contre-atta-'t~ ques de ce dernier. Les derniers jours rapportèrent plus de 4000 prisonniers, ce qui fit monter à plus de 24,000 le nombre de ceux capturés depuis le 15 iuillet. Combats aériens très intenses, presque chaque jour, une vingtaine d'avions ennemis descendus par les Allemands, outre la destruction de l'escadrille anglaise qui attaqua Sarrebriick. Au front italien, nouveau progrès des troupes ' austro-hongroises, et gain de terrain à leur avan" tage. Ie En Palestine, attaque anglaise repoussée au tn" secteur du littoral par les Turcs, qui firent, en ? outre, des prisonniers sur la ligne Jérusaletn-u" Nabulus. -a Dans l'Afrique australe, la province de Queli-la mane est tenue ferme ar les troupes du général von Lettow. Les rapports de source anglaise an-:'e noncent que ces vaillants guerriers ont pénétré y. jusqu'à présent de plus de 500 kilomètres dans de les possessions portugaises. ^ Le bombardement de Châlons a_ On mande de Paris que Châlons-sur-Mame est n'_ de nouveau bombardé par les canons allemands ns à longue portée. x. La suprématie aérienne ui Berlin, 5 août. — Au cours de quatre années au de guerre, l'Entente a perdu d'après les constata tations faitçs jusqu'ici, 5,915 avions, alors que ux l'Allemagne n'en a perdu que 1927. Rien que l'an-ai- née dernière, les Allemands ont anéanti 3,617 de avions ennemis, c.-à.-d. presque le double des lu- avions abattus durant les trois premières années ès de guerre. Outre l'importance rapidement croisse santé de l'arme aérienne, ces chiffres démontrent n- où se trouve la réelle suprématie des airs. Pour le 430 ballons captifs abattus du côté de l'Entente, ■r- il y a à peine 1G3 ballons détruits du côté alle-ut mand. e- La guerre aérienne. Berlin, 5 août. — Le 1er août, une escadrille 'Sl de bombardement, composée de plusieurs avions de guerre, a prononcé une attaque contre l'hô-en pital de campagne allemand de Labry, près de u" Conflans, au cours duquel nous eûmes à déplo-nt rer 2 morts et 67 blessés, dont 13 blessés griè-vement. Cet acte horrible n'est pas une sur-c,e prise pour nous, car depuis longtemps l'En-e- tente cherche à venger les échecs et les défaites ce qu'elle a essuyés en combat loyal et ouvert, par .et des attaques aériennes déloyales contre des hôpitaux de campagne allemands. Son dernier ex-dc ploit mérite d'être connu du monde entier, parce ;st qu'il a été consommé avec intention consciente |té et préméditation entière. La situation locale de l'hôpital de campagne ne pouvait laisser place n- à aucune excuse ni subterfuge. Il avait été m- aménagé dans une caserne nouvellement construite par les Français, peu avant le début de es la guerre, un peu à l'écart du village dé Labry. le Aux alentours il n'existe aucun ouvrage militaire de dont l'ennemi puisse affirmer qu'ils aient servi de its but à ses attaques. Ajoutez à cela que le jet des is- bombes s'est effectué en plein jour, alors que les gigantesques insignes de la Croix-Rouge sur ly la cour et sur les toits qui garnissent les édifices et les baraques, visibles à plusieurs mil-re liers de mètres de hauteur, indiquent qu'ils se le- trouvent sous la protection de la Convention de it, Genève. Cette nouvelle violation du droit des ti. gens est un nouveau pendant digne des traitent ment ignominieux dont s^nt l'objet nos pri-et sonniers; des attentats et des tentatives de a- meurtre dont l'Entente s'est rendue coupable, il- C'est précisément à l'époque où, il y a quatre >1- ans, l'Entente faisait appel à la cause juste de e- l'humanité et de la civilisation contre la barba-ie rie et l'immoralité allemandes, que cet acte d'horreur inhumaine et de mauvais goût, dé-is montre d'une façon péremptoire ce que nous :s, devons croire de ses phrases hypocrites et de il ses pieux discours. à Amsterdam, 5 août. — En même temps que il le convoi anglais composé de 4 vapeurs, arrivé hier à Hoek van Holland, sont arrivés les équi-pages de 3 lougres de pêche anglais qui avaient n. été arrêtés et amenés au large de la côte hol-)n landaise, devant Egmont, par un torpilleur an-s- glais et en outre l'équipage du lougre de charge «Ann en Adri» qui avait touché une mine dans r. la zone libre et avait sauté en l'air. Un homme ;u de l'éauipage du vapeur a.tglais «Kilkenny» a [a déclaré que lors du torpillage du vapeur an-r_ glais «Kirkham Abbey», çffa était parti pour l'Angleterre avec le dernier convoi, 6^ passagers j. et 9 hommes de l'équipage avaient péri.» is La guerre sous-marine. rs Berlin, 5 août. — On peu,, voir par un article a- du «Fair Play», journal des armateurs, daté du is 4 juillet, comment tout Anglais clairvoyant doit te se rendre compte que si la guerre sous-marine a- perdure encore un certain temps, la prédominante ce commerciale sur mer doit échapper aux An-é- glais. Dans cet article, le journal en question re-it commande une collaboration des plus étroites des ff alliés, même après la guerrd en ce qui concerne in le tonnage marchand. Pourquoi cela ? Pour au-re cun autre motif que parce {ju'il craint qu'après ir la guerre, l'Amérique et le Tapon ne s'assurent il la prédominance du tonnage marchand par par-:c tage et qu'Albion avec sa flotte décimée pour-a- rait se contenter d'en être spectatrice, -s Les dépenses de guer e du monde. Berlin, 5 août. — Les dép; nses de guerre pour les quatre ans écoulés s'évaluent de 650 à 700 ^ milliards, somme qui ne comprend pas même ' un tiers au préjudice des puissances centrales. • A la fin de cette quatrième année, les frais men-^ suels atteignaient 15.3 milliards pour l'Entente et 5.8 milliards pour les Centraux. Après que la Roumanie et la Russie eurent abandonné la lutte, les frais mensuels triplèrent chez l'En-â tente. Concernant les emprunts, les Centraux ont un u résultat également supérieur à celui de l'En-e tente ; celle-ci, sur 500 milliards, n'a versé que :e 125 milliards ; les Centraux, sur 186 milliards, r ont versé 134.5 milliards. Les huit emprunts de :- l'Allemagne rapportèrent 88 milliards de mark, n soit 71 p. c. des dépenses de guerre, compara-tivement à 32 p. c. chez les Anglais et 30 p. c. '- en France. Les Centraux se couvrent dans leurs ■s propres pays, tandis que les alliés doivent em-r- prunter de fortes sommes à l'étranger :S s Contre l'incorporation da Iî classa française e de 1920 _ La Presse télégraphique suisse apprend de Pa-e ris que le députe parisien Lucien Lefoyer prend it énergiquement position dans le « Tournai » con-it tre l'incorporation de la cla.-.se de 1920. -1 écrit :- entre autres : a Comment le Parlement et le i- Gouvernement ont-ils pu témiigner de si peu de e compréhension du véritable sens de la vie ! Un it matérialisme détestable et un pessimisme ef-i- froyable ont malheureusemenï gâté le sentiment it du vrai patriotisme. On bor.ie l'idée de patrie e . à ur. tcrritclr ■ liisitJ, g rsclf^rs. hyuruttres ca„-a résd'un terrain précieux, sur Iequer s'entassent les cadavres ét qui en reçoit tous les jours davantage. La race -franaise est plus précieuse que la patrie. Le patriotisme ne consiste pas seule-, ment à appeler les classes sous les armes, mais le aussi à les ménager. C'est la condition vitale de a la patrie, qu'on défende la nation contre ceux, qui, au front, n'en font qu'un champ de cada-vres et, derrière le front, ne veulent que des ca-V sernes. Clemenceau se considère comme un grand a patriote, parce que dans son cabinet de travail, j il se met un bonnet de police sur la tête. » !7 Interdiction d'un congrès en Francs :c De Genève : Le gouvernement français a interdit le congrès du Syndicat des instituteurs et •e institutrices, qui devait avoir lieu à Paris. ;S Le procès Maîwy r- Berne, 4 août. — Le procès Malvy touche à sa ?s fin. Le procureur général vient de prononcer son a- réquisitoire. On ne peut pas dire que ce réquisi- t- toire soit accablant pour l'accusé. L'organe de la le loi reconnaît franchement que Malvy n'est pas un traître, comme l'a prétendu Léon Daudet dans son t, accusation retentissante; il n'a pas trahi inten- d- tionnellement son pays et ne saurait donc être a- comparé de près ni de loin à Bolo ou à Duval. è- Mais, si le procureur général abandonne l'accusa- er tion de trahison, il s'efforce de rendre Malvy res- îs ponsable des mutineries militaires, et ainsi se pose la question de complicité. Ces mutineries out été je la conséquence directe de la propagende pacifiste is encouragée par Malvy. L'aide qu'il a apportée à s- cette propagande caractérise sa culpabilité en tant que complice. Dans la'ffaire du chèque Duval, es Malvy ne saurait se disculper, et M. Merillon n" constate qu'il existe une corrélation étroite entre las affaires Caillaux et Malvy. Ce dernier ne iu semble avoir eu en vue que de sauver Caillaux de m la situation délicate où il se débattait. Comme il a- est, d'autre part, incontestable que Malvy a subventionné Almareyda et son journal le « Bonnet li- Rouge », le procureur général estime que la ccm- al plicité de l'ancien ministre est établie, n- Paris, 4 août. — Après la plaidoirie de Mtre ré Bourdillon. M. Malvy s'est levé pour affirmer is solennellement qu'il avait conscience d'avoir bien servi la patrie. Le président a prononcé la clôture des débats. st Incendies de forêts près Toulon, is Berne, 5 août. — Le «Matin» annonce que depuis avant-hier 3 août, de nouveaux incendies de forêts ont dévasté plusieurs hectares dans :s l'arrondissement de Toulon; l'incendie s'étend i- à toute la partie boisée au nord de cette ville, le Deux mille soldats de la Martinique sont char- i- gés de combattre le feu. .7 A l'adrese de Bonar Law :s Berlin, 4, août : ;s De la « Gazette Générale de l'Allemagne du Nord : ^ — Plusieurs journaux allemands ont reproduit ir une information londonnienne du « Nieuwe Rot-B< terdamsche Courant » disant que le ministre des s" finances Bonar Law, répondant à une question du député King, à la Chambre 'les Communes, aurait déclaré que le gouvernement .-iagif.is était e toujours prêt à prendre en coQS!'lériti>n toute is proposition de paix sérieuse qui lui serait faite, i- Nous avons reçu également une nformation anale logue de Hollande. Cependant, u >us ne lovons 3- pas reproduite immédiatement parce --u'il nous S- apparaissait utile d'attendre que le sens exact r- des paroles de M. Bonar Law noas )Jt connu. En i- effet, la réputation de M. Boi.ar La>v ncus au-îs torisait à douter francheme ît que les paroles ir qu'on lui attribue tussent été piononcées par lui. > Même au cas où M. Bonar Law se Ferait exprimé c- dans les termes que lui prête le « Nieuwe Rot-:e terdamsche Courant », a jus avions le dreit de :e trouver ses expressions très ambiguës. Les proie positions de paix dont parle le ministre anglais :e sont des propositions dans le ?ei'.s anglais, dont :é l'Allemagne et ses alliés sont encore très éloi-r- gnés. Un simple coup d'œil sur les tarifs doua-le niers démontre que l'Angleterre n'a en vue que f. la continuation de la guerre sur le terrain éco-e nomique après la signature de la paix, un état le de choses inadmissible pour nous et pour la clas-:s se ouvrière allemande et qui ne vise à rien moins te qu'à l'étranglement de l'Allemagne. Avant qu'il ir puisse être question de dispositions de paix au-i- glaises, il faut d'abord savoir quelles sont les 1- conditions que M. Bonar Law considère comme ;e satisfaisantes. Il n'entre pas dans l'ordre des choie Ses que ce soit encore nous qui adressions cette :s Question à l'Angleterre, car les événements anté- e- rieurs ont prouvé à suffisance que toute initia-i- tive dans cette voie n'aurait pour conséquence que le de rendre l'Allemagne suspecte et de ravivée e. l'aideur des jusqu'auboutistes anglais. re L'état d'âme de ces gens les empêche de com-le prendre que les dispositions sérieuses de paix a- peuvent s'allier parfaitement chez un peuple à te la conscience de sa puissance, comme cela s'est é- manifesté effectivement chez nous. is Dans le camp ennemi on mous reproche cons-le tamment l'ambig"uïté de nos déclarations de paix. mais les paroles prononcées )jar nos hommes d'E-îe tat au sujet de la paix sont très explicites pour ré tout auditeur de bonne volonté et nous sommes i- en droit d'attendre qu'on y fasse une réponse qui it puisse être considérée cemme satisfaisante pour 1- nous. Wilson en Europe? ^ Berne, 5 août. — Le « Popolo d'Italia » an-nonce que Wilson se rendrait sous peu en Europe, accompagné de plusieurs membres du gouvernement américain et du sénat américain, pour ins-pecter le front des Alliés. rs Explosion meurtrièr#-«ux Etats-Unis De Berne : Une explosion de munitions qui s'est produite à Syracuse (Etat de New-York), a coûté la vie à 115 personnes. Un grand nombre u d'ouvriers ont été blessés. Les dégâts matériels dépassent un million de dollars. [6 L'échange des prisonniers viâ la Hollande i- Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » annonce i- que l'échange des prisonniers anglo-allemands a :- repris lundi. En dehors des civils et des blesfés, :s tous ceux qui ont été en captivité pendant plus ie de 18 mois, seront échangés. Le nombre des pri-i- sonniers dont il s'agit s'élève à 120,000 environ, :s de chaque côté. Le transport continuera jusqu'en it octobre ; il sera interrompu ensuite à cause du r- danger des mines qu'amène l'arrière-saison et c- sera repris en mars 1919. Défense d'exportation en Argentine L'« Agence Americana » apprend que le gou-ir vernement argentin a décidé de défendre l'ex- 0 portation de tous les produits indispensables à e l'existence. Du Pérou à l'Atlantictue e L' « Agencia Americana » apprend de Lima a qu'on nourrit l'intention de construire un che-a min de fer oui irait de la baie de Chimbote, sur t_ l'océan Pacifique, à un port sur l'Amazone. Cette ligne traverserait les Andes et suivrait le cours n du Marano, un affluent de l'Amazone. Les produits péruviens disposeraient ains id'une nouvelle e route plus courte vers l'océan Atlantique et l'Europe et l'on éviterait de faire un détour par Pa-' nama, ou le cap Horn. ou le défilé suivi par le Transandin entre le Chili et l'Argentine. ' Un inventaire des vêtements en Suisse De Bâle : Le bruit court que sous peu on s procédera, en Suisse, à un inventaire général des vêtements. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Comment fut assassiné le feîd-maréchal i; von Elchhorn d De Kiew au « Hamburger Fremdenblatt »: Exact comme toujours, le feld maréchal von 1 Eichhorn s'en retournait le 31 juillet à l'heure i habituelle, vers 1 h.1'2 de l'après-midi, du Casino !c chez lui, accompagné de son aide-de-camp, le ca-cn pitaine von Dressler. Le soleil estival de midi dardait de ses rayons. Le feld-maréchal qui était t un homme aimabie, heureux de vivre, s'approchait ; e de sa demeure et la i garde oui occupait le h.Hi-œent adjacent venait d'eire fElevée. Au coin Se * trouvait une voiture solitaire amenée là, comme on le Sut par après, par le jpeurtrier. Dans la ; le rue déserte à l'heure de midi; entre la garde de ' l'état-major et le kiosque, flânait un jeune hom- ( s me habillé avec élégance, comme nombre d'oi- , e sifs le sont à Kiew, paraissant observer le poste j des grenadiers qui relevaient de garde, lorsque l~ soudain une détonation brève, mais extraordi-nai-j" rement forte, traversa les airs et l'on put aperce-, voir une gerbe de feu accompagnée d'étincelles. '■ Alors succédèrent à la grande quiétude une stupéfaction de plusieurs secondes et la douleur indescriptible du feld-maréchal gisant sur le seuil de j. la porte de son jardin et de son jeune aide-de-camp tout couvert de sang, La garde tout entière " avait vu l'attentat, mais n'avait pu l'empêcher. Le meurtrier avait lancé avec la rapidité de l'éclair, au passage des deux victimes, la bombe cy- 1 a lindroïde, si petite qu'elle aurait pu tenir dans le ( n creux de la main, et remplie d'un explosif des ' i- plus violents. Comme l'auteur du crime l'avoua a plus tard elle avait été spécialement confectionnée n à Moscou, en vue de l'attentat. La détonation n ainsi que la fusillade de la garde poursuivant l'as-i- sassin avaient été entendus au loin. L'hetman e Skorodopadski accouru au pas de course, de son 1. palais situé non loin de là, fut l'un des premiers ' u sur les lieux du crime.C'est en des moments aus-i- si graves, qui ne laissent ni le temps de la ré-.e flexion, ni de la mise en scène qu'on peut se ;é rendre compte des vrais sentiments humains. s J'eus l'occasion d'observer l'hetman durant ces à quelques minutes. Il embrassa chaleureusement tt le feld-maréchal comme un frère. Celui-ci leva les 1 1, yeux et sourit faiblement, ce qui nous fit n espérer que le feld-maréchal n'était eue légère-e ment blessé. Le fait que deux médecins militaires e accourus en quelques minutes sur les lieux, ne e purent établir que deis blessures musculaires il nous fortifiait dans cette opinion. L'état de l'ai- ( 3- de-die-camp, qui avait eu aussitôt les doux jam- 1 :t bes fracassées par les éclats de la bombe, était i- beaucoup plus grave. Sans connaissance, il fut transféré à l'hôpital de campagne allemand ; le e fekl-maréchal fut transporté en civière à l'excel-:r lent hôpital oukrainien Général Kaufmann. n Le meurtrier )_ Kief, 4 août L'assassin du feld-maréchal von Eichhorn a déclaré se nommé Boris Donskoi : c'est le nom e d'un médecin assez connu qui fait partie du grou-IS pe de droite du parti social-révolutionnaire. L'as-s sassin, qui prétend avoir été matelot, dit que d l'ordre de commettre son attentat lui a été contié :. au début de juillet par le comité central social-rl révolutionnaire, qui avait condamné le feld-maréchal à mort; qu'il est arrivé le 29 iuillet à K'.efi qu'il n'y a pris contact avec personne, se bornant simplement à demander à des_ passants de lui indiquer le domicile du feld-maréchal, dent il lu connaissait les traits d'après un journal illustré. ,it La situation intérieure en Russie ►t- De la « Gazette Générale de l'Allemagne du es Nord » : >n L'Entente veut renverser les bolchevistes après s, avoir constaté qu'elle ne parvient pas à faire tit rentrer la Russie ©n guerre ; après quoi, elle te constituerait une armée russe de^ volontaires e. contre le front allemand T il v a déjà des cadres a- de troupes dans le Don, la Russie orientale et as la Sibérie ; on parle du général Alexejew pour as le portefeuille de la guerre. et L'Indicateur gouvernemental de Sibérie conte- f,n nait, le 12 iuillet, la déclaration du gouverne-u- ment japonais concernant l'emprunt de 500 miles lions de roubles pour former cette grande armée ; îi. en contre-valeur, la Sibérie contractait l'engage-né ment d'entretenir les troupes japonaises; arran->t- gement analogue avec les Etats-Unis ; désor-rie mais toutes les opérations des Tchéco-Slovaques o- seraient dirigées par un état-major de l'Entente, is à Kharbine. nt La colère des journaux bolchevistes à l'égard ri- de l'Entente prouve combien ce parti est mé- a- content d'avoir dû renoncer à sa politique. Les ue bolchevistes espèrent qu'avec l'apport des tnou- :o- velles récoltes, il sera possible d'enlever à la :at contre-révolution, les chances de succès qu'elle is- puisait en la famine. Or, à_ présent, les événe- ns ments se déroulent au détriment des bolchevis- 'il tes ; les pavsans opposent une résistance achar- n- née. aux soldats chargés d'exécuter les réquisi- es tions g-ouvernementales pour les besoins en blé ne (environ 20,000 hommes de troupes). En somme, o- le bolchevisme perd du terrain dans les campa- :te gnes et se concentre de plus en ffev" les ;é-1 grandes villes,. lension entre l'Entente et le3 Soviet3. « Moscou, 5 août. On lit dans nos journaux nombre des Serbes au Murman est évalué 2L oUul/j . frotzki aurait ordonné une enquête relative-. ^ ment a la reddition de Siirtbirsk. i t , Pn a1rait„ découvert un complot contre-révo-a Wologda et on aurait arrêté 40 officiers. . Trotzki est arrivé à Petrograd. On a fait évacuer vers les gouvernements da' - oaratow et de Voronèje 15,000 personnes en fuite devant les groupes de l'Entente qui des-- • cendent de la cote murmane. Le Conseil de* - ,^u Peuple a approuvé l'accord da l00. Fanons ae roubles pour la lutte contre les 1 checo-Slovaques et les alliés au Murman- les sujets russes optant pour une autre nationalité. • ont a quitter la Russie. A Moscou, extension visible du choléra. Un ordre des soviets du Murman fait sus< ■ pendre 1 envoi des télégrammes à l'étranger. Emeutes et combats au Murman. Berlin, 5 août. — Les excès des troupes fran-co-anglaises au Murman sont détaillées par ca i telegramme de Petrograd : : On évalue à des centaines et des milliers le i nombre des ouvriers fusillés. Les membres de la commission de perfectionnement à Sysran ci-1 lent, parmi les membres des soviets tués: le pré, i sident du Conseil économique Sokorow, pris comme otage par les Tchéco-Slovaques, le commis, saire ouvrier Berlinsky, l'ex-commissaire de la guerre Butlygm, le commissaire des postes et télégraphes Tchiensky; le commissaire des habitations Krjukow a été mis en pièces par la populace et de^ nombreux gardes rouges ont été fusilles, en éxecution d'une mesure dirigée contre eux tous. Ils furent d'abord autorisés à sor-> tir de prison, puis fusillés à cet endroit par groupes de 30 à 40 hommes. La commission de perfectionnement de Sysran rapporte des atro-' cites dans le Murman. Les consuls de l'Entente annonçaient dernièrement que l'exécution' de plusieurs membres des soviets par les troupes de débarquement anglo-françaises n'avait pas eu heu. Le délégué d'Arkhangel, envoyé au Murman afin d y vérifier si la nouvelle de l'exécution était exacte, la commission confirme la dissolution des soviets et l'exécution des membres de la commission de perfectionnement de ce soviet. Les attentats en Russie De Kiew A Poltawa, N. Stechenko. inciep-ministre de 1 enseignement dans le cabinet VVin-i nitchenko, a été tué en pleine rue, à coups de revolver, par un inconnu. La victime était un ixxtagogue de renom. Départ de la mission militaire russe en Italie De Lugano : Le « Secolo » annonce que la mission militaire russe en Italie se rendra sous peu a Vla-dr. ostock. ETRANGER FRANCE. — Contre les officiers incapables. —• Paris, 29 juillet. — Le sous-secrétaire d'Etat, fc-d. Ignace, a préparé un projet de loi complétant les dispositions du Code de justice militaire pour 1 armée de terre relatif aux fautes -corn-mises par les officiers généraux. Vingt députés viennent aussi de déposer un projet de loi créant pendant la guerre et i'année qui suivra la fin des hostilités une « Cour -n..itaû-fc » cùargce de - statuer sur les .autes commises dans l'exercice de leur commandement par les chefs de corps ou officiers généraux. Les députés rappellent que le Code militaire ne prévoit pour les généraux en dehors aes fautes individuelles communes aux militaires de tous grades, que les crimes de reddition ou de capitulation. (N.) ECHOS ET NOUVELLES , LES TRANSPORTS FUNEBRES On sait que la ville de Bruxelles, pour assu- > rer Jes tiansports' funèbres, traite avec un concessionnaire pour la traction chevaline. Seuls-les corbillards sont sa propriété. Le contrat de 1 ancien concessionnaire' expirait le 31 juillet. La nouveau concessionnaire ne disposant, en raison de la situation actuelle, que d'une cavalerie réduite, on a mis en service, le 1er août, les voitures de tramways qui avaient été préparées de-puis quelque temps déjà par la Compagnie dea Tramways Bruxellois. Les corbillards ne transportent donc plus les décédés que depuis la maison mortuaire jusqu'au terminus du tram, plaça St-Josse. Quatre cercueils peuvent être placés en même temps dans la voiture « ad hoc ». Au cimetière d'Evere, en raison de la distance assez grande qui sépare l'entrée de la pelouse, où se font actuellement les inhumations, des rails De-cauville ont été installés dans les allées. Le transfert se fait avec toute la décence et le décorum souhaitable par le moyen de wagonnets poussés > par le personnel du champ de repos. x" A LA MINGUE AU POISSON En juillet écoulé on n'a vendu que 213 colis de poisson qui ont produit 651 fr. 50, il se composaient exclusivement d'éperlans péchés dans l'Escaut. (A.) SAISIE DE POISSON IMPROPRE ' A LA CONSOMMATION En juillet, les experts en poisson de Bruxelles ont saisi aux Halles Centrales 43 k. 550 de poisson impropre à la consommation. (À.) Pour remplacer VOS LUSTRES, demandez à vos installateurs les lustres en bois E.I.C.O. se vendant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'exposition, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). (1862) UN DON DU PAPE POUR UNE MISSION BELGE Le « Corriere d'Italia » apprend que le Pape a reçu, le 15 juillet, Mgr de Hemptinne, préfet apostolique du Katanga, qui lui a présenté le projet d'une église que la Belgique avait l'intention de bâtir à Elisabethville et dont la guerre a arrêté l'exécution. Le Pape a remis à Mgr de Hemptinne 50,000 fr. UN MONSTRE MARIN | . La semaine dernière des pêcheurs, qui péchaient i dans l'Escaut, ont capturé un esturgeon de 140 k. Depuis une quinzaine de jours ils observaient le . i monstre marin avaat qu'ils s'en fussent rendu' maîtres.Ce poisson a été vendu à un facteur en* poisson d'Anvers, pour la jolie somme de 3.6001 francs; il a été débité au marché d'Anvers. (A.)jj LA COMMEMORATION DE LA BATAILLE DES EPERONS D'OR La fête nationale des Flamands a été digne< ment fêtée en Flandre cette année. Jusqu'à présent le Raad van Vlaanderen a reçu 448 télégrammes d'autant de réunions qui se sont tenues dans 295 communes différentes du pays, flamand. L'autonomie de la Flandre est saluée avec joie! dans ces télégrammes et il y est exprimé cou-j fiance dans le Raad van Vlaanderen. Des séances particulièrement importantes ont eu lieu à Anvers, Anderlecht, Sint-Martens-Bo-1 degem, Saint-Nicolas, Merxem, Molenbeek, Brtr . xelles, Berchem, Hemixem, Bruges, Gand, Tur 5 hout, Alost, Louvain, Kontich, Denderleeu . Merchtem, Hasselt, Temsche, etc. i Des nouvelles complémentaires sont attendue?,■ s spécialement concernant les réunions importantes1! - qui ont eu heu dans les provinces de la Flandre t - Orientale et de la Flandre Occidentale (Etapes) .j Toutes ces réunions enthousiastes se sont ter-j - minées sans incidents et démontrent de façon pé-j £ remptoire que le mouvement activiste, nonobstant , les bruits contraires répandus par la presse anti-' - flamande, gagne des milliers d'adhérents dana s toutes les communes principales, du pays flarl mand. IC.V.P.), • Mercredi 7 Août 191 S. • n° 1382 |)!X CHINTIMfcSS Mercredi 7 Aouî 1918. « N° 1332 =====^====================a " =' ABONNEMENT «a» "US ^ ANNONCES '.j

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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