Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 02 Mai. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mk6542k84r/
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gajnedi « et IHmancîie .5 Mai 1914 CL\Q CENTIMES 80" année — I\° 12Setl«3 Le Nouveau Précurseur AsoisnsnEnvrENTS - .^rmt un an 12.00 fr.; ail mois 8.60 fr.; trois mois 3.60 fr. ffiiIBÛR. • 16.00 Ir. - 8.00 fr.; . 4.60 fr. SmU$DE • 82.00 fr.; - i8 00 fr.; - 8.00 fr. ?,%PMB0UM. • 33.00 fr. - 16.00 fr.; . 8.00 fr. roWN POSTAtz. . 48.00 fr.'; . 21.00 fr.; . 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à rofus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLfMOKS { SSS^tion: » { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.3STN" OUST CT S OafifNAMU, la petite Bgne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 • 4 i 4 lignes . » î.oo paît» divers, la ligne . . » 2.50 Pnuncit*», la ligne . . » 0.50 ! Ghromqub Anvers . . . » 3.00 Leê annonces de l'étranger et de La Belgique sont reçues aussi par l'Agence Hauu, S, place des Martyrs, à BrutceXUs, 8, Place de i a B&urse, à Paris, et 20. High Hoîborn, à Londres. Vers l'accord Le collège d'Anvers, représenté par le r„mestre De Vos, les. échevins Albrecht, !°Uauss et Cools, accompagné des députés ïranck et Royers, de l'ingénieur en chef De !,'mtel- et de M. Gyselinck, chef du conten-a été reçu ce matin par les ministres S Helleputte et Van de Vyvere. Ù discussion très courtoise a porté sur reprise par la ville d'Anvers des nouvel es darses, de toutes les dépendances du fu-ar canal-1)ass'11- Elle a duré de 10 heures à midi et demi, plusieurs questions délicates ont été réélues; quelques points sont renvoyés à 'étude du personnel technique de l'Etat et le la Ville pour trouver une solution d'arts des grandes lignes arrêtées. Tout indique que l'on arrivera bientôt une solution définitive embrassant tout e problème de l'extension de nos établissent maritimes vers le Nord, solution [ont la ville d'Anvers n'aurait pas lieu l'être mécontente. Nous espérons qu'il en soit promptement ®si' ZEBE AU Dehors FRANCE En vue des élections La fédération radicale de la Seine s'est réu-ie Vendredi soir pour examiner les décisions urendre en vue du scrutin de ballottage. La réunion a eu lieu dans le plus grand imite Toutefois malgré les contestations »i se sont élevées la fédération a approuvé n certain nombre de désistements de candi-als radicaux en faveur de socialistes um-ifs plus favorisés. La réunion s'est terminée à minuit et demi las violente encore qu'elle n'avait commen-; a à la sortie des invectives et même des oups lurent échangés entre les membres; de i fédération. ALLEMAGNE Mécontentement En Allemagne, on est très mécontent de la mdamnation en Russie, du chef d'espionna-e de tTois aéroriautes allemands (voir ci-près Tubrique Russie). Le semi-officieux «Lokal Anzeiger s'efforce 'atténuer la' portée de cette condamnation, mis la plupart des journaux déclarent que s jugement, ridiculement sévère et mcorn réhensitfe, est un acte (léclaré d'inimitié nvers l'Allemagne, qui ne fera qu'envenimer ;s rtlations entre les deux pays. La «Gazette berlinoise de midi» dit que la ondamnatiMi des aéronautiques allemands Perm est «un véritable déni de justice qui e peut que provoquer une stupéfaction et ine indignation sans bornes». Augmentation du temp9 de service militaire Au ministère de la guerre, on fait depuis n certain temps une vive propagande en fa-eur de l'adaption pour l'infanterie du ser-îce de trente mois, au lieu des deux ans ac-iiels.Tout le programme de cette nouvelle meure est déjà tracé dans ses moindres détails. 1 a été calculé qu'elle donnerait une aug-nentation de 225,000 hommes à l'infanterie al mande. La nouvelle loi, espère-t-on, faciliterait et nuirait plus efficace la préparation à la lierre, améliorerait l'instruction militaire et était d'une grande utilité au point de vue de économie nationale. On prévoit même une augmentation des ca-jes. Les officiers de l'active employés à l'in-tniction des recrues seraient remplacés, lans le commandement des classes instruits, par des officiers de réserve disposés à aire leur période d'exercices en hiver et à ester sous les drapeaux plus longtemps que eurs camarades convoqués en été. Le statthalter d'Alsace Hier matin, M. von Dallwitz, le nouveau latihaliér d'Alsace-Lorraine est arrivé à àtrasboui'g; il a été reçu sans cérémonie officie et presque dans l'indifférence publique. M, von Dallwitz a fait une bonne impres-ion, mais en général, on se montre assçi ré-«rve à son sujet. RUSSIE Des aéronautes allemands condamnés ^ tribunal de Perm vient de rendre son ju-Pient dans l'affaire des trois aéronautes al-jemands arrêtés à Perm et dont l'un d'eux, M. «eriiner, était'accusé de tentative d'espionna- L'arrêt écarte ce chef d'accusation, mais confine les trois aéronautes pour vol au-dessus ^droits interdits, à six mois de celLule aveov vS<j0n ^'Un mo*s j°urs de prison pré- JUeùr reste donc 4 mois et 12 jours à faire. ,i; s a^r°nautes sont condamnés en outre aux Us pourront être laissés en liberté 'p\xSOire sous caution de deux mille roubles. ^ aérostat est confisqué. La liberté de9 députés iu«!îe5tion (iu gouvernement de traduire en avaient — déPutés de l'extrême-gauche qui noncA tiqué r(^6ime en des discours pro-^0ljnna'ant Pâques, produit une assez grosse Douma 0,118 les raflès" de l'opposition :de la àr!cSder/' de la Chambre a eu un entretien Hilto n aiuet le Prési(ient du conseil, d'où il ■ hhiooï1 ^oremykine estime que de sem-' aup ?1SC0FS L la Douma sont inacceptables bailleur? v iuSement s'impose. C'est, ont ma dltrll, 1 a"is des jurisconsultes qui pressentis pai lui jeudi soir. ALBANIE Vers l'entewe eîîtîo x?u£e à Athènes que lts négociations le leader fe^irote 'et le erDemem albanais, se poursuivent par l'intermédiare de M. Varatassis, et qu'on espère arriver à un accord sur la base des propositions faites par les Epirotes avec certaines modifications de nature à donner satisfaction aux desiderata des Albanais. SAINT-DOMINGUE Nouvelle révolution Lg gouverneur de Puerto Plata s'est mis en rébellion. On a envoyé contre lui des bateaux et des troupes de terre qui assiègent et bombardent la ville. Le corps diplomatique a demandé au gouvernement de Saint-Domingue de constituer une zone neutre pour assurer la sécurité des étrangers et des non combattants. MEXIQUE La médiation Les puissances européennes ont déclaré aux trois républiques Sud-Américaines qu'elles ne peuvent demander au président Wilson de modifier son attitude à l'égard du président Huerta, dont il exige le départ. Comme celui-ci déclare qu'il ne démissionnera pas, toute solution paraît sinon impossible, du moins très difficile. Armistice Le général Huerta a accepté la proposition de suspendre les hostillités entre les Etats-Unis et le Mexique pendant la période des négociations.Seulement la lutte continuera entre fédéraux et constitutionnalistes. Les étrangers Le consul des Etats-Unis à la Vera-Cruz apprend que 1,500 étrangers, américains pour la plupart, sont arrivés de l'intérieur à Mexico. Il a demandé à l'amiral anglais et au ministre du Brésil de s'employer pour obtenir le rétablissement des communications par chemin de fer avec la Vera Cruz, afin de faciliter l'évacuation de ces étrangers vers la côte. Une pomme pour la soif On affirme à Washington que le général Huerta a réalisé la plus grande partie de sa i fortune, qu'il détient actuellement de très i fortes sommes et qu'il prépare tout pour se | sauver. La malaria D'après les journaux américains, les équipages des navires de guerre stationnés dans les ports du Mexique et tout particulièrement à Tampico souffrent des piqûres des mojus-tiques, piqûres qui, on le sait, inoculent la malaria. Nombreux sont les hommes et les officiers qui en sont atteints. Les navires de la flotte des Etats-Unis qui viennent fréquemment dans ces parages ont été disposés pour réduire le danger au minimum. De grandes" précautions y sont prises et on s'efforce de donner à chaque homme une idée de sa responsabilité dans la circonstance,, tant pour détruire les moustiques que pour se préserver de leurs atteintes. Des doses préventives de quinine sont distribuées à l'équipage; des toiles métalliques ou des écrans sont placés à. tous les abords, aux écoutilles, etc.; les hommes doivent rester à l'intérieur du bâtiment aussittôt le soleil couché;'il n'est fait exception que pour les hommes de service qui portent des gants et ont la tête et le cou protégés par des voiles. Les navires sur lesquels ces précautions sont prises sont presque indemnes de la malaria, mais deux navires appartenant à d'autres nations que les Etats-Unis ont été fort éprouvés à Tampico; ils ont eu chacun 47 cas. Les puits à pétrole L'ambassadeur d'Angleterre à Washington a attiré l'attention du département d'Etat sur la situation désespérée où se trouve l'industrie du pétrole dans la région de Tampico. Tous les Américains et les Anglais exploitant les différents puits ont été obligés de quitter le pays, si bien qu'actuellement la production des puits de pétrole, qui, naturellement, continuent à couler, est absolument perdue. Tout le sol de la région pétrolifère en est détrempé.La perte journalière en résultant s'élève à plusieurs millions. L'ambassadeur d'Angleterre a prié M. Bryan d'intervenir auprès des fédéraux et des constitutionnalistes pour leur demander, de neutraliser la région de Tampico.Sur les instances de sir Lionel Carden, le président Huerta, pour éviter des complications internationales, a consenti à cette neu-tra'isation.De son côté, le général Carranza a télégraphié à l'ambassadeur britannique qu'"1 ferait tous ses efforts pour sauver les puits d'huile. L'ambassadeur a proposé la neutralisation de la région des puits. Les agents des constitutionnalistes à Washington ont demandé télégraphiquement aux commandants de leurs troupes à Tampico de faire leur possible pour protéger l'exploitation des pétroles. BILLET PARLEMENTAIRE Le 2 mai 1914. La question des assurances sociales est des plus intéressantes mais aussi des plus ardues; il n'est pas étonnant que la discussion ne se produise qu'entre un nombre limité de députés au courant des difficultés.Mais la politique reprend toujours ses droits. Dans une interruption M. Woeste fait observer qu'on peut admettre qu'un patron use de soii influence pour engager ses ouvriers à entrer dans une mutualité déterminée. On sait par expérience que lorsqu'il s'agit d'œuvres cléricales, les con-| seils des patrons sont bien plutôt des ordres et doivent être compris dans ce sens par les : ouvriers qui ne veulent pas être renvoyés. Mais M, Cam. Huysmans, en protestant contre cette théorie, a tort de généraliser et de l'appliquer à tous les patrons. M. I-Iymans le fait observer, jj y a beaucouj de patrons qui laissent liberté entière à leurs ouvriers, même s'ils croyent devoir leur donner des conseils. Une très grande partie de la séance de vendredi a été prise par le règlement des rapports entre U-.~ mutualistes d'une part et'des médecins de l'auirù. Ï1 faut être de la partie pour comprendre quelque chose à ces discussions spéciales. Enfin, la Chambre s'occupe de i'organi-; sation dos conseils régionaux, c'est-à-dire i dès organismes qui feront fonctio'as de njy- tualités pour les ouvriers qui ne veulent o ne peuvent entrer dans une mutualité libi-e. On reconnaît que l'article est mal conçu. Le gouvernement prépare un amendement ainsi libellé:. «Chaque conseil est administré par un collège composé de neuf à quinze membres dont cinq à huit désignés par les comités des associations mutualistes d'invalidité proportionnellement au nombre de leurs affiliés et les autres nommés par le Gouvernement: le tout conformément aux mesures d'application à déterminer par l'ar rêté royal organique des conseils régionaux.»La discussion s'en poursuivra la semaine prochaine. * * * Au Sénat continuation du rejet systéma tique des amendements de l'opposition au projet scolaire. On en est arrivé à l'article 10 adopté droite contre gauche. Jean GOSSING. ' Nouvelles de l'Étranger Haine de race9 A Trieste, le défilé des ouvriers slovènes, à l'occasion du 1er mai, a donné lieu, sur plusieurs points de la ville, à des rixes avec les Italiens. Un de ces derniers, a été grièvement blessé d'un coup de couteau. Les contre-manifestants italiens ont brisé plusieurs vitres. Ils ont tiré des coups de revolver sans atteindre personne. Vingt-neuf arrestations ont été opérées.La taille des soldats allemands Il résulte- d'une statistique établie par le corps de santé militaire allemand, et basée sur l'examen de.sept cent mille jeunes gens, que la taille moyenne du soldat est de lm. 6774, alors que celle du sous-officier de carrière dépasse lm. 68 et celle du volontaire d'un an 1 m. 71. Les hommes dont la taille est supérieure à 1 m. 90 forment l'exception (trois pour dix mille), ceux de lm. 80 à 1 m. 90 représentent 2.12 pour cent du contigent; ceux de 1 m. 75 à 1 m. 80,29 pour cent; ceux de 1 m.70 à 1 m. 75, 24,6 pour cent; de 1 m. 65 à 1 m. 70, 34,53 pour cent les «petits» (de 1 m. 60 à 1 m. 65) 22,46 pour cent, et les «tout petit» (au-dessous de 1 m. 60), 7,26 pour cent. Roubaix sans lumière Depuis mardi les ouvriers de la Compagnie du gaz sont en grève. Ce sont les chargeurs, les déchargeurs et les cammionneurs qui ont coir^ mencé le chômage. Les ouvriers spécialistes, mécani^ens, ga-ziers, tôliers, monteurs, etc., qui sont char-j gés, notamment, de la manœuvre délicate deà : gazomètres et du réglage de la pression, ont, j eux aussi, cessé le travail, vendredi matin, au nombre d'une quarantaine, après avoir décla-I ré qu'on les avait menaces de mort. Certains même, qui n'ont pas cru bon d'en aviser la police, ont été roués de coups en rentrant chez eux, après le travail, dans la soirée de jeudi. Les ouvriers parisiens embauchés par la Compagnie continuent' à fabriquer du gaz, mais il ne sont qu'une tentaine pour remplacer , les 90 grévistes. La production est donc ré-: duite du tiers, et il ne faudra pas moins de trois jours pour remplir les gazomètres. Vendredi, à dix heures, il existait une réserve de 6,000 mètres cubes de gaz, ce qui représente la consommation de quelques heures à peine. Si on les envoyait dans les canalisations, la situation ne serait donc guère changée.La ville est dans l'obscurité, seul l'éclairage électrique fonctionne, mais il n'est de loin pas général. La grève sanglante de Colorado Les grévistes qui se sont emparés de Wal-semburg ont consenti à rendre leurs armes. La situation reste cependant très délicate dans cette partie du Colorado. Le rétablissement de l'ordre est en progrès à Trinidad et à Cambon-City, toutefois le commandant des troupes fédérales demande des renforts pour Trinidad. Le procès de Mme Caillaux M. Ceccaldi a déclaré que la personne ayant renseigné M. Painlevé est un hommt très connu dans la finance et ayant de gros intérêts au «Figaro». M. Roosevelt explorateur M. Roosevelt, l'ancien président des Etats-Unis, a entrepris, en compagnie dé son fils et un nombreux convoi de porteurs et de guides, ! d'explorer une partie de l'intérieur du Brésil absolument, inconnue jusqu'à présent et quelques jours après son départ la nouvelle de la perte totale de l'expédition arrivée à New-York, a produit une profonde émotion dans toute l'Amérique du Nord. Or, avant-hier, une dépêche transmise de Rio de Janei-: ro annonce que M. Roosevelt est sain et sauf, ! qu'il avance toujours dans l'Intérieur du j pays, où il vient de découvrir une tribu de sauvages dont personne ne soupçonnait l'e-' xistence, que ces sauvages — les Panhaies, | ainsi qu'ils s'appellent, — vivent au milieu des forêts sans porter le moindre vêtement et dans un état tout à fait bestial. La dépêche ■ ajoute que M. Roosevelt a tué deux chats-ti-j gres, d'une longueur inusité, sur les bords de la rivière Taquary. Le procès de Mme Caillaux Confrontée avec Mme Caillaux, Mme Re-my, la directrice du bureau de placement, a maintenu que la prévenue n'est arrivée chez elle, le 16 mars, qu'après 4 heures. Plusieurs témoins ont confirmé ses déclarations, en désaccord aypc celles de la domesticité de M. Caillaux. Hier après-midi, M. Boucard a entendu M. Painlevé, député du 5e arondissement. Ce témoin a déclaré qu'il avait appris par une personne autorisée que M. Calmette détenait les îameuses lettres intimes dont Mme Caillaux redoutait la publication. Toutefois M. Painlevé n'a pas pu révéler au magistrat le nom de cette personne. «J'ai donné ma parole d'honneur, a-t-il dit que je ne ferai pas connaître celui! qui m'a fait cette confidence.» AI. Ctfccaldi, député, a confirmé cette dé-ciaraij.01); i} a prévenu M. Caillaux de la publication prochaine <ie lettres intimes; il le savait de M. Dubarry, directeur du journal «La journée républicaine». M. Ceccaldi a déclaré que M. Painlevé lui dit à la Chambre, le lendemain du drame, c^V-r: lui avait affirmé que les lettres parai-iraœni' mçjgrç 1-2 c]rr!fn?. M. Painlevé, àproâ' avoir Qbtenu sa. parole d'avocat, lui fit connaître le riorh' de' la p'er-SO])p,e cpij l'ayait renseigné. NOS ÉCHOS Des clous, mais pas de trous La Gazette en raconte une bien bonne. A Bruxelles, dans le hall du Cinquantenaire, va s'installer le Salon triennal. Le hall doit donc être divisé en salles par des cloisons et c'est à ces cloisons qu'il faut accrocher les tableaux. Or, le gouvernement, toujours économe, a imaginé de faire établir ces cloisons par un entrepreneur auquel il en paie la location.Seulement, l'entrepreneur a stipulé qu'il serait interdit d'endommager ses cloisons en y mettant des clous: et le gouvernement a accepté la clause. Vous voyez comme c'est commode et pratique. Accrocher, àdes cloisons, trois rangs de tableaux sans y mettre de clous! La commission de placement est dans la joie. * * * Nos coiffeurs Le Cercle des coiffeurs d'Anvers et de la banlieue, qui groupe huit cents membres, nous prie d'insérer «l'appel au public» suivant:«Les patrons-coiffeurs d'Anvers et envi» rons prient instamment le public de bien vouloir se faire servir dorénavant le dimanche avant-midi, et autant que possible, le samedi. L'application très sévère des prescriptions de la loi sur le repos domini-| cal, a valu à de nombreux coiffeurs des ' poursuites judiciaires suivies de condamnation, uniquement à cause de l'indiffé-i rence du public à cet égard. La loi obligeant le personnel à cesser le travail à . midi, il est impossible aux patrons de con-i tinuer le travail seuls, indéfiniment. Les I clients qui se présentent après cette heure | s'exposent donc à une longue attente et à , un travail fait hâtivement ou à ne pas être ! servis du tout; les patrons ayant dû pren dre la décision, pour éviter un surmenage préjudiciable à leurs clients autant qu'à leurs intérêts personnels, de fermer dorénavant leurs salons de coiffure le dimanche après-midi.» Les desiderata des coiffeurs nous paraissent raisonnables. L'un d'eux que nous avons interrogé à i ce sujet, nous confie: — Comprenez donc la situation particu-lièrement difficile dans laquelle nous nous trouvons. Soumis à la loi sur le repos do- I minical, malgré tous les efforts faits pour ' en être exemptés ou, tout au moins pour , obtenir dans son application le bénéfice de l quelques atténuations, nous sommes victimes d'une part de l'humeur capricieuse du i public qui prétend être servi quand il lui 1 plaît et, d'autre part, de la sévérité des agents du gouvernement, contraints de faire respecter la loi. — La loi est dure, mais c'est la loi. — Sans doute, mais cela ne fait pas notre compte. A part les grands salons de coiffure, qui n'ont guère de monde le dimanche, certaines catégories d'entre nous, et c'est la grande majorité, voient affluer la clientèle ce jour-là seulement. Levés dès la première heure et prêts au travail, la matinée se passe à peu près normale jusque vers 11 heures; puis commence le coup de feu, les clients arrivent en foule et midi ne tarde pas à sonner. Tout le personnel, à ce moment, patron compris, est occupé. De nombreux clients attendent et -s'impatientent. Les ouvriers peuvent-ils abandonner le client avec la barbe à moitié faite? — Il la trouverait mauvaise. — Soit. Alors, ou bien le patron devra reprendre la besogne abandonnée et les clients attendront d'autant plus longtemps, ou bien, pour plaire au client qui se fâche, l'ouvrier continue. — Et alors... — C'est le procès-verbal, car l'inspecteur du travail est à l'affût et les amendes pieu-vent, je vous prie de le croire: vingt-cinq francs d'amende pour une barbe de trois sous! — C'est, en effet, disproportionné. — Un peu de bonne volonté de la part du public pourrait changer tout cela, conclut notre Figaro. Cela nous préserverait de bien des déboires. * * * Un aveu Extrait de la correspondance bruxelloise de la Presse: i «Un automobiliste allant, le soir, de Na-mur à Lustin — douze kilomètres au plus — a rencontré «seize» véhicules absolument dépourvus de luminaires. Comme il se plaignait de ce dangereux sans-gêne à un bourgmestre de ses amis, celui-ci répondit cyniquement: «Que voulez vous? si je faisais dresser procès-verbal aux délinquants, c'est autant d'électeurs que j< perdrais». Le garde-champêtre n'a garde de montrer plus de zèle que son chef.» Il en est partout ainsi, là où les cléricaux sont les maîtres, car il ne faut pas oublier que la campagne aux environs de Namur est aussi cléricale que la nôtre. Les lois, les règlements ne comptent pas; l'autorité, quand elle est cléricalisée, ne connaît que deux choses; la crainte de l'électeur et l'obéissance au clergé. * * * La question da l'alcool Sous le titre: «Le Problème de l'alcool en Belgique», M. Jean Waterkeyn, ancien secrétaire de l'Association cjes Distillateurs industriels de Belgique, vient de publier une étude que la Société générale des distillateurs signale à notre attention. La situation intolérable, dit-elle, que subit notre industrie sous la législation actuelle sur les distilleries nous a amenés a faire procéder à une étude complète de cette importante question où tant d'intérêts sont engagés. Cette étude a été faite avec une entière impartialité et l'auteur s'y est placé au-dessus d'intérêts particuliers.Sans avoir la prétention de présenter au gouverne: ment et aux Chambres un projet qui devrait être adopté «ne variatur», nous estimons cependant que le principe essentiel qu'il expose, à savoir «Le monopole de l'alcool concédé à une société nationale-,1 serait (g seul système susceptible de donner satisfaction tant à l'État qu'à tous ceux qui sont intéressés dans la question. Le projet respecte entièrement la liberté commerciale; il prévoit une réduction progressive de la consommation de l'alcool de bouche; il assure au Trésor une perception plus certaine du droit d'accise; il procure à l'Etat des ressources notablement plus importantes que sous le régime actuel; il prévoit que ces augmentations de recettes pourraient être affectées à des institutions d'intérêt social. Tel est l'avis de la Société générale des distallateurs belges qui compte surtout parmi ses membres les grands distallateurs industriels. Il paraît que les autres ne sont nullement de cet avis et qu'ils ne soutiennent pas ce projet qui, d'après eux, aurait pour seule conséquence de faire payer de très fortes indemnités à quelques distillateurs qui préfèrent être rentiers de l'Etat qu'industriels exposés à tous les risques professionnels et commerciaux. » * * Entre confrères L'Association de la Presse étrangère en Belgique a eu l'heureuse idée d'offrir une soirée musicale à ses confrères belges et aux autorités de notre pays. C'est hier que ce concert a été donné à la Grande Harmonie de Bruxelles. Programme absolument international, de même que l'exécution. On y a entendu de la musique française, anglaise, allemande, italienne, russe. Notre pays était représenté par Peter Benoit, avec VArteveldes Geest de l'oratorio De Schelde, qu'un Anversois, M. Jan Collignon, a dit avec son talent habituel. Ce fut une véritable révélation et aussi un enchantement pour l'auditoire, composé en majeure partie d'étrangers,que cette voix forte et sonore, mais aussi si douce et si étendue, que l'artiste anversois manie avec une souplesse admirable. Trois autres artistes du chant, trois jeunes filles de trois nationalités différentes, ont chanté en français, en anglais, en allemand et même en russe. Miss Bettine Edwards à la voix bien timbrée et bien forte dans un corps souple et frêle, mais si nerveuse. Franlein Lautmann, plus calme;Mlle Eugénie Fonariowa, une Russe au visage tragique encadrant un sourire d'ange, ont : tour à tour recueilli les applaudissements mérités d'un public select. ; Le quatuor Zimmer, composé de MM. Zimmer, Ghigo, Baroen et Gaillard, a ou-! vert et clôturé le concert par une œuvre de Claude Debussy et par du Beethoven. | Un raout a réuni ensuite artistes et auditeurs, parmi lesquels se trouvaient les ministres Carton de Wiart et Helleputte, M. d'Ursel, représentant le ministre des Affaires étrangères; M. Nerincx, vice-prési-! dent de la Chambre des représentants, j Succès mérité pour les artistes et les organisateurs, nos confrères de la Presse | étrangère en Belgique. * * * Un jubilé trop hatif Nous avons dit, mercredi, que M. Joseph Loos.curé de l'Institut St-Camille, est venu nous remettre une invitation à assister, le 17 mai, à une fête solennelle qui, présidée par le cardinal Mercier, aura lieu à l'hôpital Sa-nte-Elisabeth, et aura pour but de . célébrer le 700 anniversaire de l'arrivée à Anvers des sœurs infirmières qui desservent cet hôpital. i Le curé ajoutait que i'échevin Desguin | avait promis d'assister à la fête et même : d'y prendre la parole. Cela était exact quand, il y a plusieurs semaines déjà, le curé des nonnettes parla de la chose au docteur Desguin en la lui présentant comme une petite fête tout à fait intime. Mais depuis, on a absolument modifié la portée de cette fête. On y donne aujourd'hui un caractère tout à fait politique; c'est pour ainsi dire le couronnement de la campagne que l'on mène contre le Conseil communal libéral sous prétexte qu'il va expulser les nonnettes de nos hôpitaux. Nous connaissons ces campagnes; elles sé produisent depuis 40 ans régulièrement un an avant chaque élection communale. Or, nous avons des élections communales l'année prochaine. On se demande même pourquoi le comité exclusivement politique qui organise cette manifestation, sous la présidence du cardinal Mercier, pourquoi ce comité a choisi cette année pour fêter l'anniversaire d'un fait dont la date est inconnue? D'après une étude publiée par M. le curé Loos, il y a un an ou deux, la communauté religieuse dont question, ;ie fut reconnue qu'en 1233, par Godefroid de Condé, évêque de Cambrai; et ce ne fut qu'en 1236, que le pape Grégoire IX approuva les statuts de l'ordre et admit l'existence de la congrégation.Ce n'est donc qu'après 1930 qu'on pourra fêter le 700e anniversaire que l'on veut célébrer cette année. Pourquoi anticiper sur les événements? Parce que les élections communales sont proches à Anvers. # * # Anvers-Rotterdam Hambourg-Nous avons dit hier qu'en avril 1914, il nous est arrivé 582 navires, jaugeant ensemble 1,154,861 tonnes, contre, en avril de l'année dernière,546 navires jaugeant 1 million 064,,733 tonnes. Le gain, pour cette année, est de 36. ità> vires et de 90,128 tonnes. Pour les 4 premiers mois de 1914, les entrées dans notre port se chiffrent par 2.33Û navires et 4,648,286 tonnes. Pendant la même période de 1913, elles ont été de 2,299 navires jaugeant 4,555,634 tonnes. Le gain est de 31 navires et de 92,65? tonnes. En avril 1914, il est entré à Rotterdam 913 navires, jugeant 1,132,523 tonnes, contre 912- navires avec une jauge globale de 1,117,621 tonnes en avril 1913. Le gain est de i navire et de 14,402 topuos, Pendant les 4 premiers mois de 1514, les entrée.s. à Rotterdam sa' chiffrent par 3,351 navires., jaugeant 4,030,581 tonnes, contre j 3,352 navires; jaugeant 4,119,164 tonnes en ; avrij Jplj, Il n'y donc à Rotterdam qu'un gain de 4 navires et de 88,573 tonnes. A Hambourg, en avril 1914, il est arrivé 1,278 navires, jaugeant 1,255,254 tonnes, contre, en avril 1913, 1,291 navires avec 1,200,301 tonnes. Le gain est de 54,953 tonnes, mais une diminution de 13 navires. Pendant les 4 premiers mois de 1914, Hambourg a reçu 4,665 navires, jaugeant 4,672,298 tonnes, contre, en 1913, 4,525 navires, jaugeant 4,518,548 tonnes, d'où gain de 140 navires et de 153,745 tonnes de jauge. * » * Le concours de littéraire dramatique Le concours de littérature dramatique organisé par l'administration communale, est consacré, cette année, à la comédie. Les œuvres des concurrents doivent être adressées, avant le 15 mai prochain, à M. Pros per Verheyden, secrétaire de la commission théâtrale, à l'hôtel de ville, Anvers. * * * Dans les colonies scolaires Nous avons signalé le succès extrêmement brillant remporté par le dernier concert annuel du Diesterweg. Or, nous savons aujourd'hui que le résultat pécuniaire égale le succès artistique; en effet, une somme de 4,720 fr. 05, produit net de cette soirée triomphale, a été versée dans la caisse de secours pour enfants nécessiteux. Le comité nous prie d'être son interprète pour exprimer sa vive gratitude à tous ceux qui ont collaboré à atteindre ce résultai magnifique. * * * Naissances et décès Du 19 au 25 avril 1914, il est né à Anvers 136 enfants, dont 5 de parents étrangers à la ville. Il est mort 75 personnes, dont 7 appartenant à la population flottante. La population normale d'Anvers a donc augmenté de 63 habitants. II n'est mort que 19 enfants, dont 9 n'avaient pas 6 mois d'âge. La diarrhée infantile n'a fait que 3 victimes; les affections de l'appareil respiratoire 14; les maladies organiques du cœur, 5; les maladies du cerveau 5; les tuberculoses 6; la rougeole, la scarlatine, la coqueluche, la diphtérie, la méningite, chacune une seule. En traitement dans les hôpitaux: 1 cas da fièvre typhoïde; 5 de rougeole; 2 de scarlatine; 1 de coqueluche; 5 de diphtérie; 2 d'é-rysipèle et 13 de tuberculose pulmonaire. A une récente exposition — Je ne comprends pas très bien ce tableau; je ne vois par comment toutes ces choses tiennent. — C'est ce que m'ont dit nombre d'imbéciles que je croyais intelligents. 9 <!■> Incendie dramatique Deux personnes carbonisées ^ Vendredi soir, vers 8 heures, un incendie s'est déclaré dans une arrière-maison située rue de la Cuiller n. 27. Trois petites maisons s'élèvent à cet endroit; l'une d'elles sert de garage à environ 60 charrettes à bras, appartenant à M. Herreboort, demeurant rue de la Cuiller 20. L'étage de cette maisonnette est occupé par la veuve Eechels, née Anna Pauwels, âgée de 70 ans, et son fils Denis, âgé do 51 ans, chiffonniers. Aussitôt que M. Herreboort apprit que le feu s'était déclaré dans son magasin, il entra dans l'immeuble et courut à l'étage où il trouva la porte, close. Il eut tôt fait de renfoncer. Malheureusement, la fumée l'obligea à rebrousser chemin. Avec le concours de quelques voisins et d un piquet d'artilleurs de la caserne des Prédicateurs, il réussit à mettre en sûreté ses 60 charrettes. Il était temps, car au moment où la dernière charrette était sortie, le toit de la petite bâtisse et l'escalier en bois s'effondraient avec fracas. Les pompiers arrivèrent bien vite sur les lieux sous les ordres du lieutenant Baste-leer. Des échelles furent placées contre les fenêtres pàr lesquelles nos firemen arrosaient le brasier à l'aide de plusieurs lances.Quand l'immeuble était aux trois quarts dévoré et qu'il ne restait pour ainsi dira plus que les murs latéraux, le bruit se répandit que les locataires de l'étage étaient restés dans les flammes. Des voisins prétendant être mieux informés, disaient qu'ils étaient sortis. Soudain quelqu'un juché sur le toit d'un immeuble voisin, vit à la lueur de l'incendie, deux cadavres achevant de se calciner. Les pompiers essayèrent, mais en vain de pénétrer dans l'immeuble; leur effort dut se borner à préserver les immeubles voisins, dont un était déjà entamé par les flammes. Cependant, la foule grossissait à tout instant et M. De Coninck, officier de police aidé par les artilleurs de la caserne voisine eut toutes les peines du monde à la maintenir à distance. En hâte on fit sortir les ci : ^ vaux d'artillerie des écuries atteint à la maison en flammes. Après Iir.e heure d'efforts, les braves pompiers étaient maîtres du sinistre et malgré la fumée opaque et les chiffons flambants, plusieurs firemen se jetèrent dans le brasier à la recherche des cadavres.Dans une pièce on découvrit deux lits à demi consumés, dans une autre chambre, une table à moitié dévorée par les flammes. Derrière, une chaise complètement brûlée, un amas de chiffons. Un pompier les remuait avec une pello quand soudain, un spectacle effrayant s'offrit à ses yeux. Une tête noircie et atrocement brûlée émergeait de ce tas de chiffons. On reconnaît à peine le corps d'une femme, c'est c&lui de la veuve Eeckels. A côté eié ce cadavre à demi calciné, un autre pompier découvre le corps d'un homme, couché à plat ventre, la tête enfoncée dans un amas de chiffons brûlants. Comment sortir ces lamentables dépouilles. Plusieurs firemen se préseatënt et es-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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