Le soir

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s.n. 1914, 12 August. Le soir. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zc7rn3144z/
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SB ANNÉE MERCREDI 12 AOUT 1914. ÉDITION âB ..N° 224 ABONNEMENTS LE SOIR ast distribue dans toute l'agglo-*ri3rat:on bruxelloise irez-de-chaussée) contre fr. C.30 par mois. Abonnement d'étage : tr. 0.60 par mois POUR TOUTE LA BELGIQUE : 3 mois. fr. 2.25; 6 mois, fr. 4.25*, 1 an, 8 tr« On s'abonne à tous les bureaux de poste et r jjt facteurs en tournée QRA.ND-DUCHÉ : 3 mois, fr- 4.50*. 6 mois. fr. 8.50; 1 an. 16 fr« HOLLANDE • 3 mois, îr. 3.00. 6 mois, fr 11.50, 1 an, 22 fr. UNION POSTALE • 3 mois, fr. 7.50. 6 mois, fr. 14.50; 1 an, 28 fr, TIRAGE: 180,000 EXEMPLAIRES LE SOIR Chaque jour de 8 à 16 pages BUREAUX : PLACE DE LOUVAÏN, 23-25, BRUXELLES Deux éditions : AB à 3 h. et B à 6 h. INSERTIONS 4 AQENCE ROSSEL, 29, plioe de Louvaln (Treur«nb»rfl) Suooursale : 68, Marohé-aux-HorbM Petites annonces (1 à 3 lignes). - » .fr. 1.00 La petite ligne » • . 0.40 Faits divers(lre partie), la ligne. • • • 6.00 (2«e partie). 4.00; (3®e partie) • • • 3.00 Sport et Réparations Judiciaires. * t • 3.00 Nécrologies, la ligne . ...•«» 2.00 Réclames après les Nécrologies . * • « 1.50 . , ( Annonces : A 591 TELEPHONES Administration : A 4738 l Rédaction : A 198 et A 3549 P Pour la France, l'Angleterre et les Etats-Unis, ■/; les annonces sont reçues exclusivement à la Sooiétè Européenne de Publicité, 10, rue de la Dn.ii. 1 uni T /-.nrlr-AC P C. VEILLE DE BATAILLE Le "SOIR" ne peut être vendu que S11ÎE CESNTEMES sauf les numéros des Dimanches et Mercredis portant la date du Jeudi qui se vendent CINQ CENTIMES. LA SITUATION MARpTiloF Situation générale peu claire. - Engagements d'avant-postes au nord de la Meuse. Les Allemands se fortifient au Sud. Ci le communiqué officiel transmis à midi à la presse bruxelloise : Il résulte des rares renseignements arrivés au département de la guerre que la situation générale est peu claire. Cela résulte évidemment des précautions prises par les belligérants pour celer leurs dispositions. Pour ce qui nous intéresse particulièrement en Belgique, au nord de'ta Meuse, les Allemands ont poussé dans la direction de l'ouest des forces qui ne paraissent pas considérables, et que notre armée est parfaitement en état de repousser. Nous avons eu des engagements d'avant-postes au cours desquels l'adversaire a dû reouler. Au sud de la Meuse, la situation n'a pas changé : les Allemands se sont fortifiés sur la ligne de l'Ourthe, ce qui semble indiquer qu'ils ont l'intention de rester sur la défensive. L'état moral et matériel de nos troupes est excellent. Les Hostilités La cavalerie allemande attaque nos avant-postes Les hostilités ont commencé hier, à propre, ment parler, dans la Hesbaye, entre la cavale, rie allemande et nos avant-postes. La cavalerie allemande ne fait pas un raid, comme on l'annonçait. Elle a commencé une exploration méthodique de la Hesbaye, à la découverte des positions de notre armée de + \ campagne. Ce sont deux divisions complètes qui opèrent, soit dix mille cavaliers environ. Ces cavaliers sont suivis par des détachements d'in. fanterie. Avant-hier et hier, ces troupes de cavalerie, parties de la Meuse, qu'elles avaient passée atïx environs de Lixhe, se sont portées sur le sud du Limbcurg, àTc .i i c3 et à Saint-Trond, et vers la Hesbaye, où elles sont arrivées à Hannut, au nombre de 300 cavaliers environ pourvus de mitrailleuses. Des engagements ont eu lieu surtout sur la ligne de Saint-Trond. à Tirlemont, à mi-chemin entre ces localités, à Orsmaël, Gus-senhoven et aux environs. Il y a eu aussi des engagements près de Tongres, à Stockem, par exemple. Partout, les cavaliers allemands ont été repoussés avec pertes. Ces engagements sont le prélude de l'offensive allemande par le nord de Liège, que nous prévoyions hier. Ils annoncent des com. bats plus importants d'un moment à l'autre et nne bataille dans deux ou trois jours. Des détails sur les engagements C'est par détachements assez importants, cent, deux cents, trois cents, que les cavaliers allemands ont « tâté » hier nos avant-postes. Les ennemis se présentaient en éclaireurs, suivis de groupes plus importants. Nos troupes des avant-postes, prévenues, snrveiliaieitt les routes. postées derrière les haies, les lisières, dans les champs, etc. Parfois, les nôtres avaient établi des barricades pour arrêter an raid possible. Nombre d'Allemands ont été descendus à coups de fusil ou de carabine. Beaucoup d'entre eux ont été faits prisonniers. Dès les premiers coups de feu, les Al-il lemands tournaient 'iride et s'efforçaient 1 de disparaître le plus rap:''ornent possible pour aller à la découverte dans une autre direction. Assez loin en arrière d'eux, dans le Limbourg, des troupes d'infanterie ont suivi leur mouvement et ont engagé de petits combats en arrière des cavaliers. Il est probable que les Allemands ont commencé à passer la Meuse en force entre Visé et la frontière hollandaise. Un certain nombre de ces patrouilles d'infanterie ont fait un mouvement de retraite vers la Meuse, lorsque leur cavalerie a été refoulée en certains points. Voici quelques épisodes de la journée : C'est ainsi qu'on a vu un de nos soldats ramener dans nos lignes deux, milans prisonniers. Pour être sur de les maintenir, '1 les tenait chacun par la tête -irise sous -ion bras. On signale le succès du'lancier Bo-gaérts, du 3° lanciers, qui s'en va ton-jours seul à Faventure. Quand il voit des uhlans, il fonce dessus, la lance en arrêt. Les autres se rendent. Il a fait jusqu'ici quatorze prisonniers el a tué trois ennemis. Il n'a pas une blessure. Non loin de Tirlemont, un gendarme surprend trois uhlans descendus de cheval. A son aspect, les trois uhlans jettent v. armes et cartouches et lèvent les brus, r Prisonniers sans frais. VYyyVVVYYVVYVVVYVVVVYVYyrYYYYVYVYVVVVVVYVVYYVYYYYYYrYYYVrVVVrYYTH A Wanze, près de Landen, troit, officiers prussiens se mettent à table. Quatre fantassins belges les surprennent et les fon$ prisonniers. A Wanze encore, deux escadrons de uhlans, deux cents environ, arrivaient devant une barricade établie en travers d'un chemin. Les deux officiers sautèrent au-dessus de la barricade, mais les soldats n'osèrent, en masse, en faire autant. Us s'arrêtèrent. A ce moment, une vingtaine de nos fantassins ouvrirent sur eux un feu nourri. Les uhlans prirent la fuite. Deux officiers arrivèrent devant les Belges et, sommés de se rendre, jetèrent leurs armes, et l'un d'eux demanda à manger. Les chasseurs à cheval français près de Tongres On'signale qu'un détachement de chasseurs à cheval français a^ittaqué à Stoc-khem, non loin de Tongres, un escadron allemand pourvu d'une auto-mitrailleuse, mandant et une dizaine de cavaliers, et Ils l'ont mis en déroute, tuant le commandant et une dizaine de cavaliers,et en blessant une dizaine. A TONGRES Arrivée des uhlans et des hussards de la mort Voici des détails sur le passage des uhlans à Tongres : Donc, dimanche matin, Tongres s'était éveillé dans le calme, lorsque, vers dix heures, des passants stupéfaits virent déboucher clans la ville le 35,nc uhlans, en parfait ordre de marche. Le bruit se répand bientôt que « les Allemands sont là » et l'on se masse sur leur passage. Mais les uhlans ne s'en inquiètent guère. Ils défilent imperturbablement, suivis bientôt d'un assez fort détachement de hussards de la Mort. Le? officiers mettent pied à terre et se rendent à l'Hôtel de Ville, où ils se présentent au bourgmestre « Ne résistez pas, disent-ils en substance, il y a 8,000 cavaliers prussiens ici, et nous attendons du renfort. Donnez-nous simplement la caisse communale et enlevez ce drapeau belge qui flotte à votre fenêtre. — Je vous donnerai la caisse, répond le bourgmestre, mais je ne ferai pas un pas pour retirer mon drapeau. — Bon ! » disent laconiquement les officiers. Ils prennent la caisse, enlèvent de leurs propres mains le drapeau national, et s'en vont successivement à la gare et à la poste, où ils prélèvent... les recettes Et, comme il y a dans une des caisses qu'ils se sont fait remettre un accréditif de 5,000 francs, ils vont correctement rencaisser à la Banque Nationale. Après quoi, ils commandent de divers côtés des pains, de la viande, du foin. £es vivres de toute espèce. qu'ils payent .. avec l'argent de la caisse communale. Leur départ A 3 heures de l'après-midi, quelques milliers de cavaliers arrivent encore. Puis tous quittent Tongres en y laissant une garde de 300 hommes.Ils vont à Saint-Trond A la nuit, des troupes d'infanterie allemande arrivent à leur tour et. disparaissent vers Saint-Trcnd également On er, a vu repasser un certain nombre le lendemain, fuyant vers la Meuse. Une conversation avec eux Un correspondant raconte la conversation suivante entre habitants de Tongres et uhlans: Vers midi, les cuisinos sont installées sur la Grand Place, et toute la troupe se réconforte. Peu à peii; les habitants se rapprochent et lient conversation avec les soldats, qui ne demandent pas mieux que de causer. — D'où vient le 35™ uhlans ? — De la Prusse orientale. Moi, je suis de Daritzig. On nous a mis dans des trains spéciaux sans nous dire où nous allions. Mes camarades sont de Lubeck, du Schleswig-Hols-tein,..— Vous venez d'entrer en Belgique? — Non. Nous avons été à Visé, où nous avons perdu beaucoup d'otflciere. Nous Midon» énro». mu'1 . • .> ^ r A. ' - - •, ^ lw.nw.jm Mwmu imwhi m m -nrnr * L'affiche qui couvre les murs de Londres en ce moment Le ii èm k \i iitele iltaire française La plus haute distinction que puisse recevoir, en France, un officier général. M. Messimy, ministre de la guerre, a adressé le rapport suivant au président de la République : Monsieur le Président, La vaillante armée belge, soin le commandement supérieur de S. M. le roi des Belges, après avoir victorieusement résisté dans Liège à l'assaut de troupes ennemies très supérieures en nombre, s'apprête à soutenir, à côté des troupes franco-anglaises, le choc des troupes allemandes qui ont envahi le territoire belge au mépris des traités. Il m'a paru qu'il convenait de rendre hommage à l'héroïsme de l'armée belge et aux brillantes qualités militaires du souverain éclairé qui la commande, er conférant à S. M. le roi Albert la plus haute distinction que puisse recevoir en France un officier général, la médaille militaire. J'ai fait préparer dans ce sens le projet de décret ci-joint, et j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien le revêtir de votre signature. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement. Le Ministre de la guerre, (S) MESSIMY Le décret signé par le président de la République est ainsi conçu : Article premier. — La médaille militaire est conférée à S. M. Albert, roi des Belges. Art. 2. -— Le Ministre de la guerre et le Grand Chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret. Le général Duparge a été chargé par M. Raymond Poincaré de remettre au Roi la médaille qui vient de lui être décernée par le gouvernement de la République.Le général, qui est parti de Paris dimanche soir,est porteur d'une lettre autographe du président de la République pour le Roi. Le Roi a adressé à M. Raymond Poincaré, président de la République française, le télégramme suivant : Je vous prie de transmettre au gouvernement de la République les remerciements de la ville de Liège. Liège, le pays et l'armée tout entière continueront à faire vaillamment leur devoir. ALBERT UN TÉLÉGRAMME DE LA DOUMA A LA CHAMBRE BELGE Le président de h Douma vient d'envoyer à la Chambre belge le télégramme suivant : Pétersbourg, 10 août, 14 h. 10. Chambre des députés, Bruxelles, La Douma de l'Empire, enthousiasmée par les exploits superbes de la vaillante armée belge dans sa lutte acharnée contre les troupes allemandes, m'a chargé de faire part à la Chambre des députés belge que tout le peuple russe est animé du même désir de briser l'ennemi qui a osé rompre la paix européenne et la neutralité de la Belgique. Dans ces moments solennels, la Douma de l'Empire, féunie unanimement dans l'admiration de l'héroïsme du peuple belge, prie d'agréer son chaleureux salut et l'assurance que tous Ses peuples qui habitent la Russie forment le fervent désir de victoire brillante sur l'attentat accompli contre le droit et la justice. Vive S. M. le roi Albert! Vive la Chambre des députés! Vivent le vaillant peuple belge et sa glorieuse armée i Président de la Douma de l'Empire, BODZIANKOv mément d'hommes depuis quelques Jours. — Si vous n'étiez pas entrés en Belgique, cela ne vous serait pas arrivé. — Mais nous ne devions pas y entrer I — Pourquoi y êtes-vous, alors ? — Parce qu'on nous a dit que les Français avaient violé votre territoire. — C'est absolument faux. — Je vous dis ce qu'on m'a dit. On leur a dit bien d'autres choses encore, pour les obliger à marcher! C'est ainsi qu'or leur a fait accroire que la France est en pleine révolution, que la Serbie est aplatie, que lu Russie n'a plus un homme à la frontière et se bat contre le Japon, que les Allemands mar chent sur Paris... ïls sont plutôt décontenan cés quand on leur déclare que tout ci la esi faux. Un aéroplane allemand survole Bruxelles et Anvers Un aéroplane allemand a traversé If Belgique. Il est passé par Louvain, Bru xelles, Anvers et de là est retourné ver: l'est. A différentes reprises, on a essayé d< le mitrailler, mais sans y réussir. Olieslagers, qui avait été prévenu d< son passage, a essayé de le rejoindre mais il n'y est pas parvenu. Après un long détour, il est venu atter rir sur la plaine des manœuvres de Lou vain, où, après avoir pris de l'essence, i est reparti pour Anvers. Des avions français survolent Bruxelles Plusieurs avions ont passé hier au-de§su: de l'agglomération bruxelloise. C'étaient comme nous l'avons dit dans notre deuxièmi édition, des appareils montés par des avia teurs français. Un avis importanl Les caractéristiques des dirigeables français Les dirigeables français appartiennent tou au système souple; ils portent à l'arrière h pavillon national surmonté d'une flamme aur. couleurs nationales frappée sur la mém< drisse que le pavillon et placée au-dessus di pavillon. Ils sont de deux types : 1° Dirigeables à nacelle courte; iJirigcabl.es à nacelle longue formant pou lre armée. A Quelque type qu'ils appartiennent, leu enveloppe est de couleur jaune, ce qui le, distingue des zeppelin, ballons beaucoup plu, allongés et de couleur grise. Le nom est écrit en gros caractères sou. l'avant de l'enveloppe. DIRIGEABLES A NACELLE COURTE La longueur de la nacelle est d'environ Ut tiers au sixième de celle du ballon. La nacell unique comporte une paire d'hélices latérales Le gouvernail vertical de direction et le plans de stabilisateurs sont fixés directement < V enveloppe. Les dirigeables français à nacelle court pourraient être confondus avec les « Parce val» ballons allemands du type souple à nacelt courte également. Mais ces derniers sont ca ractérisés par leur enveloppe arrondie à l'a vant et pointue à l'arrière et par leur gouver nail vertical de forme carrée; alors que dan tous les dirigeables français à nacelle courte ce gouvernail fait suite à des plans triangu laircs,ou trapézoïdaux. DIRIGEABLES A NACELLE LONGUE FORMANT POUTRE ARMEE Ils se caractérisent par leur longue nacelle < carcasse transparente sauf dans la partie cen traie où elle présente un bordage métallique La longueur de la nacelle est au moins égale < la moitié de celle, du ballon. Le gouvernail ver tical de direction est fixé par sa partie infê rieure, à. Vextrémité arrière de la poutre ar mêe. L'aspect caractéristique de la nacelle sut fit. à.: les différencier nettement de tout ballor dirigeable allemand. l(es caractéristiques des avion: français et belges 1° SIGNE GENERAL. — Deux cocardes triço lores aux couleurs nationales, une sous cha cune -les ailes, visibles du sol. 2° BIPLANS. — Tous les biplans qui n'ont pa d'hélice à. l'avant sont français ou belges. Tous les biplans français ou. belges ont le ailes rectangulaires ainsi que les petits plan de l'arrière. Tous les biplans allemands ont les ailes ei avant en forme de V, c'est-à-dire rejetées ver l'arrière aux extrémités. Tous les biplans allemands ont les petit plans arrière en forme de cœur. 3° MONOPLANS. — Les monoplans françai ou. belges ont les ailes rectangulaires ou légè rement arrondies. Les monoplans allemands ont tes ailes rl le queue de la forme de celles d'un pigeon. LaDéfensedeLiége Un communiqué officiel français i Un communiqué officiel du ministre de 1; guerre en France -donne les détails suivant sur le siège de Liège jusqu'au 6 août, matin C'est dans ln nuit du 3 au 4 que les colonne allemands ont franchi la frontière belge. L cavalerie allemande a pris contact le 4. à l heures, avec les avant-postes belges, à l'est de fort?. I."attaque s'est développée dans la joui née du 5 août. Pour la bien comprendre, il est utile de s reporter aux renseignements donnés sur le forts de Liège dans un précédent numéro. Chacune des colonnes allemandes avait ui objectif différent, déterminé par les forts d Fléron. Barchon, Evégnée, constituant le sei teur nord-est. D'autres colonnes attaquaient 1 secteur sud-est (forts (le Boncelles et d'Era bourg). 1° Attaque du î?ecteur Nord-Est a) Attaque du fort de Fléron. — La colonn d'attaque allemande de gauche visait Fléroi même, l'intervalle entre Fléron et Evégnée, Vin tervalle entre Fléron et Chaudfontaine. Dès le début, J'attaque e^t ralentie. Le tei raiiven effet, .a été hérissé d'obstacles par le . tu- d* riû&nteiiâ-.êt âe rartiltert du fort est très juste. Les contre-attaques dans les intervalles sont très énergiques. L'offensive est bientôt enrayée. Ce n'eet plus qu'une lutte d'artillerie très meurtrière pour les Allemands. b) Attaque du fort de Barchon. — La colonne d'attaque de droite attaque en éventail. La colonne d'extréme-droite déborde le fort de Bax-olion et se porte sur la ville. Mais une brigade de réserve belge fait une contre-attaque immédiate. Les Allemands sont refoulés en très grand désordre. Leurs pertes sont énormes. L'artillerie lourde allemande fait rage contre Barchon, mais son tir est mal réglé. L'artillerie lourde belge prend l'avanta-ge. Deux pièces lourdes allemandes sont détruites. c) Attaque du fort d'Evegnée. — Ici, c'est la colonne allemande du centre qui attaque. Dou- ! ble riposte : d'une part, par l'artillerie des deux forts de Fléron et Barchon ; d'autre part, par une contre-attaque. L'attaque allemande est arrêtée.A ce moment, Ve général von Emmich envoie un parlementaire qui porte ses conditions à Lfc place : reddition immédiate ou un zeppelin lan- * cera de la pyerite sur les bâtiments de l'état-major. Réponse immédiate, elle aussi : le feu i des forts redouble et l'offensive de môme. Les Allemands sont repoussés à 10 kilomètres en . k arrière. A 6 heures, les troupes belges, sortant de la ligne des forts, poursuivent les Allemands à 1,000 mètres au delà de ces lignes. La retraite allemande s'accentue. 2° Attaque du secteur Sud-Est ' Pendant que ces faits se déroulent à J'avan* tage marqué des Belges dans le secteur nord- : est, les troupes allemandes du sud-est cher-client à déborder les positions belges du côté de Huy. A 19 heures, elles attaquent les forts de Bon-5 celles et d'Embourg. Mais ici encore les obs-, tacles accumulés sur 'e terrain les retardent » sensiblement. Les Allemands tentent une attaque directe ; elle échoue. Leurs pertes sont élevées. Mais les Belges, au début, n'étaient que 1,500. Les Allemands réussissent à s'engaj^e?* dans les intervalles. La ligne belge recule de g 2 kilomètres : c'est l'instant critique. Le général Léman n'hésite pas : toutes ses ■ troupes disponibles sont lancées. Ce sont 15,000 hommes aiu lieu de 1.500. Il fait nuit. On se bat à la baïonnette. L'ennemi est maintenu-Mais, dans l'obscurité, il se produit quelque \ confusion. Une petite colonne a'iemande réussit à gagner la ville et à y pénétrer. Ce sont des fantassins. On leur a fait prendre le bonnet de police pour tromper les Belges. L'officier qui les mène parle anglais pour compléter la i ruse. Les hommes ont l'arme sur répaule. Ils se dirigent vers les bâtiments de l'état-major.Mais, à 50 mètres du buveau, les gendarmes les reconnaissent &t les refoulent. C'eét un violent combat de rue. Le gouverneur peut ga« gper un des forts. Les Allemands sont rejetéi ï hors la ville. ; On sait qu'ils ont été, depuis, forcés à l'évacuer comp'ètement. ? Telle fut la journée du 5 et la nuit suivante* Les pertes allemandes sçnt énormes. Les chiffres antérieurement, donnés: 5,000 mortsf, L 24 canons pris, un général prisonnier, sont confirmés. [ L'attaque allemande a été menée par 120,00(i J hommes contre 40,000 Belges. Mais elle a j manqué de simultanéité. Au contraire, les Belges ont supérieurement utilisé leurs réserves* » L'artillerie allemande a mal soutenu, en général, ries colonnes trop deîises. Tir mal réglé-, > Les forts belges ont tenu complètement* Après trois heures de bombardement, au fort d'Evegnée, pas un tué, pas un blessé, coupole intacte. > Le tir des Belges a été d'une justesse parfaite. Preuve: la destruction de deux pièces ' d'arti'lerie allemande. l es avions allemands, pour tromper les Belges, arborent des drapeaux belges et français, t Les otages à Liège M. V. Hénault, ff. de bourgmestre de Liège, * a fait placarder ia circulaire,suivante : VILLE DE LIEGE L'administration communale rappelle à ses concitoyens et, à tous ceux qui se trouvent sur .. 'e territoire de Liège qu'il est strictement interdit, par le code des lois de la guerre, qu'un civil se livre â des actes quelconques d'hosti-» lité contre les soldats allemands qui occupent? ; le pays. > Toute agression commise contre les troupes ■ allemandes par d'autres que les militaires en uniforme non seulement expose celui qui s'en ' rendra coupable à être immédiatement passé par les armes, mais encore entraînera les ré-5 pressions les plus violentes contre tous les habitants. et spécialement contre les Liégeois qui1 ? sont,retenus comme otages à la citadelle da * Liège, par le commandant des troupes allemandes.i Ces otages sont: s 1. Mgr Rutten, évêque de Liège; 2. M. Kleyer, bourgmestre de Liège; s 3. M. Grégoire, député permanent; 4. M. Armand Fléchet, sénateur; s 5. M. Van Zuylen, sénateur; 6. M. Edouard Peltzer, sénateur; 7. M. Colleaux, sénateur; i 8. M. De Ponthière, représentant; 9. M. Van Hoegàerden, représentant; 10. M. Folloise, échevin. ^ Mgr Rutten et M. Kleyer ont été autorisés à quitter provisoirement la citadelle, mais restent comme otages à la disposition du com-| mandant allemand. Nous conjurons tous ceux qui sont sur le ter-» ritoire de veiller, dans l'intérêt suprême de tous les habitants et de ceux qui sont les otages » de l'armée allemande, à ce qu'aucune agression ne soit commise contre les soldats de cette L armée. s Nous rappelons que, par ordre du général commandant les troupes allemandes, les particuliers qui détiennent toutes armes et cartou-s ches doivent les remettre immédiatement • à i l'autorité, au palais provincial, sous peine 1 d'être fusillés. s le ff. de bourgmestre, V. HENAULT. Liège, 8 août 1914 ' Le prince de Lippe et son fils > tués à Seraing 3 Le correspondant séiésien du Peuple, narrant. les incidpnis de l'autre spmeine, écrit: ? « Rue du Désert, une centaine d'Allemands se précipitaient avec une furie extraordinaire ; sur un peloton de petits Belges. Ils durent re-^ culer aussitôt, ayant vu tomber leur chef, le i prince Willem de Lippe, prince régnant de ' 3 Lippe, ainsi que son fils. Les corps de ceux-ci> 1 ont été réclamés par lés autorités allemandes,^ ils ont été inhumés dans un caveau provisoire,! au cimetière de Senaing; les brillants que le \ prince portait aux doigts, ainsi que son épé.a\ s en or ont été remis par un boy-scout au cqEfcif

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