■9HHHBH - - .._ Le numéro 5 centimes QU0T A. BOGHAEKT-VACHE, Rédacteur en chef. Gaston BONNET, Directeur général, avec de gros effectifs, le feu de notre artillerie. Sur le versant nord du Morile San Michèle, une attaque ennemie a.été repoussée et a causé des pertes sanglanles aux assaillants. En beaucoup d'endroits, les luîtes d'artilleries se poursuivent pendant ia nuit. Sur le front de Corinlhie, l'artillerie est encore restée inactive dans le secteur de Fclla. . Front du Sud-Est. — Pas d'événementsparticuliers.*-•♦«*-< BULLETIN TURC Constantinople, 16 rnaa*s. Le Quartier général mande : Les 13 et 14 mars, quatre croiseurs et deux torpilleurs de l'ennemi procédant séparément et à des heures différentes, ont lancé quelques obus sw les environs de Téké Burun, mais les ripostes de notre artillerie \os ont forcés à s'éloigner. Un de nos avions, attaquant des avions ennemis à l'aide de sa mitrailleuse, les a chassés dans la direction dTmbros. Le 14 mars, dans la soirée, un aviateur ennemi a tenté de bombarder les environs du débarcadère d'Akaba/i, mais toutes ses bombes sont tombées à k mer. Nous a descendu un avion ennemi à 2 kïlom» d t ^ent aiense cupants ont pu s'eenapper. m 1 r \ linge x 121C3 LLES Lutomatiquo, grand débit, | " " ' • fr - 90.le automatique U. 75 jhines dlrerse. pour ^ TR1EL BELGE M». (97M Accoucheuse Diplômée, 26 &D8 12853 Reçoit pens. V*lJ!** CousultauonsÎD^ ne Bouaelet les. AS PU* *• p»rms ^W Porte de Hal 4g St-üilleg-bnueheg u DÉTECTIVES Renseigaemenu Recherches. SurveM " LU* ,, 71,r.deLaeken,Brux MADAME Penninckx Accoucheuse. — i« ^.1 Pension a toute époquJ 17, ru* Du pont (Nord), , nat Faites inscrire vos appart. à louer M Soinptoii immobilier 48, pi. 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Eckendorf „ 125 franc» 12507 Is Collets Vert et Rose, Ipéciaux pour grossistes. -* Italogues et renseignements «gent général pour la BelAntoine, Wavre. — Au mercredis de2à4ho l'océan, et comment nos marins de fmtiquiléet du moyen âge étaient incapables d'entreprendre des voyages lointains. Le célèbre navigateur norvégien Vilgerdarson» chargé en So'8 de retrouver l'Islande, prend avec lui des corbeaux pour lui montrer la route, et l'historien qui parle de celte expédition, vers la fin du onzième siècle et au commencement du douzième, fait remarquer qu'au moment où il la raconte, les marins du Nord n'avaient pas encore la pierreyukle. C'est vers le milieu du onzième siècle que !« marins de Gènes- de Venise, d'Amalfi, de Majorque apprirent des Arabes que l'aiguille aimantée est douée du « véhément désir » de s'orienter vers le Nord et le parti qu'en m t tirer la navigation. Dans la première disposition adoptée, l'aiguille aimantée, placée à l'intérieur d'une paille ou d'un roseau, flottait librement à la surface de l'eau contenue dans un vase. Telle était encore la .ûoussûlc au temps de saint Louis, à laquelle les marins de la Méditerranée donnèrent le oom de calamité, tandis que ceux de l'Océan /appelèrent marinclle. Il est démontré aujourd'hui que les Arabes ne lurent pas les inventeurs de la boussole et qu'ils ne firent que transmettre aux marins de l'Occident la connaissance qu'ils tenaient des Chinois. Selon Klaproth, ceuxci connurent dès la plus haute antiquité (2,000 ans avant J.-C.) la polarité et la propriété directrice des aimants et s'en servirent pour la conduite de leurs navires. La boussole se composait alors d'une aiguille l'acier, aimantée par le frottement sur une -pierre d'aimant, soutenue par un fétu de paille et placée sur l'eau ou sur un pivot. Les Chmois faisaient une autre application de la propriété directrice de l'aimant. D'après Duclos, on lit dans les mémoires historiques chinois, composés dans la première moitié du second siècle de notre ère, que- 1,110 ans avant celte ère, trois ambassadeurs du royaume d'Annam. étant veaus apporter en don des faisans blancs à l'empereur de la Chine et s'étant égarés après leur départ, Tclieou-Choung leur donna cinq chars de voyage construits de mailere à indiquer toujours Je Sud. Les ambassadeurs, montés sur ces chars qui leur infeuaient le chemin, arrivèrent l'année suivante a bon port dans leur pays. H s'agissait le plus souvent, dans ces chars magnéliqnes, d'un homme de bois, debout sur un pivot et dont le bras étendu renfermait un barreau d'acier aimanté. De quelque manière que le char fût tourné ou retourné,la main de cettefigure montrait toujours le Sud — elle aurait pu montrer le Nord pour iamême raison. — L'histoire mythologique a*'la Chine fait remonter l'usage de ces -ûars au temp- de l'empereur Hoang-ïi, c'està-dire 2,634 ans avant l'ère chrétienne. Mais revenons en Europe. La calamité ôlait un instrument très imparfait, soumis à lagitalion continuellede la mer et d'une observation fort difficile;son emploi paraît ne 'être répandu que lentement, car elle plus d un siècle avant de recevoir un perfectionnement notable. Vers 1302, Flavio Gioia |i transforma en lui. donnant la disposition F est encore en usage. L'aiguille fut plajîée horizontalement en équilibre sur la pointe d'unpivoî et recouverte d'une rose Relaient tracés les aires de vents; elle était enfermée dansune boîte munie d'une susPension à balancier destinée à la soustraire 3U mouvement du navire. ^instrument prit alors le nom de bouss°«, mais bientôt après le nom de compas prévalut parmi les marins. L'emploi de lafut d'abord plus-répanda parmi les fTmde la .méé : « Que nous fait, «Osait encore en 1433 le prince Henri de Por'upl à ses capitaines hésitants, l'avis des Ws du Nord dont les scrupules vous ar- .kal. Est-ce que ces marins savent se ser- F^e la; et des cartes marines ? » e!^;mps les navigateurs crurent PJ1 aiguille aimantée leur indiquait exac- j-^nt le Nord du Monde, c'est-à-dire que direction concordait avec le méridien géo[?*pmquc[?*. la réalité n'est pas tout à fait Si l'on observe en effet l'aie, on la voit s'écarter de la ligne du Nord et se porter A-ers l'Ouest, dans le plan du méridien magnétique. Cet écartement prend le nom de déclinaison. On attribue à Christophe Colomb la découverte de la déclinaison et il est en tout cas le premier Européen qui ait remarqué que la déclinaison est variable dans les différents points du globe. Ces faits étaient d'ailleurs parfaitement connus des Chinois dès le commencement du douzième siècle. Cependant, même après Colomb, on attribuait encore généralement à des erreurs d'observation la différence constatée entre la direction de l'aiguille et celle du méridien géographique. La déclinaison ne fut guère admise comme un fait certain que vers le milieu du dix-huitième siècle. Les marins lui donnèrent le nom de varialion. Depuis, le peri'ectionnnement des instrument a permis de découvrir un autre ordro de phénomènes dus à l'influence du fer des vaisseaux sur l'aiguille aimantée. C'est Guillaume Denys.- hydrographe, qui a montré ie premier en 1666 que deux, boussoles identiques, donnant les mômes indications, placées en deux endroits d'un navire, n'étaient pas d'accord. C'est que, sur mer, à l'action directrice de la terre, vient se joindre celle des diverses pièces de fer placées sur le navire; l'aiguille aimantée se trouve donc déviée du méridien magnétique dans lequel elle se fixerait si la terre agissait seule sur elle. On nomme déviation l'angle que fait l'aiguille avec ce méridien magnétique. En sorte que la variation sur mer se compose de la déclinaison, à laquelle il fait ajouter la déviation. Ces divergences- occasionnées par le fer, ont été étudiées par un grand nombre de navigateurs, mais c'est seulement dans ces dernières années que M. Bisson a réussi à indiquer une méthode décisive pour compenser l'action du fer des vaisseaux sur les boussoles. D'après la Revue. Maritime, cette méthode éprouvée sur trois cuirassées, l'Océan, le Dupcrré et le Colbert, donna des résultats satisfaisants, et elle était particulièrement précieuse à une époque où le fer entrait de plus en plus dans la construction des navires. Telle est ï'\iiccinte de ce mezrveil- leux instrument à l'aide duquel les navigateurs purent commencer la longue série des admirables découvertes qui nous ont conduits au prodigieux mouvement maritime moderne et à la connaissance complète de la planéle que nous uâllil >«i«h Nouvelles de la Guerre ->-^»*< BULLETIN ALLEMAND Berlin, 16 mars. (Communiqué de midi.) Théâtre de la guerre à Vouest : En Flandre, près du littoral surtout, les luttes d'artillerie sont devenues sensiblement plus violentes; dans la région de Roye et de Villeaux-Bois (au nord-ouest de Reims) aussi, elles ont gagné d'intensité. En Champagne, après une canonnade préparatoire vigoureuse mais inefficace, les Français ont attaqué à plusieurs reprises nos positions au sud de Saini-Souplet et à l'ouest de la route de Sommc-Py à Souain. Ces attaques sont restées sans résultats aucun; elles ne nous ont coûté que peu de monde, tandis que les pertes de l'ennemi it fort nombreuses. En outre, nous avons, à cette occasion, fait prisonniers 2 officiers et 150 homines et capturé 2 mitrailleuses. A l'ouest de la Meuse, nous avons étouffé dès le début les nouvelles tentatives de l'ennemi de nous disputer la possession de la hauteur du Mort-Homme et des positions que nous occupons dans les bois au nordest de là. La situation n'a point changé dans la région comprise entre la Meuse et la Moselle. Après avoir efficacement canonné les troupes ennemies, au sud de A 'iederAsp ach, nos patrouilles ont pénétré dans cette localité, où elles ont démoli les organisations de défense, pour s'en retourner ensuite avec quelques prisonniers et du butin. Dans un combat aérien, un avion français a été abattu au sudest de Reine (Champagne). Les occupants sont morts bru Cette nuit, des aviateurs ennemis ont dirigé une nouvelle attaque contre les ambulances allemandes de Labry (à l'est de Confions]. Une première attaque avait eu lieu dans la nuit du 12 au 13 mars. Il n'y a pas eu de dégât d'ordre militaire. Une femme a été grièvement blessée, une autre femme et deux enfants l'ont été moins sérieusement. Théâtre de la guerre à VEst ; Escarmoai»ches entre patrouilles, en différents endroits du front. Pas d'événements particuliers. Dans les Balkans : Rien de nouveau. Berlin. 17 mars (Communiqué de midi.) Théâtre de la guerre à Vouest. — Au sud de Loos, les Anglais ont provoqué, sans résultat, six explosions de mines. Violentes luttes d'artillerie, dans différents secteurs, en Champagne» ainsi que dans le pays compris entre la Meuse et la Moselle. Dans la région de la Meuse, l'adversaire a attaqué nos positions sur la hauteur du Mort-Homme, en y lançant à l'assaut, plusieurs fois de suite, une division nouvellement amenée, la vingt-septième de celles que nous avons comptées, depuis le commencement des combats livrés dans cet espace relativement res- treint. A la première de ces attaques, qui fut tentées à l'improviste, sans canonnade préparatoire, quelques compagnies isolées purent arrivées jusqu'à nos lignes, où elles se trouvèrent réduites à quelques hommes non blessés, que nous avons faits prsonniers. Le second assaut a expiré sous notre tir de barrage. Théâtres de la guerre à VEst et dans les Balkans. -changé. La situation générale n'a guère BULLETIN AUTRICHIEN Vienne, 17 mars. — (Communiqué tfhier.) Front russe. — L'artillerie se monte plus active, de part et d'autre, aussi bien sur le front de l'armée Pflanzer-Baliin que des armées BôhmErmolli. . Au nord-est de Kozlow sur la Slrypa, nos troupes de couvertures ont repoussé des attaques russes. Front italien. — Sur Ylsonzo, l'offensive des Italiens a plutôt faibli, hier. Deux tentatives d'attaquer la position de Pudjosa ont été arrêtées par Pas d'autres événements notables. Constantinople,, 17 mars. Le Quartier général mande : Sur le front de l'Irak, dans le secteur de Felahie yl'ennemi, ayant été battu, le 8 février (?), sur la rive droite du Tigre, son gros a, dès le 9 février (?), commencé ses préparatifs de retraite, mais, en même temps, une brigade d'infanterie et une brigade de cavalerie ont, à l'improviste, attaqué notre aile droite par derrière; toutefois, sous la pression exercée par notre centra l'ennemi a dû renoncer au mouvement enveloppant qu'il avait projeté, et opérer sa retraite sur toute la ligne. Les 10 et 11 février (?), nos troupes, poursuivant énergiquement l'ennemi, ont franchi différentes lignes de retranchements prépares par lui. Le 10 février (?), nos avant-gardes ont atteint, au cours de la nuit, la hauteur de Zemzvr, où elles se sont retranchées. L'ennemi, croyant avoir affaire à de faibles effectifs, attaqua nos avant-gardes, mais cellesci, ayant reçu des renforts par l'arrière, firent une contre^attaque et battirent de nouveau l'adversaire A cette occasion, nous avons fait 180 prisonniers, dont 5 officiers, et pris 1 mitrailleuse ainsi qu'une grande quantité d'armes, de munitions et de matériel de guerre. Sur les autres fronts, il n'v a rien à signaler. ->-«*»--o4-_»^»^ BULLETIN ITALIEN Rome, 16 mars. — Du généralissime italien : Dans la région élevée du Tonale, dans la haute vallée du i^/Z^activité étendue et renforcée de notre artillerie, accompagnée d'actions offensives de l'infanterie qui valut à nos batteries des effets favorables. Le long du front de Ylsomo, de violents combats d'artillerie et des rencontres de détachements d'infanterie se sont produits hier. Nous avons fait des progrès dans la région de Rombon (bassin de F lit se k) et sur la hauteur qui domine Lucinice. Au sud-est de San Martino, l'ennemi, après une forte préparation d'artillerie, a attaqué à la pointe du jour les positions que nous avions conquises la veille II a été repoussé partout en subissant de fortes pertes; toutefois, l'effet convergent du feu d'artillerie ennemie de tout calibre qui a sévi violemment toute la journée nous a décidé à évacuer une petite redoute ennemie pour éviter des pertes inutiles. La position est exposée continuellement à notre feu de barrage. Des attaques hardies de notre artillerie nous ont permis de faire 30 prisonniers, dont 3 officiers, et de prendre des fusils, des munitions et autre matériel de guerre LE GENERAL ROQUES DEVIENT MINISTRE DE LA GUERRE De l'agence Havas : Le généra.l de division Roques est nommé ministre de la guerre, en remplacement du général Galliéni qui se retire pour motifs de santé, **# De l'agence Havas : Le général Galliéni a adressé à M. Briand, président du Conseil, la lettre suivante : « Monsieur le Président, ainsi que je vous l'ai expliqué la semaine dernière, mes forces que j'ai consacrées exclusivement et sans interruption au sendee de la Patrie, diminuent. Les médecins reconnaissent que je ne suis plus actuellement en état d'occuper, avec toute l'activité nécessaire, le poste élevé qui m'a été confié. Ils déclarent que pour qu'il me soit possible de reprendre du service actif, le calme complet et des soins assidus sont nécessaires pendant un certain temps. Je vous prie donc d'accepter ma démission de ministre de la guerre. » M. Briand a répondu : « Mon général, je ne puis prendre connaissance de votre démission qu'en vous exprimant le profond regret avec lequel je la reçois, un regret qu'éprouvent, comme moi, tous vos collègues du Cabinet. Je tiens à vous déclarer combien je déplore que votre état de santé enlève au gouvernement votre collaboration, si pleine de valeur dans la question de la défense nationale. J'espère que vous serez bientôt remis de la maladie qui vous force à vous tenir à l'écart de tout labeur et que vous serez à môme de reprendre un poste de combat au service de k .Patrie. \ MORT DU CAPITAINE NICHOLSON Le capitaine Nicholson, un des premiers aviateurs militaires anglais, vient de périr au cours d'un vol entrepris pendant un congé. C'était un des aviateurs les plus réputés de l'Angleterre. LE COLONEL DRIANT D'après une lettre publiée dans la presse allemande, le lieutenamVcolonel Driant, beau-fils de feu le général Boulanger» serait tombé en brave sur le champ de bataille et aurait été inhumé au delà de Douaumont, près du Bois des Caures; il repose à côté du commandant du bataillon de chasseurs du 598et de 7 hommes qui ont été retrouvés le 29 février. LA GUERRE AERIENNE U Exchange Telegraph annonce : Un hydroavion allemand a été aperçu, dimanche midi, à hauteur de Foreland (au nord-est de Douvres). Des avions anglais se sont élevés à Douvres pour commencer la poursuite. L'hydroavion volant d'abord vers l'intérieur du pays, reprit le chemin de la mer. L'ARCHIDUC-HERITIER D'AUTRICHE Une information viennoise annonce que l'archiduc-héritier du trône, Charles-Fran-çoisJoseph, a été nommé feldmaréchal et vice-amiral. LES PROPAGATEURS DE FAUX BRUITS Le Stockholm Dagblad annonce que les sujets neutres actuellement à Paris sont soumis à une surveillance sévère. Des bruits alarmistes ont été répandus par des journalistes italiens. 250 personnes qui ont répandu des nouvelles alarmistes ont été arrêtées. LES FRAIS DE LA MOBILISATION EN SUISSE M. Motta, membre du Conseil fédéral suisse, a déclaré que les dépenses pour l'armée, en y comprenant les frais de la mobilisation jusqu'au mois de février, s'élevaient à 467 millions de francs. TOUJOURS LES TIMBERTOWN FOLLIES Le député Malcolm vient de poser une nouvelle question au ministre Cecil, à la Chambre des communes, à propos de la récente condamnation des internés anglais du camp de Groeningue en Hollande. g ; iag^&u^Ug Joi^rU'ôm Aïit anglais^ d'être, à l'avenir, immédiatement mis au courant, par voie diplomatique, au cas où des événements de l'espèce ou d'autres faits concernant les internés anglais devraient se produire. LES PACIFISTES EN SUEDE Les journaux suédois annoncent que les délégués hollandais chargés d'assister à la conférence Ford sont arrivés à Stockholm. LE CABINET BULGARE Il résulte d'informations de Sofia qu'un important changement paraît devoir se produire dans le cabinet bulgare. Ceci ressort de la déclaration du président du conseil Radoslavoff au cours des débats à la Sobranié relatifs à la réponse au discours du trône. Après un discours succinct sur la politique extérieure, tyl. Radolslavoff a reconnu que la Bulgarie a fait la guerre par suite de certaines obligations qu'elle avait contractées. Le président du conseil a déclaré qu'il ne s'opposerait pas à la création d'une Albanie autonome et qu'il ne pourrait dire en ce moment ce qu'il adviendra de la Serbie. Le traité conclu avec la Turquie a déjà été mis à exécution. ETRANGER LE CABINET ITALIEN UAvanti (organe socialiste italien) signale des bruits courant à la Chambre d'après lesquels M. Salandra consentirait, après coup, à remanier partiellement le cabinet LES PAYS SCANDINAVES ET LA LUTTE ECONOMIQUE Le ministre d'Etat Knudsen a annoncé au Storthing norvégien qu'on est tombé d'accord à la conférence des ministres Scandinaves pour assurer également l'indépendance des pays Scandinaves au cours de la lutte économique qui surgira après la guerre. LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE On annonce officiellement de SanAnto-nio (Texas) que les troupes de Carranza ont opéré leur jonction avec les troupes américaines et coopèrent à la poursuite de Villa. * * * U Associated 'Press annonce que le premier détachement des troupes américaines, envoyé à la poursuite du général Villa, a franchi la frontière mexicaine le 14 mars après-midi dans le voisinage de Columbus. * * ♦ L'agence Reuter annonce de Dougilas dans l'Arizona, au 11 mars : Une bande de 200 affidés du généra1 . Villa a attaqué hier soir à- l'improviste une métairie d'élevage de bétail, à Osborn Junction, en Anzona; les brigands on'; tué un Américain et ont emporté un grand nombre de bestiaux. * * * L'ancien ministre de la guerre Garrison est arrivé à Washington, ce qui a produit excellente impression. Malgré toutes les assurances fournies par le président Wilson, l'avis prend consistance que les Etats-Unis annexeront la partie septentrionale du Mexique. Samedi î8 mars 19ft). ^.DRESSER TOUT CE QUI CONCERNE LA PUBLICITÉ A ARTHUR LAURENT Administration p07tr la Belgique Bue du Midi, 70 (près de la Bourse) f.« journal décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces. LE VATICAN ET LE QUIRINAL Tout l'intérêt de la séance de mardi de la Chambre italienne s'est porté sur une in-< terpellation, à la suite de laquelle ie gom vernement a déclaré qu'il considérait corn-» me superflu de réponde au sujet des mani* festes du Vatican sur l'indépendance du Pape. Le député Altabelli déclara, en rappelant un article d'un- journal suisse, la Ncuc lurcher Zeiiung, affirmant que la li-* berté du Pape est restreinte, que cette imn pulalion est inexacte» et demanda que le gouvernement puisse, dès à présent, prendre position contre la participation du Pape au Congrès de la paix éventuel. UNE EVOLUTION GALLICANE EN FRANCE Les efforts que tente le Pape en vue da la paix sont appréciés très défavorablement par le monde catholique français. Depuis un certav temps, œlui-ci semble subir une évolution assez marquée. Alfred Capus, dans le Figaro, critique l'attitude du Vatican. Un fossé semble se creu* ser entre la Papauté et les catholiques français. Ceuxci feraient-ils un retour ver» le gallicanisme? LES ELECTIONS ESPAGNOLES On mande de Madrid : Un décret royal qui dissout les Chambres, fixe les élection» au 9 avril. LA SITUATION EN CHINE On annonce de Copenhague qu'une réunion vient de se tenir entre des officiers supérieurs chinois, à Moukden. Des bande» monarchistes seraient en route vers Pékin. * * • D'après une information venant de la province de Szetschuen, la ville de Man* chishien a été reconquise. Les révolutionnaires se sont enfuis dans la direction du sud, vers Changning. En même temps les troupes du"général Lintseneo avancent victorieusement près de Tatukeo (même province) et ont pris de grandes quantités de matériel de guerre. On signale en outre le succès des troupes gouvernementales en deux endroits aux environs de Bukong le» 8 et 9 mars dernier. Les troupes continuent leur marche vers la province de Kucichew. LE CANAL DE PANAMA On mande de Washington : Le secrétaire Panama sera à nouveau acce^Viinc-ni -Je avril aux navires de grand tonnage. Informations dlierses LES COMBATS DE COQS L'abbé Lemire, député démocrate et maire d Hazebrouck, vient de prendre un arrêté interdisant lesi combats de coqs, pendant toute la durée de la guerre. Le Figaro le félicite de cette bonne mesure ek souhaite qu'elle s'étende, non seulement maintenant mais aussi, après la guerre, à tous les endroits oh 3e livrent ces jeux cruels. LES LIVRES EN AMERIQUE La rovue américaine The Publishers Weekly annonce crue le nombre d'ouvrages édités en Ame* rique au cours de l'année 1915 s'élève à un total de 9,734. En 1914, ce chiffre s'élevait à 12,010 livres. EM PRL" N T B L'LG AB.E On mande de Sofia que M. Tontschew, ministre des finances, a communiqué à la Chambre cfue le gouvernement allait déposer un projet d'emprunt intérieur à 6 pour cent. LES ENFANTS ET LA JUSTICE La Gazette des Tribunaux publie un rapport intéressant de M. Ernest jfa3sez, secrétaire du comité do défense des enfants traduite en justice. Il demande que les tribunaux d'enfants n'bésitenfc pas à envoyer les mineurs ayant commis um déli* dans une colonie pénitentiaire, où ils viendraient en aide à l'agriculture qui manque de bras, plutôt que* de les rendre à leur famille désorganisée par la guerre, leur père étant à l'armée et la mère trop absorbée par les soins de la vie matérielle. DANS LA DIPLOMATIE La date de l'entrée en fonctions du nouvel- ambassadeur d'Espagne en Hollande n'étant pas encore fixée, l'ancien ambassadeur don F. üsano E!oï» restera provisoirement à son poste. LES FINANCES SUEDOISES Les recettes douanières en Suède se sont élevée» pour les sept premiers mois de 1915, à 2 million» 730,000 couronnes en moyenne par mois, alors qœ les prévisions budgétaires les évaluaient à 6 millions 120,000 couronnes par mois. ECHOS SPORTIFS Championnats de football. — D'après une information du Sport Kroniek, la Fédération néerlandaise des cercles de football, qui devait organiser, cette année, les championnats internationaux, a décidé de remettre ces épreuves à l'année pre chaine. Les internés anglais en Hollande. — Dimancheprochain aura lieu, à Zwolle, un match de footbaUentre les internés anglais et un club hollandais,le « Oostelyk proef elf tal ». fr—o^«. Marchande de Venise, Roméo et Juliette, etc. * *#JeanChristophe. — Les journaux hollandais annoncent qu'un écrivain néerlandais, M. S.-M. Romein, vient de traduire en cette ia:\re deRomain Rolland : Jean-Chiïsl I

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