Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 25 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bv79s1mk5s/
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&■> y.r-> L--1--' ^ centimes Ie numero mmn Insttmrore omnia fa Christo Redaction et Administration: 4, impasse de Ia Fidélité, 4; Bruxellesi| ANNONCES (Tarif provisoire)"' ^$3 Annonces ordin., petite ligae. ..Vfc • • .1.00' Reclames (3* page), la ligne2.50 Faits div. corps la ligne 5 00 Faits diners fin . . » 4.00 Réparat. judiciaires.» 4.00 Necrologies . . . » 3.50 Les annonces sont regues au bureau du --—mam—. Journal -qessus ae ia gioire. ee la Chambre frangaise rend hommage I la LA PETITE HISTOIBE Les Nouvelles , Il y a longtemps que, pour nous, Ie jour de gloire est arrive, Heureux sont les peuples pour qui la gloire naït dans la défaite., car leur gloire est pure et immortelle! Ils ont la gloire, la gloire toute seule et toute nue, celle qui est parce qu-elle est, comme Dïeuj.colle qui n'a pas eu besoinde-la consecration de la. chance ou de la force, Le jour qui est arrive pour nous, c'est Ie jour ou nous pouvons enfin nous incliner I devant notre Gloire et la célébrer libre- in flirt" Elle fut chez nous comme une divimte; elle eüt se^ fldèles— tout un peuple 1 — elle eut ses ministres et ses prophètes. Sorti des catacombes, son culte aujourd'hui la magnifle. Sur toute la terre de la patrie, partout oü le sang et les larmes onl jcoulé, partout oü une donleur et un héiroïsme l'ont préservée de toute souillure, ' des autels ont surgi, des trophées se sont [dressés, portant témoignage. Le pays vé- • nère èes martyrs et acclame ses hêros. Aux jours de la persecution, l'unanime confession de la foi patriotique domina le3 ; soctes. Ceux qui furent los lumières et les i colonnes de la conscience nationale recoi- i vent aujourd'hui l'hommage du pays entier. IIimporte que eet hommage soit pur et ; grand comme leur mérita. ! Pour la beauté 'de 1'oeuvre qui fut leur ceuvre commune, hos héros ne veulent point d'un couronnement inögal. . Le peuple, impatient de leur jeter ses cou- . ronnes, les leur jette par brassées. ! Il est un Beige, cependant, un Beige grand •parmi les plus grands, auquel il a jusqu'a ce :jour épargné les pompesdel'apothéose. C'est le cardinal Mercier, archevêque de Malines. -SaoS- douifi^ïïB. sentiment obscur, ayeifas=; sant les hommes de ce que l'hommage doit se mesurer a la vertu, a-t-il fait réculer ceux qui ont pensé a magnifier ce grand citoyen. • Car il est de ces hauteurs morales qui échappent a la mesure et devant lesquelles toutegloire est trop petite. C'est pourquoi il seniele téméraire a nos hérauts de la renommée En Thonneur du cardinal Mercier Le clergé a annoncé dimanche matin dans les églises que les catholiques de Bruxelles organisaient pour le dimanche 30 décembre une grande manifestation en l'honneur du cardinal Mercier, archevêque de Malines, qui a joué, pendant l'occupation un róle si important. Son Eminence célèbrera a 10 heures du matin une messe pontificale en la collegiale des SS. Michel'et Gudule. ' A 11 heurês, aura lieu en la Salie Patria, rue du Marais, une séance plénière. Tous les catholiques de Bruxelles sont conviés a ces deux 'reunions. * * * Samedi dernier déja, a Tissue du « Te Deum », S. E. le Cardinal a été l'objet d'une grandiose ovation. Une foule, que l'on peut ^évaluer a deux mille personnes, attendait"° hpfimat de Belgique a sa sortie do la Colló- ! giale et quand il est apparu au seuil de la 'sacristie, elle l'a acceuillio avec un enthou- j siasme débordant. Un instant surpris par la Science et la spontanéité de ces transports, . le Cardinal a répondu a cette manifestation de la maniere la plus affable. Le visage rayonnant il a traverse la foule, serrant ' d'un geste paternel les mains qui se ten- j daient vers lui, remerciant d'un sourire et bénissant ceux dont il ne pouvait s'appro- cher. Les officiers francais qui se trouvaient mêlés a la foule, ne se montraiont pas les moins ardents*a- acclamer le chef de l'épis- copat dont les lettres pastorales, écrites pendant la guerre, ont fait l'admiration du monde entier, L'ACTIONJQÊYftJUSTICE Gare aux fausses declarations ■^•■"ïV de nationalité!Le Parquet a arrêté plusieurs individuslayant servi dans l'armée allemande et & fmeurés a Bruxelles sous vêtemeats civil', jPlusiemrs d'entreeux portaient des ^^a] d'idontitó leur attribu&nt la uationalité amérlcaine. Ces pieces leur avaient été déli-1 vrees tout réeemment par les Hotels deville. Il y SöraJt Ueu pour nos administrations comuj^fiesLxTapporier une vigilante attention dans ia~25Inrranee de$ certifleats d'identité qui sont sollicités • de nombreux étrangers, eu execution de l'arrêté-loi réglant le cas,^ÊË^.7U"^Ê^ d'entreprendre la louange • du gral^d Cardinal. Et celui qui donna au monde tant de sublimes lecons, qui lui montra ce que^ouvait étre l'Homme devant le malheur, il lui monlre aujourd'hui ce que peut êtrel'Homme devant la Gloire. Au jour ou il n'aurait qu'a paraitjre pour être poussé au faite des honnoursj'póur apJ>orter aux graves interets dont il a la charge le benefice d'un prestige inégalé, il s'ensevelit dans le silence et l'obscurité. Pasteur ayant, au jour de l'assaut, quitte la bergerie pour monter sur le rempart, il abandonne la muraille qu'il a conservée intacte et retourne a son troupeaule jour oü, le siège leve, la cité acclame ses défenseurs. Ce n'est pas qu'il niéprise la gratitude de 'ses compatriotes, ni qu'il la mesure, la laissant toute aux autres pour ne pas diminuer leur part. Ce n'est pas davantage qu'elle le trouble, car rien ne peut tróubler la limpidité de son esprit. Prince do l'Eglise, il, suit" le précepte de sou Maitre qui ordonne de faire son devoir, düt-on le faire dans la splendeur morale et dans;: l'admiration du monde, mais qui prescrit aussi le renoncement et l'humilité. Homme d'Etat iJlay^T voyant et psyehologue prol'ond, il ne veut pas que l'on confonde les interets moraux qui lui eont confiés avec d'autres ni qu'on les mèle, ni qu'on lui reproühe d'user de son ira^nléhsoautorité au profit de tendances par.üculières. Maisle rayonnoment de cette grande figure percera sa retraite. Nous nous devons* pour ne point étonner le monde par notre ingratitude ou notre sottise, d'honorer magaifiqueBient Mgr Mereier,- dassions-nous, pour la premiere fois, dresser notre volonté cantre la:,sieane, :Qardops ses- enseignementset pratïquons-les. Pratiquohs' la religion nouvelle dont il fut l'apótre : la religion de l'union nationale. Ce sera la facbn la plus belle—et la plus difficile —d'honorc" comme il le convient notre grand cardinal, plus grand que le malheur, que la forëe et que la gloire. Ce qu'era dlseut les Journaux La plupart des journaux s'abstiennent encore, dimanche matin, de töute appreciation au sujet du discours du Tröne. Seuls 1'Independence, YEtoile et le Peuple, y consacrent quelques lignes. UEtoüe Beige dit: Il sorait difficile, an lendomain de 1'inonbUable journèe du 22 norembre, d'apprécier le plan des refer-, mes politiquos, cconomiques et soaiaies esqnissé a grands traits dans lo d.isooai-s royal; cons devons nous bomer a en approuver l'esprit general et les généreuses tendances. La plupart des passages du discours, relatifs a ces réformes ont été salüés par dos acolanïations. Seule la phrase relative a rUniversitê de Gand a été aecueillie •avéc une certaine froideur. Cet accueil fait a une phrase, d'ailleurs peu claire, est de nature a faire réfléchir le gouvernement,,. Espérons done que chacun, de nos trois partis apportera son loyal concours a l'ceuvre commune. Le Peuple conclut: Ce» ample progwimmej nqms n'hésitons pas a l'attester, est riche de promesses. Maintenant il faut tenir, on haut comme en bas. En haut,..il faut qu'on tienne parole et qu'on fasse honndur a de tels engagements. En bas, il faut qu'on tienne la main a se montrer capable et digne des nobles destinées qui attendent la classe des travailleors, a ia double condition qu'elle roette a profit la libertér syndicale pour renforcei" l'armature de son organisation économique et qu'elle se serve du suffrage universal pour continuer et coui'onner sa croisade de relövement intellectuel et moral. Enfin YIndependence, après avoir résumé, pour les approuver, las grandes lignes du discours du Tröne, écrit : Tout cela est tres bien. Noaa regrettons seulement que le discours n'ait pas emeuré tout au moins uu sujet gravement aotuel. C'est celui de l'impöt sur le3 benefices de guerre. Nous savoas qu'un discours dn Tröne no peut que montrer des lignes directrices, indiquer des principes généraux. Mais une question de principe est en canse ici, une question de morale luf1» iure, Il serait, en efiet, intmorai et prolbndément iniuste que les fortunes odieuicmeut édifiées par cerlains, en aiïamant leurs compatriotes dan3 la déti-esse, demsnvassent immunisées. °nns t'rïté '» nouveau gouvernement, auquel tont le ip"??]?■'"".* credit, m%is duquel on attend une politijqB d^mocratique et libre de toute preoccupation d'électoralismti, fera, a ce sujet, one declaration complémentaire. Si l'etprit qui l'anime est conforme a celui dont le discours du tröne, est empreint, Une peut y wanquer, I A l'heure oü lo Roi et l'armée faisaient !jeu£:rentree dans Bruxelles,' enfin libëré du joug teuton, le président de la Chambre ïfrancaise, M. P. De^phanel, pronoacait le discours suivant: Pendant one les armèes fr incaises rentrent en Alsace et en Lorraine au milieu d' acclamations eüthousiastes, les souVerains et l'arntóe belges rentrent triomphants dans Bruxelles. En cette keuro de ioie snjir;ême pour nos .chers allies, notre pensee se reporte a ces premiers jours 'd'aoüt 1914, oü l'Allemagne, aprafiiivoir essayé d'endormir la vigilance de ses voisins, se 'Tia sur eux, et, joignant comme toujours Ia violence | la ruse, commit l'enroyable forfait que l'humanité jamais n'oubliera. Alors, dès le premier moment', le roi Albert,; interprets dé la volonté unanime de la nation, s'écria : « Avant qu'on anéantisse notro armee, il faudra qu'on me mai'che sur la corps. Les Belges lutteroht jusqu'a la mort poor assurer leur indépendance ». A cóté du Roi, nous acclamons la Reine Elisabeth, tont'simpKcitéjCharité et courage, qui, atravers les plus cruelsdéchiréin'ents intimes,«st demeurée fideleisa parole et a sa patrie; les grandes figures qui resplendiront tonjours an ciel des Fiandres, le general Léman et les vaülants défenseurs de Liége qui, par feur énergique resistance, ont ï'etardé l'envaaisseur et .rendu possible la victoire de la Marne; le bourgmest-re Max, qui a oppose a 1'insolence germaniqua. son heroïsme sonriant, son ironie voilée; le cardinal Mercier, fidele a 1' esprit de l'Evangile, et tous les hén-s belges qui ont comba'ttu avec les nótres sar nos champs de batailïe immor.tels. Me sera-t-il permis, au mo neht oü ia Belgique est affranchie d'une domination odieuse et oü la Republique donne a la Prance plus de» gloire qu'elle n'en eat jamais, de rappeler qu'il y a soixante-sept ans, des Francais qui étaient l'honneur dss lettres, dessciences, [deserts, de l'armée, de l'université, proscrits pour avoir défendu le droit et la loi, irouvèrent en la libre Belgique une hospita^ité généreuse dont nous'demeurerons roujours reconnaissants I i s La'France a étêHeiirense et fiere d'accueillir, pendant I'invasion, le gouvernement beige. Les deux peuplcs, qu'anime le même génie, ont lutté et souffert ensemble; le sang de leüns' fils verse dans la lutte sacrée a cimentè una amitié qui durera autant que l'honneur, la morale et la justice. Le discours prósidenliel a été chaleureusement applaudi. Les applaudissements de la Chambre frangahe ^^aisaient echo aux acclamations saluant les troupes frangaises défilant dans les rues de la capiïale. Les combats d'Houthulst et de Roulers lis ont creusé de larges vldes dans les rangs de notre glorleuse armee Les pertes subies par l'armée beige pendant la dernière offensive ont élé, hélas, tres lourdes. La prise de la forêt d'Houthulst — un fait d'armes qui a émerveillé le maréchal Foch lui-même — et les combats devant Roulers, ont occasioncaé, dans l'infanterie surtout, des vides nombreux. On assure que notamment quinze majors ont perdu la vie au cours de ces terribles combats. La prise de la forêt d'Houthulst a coüté a elle seule 12,000 tués et blesses, dont 1,200 officiers. Et parmi ces derniers figuraient 700 volontaires. L'ayancée des armées aliiées en Belgique et eo Alsace-lorraine Le dernier communiqué beige, du 22 novembre, nous apprend que ce jour nos élémenj,s avaojsés. se sont portés vers la ligne LommelBourg-Léopold-Diest. Dans la region de BruxellèS, les troupes ont recueilli environ 2,500 prisonniers allies. D'autre part, le communiqué francais du 21 novembre, au soir, nous dit que ses elements de cavalerie ont atteint Bastogne. Plus au sud, les troupes ont fait leur entree a Habayla-Neuve. Dans cette localité, ils ont pris possession d'un pare d'aviation ennemi. Un. 'millier do soldats allemands, qui se trouvaient encore dans le village de Grosbons, ont été faits prisonniers avec leur colonel. En Lorraine, ils ont atteint la ligne Zitterheim, Neuviller, Gottesheim, Hochfelden, Stutzheim. Phalsbourg, Petite-Pierre, Marmoutiers ont été également occupés. Ces villes étaient pavoisées et les soldats y ont reou un accueil enthousiaste. La marche en' avant a continue en Alsace au milieu des inêmes manifestations de sympathie que les jours precedents. Les troupes francaises ont fait leur entree solennelle a NeufBrisaCh et a Huningue. A Markolsheim a eu lieu, dans lés conditions prescrites, la liwaison d'un important materiel ennemi. * * La 27edivision, general Roux, a fait son entree le 21, au matin, a Phalsbourg. Depuis quatre jours la ville était pavoisée; olie attondait impatjemment les troupes. Quelques parttcularltés sur les negotiations de V'armistice. — Les Allemands se plaignent de n'avolr recu qu'un accueil tres fraisl Dans la Gazette de Voss, un des délégués allemands chargés de négocier l'armistice a fait le récit éploré de la facon dont se sont poursuivies les negotiations. Nous sommes partis de Spa, en auto, le 5 noyemÖfe. y estil dit. Au moment oü nous atteignons les ligseS francaises, les autos ennemies sont'prétes a nous transgorter al'endroit oüdoivent se poursuivre les négocfe.tions. Notre voyage^u cours daquel nous étions accompagnés d'officiers'francais, dura dix heures. On l'a prolongs ainsi, d'après moi, pour nous mener a travers les regions désolées et pour nous preparer aux dures conditions qu'a inspirées l'esprit de haine et-de représailles. De temps a autre un officier francais nous désignait, sans rompre le silence, l'endroit qu'il nous dénómmait. Vers le soir, un train nous attend. Les stores sont baislés.Quand nous nous ré/eillons le lendemain matin, nous nous trouvons au milieu d'nn bois. Nous sawons maintenant qae les négociations ont eu lieu dans la forêt de Compiègne, Il y a huit jours, nous l'igaorions. Peut-être estce par mesure de prudence qu'on ne nous a pas introduits dans la ville. Peut-tee, redoutait-on, de la part de.la.population civile, des actes de violence, car les cosurs y sont gonflés d'une haine sans frein. Visiblement toute la forêt était occupée par des troupes. Il n'y avait la ni maisons, ni abris. Sur la voie, il n'y avait que deux trains: Celui du maréchal Foch ; le notre sur la seconde voie. C'est dans ces deux train? que nous avons vécu, travaillé et délibéré. C'est la forme moderne, paraJt-il, des négociations. Notre train se composait d'ua wagon-llt, d'un wagon-salon et d'un v.agon-restaurant, tout confortabl'ement meublés. Nous étions largeaent pourvus du nécessaire. L'officier, qui dirigeait notre tra-in, mettait obKgêamment a notre disposition ce que nous lui demandions et il n'y avait rien de particulier a relever dans le salut militaire de la garde tres nombreuse qai nous protégeait, mais la haine et l'esprit d'köstilité qu'on semble cultiver la-bas 4 l'adresse de notre pays, se sont manifestées dans la foi'me qu'ont revêtue les négociations et daas la rigueur des conditions qui nous furent proposées. • "

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