Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 24 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 23 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nk3610wz2r/
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21* ANNEE. — Sésole nouvelle. — N° 517 Le numéro : 10 Centimes (5 CEISTMES AU FRONT) Vendredi 24 Septembre Î915 rédaction & administration H lit rai de la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n* 14.05 Siresissr : FEMÂND HEBRAT fontes tes communications concernait la rÔdacllon doivent être adressées £>8Urtvue de la %BourzetLe Havre* 6.OWDON OFFICE Î CljPanton Street (Leioester Square) g. w. LE XXe SIÉCLE ^.Ul - ,IMI — ■■■■ ABONNEMENTS Frano» 2 fr. 60 par mois. » « f fr. 60 par trlmeslP* Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. • .... 7sh.8 d. par trimestre Hollande.. 1.25 florin par mois. *» ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimo3trd PUBLICITÉ S'adresser à f Administration du journut au Havre ou à Londres Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligne Pet!tesannonces4* paga: orr.301a ligna Les petites annonces sont également roçues à la Société Européenne do publl• oité, lo, raede ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Ou©tidiem beige pirates®*ni |-iavrè lis nips espagnols 1 if M Belgique BaleisieS'iiflirBapefiotElisElaels à i'Mriiâ i Ma —o— fA l'occasion de l'anniversaire de l'incendie de h'- bibliothèque de l'Université die Couvai?! <25-20 août 1914), tm certain nombre d'intellectuels catholiques espagnols, sur l'initiative de M. Pedro Sanaro t/ llos de Olano, avocat, membre de l'Institut de réformes sociales, ont envoyé au recteur de l'Université belge si cruellement éprouvée jm manifeste de sympahie et de solidarité. Nous tommes heureux de pouvoir repro-V.mre ici le texte de cette adresse, signée pur trente-huit notabilités représentant l'Arment catholique de toutes les professions [itérâtes en Espagne : membres du clergé cl des ordres religieux, avocats, médecins, publicistes, littérateurs, artistes, ■professeurs d'enseignement moyen et nor-[ mal, professeurs ' d'université, académiciens, hiembres de hautes commissions offi-nielles, représentants de la noblesse et du monde politique et parlementaire. 'fous tes Belges seront profondément tes âe ta pensée délicate qui a dicté celle lettre cl fft>s nobles sentiments qui u sÔAt i Exprimés, Madrid, le 26 août 1915. fA M. lo Recteur de l'Université de Louvain Respectable M. le Recteur, Nous itvons l'honneur de nous adresser à I fl'ous en ce jour-ci, anniversaire de t'incen-I «lie de l'Université de Louvain par les trou-[ jios olteinandcs, pour vous donner un témoignage de notre sympathie, en même I 1: nps Que pour vous exprimer ainsi qu'aux I autres dignes membres de l'Université lio-[ Ira douleur et notre protestation contre ce [ riui mérite bien le nom d'attentat à la I tciericc cl de transgression du droit des I gens. Nous ne faisons pas, en ce moment, éla-I iage de représenter collectivement un parti, I une école ou une organisation d'aucune I porte ; nous sommes, par conséquent, libres I en exposant notre pensée sans la contrainte I de l'esprit de corps qui souvent force les vo-I loulfcs eu apparence les plus indépendantes. » QutAqucs-v.ns d'entre nous ont visité en di- SVC1.-C8 occasions cette glorieuse Université [ cl onl pn admirer de prés ses richesses ■ scientifiques, littéraires et sociales : tous, nous I. connaissons et l'aimons suffisam- I ment pour déplores ce qui s'est passé, oom-| me une cliose qui nous atteint directement, I puisque les liions de l'esprit, dans la mesure | ou les représentait et les propageait gêné-I irmisemsnl' l'Université de Louvain, ne"peu-vent être circonscrits en un pays ni recon-I paître patrie ni frontière, I .<■ tempj; (coulé depuis que furent réduits I 'en cendres les trésors intellectuels accumtt-I lés durant cinq siècles dans la vénérable | Université, donne une plus grande force ii I une protestation formulée sur la hase d'un I jugement serein, après que s'est dissipée la I première impression produite par le fait et I qu'on a posé tranquillement les arguments I par lesquels les auteurs de ce grand méfait I ont voulu le justifier en présence de l'indi-I gnalien du monde civilisé. Mais n'est pas seulement. le dommage I infligé à l'Université qui provoque notre I protestation, bien que oc dommage soit im-I* merise cl en partie irréparable. De ce dom-I niago, l'illustre cardinal Mercier se plaint dans son admirable pastorale de 1914 : 'n L'antique collège Saint-Yves, l'Ecole des beaux-arts_ de la ville. l'Keole commerciale ■ et consulaire de l'Université, les Halles sé-I eulniros, l'Olre riche Rîhliothèque avec ses I collections, se? incunables, ses manuscrits I inédits, ses archives, la galerie des rec-I leurs, des chanceliers, des professeurs illus. I 1res, au snecfacle desquels maîtres et élèves I d'auioupd'hui s'imprésnaient de noblesse Ir^UoTmolte -ct^'onimai^r art travail : "i u : iTe «-Vile ééenmulation de richesses inlel-ïc'ctuolles. Iiistofioues, artistiques, fruit de cinq siècles do labeur, tout est anéanti... » J& dommage, cenendant. est encore plus grand vour^ce qu'il contient d'outrage aux idées et aux sentiments les plus nobles de 1'lmmanilé, ceux par lesquels l'homme se iflifféreiicie de l'animal el a reçu de Dieu noire Seigneur l'empire de la raison sur tous les êtres dp la terre. Dans cc concept, l'incendie do l'Université île Iffiivain a mérité et méritera éternellement l'exécration de tous les hommes oui no s'accordent pas ù admettre la prééminence de la force sur le droil, mais qui en-j.-ndcn!, ou contraire, que la force a "our destinée d'èirc toujours l'esclave et le bras inconscient qui n besoin de l'esprit, pour réa-li.er ki ml--ion que Dieu lui a tracée dans h- monde. Si semblable outrage restait sans protestation et sans réparation, cc serait le «•as d'affirmer qu'on n effacé du cœur humain les sentiments du bien et de la justice, fci que tes sociétés modernes, loin d'achemi-i r l'homme vers un état de perfeelion '.our mieux accomplir son destin providentiel, le lont rétrograder aux époques qui sont une ï>/'prol>rc d.'iiis l'histoire de l'humanité. Confiants dans la justice et dans la miséricorde divVies. nous pardons aveuglément foi que bientôt passera la tourmente et Ipira dans le ciel l'étoile de paix, grâce h la restauration de l'ordre moral si troublé par cette guerre, qui, selon la phrase énergique de notre Souverain Pontife Benoit XV, mé-trile plus que le nom de guerre, celui de tuerie. Nous avons la conviction que celte restauration sera bienlôl une bénie réalité, et que la noble, l'honorée nelcique. que le Pane Pie X, de sainte mémoire, et le Pon-1 iio heureusement régnant, ont nré«enlée au inonde comme une uni ion exemplaire, re-Irouvera la plénitude de sa glori. use vie spirituelle cl seientifimie. en reconstruisant ses temoles. aujourd'hui ruinés, et en rallumant Je rianïtieaii de votre l'niversilé. de manière «■m'on unisse dire 'i'ollo ce qu'on a dit au XVI0 sit-.'Je : ii Alhenae Relgicae... lateque spargens lumen el nomen lunm. » Reecvfz, resirieclable M. le Recteur, les salutation? r fleelueu •? do vos dévoilés serviteurs. ' 0 1 h 1 m. (Qui vous I aisent les mains.) (S) PIÏDRO SANGRO V ROS DE C»l,ANO, «\ocat de 1 Institut des réformes sociales ; RAMON ALRO k*1, MAItTI, docteur eu droit, seeré-I ire géi * i! do la cjK..i n:- on de W la protection de l'enfanoe, de Bai celone ; Fray RODRIGO DIEZ, d •l'ordre des Frères Prêcheurs, pr< fesseur au Collège de Saint-Dom nique, de Oviedo ; JUAN DE HINC ■TOSA, tivocat, publiciste ; PRIM iTIVO DE VALBUENA, coadjuler de ta paroisse de Saint-Joseph, à Madrid ; le comte de CASA-SAAVI DRA, avocat ; MARIA DE ECHAf RI, littérateur ; JUAN DIAZ-C/ NEJA, député aux Gortès ; ONC CENCIO JIMENEZ, professeur i dr-oit pénal de l'Université de Sari gosse ; FEDERICO LOPEZ VALET CIA, « Oficial » de l'Institut nalii nal de prévoyance ; Dr MANUE DE TOLOSA LATOUR. de l'Acad mie royale de médecine • LUI GARCIA DE LOS ftlOS, avocat CARMEN MARQUEZ, maîtresse si nérieure ; FRANCISCO DE A. BAI TRINA, avocat, député provinei. de Barcelone ; JOSE GONZAL1Ï JUBANY, avocat ; J. M. ROGET.T ■TOVE, professeur de l'Université c Oviedo ; ANTONIO DE VA1.RU1 NA, avocat et littérateur, au rie journaliste ; JUAN REIGTIY GEW VIlS. avocat et publiciste ; JUA CARRERA DEI.LUNnER. seul] teu-r ; ANTONIO RRYSOTO. ru-, tre ; Dr LEON CORRAL, professer de l'Université de Valladolid : M GNE.L FIGUF.RAS, avocat ; FED] RICO SANTANDER, littérateur ALVARO ALCALA GALIANO, avi cat et littéi'ateur ; BLASA C RUL professeur de l'Ecole normale d'AI cante ; ALVARO OLEA PIMEl* TEL, avocat, conseiller de la mun cipalilé de Valladolid • J. NICOI.A DE ESCORLAZA, ingénieur ; IS DRO DE VILLOTA Y PRESILL/ avocat ; JUAN MORALES SALC MON. avocat ; A. LUIS DE VAI BUENA, maire de Pedrosa del Rey ! : Mil JO DE VILI^A-CEBAIXOS avocat ; LUIS J-ORDANA DE PC XAS, professeur auxiliaire de l'Un versité de Saragosse ; le marqui cJo PIDAL, député aux Cortès JAIME VERASTEGUI, chanoin de la S. I. cathédrale de Vitoria JOSE GASCON Y MARIN, profeî seur de l'Université de Saragosse Dr MANUEL GOMEZ ADANZ/1 doyen de la S. I. cathédrale de Sar t-ander ; MTGUEr, M. DE PAREIA avocat ; ALVARO LOPEZ NUME? secrétaire do l'Institut national d prévoyance. LH ©OERRE en Hîrlqii® ©rlepialç VICTOIRE DES tP.OUPES BELGES —0-*~ «O Allemands tués Depuis trois mois, les troupes noires d Congo belge ont livré d'importants combat a côté dos Anglais en Rhodésie. Le ministère des colonies nous envoie cet égard le communiqué officiel suivant : « Le vice-gouverneur généra] du Katang » annonce que tes troupes belges opéran » avec les forces britanniques on Rhodési n ont livré un premier conftat le 28 juin, » Saisi, £i 35 kilomètres à l'est d'Abecom. i> Les Allemands renouvelèrent leurs atts » ques contre la position de Saisi le 26 jui » Iet. Le combat se prolongea jusqu'au u août. L'ennemi fut repoussé après avoi il éprouvé des pertes sensibles, dont 60 Eu « ropéens tués. Nos troupes coloniales on » combattu avec une grande vaillance. Le » forces allemandes engagées ft Saisi s'ék » valent è 2,000 hommes, avec 18 canons e » mitrailleuses, n D autre part, d'après une dépêche Reuter de nouveaux combats ont été engagés entr les troupes belges et les troupes allemandes au début de septembre. Les Allemands s sont concentrés à 18 milles au nord d! Saisi, sur leur propre territoire. On ignor les détails de l'action. LESFAÏTSDU JOUF »OC( Sans être irrémédiablement compromise la situation balkanique semble imoim bonne qu'elle ne l'était iusqh'ici. Ce itsar Ferdinand de Bulgarie ne parut plis vouloir céder aux 'emésentalions qm lui ont adressées les chefs de l'opposition Son gouvernement prend au contraire de-mesures politiques et militaires qui impll quent la volonté de lier, en s'appuyant su la majorité qui vient d'être réunie, san, consulter le Sobranié, la politique bulgare à la politique des empires centraux et de h Turquie. La mise en demeure de la Quadruple-En tente, l'offensive allemande qui se dessin de plus en plus contre la Serbie, une nou velle démarche cle£ chefs de l'opposilior, bulgare, sont autant- de faits qui vont obli ger le tsar Ferdinand el M. Radoslavoff i prendre une résolution nette. Quelle que soit celle à laquelle ils se dé cident; il convient de ne pas oublier que lt Bulgarie n'est pas seule , dans les Balhan. et que la lloumanie et la Grèce n'assiste ront pas impassibles aux événements qu se préparent. Il faut aussi se rappeler qui si importante que soit la tournure des évé nemenls balkaniques, c'est ailleurs qih continue à se décider le sort de Ut guerre. v iwi'wmv La crise intérieure russe semble se cal mer. Les ouvriers qui s'étaient mis en grèvi à la prorogation île la Douma ont lotis reprit le travail. vwwvm La publication des papiers que portai Archihald. le courrier iîc ATT Dumba, fin scam'Mle aux Etats-Unis. On g voit t'ambas sadeur autrichien qualifier M. Witsnn d'au tocrcilc el l'attaché militaire alleinarn traiter les Yankees d'idiots. Le public amé i ircin est très mécontent. I.c gonvernemen se : 'I.C, e Eiîûore l'enquête autrichienne !: sur les cruautés ai!«É§ r UN DÉFI DU D' HUGO SGHMIDT A LA <•' NORBDE'OTSCHE ALLGEJVÏEÎMB I. ZEITUNG » Les démentis audacieux de la légation aillem&mde à La Haye et de l'officieuse Nord-e dealsche Allgemeine Zeilung ne réussiroal J" pas h tromper tes catholiques dJes pays nou-lires sur l'importance du témoignage porté J" par l'abbé Van den- Berghe contre les trou-Y pes du kaiséir. Le Tijd nous apporte, en effet, dans son ^ numéro du 14 septembre, un défi catégo- • rùjue du Dr Hug>o Sclunidt, oorrespondaol du journal danois Politiken, au. journal offi- >; deux allemand. 'I Voici oe <iue M. Sclunidt écrit, le 1S sep-^ tianiibire, de Rotterdam au Tijd : e i: A propos du démenti die la Nordileulsche Allgemeine 7.eilung suivant lequel aucun? n" enquête n'aurait été faite en Belgique de 1s ) pari doii cardinal Pittl, il me sera ponrnis, fuiiisqïuio j'ai été le premier, ainsi que vos ) henonaibles lecteurs le savent, à rendre pu-tlie le résultat de l'enquête autrichienne sur • llaffaire dies prêtres belges, d'ajouter un [_ mot. » Il est établi par les faits et l'on ne neul \ pas contester : ' » 1° Que du côté autrichien a eu lieu une , erœfuiête d'une association de prêtres an ? sujet de l'altitude des prêtres belges peorkml l'invasion, des Allfemanids ; u 2° Que l'homme de confiance de cetV: g association pour l'enquête en question a été r l'abbé Aloysius Van den Be-r-glr, envové par l'association. » 3» Que ce prêtre, en tout cas, s'est mis en roante pour son enquête avec une tjaute reoommamlatian du cardinal Pifl! 1; i: a même déclaré qu'iil avait reçu des Inst-rac-lions du cardinal Piffl sur le fond de î'eu-' quête et la façon de la mener. m Ou'en outre l'abbé Van den Beirgli a . lait son enquête, qu'il avait commencée • sans être- oainvaiincu de la eulpatoilité des . Alterifmds — au contraire — et qu'il l'a ' achevée ainsi qu'il le dSclar», d'une façon . cr'.Ltique et impartiale et en faisant .le plus ■ usage des sources allemandes. > » 5» Que le résultat des enquêtes est celui 1_ qui a été publié par tes journaux. » N'eût--il «as *té plus rationnel, après '' l'exposé des points tndsqués ci-dessus et après le démenti de la Norrtdeutsche, lie demander et d'obtenir de la personne irapli-^ reliée dans le déliât une simple et claire déclaration qui répondit aux ouesiions suivantes : » 1° Peut-on affirmer que le cardinal Piffl n'avait rien à voir directernent ou indirectc-j ment à l'enquête, n'en savait peuf-êtire rien, ' et qu'il n'a donné fi M. Van den BergSi aucune lettre de recommandation en vue do l'enquête ? n 2° Peut-on affirmer qitre le cardinal Piffl n'a pas reçu' les documents do toute l'enquête ? » 3° Pe^i.t-on n,ier que le cardinal a considéré le résultat de l'enquête comme" contraire Ix la vérité ou ne signifiant rien ? » -l Voilà la Norddeutsche Allgemeine Zeitun-g 3 mise au pied du- mur. Rien de plus facile pour elle que d'obtenir du cardinal Piffl les i réponses à ces questions. Si elle se dérobe, on sauna ce que valait son démenti, a i LA SITUATION MILITAIRE 5 r ho't . " Jeudi 23 septembre, midi. 3 Gaiisnthe, Trêves, Stuttgart ont sucees-sivement fait connaissance avec les dures t réalités du bombardement. La capitale spurtembourgeoise vien.i d être surprise en pleine quiétude et le i éveil, sonné par le •, tracas des bombes aériennes tombant à pic ; sur le palais royal et sur la gare, a dû y , provoquer la panique. Voyons-y le prélude ? des justes châtiments qui frapperont, quelque jour prochain, les massacreurs de Di-; riant et de Louvain. Les Russes font d'admirables efforts pour assurer la retraite de ViLna. Comme l'en- ■ nemi devenait particulièrement pressant le long de la voie ferrée Vilna-Minsk, leurs i flanc-gardes ont vigoureusement pris I'of-t fensive à Smorgeno et à Lobedovo, villages situés l'un à 80, l'autre à 100 kilomètres à l'est de Vilnà. Ces deux points ont. été enlevés à la baïonnette et l'ennemi a été ; rejeté au delà de la voie ferrée, abandon-' nant du canon, dos mitrailleuses et des prisonniers. Ces brillantes actions confir-' ment encore l'espoir que l'armée de Vilna ' pourra échapper à l'enveloppement. Nous . devons cependant en conclure que la cava-ï lerie allemande a été lejointe par des élé-. ments d'infanterie et que la pression de-" viendra donc de plus en plus vive. Heureu-, sement pour eux, les Russes disposent de-, puis Vilna de trois bonnes routes qui. h ' leur tour, bifurquent à une certaine distance de la ville, et s'épanouissent en éventail. La marche en peut donc être hâtée - vers la voie ferrée transversale Baramvits-' chi-Minsk distante de Vilna de 160 kilomè- • très .Que les flanc-gardes russes résistent quelques iours encore, au nord et 5 l'ouest, - et l'armée échappera à l'étreinte. D'autre t part, sur la Dwina, les Russes continuent fi se battre avec acharnement et succès et, au nord du Pripet, sur le canal Oginsky, ils ont fait subir aux a"ant-ga.rdes allemandes un échec cuisant Enfin, en Volhvnie et en Galicie. les derniers jours ont été marqués par des avantages locaux. Il semble - ccnendant qu'on s'était un peu trop empressé de prédire des actions décisives sur ce théâtre des opérations Cependant la position n-u'v ont prise les Russes couvre puissamment. la route de Kiev, où l'inquiétude parait maintenant dissipée. Paul Oi-okaert, : OGiiikrdemeîrts m front belge cr ■ 22 septembre. — Au cours de la nuit, dernière, léger bombardement do Ramscapclle. [ Aujourd'hui, violent bombardement de la. i même localité. Bombardement d'activité moindre à Per-! vyse, Roodc.poort, Caeskerke, Lampemisse. Saiut-Jacques-Cappelle, Oudeoappell'e L'or chez les belligérants —«ou— 18 MILLIARDS CONTRE 8 MiUMl {De noire correspondant particulier.) Paris, le 22 septembre 1915. « -Un Etat oui veut avoir du crédit doi; tout piayor, mémo ses sottises n disait k ■baitun Loulis. Cette formule appliquée i l'Alfemagne, nous donnera sans doute bientôt des indications sur l'issue du conflit ac toeL En d'autires tonnes, de quel côté sera-troc le plus vite à bout die ressources ? Oe a dit (fuie la victoire appartiendrait à celui qmi saunait tenir un quart d'heure de plus que l'aïutre. Peut-être pctarras't-on mettre payer h la place de tenir. Et d'aiiteuira, payer, n'est-ce pas tenir ? Il n'est g'uère die revue, de granid journal qui n'ait consacré plusieurs articles "à cette question de la capacité de résistance des boSligéranits. Les économistes accourent de tous les points de l'univers 'pour donner teur avis. Parmi toutes ces étudies, l'urne £l«s pius simples, des plu6 claires et aussi des pkiis rassurantes est oelle que M. Bouc-tôt vient de publier dans le Parlement el l'opinion. L:aiuteur déclare d'ailleurs avec modesitic qiu'iî a simp'-ernent voulu, réunir, avec 1e «moins dte commentaji-es possible, les éva-linations raisonnées des hommes d'Etat el des économistes fftii lui ont paru les plus irrxisoiwiaEles. Je n'en veux résumer que le diaipitre rdtoitif h l'or. Ni l'or,' ni la grandeur ne nous rendent heureux a dit le poète. Mais l'or est jusqu'à présemt le régulateur de tous les marehés publics et pavés, nationaux ou. inifernatioiuiux, parce ■ {pue. dan» le système financier actuial, il permet rémission de billots de banque, dans te piroportion purement empirique 'le fi en, billielis contre 1 en or. La fonction diurne bainique d'Etat est donc, au point de vue de la défeaise nationale, de maintenir un stock d'or siuipérieur aux besoins immédiats. Quelle est à cet égard la situation de tous les pays belligérants, cai négligeant les slocfca d'argent, pidsque ce métal'n'a pius qu'une viaileur peu élevée et la monnaie qu'il sert à fala-iiqucr ne constituant qu'un c assignat. métallique » ? Angleterre. — En mars 1915, M. Lloyd Gc-orge établissait ainsi le stock d'or an.» : g&ais : I Vainque d'Amg'lôtenre fr. 1,500,000,COC I Autres baraques 1,250,000.000 Réserve pour papier-monnaie 687,000.000 En cinouilation 1,250,000,000 Total fr. 4,687,000,000 Allemagne. — Le stoeik total, en admet-tiant tes chiffres officiels, très contestables d'ailleurs, était, au 15 avril dernier, d'après ■la Gazette de Francfort., de 2,610 millions de maries. Estimation nouvelle au 80 juin, £,388 millions. Il faïuit noter que l'Allemagne a exporté SOO miSans die maries en- Turquie, depuis l'entrée en jeu de « 3'hornme malade ». Autriche-Hongrie— I,es Allemands ont passé par là. II ne resterait plus, en or, dans tes caisses, que 750 millions de couronnes, au lieu des t.750 millions du début. Russie. — Au 25 décembre 1914, la Russie airain caii caisse 4,750,160,000 francs en or. . C'est elle qui, avec la France, détenait la pius grande quanititê de ce métal. D'après .M. R.-G. Lôvy, la situation n'attirait pas sensiblement changé. Italie. — M. Bouictot no nous donne sur l'Italie que quelques rens^gnemenits très vagues. L'or a oonstarnrnént manqué à ce pays, et son défaut n'a cessé de préoccuper les pouvoirs publics. France. — L'encaisse-or de la Banque de France était, au début de la gtterrei die 4,890 millions, dont 620 millions à l'étranger. La circulation était considérable : on peut l'eslii'mer à 4 milliards sans crainte di'èlire aui-dessus de la réalité. Cinq cents miBlionis onl été versés par M. Ribot à l'Angleterre pour gager l'em-pront d'un 'oiiliard «t (iemi en bons du Trésor anglais remboursaMes après ta #i;e*re. De même, des titres Penâytvairiia 3 3/4 et Chicago-MiIwaukee 4 p. c., intérêts payables en francs, ont été rachetés pour être (JéiXisés en gage au consortium Morgan.A été retiré du stock également, l'or envoyé de Londres aux Etats-Unis pour îe «oiïipie de la France (avril 19loi, N«l,re encaisse dispose lactuélemerit de i milliards et demi, grâce aux versements effectués par le public. En résumé, Fiance, Angleterre, Russie disposent de 18 milliards d'or: Allemagne, Auliriche. du tiers environ, 6 milliards. Ces chifDres approximatifs comprennent l'or en oiTcuftiiliYui. Si l'on s'en, tient aux banques d'Etat, œHes de France, .Angleterre, Russie détenaient, au commencement de 1915. 12 milliairds et demi. La Banque impériale d'Allemagne, malgré une chasse à l'or ef-ffl'énée. ne possédait que 2.600 millions. Après avoir étudié ensuite le change qui donne das indications utiles sur la dépréciation du oiYdi't des nations engagées dans te grond conflit, et les cours des renies et emprunts die guerre, M. Bouctol conclut qu'un panier portant la signature de Ja France, de l'Ansteterre et dé la Russie, SfiTait le « premier papieir du monde ». A. VIRE Y. Due DrBCBSsiflnmterlB à CoIojdb Le Times du 22 septembre nous apporte cette information cueillie diains le Voruiaerts: « Le cardinal-archevêque de Cologne, qui n déjà exprimé à plusieurs reprises son ardent amour pour la paix dans des lettres pastorales adressées à son peuple, a publié récemment un appel invitent tous les fidèles à prendre part à une procession où l'on implorerait la fin de la guerre. Cet appel fu,t publié en lettre;, immenses aux endroits d'affichage de la ville, et l'on s'attendait à ce qm fi reçût une réponse extraordinaire, car toutes les sociétés catholiques de Cologne avaient été invitées à y participer Mais au dernier moment l'avis suivant fuit publié : ci La procession projetée pour dimaneho et autorisée par les autorités n'aura pas lifvu à cause de soupçons ultérieurs sur son o1i|, .t. ,, les BraMioés è s'insr : dsvist izpîpioSiag'sip Les Allemands et les Autrichiens ont beaucoup voyagé depuib un an dans la Belgique occupée- Lorsqu'ils publient leurs impressions, ils s'accordent presque toujours sur un même point. Tous reconnaissent le ; farouche patriotisme des Belges, et si le dépit ou l'hostilité ne les a pas complètement égarés, ils lui rendeint parfois hom-! mage. Tel est encore le cas d'un publiciste autrichien. Rudolf Hant Bartsch, dont la « Vossisehe Zeitung », n° 474, du 16 septembre 1915, publie ces lignes : « Tous les yeux, écrit-il, brillent de cette » sombre haine qui vous rend si triste et » qui est cependant belle et fait même hon-» neur au peuple belge... » Cette haine du dominateur étranger ne sort-elle, pas, en effet, des sources les plus pures du patriotisme 'i Los tàtôes allemandes sur l'Autriche « OE L'SÎSPIHE ALLEMA«a ET OS L'Al!- TP.ieHE, L'AiLEMAGME VA NAITRE », ecrit un des socialistes ou kaiser.Les socialistes du Kaiser ne sont jamais tes derniers lorsqu'il s'agit de servir les desseins de la politique impériale M. Edmond Laskine nous en apporte dans le « Matin » du 23 septembre une nouvelle prouve qui vient en même temps confirmer ce que nous avons dit dos visées de l'Allemagne sur l'Autriche. M. Laskine signale au public français une brochure toute récente où le député au Reichstag Paul Lensch vient d'exposer le programme de la Soziatdesmokratie panger-mjuriste en insistant particulièrement sur " la '.usion nécessaire de l'Autriche-IIongrie et do l'Empire allemano ». Voici le passage principal de l'article de M. Laskine : « Paul Lensch dans sa brochure nouvelle sur la « Sozi-ftlclemokratie et la guerre mondiale », déclare nettement : u Quand nous parlons de l'Allemagne, nous entendons par là l'ompire allemand et l'Autriche-IIongrie.. L'Allemagne, c'est-à-dire l'empire allemand et l'Autriche-Hongrie réunis... C'est seulement dans cette guerreCtjue naît l'Allemagne : l'ompire allemand et l'Autriche-Hon-grie se fondent en une unité supérieure.,. Seulo cette guerre fournit les conditions matérielles pour une solution définitive de la question allemande » Lensch donne à sa pensée la précision la plus grande par un raccourci où il montre comment la grande Allemagne se sera constituée en trois étapes : 1866, 1,870, 1914 : n Les deux parties de l'Allemagne (l'empire allemand et l'Autri-che-Hongrie), s'étaient montrées trop faibles pour accomplir la mission historique dévolue aux Allemands... Cette guerre doit achever ce qui était, entrepris. De la grande Prusse que la guerre de 1866 a créée, et de ia petite Allemagne que nous a donnée la guerre de 1870, va sortir par cette guerre une grande Allemagne... Les rêves formés en 1838 vont devenir enfin une réalité : en 1870 c'est, seulement la seconde étape dans la solution de la. question allemande qui a été atteinte : la Confédération de l'Allemagne du nord s'unit avec les Etats de l'Allemagne du sud pour former l'empire d'Allemagne; beaucoup voyaient là-dedans la solution définitive de la question allemande; 1 de bien des côtés on s'était déjà habitué à ' voir dans l'Autriche un Etat étranger com- 1 me un autre-.. Mais l'évolution no s'arrête J pas. et cette guerre universelle nous ouvre les veux sur la véritable signification de j l'action de 1870, qui n'était pas une con- : elusion, mais seulemen- une continuation : L'œuvre ne sera aclie\ée que par la guerro ] actuelle; le dernier tiers dos parties de l'Ai- 1 lemagne séparées en 1866 se fondra avec les ] autres : de l'empire allemand et de l'Autri- < che, "Allemagne va naître. » ! Voilà ce que l'Allemagne attend de sa ' victoire. Quelqu'un est-il disposé à le lui accorder après sa défaite ? Notre liste ; des morts j Nous avons reçu déjà dé nombreuses ! souscriptions pour notre LIVRE D'OR DE ] L'ARMÉE BELGE et nous nous occupons i de satisfaire sans retard les souscripteurs, i Pour répondre à diverses questions qui i nous ont été adressées, disons que cette ' liste établie soigneusement D'APRES DES ^ DOCUMENTS OFFICIELS est aussi corn- ! plète que possible et contient en 28 PAGES ' IR-FOLÏO les noir,s de TOUS les ofiieiers, sous-officiers et soldats de l'armée belge * MORTS POUR LA PATRIE DEPUIS LE 4 AOUT 1914 JUSQU'AU 30 JUIN 1915. 1 Cette liste sera envoyée franco sur de- | mande accompagnée de 0 fr. 70, adressée j à nos bureaux, rue de !a Bourse, 28 ter, ( au Havre. Notre bureau de Londres (Pan- ; ton Street, 21. (Leicester Square) S. W.) î l'enverra de même aux abonnés et lecteurs ( habitant l'Angleterre, sur demande accompagnée de 7 pence. Les envois devant être laits dans l'ordre où auront été reçues les commandes, nous engageons nos lecteurs à î«.iresser sans retard leurs souscriptions à nos bureaux du Hâvre ou do Londres. c NOUVELLES BRÈVES j — On annonce la mort, à Paris, de M. , Louis PauliaU 70 ans, sénateur du Cher. . — Au champ d'aviation d'Adlershof deux avions militaires se sont rencontrés ù une 1 hauteur de 100 m;'; :s. Les deux officiers < ont été tués. i DERNIERS HEURE Commasiquê efSgisl fœais —1>— Paris, jeudi, 15 heures. EN .ARTOIS, l'ennemi a bombardé violemment le secteur de Roclincourt el nos tranchées au sud de la Scarpe. Notre artillerie a vigoureusemerit répondu. Il y a eu quelques combats de tranchée à tranchée clans la région de Neuville. Notre artillerie a dirigé un feu intense el efficace sur tes tranchées allemandes au nord el au sud d'Avre ainsi que vers Beuvraignes. EN CHAMPAGNE, une mine allemande a fait explosion au nord-ouest de Perlhe.9 sans causer de dégâts importants. Le feu de nos batteries a fait saute plusieurs dépôts de munitions. EN aHGONNE, nous avons bombardé 3 différentes reprises des portions de lignes ennemi*, où des travaux étaient signalés. L'arliltme allemande a faiblement• riposté. Des relions d'artillerie ont eu lieu de part e td'aulrp sut tes HAL'TS DE MEUSE el antre Meuse et Moselle, accompagnées de combats 3 coups de bombes, de torpilles al. de grenades, à. Vuuquois el aux Eparges. le combat en flandre et le bombardement DE la cote Amsterdam, 23 sept. — Une information de la frontière au « Telegraaf » signale quo^ le 22, le cation a tonné sans interruption. Les aéropianes ont opéré de nombreuses reconnaissances. La côte a été de nouveau bombardée. nombreuses condamnations en selgique Amsterdam, 23 sep4 — Selon l'a Echo belge », publié à Amsterdam, trois notables et trente-trois autres personnes d'Anver3 ont été condamnés à des peines allant, do 15 mois à dix ans de travaux forcés pour avoir fait passer des lettres en Hollande. LE MINISTRE DES FINANCES DE RUSSIE A LONDRES Londres, 23 septembre. — M. Bark, ml' nistre des finances de Russie, a conféré longuement avec M. Mac-Kenna, chancelier de l'Echiquier. LES ETATS-UNIS POURRONT EXPORTER LIBREMENT EN RUSSIE Washington, 23'septembre. ■— M, Lan-sing a signé une entemle avec la Russie retirant l'embargo sur l'exportation des Etals-Unis. La crise économique ©n Allemagne doleances ameres du avorwasrts» et de la sozial-demokratîe Une -dépêclie de Bâte nous apprend que ie Vorivaerts met ses lecteurs en garde •on,tire ceux qui mon,tient trop d'optimisme tains la question des embarras . économiques : ii C'est un dangereux sopiïîsme, écrit le cru tu nal socialiste, que de dire que l'Alle-nagne a, pendant cette querre, pu nourrir sa po|>u!al.ïon, bien que l'importation des >rwi.u,Ms nécessaires à la vie ait été presque entièrement interrompue et 'd'ajouter que loue devons être reconnaissants à l'agriculture allemande d'avoir montré, grAcè à a protec-lion douanière une telle capacité le production. » Il farut dire au comLraire que l'alimenta-ion de la population n'a pa pu pendant, la fuerre "être assurée d'une façon satisfoi» ian,te par lés ressources nationales. » Au ' contraire, cette guerre a précisé-nent fourni la preuve qu'il est impossjtolç, lans l'état actuel de la production agricole, l'obtenir sur lo sol allemand les tf nanti lés lUiTisaotes de produits alimentaires, que 'entretien d'un nombre d'animaux de bou-Jierie correspondant aux. besoins de la po-mlation est impossible sans l'importation le denrées fouirotiïfàrés du dehors. La « ré-listanoe » à ce point de fjne peuit évidemment ■■e prolonger longtemps' ; mais c'est au? lépons de la santé publique qui est lonte-nent détruite par les privations ; c'est lussi aux dépéris du troupeau national, si ort réduil aujourd'hui qu'il faudra de nombreuses années pour le reconstituer et le •amener, surtout chez les potils paysans, iu point où il était auparavant. » Même note dans celle dépêche de Berlin l Genève : « L'assemblée de la Sozial démocratie de leriin blâme vivement les moyeas ern-doyès par le gouvernement pour assurer 'approvisionnement de la population, et demande que la société n'ait pas seulement lontirôl'e sur le prix, mais encore sur les «chats ; elle demande qu'après la guerre les iocaètés d'alimentation deviennent aussi les sociétés de production. » <\UX OUVRIERS BELGES —woa La Bourse belge du travaïî peut procurer le l'occupation.à"50 ou 60 ouvriers rnunœu-tcï, ou bûcherons. 1/nrr travail consisterai6 i abattre des sapins destinés aux tranchées le l'armée belge. Salaire à la tâche. Des artisans non ini-iés au métier peuvent gagner de~5 à 7 fr. lar jour. Se présenter à la Bon Je belge du travail, . place l'rédéric-Sauvi.gti, û sainte-Adresse, le 9 ft 12 heures e.t de 14 à 18 heures." (Le limai "lie, de 10 ù 12 heures.) /

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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