Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 12 Februar. Le messager de Bruxelles. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n00zp3wp4m/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER Abonnements : Pendant la durée de la guerre 3 francs par mois ('Bruxelles et faubourgs) 4VI3. —- Airasaar toute eorre&)iondan«e à la «lireatian au MEUASER US IRUX8LLEI Ausune «ulttanM ne sera valait!» «f «Ile i» porte i* sïgnatar* du dlreateur Stu ïtédlaction et AtSitniiîiisirîitîoïi s 1, (>uai ctw Chantier, 1, Oriixelle». - Téléph. A. 14>H> L'Histoire de Liège On vend sur nos boulevards des médailles, des insignes, des rubans aux armes et aux .couleurs de la Ville de Liège et les autorités allemandes ne s'en occupent pas. Elles ont grandement raison. ge par la porte de Sainte-Walburge : et le faubourg Saint-Gilles. Il y entra victorieux le 16 octobre. Le bourgmestre Hennet, qui avait juré que, de sa vie, le -prince-évêque ne reverrait Liège, fut tué à Jupille. LIEGE. — LA MEUSE A L'EVECHE Liège la Vaillante, Liège la Jolie, cité hospitalière, cité de dévouement où les esprits sont ouverts à la compréhension de toutes choses, où le caractère tYès opportuniste sait accepter sans se plaindre toutes les situations quelles qu'elles soient, Liège, dis-je, a vu souvent son territoire occupé par l'étranger, ce qui, entre parenthèses, ne l'a point empêchée, une fois rendue à elle-même, de ne se vouloir souvenir de rien autre que de son idéal de progrès. Un moment arrêté, le progrès reprenait sa marche. Je ne compte pas reprendre ici l'historique d'une noble ville dont j'ai l'honneur d'être citoyen, car j'y suis né; mais quoi qu'on dise de nous, liégeois, malgré que nos frères flamands plaisantent notre emballement, notre faconde qu'ils rapprochent de celle des méridionaux puisqu'ils nous appellent les marseillais de la Belgique, nous ne rougissons pas de notre origine.Les Flandres ont eu leurs grands hommes et nous saluons bien bas la méroire. Les flamands ont posé devant l'Histoire des faits héroïques que nous, wallons, nous nous plaisons à évoquer, mais les liégeois ont aussi leur part de souvenirs- Pour ne pas remonter plus haut, rappelons qu'en 1648, les querelles intestines entre les Chiroux et les Gri-gnoux ayant amené une situation révolutionnaire, le prince-évêque Ferdinand de Bavière réunit des troupes à Visé et voulut venir à Liège pour empêcher et éteindre les brouilleries et les factions séditieuses qui régnaient. Mais, le 10 avril, les bourgeois lui refusèrent l'entrée de la ville, et le bourgmestre, Jacques Hennet, fit braquer le canon contre les troupes du prince. L'évêque se retira à Huy. L'empereur envoya à son secours des troupes du cercle de Westphalie, commandées par le général Sparr, qui attaqua Lié- Rentré dans la cité, Ferdinand de Bavière fit construire le Pont des Arches, qui- ne fut achevé qu'en 1662. Et le cardinal de Furstenberg, voulant empêcher les désordres qui arrivaient souvent parmi la populace du quartier d'Outre-Meuse, fit bâtir au milieu de ce pont une « dardanelle » sorte de petit château-fort qui fut garni de huit canons. Pauvre Pont des Arches, reconstruit en belles pierres de taille et orné de statues au XIXe siècle, le voilà en morceaux ! Ferdinand de Bavière fit reconstruire également la citadelle de Liège. En 1684, nouvelle révolte des Liégeois, soutenus par Louis XIV. Les mutins comptaient sur les secours du roi mais au dernier moment celui-ci les abandonna et le prince-évêque Maximpen-Henri rentra dans sa ville où son premier soin fut de faire mettre à mort les deux bourgmestres, Macors et Renardi. Vint l'année 1691, qui fut marquée par un siège en règle par les troupes françaises commandées par le marquis de Boufflers, qui la bombarda pendant cinq jours. Onze ans plus tard, les Liégeois virent entrer dans leurs murs une armée anglaise commandée par John Churchill, duc de Malborough, le fameux Malbrouck de la chanson populaire-Puis ce furent les Autrichiens qui, en 1791, envahirent Liège, suivis bientôt, en 1794, par les Français et enfin par les Allemands en août 1914. * * * J'igqore si s'arrêteront là les faits qui constituent l'Histoire de Liège, j'ignore quel sera le sort de la Ville, mais ce que je sais bien, c'est que, quoi qu'il advienne, les liégeois resteront toujours ce qu'ils sont, c'est-à-dire, des cerveaux brûlés", peut-être, maiç des gens de cœur, sûrement. ✓ E. Fontaine. Dernière Heure Copenhague, 11 février. — Le « Ber-lingske Tidende » annonce de Stockholm que dans certains milieux suédois, on croit qu'en suite du mésusage du pavillon des neij^res par l'Angleterre, le commerce tout entier de Suède ne cesse. Rotterdam, 10 février. — Les compagnies de navigation néerlandaises ont décidé, en suite à la décla/ration de blocus par l'Allemagne, de rendre leurs vaisseaux facilement reconnaissables. ' Jt -- « Des deux côtés du navire le nom en sera peint en grandes lettres. Sur le pont, le nom du navire et celui de son port d'attache seront peints sur de grands tableaux. Ces tableaux seront éclairés fortement la nuit. Le Lloyd néerlandais recommande, en plus, aux armateurs, de peindre une large bande aux couleurs nationales tout à l'en-tour du navire. Zurich, 10 février. — Suivant une dé- | pêche de Pétrograd, la journée historique : du 22 janvier ne se serait pas passée tran- \ quillement à Riga. Une agitation révolutionnaire eut lieu j la nuit et des drapeaux rouges furent déployés.Par suite du manque de travail, plu- ! sieurs centaines d'ouvriers ont dû abandonner les fabriques. Londres, 11 février. — D'après le « Ti- I mes », les boys-scouts ont trouvé en Angleterre une concurrence sérieuse dans les jeunes Girl-Guides — elles sont déjà 3,000 pour Loifdres seul — qui sont employées comme « messagères » dans les hôpitaux, dans les ambulances et tous les services convenant à leur âge et à leur sexe. Amsterdam, 10 février. — Les journaux hollandais annoncent que le grand état' major belge aurait été dissout par arrêté royal du 31 janvier; la direction stratégique des opérations belges au ffont aurait été confiée au commandant -en chef fivmco-anglais. LA GUERRE Les communiqués ne nous font part aujourd'hui que de violenté combats d'artillerie, d'une particulière violence dans le district de Cuinehy. Des tranchées ont été prises et reprises aux environs de La Bassée; d'autres ont dû être évacuées^ à cause de l'inondation. D'ailleurs, si nous voulons nous rendre compte de ce qu'est la vie dans les tranchées, rapportons-nous à ce récit d'officier anglais publié par le Va.derla.nd... ... La boue gluante est entrée jusqu'au fond de mes poches; je suis trempé des pieds à la tête; mes mains sont pleines d'argile et je n'ai pas la moindre occasion de me sécher; le contenu de mon sac est un bloc «informe et mon argent est aggloméré par la boue. J'ai fait sécher le crayon avec lequel je vous écris sur la flamme d'une chandelle dais mon trou où l'eau, coulant sur les parois,me donne l'impression d'être sous une douche; mon pantalon est durci par la boue; je crois que si ma mère me voyait en ce moment elle ne me reconnaîtrait, pas. Pour vous écrire, j'ai essayé de sécher mes mains en soufflant dessus et en les tenant au-dessus de ma chandelle, mais sans résultat; nous sommes assis à quelques centimètres au-dessous du niveau de la boue; mon étui à revolver est devenu du mastic à vitres. Le papier = v lequel je vous écris entourait un morceau de chocolat que j'ai retrouvé dans ma musette et qui par un hasard remarquable était resté sec. Ma montre où l'inondation a pénétré s'est arrêtée à 5 h., toute la journée je me suis nourri de chocolat £t je vais me rendre à une cave voisine pour tâcher de trouver quelque chose à manger, cette cave appartient à une métairie dont plus un mur n'est debout. Toute la journée nous avons entendu par dessus notre tête, le sifflement des obus. Hier, j'ai dû retirer un de mes hommes qui était enlisé dans la boue, nous pensions qu'il était perdu; il fallut une heure et demie pour le retirer de là; la nuit dernière j'ai dégringolé dans une tran chée remplie d'eau; mes hommes ont a'iilumé un petit feu de bois pour me sécher, il était impossible de rester auprès, tant le bois humide dégageait de fumée... * * * La neige qui tombe toujours sur l'Argonne et dans les Vosges interrompt momentanément toute opération, et il est probable que ce sera pour un certain -temps, jusqu'à ce que le sol soit raffermi-** * Sur le front oriental le combat continue devant Varsovie où le maréchal von Hindenburg tente de faire une trouée dans» le front russe, de chasser l'ennemi de ses positions à l'aile droite sur le chemin de fer Skernevicz Varsovie et à l'aile gauche, à Ka-mion.Les deux partis poussent dans cette région de violentes attaques et contre attaques qui doivent être nécessairement très meurtrières. Plus au Nord, les Russes continuent, en Prusse orientale leurs tentatives d'avance dans les districts de l'Jnster et de l'Angerop. L'action sur la rive droite de la Vistule inférieure dans la direction de Thorn, recommence. Dans les Carpathes on signale de nouveau un redoublement d'activité sans qu'il soit permis de dire où se trouve l'avantage. Les Autrichiens ont le dessus en Bukovine où ils ont pris la ville de Ivempolung et rejeté les Russes en arrière. * *■ * Le gouvernement du Somaliland annonce que des opérations extrêmement rapides vont être engagées contre les derviches dans la vallée de l'Aïn. Après les premiers combats de novembre, les Derviches s'étaient retirés à Shimberberris où ils s'étaient fortifiés. Les 3 et le 4 février, les troupes indiennes renforcées d'un parti de tirailleurs à chameaux ont fait une attaque sur ses positions. Après une violente résistance, le fort fut pris et les Derviches repoussés; le fort a été détruit. COMMUNIQUES Communiqué Officiel Allemand Beriiti, 10 février : Sur le front occidental En dehors das quelques résultais que nos troupes ont obtenus dans l'Argonne, sur le versant occidental des Vosges, près de Ban-de-Sapt et dans ia forêt de Wurtz-bach, ii n'y a rien à signaEer. Sur le front orienta! Les cambats à la frontière de la Prusse orientale ont eu, de-ci de-là, une certaine importance. Le cours de ceux-ci est partout normal. En Pologne, sur la rive gauche et droite de la Vistule, il n'y a pas de changement. Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 10 février. (Officiel). — La situation générale en Pologne et en Galicie occidentale n'a pas changé. Les combats dafis les Carpathes continuent. La Bukovine est évacuée par S'ennemi jusqu'à Suo-zawa, comme s'il fuyait d'une manière méthodique. La population salue l'avancée de n©:$ troupes avec une joie indescriptible. Communiqué Officiel Français Paris, 9 février, 8 heures soir, — Sur le front en Belgique, il n'y a eu que des combats d'artillerie dans la région de Nïeu-post.A Wïassiges, nous avons repris, par une contre-attaque, une tranchée que nous avisms perdue. Rien à signaler dans i'Argonne. En Haute-Alsace, l'ennemi a bombardé Thann et Aspach. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 9 février. — Sur la rive, droite de la Vistule, les combats dans la région d'Iepetz ont pris un caractère acharné. La canonnade continue sur la rive gauche de la Vistule. La tentative des Allemands de percer notre front entre Borimof-Voliashidlow-ka a échoué. Communiqué Officiel Anglais Londres, 9 février. — Le gouvernement du Cahe ansnosice qu'une tentative 'des Turcs pour franchir le canal de Suez |a été repoussée par les troupes australiennes.On signale une vive agitation des tribus senousâis ainsi que des goums de Cyre-naïque.Mous avons arrêté Salianh-El-Bâruni, agitateur bien connu en Tripolitaine. Communiqué Officiel Turc Constantinople, 10 février. (Officiel). — Le quartier général communique hier : L'avant-garde de nos troupes opérant contre l'armée égyptienne fit, avec succès, une marche de reconnaissance au travers du désert, et força les postes avancés des Anglais à battre en retraite jusqu'au canal de Suez. Eiie passa celui-ci avec quelques compagnies d'infanterie entre Tussum et Serapeum. Malgré le feu des-croiseurs anglais et des trains blindés, nos troupes occupèrent l'ennemi toute ia journée et éclaircirent beaucoup ses moyens de défense sur une grande étendue. Un croiseur anglais fut fortement en-c'orsîînagé par notre feu. Notre avant-garde fut ramenée sur la rive orientale du canal, lorsque son service de reconnaissance en contact avec l'ennemi eut pris fin, jusqu'à ce que le gros de nos troupes pût commencer à faire progresser son offensive. Une partie de notre flotte bombarda activement Jalta et fit sombrer sur un autre point un navire russe. I Dernières Dépêches UNE PRECISION Washington, 8 février. — L'ambassade d'Allemagne a fait connaître au gouvernement, au sujet du décret créant une zone d'opérations militaires autour des Iles Britanniques, quel l'Allemagne n'a pas l'intention d'inquiéter ni de saisir les bâtiments américains transportant des vivres pour la population civile des pays ennemis. Paris. — Les ministres se sont réunis en Conseil hier matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Raymond Poincaré. Après avoir pris connaissance des dernières dépêches relatives à la situation militaire et diplomatique, le Conseil s'est occupé des affaires courantes. Paris. — Le président de la République a visité hier l'hôpital militaire du boulevard de Montmorency, qui est subventionné par la colonie italienne. Il a vivement félicité l'ambassadeur d'Italie et Mme Tittoni, de la façon dont cette ambulance modèle a été installée, et il s'est longuement entretenu avec les blessés français et italiens, notamment avec les soldats garibaldiens qui y sont soignés. Amsterdam. — La « Gazette de l'Allemagne du Nord » du 3 février annonce que le chancelier a rendu récemment visite dans les tranchées aux soldats de la marche de Brandebourg sur le front le l'Aisne. Il a été l'hôte du général von Loehew. C'est également sur le front que M. de Bethmann-Hollweg s'est rencontré avec le.prince héritier de Bavière. La « Gazette de Cologne » annonce que le parti socialiste démocrate wurtembour-geois s'est associé au vote de la fraction du Reichstag contre le député Liebknecht et a blâmé le groupe Weitmeyer. Le tsar vient d'autoriser, par ukase, le ministre des Finances à émettre pour cinq millions de roubles de bons du Trésor, et pour quarante millions de livres sterling de bons sur valeurs anglaises. De source allemande autorisée, on annonce que les autorités compétentes de Berlin suivent, avec une sérieuse attention, toutes les opinions*émises à propos du « blocus allemand de la Grande-Bretagne ». Le député Lagressillière compte déposer sur le bureau de la Chambre Française un projet de loi concernant la naturalisation des indigènes dans les colonies "françaises. Londres, 9 février. — Dans la cathédrale de Westminster, on a lu la prière du pape pour la paix. Le soir, dans toutes les églises, cette prière a été dite. Vienne, 9 février. — L'épouse du prince héritier Charles-François a mis au monde un fils, au château de Schoenbrunn. Le steamer anglais « Erin » vient d'arriver à Salonique. Equipé par la Croix-Rouge, il transporte des médecins et de nombreuses infirmières qui vont soigner les soldats serbes blessés. Le personnel de la Banque Ottomane et de nombreux réfugiés de Constantinople viennent d'arriver à Malte, se dirigeant vers Marseille. Avant leur départ pour Londres, le président de la République Française a offert un dîner, à l'Elysée, à M. Lloyd George, chancelier du Trésor anglais, et à M. Bar^, ministre des Finances russe. Y assistaient : M. Ribot, ministre des Finances français, les ambassadeurs, le gouverneur de la Banque d'Angleterre et le gouverneur de la Banque de France. Pétrograd, 9 février. — Cinq cents soldats ont été envoyés de Moukden à Tsin-gingstau, en Mongolie, pour combattre les nombreux indigènes révoltés. A partir du 15 février, les steamers, anglais pourront à nouveau entrer dans le port de Tsingtao. * Le coût des deux premiers corps d'expédition australiens, comptant environ 43,000 hommes, peut être évalué à 250 millions de francs ; le transport seul revenant à 50 millions de francs. Vendredi 12 Février 1915 (Edition P L. (*. — 92) L,e Numéro ÎO Omec 51me ktm — N° 42

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le messager de Bruxelles gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1946.

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