Le matin

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s.n. 1914, 12 März. Le matin. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6h4cn7000w/
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r TjTT'S-Mane 1Q1 OOt ZE PAGES — CimrQCENTIMES 21mti Année N° 71 • rédaction 3g VIEILLE BOURSE, 39 ahivers Téléphone Rédaction : .iW onaeincnts : l Un an • « » • •^r* Anvers < Six mois . /Trois mois «r • • • l Un au. S«'KO Wtémb'ur < Six rao'S . • • • • » /Trois mois • . * . »-W iroisrrs • France, Angleterre, Allemagne et Union Grand-Duché, par trimestre, fr. T-OO. [ abonnement se poursuit jusqu'à refus forme). LE MATIN JOTJRNAXj quotidien Aû i\rt 1N13T RAT IUii 39,VIEILLE BOURSE, 39 AIVVERg Téléphone Administration : V <5 £ C. de CAUWER, Directeur Annonces î Annonces la petite ligne, ir. O St> Annonces financières id >1 OU Réclames la ligne, » 1 .SO Faits divers corps ni > 3.00 Chronique sportive id. » 3.0U Faits divers fin id. » %.00 La Ville id. i Si.OU Emissions Pris à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. 1. Lebkgue * C». Un cas embarrassant *♦»-■■■ -- Revenons sur l'empoisonnement de Cholet dont nous avons touché un mot dans- notre causerie scientifique. Trente-huit personnes sont empoisonnees, à un repas de noces, par un gâteau à la crème. Douze succombent. L'analysé 'chimique ne décèle l'existence d'aucun poison minéral, bien que les symptômes soient ceux de l'intoxication par l'ar-; senic. M. le professeur Chantemesse est charge S d'une enquête. L'examen bactériologique, pratiqué par les docteurs Papin et Gaudin, d'Angers, fait j découvrir, dans la crème et dans le sang d'un malade, un bacille paratyphique extrê-I jnement pathogène. M, Rappin, directeur de l'Institut Pasteur | de Nantes, reconnaît ce bacille, trouvé dans I le sang d'une autre victime, comme celui qu'il a eu l'occasion d'observer au cours [ d'accidents produits par l'ingestion de cer-[ tains laitages. M, Chantemesse lui-même trouve encore le même bacille dans le sang d'un troisième malade, mort au courant de son enquête. Le bacille est donc, fort probablement, I l'agent infectieux. M. Chantemesse se fait cuisinier. II con-I lectionne, suivant la recette, la «crème roya-! )e» suspecte. Il fait bouillir le lait, le sucre, le zeste de I çitron, verse d^ns le liquide bouillant les [ jaunes d'oeufs, éétte partie de la crème ne i peut guère être incriminée; le microbe se-l tait détruit ou tout au moins largement at-I Jénué par l'ébullition. | Reste la seconde partie: des blancs d'oeufs I Mus en neige et saupoudrés de macarons I Broyés. Cette garniture, ajoutée après cyis-| ton du gâteau, est simplement dorée au four I durant deux minutes. Les macarons broyés, II albumine coagulée forment couche protec-I Itiçe et les œufs battus en neige restent I îtttids. I ' Voilà le milieu de pullulation du microbe. [ «semenoé des produits intestinaux de su-V jrts ta portants, il est inoffensif cour des | luftefé rawiè légëfemeht. de cul-I rate des produits des autopsies ou d'un frag-I "e 'a cerne du banquet, il tue les co-I t 'S ™ ou Welques jours. i îu j infect'eux du microbe est prouvé. I «aïs d.ou provient-il? I (m c^m'ste> '.6 bactériologiste se trans- ■ Ju?e d'instruction, un juge d'ins-I examine et écarte sue-I hm..' Intervention de plusieurs fac-I dlnlj. , » insectes, poussières. 11 serre I JL"5 enclu®te et établit que plusieurs I auin ; s du mème genre se sont produits K 0„ ralâeU™s a la même cuisinière. I confim» î 6 Ce- femme; sa flore intestinale I C'mi im miorobe toxique en abondance. I «nets nnVP+rteu?e *?e '§'ermes», tin de ces I celui tl bun e épidémique, comme I sn ftro'jrtf* -e ^P^de, du choléra, sans I cette fw i?ent lncc°modé. Cette Locuste, 12 S?' cette La Voisin involon-I cette rtitr mort aut°ur d'elle, avec i Cesu^encS,qu'elle fraPPe à l'aveugle. [ «nient an'nn' \e et eela doit être Plus fré~ I tein 1 h 1® Pense, car un jeune mé-Ede^?teUf Leco* a ^unl dans sa I ïfescrtmo » 700 cas d'intoxication par Ie" sent m ^eâux a la crème observés I Lafe d(; )900 a 1906. | se est vprmn ^ en1U(He de M. Chantemes- I %U inexpHcables. ? 1Umi'>re SUr CPS aC~ I Mat'8 °f 1 'c' ^ue ce'a devient embarras- I savant émilpï?f0ns •c'e Chantemesse, du IW enquête sont" A?™6 cotte ma?nifi-I insuffisantes vïïl évldÇmment timides et Iser l'emnlrn Vn , se l5°ment à préconi-I * lait hoiiîlH i> confection des crèmes, ■ duits alimenfn'irlœ'Ui t:ii™ irais» de pro-I;mandent auv n„-S- clloiï: "î1165 recom-I de i)rnnr0»i ni?rs .et cuisinières des I f'3 chirurgiens mSmUtieUX' comme ceux ■Kff nol<"nme"1 »» 1^ ccla-S1?Shde Protection de la so-Quo va-f-if i^ blen Plaire. ïc.elte cuisinière' du.n autre côté, de i Public ? ^ constitue un. danger ce9 ^mmes auf 8fi0nnelK G'est une de îecou^ Pour t JriCe,S desquelles on a 1privés. ' PreParation de grands re- I îau.ra plu^ iuèrpal)pn qUe- Ia malheureuse |L, essi°n. Mêmp «î occasion d'exercer sa I ?Ue,' d'opérations mi quitt.e son champ |ÎJ ^PUtation la VnîS 6 S1 e s'expatrie, |. rvices publies a' car ie devoir des j'Mer. est en quelque sorte de la FâUt"n interner, P0e8'-d'élimin^ traitement, à des exné-feisme î v 1011 du microbe de son or S» r n lt'on du ml 3te-t-il contre la réan-Kable? On £riftailS U" miliuu aussi |lf^?er!vuY «î1 ne fa're de ce su- ! "eurs, a enlevé^M sciencc- avec raison enie\e ses moyens d'existence. Et les autres: tous les cuisiniers et cuisinières responsables des 700 cas relevés par le docteur Lecpq ? Ils sont inconnus ceux-là; ils continuent à exercer leur dangereuse industrie; ils répandent le redoutable bacille dans leurs combinaisons culinaires. Faudrait-il donc soumettre à un examen médical tous les cuisiniers et cuisinières, toutes les servantes, toutes les ménagères, toutes les dames de maison qui s'occupent, de cuisine? Ce n'est évidemment pas possible. Faut-il interdire les entremets, pâtisseries, etc., dans lesquels figurent les ceufs battus en neige ? Non seulement ce serait quelque peu ridicule, mais c'est insuffisant, puisque M. Rappin a trouvé le microbe toxique dans les caillebottes et le lait et que rien ne garantit que ce microbe ne rencontre un terrain favorable dans d'autres recettes culinaires. Bref, de quelque côté que l'on se tourne, la société se trouve désarmée contre les porteurs de germes dont M. Chantemesse a décelé l'existence. Tout ce que l'on pourrait imposer, à la rigueur, c'est l'isolement des porteurs de bacilles ayant provoqué un accident et il faudrait attendre pour prendre cette mesure que la loi n'autorise pas, que cet accident se fût produit et interdire à ces dangereux sujets toute intervention dans les opérations culinaires. Cette perspective est d'autant moins réjouissante que l'accident révélateur peut être collectif comme ù Cholet. Et l'enquête de M. Chantemesse soulève un'problème assurément difficile à résoudre.T «w Lettre de Londres | v W - . . - . VWWI v^ v« V IVU .Ut'. Vl.ll . J Les propositions de M. Asquith Un plébiscite, dans l'Ulster. •—- Le délai des six années. — Protestations de Sir Edward Carson. — Vers la solution pacifique. Londres, 10 mars. M. Herbert Asquith, premier ministre, a énoncé hier devant la Chambre des Communes les propositions que vous annonçait ma dernière lettre, en y ajoutant des précisions qui n'avaient pas encore été divulguées. Pour désarmer l'Ul-ster, pour enrayer l'organisation de la guerre civile, pour ramener la paix dans "la Grande-Bretagne, il offre d'amender la loi du ''Home Rule" dans les conditions ci-dessous: Avant la promulgation de la loi, les neuf comtés de la province de l'Ulster seront consultés par voie de plébiscite et ceux de ces comtés dont les habitants se seront prononcés contre le "Home Rule" seront exceptés de son application. Ce sera un plébiscite et ce sera une façon de référendum. On votera sur une question simple et nette, par oui ou par non. Les populations exceptées échapperont à l'autorité du nouveau parlement de Dublin et du nouveau pouvoir exécutif qui en sera l'émanation; elles continueront de vivre sous l'empire de la législation actuelle, c'est-à-dire sous la domination anglaise. Le principe de cet amendement au "Home Rule" devait rencontrer dans l'opposition un accueil favorable. Les conservateurs unionistes n'en sont plus à rejeter tout le bill et les nationalistes n'en sont plus à l'exiger tout entier. Entre le cabinet et ses adversaires il y a donc accord quant à la doctrine. On ne se divise qu'à propos des modalités-: Sir Edward Carson et ses amis entendent n'accepter qu'une exception définitive et perpétuelle ; le gouvernement n'offre qu'une exception temporaire. Les résultats du plébiscite de l'Ulster ne vaudraient que pour une période de six années après lesquelles l'exception serait périmée, le "Home Rule" devenant loi de l'Etat dans toute l'Irlande.' La consultation prendrait place dans les trois mois qui suivraient la promulgation de la loi de "Home Rule" et l'excêptio_n commencerait à" courir du jour où se réunirait pour la première fois le parlement de Dublin. En développant ces propositions devant la Chambre, M. Asquith n'a point dissimulé qu'il s'y résignait avec tristesse car leur adoption aura tout naturellement pour effet de prolonger pendant six années encore un conflit que l'application pure et simple de la loi permettait de dénouer immédiatement.. A quoi Sir Edward Carson a répondu que la solution serait définitive si les effets du plébiscite devenaient eux-mêmes définitifs. G'est sur la portée de ce plébiscite que le débat va s'engager. * « m Si le gouvernement propose de réduire l'ex- ] ception à six années dans tous les comtés de ' l'Ulster qui l'auront réclamée, ce n'est point par caprice ni par calcul mais par déférence pour le pays. La réforme constitutionnelle d'août 1910 ayant ramené de sept à cinq ans la durée de la législature, les électeurs de tout le Royaume-Uni seront consultés deux fois dans le délai de six années que M. Asquith prévoit pour l'Ulster. Ce sera d'abord vers la même époque qui verra | s'assembler le nouveau parlement de Dublin et la loi de "Home Rule" sortir ses premiers'effets. A peine l'événement sera consommé, à peine le plébiscite de l'Ulster aura fixé le domaine territorial de la loi, les électeurs seront appelés1 à se prononcer, à approuver ou non le "Home Rule", à consacrer.ou à rejeter les combinaisons imprévues qui vont lé modifier. En dépit des échecs subis par l'opinion libérale dans des circonstances accidentelles et isolées, le "Home Rule" ne réunit pas moins à la Chambre des Communes une majorité de près de cent voix qui, sur l'initiative du cabinet, a pris de solennels-engagements. Cette chambre a reçu mandat de voter et de promulguer le "Home Rule"; on ne peut attendre d'elle un revirement qui le mutilerait. C'est au pays à conclure.Les conservateurs réclamaient à grands cris des élections générales: ils en auront deux fois d'ici six années et le scrutin au moins portera sur des expériences probantes.Ils exigeaient i un référendum: on le leur accorde sous forme d'un nlébiscite pour l'Ulster. Quand oa écrira, l'histoire de cette grande crise nationale on rendra cette justice au présent cabinet qu'il n'a reculé devant aucun effort pour assurer la paix dans les trois royaumes. Il aura été jusqu'au bout des concessions acceptables. A,cette majorité de cent Aoix l'opposition prétend dicter ses volontés. Sir Edward Carson ne consent même pas à examiner les propositions si raisonnables du premier ministre. Il exige que le plébiscite de l'Ulster précède la promulgation de ia loi de "Rome Rule" et qu'il sorte des conséquences définitives. D'une de ces locutions tranchantes qui lui sont familières, il a caractérisé son sentiment sur la motion de M. Asquith: — L'exception limitée à six années équivaudrait à une condamnation à la peine de mort avec sursis de six ans. il a ajouté que "ce n'était pas sérieux" et qu'il ne daignerait pas transmettre aux gens de Belfast et de Londonderry d,;s propositions aussi "ridicules", t • « Il ne s'engage même pas à faire agréer aux Orangistes de l'Ulster une exception définitive mais au moins, le délai de six ans écarté, il se prêtera à les consulter. L'idct? d'un plébiscite déplait à l'opposition et nous n'aurons pas de peine à comprendre pourquoi. Il y a danger pour elle à ce que le mouvement de rébellion organisé dans l'Ulster se traduise en chiffres positifs. Le scrutin auquel le gouvernement convie les neuf comtés de la province pourrait- b';?n ne pas s'accorder exactement avec les effectifs de volontaires dont les agitateurs font étalage dans leurs journaux. On a déjà discerné dans leur jactance une tendance à l'exagération. Quand on nous raconte que Sir Edward Carson et le marquis de Londonderry ont passé des revues de cent mille hommes,nous sommes avertis par le reportage qu'ils ont vu défiler cinq ou six mille partisans. Hier on parlait de manœuvres de corps d'armée pour l'entraînement des rebelles à l'action en rase campagne, avec équipages de ponts, service de reconnaissance au moyen d'aéroplanes, corps d'intendance et de santé, et on insinuait une levée de vingt-cinq_ mille combattants. Examinez les photographies instantanées reproduites par nos journaux illustrés: il s'agit de petites sections groupant, au. total trois cents amateurs armés de fusils de chasse et manoeuvrant comme pour figurer à destination du cinéma. Le plébiscite donnera des chiffres indiscutables et il nous apprendrait sans doute que tous les électeurs de l'Ulster ne sont pas des insurgés. Ce serait profondément mortifiant pour les chefs d;j ïïHMWtrotftt ' Ils souhaitent donc tout d'abord l'exception sans plébiscite en la considérant dès maintenant, comme acquise, par ce raisonnement sans doute que la volonté populaire n'est jamais plus clairement exprimée que quand la consultation échappe à tout- contrôle. Ils exigent en tous cas une exception définitive en prétextant que le gouvernement ne. la mesure que dans l'arrière-pensée de la supprimer. C'est méc-onnaître ses" intentions et sa loyauté. * * * Dans la volonté du premier ministre l'exception est provisoire. Elle peut cependant devenir définitive si le pays exprime la volonté qu'elle le devienne. Au lieu d'appliquer Selon son droit — certains disent selon son devoir — la loi du "Home Rule", telle qu'elle est sortie des deux délibérations successives de la Chambre des Communes, le gouvernemènt se prête à une expérience sur laquelle il sera par deux fois statué par voie d'élections générales. Dès aujourd'hui il est clair que si les "élections-générales de l'année proc-liaiiie, par un de ces revirements qui sont dans le tempérament national, ramenaient les conservateurs au pouvoir, il suffirait d'une modification de quelques mots pour imprimer à l'exception de l'Ulster un caractère de perpétuité, voire pour abroger la loi de "Home Rule" avec le concours assuré de la pairie. D'autre part, au cas d'un nouveàu succès de l'opinion libérale, la situation des comtés exceptés ne changerait nullement et les hommes d'opposition conserveraient l'espoir de triompher en poursuivant leur propagande jusqu'aux élections générales dé 1920. Le "Home Rule" amendé offre donc à l'Ulster deux occasions de victoire doublées de deux possibilités de défaite, et c'est là un avantage que les majorités fortes offrent rarement aux oppositions les plus turbulantes. Au nom des nationalistes irlandais, M. John Redmond y consent; an nom des perturbateurs de l'Ulster, Sir Edward Carson s'y oppose. Le chef de l'agitation orangis'te sera-t-il suivi par le parti conservateur? Nous ne le croyons point. M. Bonar Lavv a appuyé sa protestation avec véhémence, mais M, Arthur Balfour est d'avis que les propositions du gouvernement méritent un sérieux examen. Elles ne sont pas de celles assurément qu'on rejette sans débat. D'opinion quasi-unanime la solution est dans leur adoption et si Sir Edward Carson persistait dans -sa résistance, il risquerait de se voir abandonner non seulement par les hommes modérés de l'opposition, mais encore par les électeurs de l'Ulster, mieux disposés que lui à accueillir une mesure qui ne répond peut-être pas à toutes leurs espérances, mais qui leur offre au moins c-et avantage, en respectant leurs droits, de les tenir à l'abri de la guerre civile. Harry LES FAITS DU JOUR LES ELECTIONS ESPAGNOLES La nouvelle Chambre sera composée de 235 ministériels, 80 libéraux, 27 démocrates, 22 mauristes, 25 républicains de toutes nuances, 11 réformistes ralliés à la monarchie et 3 carlistes. Le cabinet aura donc une majorité plus forte qu'on ne le croyait. L'es arnis de M. Maura seront peu nombreux. On croit que les élections sénatoriales donneront les mêmes résultats. Les Cortès se réuniront en avril. Après le débat politique sur les origines et la solution de la dernière crise, les Cortès s'occuperont de la situation financière qu'il faut régulariser, car ce sont le budget de 1913 et le budget extraordinaire voté au début de l'année dernière qui sont encore en vigueur actuellement. A Madrid, si la coalition républicaine socialiste occupe définitivement cinq sièges sur huit, par contre il faut remarquer que les candidats du même parti en 1910 avaient obtenu le double de voix. Ainsi aux élections antérieures, M. Perez Galdos venait en tête avec 45,000 voix, et M. Castrovido, le premier élu cetle fois, n'en a que 25,000. Le même fait s'est produit pour MM. Iglesias et Soriano. D'ailleurs à Madrid seulement, les républicains ont la majorité. Ils reculent à Valence, à Séville, à Malaga et à Saragosse, et enfin et surtout à Barcelone. Les radicaux partisans de M. Lerroux n'obtiennent que quatre sièges. Quant à la déconfiture de leur leader, elle fait l'objet de tous les commentaires; M. Lerroux est battu personnellement à Barcelone et ses propres partisans lui enlèvent son crédit. S'il n'avait eu l'heureuse idée de se présenter dans sa ville natale de Posadas, province de Cordoue, il ne serait même pas député. Celte victoire ne fait d'illusion à personne, car elle est due plus à des sympathies personnelles qu'au triomphe de ses idées. 11 n'est d'ailleurs élu qu'à 130 voix de majorité. Les journaux radicaux de Barcelone se contentent d'avouer leur débâcle. L'orientation libérale donnée à la politique espagnole par le roi a donc eu raison des adversaires du régime, et cela en dépit de divisions qui portaient atteinte au parti. L'atmosphère d'incertitude et d'inquiétude qui pesait lourdement sur le monde politique s'est dissipée, et si la détente générale se fait déjà sentir au lendemain même des élections, il est permis de prévoir une ère de calme et de confiance.Fox Etranger La politique française A LA CHAMBRE. — LES AFFAIRES ETRANGERES i PARIS, 11. — La Chambre a continué ce matin la discussion du budget des affaires étrangères. Répondant à des observations de M. Georges Leygues sur la nécessité de maintenir l'influence française en Orient, M. Doumergue dit que le gouvernement veut maintenir et développer cette influence par la revendication de nos droits, par la force que nous «ionnent ces droits, par l'enseignement et par 1a connaissance plus étendue de notre culture. Le gouvernement ne fait aucune différence entre les missions diverses qui répandent la culture française. Il les soutient de son autorité et par les crédits votés par les Chambres. (Vifs applaudissements.) La politique allemande i LE RAIL EN AFRIQUE . BERLIN, 11. — Au Reichstag, la commission du budget des colonies a voté 5 millions de marks pour la construction en Afrique occi-j dentale du sud, d'un chemin de fer qui doit aller d'Otjiwarongo pour aboutir à Okaha&hana ' et mesurant ,205 kilomètres. A LA CHAMBRE D'ALSAOE-LORRAlNE STRASBOURG, 11. — La Seconde Chambre a adopté_ à l'unanimité la motion de M. Wolff tendant à demander au gouvernement de préciser dans un mémoire le régime juridique en vigueur en Alsace-Lorraine en ce qui concerne l'empiétement des autorités militaires sur les pouvoirs de la police sans réauisition préalable des autorités civiles. LE PRINCE HENRI PART POUR L'ARGENTINE HAMBOURG, 10. — Le prince et la princesse Henri de Prusse se sont rendus ce soir à bord du "Cap Trafalgar". Le vapeur est parti cette nuit, à 3 heures. La situation en Orient L'INCIDENT AUSTRO-MONTENEGRIN VIENNE, 11. — La "Nouvelle Presse Libre" publie les renseignements suivants au sujet de l'incident austro-monténégrin : Au cours de l'entrevue qui a eu lieu sur le terrain du conflit entre M. Schreiber. chef du district de Gaynice, et M. Radamonovitch, ce dernier a exprimé ses regrets de l'incident et le désir de voir -l'affaire réglée à l'amiable. M. Schreiber a répondu que ce désir ne pouvait se réaliser qu'après le départ des troupes monténégrines. Sur l'ordre de M. Radamonovitch, les troupes monténégrines se sont retirées et les troupes autrichiennes ont ensuite fait de même. La route qui borde le territoire contesté près de Metalka est gardée par un peloton de chasseurs-frontière bosniaques. L'ordre n'a pas été troublé. TURKHAN PACHA VIENNE, 10. — Turkhan pacha a déjeuné chez le comte Berchtold. Il a conféré ensuite avec les ambassadeurs d'Italie et dp Turquie, j puis a rendu visite au ministre de Roumanie. ! Il est parti ce soir pour Durazzo. LA CHAMBRE BULGARE SOFIA, 10. — Les élections ayant donné au gouvernement une solide majorité à la Chambre, il lui devient inutile de conclure des com-, promis avec les partis constitutionnels d'oj position. LE TRAITE TURCO-BULGARE CONSTANTÎNOPLE, 10. — Les négocia tions du traité de commerce turco-bulgare oi été reprises aujourd'hui. Suivant un commun; qué officiel du bureau de la presse les délé gués se sont réunis ce matin et ont examin ies tableaux des importations et des exporta tions turco-bulgares. UN MEETING A JANINA JANINA, 10. — Un meeting a eu lieu di manche. Les habitants ont protesté énergique ment contre les décisions des puissances t plus particulièrement contre les mesures d gouvernement grec qui cherche à empêche par tous les moyens, la lutte des Epirot-e! Plusieurs discours ont été prononcés. De télégrammes de protestation ont été envoyé au roi, au gouvernement et aux ambassadeur à Athènes. L'évacuation a commencé hier. Le distric de Colonia a été remis à la gendarmerie alba naise sans incident. La politique italienne LA CRISE MINISTERIELLE ROME, 10. — On parle dans les couloirs ti la Chambre de Oa possibilité de former un coihbinaison ministérielle avec une majorit analogue à celle du cabinet Giolitti et dan laquelle seulement les radicaux seraient rem placés par les socialistes réformistes, ce qi. permettrait d'établir un programmé de réfor mes économiques destinées à donner, dans un certaine mesure, satisfaction à la classe labo rieuse. On, laisserait de cûté la question clé ricale. La situation au Mexique LA BATAILLE DE TORREON LONDRES, 11. ■— Une dépêche d'El Paso a "New-York Herald" annonce qu'une grande ba taille a eu lieu près de Torreon. Les rebelles qi avaient attaqué la ville ont été battus.De-chaqu côté on déclare que l'ennemi a perdu 700 tué et 700 blessés. Les troupes du général Huert-a s'avancent e 5 colonnes. On raconte que Luiz Torj;azsa, pour lequ< les rebelles demandaient une rançon de 100,00 livres, a été mis en liberté par ordre du génén Villa et qu'il est parti aujourd'hui pour El Pasi PAS D'INTERVENTION ARGENTINE BUENOS-AYRES.ll.— M. Delà Plaza a chai'g le ministre des affaires étrangères de publn-une déclaration démentant, le bruit, suivant le quel l'Argentine interviendrait au Mexique. Dépêches diverses BAGARRES A KIEFF KTEFF, 10. — Des manifestations ont eu li^ à l'occasion du centième anniversaire de la nai.i sance du poète petit russien Schewtehenko. D nombreux agents de police ont parcouru .la vill s'efforçaat d'empêcher la foule de-chanter de chants revoiutionnairés.Un grand nombre d'étu fiants ont été arrêtés. Les écoles supérieures e l'Université étaient occupées par la police. . l'Institut commercial une bagarre s'est produit entre étudiants appartenant à deux groupement différents. LA TERRE TREMBLE CONSTANTINOPLE, 10. ■—■ Suivant des nou velles officielles émanant du ministère de Lin térieur un violent tremblement de -terre a ét .ressenti le. 6 mars à Bitlis.et.à Ahlat. Dans cet! dernière localité 142 maisons se sont écroulée; Deux enfants ont été tués. Dans d'autres loca lités les dégâts sont également importants. FORMIDABLE INCENDIE LA NOUVELE-ORLEANS, 10. — Un télé gramme sans fil de Coïba (Honduras) annonc qu'un incendie a détruit plusieurs pâtés de mai sons. D'autres sont menacés; rjn' évalue les per tes à dix millions de dollars." LES BRIGANDS EN CHINE PEKIN, 11. — 400 à 500 brigands ont incen dié et pillé Lau-No-Kou, dans la province d Ilu-Te, lundi dernier. La Ville L'obstructio) La presse ministérielle exécute des variations sur l'obstruction et l'embouteillage è représente la gauche comme hésitant entri les,procédés de tergiversation et la discussion, au Sénat, des lois sociales. Elle serait bien aimable de nous dire c< que le Sénat fait en ce moment? Il se reposé. Et nous cherchons en vain pourquoi, ei attendant le rapport de M. Fiéchet ,il n'i pas discuté et voté les lois sociales. C'est donc la droite qui pratique des manœuvres cousues de fil blanc; c'est elle qu fait, en somme, de l'obstruction et du sabo-tage d'inertie. C'est elle qui a décidé que les lois sociale! doivent «pousser» la discussion scolaire. Mais c'est la gauche qui est responsable. C'est très ingénieux! ww Le tap-to «...Tambours battant, clairons sonnant derrière la musique militaire.» Nous allon: pouvoir, ainsi que nous le disions il y i quelques jours, parcourir à nouveau, à h llieur vacillante et fumeuse des torches, le; rues de notre ville. Les retraites militaires vont reprendr, régulièrement leurs sorties si favorablemen accueillies par notre population.. L'administration communale en a reçi avis officiel du gouverneur de la place. L: première sortie a été fixée au samedi 2: mars.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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