Le patriote

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s.n. 1914, 19 August. Le patriote. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2z12n5076g/
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Mercredi 19 août 1914. o centimes le numéro pour toute la Belgique. Trente-unième année. — !\. 281 Administration (tél. M 82) - Rédaction (tél. 38' bruxelles 12, Montagne-aux-Herbes-Potagères, 12 tes manuscrits non insérés ne sont pas rendus ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, 5 U 3 mois, fr. 2.50. Étranger : Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr. 15.50 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg S moi« fr. fi.SO ; 0 mois t.r U.bU; I an tr. <-J'1 A l'étramr»r. la plupart île» bureaux posteaui 1 llrrent des abonnements a»ec réduction sur cet or LE PATRIOTE ANNONCES (téléphone 1182) Elles sont reçues exclusivement au bureau d PATRIOTE, 12, rue Montagne-aux-Herbes Potagères et à l'Agence H a va s, S, place 1.e Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.71 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.0' — : de 1 à 3 lignes 1.2i (Chaque ligne supplémentaire) 0.4i RÉGLÂMES, <• (av'lesBourses)laligne 1.2! FAITS DIVERS (comm',milieuoufln):5,4ou 3.01 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.0i NECROLOGIES : la ligno 2.01 f\vt vi o nnvsivt fit m/i» fj» c /f/i/flï /#'in LA SITUATION ■n sru ■w a «j vsbp .r-m. m m w m « MARDI MIDI. Ri°n de changé depuis hier. La situation de notre armée est excel lente. Toute incursion Ters le centre du pay semble définitivement arrêtée. MARDI, 13 H. Communiqué du Bureau de la Presse d Londres : Le corps expéditionnaire prévu pour li service à l'étranger a débarqué sain et sau en territoire français. L'embarquement, 1< transport et le débarquement des homme et des approvisionnements se sont effectué avec la plus grande décision et sans acci dent de personne. A * Une personnalité militaire compétent déclare qu'à son avis l'attaque allemandi du côté de Wavre est faite sans convictioi et que les Allemands n'Ont nullement l'in .tention de pénérer de oe côté plus avan dans le Brabant. Cette attaque aurait un double but 'étendre le front de nos troupes et empê cher notre armée de prendre de flanc l'ai mée allemande lors de la bataille entr français et allemands qui s'annonce com me imminente dans la région de Dinant. ♦% Aucune troupe ennemie n'est signalé dans les environs d'Ottignies, mardi. Il n'y a aucun Allemand à Landen,mar di matin. La cavalerie allemande s'es cantonnée entre Attenhoven et Velm. Aucun mouvement die troupes n'est si gnalé dans les environs de Gembloux c matin. Trois appareils télégraphiques Mor se fonctionnent. 17 HEURES. Le bruit a couru mardi après-midi à Bruxelles que la circulation des trains était interrompue sur la ligne de Louvain-Tir-•lemont. Il n'en est rien. La gare de Bruxelles-Nord délivre des billets pour Louvain et les convois partent régulièrement; mais la gare de Louvain est laissée juge de savoir si elle peut acheminer les trains plus loin. Elle prend les décisions que lui dictent les événements. A 4 heures de l'après-midi, mardi, on ignorait à la gare de Bruxelles-Nord que la ligne eut été coupée au delà de Lou-Tain. Jusqu'à preuve du oontraire, on peut donc tenir la nouvelle pour fausse. MARDI, 17 a. 3o. LA SITUATION GÉNÉRALE EST BONNE MARDI, 22 H. La cavalerie allemande, repoussée dimanche et lundi par nos troupes, s'est retirée * ers le nord-est. Rendue plus prudente par la leçon qui lui a été administrée, elle n'a plus fait de tentative contre notre armée. Au nord de la Meuse, la siuation n'a pas changé. Les cavaliers allemands, loin de revenir à l'attaque, élèvent des retranchements sur divers points. (Officiel.) Bulletin officiel français Bulletin français: communiqué du Gouvernement. — Paris, 17 août (33 h. 30). — La situation continue à être bonne. Notre progression méthodique s'accentue. En 'Haute-Alsace, les forces allemandes se retirent en grand désordre, les unes -ers le Nord, les autres ver» l'Est. La preuve de oe désordre se trouve dams l'abandon d'un énorme matériel tombé entre nos mains : approvisionnement d'obus, voitures, fourrages, etc. Dans la vallée de Bruchk, nous continuons fortement, appuyés sur le Do-non, à nous avancer dans la direction de Strasbourg. Il se confirme que les troupes allemandes rencontrées devant nous dans cette rérçioa, 6ont complètement désorganisées sur la ligne Lorquin-Azoudange-Marsal, nos troupes gagnent du terrain. Il se confirme que dans les engagements qui ont eu lieu depuis le début de la campagne dans cette région, l'ennemi a subi des pertes beaucoup plus élevées que nous ne l'avions gçu au premier abord. On s'en rend compte tant par les cada-yres retrouvés que par le témoignage des prisonniers. • Nous progressons également dans les vallées de Sainte-Marie et de Villé. Nous avons donc sur la 'igne frontière depuis Chambrey jusqu'à Belfort, gagné sur l'ennemi une distance qui varie de dix & vingt kilomètres et pris pied fortement en Alsace, aussi bien qu'en Lorraine,. •** Bruxelles, 18 (Officiel). — Communiqué de la Légation de BVance: La progression française continue à se développer sur tout le front, Marsal est évacué par l'ennemi; entre Avrioourt et les Vosges. Les Allemands ont été refoulés sur le canal de la Marne au Rhin et Lor-quin. Schirmeck en Alsace a été pris. 12 canons et 8 mitrailleuses ont été enlevées à l'ennemi. Sainte-Croix aux Mines a été prise. Dans la Haute Alsace, les Français tiennent. la ligne ferrée de Cerf-Pont a'Aspach-Dannemarie.Avant d'évacuer Blamont, les Allemands ont fusillé sans aucune raison une jeune fille et un vieillard de 86 ans. De nombreux actes de sauvagerie ont •été commis, notamment à l'égard des Italiens de Briey. Une entente s'est faite entre les états-majors français et russe en vue des mesures spéciales de faveur à prendre envers les prisonniers alsaciens-lorrains en Rug-sie et polonais ~ ~ -v « n * * M Paris, 18. — Communiqué à la presse, maird ® à 10 heures du matin : La mobilisation autrichienne ne s'effee " tue pas avec l'élan patriotique et l'ordr qui caractérisa la nôtre et provoqua l'ac >ej. miration générale. Il se confirme que d nombreux soldats tchèques ont été fusille à Prague. On annonce de source sûre que, duirar la nuit du 9 au 10 août, un régimer du 15e corps et un régiment d'infanterie s sont mutinés. de Le bruit circule avec persistance à L Haye que la Kronprinz serait grièvemer , blessé. Il serait actuellement à Aix-h Chapelle. lut Suivant des informations de source all< le mande, le Kaiser s'y serait rendu de so 10g côté. ; L'état-major russe télégraphie que 1 mobilisaion s'est effectuée dans un ordr IC1" parfait. Jusqu'au 14 août, l'ennemi ne s'es avancé que jusqu'à la ligne Wloslawsî Sioratz, Novoradomak, Andros. Le rest de la ligne ne fut pas franchi, au centrage re, plusieurs localités du territoire ennen étaient occupées par des détachements ru; , ses avancés. ion Le succès de tous les engagements fu in- exclusivement en faveur des Russes qui f; lnt rent plusieurs centaines de prisonniers. Sur la côte maritime de la Finlande,tou est calme. Les Russes détruisirent un aére ^ : plane allemand près de Sarno. Quatre avis pê- teurs furent tués, ar- » r- * Les armes à feu Les lois de la guerre interdisani à la population civile de prendre. ® part aux hostilités et toutes dérogations à cette règle pouvant entrai-,fc ner des représailles, beaucoup de Bruxellois ont exprimé à M. Max, i- bourgmestre de Bruxelles, le désb e de se débarrasser des armes à feu r- qu'ils possèdent. Ils peuvent déposer leurs armes dans les commissariats de police i- où il en sera délivré récépissé. it Elles seront mises en sûreté à r* l'Arsenal Central d'Anvers et se-1_ ront restituées à leurs propriétaires J" après la fin des hostilités. \l A — Plus de cent millions par jour. ■ » t Aucune guerre n'a coûté ce que coûtera la bataille des nations de 1914. Le minimum est évalué nar les économistes à dix milliards de francs. On évalue a «,500,000 nommes sous les armes. A ce chiffre il faut ajou-® ter 340,000 marins. Dans la guerre balkanique, chaque homme mobilisé représentait une dépense de i- 12 fr. 50 par jour. Cela fait, pour la guerre e présente, 110 millions par jour ou 3 milliards P 300 millions par mois. Le Reichstag allemand a autorisé des dépenses extraordinaires jusqu'à concurrence de 6 milliards de francs à couvrir par l'em-s prunt, plus une somme de 350 millions à de-c mander à la réserve d'argent et d'or de l'Empire. Le gouvernement allemand tâchera d'obtenir cet argent par l'émission de billets de banque non couverts par une réserve d'or et d'argent. C'est un procédé qui rappelle les assignats de la première révolution française.L'armée autrichienne sur pied de guerre i- coûte 20 millions par jour. On sait parfai-_ tement que le Trésor autrichien a été vidé 0 par la mobilisation durant les guerres balkaniques qui ont drainé pendant un an les a ressources financières de l'Empire; et l'on i- se demande où la monarchie autrichienne e trouvera les 600 millions nécessaires pour e entretenir ses armées et sa flotte pendant la guerre qui commence. Tous ces chiffres sont probablement en : dessous de la réalité. Aussi est-il difficile ■- de concevoir comment, au point de vue fi-s nàncier les empires de l'Europe centrale | supporteront pareil fardeau. * Ce qui retarde les grandes opération? JNoois lisons dans le t Morning rost » : ra< Ce qui, en 1870, empêoha la France d'at- J^'r taquer vigoureusement, oe fut la mauvaise organisation de son service d'approvisionnements. Les stations de Metz et de Mon-tigny qui étaient alors en terrioire français étaient bloquées par des trains que 1 on ne pouvait décharger'. £ Les troupes françaises mouraient de fsim nai au milieu de l'abondance et leur moral fut, var de oe chef fortement atteint. con 11 est bien possible que quelque chose de (ju{ semblable s'est produit dans la mise en jr.0, marche des armees allemandes.Récemment, dite le général von Bernhardi a mis en relief les Djsi énormes difficultés que rencontre le ravi- j taillement des énormes masses qui compo- sen sent les armées modernes. Il ne paraît pas feir que ces difficultés aient été surmontées, ^,exl peut-être se sont-elles aggravées du fait aU] que le conflit ne se déroule pas selon I'ho- d'u raire fixé par l'état-major allemand. L'en- aj^ nemi oomptait se procurer des vivres en m;] Beilgiique, moyennant paiement, et en £ France, sur réquisitions. Il a été désagréa- ner blement surpris dans ces deux calculs. qUj Seule cette surprise peut expliquer les na] extraordinaires délais de l'Allemagne à commencer les grandes opérations, car chaque jour qui passe la rapproche du fatal P. moment ou les armées russes franchiront à * l'est sa frontière mal défendue. Lorsque les masses allemandes se heurteront aux Belges et aux Français, elles devront livrer ï oombat sur un front parallèle. Les armées la alliées sont si étendues que l'un de leurs an{ flancs touche à la Suisse, l'autre à la Hol- j lande. Dès lors s'il ne se produit pas d'au- , très violations de territoires neutres, les - 1 forces alliées ne peuvent être ni tournées, ni encerclées. Oles batailles livrées sur à r fronts parallèles sont rarement décisives ; £ et un engagement sans résultat décisif ma équivaut pour les Allemands à une défaite , vu l'imminence ^de l'entri». e& campagne des Russe»., x " ' sLftfl L'avalanche Russe. La campagne de la Meuse. de * és Sous ce titre, le colonel Repington, du War Office, écrit à Londres, mardi matin : ^ Toutes les nouvelles des frontières ter-se restres sont bonnes. U est vrai qu'aucun' collision sérieuse n'a eu lieu jusqu'à pré La sent entre les armées principales et que le succès remporté dans les mouvements pré ,a" liminaires ne résoud rien encore, mais cete [g. n'est pas une raison pour que nous ne nom on déclarions pas très satisfaits de la positior des armées alliées. 'a L'avalanche russe est oommencée. Ellf ,S£ gagnera en poids et en rapidité et aura soi ;fc, influence sur le sort de la campagne, te L'Allemagne n'a tiré aucun avantage,ab assument aucun de sa très supérieure pré ^ paration dans l'Est; l'Autriche non plus.Ls Russie a complété ses préparatifs sans in ut tervention de l'ennemi et bien qu'elle m fi" soit pas encore aussi forte qu'elle le ser: j. dans une semaine ou deux, elle est déjà as ,0_ sez forte pour se montrer extrêmement dé a- plaisante. L'Autriche qui a l'armée serbe sur le; bras, dans le sud, j qui a un détachemem sur le Rhin et une Italie de jour en joui fj plus excitée à ses côtés, n'est pas en me sure de seconder l'Allemagne de toutes sei nt forces, mais seulement dans la mesure d'ur re contingent. a- C'est une situation que Moltke a prévr (J. dans ses vieux jours et elle l'empêchait dt le considérer comme décisive l'aide que l'Au triche pourrait apporter à son alliée. .* U n'y a pas de doute que l'armée prin ir cipale autrichienne est en Galicie ou à pro îu ximité. C'est un très sérieux désavantagt qu'une si grande partie des forces austro es hongroises soit consacrée à des opération! ;e d'un intérêt stratégique secondaire. Le fait que l'offensive russe s'est dessinéf avant que les armées allemandes de l'ouesl aient fait quoique ce soit de sérieux es1 d'une importance capitale. Cela brise pai ss la base le plan germanique. Seuls, des com bats vigoureux, successifs et triomphants w ar peuvent améliorer la situation de l'armé allemande qui, sans cela, se trouvera dan r- une situation de jour en jouir plus in toléra le rable. é- Si en ce moment il y a cinq corps d'aï le mée dans l'Est et 25 divisions de réserves é- les effectifs russes ne sont pas encore à c la- point supérieurs qu'ils peuvent assurer us la Russie des succès formels. Mais la Russi 3ri peut déjà tenir ces foroes-là en respect e les empêcher d'aller servir ailleurs. Chaque jour qui passe, améliore ,1a ait lie 3° tîon de la Russie. Et il est certain que 1 .(.promesse de l'autonomie à la Pologne aur b- de fâcheuses conséquences pour les enn< mis de la Russie. -i& Pendant ce temps, la situation des allie1 n- sur la Meuse reste favorable. Pour autan ne que nous sachions ce qui se passe, les A ra le manda ne sont pas encore en force a is- nord de la Meuse, et les tentatives de 1 lé- ire et de la 4e divisions de cavalerie ails j mandes pour traverser l'armée belge, on «s | échoué. Or, tant qu'elles n'auront pas réus nt si, il ne restera à l'armée allemande qu' ur . affronter la bataille parallèle qui répugn e_ | toujours à la stratégie allemande et à e! es i sayer de se frayer un passage le long d ln la Meuse entre Verdun et Namur. U ne peut pas y avoir plus de 13 ou 1 "' corps d'armée disponibles pour cette op< ; ration. u" i II paraît improbable que les Allemand pourront détacher à cette fin plus d'u; n" des six corps de Saarbriick et du sud. Ca °" l'offensive française en Alsace a atteint 1 Se mont Donon et des monticules die la Bass Alsace. Ceci retiendra le 15e corps et toi: ns ce que l'Autriche sera à même d'envoye au Rhin. L'offensive française en Lorrain m doit aussi occuper l'attention du 1er Bavt st | rois, du 14e et du 21e corps, et, à moin qu'ils ne résistent en force, de sérieuse M i conséquences sont à prévoir de ce côté pa a" I les Allemands. ts < Un hommage français à l'héroïsme de nos soldats. | Nous recevons la lettre suivante : Mon cher Confrère. — Je suis, avec une poi-a gnante émotion, l'épopée immortelle des hé-f ros belges chargés de défendre les défilés de la Meuso. Uwf- moi par jàbtr» -wp. i- crier aux amis inconnus que j'ai parmi les lec-l- teurs du » Patriote » mon admiration pour leur noble et vaillante patrie et leur adresser i- le salut ému et reconnaissant d'un cœur fran-e çais qui s'honore de battre pour eux. fi Vive la Belgique 1 s Jules HOCHE, Homme de lettres, chevalier de la Légion d'honneur, g àjlssy (S.) Vultimatum du Japon à l'Allemagne, LA CHINE S'ÉMEUT. — LE JAFU-> S'ENGAGE A RESPECTER L'INTE. GRITÉ CHINOISE. Pékin, 17. — Le gouvernement chinois, ému de l'ultimatum japonais, aurait l'intention de reprendre éventuellement possession de Kiao-Tcheou par ses propret moyens. Tokio, 17. — Le gouvernement japonais s'est déclaré fidèle au principe de l'intégrité de la Chine. Il se bornerait à une action éventuelle, limitée au protectorat, de Kiao-Tcheou. Londres, 17. — Ln communiqué du bureau de la Presse dit : Les gouvernement! britannique et japonais s'étant mis en com munication, estiment qu'il est nécessaire que chacun agisse en vue de protéger le; intérêts généraux en Extrême-Orient, visés par l'alliance anglo-japonaise et notamment en ce qui concerne l'indépendan ce et l'intégrité de la Chine. U a été entendu que l'activité japonaise ne s'étendrs pas dans l'Océan Pacifique au delà des mers de Chine, sauf toutefois si des mesu res étaient nécessaires pour la. protectior des lignes de navigation japonaises dans 1< Pacifique, ni à tout autre territoire étran ger que celui occupé par l'Allemagne sui le continent de l'Asie orientale. Rémunération. Le Ministre de l'Intérieur porte à la connaissance des autorités intéressées que suivant les instructions données à nos agents consulaires à l'étranger, la rémunération due aux familles belges résidant hors du Royaume, leur sera payée par les soins des dits agents, sans l'intervention des administrations communales. U a été décidé,d'autre part,que l'accroissement du taux de l'indemnité allouée aux femmes de militaires, en raison de l'existence d'enfants, sera étendu à celles qui auraient retenu un ou plusieurs enfants d'un mariage antérieur et bien qu'il n'y ait aucun lien de parenté entre eux et le militaire. Les commissaires d'arrondissement donneront immédiatement connaissanoe de ce qui précède aux administrations communales de leur ressort. • «, ♦ . .. Espoirs déçus. A Reims... le 7 août. Parmi les blessés allemands soignés dans la clinique du Dr C. se trouve un soldat illemand qui possédait, parmi ses papiers, leux ordres de rappel. Le premier l'invitait i rejoindre son régiment à... Reims, le 7 loût. Le second l'avait rappelé, d'urgence, t rentrer sous les drapeaux dès le 1er août. Le soldat a ajouté que nombre de ses ca-narades avaient ains reçu un premier or-ire, les rappelât daaa telle £11 tg]le,ville U Jiaucfti r Violation des lois de laguerre >« - 1° Le mercredi 12 août, après le combat de Haelen, des fantassins allemands ont i- achevé à coups de revolver dans la bouche le commandant Van Damme qui était si 2 S Trièvpment blessé qu'i} gisait i^Ce çpntre terre. » 1 lr 2<> Le lundi 9 août, à Orsmael, les Aile-mands ont relevé le commandant Knappen, grièvement blessé, l'ont dressé contre un arbre et ont tiré sur lui pour l'achever. Ils ont ensuite frappé le cadavre à coups de r, sabre. 3" De nombreux soldats blessés, désarmés et incapables de se défendre ont été maltraités ou achevés par certains soldats alle-» mands. Les enquêtes révèlent chaque jour de nouveaux faits de ce genre. 4o En différents endroits, notamment à Hollogne-sur-Geer, à Barchon, à Pontisse, à Haelen, à Zelk, les troupes allemandes s> ont tiré sur des médecins, des ambulan-ciers, des ambulances, des voitures ambu- 3- ,g lancieres. 5» A Boncelles une troupe de soldats alle-is mands marcha au combat précédée du dra-3" peu belge. ^ 6® Le jeudi 3 août en avant d'un fort de Liège, les soldats allemands ont continué à tirer sur des soldats belges qui, désarmés et cernés dans une tranchée, avaient hissé ts le drapeau blanc. 1_ 7® Le jeudi 6 août, à Vottem, près du fort >g de Loncin, un groupe de fantassins alle-i- mands, ayant arboré le drapeau blanc les 3- soldats belges s'approchèrent pour les faire prisonniers. Quand ils furent à bonne por-tée les soldats allemands ouvrirent le feu ;s sur eux. 1- Paris, 17. — Un communiqué du ministère n de la guerre dit : '■® Dans la région de Belfort un grand nom-ir bre de prisonniers ont été traités avec la dernière sauvagerie. Les Allemands les déshabillèrent, les poussant devant leurs lignes, les exposant presque nus, aux balles françaises. Ils en jetèrent d'autres dans le canal les retirant et les y rejetant encore. 1- Un Français en traitement à Besançon a jété frappé à la tête et au côté à coups de ^ crosse et de talon par un soldat allemand ,u qui le traîna sur le sol. Un autre Français :s a été achevé à coups de baïonnette. Qtiel-ques officiers essayant de retenir leurs hommes n'ont pu y parvenir. Un enfant de 7 ans s'amusant à Magny à s- mettre en joue une patrouille avec un fusil îi de bois a été fusillé. ;s Des Allemands civils, en Alsace, tirent ^ sur les Français. A Cernay une section 'déployée devant 1- l'ennemi a perdu 38 hommes tous atteints e par des coups de feu qui ont été tirés du l" village avant qu'aucun soldat allemand y eut pénétré. A Lutrau un instituteur a tiré sur une par trouille de cavalerie tuant deux chevaux. Un aéroplane allemand descendu à Sterrebeek. descendu à Sterrebeek. Un « Taube » a été abattu, mardi, à 7 h. 20 du matin à Sterrebeek, par les soldats du transport du ravitaillement. U était monté par un officier allemand, armé de trois revolvers à 10 coups; il avait à bord 60 bombes. On a trouvé sur lui des renseignements militaires. Il était à 200 mètres environ. Après avoir atterri, l'officier a voulu décharger ses armes sur les soldats belges, malgré ses blessures.. Il avait) igg kmbss fracassées^ La situation des villes prises par l'ennemi. prises par 1 «nnmaj Quelle est la situation, au point de vue d ■ droit, des villes et des territoires envahis pa l'ennemi ? M. Nys, professeur de droit international ri 3 pond comme suit : 5 Selon la Conférence de Bruxelles de 1874 l'Etat occupant ne peut se considérer qu comme administrateur et usufruitier de - édifices publics, immeubles, forêts et ex ploitations agricoles appartenant à l'Eta [ ennemi et se trouvant dans le pays occupt " il doit sauvegarder les fonds de ces proprié 1 tés et les administrer conformément aux rè 3 gles de l'usufruit. Les conférences de L, t Haye adoptent les mêmes manières de voii Dans la théorie scientifique qui domin actuellement, le fait de l'occupation ne cou " fère aucun Iroit de souveraineté, mais 1 i cessation de la résistance d'une part, 1 3, présence de l'armée envahissante de l'ai, tre créent pour celle-ci et pour le gouvei nement qu'elle représente un ensembl d'obligations et de droits essentiellemen s provisoires. t En vertu des « lois de la guerre sur tei re », adoptées en 18S0, l'autorité de l'occu pant ne s'étend qu'au territoire où cett 1 autorité est établie et en mesure de s'exei 1 cer. « Aucun territoire envahi, d'après 1 - Code, n'est considéré conquis avant la fi: t de la guerre ; jusqu'à ce moment, l'occu pant n'exerce qu'un pouvoir de fait, esser tiellement provisoire. Un territoire y est-i 1 dit encore, est considéré comme occupé lors e que, à la suite de son invasion par les for _ ces ennemies, l'Etat dont il relève a cessé 0 en fait, d'y exercer une autorité régulier et que l'Etat onvahisseur se trouve être ; même d'y maintenir l'ordre. Les limite 1 dans lesquelles ce fait se produit détermi _ nent l'étendue et la durée de l'occupation. Mais il convient de rappeler les parole prononcées, en 1874, par Auguste Lamber s -mont, délégué de Belgique à la Conférence 1 « Quant au pouvoir de l'occupant, disait r ilj il faut que les moyens de l'exercer soien reels et suffisants, question qui présent aussi de grandes difficultés : « la présomp 6 tion n'est pas admise ». « L'occupation n t s'établit pas généralement de plein-pied r disait-il encore : il y a des résistances plu ou moins longues et qui ne cessent qu'in sensiblement ou partiellement. » Il faisait remarquer qu'à raison de la ra s pidité des mouvements dans les condition s nouvelles de la guerre, il peut y avoir de interruptions et des lacunes dans l'occupa tion. Dans la même conférence de Bruxel les, le baron Jomini, délégué de Russie, fai sait observer que l'occupation étant un éta de fait et non de droit si l'occupant est ei mesure d'exercer son autorité, il y a occu pation véritable et qu'aussitôt que cett I possibilité n'est plus, l'occupation cesse. » I L'occupation de guerre s'étend non seule ment sur le domaine terrestre, mais sur 1 ' domaine d'eau et sur le domaine aérien. ' . — —a ,, ; « i Ce qui se passe à Berlin lih voyageur arrivé cie Berlin a Ootieiiiiiigcn raconte -ce qui suit au correspondant danois du ' * Daily Express > : ' Berlin est complètement isolé du monde extérieur. Aucun courrier n'est arrivé de-s puis quinze jours d'Angleterre, de Russie, > de France, de Belgique. On ne reçoit qu'une fois par semaine des journaux, lettres et , nouvelles télégraphiques d'Autriche. Le courrier Scandinave arrivé samedi à ' Berlin apportait des journaux étrangers et - le public manifesta une grande surprise en • apprenant les détails des défaites allemandes en Belgique et notamment des victoires des Belges à Liège. On donnait couram- ' met un mark pour un journal Scandinave d'un sou afin de lire des comptes-rendus, ; indépendants ou neutres, de ce qui se passe . hors d'Allemagne. Les réunions nocturnes ont complètement cessé à Berlin. Les restaurants et cafés versent à la Croix-Rouge la moitié de leurs • bénéfices. On n'aperçoit plus un seul étran-. ger; les salles de danses sOnt fermées; le soir la ville et dans les ténèbres. Les réclames lumineuses sont interdites ; seule la 1 Friedrichstrasse est éclairée à l'électricité. Leipzig a été transformé en hôpital; tous ; les blessés de Liège y ont été transportés. { Le peuple est déprimé et inquiet. D'après des informations de Berlin le Kaiser s'occupe de journalisme, dictant des nouvelles de guerre et des articles qu'il désire voir publier. U a donné au « Lokal An-, zeiger » » le privilège de publier ses nouvelles.' Les journaux berlinois qui affirmaient catégoriquement que les forts de Liège étaient aux mains des Allemands, admettent maintenant que cela n'est pas tout à fait exact. Us disent que plusieurs forts résistent en-1 core et que le Kaiser désire que l'on limite aux nécessités .!^ sacrifice (les vies humaines. Us ajoutent que le maintien des forts , de Liège par les Belges n'est pas de nature h. ATÎrinfl,rrfl«RAr Ipr rmprn.f.inrir fl.llfimanflp.s. eu t/uiuauaûôw JCC ujLrcj.<*iuim£> cn±^iu<iJJvaoù. —* Ce que dit un soldat. Nous détachons ce passage d'une lettre adressée par un soldat belge à son frère : ...Ce qui nous attend, nous ne le savons pas, mais une chose est sûre, nous ferons notre devoir de Belge et de chrétien; et nous nous présenterons devant le Très Haut, avec nos défaillances et nos bonnes œuvres. L'Allemand veut nous réduire par la force ; nous lui résisterons en accomplissant notre devoir et tout notre devoir, à la plus grande gloire de Dieul Cher frère, si nous ne devons plus nous revoir, tu prieras pour l'absent, n'est-ce pas? Autre lettre d'un de nos soldats à sa famille: V X. le 14-8-14 Mes cihers Frères, Ne vous effrayez pas ontre mesure. Tout va bien et, après Liège noua les attendons de pied ferme sous les forts de Namur. En attendant nous nous amusons à enlever leurs patrouilles de uhlans avec une facilité... Ce que ces gens-là sont bien habillés! mais quant à être invincibes oh là là! Ecoutez bien : un Belge ne reculera jamais devant un Allemand, si ce n'est devant le nombre excessif et la mitraille et encore, il se fera plutôt hacher. Les forts et les intervalles que nous organisons ici sont tout à fait infranchissables. Si. les Allemands tentent de prendre Na^ mur, ils y laisseront leur armée. Et puis les sodats! Quelle rage, quelle décision, quelle impatience 1 Et aussi quelle confiance! Evidemment on peut y laisser sa peau, mais cela coûtera cher, à l'ennemi. ~ Compliments à iautfi.Ia famille. - Comment les forts de Liège résistent. V, La valeur des forts de Liège réside sur- ar tout dans ce que ce sont des forts enterrés situés en des endroits élevés, difficilement accessible à l'infanterie dans beaucoup de cas. Ainsi le fort d'Embourg surplombe à pio ie le hameau de Ninane vers Chaudfontaine.- ÎB Sans doute, ces forts sont aocessibles par s" l'un ou l'autre côté, mais leur valeur ne ^ tient pas uniquement au site mais encore é; et surtout à ce que affleurant le sol ils n'of- frent au tir qu'un but problématique. > s- Si le coup porte, c'est sur la masse d'a/- ,a cier des coupoles ou sur le massif bétonné r- d'une extraordinaire épaisseur dans lequel ie elles sont noyées. i- Mais, dira-t-on, comment peut-on résis- ;a ter à l'intérieur de pareille cave? a Cette cave est fort bien aménagée. Ella »■ comprend des installations électrogènes f- pour les phares, l'éclairage et la force mole trice, des frigorifères pour les viandes et it une boulangerie. Le commandant du fort, au plus dur de r- la mitraille est tranquillement — manière 1- de parler — au fond de son « blockhaus ' :e Là il reçoit téléphoniquement les avis des r- observatoires cuirassés ou autres. le Qu'un observateur signale un passage de in troupes sur un pont par exemple, le com- 1- mandant du fort prescrit à la coupole qui }- commande ce pont de pointer sur le pont il à atteindre. s- Comme ce point est repéré comme tous • r- les autres dès le temps de paix, c'est sans è, se relever que la coupole pointe tant en •e hauteur qu'en direction. à Une fois le pointage terminé, ordre de ;s faire feu est donné. La coupole s'élève, le i- coup part, la coupole tourne, le canon re- » vient en batterie, le deuxième coup repart îs et ainsi de suite jusqu'à l'accomplissement r- du but poursuivi. : Cela fait le fort rentre dans le silence, t- Qu'une attaque rapprochée, c'est-à-dire it par des fantassins soit annoncée par les ob- ;e servateurs; par des couloirs souterrains l'in- d- fanterie du fort se porte aux banquettes de 1e tir, les pièces légères à tir rapide sortent 1, des abris et balaient l'adversaire avec les is pertes énormes que l'on a constatées. 1- Enfin, trosième phase : que l'ennemi arrive jusqu'aux fossés, alors les coffres qui \r flanquent ceux-ci entrent dans la danse, îs leurs pièces étagées fauchent à coup sûr les •u assaillants. Et, alors même, le fort tient 1- toujours, à l'abri de ses lourdes coupoles. . 1. si- , d- m L'inaction de la flotte te allemande. ( Leis écrivains militaires allemands an je nonçaient, depuis des années, que la flotte allemande, au lendemain d'une déclaration de guerre, allait tomber sur l'ennemi avec une rapidité foudroyante ; l'attaqtue brusquée sur terre et sur mer. Le programme avait été tracé à l'avance: vîes f\3tçadr?s tollfiçasnjjks J" & mer eiw Nord, porter le coup moi tel à la, 'u marine marchande anglaise après avoir anéanti la flotte de guerre; dans la Médite terranée, les flottes combinées de l'Allema-e. gne, de l'Italie et de l'Autriche devaient e faire disparaître le pavillon ennemi... Aujourd'hui, le pavillon allemand a dis-et paru d© la Médierranée ;1'escadre de la mer du Nord, à part un raid à l'embouchure de à la Tamise pour y poser des mines, resta et complètement inactive, réfugiée sous le ca- Ce qua feront les polonais d'Allemagne et de galicie? u imumutjuu yi «y «uuui« • L'Allemagne compte 4 millions de Polonais qui, indMbitablement, dit le « Daily Mail », se joindront aux 12 millions de Polonais russes lesquels sont maintenant des hommes libres. Les Autrichiens peuvent-ils compter sur les Polonais de Galioie qui sont mis en ligne de oombat contre les Busses, contre ces Russes qui viennent de reconstituer nue Pologne libre? La Pologne fut divisée entre la Russie, l'Allemagne et l'Autriche à l'époque où régnait Catherine II, princesse allemande de naissance, amie des Allemands et des Autrichiens. Les Polonais ont toujours été de bons soldats, surtout de bons cavaliers. Leurs uhlans étaient célèbres au temps de Napoléon. Ils luttèrent avec vigueur contre la Russie en 1831 et en 1863 pendant la révolte polonaise et ils seront aujourd'hui an appoint important pour les forces militaires russes. La Grande Bretagne et la République française seront garantes envers les Polonais de la promesse d'autonomie faite solennellement par le Tsar. Un Etat autonome de 21 millions d'hommes, parlant une langue propre et confessant une religion propre, écarte dono la crainte que l'hégémonie, battue à Berlin, puisse se reconstituer à St-Pétersbourg. D'après un journal anglais, une Pologne rajeunie et une Bohême ressuscitée pourraient former un formidable boulevard entre l'Allemagne, telle qu'elle sera au lendemain de la guerre, et la Russie. -* - Exécution de trois espions à Louvain. On nous mande, mardi: Le conseil de guerre, présidé par le lieutenant-colonel Bernard, qui a reçu sa nomination à Liège, où il commandait et où il a échappé par miracle à la mort, balles dans le shako, la manche, les pans de la tunique, le sabre, cheval tombé sous lui, a condamné à la peine de mort trois espions : un Allemand,un Belge et son amie. Il y a quelques jours encore ces individus envoyaient a Diest un télégramme signé de Bro-queville et ont été reçus chez un échevin de la ville. Le lendemain de la défaite de l'ennemi à Diest, ils le prévenaient du désastre qui l'attendait. Lorsque le conseil de guerre sortit de l'audience, il. fut l'objet des aoclamations de la foule. L'exécution a eu lieu ce matin. Vers 5 heures, un peloton du 1er chasseurs était chargé de fai-rç justice,.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le patriote gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1884 bis 1914.

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