Le matin

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s.n. 1914, 17 Februar. Le matin. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m61bk17w24/
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Mardi 17 Février 1914 DIX PAGES — CINQ CENTIME» " 21me Année — N° 48 (RÉDACTION 39 VIEILLE BOURSE, 39 | ' ASIV1C1ÎW Téléphone Rédaction : » S ^ At,0,uiemeiits : t Un an • • 1 • * ^r< 1 ^ Anvers | Six mois . • • • » ->'*^5^ * /Trois mois « • • . «*.2*0 l Un an . . . • « • 'ÎMÎÎÎ I lNTÉ»rauR <Six mois 8«0 I /Trois mois .... SS.OO I fumrER • France, Angleterre, Allemagne et Union I jôsia'e, wr trimestre, fr. O.OO. - Hollande et I i.rand-Duché, par trimestre, fr. 1 -««= I bonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIESLLE BOURSE, 39 ASVER8 Téléphone Administration : SGI C. de CAUWER, Directeur An n onces : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id » 1 OU Réclames la ligne, > 1 .îî<> Faits divers corps id. > 3.00 Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. j Sî.OO La Ville id. i SS.OO Emissions Prix à convenir. Ja's annoncs? de la France, de l'Angleterre et de TAincnoue sont exclusivement reçues A Bruxelles chez MM. J. Leëegue * Co. JOTTRÎ^AL QUOTIDIEN RÉHABILITATIONS Depuis que M. Georges Brandès a pris la [peine de nous démontrer que le docteur i'aust n'aimait pas les femmes «t qu'Othello ; jamais ne connut la jalousie, la mode litté-[ taire s'est établie d'etendre la critique des i i poètes à leurs créations. Il ne nous suffit i plus de contempler Hamlet à travers Sha- . tespeare, dans l'horizon même où Shakespeare l'a borné; nous souhaitons le connai- : tre sinon familièrement comme un contem- ; [ porain, du moins à l'égal d'un personnage i ; Historique qui aurait laissé des archives, '■ Eue correspondance, des mémoires, un tes- i I tament; non point dans l'espoir de l'admirer ; ■vieux ou de le discerner plus clairement I nais simplement pour alimenter la bouli-[, aie d'indiscrétion qui est en nous. Ce dilet- [ I lanterne devait fatalement nous conduire à j pensidérer les héros de roman autrement |que les romanciers les ont conçus et fixés, à i (mus imaginer par exemple que Molière a ( I pu se tromper quant au caractère d'Alceste 1 I ou que Balzac n'a pas compris son père Go- 1 I riot. S Cette préoccupation n'offre d'utilité qu'autant qu'elle nous révèle la contribu- { [ ton du réel à ce que nous avions d'abord , [supposé fiction pure. Il ne nous déplaît " point d'apprendre que l'évêque Myriel des i Misérables a vécu, que le père d'Alexandre j .Dumas a personnellement osé la bravade f héroïque du bastion Saint-Gervais, que £ Maxime de Trailles s'est peut-être appelé ( Morny et Vautrin Pontis de Sainte-Hélène, t que le cousin Pons n'est pas mort dans l'a- c bandon et le désespoir, que le Rougon de l Zola est le Rouher de Napoléon III, que c'est s >n poste de police de la rue Taitbout que ï Tictor Hugo a rencontré Fantine. Cette éru- i f dition anecdotique a sa valeur, souvent son i |âfme-, La critique répugne à s'y confiner. !i |™'e prétend à davantage. Par un entraîne- i l meut instinctif elle accepte tout de l'écri- è |W qu'elle préfère pour l'avoir plus parti- 1 ■Mirement étudié et elle exige plus que poire intérêt en faveur des types qu'il a I j mes. Elle veut notre sympathie et notre i pstane. C'est un peu beaucoup. c I l'r.t6S ®a'zao'ens nous ont premièrement r impose le respect de tous les héros de Bal- [ tes'nmiff°ha"t ■68 c'rconstances atténuan-Hulnf nâ eousme Bette et pour le baron du ïiii f excusant Lucien de Rubempré et créai S 7 o, c'est maintenant le tour des la t i pSte?dhaL M> Léon Blum> dan* 1 : tion du TnH aU' ?e PE0P0Se ]a réhabilita-• et nom fni • . du Le Rou9* et le Nair ! conduir i SJT à quels égarements peut fflum no ,6, x , interPrétations. M. Léon Stendhal Présente un Julien Sorel que a [terreur 7™lB y e,Se serait écarté avec a Persuader nul T?-S attache surtout à nous d I ambitieux v!!L' ? S°rel n'est Pas un b Isouvir ses annârt? sPosé au Pire pour as- o 1 et ramené sur maiS *un enfant sauvage s | solitaire sur m qui- dans un coin d I construit son !}esvp as?s- de livres, a s Pas ta motaa leL r bonheur-» Tel n'était ° qui, voici .soivqnt de Sainte-Beuve j quait chez Julien e?.viron' diagnosti- r -chemin a ?« l. dlsPosition à faire p ■ Passion sèche LT 6 désormais l'unique- P ; pauvre». Jeunesse instruite et ® Rteur^rdinairpm a,Vait bien raison. Le „ 5® Plus la lectrice Dy prend garde ~ h ide Sorel noue « —.Parce que la figure [passion amoureuse 1 t0Ut iUuminée de <} Ions JusqS w HU P°mt c'ue nous a|-"0US apercevoir mîii n'V<] me sans mém3 h sceptiqUe> de JJ i n est pas d'esprit plus n N plus inerfp ot ^ e' de tempéra- ti P,'®® Personne qUen réaIité Julien q ses/rères et nous \ Janiais il ne ^ eût aimé sa mère dont fcaiffle pas M n» n-6 s,eulel"ent le nom. Il j, lobscurité, ]ui onJ^nal 1ln ^ sort de son li [!a fable, lUi confia ,.S'h Inaison, l'admet à' g I3?'3' H n'aime lll education de ses en- ë [„ ®al dont il entrL. Pa,uvre madame de ® ï" sang-fi0id de vipf,tn - corifïuête avec a 'r de sa beauté nTn r0ue' sans s'émou-l^me sUbir d'attiran Sa faiblesse, sans pfespremipr li n 6 sensuelle, «t, dès ItaT ^ rePasser att'pTr n°US 'e v°y°ns «oc-fede sa condalti?feï"' tous les d(5- é i bion -<ÎUe je me do'ie h • manciué à rien r fi J°ué mon p-i o^ a meu-même? Ai-jë i- fe- fi s»- i le h°nnête hom'mo t P aisé *îue d'a" ri Lf^il pas son Wnfa ? COmle de La Mo- u,4 fleurs M d ' ïîait® comme l'avait J* •a t,ré de «a ■ Renal? M. de La Mnio b SOM hS,V'llaB'.UriM 4 « S!}*»»? Mçoffsrï ■ ™ «t ï - me Mme de Rénal fut sa victime sans qu'il ait éprouvé pour l'une ou pour l'autre la moindre tendresse, la moindre pitié. Cet «enfant sauvage» n'est pas un ambitieux prêt à tout. Pourtant, quand la faute de Mathilde est à ce point qu'on n'en puisse plus rien dissimuler, Julien Sorel fait auda-jieusemeht chanter le comte de La Mole et il a pris soin de mettre en sûreté les lettres le la jeune fille pour en user au besoin ;omme d'un moyen de contraihte. Le misérable ordonne et dicte. Il lui faut un châ-ieau en pays de Languedoc avec trente-six mille livres de rentes, un mariage qui lui issure part à l'héritage des La Mole, un ti-xe de noblesse, un brevet d'officier de hussards au nom du chevalier de la Vernaye et .1 accepte de laisser proclamer qu'il n'est )as le fils légitime de son père! Le soir, lorsqu'elle apprit à Julien qu'il était ieutenant de hussards, sa joie fut sans bor-îes. On peut se la figurer par l'ambition de Joute sa vie. Après tout, pensait-il,mon roman est fini et à noi seul finit le mérite. J'ai su me faire aimer le ce monstre d'orgueil, ajoutait-il en reparlant Mathilde. Son père ne peut vivre sans :11e et elle sans moi. Il n'y a pas à s'y tromper. C'est bien ainsi [ue Stendhal a compris Julien Sorel; c'est lien ainsi qu'il le fait penser et parler. Au :urplus il n'a pas accepté le dénouement lont se félicite son héros. Il y a une suite. Menacé dans son triomphe par des accusa-ions tardives de Mme de Rénal, Julien re-ourne précipitamment à Verrières, rejoint a première maîtresse à l'église et l'abat l'uu coup de pistolet. C'est pour le lecteur in vrai soulagement de savoir en prison et horrible petit Apache et ce n'est pas à ui que va sa pitié, quand douze jurés, in-ensibles au préjugé du crime passionnel, 'expédient à l'échafaud. Nous éprouverions in intolérable malaise à le voir se hausser mpunêment davantage et à saluer finale-nent en lui un heureux père de famille, tair de France et maréchal de camp. Stendhal ne l'a pas permis et nous devons ai en savoir gré. Voici* donc une réhabilitation manqu^e. )ans le roman moderne Julien Sorel restera tne farouche excéption comme Anthony tans le drame romantique. Coriolis Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin.) •a politique. — L» Congrès du Libre Echange. — La crise diamantaire. — M. Henri Polak attaque des négociants anversois. Amsterdam, 15 février. La Première Chambre des Etats-Généraux commencé la discussion des budgets. Je ous ai dit qu'à la Seconde Chambre les débats vaient été traînés en longueur plus que d'oi'-inaire, quoique l'expérience nous ait appris ue les orateurs sont particulièrement nom-reux et... éloquents au lendemain d'élections énérales. Le cabinet Cort van der Linden 'était fort bien tué d'affaire. Il n'avait guère û faire appel à l'appoint de l'extrême-gauche ocialiste pour former une majorité des gau-hes cohtre la minorité d'es' droites. Les "roues" avaient pu maintenir leur antimilitarisme e principe dans divers scrutins. Il est vrai que on savait d'avance que M. Troelstra était rêt à abandonner les "principes" négatifs our la "politique pratique" positive le cas chéant. Et voilà pourquoi, certes, la minorité 'a pas insisté. Cependant les droites expli-uent autrement leur attitude et voici com-lent notamment le "Tijd" catholique rend ominage à M. Cort van der Linden. " La Seconde Chambre vient de terminer ans sa 57me séance les débats sur le budget e l'intérieur. " Les ministres ont rempli convenablement :ur tâche. Le président du conseil a montré otamment une énergie qui n'a fait qu'accroî-'e son prestige tant auprès de la gauche u'auprès de la droite. Tout en usant de la arole avec sobriété, il n'a pas laissé passer une îcasion d'émettre son opinion de façon claire t nette, excluant ainsi toute discussion. " Du premier jusqu'au dernier jour, il a tou-jurs bien nettement prouvé à la concentration bérale qu'il n'avait rien à voir à son pro-ramme et qu'il ne connaissait que son pro-ramme à lui avec les deux problèmes qu'il empruntés au programme libéral: les pen-ons de vieillesse et le suffrage universel. " Soitl , Mais à la Première Chambre? * * • Vous savez que nos cinquante sénateurs sont îus par les conseils provinciaux, que la majo-té des conseils provinciaux est aux mains de i coalition des droites, que la Première Cham-re a donc une majorité antilibérale. Eh bien, is catholiques, MM. Van den Biesen, Van der ande-, Rpgout (un ancien ministre) et d'autres ratëurs de la droite ont critiqué la campagne bérale contre le cabinet Heemskerk, contré la ii de tarifs protectionnistes de M. Kolkman, te., etc., mais ont rendu hommage à M. Cort m der Linden et ont déclaré qu'ils appuie-lient son ministère chaque fois que la chose iur paraîtrait possible. Nous sommes loin de opposition irréductible de la Première Chantre dont il avait été question au lendemain des iections qui avaient renversé la majorité eemskerk à la Seconde Chambre, une oppo-tion qui faisait- entrevoir une friction et un Dnflit entre la Chambre élue au scrutin direct t le Sénat élu au scrutin à deux degrés, un snflit en réduction de la bataille britannique atre les Pairs et les Communes. Mais Dr Kuijper siège à la Première Cham-re. Quelle allait Ctre son attitude? Depuis le jour où il a dû déchanter quand il vait annoncé que les droites ne suivraient pas I. Cort van der Linden dans son projet de commission pour le règlement de la questio scolaire, depuis le jour où, malgré son 'inter view négative du "Tijd", M. de Savornin-Loh man, le leader chrétien-historique, et M. Loef: l'ancien ministre catholique, ont accepté la pro position Cort van der Linden, il a perdu quel que peu de sa superbe. Je ne dirai pas qu'il perdu ses instincts de pape calviniste, mai moins assuré de sa toute-puissance, il se mon tre plus circonspect dans les manifestations d son autocratisme. Donc, mardi, nous avons appris qu'il n prendrait pas part à la discussion du budge à la Première Chambre. Le président, M. 1 baron J. E. N. Schimmelpenninck van der Oye donné lecture d'une lettre du Dr A. Kuijpei dans laquelle celui-ci déclare devoir s'absente cette semaine pour des raisons de famille, ui télégramme l'appelant à Lausanne auprès d'ui parent malade. Il le regrette d'autant plus ive ment qu'il aurait voulu exprimer, en séanc publique, la satisfaction qu'il a éprouvée en li sant dans l'exposé des réponses aux question, posées à l'occasion de la discussion en comiti du budget national de 1914 "qu'il n'y a pai lieu de déduire de l'attitude prise par lé minis tre à l'égard du gouverneur général des Indei Orientales que ce dernier aurait renoncé à sei principes". C'est un brûlot antirévolutionnaire qui a fai long -feu. Les amis de Dr Kuijper avaient vouli susciter un conflit entre le ministre (libérai; des colonies et M. Idenburg, ancien ministri antirévolutionnaire, gouverneur général des Indes, nommé par le cabinet Heemskerk et main tenu en fonctions par le cabinet Cort van de: Linden. En fin de compte, on peut prévoir que 1< Sénat n'essaiera pas d'ennuyer — au moin: cette fois — le ministère libéral extra-parlementaire et qu'il n'y aura pas de conflit entr< la Première Chambre et la Seconde Chambri des Etats-Généraux. M. Cort van der Linden et ses collaborateurs peuvent continuer à travailler à l'accomplissement de la lourde tâche nationale et patriotiqu< dont ils ont assumé le devoir. • * . Vous savez — car on me dit que des collaborateurs du "Matin" y ont pris part — qu( les premiers congrès internationaux du Libre Echange ont eu lieu à Londres et à Anvers et que le troisième congrès doit avoir lieu 2 Amsterdam. Le premier congrès se réunit à Londres er 1908. Sur l'initiative du "Cobden Club", une commission internationale fut instituée alors, où la direction du "Cobden Club" représentai! l'Angleterre et où siégeaient également des délégués de t'AHëmagne, de l'Autriche,' de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l'Espagne, des Etats-Unis d'Amérique, de la France, de la Hongrie, de l'Italie, des Pays-Bas, de la Russie, de la Suède et de ia Suisse. Selon une décision de cette commission internationale,le second congrès du Libre Echange fut tenu à Anvers en 1910, sous la présidence de votre éminent concitoyen, M. Louis Strauss. M. Yves Guyot, ancien ministre français, M. Brentano, le réputé professeur allemand, M. Raffalovich, le conseiller financiei du gouvernement impérial russe, le gendre el la fille de Richard Cobden, de nombreux parlementaires anglais y assistaient. Le troisième congrès du Libre Echange se réunira à Amsterdam, du 8 au 11 septembre, Voici le programme des questions qui, sauf modifications ultérieures, seront discutées au cours des réunions: 1. Les Etats, vivant sous le régime protectionniste, prétendent que leurs droits d'entrée sont fondés sur des bases scientifiques; jusqu'à quel point l'expérience a-t-elle démontré le bien-fondé de cette affirmation et à quel point ce régime s'est-il exercé au désavantage des industries protégées ou non? 2. Dans quelle mesure le Libre Echange international pourra-t-il faire disparaître . les causes de différends internationaux? Si le Libre Echange absolu existe avec un ou plusieurs Etats, y aurait-il quelque avantage économique à ce que ces Etats conclussent une alliance politique? 3. A quel point le protectionnisme encou-rage-t-il le développement des trusts et des cartels et quelles en sont les conséquences pour les industries de pays protectionnistes. Il sera proposé au Congrès d'offrir la présidence à M. G. Vissering, directeur de la Banque néerlandaise. A la prière de la commission internationale, instituée lors du premier congrès international, M. S. P. van Eeghen, le baron J. d'Aulnis de Bovrrouill, MM. A. Heringa, H. F. B. Hubrecht Abraham Muller, A. Plate, A. .T. Moll Schnitzler et p. Salomonson ont formé une^ commission-conseil dont M. Van Eeghen est président et qui à son tour nommera une comimssion d'organisation du Congrès. * * * M. Henri Polak, président de l'association des ouvriers diamantaires d'Amsterdam, à qui ses amis socialistes ont procuré un siège à la Première Chambre, publie dans "la Gazette de Hollande" un article sur la crise diamantaire où il dit des choses passablement désagréables aux négociants anversois. Je vous transcris ce passage à titre documentaire: C'est un fait d'une extrême importance, cependant, que 1p syndicat anversois, qui a en mains la production des champs de diamants allemands, et qui est composé de trois maisons, s occupe non seulement du commerce du diamant, mais_ encore le fait tailler. Ce sont ces maisons qui parmi la matière brute font le premier choix, ce qui leur procure un avantage considérable. Mais en outre leurs diamants bruts leur reviennent au moins 11% meilleur marché qu'à nous, 11% étant le gain avoué par le Syndicat.Nous nous trouvons devant un négociant en gros qui fait une concurrence absolument déloyale à ses propres clients, système qui ne saurait être trop sévèrement critiqué, et dont les conséquences se font sentir tant à Amsterdam au'à Anvers. " On est généralement d'accord pour admettre que cet état de choses doit prendre fin. Et cela pst possible si le gouvernement allemand (ctui actuellement en a le pouvoir, puisque ayant acheté la moitié des actions, il a le contrôle de a l'administration) prend lui-même en mains la - direction de la vente ou en charge, soit une mai- - son jouissant d'une bonne réputation faisanl ', office d'agent, soit le syndicat de Londres. " Telles ces maisons, par exemple, qui sonl - chargées de la vente de la production des mines a de De Beers, Jagersfontein et d'autres et qu; 3 s'occupent uniquement de ce genre d'affaires, " Dans quelques mois, le contrat conclu entre le e gouvernement allemand et le syndicat anversois sera expiré. Si à cette époque, le gouvernemenl ® allemand désire favoriser ses propres intérêts el J faire disparaître un élément déloyal nuisant très 3 considérablement à l'industrie diamantaire, el 1 cela, dans le sens que je viens d'indiquer, il par-' ticipera dans une très large mesure à rétablit l'industrie diamantaire sur les bases solides sut j lesquelles elle était établie il y a trois ans." Cornelis LES FAITS DU JOUR ^ LES ELECTIONS ESPAGNOLES 3 Le Journal officiel espagnol a publié diman-t che matin le décret de dissolution de la partie 1 élue du Sénat. Les élections législatives auront lieu le 8 mars et les élections sénatoriales le 22 mars. Le Sénat se compose au maximum de 180 membres de droit et à vie (les princes du sang, les grands d'Espagne ayant une rente ou un revenu annuel prouvé de 60,000 pesetas, les premiers fonctionnaires de l'Etat et les sénateurs nommés par la Couronne) et de 180 membres élus par les corporations de l'Etat et les citoyens les plus imposés. La partie élue du Sénat est renouvelée par moitié tous les cinq ans — à moins de dissolution, comme celle de dimanche. La Chambre des députés comprend 404 membres (1 député par 50,000 habitants), élus | pour cinq ans par les collèges électoraux. Pour | le droit électoral, qui est censitaire, ainsi que i pour l'éligibilité, il faut avoir atteint l'âge de - 25 ans. Les nouvelles Chambres se réuniront le 2 avril. Le gouvernement obtiendra sans doute une majorité — le gouvernement au pouvoir obtient toujours la majorité' en Espagne —, mais ces élections réservent peut-être de grandes surprises, car c'est la première fois depuis quarante ans que les partis politiques de même nuance sont divisés. Les amis.de M. Maura se sont séparés de M. Dato dès l'instant où il a accepté le pouvoir, et dans beaucoup de circonscriptions il y aura deux candidatures conservatrices en présence. Le parti libéral est aussi divisé depuis que M. Garcia Prieto et douze autres ministres se sont séparés du comte de Romanones. Il y aura donc aussi un peu partout deux candidatures libérales. Enfin les anciens républicains ralliés à la monarchie, qui suivent les inspirations de M. Melquiades Alvarez et ont créé le parti réformiste, présentent également quelques candidats.On verra donc en présence cinq sortes de candidats monarchistes, chose qui ne s'était jamais produite en Espagne. Le parti républicain est tout aussi divisé que les partis monarchistes. L'union ne s'est faite qu'en Catalogne, où les républicains présentent vingt candidats; partout ailleurs les radicaux et les socialistes se font plus ou moins ouvertement la guerre. Malgré cette situation compliquée, le gouvernement aura probablement, dit-on, 240 voix de majorité. Les républicains réussiront difficilement à faire entrer, comme la dernière fois, quarante des leurs aux Cortès. rox Etranger La politique allemande LES ALLEMANDS DANS L'AMERIQUE DU SUD BERLIN, 16. — L'Allemagne se prépare à faire, dans l'Amérique du Sud, avec un certain éclat, des démonstrations destinées évidemment à frapper l'opinion. Déjà la division navale allemande de l'Atlantique se trouve dans les eaux sud-américaines, et les deux dread-noughts brésiliens, le "Minas-Geraes" et le "Sao-Paulo", ainsi que les deux cuirassés "Floriano" et "Deodoro", ont reçu l'ordre de se porter à sa rencontre. Cette division, qui comprend les cuirassés "Kaiser Wilhelm" et "Kœnig Albert", et le croiseur "Strasburg", est placée sous le commandement de l'amiral Paschwitz. Mais l'intérêt essentiel des démonstrations qui s'apprêtent, c'est le voyage prochain du prince Henri de Prusse, frère de l'empereur et commandant en chef de la marine, qui doit, en compagnie de la princesse, s'embarquer le 10 mars à destination de l'Argentine. On sait aussi que les ministres allemands du Pérou, du Vénézuéla et du Guatémala viennent d'être élevés au rang de ministres plénipotentiaires, et que les subventions aux écoles ont été, en grande partie, augmentées. LE KROIMPRBN2 SOUFFRE D'UNE AMYGDALITE BERLIN, 15. — On annonce que le kron-prinz souffre actuellement d'une assez sérieuse inflammation des amygdales. Cette maladie, qui oblige le kronprinz à garder le lit, remet en question les fêtes qui devaient avoir lieu demain et mercredi au palais. J Oa sait que, des trois fils du prince liéri- . tier, deux ont souffert récemment de la coqueluche.BERLIN, 16. — La fièvre dont souffre ïe prince impérial a diminué cette nuit. On constate une amélioration générale de l'état du malade. MORT DE LA PRINCESSE GUILLAUME DE BADE CARLSRUHE, 16. — La princesse Guillaume de Bade est décédée ce matin vers 5 heures. La situation en Orient LES IMPRESSIONS DE M. VENiZELOS ATHENES, 15. — Au conseil des ministres, qui s'est réuni aujourd'hui sous la présidence du roi, M. Venizelos a exposé les impressions rapportées de son voyage. Il a déclaré qu'il considérait comme certaine une amélioration de la ligne frontière de l'Epire. Il a confirmé que l'entente intime existant entre la Grèce, la Roumanie et la Serbie assurait le maintien du "statu quo" balkanique et écartait toute crainte de complication gréco-turque. LES CHEMINS DE FER ORIENTAUX BERLIN, 15. — Le projet de convention franco-allemande au sujet des chemins de fer de Turquie d'Asie et de questions financières a été paraphé ce matin à l'Office impérial dés affaires étrangères par les négociateurs français et allemands. Ce projet revêt la forme d'une convention entre, d'une part, la Deutsche Bank, laquelle représente en même temps la Société des chemins de fer d'Anatolie et celle du chemin de fer de Bagdad, et, d'autre part, la Banque impériale ottomane, laquelle représente en même temps la Société des chemins de fer de Syrie et la Société, encore à créer, des chemins de fer du bassin de la mer Noire. LE FUTUR PALAIS DU PRINCE DE WIED A DURAZZO ROME, 15. — Le correspondant à Durazzo de la "Tribuna" vient de visiter la maison qu'habitera à Durazzo le nouveau souverain d'Albanie; il dit qu'elle dépasse en pauvreté et même en saleté tout ce que l'on peut imaginer. La plus humble ferme a plus de luxe et de confort. Les ouvriers génois, qui étaient soi-disant chargés de l'aménager, n'ont absolument rien changé à son état primitif; ce soi-disant palais est une affreuse bicoque, à peine digne d'abriter le plus misérable des hommes. Le même correspondant se demande où pourront loger la suite du prince et les membres de la commission internationale de contrôle, car il n'y a plus à Durazzo un édifice publie' pour les recevoir. ELECTIONS EN ROUMANIE BUCAREST, 16. — Hier ont eu lieu les élections à la Chambre par le premier collège électoral. Ont été élus : 56 libéraux, 5 conservateurs et 5 démocrates. Il y a 13 ballottages. LE BUDGET SERBE BELGRADE, 16. -— M. Patchou, ministre des finances, a soumis à la Skoupchtina le projet de budget pour 1914. Les dépenses ordinaires sont évaluées à 202,882,096 dinars; les recettes ordinaires, k 207,483,538 dinars; les dépenses extraordinaires, à 10,978,771 dinars; les recettes extraordinaires, à 6,452,440 dinars. Le budget de l'armée est de 54,335,159 dinars. Dépêches diverses GREVE D'AVOCATS MILAN, 15. — Les avocats de Milan,, réunis aujourd'hui en séance plénière ont décidé de se mettre en grève pendant une semaine à partir du 1er mars. LA CRISE SUEDOISE BERLIN, 15. — On télégraphie de Stockholm, au "Berliner Tageblatt", que cinquante réunions publiques ont été tenues, dimanche, dans toute la Suède. Le gouverneur Hammarskjoeld a réussi i constituer un cabinet de transition. LE MINISTERE RUSSE PETERSBOURG, 16. —- La démission de trois adjoints du ministère des finances, MM. Prodokrovsky, Webér et Novitzky, a été acceptée, de même que la démission du directeur de la chancellerie particulière du crédit, M. Tavydof, celle du gouverneur de la Banque d'Etat, M. Konschine, et celle du directeur de la chancellerie générale, M. Lvof. SUICIDE DU TRESORIER DE L'ETAT DE NEW-YORK BUFf'ALO, 15. -— M. John Kennedy, trésorier de l'Etat de New-York, s'est coupé la 1 gorge. Il devait être entendu lundi comme témoin dans une enquête ouverte au sujet d'une affaire de corruption. L'IMBRCGLIO MEXICAIN WASHINGTON, 15. — Le Mexique continue à être l'objet des préoccupations du public en Amérique. Une foule de bruits sont mis en circulation. On dit, par exemple, que le général Villa est sur la point de rompre avee le général Car-ranza. et que les troupes fédérales refoulent les constitutionnalistes autour de Torreon. D'autfe part, on prétend que le président Huerta serait accablé sous les difficultés financières et politiques. UN EMPRUNT JAPONAIS TOKIO, 16. — Le département des finances annonce qu'un emprunt de 2,500,000 livres sterling, à 4 3/4%, sera émis à Londres, pour les chemins de fer. LE SCANDALE MARITIME JAPONAIS TOKIO, 16. — Le ministre de la marine a annoncé aujourd'hui à la Chambre des Pairs que l'amiral f'usu et le capitaine Sawasika, accusés de corruption seraient traduits en conseil de guerre. Répondant à la question de savoir pourquoi le président du conseil et le ministre de la marine n'ont pas démissionné, le président du

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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