Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 06 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4f1mg7hc60/
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Le Bruxellois JOURNAIv QUOTIDIEN INDEPENDANT Mardi 6 Août ÎS18. • N 1331 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous le« BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a( ^ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré /abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : F:. 9,00 Fr. 6.00 Fr. 3.C0 TîRAGE s 125,000 par jour Mardi 6 Août 1918. - N° 1381 ANNONCES Faits divers et Echos La 'Igné, fr. 5 00 Nécrologie Annon«es commerciales ! ! ! 2.00 Annonces financières ZOO PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : , BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE 5 125,000 par joui s par jour Commerce Social La conversation est le dernier mot de l'instinct de sociabilité ! Un ancien a défini l'homme «un animal sociable» ; par le mot animal, il voulait dire un être animé et n'y entendait pas autrement malice. La solitude, il est vrai, est intolérable; les forces ne peuvent s'y épanouir, l'esprit s'y étiole, le caractère s'v aigrit. Robinson, dans son île, n'eut pas de plus cruel supplice. Plus que de la faim, plus que des privations de toutes sortes, il souffrit de n'entendre à sa voix d'autre réponse que celle de l'insensible écho. Tous ceux qui ont eu l'occasion d'être en rapport avec les détenus savent que la plus grande punition réside pour les habitués de nos établissements pénitentiaires dans la défense de parler. Vous me direz probablement que les gens du peuple, ceux surtout du peuple des campagnes ou des bords de la mer, passent face à tace de longues heures inoccupées, sans interrompre leur silence paresseux que 'par de courtes et insignifiantes réflexions qui n'appellent même pas de réponse. C'est qu'ils ont beau être au Tepos, ils sentent encore peser sur eux la fatigue du labeur matériel. Dans leur cerveau mal débrouillé, les idées se forment péniblement ; les exprimer est pour eux un travail supplémentaire.La conversation doit être un jeu. Elle suppose que l'esprit est libre, dégagé de toute contrainte et de tout lien, heureux d'agir, de jouir de lui-même, de jouer aux idées et aux mots comme on joue à la balle et au volant. Qu'est-ce à dire, sinon que la conversation est tout à la fois le résultat d'un penchant de notre nature et un produit de la civilisation, et que nous y trouvons tout ensemble la satisfaction d'un besoin inné et un plaisir de raffinement? Ce plaisir se comprend sans peine. Nous sommes naturellement curieux de l'âme des autres. C'est un mystère qui nous attire. Comme l'enfant penché sur les ressorts d'une montre, nous voulons savoir ce qu'il y a dans ces machines humaines que nous savons semblables à nous et pourtant différentes. — Si je pouvais être ce monsieur qui passe ! soupire Fantasio, dans la comédie de Musset; ce monsieur qui passe est charmant; regarde, quelle belle culotte de soie ! quelles belles Jleurs rouges sur son gilet ! Les bieloques de montre battent sur sa panse, en opnosition avec les basques de son habit qui voltigent sur ses mollets. Je suis sûr que cet homme-là a dans la tête un millier d'idées qui me sont absolument étrangères... C'est tout le monde que chacun porte en soi... Ce mondé qui nous est fermé, nous voulons, comme Fantasio, qu'on nous y fasse pénétreT. Ce monsieur qui passe est peut-être un imbécile. . Cela est même probable. Les idées qu'il a dans la tête n-e doivent être que des idées médiocres, banales, panachées de quelques idées absurdes. Peu importe ! Si nous en étions réduits à ne causer qu'avec des gens d'esprit, il nous arriverait trop souvent, hélas ! de manquer de partenaires. Les personnes avec qui nous nous trouvons la plupart du temps sont d'une intelligence ordinaire et d'une sensibilité moyenne. Mais leur caractère, leur expérience, l'éducation qu'elles ont reçue, le milieu où elles ont vécu, les spectacles qu'elles ont vus, font qu'elles ne pensent __ pas exactement de la même manière que nous. Cela suffit. Leurs idées, quelles qu'elles soient, nous changent des nôtres. En nous prêtant .à leurs façons de penser, en nous plaçant à leur point de vue, nous arrivons à sortir de nous-mêmes. Sortir de soi, voilà ce qui est l'essentiel ; ne fût-ce que^ pour trouver ensuite une volupté plus grande à rentrer en soi, comme on goûte mieux, au retour d'un voyage, le charme du foyer. Le plaisir de la conversation vient encore de ceci : c'est que chacun s'y arrange pour plaire. Vivre en société, cela consiste, n'est-ce pas, à savoir se supporter les uns les autres. Nous mous appliçjucns donc à* cacher tout ce qui nous rendrait insupportables. Tous nous avons nos défauts et nous n'arrivons jamais à nous en corriger entièrement. Du moins pouvons-nous, pour un temps, les dominer et prendre sut nous assez d'empire pour qu'ils n'apparaissent pas. Celui-ci a le caractère pointu ; pendant qu'il cause, il adoucira les angles de ce trop peu serviable caractère. Cet autre est mélancolique ; pour quelque temps, il chassera les humeurs noires et les sombres pensers. Un troisième est dédaigneux et d'esprit méprisant ; il se fera pour la circonstance accueillant et affable. Egoïsme, jalousie, dureté, richesse, insouciance sont autant d'attributs de l'humaine nature dont il est rare que nous soyons tout à fait dépourvus.Nous nous efforçons de n'en rien laisser voir. Nous nous montrons sous le jour le plus favorable. Nous sommes toute douceur et toute aménité. Est-ce là de l'hypocrisie et peut-on nous le reprocher? Nullement. C'est bien plutôt de la politesse. Quand on se présente dans le monde, on a soin d'être en toilette de visite; il est juste <]u'on fasse également toilette de son caractère et de son esprit ; de mêm,e qu'on ne se montre pas tout à fait au naturel, de même on ne dit pas tout à fait aux gens ce qu'on pense d'eux. On feint de leur prêter certaines qualités dont on sait qu'ils ne sont pas très amplement doués. On fait semblant d'accepter pour véridiques certaines histoires qu'ils vous content et qui sont un peu arrangées. On a l'air de se contenter de telles explications trop embrouillées ou trop simples. Est-ce manquer de sincérité? Et ces mensonges de conversation sont-ils véritablement des mensonges ? Ces petits manèges de société irritent certaines âmes d'une fierté ombrageuse et d'une intransigeance mal commode. Molière a étudié la question. Son «Misanthrope» est un homme qui refuse de se plier à ces menues complaisances sans lesquelles tout commerce social serait impossible. Certes, on ne doit jamais faire de compromis avec sa conscience et toutes les fois que les questions d'honneur ou d'honnêteté sont engagées, la politesse perd ses droits. Mais quand il ne s'agit que de petits ridicules et de travers excusables, pourquoi se montrer si farouche ? Sommes-nous sûrs de n'avoir pas les nôtres? Ne devons-nous pas avoir pour autrui la même indulgence dont, sans doute, nous avons nous-mêmes besoin ? Dans la conversation — comme en toutes choses d'ailleurs, il convient d'être charitable. + •k ★ , Il serait intéressant d'établir ce que l'on peut dire et ce que l'on doit éviter au cours d'une conversation. J'ai à peine besoin de rappeler que tout n'est pas également du domaine de la conversation. Certes, avec de l'habileté, on peut tout faire passer. Mais il est tellement plus sage de s'é-ctarter de.s terrains dangereux et des pentes glissantes ! Les discussions sur les opinions politiques ne sont guère à leur place dans le cadre d'une réunion de gens bien éduqués Les débats sur la guerre et sur la politique internationale ont tôt fait ne s'envenimer. Certains sujets sont trop relevés et d'autres trop vulgaires. Il est vrai qu'actuellement même dans les salons les mieux fréquentés, la conversation roule de la rareté des pommes de -terre à la hausse des cigarettes en passant régulièrement par les malversations constatées aux Comités d'alimentation autres restaurants bruxellois. * » «. - A . Il est surtout un ordre de sentiments que leur délicatesse même doit nous empêcher de jeter dans une conversation. Emotions intimes, souvenirs pieusement gardés, déceptions, blessures jamais cicatrisées, regrets qui mouillent encore les ciis d'une larme, espoirs à peine formulés, vagues aspirations, tout cela est en nous incertain et flottant comme l'étoffe impalpable de nos mélancolies et de nos rêves. Ce sont choses de demi-teintes qui ne supportent que le demi-jour. Faites-en part si vous voulez à quelque intime en qui vous avez pleine confiance, n'ayez, garde de les exprimer au cours d'une conversation. Cela produirait du reste une impression de gêne ; on vous en saurait mauvais gré, comme d'une trahison où vous seriez à la fois la victime et le traître. Les écrivains qui mettent le public dans le secret de leurs plus intimes souffrances lui deviennent suspects par cette sorte de cabotinage sentimental. Est-il d'ailleurs besoin d'empiéter sur ces terres réservées ? Et le champ qui reste n'est-il pas assez vaste? Une tentation à laquelle il est quelquefois difficile de ne pas céder, est celle de l'indiscrétion et de la médisance. S'il est difficile de résister, c'est que presque toujours, en y cédant, on se croit assuré d'un succès. — Vous ne savez pas la nouvelle?... Croiriez-vous que je viens d'apprendre que?... On dit... on dit... Et les «on dit» s^ifilent aux «on dit», les propos vont leur train, les calomnies se mettent de la partie. Dès lors, plus de crainte que l'entretien languisse. Tout le monde est intéressé et attentif, on dresse l'oreille, les yeux brillent. Chacun veut avoir mis son mot Tous sont d'accord, car on se met aisément d'accord aux dépens d'autrui. Tout comme dans certain torchon aussi anonyme qu'innommable qui, depuis quatre ans, distille son venin aux dépens des honnêtes gens, c'est le prochain qui paie les frais et donne la comédie ! Il est si facile d'avoir de l'esprit quand c'est pour calomnier!... Pour ceux qui s'amusent à ce jeu, j'indiquerai quelques-unes des conséquences auxquelles ces personnes s'exposent. D'abord, elles peuvent être certaines que leurs victimes les connaîtront et les démasqueront tôt ou tard. Il se trouve toujours quelque bonne âme pour prévenir les intéressés ; alors on est soi-même étonné de ce qu'on a dit. On a dépassé sa propre pensée, on a excité, encouragé, on a voulu faire de l'effet, on se repent. Il est trop tard ! Mais il y a quelque chose de plus grave ; les nouvellistes ne réfléchissent pas à tout le mal qu'ils peuvent faire; ils ne songent pas aux suites que peut avoir un propos qu'ils ont tenu sans y attacher d'importance ou sans en deviner l'importance. De grands malheurs, de véritables catastrophes n'ont pas eu d'autre origine. Cela devrait être de nature à tempérer leur pétulance. Et d'ailleurs, les commérages sont si bien à leur place dans les réunions de bonnes femmes chez la verdurière, ou chez la bouchère du coin ! 11 faut les y laisser ! En dehors des médisances contre lesquelles on peut toujours se mettre . en garde, il est certaines maladresses auxquelles on est souvent exposé. Le proverbe dit qu'il ne faut pas parler de corde dans la maison d'un pendu. Quelles que soient les maisons où nous sommes, elles ont toujours leur petit pendu. Entendez par là quelque souvenir importun, -quelque allusion pénible, un échec, un déboire, une perte d'argent, une santé qui donne des inquiétudes, un retour qui tarde, que sais-je encore ? Il faudrait être averti, connaître les entours^ et les dessous ! C'est pour cela même qu'il n'y a de conversation tout à fait charmante qu'entre gens gui se connaissent bien. Néanmoins, il est telles fautes de goût qu'avec un peu de prudence et de présence d'esprit on peut s'épargner: Vous êtes auprès d'une blonde et vous vantez les brunes; auprès d'un vieillard, et vous déplorez les inconvénients d'un grand âge; auprès d'un peintre, et vous vous extasiez sur les œuvres d'un confrère; auprès d'un banquier, et vous partez en guerre contre les affaires d'argent; auprès d'une provinciale, et vous raillez la vie de petite ville... Vous avez fait la «gaffe» ! Mais où est celui qui n'a jamais commis de «gaffe» ? Certaines personnes sont à ce point de vue particulièrement bien douées. Elles ont un flair qui leur fait trouver tout de- suite le sujet brûlant et dire le mot qu'il ne faudrait pas. Elles répandent, elles sèment, elles prodiguent les choses désobligeantes. Elles ne le font pas à dessein et seraient désolées si elles s'en apercevaient, car au fond, elles ne sont pas méchantes. Mais elles ne s'en aperçoivent jamais. Elles vont, continuant la série de leurs exploits avec éclat et satisfaction. S'il nous arrive de commettre quelque une de ces maladresses, dont nul n'est entièrement à l'abri, ii est probable que nous en aurons aussitôt conscience. Nous nous en rendons compte à un certain froid qui se fait sentir dans la conversation. Nous en serons au regret. Mais alors, n'essayons pas de rattraper ce que nous avons dit. _ C'est cela qui serait déplorable et tout à fait sans remède. Nous pataugerions d'une façon lamentable. Nous ne ferions qu'aggraver le mal. C'est ici qu'il faut glisser et ne pas appuyer. Une gaffe, en effet, n'a qu'une excuse : sa candeur.Les quelques remarques que nous venons d'indiquer ont déjà fait comprendre ce qu'on entend par l'esprit de la conversation. Il est fait de bienveillance et de tact. Il n'est pas nécessaire d'avoir de l'esprit pour avoir l'esprit de conversation : il suffit d'être aimable, indulgent et sensé; mais peut-être cela est-il plus difficile ? Voici une femme dont on dit qu'elle est vraiment femme du monde. Ecoutons-la causer. Elle est gaie, enjouée, car on n'aime pas les visages sévères et les mines soucieuses; elle est disposée à croire le bien plutôt que le mal ; au besoin, quand le mal se présente à elle, elle détourne les yeux pour ne pas le voir. Elle cherche à dire ce qui peut plaire, ou plutôt elle le trouve d'elle-même et sans chercher. Rien, chez elle,ne décèle l'effort ou la contrainte.Elle se meut avec aisance à travers les mille écueils qui font parfois d'une conversation une mer dangereuse. Elle s'intéresse à toutes gens et à toutes choses, non par frivole curiosité, mais par intérêt véritable. Elle est douée à un haut degré du don de sympathie. Elle s'oublie pour se placer à votre point de vue; elle se met tout de suite en accord avec le milieu où elle se trouve; elle passe avec agilité d'un sujet à un autre; elle s'amuse à cette comédie mondaine, aimable, légère, un peu superficielle, où elle tient bien son rôle. Cette femme du monde, pensez-vous qu'on ne la rencontre que dans les cercles les plus brillants ? N'en croyez rien. Elle se trouve aussi bien dans les classes les moins fortunées et dans les conditions les plus modestes. J'allais dire qu'elle se trouve partout où il y a une femme bien élevée. Et ce que je dis d'une femme du monde s'applique absolument aux hommes. Si la silhouette que je viens de tracer semble séduisante, il n'est personne qui ne puisse, avec un peu de bonne volonté et d'étude, faire que ce portrait devienne son portrait. Gin Ahlo. . m - LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 5 août. — Officiel : Theâtra de la guerre à l'Ouest Groupa d'armées du prince héritier RupprecM Au front entre Ypres et le sud de Montdidier, l'activité d'artillerie a augmenté d'intensité vers le soir et est restée animée durant toute la nuit. En Flandre, au nord d'Albert et des deux côtés de la Somme, nous avons repoussé des. attaquei ennemies. Au nord de Montdidicr, nous avons retiré noi compagnies occupant la rive occidentale de l'Avrt et du ruisseau du Don, sans action de la part de l'ennemi, derrière ce secteur. Au cours d'entreprises de moindre envergure au sud-ouest dt Montdidier, nous avons fait des prisonniers. Croups d'armées du Kronprinz allemand A la Vesle, l'activité d'artillerie a augmenté d-intensité. Des combats d'avant-postes au sua de Condé et à l'ouest de Reims ont été couronnét de succès. Après avoir repoussé des attaques partielles ennemies, nos arrière-gardes ont évité d'assez fortes attaques de l'adversaire contre Ftsmet et se sont repliées sur la rive septentrionale de la Vesle. Croupe d'armées von Caliwitz et duc Albrechi A l'ouest de la Moselle, dans les Vosges moyennes et dans les Hautes-Vosges, nous avons repous. sé des attaques de l'ennemi. Au cours d'une entreprise dans le Sudgau, tious^ivotis fait des prisonniers.Le sergent Thorn a remporté sa 21e victoire aérienne. BERLIN, i août. — Officiel du soir : Au front, il n'y a rien de nouveau. La guerre sous-marino BERLIN, 5 août. — Nos sous-marins om anéanti, dans les eaux anglaises, 16,000 tonnes dt jauge brute. AUTRICHIEN VIENNE, i août. — Officiel : Sur le haut plateau des Sept-Communes, nous avons repoussé, à diverses reprises, des attaques de reconnaissance anglo-françaises. Sur le Sasso-Alto, l'ennemi réussitj après une forte préparation d'artillerie, à pénétrer dans• une de nos positions.Dans la ligne Fiéri-Berat, l'ennemi a occupé dt nouvelles positions. — Dans la région du Devoli supérieur, l'ennemi fut de nouveau refoulé au cours des combats. bulgare SOFIA, 2 août. Sur le cours supérieur du Siumbi, nos troupes de reconnaissance ont pénétré dans les tranchées avancées de l'ennemi et en ont ramené du matériel de guerre divers. Dans la région de Bitolia l'activité d'artillerie réciproque a été de temps i autre assez animée. Près du village de Makowo, dans l'arc de la Czerna, nos Mités avancées ont dispersé par leur feu un détachement ennemi qui s'était approché de nos obstacles en fil de fet barbelé. Au Sud de Huma, vicient duel d'artillerie. Dans le village d'Altschak Mahle. nos troupes ont fait prisonniers plusieurs Anglais.Dans la plaine de la Strouma inférieure, combats de patrouilles qui se sont terminés en notre faveur. TURC CONST ANT1N OPLE. i août. — Officiel : Les Anglais ont développé, hier, en de nom-bretix endroits du front, une vive activité d'artillerie accompagnée d'observations des aviateurs. Dans le secteur de la côte et à l'est du Jourdain, nous avons repoussé des troupes d'éclatreurs ennemis. Sur les autres fronts, pas d'événements d'importance. FRANÇAIS PARIS, f août, 3 h. p. m. lUfficxlj : Sur le front de bataille, la situation est sans changement Pas d'événements à signaler au court de la nuit. ■+ PARIS, *5 août, H h. p. m. (Officiel) : Au cours de la journée, nos troupes onl atteint la Vesle en plusieurs points à t'est de l-'ismes. Les arrière-gardes ennemies ont opposé une vive résistance, notamment entre Muizon et Cliampigny. Les éléments légers ont néanmoins réussi à prendre pied sur la rive nord en divers entrons, l-'ismes est en notre possession.Au nord-ouest de Reims,nous avons gagné du terrain jusqu'au village de La Neuville que l'ennemi défend avec énergie. Sur la rive gauche de l'A ure, entre Castel et Mesml-Sl-Oeorgçs.l'ennemi. a été contraint d'abandonner une partie de ses positions devenues intenables à la suite de notre avance du 23 juillet. Nos troupes ont occupé Bruches, pénétré dans llargicourt et porlé leurs lignes aux lisières ouest de Courtemanche. Nous avons {ail des prisonniers. ITALIEN ROME, S août. — Officiel : Les opérations de l'ennemi ont été peu importantes hier. Notre artillerie et celle de nos alliés ont dirigé un feu roulant efficace sur le terrain situé à l'arrière des lignes ennemies établies sur le haut plateau d'Asiago. Nos patrouilles ont harcelé les Autrichiens sur tout le front. ANGLAIS LONDRES, 1 août. — Officiel : Nos patrouilles continuent à avancer dans It secteur d'Albert. Nous avons occupé la plus grande partie du terrain que tenait l'ennemi à l'oues\ de l'Ancre. Au sud-est d'Hébuterne, nous avons nettemeni repoussé d'importants détachements de reconnaissance allemands. DERNIERES* ' DÉPÊCHÉS LES COMBATS A L'OUEST Berlin, 4 août. — Sur la nouvelle ligne Alans Vesle, plusieurs détachements en marche et de: colonnes ennemies ont offert de nouveau un ex cellent objectif pour nos batteries et nos avia teurs de bataille. Au cours de combats d'avant postes, nous avons ramené plusieurs prisonniers Berlin, 4 août. — Nous avons replié nos pos tes des deux côtés d'Albert et abandonné ceu; de la rive occidentale de l'Ancre sans que l'en nemi s'en soit aperçu le moins du monde e sans la moindre contre-action de l'ennemi. Li radiotélégramme Horser du 4 août, 2 heures dt matin, cherche à broder Un succès anglais ; cette occasion et affirme que les troupes an glaises ont trouvé beaucoup de morts dans le: tranchées abandonnées. C'est là encore commi tant d'autres informations de l'Entente, une puri invention. Les combats à l'Ouest. Opinion de Stegemam Berne, 3 août. — Dans le «Bund», Stegemani qualifie la situation militaire de très intéres santé : les circonstances pèsent encore plus su: les alliés aujourd'hui qu'au 31 juillet, et ils ni sont pas franchement satisfaits de leur succès Les contre-mesures du commandement de ,1'ar mée allemande m.e sont pas encore dessinée: de façon reconnaissable. Il est manifeste qui pour lui il ne s'agit que de mettre de l'ordn dans les circonstances entre la Marne et la Ves le et d'organiser le terrain ainsi que les com munications d'arrière. L'action des sous-marins Le correspondant de la «Gazette de Cologne: à Berlin a interviewé le chef de l'état-major di la marine allemande, l'amiral von Holtzendorff concernant l'affirmation des hommes d'Etat an glais, qui prétendent que la guerre sous-marini esti devenue inefficace, l'Entente construisan plus de navires que n'en détruisent les submer sibles, et plus de sous-marins étant détruits qui l'Allemagne n'est en mesure d'en mettre su chantier. L'amiral ka répondu en substance: « La situation de l'Entente, au point de vui du tannage, s'est quelque peu améliorée grâc< à l'embargo qu'elle a mis sur plusieurs centai nés de milliers de tonnes de jauge neutre, na vires marchands hollandais et suédois notam ment. Néanmoins, les pertes qu'elle a subies dé passent véritablement toute imagination. La va leur des navires détruits jusqu'au 1er juillet cargaison comprise, dépasse de loin 50 milliard: de mark Le tonnage anglais est en ce momen tombé à son chiffre de 1900, soit une périodi de dix-huit ans de développement Derdue pou la Grande-Bretagne. i IJ J IN I i IWB—PCKC ■J»—aaium MU BBE—M— Les Anglais clairvoyants envisagent dès mair tenant avec angoisse la situation qui sera créé à leur commerce après la guerre. Pour peu qu les hostilités durent encore, la suprématie de 1 mer deviendra l'apanagil des Etats-Unis et d Japon.^ Si (nos sous-manns n'ont pas été jus qu'ici en mesure de s'attaquer efficacement au grands paquebots qui transportent les troupe américaines, c'est parce qu'ils voyagent en con vois puissamment protégés, qu'ils naviguent it régulièrement au point qu'il n'est pas possible nos submersibles d'épier leur passage, San compter qu'ils profitent grandement de l'obscu rité et du brouillard. L'Entente s'efforce de nous donner le chang quand elle prétend que ses chantiers construi sent plus de navires que n'en détruisent no sous-marins. Il est aisé de la confondre en s-servant de ses propres chiffres. Les chantier: ; anglais, français et américains sont en mesur de construire mensuellement 300,000 tonnes reg br. Or, depuis janvier jusqu'au mois de juin nos sous-marins ont coulé en moyenne 630,00' tonnes brut par mois, soit 330,000 tonnes bru de plus que n'en peuvent livrer les chantiers de Alliés. Si les chiffres prq,duits par les Anglai n'atteignent pas ce total, c'est parce qu'ils n publient qu'une partie de leurs pertes et ne tien nent aucun compte par exemple, du tonnage ré qyisitionné pour l'armée. ' Si Je tonnage détruit tend à baisser, c'est i raison surtout de la diminution du trafic mari time, à raison aussi des mesures de sécurité pri ses par les ennemis et qui rendent l'action de: sous-marins très périlleuse. Quant à ce qui concerne l'embouteillage de: ports d'Ostende et de Zeebrugge, cette tent i tive, exécutée avec une audace remarquable, n": pas donné le résultat attendu, La navigation 1 est complètement rétablie. En somme. l'Alterna gne peut avoir confiance dans l'arme sous-ma rine, qui est appelée à jouer un rôle considéra l ie dans çette guerre. » Le sort des prisonniers anglo-français en Turciui Constantinople, 4 août (Milli) — Des 7,500 pri. sonniers civils anglo-français se trouvant en Turquie, 568 Français et 666 Anglais à peine on sollicité leur rapatriement, ce qui est bien lî preuve la plus convaincante des bons traitements dont sont l'objet en Turquie les sujets des Etats belligérants. A ia Chambre française Paris, 3 août. — Après discussion d'une in terpellation sur les besoins de la rrtarine mar chande, la Chambre a adopté deux ordres di jour, dont le premier demande au gouvernemen d'expliquer aux gouvernements alliés la situatioi de cette marine marchande, dans le but de lui procurer une assistance efficace après la guerre le second approuve la déclaration gouvernemen taie concernant l'orientation politique prise pa: le commissariat des transports maritimes, qu'' lui conseille' de continuer tout en lui expriman sa confiance. Le procès Malvy. Paris, 4 août. — Bourdillon, défenseur de Malvy, a exprimé son étonnement, en séance de la Cour suprême, de voir taxer l'ex-ministre de com. plicité dans un crime dont les auteurs sont inconnus. Le défenseur a établi le non-fondé de la plainte Baujetz ; Mérillon lui a reproché de plagier la plainte de Clemenceau et a soumis la question à un examen. Là encore, Bourdillon ne voit aucune complicité. Berlin, 5 août. — Le «Berliner Tageblatt» annonce que le Sénat va se réunir demain pour rendre le verdict, lequel doit résulter d'une conférence secrète. Dans le parti socialiste français. La presse télégraphique suisse apprend de Paris que le congrès national des socialistes français commencera le 1er octobre. Le congrès discutera les graves problèmes d'ordre national et international, sur lesquels le parti doit prendre position. Le congrès décidera si la nouvelle orientation socialiste triomphera, avant que la .minorité prenne en mains la direction du parti. On croit que les délibérations dureront une semaine. La valeur des communiqués anglais Berlin, 4 aot'it. — Le peu <le foi qu'on peu ajouter aux communiqués anglais est mis de nouveau en lumière par les déclarations d'ur aviateur anglais tombé récemment aux mains des Allemands en Flandre. Il raconte nu'après 1; première attaque de la flotte de barrage anglaise à Zeebrugge, son équipe reçut l'ordre d'y jete: des bombes et de prendre des clichés de 1; route navigable. Lui-même vola à une hauteu: particulièrement faible, et prit un cliché qui s'é tant révélé le meilleur, fut soumis aux autorité: compétentes. Sur ce cliché, on peut nettemen voir que_ la fermeture presque complète de !; voie navigable, signalée par l'Amirauté, n'exi3 tait point et que le navire, qui d'après les af firmations de l'Amirauté se trouverait posé ei travers de la voie navigable, occupe en réaliti une îxisitiop presque parallèle à l'entrée di chenal. L'équipe reçut des admonestations de : ses autorités qui lui demandèrent comment i était possible qu'en tant qu'équipe d'une esca drille de marine, elle pouvait ainsi infliger ui démenti au communiqué officiel de l'Amirauté Comme le cliché avait été remis officiellement il devait naturellement être parvenu plus loin et il"fallait se résigner à de grands désagré ments. En effet, l'officier s'attira de nombreu ses difficultés par suite de ce cliché qui con firme la véracité du communiqué allemand. A propos de la guerre économique Amsterdam, 4 août. — On lit dans le «Stan darcb : Il faut noter en ces derniers temps 1; recrudescence de propagande eniténtiste en fa veur d'une guerre économique ; c'est une con séquence logique de la démence belliqueuse qu sévit actuellement plus que jamais. Lord Derby Hughes, Messey, Borbon et Smuts la préconisen et Lloyd George lui-même clôture la série pa ces paroles de son dernier discours ; « Il fau que l'Allemagne écope non seulement au poin i de vue militaire, mais aussi économiquemen , pour ne pas vouloir accepter les conditions d l'Entente ». En Amérique, même concert ; jamais les Puis sances Centrales ne pourront subsister indépen damment des rapports avec l'outremer ; il fau qu'elles puissent commercer, sous peine d'e: être réduites à la mendicité, voire à la famine A vrai dire, l'Angleterre s'est autrefois pronor 1 cée contre le boycottage, mais elle dispose d'au très moyens encore, et d'action encore plus el ficace peut-être. C'est une des règles de la guei re, il faut s'en tenir au commerce avec les na tions p-nies. Un tunnel entre l'Ecosse et l'Irlande. D'après le «British News»; M. Gerzon Stewart député de Liverpool, a saisi le gouvernemen britannique d'un projet de construction d'un tun nel qui relierait la côte irlandaise à la côte écos saise. Le tunnel serait établi entre Stranraei (comté de Wigtown) en Ecosse et Larne (comt< d'Antrim) en Irlande. ' Opinion sensée sur ia guerre économique Du «Belg. Kurier» : Le «Yorkshire Post», in ! fluent journal de province, discute fort sensé ; ment les vues de Mackenzie, délégué de la Nou t velle Zélande, dont le discours annonçait l'in - tention de tenir l'Allemagne à l'écart après le ; hostilités, ce, par tous les moyens possibles, mê r me, le cas échéant, par des droits de douane di 500 pour cent. La «Yorkshire Post» fait obser ; ver que l'Angleterre et les dominions auraient : ; voir si une interdiction d'exporter la laine bruti - ou les demi-fabricats vers l'Allemagne .l'aurai - pas pour résultat de surcharger le marché an - glais, rendant ainsi son industrie textile îarapa - ble de travailler tant de matières premières. S - l'on mettait en vigueur une interdiction d ex , -porter vers les pays actuellement eimsai.s, 1; ; mesure devrait-elle s'étendre aussi bien aux ar t ticles fabriqués en laine qu'à tous autres fabri : cats ? Dès qu'il serait hors de doute que l'Ai r lemagne serait disposée à conclure la i «x, le circonstances se se-raient modifiées, en soit • par jour i- qu'on soit dispensé des hostilités économiques e («Nieuwe Courant»). 1 * ® Opinion américaine sur la piraterie i JDV Bslg- ,Kurier » : Un article de la «Nations, de .New-York prouve que tout le monde ne s 701t *??? aux Etats-Unis, un acte légitime dans 5 la politique de rapine des Alliés: . La saisie des navires hollandais laisse un ar-. riere-gout fort déplaisant pour une nation qui 1 dit combattre pour les droits et la liberté des---5 petits peuples. On prétend que cette saisie ré-. suite des nécessités de la situation? Mais c'est avec un Prétexte semblable que les Allemands 5 ont envahi la Belgique ! Au point de vue mo-5- u, vl0J;^tion de droits neutres va consi-; cerablement ebrecher notre prestige moral. . ; Manque d'ouvriers en Amérique 2 Kurier»: Les journaux américains ae tin juin se plaignaient du manque d'ouvriers • dans les industries de la guerre aux Etats-Unis : j hommec63 rar>Ports signalait un vide de 400,000 ' La raréfaction des ouvriers dans l'industrie mi-mere compromet d'autres branches. La situation _ est presque aussi grave concernant les ouvriers exerces L'une des plus grandes fonderies de _ canons de fort calibre a besoin de 2,000 mécaniciens ; les usines à matériel de guerre du Con-necticut et du Maryland réclament 35,000 ou- - ÏTerSr- arhllene. Le contrôleur des com bus ti-blés Oarfield a adressé aux ouvriers houilleurs un appel disant : « L'extraction charbonnière est chaque semaine inférieure au chiffre des besoins, et l'exécution de commandes urgentes pour la guerre en souffrira si on ne l'augmente pas immédiatement de dix pour cent. L'espionnage aux Etats-Unis. Berlin, 5 août. — Un télégramme adressé de Christiania a la «Gazette de Voss» annonce qu il y aurait, en Amérique, une organisation dingee contre les décourageants, qualifiés là-j bas de « chiens jaunes ». Le personnel se composerait surtout de gamins chargés de rôder partout, d ecouter les conversations et de courir dé-■ noncer aux postes de police les personnes trou-vees suspectes. Tout cela met en lumière l'état d esprit belliqueux des Américains, qui en arri-vent à tenir compte de témoignages d'enfants contre des grandes personnes espionnées par eux dépositions qu'aucun autre tribunal sérieux n'admettrait.Le jugement rendu à Turin. i Rome, 3 août (Ag. Stefani). — Le procès rela-^ tif aux evenements_ d'août a Turin se termine i Çar, "n arret du président du Conseil de guerre, établissant que les faits à charge des accusés . constituent indirectement une trahison et appli-. quant les peines suivantes: à Berberis, 8 ans et I mois de travaux forcés; à Ravozzana 4 ans I et 1 mois de prison; à Serrati, 3 ans et 0 mois . de prison; a Tmezza et à l'Indica d'Alberto, chacun 3 mois de prison. Tous les autres prévenus sont acquittés. Vente des bateaux du Rhin à Rotterdam Amsterdam, 4 août. — On mande de Rotterdam au «Daily Telegraph» que, dans ce port, la ilotte rhénane de la Briol Sinombroot An-dreemmg, constituée de 17 remorqueurs, 69 allèges rhénanes et 3 allèges à vapeur, auraient ote vendue pour cinq millions et demi de florins à la Compagnie houillère de Nalsum près Hamborn. Le départ du «Nieuw Amsterdam» Amsterdam, 3 août. — D'après les journaux, le vapeur «Nieuw Amsterdam», de la ligne Hollande-Amérique, est parti, cet après-midi, à une' heure, de Rotterdam, à destination des Etats-Unis.Une catastrophe au Japon Berne, 3 août. — Une formidable explosion s est produite dans le port japonais de Simono-saki. Un train chargé de poudre a sauté ; l'explosion a tué un grand nombre d'ouvriers. Un train express, qui passait au même instant, a déraillé; soixante voyageurs ont péri. Les pertes de la marinë suédoise. Stockholm, 5 août. — D'après le journal , «Svenska Handelstidningen», la marine mar- - chande suédoise a perdu, pendant les quatre années de guerre, du fait des mines et des sous- 1 marins, 16S navires, jaugeant ensemble 186,500 tonnes brut. En tout, 200 hommes d'équipage ont perdu la vie sur ces navires. Grève au port de Montevideo. On mande de Montevideo (Uruguav) que les ouvriers du port se sont mis en grève ; toute l'activité du port est arrêtée. Un combustible curieux et... précieux Berlin, 4 août. — Pourrait-on croire qu'il soit possible d'utiliser actuellement des vivres, non point pour la conservation de la vie, mais com-; me combustible? Et pourtant, cela s'est produit ; non point par abondance, mais par âpre disette j et pure nécessité. On mande en effet de Buenos-Aires au «Temps» : La commission argentine ayant I chargé sur navire plus de deux millions de tonnes de céréales à destination de l'Europe, voici que les acheteurs firent défaut sur quai. Deux millions et demi de tonnes furent laissées pour compte et comme on manque partout de combustible en Argentine, on a brûlé en guise de charbon une grande partie du maïs superflu, ce qui correspond à une pette sèche de 100 millions de la farine nationale. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Lenine exhorte à la résistance. Moscou, 3 août. — L' «Isvestja» annonce que i 150,000 roubles auraient été recueillis au béné- - fice des cheminots en grève ; et qu'en outre, le - congrès des ouvriers de la construction aurait i décidé d'y affecter une partie de leur salaire et , auraient versé d'avance 100,000 roubles à ce t fonds. Le 2 acî't, il y aurait eu à Moscou de r nombreuses as_3Jiblées pour propager l'agitation t parmi les ouvriers et les entraîner au combat t contre les contre-révolutionnaires et les Tchéco. t Slovaques. Lenine, qui a pris la parole dans le i rayon de Butyrij, a dit entre autres : Les ennemis de la République des Soviets nous encer- - clent ; usant de tromperie et de mensonge, les - Anglais ont occupé le Murman et le Don ; ils ont t pris Kem et bombardent nos compagnons ; ils i ont d'ailleurs trouvé des alliés dans les Tchéco-. Slovaques, enrôlés à force d'argent anglais. Or, - nous ne voulons de guerre ni avec les Alle- - mands, ni avec les Anglais ou Français. Les - ouvriers tiennent les usines en mains fermes, et - les agriculteurs ne rendront pas les terres aux - propriétaires fonciers. Pour la défense de ces biens conquis, nous déclarons la guerre à tous maraudeurs et spéculateurs qui nous menacent de la famine ; et nous n'abandonnerons pas les J approvisionnements à ces individus, nous n'a-. bandonnerons pas les ouvriers à leur sort. Les derniers moments du Tsar ; Moscou, 4 août. -— La presse publie des in-: formations sur les derniers moments du Tsar. II en résulte que Nicolas II a fait preuve du plus grand sang-froid. Au moment d'être fusillé, il a écrit la note suivante : « Epargnez ma femme et mes malheureux enfants innocents. Puisse mon sang préserver la Russie de l'écroulement ». j La catastrophe de la Vistule Vienne, 4 août. — La direction des chemins : de fer du Nord communique ce qui suit au sujet de la catastrophe de chemin de fer sur la i Vistule au pont inondé près d'Oswischin : L'en-; quête a révélé jusqu'ici que l'incident doit être t imputé au manque de précautions prises par la garde-barrière responsable, lors du passage du train de marchandises. Des sept wagons du i train mixte qui sont tombés dans le fleuve, trois sont restés pendus au-dessus du pont, quatre i sont tombés dans la région inondée. Environ 3<? personnes ont été blessées, dont 7 grièvement ; r un soldat a été trouvé à l'état de cadavre. Un. cadavre de femme se trouverait également dans 5 l'un des wagons tombés Un v*\v.apie«.r a si-v 3 en»lé manquant. J DIX CENTIMES

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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