Le quotidien

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s.n. 1916, 19 März. Le quotidien. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2f7jq0ts6h/
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^^^^^^^^^^^^^'^^^^^^^^■^■■"■■■■^■■■■■■■■■^■■■■■■^■■■■■■■■■■■■■■■■■ilH Le numéro 5 centimes Dimanche 19 mars 1916. ADRESSER TOUT CE QUI CUM;J£1(NB LA PUBLICITE A ARTHUR LAURENT Administration oour la Belgique Rue dn Midi, 70 (près de h Bourse) T.e journal décline îouto responsabilité quant à la teneur des annonces. Gaston BOXNET, Directeur général, sas. Elles y ont fait prisonniers 1 enseigne et 67 hommes et capturé 1 mitrailleuse et 4 lanae-bombes. Front italien : Les Italiens ont cessé leurs inutiles attaques sur le front de VIsonzo. Cette fois encore, toutes nos positions sont restées bien en notre pouvoir. Front du Sud-Est : Rien de changé. —>^m+m^i BULLETIN TURC Constantinople» 16 mars. — Dans leur communiqué du 29 février 1910 et dans les communiqués suivants, les Russes exposent la prise d'Ërzeroum comme une grande victoire et vantent l'importance de cette place forte, considérée par eux comme moderne. Nous reconnaissons que les Russes se sont vu dans la nécessité de transmettre à leur pays et à leurs alliés, qui sont assoiffés du seul mot de « victoire », sous quelque forme que ce soit, des communiques brillants. Mais nous déclarons formellement qu'Erzeroum n'était pas au réel sens une place forte» que la nature du terrain ne permet pas d'utiliser la ville comme place forte et que nous n'avons pas jugé utile de la fortifier plus vigoureusement qu'il ne convient à sa nature. Le fait seul que nous avons abandonné derrière les murs démolis de la ville un grand nombre de vieux canons, restes respectables de la campagne turco-russe de 1878 et qu'il n'y est resté que des vivres pour deux jours, prouve incontestablement, que nous n'avions pas l'intention d'utiliser Erzeroum comme place forte. Ce que les Russes ont qualifié, en grande pompe, de forteresse moderne» comprend quelques retranchements de campagne construits à 12 kilom. d'Ërzeroum et la puissante artillerie dont ils parlent, se compose de canons non atelés que nous avons abandonnés après les avoir rendus inutilisables. Nous laissons à l'étatmajor général ru->se le soin d'apprécier Je** avantages qu'assure aux Russes, pour cette guerre, cette place au point de vue stratégique, ainsi xque les événements qui pourront 'er de son abandon et de son évacuation. Contrairement aux affirmations des Russes, il n'y a pas eu de bataille régulière dans les environs d'Ërzeroum et» dans aucun secteur, les Russes n'ont commencé des préparatifs d'artillerie. Malgré cela, ils ne sont pas parvenus, comme ils l'affirment, à s'emparer d'Ërzeroum en cinq jours, 'mais seulement après des combats locaux intermittants qui ont duré un mois. Quoique notre armée eût évacué la place deux jours plus tôt et nos ar-riéresgardes le jour précédent, les Russes ne sont entrés clans la ville que le lendemain après celte évacuation. Nous n avons abandonné dans la ville que 300 malades gravement atteints. Depuis notre évacuation d'Ërzeroum et notre retraite dans de nouvelles positions, les Russes n'ont pu jusqu'à ce jour exécuter aucun mouvement quelconque, sous l'impression de leurs pertes considérables. Notre aile gauche et droite ont été reculées en raison de la situation nouvelle et d'après les ordres reçus dans les positions prévues pour elles, en livrant quelques combats d'arrière-garde peu importants dans quelques secteurs et sans tirer un seul coup de fusil dans d'autres secteurs. Actuellement, notre armée occupe la position qui s'étend à partir de la partie de l'aile gauche de Bitlis-Aiusch-Asçhakaleh jusqu'aux positions situées à quelques kilomètres à l'ouest d'ispir et de Riscli. Nous pouvons avec raison être fiers du courage et de l'abnégation dont les Russes ont. de leur propre aveu, reçu des preuves et dont ils parlent dans leurs communiqués, fournis par nos troupes dans les combats livrés aux forces numériquement supérieures de l'ennemi, soit à l'est d'Ërzeroum, soit dans les positions de cette ville et nous sommes certains qu'elles donneront la preuve 'des mêmes vertus militaires, dès que nous reprendrons l'offensive, à la suite d'une modification qui tourne journellement en notre faveur. Notre armée est au-dessus des critiques mesquines que ses calomniateurs lui supposent. La nouvelle qu'il s'est produit des divergences d'opinions et des malentcrirdus entre officiers turcs et allemands est un tissu de mensonges dignes de ceux qui les ont inventés. UNE CONFERENCE DES ALLIES A ROME Le Times annonce que la prochaine conférence des alliés aura lieu à Rome. M. Lloyd George représentera l'Angleterre. On espère que Sir Edward Grey se rendra également à Rome. LE QUATRIEME EMPRUNT DE GUERRE AUTRICHIEN L'officieuse Fremdenblatt de Vienne anjn£#ce que là question du quatrième emprunt de guerre autrichien pourrait être décidée dans la première quinzaine d'avril. \Les conditions ne sont pas- encore fixées, DANS L'ARMEE FRANÇAISE Le Petit Parisien annonce qu'on va rappeler provisoirement 25,000 hommes appartenant à la classe de 1888, dans le but de renforcer le personnel ouvrier et employé des usines de guerre. EXECUTIONS EN TURQUIE Trois Arméniens, d'Adabasar et de Bagtsjedik» qui étaient membres des comités révolutionnaires arméniens, accusés d'avoir lancé des bombes et d'avoir espionné pour compte de l'Angleterre, ont été condamnés à mort. Le jugement a été exécuté sur la plaine du département de la guerre, à Constantinople. DEMARCHE DE LA CONFERENCE NEUTRE On mande de Stockholm : La conférence neutre a fait vendredi une démarche directe auprès du gouvernement suédois, à la suite de laquelle le ministre des affaires étrangères a déclaré que le gouvernement suédois s'abstiendrait de toute intervention. Il attendra que les belligérants mêmes demandent la paix. , LA GUERRE MARITIME L'équipage et les passagers du vapeur hollandais Tubantia, qui a coulé dans la mer du Nord et qui était en route d'Amsterdam à Buenos-Ayres, ont pu se sauver dans les barques de sauvetage. Il y avait à bord du Tubantia 87 passagers et 294 matelots. Il y avait 46 passagers en première classe; 22 en seconde; Il dans la classe'moyenne et 8 en troisième. Parmi eux, il y avait une vingtaine de sujets allemands, dont plusieurs femmes. Plusieurs vapeurs hollandais se trousur les lieux. Sur le restant du front, nos détachements ont persévère dans leurs offensives, e détruisant en plusieurs endroits, par lelancement de bombes, les travaux dófensifs ennemis, en infligeant des pertes àl'adversaire et en causant de violentesexplosions.->^+«^«_. BULLETIN FRANCAIS Paris, 17 mars. 15 heures. A l'ouest de la Meuse, le bombardement s'est ralenti am cours de la nuit dans la région de B ëthincowrt-Cumierts. Après l'échec sanglant de l'attaque d'hier, i'enr nemi n'a pas renouvelé ses tentiatives sur le MorlHo?nme. A l'est de la Meuse, une recrudescence du bombardement a été suivie, à partir de 8 heures, d'une série d'actions offensives très violentes menées contre nos positions du village et du fort de Vaux. Cinq attaques successives à gros effectifs ont été lancées par l'ennemi dans cette région sans aucun succès, deux sur le village,deux autr* -- les pentes de la croupe que surmonte .c fort, enfin une dernière a essayé de déboucher d'un chemin creux au sud-est du village de Vaux. Toutes ces attaques ont été brisées par nos tirs de barrage et nos feux de mitrailleuses. Elles ont coûté à l'ennemi des sacrifices importants. En Woevre, aucun événement à signaler, si ce n'est une canonnade réoproqiue à l'ouest de Pont-à-Mousson. Un coup de main exécuté sur le saillant de la ligne ennemie, dans le bois M ont mare, nous a permis de faire quelques prisonniers et d'occasionner quelques pertes àTennemi. Nuit calme sur le restant du f ronit Paris, 17 mars. 23 heures. Au nord de Y Aisne, une attaque ennemie dirigée sur un petit poste au sud-est du bois des Buttes a été repoussée après un combat à la grenade. Vives actions de notre artillerie dans la région de la Ville aux Bois et du plateau de Czaonne. En Àrgonnes, nos batteries ont continué à battre les voies de communications de l'ennemi en arrière du front. Dans la région au nord de Verdun taucune action d'infanterie au cours de la journée. Le bombardement a été intermittent à l'ouest de la Meuse et en Woevre, plus intense sur la rive droite dans la région de Doitaiimont-Dœinlou-p. Notre artillerie a contrebattu vigoureusement les batteries ennemies et a détruit un important dépôt de munitions à Champneuville. Aucun événement à signaler sur le restant du front en dehors de la canonnadehabituelle. ^^^(^^ UN ACCORD FRANCO-ITALIEN Les journaux français annoncent qu'un accord vient d'être conclu entre les gouvernement français et italien, par lequel sont aplanies toutes les difficultés encore existantes entre ces deux pays au sujet du Maroc et de la Lybie. L'AGRICULTURE EN AUSTRALIE On annonce d'Adélaïde : Le ministre de l'agriculture vient de dé* poser son rapport qui donne les résultats brillants de la dernière récolte. Une commission officielle a constatéqu'elle a donné jusqu'ici 27 millions de boisseaux. Au total, la moisson montera au ohn%fre de 34 à 36 millions de boisseaux. Le dernier record atteint, les années précédentes»s'élevait à 25 millions de boisseaux.->-«»+«-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le quotidien gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1917.

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