Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 02 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ms3jw8891k/
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DIMANCHE 2 AOUT 1914 _fUmofi Kâèâ L'ACÏ VTN G ï i E Al E M N N ^L" n- ht^ ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an fr. S.03 Six mois .«••••• 4.C3 Trois mois ...... 2*85 Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Union postalo 20.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition Jjt-lf ((Oh. soir) Edition (minuit) LEXXSIÈCLE Jjmonces ordin.. petite ligne • ®"*® Réclames (3- page), 1» l'£«e- J"*® Faits divers corps . • * a.OP Faits divers fin. . • 3.UO réparations judiciaires » 2e0 Nécrologies . . . • Les annonces sont reçues au bureau du journa 5 centimes le numéro — Instar-are — TU**»™, 3B*e .tasse t ,0 piripiité 4 Bruxelles Rédaction et Administration imoasse de la r . ■ — " L'Allemagne déclare ? guerre a la Russie La déclaration de guerre -—»o« Tout est fini; les dernières lueurs d'espoi se sont évanouies. Dans la nuit de samedi dimanche, des nouvelles de la toute dernièr gravité sont parvenues à Bruxelles : Samedi, à 6 1/2 heures, l'ambassadeur d'Al lémagne à Saint-Pétersbourg a annoncé oi ficiellement la déclaration de guerre de l'Aile magne à la Russie. Il a immédiatement quitté Saint-Péters bourg avec sa femme et tout le personnel ti' la légation. Dans la soirée, l'ambassadeur d'Allemagm à Paris a également quitté la capitale de 1î France avec sa famille et le personnel. Une autre dépêche, dont nous n'avons pi vérifier la source, affirme, sur la foi dtes jour naux de Londres, que l'Allemagne a égale ment déclaré la guerre à la France. Il va de soi que jusqu'à plus ample in formé, il ne faut accepter cette dernière dé ? -é\ La France constitue UN grand ministère de défense nationale »o«— UN FAIT DONT IL EST INUTILE 1)1 SOULIGNER LONGUEMENT L'IMPOR TANCE S'EST PRODUIT SAMEDI ^ l'AltlS. LE CABINET FRANÇAIS A ETE RE MANIÉ DANS DES CONDITIONS QUj MONTRENT QUE LA FRANCE VliU'L RASSEMBLER TOUTES SES FORCEi l'OUR LA LUTTE QUI S'ANNONCE. M. VIVIANI GARDE LA PBÉSIDEN CE DU CONSEIL MAIS CÈDE LE POU TEFEUILLE DES AFFAIRES ÊTRAN GERES A M. DELCÀSSÊ. M. CLEMENCEAU DEVIENT MINIS PRE DE L'INTÉRIEUR ET M. RIV01 MINISTRE DES FINANCES. LE GÉNÉRAL DE CASTELNAU ES'I NOMMÉ MINISTRE DE LA GUERRE ET LE GÉNÉRAL PAU DEVIENT' GÉNÉRA LISSl M E DE L'ARMÉE FRANÇAISE.LA NOUVELLE DE LA CONSTITUTION DE CE GRAND MINISTÈRE A UTÉ ACCUEILLIE A PARIS PAR DES MANIFESTATIONS D'ENTïlOU SI AS Appel auxngagements volotaires Jeunes sens, La Belgique étrangère au covflu agite entre grandes Puissances, rester libre. . i Nous devons l'y aider. . ,, C'est le désir de tous mais surto, ceux qui ne son* $as ^ ittdispet . - . n.s de famille. Nous devons nous engager. Tous au régiment! , mutes Les engagements seront reçus pâ\ iurée de la mobilisation, an les garnisons par les commandants y.jce. Prière de se présenter muni, ■ sible, d'un certificat de moralité et d'ït.-.torisation des -parents i n cas rité. Il est indispensable d'apporter èortes bottines. Comte Raoul d'Aspremont Lynden, mee Georges de Ligne, Comte Guy de Beauffort, rince Baudouin de Ligne, Comte Renaud de Briey, Intendant de îfjbmte Paul d'Oultremont, Liste Civile du Roi, 1U1 Renkin, Comte Joseph de Briey, an Renkin, Comte Henry du Chastel, K;c d'Ursel, Sénateur, Emmanuel van der Elst, jmte Edouard d'Ursel, Joseph van der Elst, 1-nte Louis de Villagas, LA GUERRE EUROPÉENNE DU NOUS EN SOMMES La raobiliration et sa significatio! L'aiiété rcyal décrétant la mobiiisatioi générale de T armée belge a porté au plu; haut point l'émoi de nos compatriotes. La mesure est, tn effet, des plus impies sioin^iiïite, parce qu'elle suppose i'aggr '"'"'implique de sécurité augmentée pour TmïïS pendance nationale et l'inviolabilité du ter ntoire. , , , Rien n'est n^ieux de nature a nous préser ver de? horreurs de la guerre qui menac< d écliner à nos frontières, que de montre: aux puissances qui nous entourent que h RcJgique est absolument prête à faire tou son devoir et résolue à l'accomplir quoi qu 1 advienne. ' . . Grâce au vote providentiel de la réorgani sition militaire, en 1913, et à l'activité de pîoyée par le département de la Guerre, cle puis lors, notre force armée est devenue re dou table à tout qui s'aviserait de violer notr* territoire. Croyez-vous qu'en cas de guerre une puissance quelconque ait assez peu cl bon sens pour s'exposer, de gaîte de cœm à voir se tourner contre elle, avec les force qu'elle aurait directement provoquées, le 150,000 hommes de notre armée active? Croyçz-vous qu'il soit indifférent à une ai mée étrangère de se voir menacer de flanc pendant une marche stratégique a traver notre pays, par des forces jeunes, instruites aguerries, bien approvisionnées, bien com mandées et conscientes qu'elles luttent pou la conservation de l'indépendance nationale Or cet effet de prévention et de préserva tion de la guerre que nous avons voulu nou ménager par notre récente réforme militaire ne peut évidemment être atteint, en des en constances comme celles que nous travei sons, que par la mise de l'armée en état d em ploi. C'est à ce signe seulement quelles puis sances reconnaîtront le caractère sérieux d notre résolution. Il faut qu'elles aient le seri timent que, voulant rester neutres, non sommes en mesure tout ensemble de fair respecter notre volonté et de remplir le obligations internationales qui en sont 1 suite. Ainsi supprimons-nous, autour d nous, s'il en pouvait être question, à la foi toute envie ae nous molester et tout intérê à nous envahir. La mobilisation générale de notre armée à côté de ce qu'elle suscite naturellemen d'émotion, doit donc avoir pour effet d'ac croître, dans l'esprit public belge, le sent ment de la sécurité générale. L'heure a bea être grave : nous faisons bonne garde. La France et l'Allemagne assu rent le gouvernement belg qu'ils respecteront notre neu tralité. -Ajoutons que le gouvernement n'aurait p différer plus longtemps d'ordonner la mot) lisation sans manquer d'égards envers le puissances voisines, liées à nous par l'engî gement presque séculaire de garantir noti neutralité et auxquelles no.u&.sommes nou; mêmes liés réciproquement par la promess de la défendre. Ces puissances, en effet^ or très naturellement invité la Belgique a h donner l'assurance et la preuve qu'elle n laisserait violer son territoire au profit d'aï cun des belligérants. L'assurance a été dor née et la preuve est maintenant faite. En retour, hâtons-nous de le dire, le mêmes puissances ont loyalement assure n< tre gouvernement qu'elles respecteraier notre neutralité. Le fléau de la guerre pass< rait donc en trombe à côté de nous, mais e nous épargnant. Voilà le gage que nous donne notre mobil sation. Loin de s'en émouvoir, il faut reme cier la Providence que nos forces aient p être levées et concentrées sans incidents. Rien de plus réconfortant que l'attitude d< réservistes affluant à leurs dépôts respectif La plupart, mariés et pères, ont été rapp lés au milieu de la nuit et aux première heures du iour ; arrachés brusquement au joies paisibles de l'existence familiale, ils ! fait instantanément et bravement leur sa lice. Au moment de leur débarquement, 1 contenance respirait une résignation coi 1 geuse et même joyeuse. On sent en eux > troupe pleine de volonté, froidement résc à accomplir la tâche qui lui est confiée pn piiyb' j pas oUK;""Tes"~bravcs, qui son: plaindre, mais leurs jeunes femmes, le petits enfants, les vieux parents qu'ils h sent au logis, dans l'anxiété et souvent me , dans le dénûment. ! Le gouvernement alloue, à chaque fem de soldat rappelé qui en fait la demande, i indemnité d'un franc par jour, plus cinqua j centimes par enfant, avec un màximum deux francs par foyer. Nous n'hésitons pas à dire que cette ind; nité est insuffisante. Peut-être, dans 1 t présent des choses, serait-il imprudent p le gouvernement d'entamer davantage , ressources publiques. Mais a cette prude ' nécessaire ,peut suppléer la générosité ; l vée. Un certain nombre de familles, dont ] ^ sieurs aisées, n'ont aucun membre sous * drapeaux, ni rappelé. Elles bénéficient pc 1 tant, au même titre que celles qui acquitt l'impôt du sang, des avantages immenses < nous procure en ce moment la possess ^ d'une armée solide et bien organisée. Ce crifice de quelques-uns pour tous doit t I reconnu par tous et facilité par ceux qui .. profitent sans y prendre une part cbrecte. ? Nous faisons appel à la bourgeoisie ai: Il serait beau qu elle se cotisât volonta s ment pour la formation d'un foncls de secc supplémentaire destiné aux familles nece ' teuses de réservistes. Nous émettons J'idée, persuades qu -sera accueillie avec faveur. Si, comme nous avons lieu de le croire, ^ prend corps, nous aurons l'occasion de re] 1er des mesures pratiques propres à la ! s P. S. — Samedi soir, un communiqué n ^ apprend que le bourgmestre de Bruxe' s vient de prendre l'initiative de la formai , d'un comité placé sous le patronage e bourgmestres de l'agglomération et s grands cercles de Bruxelles en vue d ou f une souscription publique au profit des milles nécessiteuses de miliciens de l'ng , mération bruxelloise appelés sous les £ peaux. La garde civique II On sait que la garde civique, en péri de mobilisation, obéit à certaines réqi tions du département de la Guerre pour " ganisation des places fortes, où elle i rj assister l'armée dans une certaine mesur ° Ce sont nos corps spéciaux de l'artill . qui sont mis, dans ce but, à la disposi du ministre de la Guerre. Les chasseurs et les cavaliers, eux, s mis à la disposition du ministre de l'Intér u pour les besoins de l'ordre. l~ Jusqu'à présent il a été décidé qu'un d s chôment de cavalerie irait à Laeken rem • cer la cavalerie. Deux compagnies de c e seurs à pied iront à la même caserne rem cer le bataillon du 8° de ligne. e Outre cela, une compagnie de chasseu I pied a été requise pour garder le dépôt < II sence de Haeren. 0 En ce qui concerne la garde civique pro l~ ment dite, il faut, pour pouvoir la mobil l" qu'une loi intervienne, ainsi que l'exige ticle 123 de la Constitution. ? Toutefois les « bleus n sont toujours disposition de l'autorité pour le service t l'ordre et le remplacement des garnisons A Liège, la garde civique coopère dé n l'organisation de la défense. Les corps ciaux sont éparpillés sur toute )a ligm N Visé à Namur et à Charleroi. u Un projet de loi !S ■î. Le ministre de l'Intérieur a décidé de i- poser un projet de loi rétablissant la réra ;s ration des miliciens qui ont été rappelés x les armes. «-t» gçasœsgggssgaeqw n ■ 'IUM'i ■ i ■ aasmit uni il i ■ Basa La conscience national n'est plus un vain mot S- en Belgique rar —<>•«— }nc SAMEDI SOIR, lue -■ La mobilisation des neuf classés s'est fait : limTt'. UtfrcVkhail a-Anvc^rfefd 'irs Malines manifestait devant nous, tout lis- l'heure, sa satisfaction et sa joie. « Je n'e me croyais pas mes yeux, disait-il ; au dépôt d Malines, les hommes rappelés avaient un JJÎe attitude de vieux soldats; on aurait dit de nt<> vétérans ; dans les forts d'Anvers, mêm de spectacle ; notre force militaire est plus coi sidérable que no le croyait les plus optimiste tat d'entre nous. » oui _ Les attachés militaires étrangers n'e ^e' reviennent pas, nous disait un autre officier l'un d'eux a félicité aujourd'hui plusieurs c nos camarades. L'esprit de la population est à la hautei îe;s du sentiment des soldats. A Malines, pei eni dant toute la soirée de vendredi, la foule jue acclamé les officiers et les soldats qui pa ioïl saient, dans les rues, en tenue de can pagne. De même à Alost, de même à Ninov ^ La population ouvrière ne se fait aucur illusion sur les sacrifices que la patrie lui d ;ée mande. Mais elle les accepte d'un cœi ire~ joyeux. Ëlle sait que c'est pour défendre sol natal, la terre des ancêtres, la maison, foyer qu'on l'arrache à son travail. Elle elle confiance, elle est prête à tout, elle sait q\ le salut de la patrie dépend à l'heure pr sente de son ardeur, de sa discipline, de : •éa- bonne volonté. ou s Finies, les disputes politiques; évanoui les? les querelles de langues et les luttes < classes. D'un bout à l'autre du pays la mên de? ardeur anime Flamands et Wallons, boi; vrir geois, nobles et ouvriers. Les engagemen ija" volontaires continuent d'affluer. Les dei ;fils du ministre des Colonies se sont fa inscrire. On cite les plus grands noms < notre armoriai parmi les volontaires. Same< à la première heure du jour, sur la Ligne < oje Liège à Bruxelles, des centaines de mineui réservistes de toutes les classes, dans 1 'or- trains, manifestaient leur joie avec une ex •eut bérance toute wallonne. A Grimberghen, . e-. petit jour, les réservistes, réunis près tion Ia £are du chemin de fer vicinal> vidaie des chopes de bière en chantant le« Lion jont Flandre ». Sur tous les points du pays, 'eur été une explosion de patriotisme. La cc science nationale n'est plus un vain mot pla- Belgique. nas- Il y a encore lieu d'espérer, en dépit <3 apparences contraires, que lîEurope se rs :cl préservée des horreurs d'une guerre qui m l'es- trait aux prises près de vingt millic d'hommes. De la mobilisation décrétée Pre" France et en Allemagne, il ne f^ut p 'ïr- conclure que toute chance de paix se s évanouie. Au contraire, nous disait tout ^ la l'heurej une personnalité bien renseign Aucune nation ne peut songer à présent i'à ^ une attaque brusquée. Du fait de la mob spé- sation générale, la guerre serait longue, t î de rible, ruineuse et incertaine. Le risque, grossissant, diminue l'imminence du péri Notre mobilisation, à nous, étant donné nombre, la qualité, l'armement et l'apprc , sionnement de nos troupes, qui sont p< nos voisins un sujet d'étonnement, fait à : sous tre pays un solide bouclier. Il y a nonai chances sur cent que notre territoire S' teté. îfcnné l'assurance qu il le se Notre [ailleurs,les assure 1 un contr ^ ^ \ ^ Lée garde l'Allemagne contie la D | I France oontre l'Allemagne. . . ies' ' MÎ, s innombrable, de la Belgique catho;, ko, aïeux qui avez vêc?, combattu , ^ pour la foi nationale, mteiceacz p 1^ è i JL UUX UYILtîl ltîS * iaiiifestations intempestives e »<>« s Voici le texte d'une circulaire envoyée e par le Ministère de l'Intérieur aux gouver-r- neurs de province : Bruxelles, le 1er août 1914. n Monsieur le Gouverneur, Au milieu des événements qui se préjm-c rent, la Belgique est décidée à défendre sa neutralité. Celle-ci doit être respectée mais la nation a pour devoir de prendre à cet ir effet toutes les mesures que peut comporter i- la situation. a II importe donc que la population unisse ses efforts à ceux du Gouvernement, en évi-3" tant toute manifestation qui serait de nature à attirer au pays des difficultés avec l'un î. ou l'autre de ses voisins. e A cet effet, il convient que MM. les Bourg mestres prennent immédiatement des arre^ tés interdisant tout rassemblement qui 11 pourrait avoir pour objet de manifester te des sympathies ou des antipathies à l'égard [e de l'un ou de l'autre pays. a U importe également que par application de l'art. 97 de la loi communale, le collège l,e des Bourgmestre et Echevins interdise tous e_ spectacles cinématographiques ou autres »a qui auraient pour objet de^ représenter des scènes militaires de nature à exciter Les passions et à provoquer des émotions popu-38 laires dangereuses pour l'ordre public, le Vous voudrez bien, Monsieur le Gouver-ie neur, prendre immédiatement les mesures r_ pour que ces instructions soient appliquées sans retard. ts Le Ministre, ix (s) Paul BERRYER. it < — Il La réquisition des autos le Très curieuse la façon dont s'opère parfois ■s, la réquisition des autos. Dans une rue du ' quartier Louise, nous avons assisté à la pe tite scène que voici : sur le trottoir, station-u." nent un agent de police et deux gradés du iu génie. Arrive une superbe limousine où se 3e trouvent confortablement assis un monsieur nt et une dame. L'agent de police fait signe .i au chauffeur de stopper. Un des sous-officiers s'avance, exhibe au mçnsieur ahuri un Sa ordre de réquisition ;le monsieur bégaie quel-n- ques demandes d'explications; mais cela ne &n dure pas et, tandis que le monsieur et la dame descendent et restent tout décpnfits sur le trottoir, l'auto s'éloigne en vitesse, le es sous-officier à côté du chauffeur. ra ns Le temps qu'il fait... ea° et celui qu'il fera à La pression est forte sur le centre et faible u sur,l'ouest et 'l'est de l'Europe. Les minima se trouvent à l'ouest de l'Ir-a lande (Valentia 751 mm.) et en Russie, ili- liser. er. Le maximum, un peu supérieur à 766 mm. s'observe sur la Bohême. en Le baromètre descend sur l'est de l'Irlande 1... la Grande-Bretagne, la mer du Nord, le Jut ie land, l'ouest de l'Allemagne, la Hollande, h • Belgique, la France, à l'exception du sud-es vl" et le nord de la péninsule hispanique; il vari< >ur peu sur le reste de l'Europe. î0. Le vent est faible ou modéré d'entre sud-es et sud-ouest sur nos contrées, où la tempéra lté ture est comprise entre 15° rt 20°. jra ' • Vr»r.ï S"H fpiKlf:: o""1" La requisin^" LA SITUATION1 Diinaiiclie, 4 heures matin. | Dimanche, 4 heures du matin. ] AumiUeudel'incerti^^n-^ O.nUilk^^^t-g.natre neu'^^ uous prenlons en. core à espérer que tout s'arrangerait, que l'Angleterre et l'Italie réussiraient à faire entendre des paroles de paix, voici que la nouvelle éclate comme un coup de canon « L'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie ! » Cest l'embrasement de l'Europe qui commence.Plus rien désonnxis n'empêchera la Fr nee et l'Angleterre, un'.os par le jeu des ail'an-ces, d'entrer dans lu lice et de tirer l'épée. L'Allemagne évitera peut-être à la première de ces puissances, à notre voisine du Sua, l;1. peine de lui lancer le gant; car les journaux londoniens affirment, nous dit une dépêche dont nous avons tout lieu de croire le bien-fondé, que l'Allemagne a aussi déclaré guerre à la France.Dans ce cas, les conditions de l'entente cordiale se réaliseraient : la France attaquée serait secourue par sou amie l'Angleterre. Qu'importe désormais que l'Italie se réserve ou se mette aux côtés de ses alliés de la Triplice ! Vingt millions d'hommes n'en vont pas moins se jeter les uns sur les autres dans une mêlée d'où peut-être la face du monde sortira changée. Nous allons être les témoins d'un cataclysme dont il est impossible de prévoir l'issue et de calculer les conséquences ; nous allons assister aux événements le^ plus graves qui se soient produits depuis un siècle. : L'organisation de la défense en Belgique Le Roi a licencié samedi matin toute sa maison mi litaire ne gardant à son service que trois of ficicrs d'ordonnance. Tous les autres officier: de la maison militaire ont regagné leur ré giment. Le Roi *a eu au Palais de Bruxelles une longue conférence avec M. Van den Heuvel ministre d'Etat. Cosament la mobilisation a ét< décrétée Le conseil était convoqué au Palais pou quatre heures et demie environ; un peu avan l'heure fixée, le baron de Broqueville sortai de son hôtel porteur d'un volumineux porte feuille et traversait le Parc, après avoir ton ché barre au ministère des Affaires étrange ves. En route; il fut encore rejoint par so: secrétaire, qui lui remit des papiers; vraisem blablement les dernières dépêches. Pendan le conseil, différentes communications arrive rent encore au Palais. A 6 heures, le ministre de la Guerre rer trait à son hôtel et les ordres (léfinitil t étaient aussitôt lancés. Tous ceux qui ont a{ . i proché le président du conseil ont été. frappé du calme et du sang-froid qu'il montre en ce I rirepnstances. Au ministère de la guerre Fait -r?ec£^tp requêtes et les letUes ^ min;5tàro arrivent il'n'y en ava.t de la guérie, oamecii e ^ premlere pas une seule. L ar c , pag moins distribution posta e, ^ d'engagement, de quatre-vingts dem ^ nombre a demandé à s en hd ^ V Elle s'est accomplie°a ordre parfait. Dans les villages, les nommes - v j ' M réveillés la nuit par le tocsin ont été sur / ' , J pied de très grand matin. Et ils sont rentrés / tous comme un seul homme. , . . \ Nous avons appris samedi après-midi que cette mobilisation avait produit à Paris et à Berlin une excellente impression. \ L'amnistie Depuis quelques jours le département de la guerre a reçu un grand nombre de letti es de déserteurs demandant, l'autorisation de pouvoir rejoinelre leur corps. Le département de la guerre élabore en ce moment un projet de loi d'amnistie. L'attitude des soldats Elle est partout excellente. Cueillons entra vingt autres cette note de la « Flandre libérale » sur les tïouijiers de G and : « L'appel du soir avait été fixé, vendredi, à 9 heures, pour les hommes du 1er de ligne, et à 10 heures, pour ceux du 2e de ligne. Les soldats sont rentres à leurs quartiers respectifs d'une façon très digne. Pas de cris, pas de chants, pas cîc pochards. 11 y a lieu de féliciter très chaleureusement les soldats pour leur attitude- des plus correctes. Tous font preuve d'un sang-froid admirable dont il y a lieu de les louer sans réserves ». La télégraphie sans fil On nous assure que l'état-major aurait fait saisir, dans une propriété privée à Auder-ghem, un poste récepteur de télégraphie sans fil qui interceptait les messages et brouillait les communications. La limite d'âge est reculée de 35 à 45 ans pour les volontaires Le ministre de la guerre a décidé que pour les enrôlements volontaires la limite' d'âge sera portée à 45 ans au lieu de 35. Les volontaires sont priés de s'adresser au commandant de la province, munis d'un certificat de moralité C délivré par l'administration communale. &ei intéressés, après l'examen physique a l'hôpital militaire, seront diriges sur le dépôt de la division d'armée dans laquelle ils désirent entrer. Lorsque leur instruction sera terminée, ils re-joindront le régiment de leur choix. Les vo-lontaires devront être munis de solides bot-s tines de. chasse. Nous sommes prêts Les troupes delà position fortifiée de Liège sont prêtes; elles peuvent dès maintenant-1 entrer en action. Nous sommes prêts égale: ment quant au service de ravitaillement, qui ■ fonctionne à merveille. i (Voir suite « Dernières Nouvelles») Les dépêches de la journée \ ' de samedi »o« ; L'action diplomatique Les conversations continuent malgré tout S i- Bornons-nous à enregistrer quelques faits. s Dépêche de Londres : On apprend de s source diplomatique la reprise (les conve:1--v i: ' ^triche et la Russie. Ces

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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