Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 23 Februar. Le courrier de l'armée. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/154dn43064/
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*23 Février 191b Numéro 7^ X^1S3 paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi , , , ^ |MM Ce jon n-1 est destiné ATJX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron on batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Le PI» 9istra-9Ilcmand contre les lusses Tandis que sur le front occidental, la guerre de tranchées et d'usure se poursuit dans des conditions de plus en plus favorables aux Alliés, nos grands amis les Russes ont à lutter, depuis quelques semaines, contre de prodigieux efforts de l'ennemi qui semble vouloir obtenir le plus tôt possible, dans l'Est, un succès décisif qu'il a été incapable de remporter dans l'Ouest. C'est ainsi qu'une série de grandes batailles ont été livrées ou sont encore en cours dans divers secteurs de l'immense front de ■ bataille qui s'étend de la Baltique à la Bukovine, en passant par la Pologne, la Galicie et les Carpathes. Les Austro-Allemands, pressés d'en finir avec les Paisses avant que "e printemps fournisse aux forces anglo-franco-belges l'occasion tant attendue de chasser l'adversaire des territoires envahis, ont, malgré les difficultés d'une campagne d'hiver, résolu d attaquer les années du tsar conire lesquelles ils ont rassemblé des effectifs considérables, renforcés par plusieurs corps d'armée de formation nouvelle. J_japïiis un mais 1 '*-i'oii ixi£>§ \Sanglantes se soni don-' proda'iea d étala Varsovie, dans les Ca 'pûmes, en Prusse orientale et en Bukovine. L'aspect un peu décousu de ces différentes opérations rendait assez difficile, jusqu'ici, de discerne^ le plan d'ensemble dont elles faisaient partie. Il y a quelques jours, la Gazette de Lausanne a pu publier, d'après des renseignements recueillis dans les centres diplomatiques de Berne, un exposé général de ce plan : Le grand état-major allemand avait arrêté toute une série d'opérations dout les résultats devaient être les suivants : Les armées russes allaient être obligées de se retirer de la Bukovine et de la plus grande partie de la Galicie ; par un grand effort, il taillait à tout, prix se faire une brèche sur le front russe devant Varsovie, en vue de s'emparer de cette ville : l'armée russe opérant dans la Prusse orientale devait être rejetée dans la province de Souvalki. Ensuite, guerre de tranchées. Pour réaliser ce plan, le grand état-major allemand avait envoyé plusieurs corps d'armée de nouvelle formation en Autriche., afin d'y seconder l'armée austro-hongroise, pour répousser les Russes de la Bukovine, des Carpathes et d'une bonne partie de la Galicie. Il avait, en outre, massé derrière les positions occupées par l'armée allemande en face de Varsovie, une nouvelle et puissante armée. Il avait aussi pris des dispositions pour répéter dans cette région la manœuvre exécutée avec succès à Anvers : une attaque d'une violence extrême sur un secteur assez restreint. On comptait que l'armée russe ne résisterait pas à. une attaque de cette impétuosité. Par la brèche ainsi ouverte, on faisait passer la nouvelle armée massée derrière le front, et la chute de Varsovie se serait produite aussi rapidement que celle d'Anvers. Enfin, une autre armée de quatre à cinq corps, de nouvelle formation également, avait été envoyée dans la Prusse orientale, où de ce fait l'armée allemande acquérait une supériorité décisive sur les forces russes. Or, quels sont les résultats obtenus jusqu'ici par l'armée allemande ? En premier lieu, elle a complètement échoué dans sa tentative de percée sur Varsovie, et bien qu'elle ne soit qu'à une quarantaine de kilomètres de la capitale polonaise, elle semble plus éloignée que jamais de s'en emparer. La muraille russe n'a pas été ébranlée et en fonçant dessus, en masses compactes, les Allemands ont éprouvé des pertes effroyables. La Bzoura fut pour eux un nouvel Yser. En second lieu, l'espoir de faire évacuer les Carpathes par les Russes, a été déçu. malgré les efforts inouïs, tentés en vue de le réaliser. Les Russes restent en excellente posture dans cette région montagneuse, d'où ils menacent de déferler en Hongrie. Loin de se retirer, ils avancent en de nombreux points, et partout ailleurs tSs repoussent les Austro-Allemands avec une vigueur admirable. Le nombre de prisonniers, de canons, de mitrailleuses, qu'ils ont enlevés à l'ennemi s'accroît tous les jours dans des proportions considérables, et le moment paraît n'être pas loin où l'ennemi devra renoncer à tout effort dans ce vaste secteur du. front de bataille. Pour compenser ces deux échecs en Pologne et dans les Carpathes, qui, de l'avis de tous les critiques autorisés, sont les champs de bataille vraiment décisifs, les Austro-Allemands ne peuvent inscrire à leur actif que deux avantages : Le fléchissement des Russes à leurs ailes extrêmes, d'une part en Prusse orientale, d'autre part en Bukovine. Là, aussi bien à droite qu'à gauche, les armées du tzar ont cédé du terrain devant des forces ennemies très supérieures. Elles se retirent au Nord vers leur ligne fortifiée du Niemen, au Sud vers an terrain préalablement organisé. Somme tonte, nos alliés ' cèdent peu à peu devant la double manœu- pâ-AtrptTirr'i Les Russes ne pouvaient ignorer que ces deux ailes étaient susceptibles d'être menacées. S'ils n'y ont pas rassemblé plus tôt des effectifs plus nombreux, c'est que. dans l'esprit du grand-duc, ces deux théâtres n'avaient qu'une importance secondaire. Car, si les Austro-Allemands ont leur plan, le chef des armées russes a sûrement le sien aussi. Et celui-ci pourrait bien avoir été d'attirer précisément vers les deux extrémités de son front le plus de forces ennemies possible. Maintenant qu'elles ont répondu à son appel, il réédite la manœuvre en retraite qui lui a si souvent réussi et replie ses troupes vers des endroits déterminés d'avance.. . jusqu'au moment où il jug era le moment venu de passer à l'action vigoureuse. Remarquons d'ailleurs que ni les alliés de ï Ouest ni les Russes ne paraissent le moins du monde s'alarmer de la double manœuvre enveloppante tentée par l'ennemi, pour la bonne raison qu'elle fut éventée à temps et que de Petrograd on affirme qu'elle échouera comme ont échoué les opérations devant Varsovie et dans les Carpathes. On peut donc, sans s'aventurer, estimer avec la « Gazette de Lausanne » que le nouveau plan austro-allemand en Russie a fait faillite, non seulement dans son but immédiat qui était de refouler tout le front russe, mais encore dans ses conséquences prévues, savoir : Arriver, après quelques semaines de luttes, à établir les armées allemandes en situation défensive dans l'Est, sur des positions si solides qu'une notable partie des forces opérant dans cette région puissent être transportées vers l'Ouest, pour y arrêter l'offensive prochaine des alliés, certainement redoutée. Ce retrait dç forces ne pourra pas s'opérer maintenant sans un extrême danger, car les Russes, n'étant ni battus ni même entamés sérieusement, une action vigoureuse de leur part reste grandement à craindre. Et pourtant, sans ce retrait de forces, comment arrêter la poussée prochaine des armées anglo-franco-belges ? Cruel dilemme pour le grand état-major allemand. Les événements ne tarderont pas à nous dire comment il s'en dépêtrera. Mais d'ores et déjà il apparaît évident que, quoi qu'il fasse, il ne peut échapper à la double défaite sur chacun des front». Le Héros d'Aers.ch©! (Le Commandant Gilsq^ Après trois semaines d'un Qui stupéfia l'Univers, Les vaillants défenseurs de Liège Ont ordre de gagner Anvers. Mais ia retraite est rude et lente Et l'ennemi, féroce et prompt, Monte une garde vigilante, Nous traquant de flanc et de front. La route d'Aerschot occupée Et tout finit tragiquement, Car c'est la retraite coupée Qu'escompte, déjà, l'Allemand. Quoi ! pour toute l'arrière-garde, Est-ce la Mort ? ou la Prison ? Non ! entre nous et la Camarde Un Héros s'est dressé : Gilson ! • m • H est là, dans une tranchée, Avec cent cinquante soldats, On n'est plus bientôt que quarante Dans le fond du sombre ravin : On vise, on tire ! — Plus que trente : Qu'importe !... Et l'on n'est plus que viagtl Vingt grandes Ames orgueilleuses Seules contre dix escadrons, Sous le feu de six mitrailleuses Et de huit pièces de canons ! Lors, Gilson dit : « Fuyez ! je reste ! » Mais tous ont froncé le sou#cil Et, farouches, ont fait le geste D'un serment sur leur bon fusil. Et c'est une froide tuerie De Hulans et d'artificiers ; Le chef, lui, par coquetterie,, S'est réservé les officiers. On n'est plus que douze ; qu'importe? On tient. On tiendra jusqu'au bout ! Gilson, blessé, tombe. On l'emporte : Colère, il se remet debout ; Le nez fauché, la lèvre ouverte, Terrible à voir (ne parlant pas Mais frappant sa poitrine offerte), Il rallie encor ses soldats ! Enfin ! la panique tragique Evitée, il part, triomphant !... Horatius Coclès, ô Belgique, N'a pas fait mieux que ton enfant ! • • • Mais vous allez croire peut-être Que Gilson dort sur ses lauriers... Ah ! mes amis, c'est mal connaîtra L'entêtement de nos guerriers 1 Désignant son noble visage Défiguré par le Germain, Et souriant sous son bandage, N'a-t-il pas dit le lendemain : « Ils me la paieront, cette entaille i Je jure — et soyez-en témoins — Que dès la prochaine bataille Je m'en vengerai... nez en moins ! Théodore BotrsSi

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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