Le matin

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s.n. 1914, 14 März. Le matin. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pg1hh6dc26/
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14 Mars 1914 P»X PAGES -CBVQCÉMTÏME8 tmtÊiaÊÊKÊÊÊÊKMttÈÊËÊÊBMammÊÊmmÊWiÊmÊËum um 21me Année— N° 73 C REDACTION oc VIEILLE BOURSE, 39 I ' ANVERS Téléphone Rédaction : SI* AK>OS2-3tJ-eï,:ie:!nLt:S : lUuàn ?■ *§-gg A«VKS ) Trois °mois I i î . »■**» Un on If-gg |^MEDR ) Troi?mois I . m v,,„w Angleterre, Allemagne et lîaion [ fans® : . i° g.bo.- Hollande et I tosale, par mmestre, lr. I £d-Duché, par trimestre, te. I rabonnement se poursuit jusqu'A refus formel. LE MATIN {TOURN-AL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : Séîl C. de CÀUWER, Directeur ^Lunouces : Annonces la petite ligne, fr, O îtO Annonces financières id il OU Kéclames la ligne, » 1 .êSO Faits divers corps id. > 3 OO Chronique sportive id. » 3 UO Faits divers fin id. » S OO la Ville id. » at.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. lebkgue & co. Instriction criminelle ■ si vous voulez nous parlerons un peu de l'affaire Cadiou. . , i Pour ceux de nos lecteurs qui n ont pas mivi ce gros «fait-divers» dans les journaux le Paris; il nous faut rappeler d'abord que \1 Louis Cadiou, directeur d'une usine située. dans le département du Finistère, près 'de Landerneau, a disparu brusquement, [mystérieusement; à une date encore impré-[fisée entre le 29 décembre et le 4 janvier. ; Parmi ses parents, ses amis, ses voisins, on imagina de sa disparition des explication^ différentes: avait-il été assassiné, s'était-il Suicidé dans un coin, était-il simplement [parti ien vovage avec une petite amie comme naguère M. d'Abadie d'Arrast? On le ('cherchait vainement depuis un mois quand là Nancy, sous l'empire du sommeil magnétique, une somnambule désigna l'endroit où 1 l'on retrouverait le cadavre, en indiquant (les circonstances du crime. C'est principalement l'intervention saugrenue de cette sorcière à quarante sous qui s exaspéré nos curiosités. En quoi nous kous montrons bien sottement crédules. Si Sous y regardons d'un peu près nous verrons que les indications de la somnambule relativement à l'emplacement du cadavre pouvaient s'appliquer à n'importe quel vil-liage français et que quant aux circonstances — causes de la mort, forme des blessu-Ites, nature de l'arme, signalement de l'as-liassin présumé — elle s'est grossièrement ■trompée sur tous les points. Mais nous n'en [avonscure. Pour la grande majorité du pu-Itlie la somnambule de Nancy domine l'instruction, à ce point qu'il semble que, sans [ elle, la vérité sur la fin de M. Louis Cadiou [ne serait pas encore connue. Par elle l'af-îaire de Landerneau, au début intéressante à la façon de tous les problèmes judiciaires, | devient merveilleuse et nous ne résistons |pas à la fascination du merveilleux. I Jamais peut-être instruction criminelle l ■n'a montré sons une lumière plus éclatante ilMnnité des témoignages humains. Le Barquet de Brest n'est pas encore parvenu à établir à quel jour et à quelle heure l'in-[ dustriel a été aperçu pour la dernière fois <!an$ son usine ni jusqu'à quelle date il a ; Vécu. Des témoins dignes de toute confian-jee Iont rencontré le 1er janvier alors que I i accusation place sa mort à la date du 30 1| pmbre. On signale sa présence à Morlaix I le janvier, à Paris le 4. Et le magistrat, ■nstructeur n a pas la ressource de supposer Mue ces personnes se sont trompées, qu'el-; (v)0nt pr!s ^ue'<îue autre passant pour M. v !!"j: ®s ont parlé, elles lui ont Iml i Iîlain" Pas d'erreur possible et ce-|™an.^ 1 erreur est partout. Au contrôle ht témoignages vacilla ou suc-1 aJ.0 ™13la bonne foi des témoihs stmJf6 en^lere' M. Cadiou a été reconnu, e, congratulé le même jour, à la même deus localités du département IlorriMr!! pa(r,un? distance de cinquante ki-L, j/' e',les honnêtes gens qui en dépo- IcirpoTi-f par une série de petites .scrupuleusement vérifiées soient. ma^n,e'|ement impossible qu'ils se Itvnnfh' a Par'-é d'un sosie mais 6trefe.ne tient Pas debout. On peut confiKinn dui?e re5®emi|lance mais aucune bordent ->u P°ssiwe entre gens qui s'a-Punal d „parlent' Si M- Nicolas, juge au à défl^,6 °n™erce de Brest, se bornait ta Cl . ,aper?u ou entrevu M. Ca-Eous rinn„eare de Morlaix le 1er janviers» lune erro, n.°ns • prévoir la possibilité PéM précise: «J'ai rencon- Ker' ii i,,; Jf a a,§are de Morlaix le lr jan-N comment'if6! la main: je lui ai demande bonne rt h porlait' Je lui ai souhaité v^?teniltT1Se'année>> - nous de" :ble. g1» témoignage comme vala- Isnce s'il n , romPé par une ressem-Vce sol r1 abofd6 un sosie de M. Ca-[fcaùt: «Pai-flnrfUra aussitôt éclairé en lui peur; ie monsieur; vous faites er-Pyez.» ls pas la Personne que vous r )er ianviw s? trouvait à Morlaix lue l'ingénimiV ,accusation ne peut soutenir rtoe'dans i bTTJ 1 a assassiné le 30 dé-^oignago dp ÏÏnlre,de Landerneau. lie Ni il femnn-to colas n'est pas isolé ht des auW T ®11 Pr<'eisi°n sur la plu-P'Uvoir ronnn .r°.ls„au|^es témoins dépo-l®1 Quatre iourH^ ^"^us'lriel deux, trois ^es bévues s,!'P s,le 30 décembre. rPertises. Deut ^fl!?. 0nt mar(îué les i ï'ps.ie du cadqwn 1 îns Procedent à i'au-[pidiou a été ft-nno.]'' leur raPPort: ' aPrès iaVntp i? ïord' JuSulé ensui-à lui enLf 1 a?sass»i. s'est P"op8ie est ordr n •' ♦ v°U" Une nouvelle Nadioua éîéTf °n s'aPerçoit alors ir' (>tie hou par UI1° balle de revol- ? Possédé un tovoiv i 1-lnSéiieur Pierre 'le «perfoe' n0Hf de Cf' calibre. Nou-,itr°uvée dans là t-t 0°.nstant' que la balle r,calibre do si- mur t ou n'est pas iLe fn suf8it le l'oul îou des cau- f^eat rien l .-'i qui ne sait abso-d6lafîaire et qui se présente KBHSBBHMHMBMMHMMNHBMHflHMMBniIMmnEHBDQUHSMUflMMMMM! avec aplomb pour l'expliquer à tout le monde. Dans le procès de Papavoine il se nomme Boudinois et il vient exposer au jury que si l'accusé a poignardé deux pauvres petits enfants, ce ne peut être que suc l'ordre de Louis-Philippe.Dans le procès de Dumollard il s'appelle Métivier et il proclame la légende des «barbus» masqués qui rôdent de nuit dans les campagnes pour assassiner les bonnes à tout faire. Dans l'affaire Poncet c'est le spirite Laffineur qui se prétend en relations avec, l'esprit de la victime et propose de lui faire raconter le crime directement en cour d'assises. Vous n'avez pas oublié le fou de l'affaire Steinheil. A la troisième audience un jeune homme se présente, correctement vêtu, qui se nomme Lefebvre et qui s'avoue l'un des assassins du peintre et de sa belle-mère! A côté des malfaiteurs drapés de lévites noires, il était déguisé en femme. C'est lui la fameuse «femme rousse» dont l'accusée a parlé! Il s'est annoncé par une lettre à Mtre Aubin où il se déclare «incapable de résister plus longtemps au poids de la faute qui l'acca-b!e».Amené à l'audience, il réitère ses aveux Il est bien la «femme rousse>. Il a pris part au crime, il le raconte et s'il répugne à dénoncer ses complices, il en indique au moins le signalement. Il s'étonne que la veuve Steinheil ne le reconnaisse i.,as. En se livrant il obéit à sa conscience; il sait qu'il encourt la mort mais il montera à l'écha-faud sans faiblir. On l'arrête, on l'interroge et on découvre bientôt qu'il s'est pris d'une fclle passion pour la veuve tragique. S'il a voulu mourir de la mort la plus honteuse, c'était dans l'espoir de la sauver. Dans l'affaire Cadiou le fou est un employé des postes. Il ne connaît pas l'ingénieur Pierre mais il lui suffira d'un mot pour faire éclater son innocence. Aussi som-me-t-il le juge d'instruction de le citer à camparoir!... Et l'instruction continue. .Te ne voudrais pas être à la place du magistrat qui en est chargé. Coriolis Lettre de Berlin (Correspondance particulière du Matin.) Les effets du particularisme prussien. — Un ministre badois à Munich. — Il faut aviser. Berlin, 12 mars. La Chambre badoise vient de prendre une initiative qui est vivement commentée dans les milieux politiques quoique les journaux d'ici affectent de n'en pas parler beaucoup : elle vient de rétablir la légation de Bade auprès de la cour de Munich. Vous savez que les Etats confédérés de l'Empire allemand ont le droit d'avoir des ministres à l'étranger et d'entretenir des relations diplomatiques entre eux. La plupart des Etats — la Bavière fait cependant exception et je crois bien qu'il y a eu un ministre plénipotentiaire bavarois à Bruxelles — n'envoient pas de diplomates au delà des frontières de l'Empire. Ils écoutent ainsi le conseil donné jadis par Bismarck qui prétendait, non sans raison, que l'Empire avait un représentant à l'étranger, que si les ministres bavarois, saxon, wurtembergeois étaient d'accord avec l'envoyé impérial ils n'avaient aucune raison (fêtre et que s'ils n'étaient pas "d'accord ave« lui ils constituaient un danger pour la politique extérieure de l'Allemagne; dans les deux cas il fallait les supprimer." t Quant aux diplomates à échanger entre la Bavière, la Saxe, le Wurtemberg, Bade, etc., Bismarck n'en était pas partisan davantage. Que les Etats aient un représentant officiel à Berlin, rien de plus naturel puisqu'ils doivent rester en contact avec le gouvernement impérial, mais que peut, faire un ministre de Saxe à Stuttgart ou un ministre de Bavière à Dresde? Cependant, je le répète, si les conseils de Bismarck en vue de fortifier l'unité de l'Empire étaient généralement suivis, les Etats n'en conservaient pas moins le droit d'envoyer des ministres à l'étranger et chez les confédérés. Parmi les Etats allemands qui ont défendu avec le plus d'enthousiasme l'idée impériale et qui ont coopéré le plus efficacement à la proclamation du roi de Prusse comme empereur allèmand dans la Galerie des Glaces du palais de Versailles, il faut citer Bade dont le grand-duc'était le gendre de Guillaume 1er et que nous trouvons aux côtés de Bismarck chaque fois que les intérêts nationaux devaient être défendus en cette période déjà lointaine où l'Allemagne renaissait à l'unité et à la puissance. Aussi, écoutant les conseils du Chancelier de Fer et son argumentation d'ailleurs logique et péremptoire, Bade avait supprimé ses ministres plénipotentiaires à Munich, à Dresde, à Stuttgart.Et la Chambre badoise vient d'accorder au gouvernement les crédits nécessaires pour rétablir la légation de Munich. Pourquoi ? Le député Rebmann et le ministre von Dusch l'ont expliqué clairement et catégoriquement: parce que les Etats du Sud oni intérêt à chercher un point d'appui en Bavière contre le particularisme prussien tel qu'il s'affirme dans la politique des hobereaux de l'Elbe orientale, tèl qu'il est exprimé par le comte Yorck von Wartenburg à la Chambre des Seigneurs de Prusse, tel qu'il s'est manifesté au Congrès des Vrais Prussiens. "Ce particularisme, a dit M. Bebmann, ne regarde que vers le passé; c'est un mouvement essentiellement réactionnaire, malsain dans la moelle, dangereux pour l'Empire, un frein contre toute bonne évolution des circonstances."Voilà qui est dur pour la Prusse ou du moins pour ceux qui prétendent présider à ses destinées et diriger aussi la politique de l'Empire, mais dans les cercles libéraux on est généralement d'accord pour déclarer que les Badois n'ont pas tort d'agir comme ils le font et de protester de la sorte. Notez que la population badoise est fon cièrement démocratique et patriotique et qu le gouvernement bavarois est parfaitement clé rical. Malgré cette opposition île principe, Ba<L croit nécessaire de s'entendre avec la Bavièn pour obvier aux excès des "Junker" de l'autr côté de l'Elbe. Quand je vous ai rapporté les discours de: "Vrais Prussiens", je crois vous avoir dit qui cette renaissance du particularisme prussifi que Bismarck avait dû combattre de toutes se: forces parce qu'il était ennemi de l'idée nationale allemande au moins autant que le'par tieularisme de certains Etats du Sud de l'Aile magne, que cette renaissance, donc, du parti oùlarihine prussien aurait son retentissemen hors de la Prusse. Je ne croyais pas être s bon prophète ni voir mes prédictions se réaliser à si bref délai et dans une forme auss catégorique que celle du vote de la Ghambn badoise. Cependant M. von Bethmann-Hollweg, chan celier de l'Empiré et président du conseil dei ministres de Prusse, qui n'a rien su empêche: de tout cela, aurait pu prévoir ce qui arrivi maintenant, car à force de gouverner pou plaire aux hobereaux agrariens il devait amener la désaffection ailleurs. Bade, la Saxe d'autres Etats lui avaient conseillé de lever ur impôt sur les successions quand il eut à chercher des ressources financières il y a quelque: mois. Les conservateurs prussiens qui détestent toute imposition qui les frapperait — j'a eu souvent l'occasion de vous le dire — s'op posèrent à cet impôt. M. von Bethmann-Holl-vveg les écouta et proposa la taxe sur l'accroissement des fortunes, qui ne frappait pai autant les agrariens, car ils se plaignent toujours d'être dans la misère et il ne peut êtri question pour le fisc de prélever quoi que c< soit sur de malheureux propriétaires qui on toutes les peines du inonde — c'est eux-mêmes qui le disent — de nouer les deux bouts Alors déjà le chancelier a froissé inutilemen les Etats du Sud. Les manifestations du comti "iorck von Wartenburg et de ses amis ont fai déborder le vase. La situation créée par le vote de la Ghambn badoise et par les déclarations qui l'ont précédé, est grosse de conséquences. Munich, porte-parole des Etats du Sud, va-t-il être opposé ; Bprlin 1 Allons-nous avoir du dualisme dans l'Empire allemand dont l'unité précisément es la base même de sa force et de sa puissance dans le monde ? Sans rien exagérer et sans croire un instant que l'œuvre de Bismarck soi en danger, on doit cependant croire qu'il peu naître une situation "malsaine", comme l'a di le député badois Rebmann. En somme, si d< bons patriotes allemands comme les Badois l'ont toujours été dès avant. 1870 n'ont plu; née £oa£i^nce» absolue, dans la direction prussienne, diffis l'hégémonie acceptée jadis unanimement. de la Prusse, il faut rappeler le mo' de Guillaume 1er : "La Prusse a besoin maintenant df> taire des conquêtes morales en Allemagne."Des conquêtes morales, la Prusse en fera difficilement sans doute si elle permet plus longtemps aux hobereaux réactionnaires et agrariens, dont l'égoïsme vaut la morgue insolente, de diriger sa politique. De plus, la situation est grave au noint de vue de la politique étrangère. La publication simultanée des articles sensationnels de ls "Kolnische Zeitung" et de la l'Germania" avail sa raison d'être. Ôn s'en aperçoit pleinement aujourd'hui. La Russie a augmenté ses forces d'un demi-million d'hommes. Rien que cela De plus* l'état-major moscovite avoue que se? corps d'armée ont, quitté les positions qu'ils occupaient jadis et qui étaient de nature plutôt défensive, pour aller prendre plus près de la frontière des positions dont la caractéristique indéniable est d'être offensives. Certes nous avons oonfiance dans notre glaive — qui est toujours aiguisé — et dans notre poudre — qui est, toujours sèche — mais on ne se bat bien que lorsque les dualités morales répondent aux avantages physiques,quand une haute idée nationale enflamme l'enthousiasme des masses. Qunther. LES FAITS 00 JOUR LE BUDGET NAVAL ANGLAIS Une dépêche nous a appris hier que M Winston Churchill, premier lord de l'amirauté, a déposé à la Chambre des Communes son projet de budget naval pour l'exercice 1914-1915. Les crédits demandés s'élèvent à 1 milliard 288,750,000 francs, c'est-à-dire qu'ils sont, en chiffre rond, en augmentation de 68 millions de francs sur les crédits ordinaires et supplémentaires du dernier exercice. Cette augmentation est due. à de nombreuses causes: cherté de la.vie, augmentation des effectifs, constitution de réserves de combustible, de pétrole, développement de l'aéronautique navale.Le nouveau programme comporte la construction de quatre cuirassés, de quatre croiseurs légers, de douze contre-torpilleurs et d'un certain nombre'de sous-marins et de navires de service, Le personnel sera augmenté de 5,000 officiers et marins, et porté par conséquent à 151.00C hommes. Le document déposé par M.Winston Churchill sur le bureau des Communes contient un grand nombre de chiffres très intéressants. Il montre, par exemple, l'accroissement considérable des dépenses navales de l'Angleterre depuis 1907. Cette année-là le budget n'étail encore que de 781 millions de francs. On peut dire également qu'à la date du lei avril prochain, l'Amirauté aura en chantier lî cuirassés, 1 croiseur de bataille, 16 croiseurs légers, 30 contre-torpilleurs et 24 sous-marins En ce qui concerne l'aviation, la marine possède déjà 5 stations complètes d'hydro-aéro-planes. Une chaîne de stations aéronautique! sera établie tout le long des côtes anglaises. FOX ~-r '"rTrTCr——— : Etranger La politique allemande UN NOUVEL ARTICLE: DE LA "GERK3ANIA" ' BERLIN, 13. — La "Germania", organe offi-J ciel du centre catholique, publie un nouvel ar-, ticle sensationnel dans lequel il est dit: ' " Que se passe-t-il en Russie? Nous avons | récemment appelé l'attention de nos lecteurs et " de l'Europe sur ce point, et notre article, paraissant en même temps que celui du corres-^ pondant de la "Gazette de Cologne" à Saint-j Pétersbourg, fut très remarqué. Il va sans dire que cet article ne poursuivait pas le but d'une j augmentation de l'armée allemande. , " Nous avons reçu, aujourd'hui, de nouveaux " renseignements nous permettant d'affirmer que la Russie continue à mobiliser ses troupes, et, J qu'en particulier, sur les chemins de fer qui ' desservent la Bessarabie, le trafic des voyageurs ; et des marchandises est interrompu depuis plu-, sieurs jours; par suite de la réquisition des autorités militaires, on transporte des troupes et du matériel de guerre. J " Nous avons donc une mobilisation russe, ; tout comme au début de la guerre balkanique, j Seulement., aujourd'hui, la méfiance s'est aiig-mentée de part et d'autre. Il s'agissait, autre-j fois, nous disait le gouvernement russe, d'empêcher l'Autriche-Hongrie d'intervenir contre " les populations slaves des Balkans. " " Aujourd'hui, rte quoi s'agit-il? Pourquoi ^ ces préparatifs? La Russie va-t-elle prendre ' l'habitude de mobiliser tous les dix-huit mois? ] Une nouvelle guerre balkanique menace-t-elle ; d'éclater? " A notre avis, Je gouvernement de Saint-Pétersbourg serait bien embarrassé de répondre à de pareilles questions. ; " C'est pour nous un fait que ces armements ; sont dirigés contre l'Autriche-Hongrie et dans ; le but de lui déclarer la guerre. Or, nous savons qu'un traité d'alliance fixe à l'Allemagne des i obligations précises, et nous pouvons assurer qu'à Vienne et à Berlin, ce qui se passe en ce moment en Pologne et en Bessarabie est l'objet de la plus grande attention: on s'y prépare à \ toutes les éventualités." i On voudrait bien ne pas être péssimiste. Mais ; de pareils articles sont déconcertants dans des ' journaux sérieux, de premier ordre, appartenant 1 à un grand parti et qui ont une réputation à garder. LA NOTE RUSSE PETERSBOURG, 13. — "La Gazette de la i Bourse", dans son édition de ce matin, déclare ; que tout le monde en Russie lira avec un sen-. timent de profonde satisfaction les déclarations . autorisées et -compétentes publiées hier, des-; quelles il ressort que les énormes sacrifices . consentis par le peuple- -russe ont pour but de . préparer le pays à toutes les éventualités. Le journad estime que la Russie a donné à l'Allemagne et à l'Au triche-Hongrie une réponse qui fera certainement ^réfléchir ces deux puissances. La politique française M. CALIWETTE CONTRE IW. CAILLAUX PARIS, 13. — M. Gaston Calmette publie . dans le "Figaro", avec une reproduction photographique, une lettre qu'il attribue à M. Caii-; laux et dans laquelle le ministre des finances parlant de l'impôt sur le revenu déclare qu'il écrase cette réforme en ayant l'air de la défendre et qu'il s'en félicite pour le pays. Cette lettre serait en entier de la main du ministre des finances. L'IMPOT SUR LE REVENU AU SENAT PARIS, 13. — La commission sénatoriale de l'impôt sur le revenu vient de rejeter à l'unanimité des membres présents l'amendement Henri Michel tendant à imposer le coupon de la rente française. La politique italienne LA CRISE MINISTERIELLE ROME, 12. — Le bruit court que M. Son-nino a refusé la mission de former le ministère et a indiqué au roi M. Giolitti commi seul capable de constituer le nouveau cabinet. La situation en Orient LA REVISION DE LA CONST5TUTION ROUMAINE BUCAREST, 12. — I.'expos i des motifs du projets relatif à la revision de la constitution a été lu aujourd'hui pour la première fois au Parlement. Conformément à la constitution, deux autres lectures auront lieu, chacune à quinze jours d'intervalle. La Chambre actuelle sera ensuite dissoute et l'on procédera à l'élection de l'assemblée constituante. La situation au Mexique L'ASSASSINAT DE M. BENTON EL-PASO, 13. —- Du témoignage recueilli par une commision d'enquête présidée par le général Carraz-a il résulte que c'est le commandant Udolfo Fierro qui a réellement tué M. Benton. Dépêches diverses L'EVEQUE DE LUXEMBOURG LUXEMBOURG, 13. — L'évêque de Luxembourg, Mgr Koppes, avait, dans sa lettre pastorale de l'an dernier, interdit à ses ouailles la lecture de certains journaux "mal pensants",, . tels que la "Luxemburger Zeitung" et les "Temps nouveaux". Ce dernier journal, estimant que l'appréeia-■ tion de l'évêque était de nature à porter préjudice à ses intérêts matériels et au bon renom . dont il jouit dans le pays, assigna Mgr Koppes devant le tribunal correctionnel. Le jugement ' vient d'être prononcé. Le tribunal constate que 1 l'évêque possède le droit de critiquer la presse. - Mais il déclare qu'il a outrepassé ce droit en . traitant le journal d'immoral. Il co- sidère ce terme comme une injure et à ce titre condamne i l'évêque de Luxembourg à 26 francs d'amende ' avec sursis et à trois insertions du jugement. Ces insertions suffiront à compenser 1-e dommage <iui a pu être causé. La partie civile | ! ' " ' (n'obtient pas les autres dédommagements ma-■ tériels qu'elle demandait. EXECUTION CAPITALE METZ, 13. — Le nommé Jean Berresheim, mineur, originaire de Eschene, dans le Luxembourg, condamné à mort en novembre dernier par la cour d'assises de la Lorraine pour avoir commis deux meurtres en 1912, à La-grange, a été exécuté ce matin, à 7 heures, dans l'intérieur de la prison. UN DUE; PARIS, 13. — Un duel a eu lieu ce matin entre deux auteurs dramatiques, M. Jacques Richepin, fils de l'académicien, et M. Fron-daie. A la deuxième reprise, après un vif combat, M. Frondaie a été atteint à l'avant-bras d'une blessure légère qui a mis fin au combat. Les deux adversaires ne se sont pas réconciliés.INCENDIE TRAQIQUET PCiRTLAND, 12. — Un incendie a détruit six pâtés de maisons en bordure sur la mer. Deux femmes ont été brûlées. Les pertes s'élè-. vent à environ un million de dollars. LA TEMPETE A MELILL& MADRID, 13. — A Melilla, la tempête a encore augmenté. Les vagues ont emporté une digue sur une longueur de 90 mètres. On signale la disparition de 5 vapeurs et de 38 embarcations. Des campements et diverses positions ont subi de sérieux dégâts. On compte cinq blessés. A BENGHAZI BENGHAZI, 13. — Le 11 mars, vers 2 heures du matin, la colonne Latini, campée aux environs de l'oasis Zuetina, a été attaquée subitement par 1,500 à 2,000 ennemis. La colonne a obligé l'ennemi à prendre la fuite. On a relevé 263 cadavres des rebelles. L'ennemi a laissé en outre une grande quantité d'armes et de munitions. LA POLITIQUE AU CAP LE CAP? 12. — Le Sénat a voté en seconde lecture le bill, approuvant les actes du gouvernement pendant les derniers troubles. Un député travailliste seulement a voté contre. DANS L'EQUATEUR QUITO, 12. — Le président de la République, le général Leonidas Plaza, a battu les révolutionnaires qui occupaient la ville d'Esme-raldas. Le reste du pays est dans un ordre complet. La révolution est considérée comme terminée, Westinghouse M. Westinghouse est mort avant-hier. Une dépêche de' New-York nous l'apprend. Cette nouvelle laconique risque de passer inaperçue. Ceux qui la liront penseront un instant* au "frein Westinghouse", puis, s'intéresseront à telles ou telles autres nouvelles ou politiques, ou criminelles. Et pourtant, que de services cet inventeur américain n'a-t-il pas rendu à ses contemporains. M. Westinghouse a donné son nom à une découverte scientifique, utilisée, non seulement chez nous — depuis 1882 — mais un peu partout sur les Nouveau et Ancien Continents.Jadis, les véhicules ordinaires .étaient armés d'un frein, en bois ou en métal, nommé "à sabot". Imaginez une sorte de fragment de cercle qu'un ensemble de tiges filetées font mouvoir d'arrière en avant, et réciproque- 1 ment. Ces tiges serrent fortement le sabot contre les roues. L'encyclopédie Larousse donne à ce sujet des renseignements très clairs. Le frein à corde ou frein Lemoine oui enroule, autour du moyeu d'une roue, une corde fixée à 4'extrémité d'un sytsème de leviers, arrête ■les véhicules à peu près radicalement. .Mais tous ces freins ne suffisent pas à l'organisation des chemins de fer. Là, le système de frénage a une action de la plus grande importance. Quand un train est lancé à toute vitesse, il faut que l'on puisse l'arrêter rapidement; mais il importe hautement que l'arrêt, si brusque qu'il soit, ne cale pas les roues instantanément, ce qui compromettrait gravement la sécurité des voyageurs, car, eu égard a la vitesse acquise, ceux-ci ne manqueraient pas d'être lancés brutalement les uns contre 'les autres, et ses collisions n'iraient certaine-! ment pas sans endommager leur physique ! Autrefois on faisait usage de freins à sabots; ceux-ci exerçaient leur .pression sur les roues des wagons. On dut, petit à petit, reconnaître les inconvénients multiples de ce système. On eut recours à des "freins continus''^ Ainsi se nomment les moyens de bloquer les trains, fussent-ils automatiques ou non, que le mécanicien lui-même met en action, il y a dans cette catégorie, le frein "à vide ou de' Tremblay et Martin", celui de Smith, le frein hydraulique — en général abandonné —, le frein électrique, et enfin et surtout le frein à air comprimé ou de Westinghouse. Il est conçu d'a-près une méthod'e unique. Un réservoir à air comprimé est placé sur la locomotive. Il communique avec des cylindres dont toutes les voitures sont munies par line conduite générale qui s'étend d'un bout à l'autre du train. Chacun de ces cylindres renferme un piston mebile qui agit sur le levier des sabots. Le mécanicien ouvre un robinet d'admission de l'air comprimé dans la conduite, ou met la conduite en communication avec l'at-mosphere, suivant qu'il veut serrer ou relâcher les freins. L'inventeur, M. Westinghouse, a successivement apporté des modifications, des améliorations, des corrections, des perfectionnements à son appareil; et celui-ci, adopté, comme nous l'avons dit, un peu partout, semble répondre le mieux aux nécessités des chemins de fer Une anecdote nous fut autrefois contée au sujet de la première démonstration faite par 1 Américain sur le réseau de nous ne savons plus quel pays. Certes, il ne faut pas toujours ajouter ioi aux historiettes plus ou moiris amusantes qui se colportent de gauche à droite, mais, il leur faut souvent reconnaître une saveur d'humour très particulier. ûoao, un convoi avait été ' composé d'uaa

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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