Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 25 Mai. Le courrier de l'armée. Konsultiert 22 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w66930sc8r/
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LE paraissant les l'Hardi, «Jeudi et Samedi « « * ■ —~ - y " ^ «-• * w «. «^uixiw-ui Ce journal est destiné AUX SOLDAT^ BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze^ exemplaires français et flamands. PAGES DE GLOIRE SUR L'YSER les Batteries belges à Schaarbakke fit Stiivvghnstarh te centre de la position belge, deouis le Sud de Saint-Georges jusqu'au Nord de Dixmude. était occupé par les lre et 4e divisions d'armée. Nous ne reviendrons plus sur les luttes ardemment soutenues par ces unités qui vécurent des moments particulièrement tragiques, lorsque l'ennemi, tenu en échec devant les têtes de pont de Nieuport et de Dixmude, asséna sur la partie centrale de notre front les coups répétés et formidables grâce auxquels. les 23 et 24 octobre, il franchissait l'Yser anlpo CnKnApKnUrtt ai On sait par quels prodiges de ténacité nos troupes retardèrent jusqu'alors ce moment critique et permirent ainsi aux renforts français d'intervenir en temps utile pour enrayer définitivement la poussée ennemie. Gomme àNieuport, commeà Dixmude, notreinfan-terie eiij. le bonheur d'être soutenue devant Schoor-bakke et devant Tervaete-Stuyvekenskerke. par des batteri^qui poussèrent jusqu'à l'ext'ême limite Tabnégamp et le dévo ement, luttant avec une maîtrise Superbe contre une artijierie disposant de rage et de l'habileté tactique. Durant la première période de la bataille, c est-a-dire jusqu'au moment où 1 Yser sera franchi, les batteries de la 1" et de la 4e division seront en position entre la rivière et la voie ferrée de Meu-nnrt à Dixmude. Le groupe de la 3e brigade mixte (4e, 5e et b» batteries) se trouve le plus au Nord, près de la ferme Roedesterkte, à 2 kllom. environ à l'Est de Rams-capelle, ayant une de ses batteries — la 4e — en pointe près de la ferme Groote-Homme. Au Sud de ce groupe s'est établi celui de la 4« brigade — le même qui se couvrit déjà de lauriers à Haelen et à Quatrecljt. Les 7e et 9e batteries sont en position dans le voisinage de la 'ferme Oosthof. au S.-O. de Ramscapelle ; la 8e. d abord placée près de la voie ferrée, se portera, pour agir plus efficacement, jusqu'à la rive du Groote-Beverdyk, puis reviendra à son ancien emplacement. . . . , .. Les six autres naueries ne ia v- uivimuh u aimée se sont établies tout près de l'Yser. le groupe de la 2" brigade (1". 2e et 3e batteries) à un kilomètre au S.-O. du pont de Schoorbakke, le groupe divisionnaire (10e, 11e et 12e batteries, avec un obusier de 10.5 c/m.)à 500 mètres derrière l'agglomération du même nom. . . Plus au Sud. enfin, six batteries delà 4e division d>armée — les 59e. 60e. 67e. 70e, 71e et 72e — sont en position dans la région de Stuyvekenskerke. Dans l'après-midi du 23 octobre, à l'instant cn-tiaue où l'ennemi, qui s'est déjà rendu maître, pendant la nuit précédente, du passage de Tervaete, bouscule aussi les défenseurs de Schoorbakke, le groupe de la 3e division (60e. 61e et 62e batteries) nue nous avons vu participer aux terribles combats devant Nieuport, viendra renforcer l'artillerie «de la 1" division.Il s'établira près do carrefour de la route de Dixmude et duchemin de Boitshoucke, derrière le chemin de fer.au delà duquel toutes les bat- teriesdevront bientôt se replier.Là.ellescombattront avec une énergie surhumaine, pour soutenir notre nominations dans le Service de Santé Par A. R. du 30 avril ont été nommés : Médecin principal de 1T* cl. : Le médecin prin- ^Médecin principal' de 2• cl. : Le médecin de rég. de 1" cl. Vanderwaeter. . , Médecins de régiment de 1" cl. : Les médecins de r (-s de 2« cl. Collin, Dognée, Mcsnaert et Coquot. Médecins de régiment de 2e cl. : Les médecins de bat de lr" ol. Richard, Dierigx, Hollenfeltz, Dewandre, Hermant, Declercq- . , Médecins de bataillon de 1« cl. : Les médecins de ibat de 2* cl. Van Meenen, Couturier, Serva.es, JUjSBSMA.BK.ERS, VONCK.EN et ToNBREAU. infanterie quii, pied à pied, avec le concours des Français, disj mtera héroïquement aux Allemands le terrain de - la rive gauche de l'Yser ; elles participeront enfi|i à la défense de la position même, que constitue» la voie ferrée, en action nuit et jour jusqu'à épui.4 ement total, rivalisant d'abnégation et d enduranq î avec une infanterie admirable. * * * * L'esprit quil anime nos batteries est celui du sacrifice. Leur* mission est de soutenir notre infanterie, coûte qi te coûte; elle n'est pas de maîtriser l'artillerie eil nemie, trop puissante pour qu'on puisse espérer la dominer. Ce qu'il faut, c'est détourner de l'infanterie, le plus possible du feu de l'adversaire : ic'est couvrir de mitraille les fantassins enhemis j our enrayer leur progression ; c'est soutenir le mol al des nôtres en faisant entendre constamment li t voix de nos canons et, par des tirs précis, prouve! • l'efficacité de leur feu. Dès les préliminaires de la bataille, 2 sections, l'une du groupj ; de la 3e brigade mixte, l'autre de l'artillerie divii sionnaire. sont détachées au delà de l'Yser. où elles accompagnent des reconnaissances offensives lana ées par des troupes mobiles vers Leke et Saint- Piorre-Gapelle. Elles accomplissent leur mission dd licate avec énergie et sang-froid. Depuis le moment où l'ennemi s'attaque à nos positions avano ées, les batteries de la 1" et de la 4e division font preuve d'une vigueur remarquable. Soumises à un bombardement intense, parfois même au tir de l'infanterie ennemie, subissant par instants des pë rtes cruelles, obligées de se ravi-:il!er sous !e .jfeu, voyant leurs communications •ombattre des o| >jectiïs înnombrâbTês, ConSOTnïïfàm une quantité de munitions prodigieuse, les batteries resteront 1 tu feu nuit et jour, les hommes couchant littéra lement sur leurs pièces, tellement harassés parfois*. qu'on se demande comment il leur fut possibl e de résister à un pareil eflort pendant dix. qui nze, voire vingt jours consécutifs. Quelques déta ils, cueillis au hasard de l'action, suffiront à faire ressortir l'admirable conduite de l'artillerie qui, a plus d'une reprise, sauva littéralement la situati on par son énergie indomptable. Ce que fut leur efficacité ? Voici le texte d'un wdre intercepté,, signé du commandant de la 5e division de réservo allemande, qui faisait partie du IIIe corps de résq rve : . »• • i j^ J,. * r» „ « La 0e Cbivisio} ï ae reserve non reauirc uu suencc, par un tir d'échal pe de ses batteries d'obusiers, l'artillerie ennemie diu S.-E. de Schoorbakke et spécialement labatterii qui, du coude de l'Yser au S.-E. de Schoorbakke, a m pêche la progression de la 5e division de réserve. » Cette artillerifî qu'il faut détruire à tout prix, c'est le groupe d!e la 2e brigade mixte, qui restera cependant en acUion, malgré le bombardement de l'ennemi, jusqu'au 4 novembre devant Schoorbakke et Ramscapelle. et participera ensuite, du 4 au 6, ai -nbats livrés à Nieuport. Leui énergie V Voyez les batteries de la 3e brigade, qui, forcées de se retirer le 23. l'Yser étant Franchi, envoient néanmoins, pour protéger la retraite, deux pièces à la ferme Violette, à 800 mètres du cours d'eau, à portée de fusil de l'ennemi. afin de flanquer les berges de leurs volées de mitraille. Lu situation exige un tir tellement intensif, le bombardement des grosses pièces allemandes est si violent, que l'un après l'autre les canons des 4e et 6e batteries sont mis hors de service % le octobre, quand il s'agit de couvrir le repliement vers la voie ferrée, la 5e batterie a seul<; encore des pièces capables de tirer ; le soir, |1 ne restera plus, dans tout le groupe, que deux canons sur la ligne de feu. Même spectacle au groupe de la 4e brigade. Lors du franchissement de l'Yser, avant de se replier au delà du chemin de fer, les 7e. 8e et 9e batteries résisteront sur place, enrayant la progression ennemie par un tir à outrance, et ne quittant leur Pour la Croix-Rouge Reçu pour la : Croix-Rouge 0 fr. 30 en timbres jour insertion d'une demande de nouvelles. Reçu pour la Croix-Ror,re une somme de six 'rancs de la part des soldats armuriers de la 4 D. A. àu c;imi) d'Auvoiurs. De tout cœur, merci. emplacement que quand la dernière des pièces surmenées refusera de fonctionner. Ce que furent parois leurs pertes? Voyez le groupe divisionnaire du commandant Tilkens. Le3 projectiles de l'artillerie lourde allemande tombent si dru autour de lui, que le personnel entier de l'obusier de 10.5 c/m*. est blessé ou tué : aux batteries, les pertes sont grandes aussi ; en 4 jours. 85 chevaux du groupe sont tués ; une seule « marmite » ennemie en abat 19 d'irti seul ooup. Les batteries néanmoins restent en action, imperturbables. Quand sonne l'heure de la retraite inévitable, et que le groupe doit quitter les abords de Schoorbakke, il se relire au pas, dans un ordre parfait, pour bien montrer à l'infanterie qu'elle peut encore compter sur lui. Pendant 7 jours et 7 nuits, le commandant Tilkens, son adjoint, ses commandants de batterie^, sont demeurés dans les tranchées mêmes de l'Yserj, dirigeant de là le tir, par téléphone, estafettes ou signaux, poussant fréquemment l'audace jusqu'à s'élever sur la digue, eu plein combat, pour mieux observer les mouvements de l'ennemi et les effets de nos rafales. Ces mêmes qualités de courage à toute épreuve, de stoïcisme, d'énergie combative, le groupe divisionnaire les déploiera, sans un instant de repos, jusqu'au l6rnovembre.de même que les six petites batteries de la :4e division qui. devant Stuyvekenskerke, ont supporté avec une abnégation sublime les plus terribles épreuves qu'une artillerie puisse endurer. Deux mots, enfin, du groupe de la 3e division (60e, 61e et 62e batteries), qui, du 23 au 26 octobre, est venu participe]: au:- âpres, combats dont tre oi\murre. qtriT (l'rrrsuivre fmui pi enmc position derrière la voie ferrée, est arrosée de projectiles de tous calibres : il passe à travers l'ouragan de mitraille, prend position, ouvre le feu. Bientôt repéré, les obus et shrapnells allemands éclatent autour de lui en rafales meurtrières. La position est intenable. Mais il ne faut pas que l'infanterie s'en alarme; aussi, quand le groupe se déplace, c'est pour se porter en avant de 400 mètres, vers rennemi. Repéré à nouveau par un Dation captu et aes avions, le groupe est assailli par.une nuée de projectiles de tous calibres : il tient bon néanmoins, son commandant donnant l'exemple à son poste de combat également bombardé. C'est seulement quand les pertes sont telles, qu'une destruction totale est à redouter, que les hommes sont mis à l'abri, se retirant pièce par pièce, dans un calme magnifique. Le soir, ordre est donné de ramener les canons vers l'arrière, à bras, les hommes sè couchant à chaque rafale. Et le mouvement s'exécute dans un ordre si parfait, avec tant d'habileté, que toutes les pièces sont retirées de la ligne de fea sans accident. TTr» ai mnln amfnrîû rlûnoint «SlnanomiTiPIlt 1Q hpllfll attitude de notre artillerie. Des batteries françaises étaient entrées en action dans le voisinage des nôtres, leurs chefs, enthousiasmés par le spectacle qu'offraient nos batteries, se portèrent spontanément vers le lieutenant-colonel Defeld, le félicitèrent avec cette chaleur et cette conviction que créent les périls encourus en commun : «Colonel,» dit l'un de ces officiers. « vos artilleurs sont vraiment admirables : leur « pluck » est merveilleux. Je crois, en toute franchise, que bien peu de batteries auraient tenu comme les vôtres, sous un feu CAmhlahlp f -n Après un tel éloge, on comprend de quelle fierté s'enorgueillissent les batteries qui oilt conquis, au prix de tant de sacrifices, mais avec quel éclat, le droit d'appliquer sur leurs boucliers l'un de ces noms fameux : Schoorbakke ou Stuyvekenskerke. Avis concernant les Militaires internés en Hollande Le Bureau de renseignements de la Croix-Rouge néerlandaise, 20, Kneuterdijk, à la Hàye, fournit des ■ renseignements au sujet des militaires allemands, anglais, beiges et. français internés en Hollande. Le dit bureau se charge en outre de la réexpédition de lettres contenant des nouvelles d'un intérêt personnel, de petites sommes d'argent et d'envois en nature sous forme de colis postaux, iusqu'à concurrence de 5 kilogrammes, destinés aux miIituir«s internés. Toutefois, le bureau n'assume aucune ref» ponsabilité de ce clietf. 25 Mai 1915 Numéro 112

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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