Le matin

1510 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 16 Mai. Le matin. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q23qv3d89w/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

r Samedi wiai HÏUIT'JPACE» -"ÇglVO'CKMXIlIÊS 21me Armée — N° *36 RÉDACTION _ VIEILLE BOURSE, 39 ' Anvers Téléphone Rédaction : «l1* ^KfOïiaa.e133-®25-"87® : t Un an • • » • ÏSÎ.OO s < Six mois . . . . . s.so ^Trois mois . . . . 3.KO I Un an 16.OO iBÉRir-W {Six mois g ls / Trois mois .... S» OO Ift.i«rrn- France, Angleterre. Allcm.ienc et Union f^rtrimestreJr.O.OO -^Mlandeci flsiri-Duché, r»r trimestre, fr. Tf .OO. L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VSESLLE BOURSE, 39 AIVVSRS Téléphone Administration : SGI. C. de CAUWER, Directeur annonces ; Annonces la ; petite ligne, fr. O.SO Annonces financières id. » 1 OO Réclames la ligne, > 1 .KO Faits divers corps id. > ît.OO Chronique sportive id. • S OO Faits divers fin id. > ÎS.OO La Ville id. > S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la Frcuiec, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues cl Bruxelles chez MM. J. Ll-:Hi:r,ci: & Co. Après le vote Voilà l'iniquité consommée. Un pas de [plus est fait dans l'attribution du monopole de l'enseignement à l'Eglise catholique et 'romaine, aux congrégations qui, d'ici à :cinq ans, émargeront de 23 millions au budget de l'instruction publique. L'hypocri-ile répartition des subsides laisse les choses en l'état en ce qui concerne l'enseignement officiel des grandes villes, objet de la haine du cléricalisme. Cet enseignement ne participe pas aux nouveaux subsides créés par la loi Poullet, alors que les écoles libres toucheront un subside complémentaire atteignant 500 ou 600 francs par classe. En échange des millions dont seront gavées les congrégations, la loi institue une caricature de l'instruction obligatoire et un fantôme d'enseignement du quatrième degré, En fait de degré, ce qui apparaît le plus clairement, c'est celui — comme dirait un historien catholique célèbre — qu'atteint l'insolence d'un gouvernement qui se croit tout permis — même les fautes de français dans une loi réglant l'instruction publique — soutenu par une majorité ser-yjle qui n'a pas osé toucher à un projet fourmillant d'erreurs matérielles, même quand ces erreurs étaient démontrées. En fait d'obligation, il n'en existe d'autre que cçlle de faire instruire ses enfants dans la seule religion catholique, de cléricaliser autant que possible les futures générations, d'accentuer la différence qui distingue les populations rurales, cléricales et fanatiques, des populations urbaines, tolérantes et libres penseuses. Cette loi est un recul, a dit M. Hanrez. Elle est provocatrice de divisions et de haines jusque parmi les enfants; elle menace la paix publique et l'unité nationale; elle permet à une partie du pays d'opprimer .'autre partie. Becul? C'est plus encore. La loi nous replace dans une situation médiévale. Au moyen âge, alors que les populations les campagnes, des bourgs féodaux, étaient mes des seigneurs — y compris les puisants abbés feudataires — les libertés trou-payffi asile dans nos grandes communes.Certes, celles-ci les payaient cher. Elles paient pressurées, victimes d'exactions, (achetaient leurs chartes que contre espèces sonnantes et trébuchantes, mais elles l'en défendaient pas moins ces libertés si àèrement acquises, et elles les défendaient ièrement. Plus d'une fois, sous les banniè-es de leurs serments et de leurs métiers, 0 les vit barrer résolument le chemin aux •bus du pouvoir souverain, plus d'une fois «urgeois et artisans préférèrent s'ensevelir tans les plis de leurs drapeaux plutôt que le renoncer à leurs droits. Les seigneurs ont passé; l'Eglise est res-ée. Les abbayes, modestement transformes en couvents, ont conservé leurs serfs t leurs vassaux. Plus nombreuses peut-îre qu'au moyen âge, elles couvrent le ays de leurs taches noires. Elles ont le ouvoir; elles ont la richesse et, comme si e n'était pas encore assez, elles sont subsides, et vont l'être davantage encore, aux rais des contribuables, aux frais du budget put la propriété mobilière, le commerce, industrie, la richesse des grandes commues fournissent la plus grande part. Le pouvoir souverain continue ses exacts, Il est indirectement transféré aux Agrégations, entre les mains desquelles ! gouvernement — un gouvernement cons-utionnel! _ a abdiqué. Sous une autre c'est la lutte médiévale qui se renouions ne serions pas les descendants de tiers communier s si nous ne relevions gant. Retournant avec audace la ques-oni le parti clérical a représenté l'ensei- 1 nient confessionnel, l'enseignement con-gamste comme menacé et il s'est écrié giquement, pour justifier l'introduction u»e loi néfaste: ,TmVo.us ne toucherez pas à notre ensei-'e vous n'aurez pas l'âme, la cons-®ce de nos enfants! est ce que nous seuls avions le droit de a ns v ^UOi ^ue vous fassiez, vous n'au-pas làme et la conscience de nos en- :anri0V°M? ne ferez Pas des enfants des i., ,7. 1es> continuateurs de nos gran-[• vm, xS liberté, les serfs de l'Egli-ènt S De ^ouc'lerez Pas à notre enseigne-Et ' ini'atu risciue de provoquer quelque éton-'teréàott ce moment où l'influence des ense sTon5î va encore recevoir une im-ent ensi°n> nous proclamerons haute-Nous n°US avons confiance. s <)„ "(?ns confiance parce que de l'ex-'nfianra Provient le bien. Nous avons :cent|ré,clsérQent parce que la loi doit irce fm'Jf dlvi.si°n existante entre partis, ! la L , imposer à toute une partie mt fVrPra on un enseignement intolé-Mais r et sectaire. land ro6!! 01116 c.ela" ■Des exemples récents, >us ont rv,6 sfrait 1ue l'incident de Dison, ei>f au ce lïue vaut cet enseigne- )oùtit à i i de vue de l'instruction. Il mee rtVKAiP superbe floraison d'igno-Les é i ardissement et de stupide va-con J-U°a';eurs catholiques n'ont pas %itahio lei^ce de leur incapacité, de leur Et Tâv, •medl0.crit6- l». appartient tout de même; il » appartient toujours à l'intelligence et au savoir. Les masses ignorantes, inintelligentes, inertes, finissent par obéir à la domination d'une élite éclairée. C'est cette élite qui a fait 1789. Et c'est cette élite qui fera notre 89 à nous. Nous dirions bien, comme les Français à Fontenoy: Tirez les premiers, messieurs les cléricaux;; à vous la pose, abrutissez, fanatisez, aveulissez les masses.Nous préparons, de notre côté, l'élite éclairée qui doit finir par vaincre, n^n par des moyens révolutionnaires, mais par la seule force de sa supériorité intellectuelle. Cette élite, c'est l'enseignement des grandes communes qui la fournira, quoi qu'il leur en coûte. Il leur en coûtera, nous ne nous le dissimulons pas. Il leur en coûtera d'autant plus qu'elles auront à payer leur part de l'enseignement congréganiste dont elles n'auraient garde de profiter. Mais, comme au moyen âge, nous sommes riches. Et nous payeronsl Jean Mathieu Lettre de Berlin (Correspondance particulière du «Matin») Les enfants de Richard Wagner. — Lavage de linge sale. — Un procès odieux. Berlin, 14 mai. Çe n'est pas Parsifal, c'est Siegfried qui est «der reine Tor», l'ingénu, ou plutôt ici l'imbécile et sans aucun qualificatif de pureté. Siegfried c'est Jung-Siegfried, Siegfried Wagner. Il vient de commettre une bêtise dont le caractère est quelque peu répugnant et où il a obligé sa mère, Cosima, a jouer un rôle qu'elle ne peut pas soutenir longtemps. Cosima donc a été mariée deux fois et a eu cinq enfants: Daniela, qui a épousé M. Thode; Blandina, qui est devenue comtesse Grayina; Isolde, qui a épousé le chef d'orchestre Beidler; Eva, qui est la femme de l'écrivain anglais Houston Stewart Chamberlain qui habite à Bayreuth, et enfin, Siegfried. On est généralement d'accord pour attribuer la paternité des deux premiers enfants au premier mari de Cosima, le fameux chef d'orchestre Hans von Biilow, et celle des trois derniers à Richard Wagner, le second mari de Cosima. Je dis «attribuer la paternité», car leur état civil officiel est sensiblement différent. Cosima, la fil'lS de Franz Liszt, avait épousé en 1857 Hans Von Bulow. Au bout de quatra ans — et après avoir donné le jour à Daniela et à Blandina — elle quitta Bulow pour aller vivre maritalement avec Wagner. Le divorce ne fut prononcé qu'en 1869 et Wagner épousa Cosima en 187Q. Isolde, Eva et Siegfried naquirent avant la proclamation officielle du divorce de Biilow et de Cosima, mais sont les enfants de Wagner ? * * * Ou du moins on les a toujours tenus pour tels jusqu'au moment où Siegfried lui-même se lança dans des débats judiciaires et financiers avec son beau-frère Beidler. Siegfried, comme « fils de son père » se croit une illustration de la musique; sa mère l'adore et le confirme dans l'opinion qu'il est une façon de demi-dieu. Beidler, qui est un chef d'orchestre de grande réputation, ne ressentit pas pour Siegfried le respect auquel celui-ci croit avoir droit. D'où froissement entre les deux beaux-frères, Isolde prenant le parti de son mari, Cosima prenant le parti de son fils. Les froissements se multipliant, la brouille fut bientôt complète et Beidler quitta Bayreuth pour aller s'installer à Munich avec sa femme. Ici intervient une vilaine question d'argent. Dans son testament, Richard Wagner avait prévu que chacun de ses enfants toucherait un revenu de 30,000 marks sur le produit des droits d'auteur de ses œuvres. Jusque dans ces temps derniers, Siegfried avait payé régulièrement la pension annuelle de ses sœurs. Ne touchait-il pas un demi-million de droits par an ! Depuis janvier 1914, il n'en est plus ainsi et les difficultés artistiques avec Beidler se compliquèrent du fait que Siegfried refusa de continuer à servir sa pension à Isolde. Isolde écrivit à sa mère et Cosima, sous la dictée de Siegfried, répondtt que l'argent qu'Isolde avait reçu jusqu'alors n'était pas le montant de la pension prévue par Richard Wagner pour ses enfants dans son testament, que c'était un subside volontaire qu'elle, Cosima, lui avait accordé et qu'elle était libre de lui retirer puisqu'elle n'y était pas tenue légalement. D'ailleurs elle l'avertissait qu'elle ferait usage de cette liberté et qu'Isolde ne recevrait plus un sou d'elle ! Cette lettre fut adressée à « Frau Isolde Beidler, geborene von Btilow». Quoi! Mme Isolde Beidler, née von Biilow C'en était trop... Nouvelle lettre à Siegfried qui fait répondre par son avocat que les papiers de famille et les pieces de l'état civil établissent que sa sœur s'appelle Isolde von Bulow... Alors il ne reste plus à Isoïde qu'à s'adresser a la justice pour faire établir sa filiation avec Wagner. C'est ce qu'elle vient de faire. L'avocat de Mme Cosima Wagner a plaidé sur les documents officiels dont Siegfried a fait mention. Il n a pas nié que Cosima, au \ moment de la naissance d'Isolde, appartenait ! déjà de cœur et d'âme à Wagner, mais il soutient qu'elle était encore la femme soumise de Hans von Bulow. Les contingences matérielles seules peuvent être évoquées ici. A quoi 1 avocat rte Mme Beidler a répondu 1 que Liszt appelait Isolde « Mademoiselle Wagner. ». Sur la partition du Rheingold, Richard Wagner a écrit de sa main: « Terminée le iour de la naissance de ma fille Isolde » ! Wagner lui-même a dit à Isolde qu'elle était sa fille et non pas la fille de Hans von Bulow I ajoutant en riant: « Regretterais-tu peut-être dé ne pas être de sang noble, d'être une «von »?... L'avis mortuaire rie Richard Wagner est si- I gué d'ISolde, Eva et Siegfried Wagïief. j Il y a là une série d'arguments qui ont convaincu aussitôt le public. Quant au juge, il a décidé que Cosima Wagner devra prouver que, à partir du 12 juin 1864, alors que Hans von Bulow était malade à Munich, elle eut avec lui des relations de mari et femme. De plus il a fait appeler comme témoin une femme de charge qui dirigeait le ménage de Hans von Bulow à cette époque et qui viendra déposer sur la façon de vivre de Hans et de Cosima. Et Mme Cosima semble fort ennuyée. Tout d'abord elle s'était déclarée prête à affirmer sous serment qu'Isolde était la fille de Bulow et non pas celle de Richard Wagner. Aujourd'hui elle semble plus consciente du rôle odieux que Siegfried est parvenu à lui faire prendre dans cette affaire. Elle peut ji*er maintenant ce qu'elle veut, ce sera toujours avec répugnance qu'on l'entendra.Voyez-vous, par exemple, Cosima avouant — et affirmant cet aveu par un sermeht! — qu'e'le a trompé Wagner en lui annonçant la naissance de sa fille, Isolde? Quel scandale! Toute cette affaire est profondément regrettable et dans le monde wagnérien on n'est gé-péralement pas tendre pour Siegfried qui semble bien l'acteur principal de l'histoire. Au moment où le monde entier acclame le génie de Richard Wagner dans son immortel Parsifal!, un fils indigne remet en lumière les secrets d'alcôve de son père et de sa mère! Et pourquoi? Pour de misérables questions d'intérêt, pour de l'argent! Quelle importance a encore, pour le public d'aujourd'hui, la filiation des enfants de Wagner ou de Hans von Bûlow chez Cosima! Si nous voulons encore nous en souvenir c'est parce que le Rheingold a été terminé le jour de la naissance d'Isolde. Ce qui nous importe c'est le Ring, c'est Tristan, c'est Parsifal. Giinther LES FAITS DU JOUR LES CAUSES DE LA DEUXIEME GUERRE BALKANIQUE La Tribune des Balkans, de Sofia, vient de publier le texte du télégramme envoyé par le général Savof, quarante jours avant l'action bulgare contre les alliés, au président du conseil.Cette publication a produit dans les milieux politiques et diplomatiques, à Sofia, une profonde sensation.. Voici ce document: Il me parait certain que même si nous réussissons à conclure la paix avec la Turquie, nos alliés refuseront de reconnaître nos droits incontestables sur les régions de la Macédoine qu'ils occupent actuellement; une guerre entre nous et nos alliés me paraît donc inévitable. Cette guerre sera accueillie avec enthousiasme par l'armée, dont il serait impossible d'étouffer le mécontentement si nous faisions des concessions aux Grecs et aux Serbes. Une autre question importante se pose, qui engage tout notre avenir, celle de savoir à qui appartiendra l'hégémonie dans les Balkans. L'occasion s'offre aujourd'hui à nous de nous l'assurer par une guerre victorieuse. Pans un ou deux ans, en effet, l'Europe ne nous permettrait plus d'attaquer soit la Serbie soit la Grèce. J'estime donc que nous devons nous efforcer, tout en sauvegardant notre responsabilité aux yeux des puissances, de provoquer un conflit avec nos alliés pour mettre ceux-ci, par une victoire décisive, dans l'impossibilité une fois pour toutes de gêner l'accomplissement de notre programme national. Jamais le moment ne sera plus favorable. La guerre sera courte, d'après les données que je possède sur nos opérations futures; l'armée grecque sera séparée des Serbes au bout de quatre jours et la Grèce devra demander la paix. Toutes nos troupes pourront alors se retourner contre la Serbie dont l'armée ne pourra nulle part résister à notre attaque. Le seul empêchement sérieux à la conduite heureuse de la future guerre est la nouvelle loi sur les fournitures militaires. Cette loi lie les mains à l'intendance centrale de l'armée qui est et doit être la seule à connaître les besoins des armées en campagne. 6 mai 1913. (Andrinople.) Général Savof. Il faudrait connaître 'aussi la réponse que le président du conseil fit au général Savof. L'approuva-t-il et lui donna-t-il carte blanche ? Au contraire, voulut-il le retenir et le général Savof « mareha-t-il » quand même, couvert par une haute autorité ? C'est là un point d'histoire qui devrait être élucidé. Fox. La politique allemande COMMENT LA PRESSE APPRECIE LES DSGLARATIOHS DE M. von <JAGOW BERLIN, 15. — Les déclarations de M. von Jagow sont généralement bien accueillies par la presse. Si quelques organes les trouvent un peu optimistes, presque tous sont d'accord pour souligner le ton décidé de la partie du discours se rapportant aux relations avec la Russie. C'est ainsi que le radical «Berliner Ta-geblatt» écrit, après avoir constaté le vague voulu dans lequel est resté le secrétaire d'Etat au sujet du succès obtenu par l'attitude de la Triplice: «On peut espérer que le ton de ce discours fera peut-être une certaine impression à l'extérieur comme à l'intérieur. » Le gouvernemental «Lokal-Anzeiger» dit: « Les applaudissements qui ont accueilli ce discours montrent que la politique actuellement suivie trouve l'approbation de la majorité. » Ce journal souligne les bravos qui ont accueilli le ton énergique du secrétaire d'Etat au sujet de la campagne germanophobe en Russie. La «Gazette 4- H Croix», la «Deutsche Tages- Zeitung», la «Germania» aussi bien que la «Morgen Post» pensent de même et s'expriment d'une manière analogue. La «Tœgliche Rundschau» dit: « M. de Jagow peut être satisfait de la manière dont son discours a été accueilli et ce succès n'est pas entamé par les saillies du socialiste Wendel. » f Par contre, la réactionnaire «Post» trouve que M. de Jagow n'a fait que lire un mémoire qui disait peu de choses et en taisait beaucoup d'autres, particulièrement au sujet de la Russie, et que son optimisme n'est pas partagé par les milieux financiers. La radicale «Gazette de Voss» et le «Vor-waerts», socialiste, trouvent les déclarations absolument insuffisantes et constatent qu'elles ne disent rien qui ne soit déjà connu de tout le monde. Les journaux s'occupent aussi du cri de «Vive la France», lancé par le socialiste Wendel. ' La «Gazette nationale», nationale libérale, dit: « Le cri de « Vive la France !» a été poussé aujourd'hui au Rèichstag pour la première fois depuis sa fondation. Il y a quelques années, le citoyen Jaurès a également, à la Chambre française, crié « Vive l'Allemagne ! » sans que cela ait donné lieu à des manifestations indignées. On aura ri et souri à Paris comme on a ri et souri aujourd'hui à Berlin. » La «Morgenpost», radicale, dit: « M. Wendel a été très mal inspire lorsqu'il a terminé son hymne en l'honneur d'un rapprochement franco-allemand en criant — en français: « Vive la France ! » Le «Berliner Tageblatt», qui est le journal de berlin le plus sympathique à la France, s'exprime ainsi: « Au Rèichstag, on a ri et les socialistes n'ont que faiblement applaudi leur collègue. Ce cri de «Vive la France ! » a été considéré par tout le monde comme un manque de goût. » En cherchant les applaudissements faciles du boulevard parisien, on sert peu la cause sérieuse d'un rapprochement franco-allemand » Cette appréciation sévère répond à l'irrita-tion générale causée par l'incartade du socialiste Wendel. La politique française LES FRAUDES ELECTORALES DE LILLE _ LILLE,14.— Le commissaire aux délégations judiciaires se trouvait à la mairie de Lille au moment de la fermeture des bureaux et y a saisi le registre contenant les listes électorales.De nouvelles perquisitions ont été opérées à la maison de retraite des frères de la Doctrine chrétienne à Annapes. Ces perquisitions n'ont donné aucun résultat.POUR LA REVISION DE LA CONSTITUTION PARIS, 15. — M. Lasies, député de Paris, i vient d'adresser au président du conseil une lettre l'informant qu'il l'interpellera à la rentrée sur l'urgence qu'il y a pour le gouvernement de proposer la revision de la Constitution.La situation en Orient ENTRE ALBANAIS ET EPIROTES VIENNE, 14. — On mande de Corfou à la «Correspondance Albanaise»; «Les négociations entre la commission internationale et les représentants épirotes ont réalisé des progrès dans ce sens qu'on est déjà arrivé à une entente sur plusieurs points. «Les pourparlers se poursuivent au sujet des questions non encore résolues.» La situation au Mexique HUERTA REFUSE DE DEMISSIONNER LONDRES, 15. — On mande de New-York au «Daily Telegraph»: «Trois Mexicains bien connus ont suggéré au général Huerta, au nom des délégués mexicains à la conférence de Niagara, qUe ces délégués obtiendraient de meilleures conditions des Etats-Unis s'ils apportaient à la conférence la démission du général Huerta. Le président a rejeté énergiquement cette idée. Il a offert à ses auditeurs son pistolet en les priant de le tuer et il a déclaré qu'il ne donnerait jamais sa démission.» LA PRISE DE TAMPICO NEW-YORK, 15. — Une dépêche de Tampico au «New Herald» dit que la ville est à peu près rasée.«Le gouverneur Gonzalez estime que les fédéraux eurent 280 tués et 600 blessés. Les insurgés perdirent 34 hommes et eurent 128 bles- ' sés. LES MINES DE PARRAL EL PASO, 15. — Le gouverneur de la région de Parral déclare que si les Américains et les étrangers ne reviennent pas d'ici une quinzaine de jours pour recommencer l'exploitation des mines, celles-ci seraient saisies et ex- ■ ploitées au bénéfice des Mexicains. Des fonds étrangers, qui s'élèveraient de 30 ] à 80 millions, seraient placés dans les mines . de Parral. Dépêches diverses 1 LA SANTE DE FRANÇOIS-JOSEPH î VIENNE, 15. — Le bulletin concernant la santé de l'empereur dit que l'état général s'est amélioré. 160,000 GREVISTES A PETERSBOURG I PETERSBOURG, 15. — D'après une statis- • tique -officielle, le nombre des grévistes est de , 160,000. Une manifestation monstre a été tentée, mais la police l'a réprimée immédiate- ® ment. L'ordre n'a pas été troublé dans tout ' l'empire. ) Dr WENCESLAO BRAZ NE VIENDRAIT PAS ( EN EUROPE RIO-DE-JANEIRO, 14. — On apprend de bon- 1 ne source que le Dr Wenceslao Braz Pereira, 1 vice-président de la RépubJUaue, a renoncé 9, j ( son voyage en Europe. j ( La Ville Notre concours Quelques réponses ont déjà dû être annulées, parce que l'enveloppe ne portait pas la suscription Grand Concours Historique. Rappelons donc à tous nos concurrents que cette condition est absolument'formelle à cause de l'art. 8 du règlement qui dit qu' aucune enveloppe ne peut être ouverte avant la clôture du concours. Pour que nous puissions observer cette règle, il est donc indispensable de mentionner sur les enveloppes contenant une réponse les trois mots «Grand Concours Historique». Signalons encore à nos lecteurs l'obligation où ils se trouvent de répondre aux deux questions. Il serait évidemment impossible de classer les bulletins qui ne rempliraient pas cette condition. Enfin, rappelons qu'il est interdit d'inscrire simplement les noms à la main dans les cases du bulletin: ces cases sont réservées aux «bons à détacher» portant les noms que vous avez choisis. Chaque bon doit être collé sur la case que vous lui avez assignée. VW» Les trente bons A la demande d'un lecteur, nous reproduisons la liste complète des trente noma qui ont été publiés au jour le jour depuis le 15 avril: 1. Pierre-Paul-Rubens; 2. Abraham Orte-lius; 3. baron Lambermont; 4. Quentin Mat-sys; 5. Henri Conscience; 6. Chr. Plantin; 7. Peter. Benoit; 8. Pierre Pot; 9. Jef Lambeaux; 10. J. Jordaens; 11. Pierre Appel-mans; 12. Albert Grisar; 13. Marnix de Ste-Aldegonde; 14. David Teniers; 15. Gilbert Van Schoonbeke; 16. baron Dhanis; 17. Ar-tus Quellin; 18. Napoléon Bonaparte; 19. Abraham Ver'noeven; 20. Henri Leys; 21. Emmanuel Van Meteren; 22. D. De Waghe-maeker; 23. Charles Quint; 24. Antoine Van Stralen; 25. Antoine Van Dyck; 26. Jan Van Beers; 27. Florent Van Ertborn; 28. Charles Rogier; 29. Anna Èyns; 30. Brabo. Ceux des concurrents qui désireraient sa réapprovisionner trouveront encore chez les revendeurs — ou sinon à nos guichets — les derniers exemplaires des numéros contenant ces divers bons. WW ' A " la Belgique maritime » Dans son numéro du 4-5 avril dernier notre confrère, la Belgique Maritime et Co~ loniale s'exprimait comme suit: Quant aux quais d'Austruweel on se demande «avec inqiuétude» si les bruits qui circulent à Anvers sont exacts et si les 3,500 mètres de quais — réduits plus tard à 3,000 mètres — ju'on nous avait promis dans le coude d'Austruweel vont effectivement être ramenés à 1,900 mètres seulement. Il me semble que le moment est venu pour M. le ministre Helleputte de nous apporter de nouvelles précisions et de confirmer ainsi les promesses qu'il a faites jadis à plusieurs reprises.Nous avons indiqué dès le 9 avril que des efforts méritoires étaient faits pour ramener le chiffre de 1,900 mètres à 2,000 mètres st c'est celui-ci qui a été finalement approuvé par M. Helleputte. Notre collaborateur Scaldis a montré hier, d'une manière irréfutable, que si on voulait se contenter de deux kilomètres de murs de quai, on aurait pu les avoir depuis 15 ans, et il a relevé, comme il convenait l'opinion extravagante que de tels murs seraient venu trop tôt pour le port ï' Anvers. Nous pouvons maintenant demander k '.a Belgique Maritime et Coloniale de nous dire son opinion sur la réduction — à travers toutes les promesses — des 3,500 mètres de murs de quai ou des 3,000 mètres lux deux kilomètres que l'on se prépare à adjuger. Notre confrère pourrait peut-être encore îsp.érer que les 1,000 ou 1,500 mètres plus 3n aval suivront d'assez près les premiers 2,000 mètres. Mais nous pouvons lui annoncer qu'il n'en est rien: il n'est pas et il ne sera pas question pendant un grand nombre d'années de continuer les quais vers l'aval. On ne peut, évidemment; pas 3ncore dire qu'on ne les fera jamais, mais tes explications de source autorisée qui mus ont été données hier permettent dès aujourd'hui d'affirmer qu'on ne peut comp-;er sur ces 1,000 ou 1,500 mètres aval avant 1930!! Nous reviendrons sur ce sujet quand le noment opportun sera arrivé. En attendant, que pense la Belgique Maritime?'Jt w La Femme contemporaine — Notre but, nous disait hier une des da-nes organisatrices de l'Exposition de la emme contemporaine, est d'inspirer aux eunes filles le goût du travail. Nous avons foulu leur montrer combien de carrières iont dès à présent ouvertes à leur initia-ive. Si nous y parvenons nous serons plei-îement récompensées de nqs efforts. Ce que notre interlocutrice ne disait pas, :'est que l'œuvre magnifique que le public sera admis à admirer aujourd'hui, a été •éalisée par quelques femmes dévouées,par ihilanthropie pure, en dehors de toute idée le lucre, sans distinction d'opinion ni de îroyance, et> faut-il le dire, sans subside

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume