Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 09 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vm42r3q673/
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22* ANNÉE. — Sérienottvelle. — N* 546 ■■■■m ■ min— ■m^iw L<e numéro 10 Cgsitinics (S CJîJfTÏESIlS ÊM FSL©ï9T} Mardi 9 P'a 1916 sédaction & administration îftn rm 11 I» Esnrse — LE HAÏES Téléphone : Le Havre n* 1Ï.05 Directeur : FEBMD HEÏÏRÂT Toutes tes communications concerna.* Sa rédaction douent être adretsetg aS^3ruede la Bourse, Le Havre, LQNCQN OFFICE: ei , Panton Street LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Frano» 2 fr. 50 par mois. a 7 fr*. SO pan trlmestr* •r>3lat»rr» 3 sl>. e et. par *r»Id, a .... 7sb.t4, par trlmestf IMilr»» paye,. Mjt itAr ffreâ » . arr. » par trlmestn 4 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration )urnèl au Havre ou à Londres Annonças 4* page* Ofr. 43 la lign® Petites iinonaes** page: Ofr.SOIallgnt Les petites annonces sont également reçues à Ja 9 toiété Européene d î Publi. cité, io,rae delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au j-j^vre I ia iei iëii DE DEMAIN A PROPOS PE LA CONFERENCE INTEUPAULEMENTAIRE Les Alliés viennent de tenir à Paris une Conférence interparlementaire qui est un commencement de réplique aux arrangements économiques et politiques récemment conclus par l'Allemagne avec ses alliés. La auestion a été mise à l'étude, en Allemagne', dès le commencement de 1915. Un nombre considérable d'articles de revues et de journaux y a été consacré. Elle a éts considérée sous'les aspects les plus variés et bien que l'affirmation de la victoire v soit une clause de stylé habituelle, on senl fort bien qje l'éventualité contraire y es également envisagée. Les économistes allemands partent de « principe que l'Europe sera divisée, après lé guerre, en un certain nombre de groupe ments hostiles les uns aux autres et qvs: tendront à se fermer mutuellement leurs frontières. Il sera donc nécessaire, d'après eux d'élargi." le Zollverein, d'y faire entrer f™ fion seulement l'Autriche-Hongrie, mais encore la Bulgarie et la Turquie. Ce plan s été très clairement exposé par le eoraw li I Tisza, président du Conseil de Hongrie îorsqu'il a déclaré que • « 1 Allemagne e | ii l'AulrielKTHongrie, après avoir cqmbatt: « côte à côte constitueront après la paix ur » groupement écorçoin,ique uni n. Ces para les ont eu leur corollaire dans la résolutior votée en janvier dernier par la Conlérejio économique de l'Europe Centrale : « la Con » férence des délégués des associations eco » nomiques de l'Europe Centrale, d'Allema !» «ne, d'Autriche et de Hongrie, proclama » de nouveau la nécessité de réaliser avan » la fin de la guerre le rapprochement eco » nomique sur la base des décisions prise: F » à Berlin et à Vienne, de façon que le n Puissance s centrales puissent, lors des » pourparlers de paix, défendre sûremen « leurs intérêts économiques communs » Afin do comprendre dans ces sphère î. d'intérêts économiques un territoire uuss » grand que possible, il est désirable ou •> les Etats alliés* la Bulgarie et la Turquv d s'a=socient au rapprochement econo-k mique » , , , Mais les vues des promoteurs de ceplai Srrmdiose portent encore plus loin, lis n dissimulent nas que le groupement econc unique de l'Europe centrale est destine : ■exercer une influence attractive sur d au ires Etals : « nour assurer, disaient-ils, 1: iii» conquête définitive des marches neutres n il suffira qu'au point de vue commercial «> Hambourg soil uni à Trieste et la puis l» sance d'action de ce Zollverem sera tel. Ss que la Suisse, la Hollande et les pay î» Scandinaves eront fatalement attire te vers son orbite. » , , . On sait aujourd'hui que cette entente ec: Sîomique, aux conséquences si graves pou le monde entier, est "conclue, au moins vi! tuellement et qu'elle a même une portee. p lltique que l'on a soigneusement laissé ■dans l'ombre. Elle n'en est ni moins réelle ni moins sérieuse pour cela. Les Alliés ont compris le danger e fflmrm l'a très bien fait ressortir 1 honoré Me M. Herriot, sénateur du Rhône, ce se? fhonneur du ffouvernement belge d avo; provoqué la réunion d'une Conférence ec nomique interparlementaire des Puissance Mitées. li ne faut pas caresser le vain espoir d trancher en quelques jours des question comme celles oui furent soumises à ses d( I libérations. Mais en poser les termes, e préparer l'étude et les conclusions, est de) •an t>ro9frès marqué. C'est ce travail de d< Paiement qui occupa surtout la Cpnférmc. elle arrêta le programme de travail, le d visa en vue d'obtenir un résultat utile poi: chacune des miestions qui v figuraient i décida de se réunir en octobre a Romi D'ici là chacun des groupements raprese; tés aura pu rechercher la solution que du teront. sa législation propre, ses mœjirs s« coutumes ou ses besoins. On verra aloi comment il sera possible d'unifier. auta' <rae cela sera possible, les différents sy; ternes existants. Entre temos. une Conférence, compost des représentants officiels de= Puissnnc Alliées, doit .se réunir à Paris pour fix< les vues de leurs gouvernements sur j ei tente éeonominue mi'il est désirable d o : blir dès maintenant entre eux et de mai' tenir après la guerre. Ce dernier point une importance extrême pour 1 avenir <>< peuples al'iés. 11 contient en germe toui leur destinée. Le danger du bloc austro-allemand e' déjà apparu à beaucoup. Il n'es! pas seu', ment politique, comme je l'indiquais prec demment, il est aussi d'ordre économique Le développement commercial de 1 Allem gne pendant les dernières annees, a el considérable. Son commerce exteneur nupsé. put-» lof>" et 1913. ('e U m'M'a-d- c francs à 26 milliards, soit 82 d'augmei tation. C'est surtout dans l'ordre industr" que cet accroissement se manifeste. L< objets fabriqués en vepréscnt< nt plus de moitié. Par contre, l'Allemagne a impor de plus en plus de matières premières, d o, jets d'alirr.cntatif n et d'animaux vivants. 1/\llp>vn<mc a donc, pendant ces dix a' nées, développé son indus'rie d'exportatic dr- ^ ie!livs proportions qu'il en est • sulté une rupture d'équilibre, une pertu bation profonde entre ses capacités produ Itrices et ses besoins. D'où la nécessité d'e porter une quantité de marchandises grai dissante chaque année. Or ce sont les Pui Siipcp"; avec lesmielles elle eut fn guer oui étaient sfes meilleures clientes, a in qu'on pourra le voir par le tableau suivan) COMMERCE FXTFRIF.Un DE L'ALLEMAGNE (en millions do francs) Importât, Exportât 1903 1913 1903 191 I Autriche-Hongrie et Turrmie 957 1127 707 15! Pavs neutres .... 3299 6536 2773 53 Nations Alliées... 3645 5910 2933 57- Ce tableau montre clairement l'intér qu'auront les Alliés à fermer leurs fronti rss aux produits austro-allemands et à ach ter désormais les uns chez les autres les I articles dont ils auront besoin. I Mais pour atteindre ce but, une^entente entre eux est absolument nécessaire'! L'Aus-tro-Allemagne a pour elle de grands avantages, situation géographique continue, similitude de langues, centralisation gouvernementale très forte, discipline-et hiérarchie civile et administrative respectées et obéies, organisation commerciale et industrielle très pratiquement comprise. Les Alliés, au contraire, sont éparpillés, parlent des langues différentes, ont des systèmes fiscaux et douaniers opposés, le pouvoir ; central n'y a pas la même autorité et l'in-j dividualisme y est plus puissant. Les con-ccmtiops politiques de leurs peuples rendent ' plus difficiles l'amalgamation de leurs inté- j rêts divergents. Et cependant ils ont pu se réunir sur un programme commun, en vue j d'atteindre un but semblable. C'est déjà un pflint important d'acquis. En présence du j danser, ils. se sont rapprochée au point de j vue économique commr ils s'étaient resserrés au point de vue militaire. La question avait trop d'importance "ont# nu'ils n'aient pas saisi la nécessité de concessions. Ils . ont eu la sagesse de s'en rendre compte. i H est instructif de voir la part des différents Groupée dans le mouvement commercial du monde : COMMERCE EXTEKIEUR (en millions do francs) Importât. Exportât. 1913 1913 Nations alliées 64439 47157 * Austro-allemands .. 18295 16176 Neutres Europe .... 1-1^88 1254-î Neutres Amérique .. 15968 19929 * Neutres Asie, etc.... 3825 3436 Commerce du monde entier 107115 99242 . Totaux des neutres.. 34381 35909 ! Si l'on rapproche ces deux derniers ts-; taux, on constate aisérq^nt que les pays * neutres ont des relations commerciales i .beaucoup plus étendues "avec les Alliés i qu'avec le Zollverein germano-bulgaro-s turc. En effet, les importations réunies des î empires centraux et de la Turquie ont été de 18 milliards de francs, tandis que celles i des Alliés ont atteint 54 milliards, soit i 300 % de'plus. ! Si donc les neutres du monde entier î avaient à choisir entre la clientèle commerciale des Alliés ou celle du groupe austro-allemand ,il est probable que leurs intérêts î les porteraient vers les premiers et non vers î le second. Ije problème h résoudre se -posait donc 1 comme suit : il est nécessaire de prendre - dès maintenant les mesures utiles pour.em * I pocher VAllemagne, a-orès la guerre, oe re-» conouprir la suprématie commercial^ cpii » était l'une des causes de sa force et de sa ■ i puissance. Ces mesures paraissent devoir ? i ^e ranger dans les catégories suivantes : 3 j 1° Protection du marefoé intérieur contre s les produits allemands ; 2° Développement cles relations. gommer-siffles entre les pays alliés ; * 3« Obtention d'un régime de faveur dans '* les pay;-. neutres par rapport au groupe - <tustro-nîl«?mnnd. ... 15 a les Puissances Alliees n arrivaient pas » à conclure une entente durable sur ces bases. à est à craindri qne l'Aîl.;magne inflii=-trielle et commerciale ne recorwtuiere vite " les marchés perdus et n'inonde de nouveau s Ift monde do ses produits, au détriment des r Alliés C'est par f uni té de vue, la cohésion '' des efforts, la compréhension nette de lim-s -Dortance du su'et que les Alliés pourront seulement atteindre ce but et renverser les e obstacles qui pourraient en empêcher .1 s réalisation. La victoire militaire n aura de ®ens et de oertée que si elle est nccompa-n «née de la victoire éeonominue. Celle-ci doit } avoir des effets durables. II faut, pour la paix du monde, pour la liberté des peuples et la dienité d3s nations oue le recommen-cernent de ce tuî s'est pa.^se soit desorma » î impo^ible. On atteindra plus sûrement '' TAlternaffne par la ruine de son crédit et la :• restriction do son activité _ industrielle et >' commerciale mie par le poids des arme». Elle sera plus sûrement et plus dennitive-s ment vaincue par !es mesures 1 les qui sont au programme de la Conférence eue par la destruction de ses armées ou >a prise de ses forteresses. C'est l'union eco-nomimie des AlhVs pendant et surtout après In ffuerre. nui rendra vame la revanche crue s inroieffe l'Allemasne sur le terrain cnm- * merci al et industriel pour mieuxv sa prépa->" rer k une nouvelle tentative d Wem™ »- mondiale nue l'héroïsme des soldats alliés 1- a œtte fois fait misérablement avorter. a RY CKMAN-BET7,. S -g- ■' Pour sos prisonniers ;t ea Allemagne ■»yi" Dans le but de permettre aux oira11*5™33 e philanthropiques ne disposant pas d.e maga-1 sin et même aux particuliers d expédier rapidement et à peu de frais, des vivres et !: des articles d'habillement, à des .prisonniers belge® en Allemagne, M. le Ministre de la lS fiuerre a créé, au Havre, un magasin spe-.i cial. e Les marchandises sont fournie?, mi pnx coûtant, par l'Intendance. Il est fait des pa-'quets de deux catégories : les uns de-vic-tuaillee, les autres d'objets d'écruipement. ? Le pstquet de victuailles comprend : 1 boite de sauimoni, 1 boite de harengs, - boites de r" sardines. 1 boite de lait condensé, 4 paquets de biseuits, 1 .pafpiet de 250 grammes de su-■" cre en morceaux, 1 paquet de tabac et 1 pipe; î" il coûte 5.30 fr. '' Le .paquet d'objets d'équipement comprend: 1 chemise, 1 camisole, 1 caleçon 1 paire de chaussettes. 1 ceinture de flanelle, 1 mou-' choir de poche; il coûte 10 fr. 30. Les paquets sont emballés conformément aux prescriptions réglementaires: il v est joint une carte double : une partie indique le contenu, l'autre sert de reçu par le destinataire. Il est tenu un contrôle exact de tous les envois. „ ■ Pour assurer une expédition, il suffit d'en envaver le montant, en un mandat-poste, à ii M. Saerens (industriel belge) directeur du •o magasin spécial des dons, quai Frissard, Le ï Havre. D'ans l'intérêt même des destinataires, il Nt est expressément recommandé de libeller S- très exactement et d'écrire très lisiblement î- leurs adresses ea Allemagne, La nécessité de l'esprit de guerre « IL FAUT DES HOMMES ET NON DES DISTRIBUTEURS AUTOMATIQUES D'APPROBATIONS n dit M. Lloyd George Au lendeifiain de son éloquente intervention aux Communes, M. Lloyd George <i prononcé dans sa circonscription galloise de Coaway, un discours éloquent destiné à pénétrer l'esprit de ses compatriotes de toute la gravite du moment. Combattant sans relâche poiur intensifier l'effort de l'Angleterre, le ministre des munitions a plus que tout autre contribué à créer chez nos alliés et amis d'outre-Manche cette mentalité de guerre dont leur confiance dans la durée de la paix les avait progressivement éloignés. Les questions sociales, la recherche du progrès dans un accroissement du bien-être général absorbaient l'opinion britannique. La brutale agression allemande la surprit dans cet était d'écrit peu préparée à affronter une lutte dont 1 existence dai pays et l'avenir du monde sont l'enjeu. Des hommes tels que M. Lloyd George garderont devant l'hisljire l'immense mérite d'avoir aperçu, dès l'abord, toute l'étendue de la tâche et des sacrifices qui s'imposaient aux peuples libres et d'avoir amené les massas à partager leur conviction et leur détermmâtiosi. n Grâce à ces hommes d'action, écrit le a Temps n, la nation britannique a sacrifié ses traditions les plus tenaces, et le service obligatoire va lui permettre de se faire une armée digne de la première puissance navale du monde. M. Llovd George a montré à l'Angleterre « l'exemple de la France où le droit et le devoir de défendre son pays constituent une des parts des libertés nationales ». Il a insisté pour qu'il n'y ait plus de temps perdu « eu, a-t-il dit, 'e temjte n'est pas un allié. C'sst un être qu'on, ne peut gagner à sa caut,e que par um effort organisé et résolu ». Nul plus que M. Llopd George n'a donné l'exemple de cette énergie constante. Il l'a prouvé par la lutte qu'il a soutenue dans le ministère même pour rallier tout le cabinet à la conscription. Il n'a pas dissimulé qu'il n'avait pas toujours été d'accord avec M. Asquith. t. Je sais, a-t-il dit. que certains libéraux honnêtes souffrent des différences d'opinion qui, sur certains points, existent eptre moi et le premier ministre. C'est vrai il y a eu sur certains points des différences d'opinion entre nous ; mais eût-on préféré <ïue> je fusse toujours du même avis que lui ? Le* hommes d'Etat, dans cette guerre ont besoin de conseillers qui énoncent franchement leur opinion et non de gens qui disent toujours oui. Il leur faut des hommes, non des distributeurs automatiques d'approbations. Je préférerais cesser d'êtrs un membre du gouvernement plutôt qu< d'être condamné a jouer ce rôle d'enre°is tireur. " C'est avec de semblables paroles, qui on; la Vigueur de l'action, qu'on entraîne les peuples. Cest en leur parlant avec cett« franchise qu'on, obtient d'eux l'effort qu: triomphé de toutes les Inerties et dont la victoire est le prix. » LÊSFÂITSDUJOUR j MOtf Les troubles du icz mai à Berlin, avouéi par les journaux allemands eux-mêmes, ov,\ été Voccasion de nouvelles révélations sur le situation intérieure de Vempire, ha pénurie de vivres suscite, en même temps que dt nouvelles mesures de distribution de le viande et d'autres aliments, des protestations grandissantes^ parmi lesquelles on si gnale celle des six grandes associations dœi employés et ouvriers des chemins de fer postes et télégraphes. Le ruouveaAi. projet d'impôts de Helffericl rencontre une vive opposition, et les débaL des commissions qui s en occupent ont éh suspendus jusqu'à nouvel ordre. IWWWAWi Le Parlement hongrois vient de voter um toi réorganisant les banques par actions une grande « centrale n sera constituée penn englober toutes les banques actuelles (il y ei a plus de deux mille) ; elle aura pour bu principal de travailler à la disparition de: banques petites et moyennes, pour ne laisser subsister que quelques grands établisse ments de crédit. C'est une mesure de concentration et dt direction économique dont la nécessité s'int pose ailleurs qu'en Hongrie. .WWrtVMW On ignore encore quelle attitude prendron les Etals-Unis uis-à-uts de la réponse aile mande, mais les dépêches de Washingtor Iont trrévoir que M. Wilson acceptera h point de vue allemand, quitte à rompre ai premier torpillage intéressant des sujet: américains. Sir Robert Chalmers, ex-gouverneur dt Ceylan, est nommé sous-secrétaire 'du vice roi d'Irlande, en remplacement de sir Mal Ihey Nathan. D'après les journaux de Dublin, M. Har court, ministre des Travaux publics et ex ministre des Colonies, est secrétaire et remplacement de M- Birrell. tvwwww» On signait! une vive compétition au trôm d'Albanie. Les prétendants sont : le princi de Wie.i, soutenu par les Autrichiens : h prince Cyrille de Bulgarie, soutenu par le: Bulgares ; Assit pacha, soutenu par um partie des Albanais ; enjin le jeune-lurt Basri bey, arrivé de Constantinople, qui Ira vaille en faveur d'un prétendant turc. AU FRONT_BELGE LUTTE D'ARTILLERIE 7 mai. — Lutte d'artillerie de faible in tensité dans le secteur de Dixmude, où no; pièces ont bombardé des chalands dans 1 canal d'Haudz&eme. £a guerre allemande jugée par le présiDesit Du Sîorthing norvégien ■ »o» ■■ <i ON NE SAURAIT EXPREJER L'HOï REUR DES fcOKVEGIJiNS POUR LES MAUVAIS TRAITEMENTS INFLIGES AUX BELGES ». La « Gazette de Cologne n est irrapreasioi née par raittitude du président du btorthin norvégien, M. Castberg, ancien ministre d la jusiiee. u Après une visite au front anglais Ypres, dit-elle, M. "Castberg s'est livré Londres à mille commentaires désobhgeanl pour la conception allemande -de la guen el a virtomt aittnflué la guerre sous-marin. Hour M. Castberg, le bombardement d'' près n'a été dicté quie par la folie de de fraction. On ne saurait exprimer, d'apri lui, l'horreur des-Norvégiens pour les mai vais traitements infligés aux Belges et 1< raids des Zero^i-ns- H prétend que 2.0( Scandinaves combattent contre l'Allemagr dans les rangs canadiens. » Par qnelle voie les Rosses sont-iî arrivés à Marseille P L' n Illustration » répond à cette q-uestic en publiant, avec l'autorisation de l'Eté Major russe, des photographies prises c cours du voyage des troupes qui ont déiba qué à Marseille, ces. derniers jours. Les soldats russes se sont embarqués, < février, â Moscou eL par le Transsibérie ont gagné l'Océan Pacifique où ils s'er barquèrent. Dans un des ports d'embarqu ment, les officiers russes furent salués p des officiers japonais et fraternisèrent av ceux-ci. Les transports relâchèrent à Si gon,à Singaipoure et à Ceylan,où les troup fuirent passées en revue par le gouverne; anglais, et, par le canal de Kuei, elles g gnerent. la Méditerranée et la France. En Méditerranée, un das transports f \ menacé par un sous-marin allemand ; déj les soldats russes avaient bouclé leurs cei tares de sauvetage, lorsque le péril fut he reusoment conjuré. On ne ait pas coï ment... j,_ } LE CONFLIT GERMANO-AMERICAIN : Quelle sera 1 attitude da président Wilsos i UNE ACCEPTATION SOUS RESERVES , j Le d New-York Herald » du 7 mai, rés i me de la façon survante l'impression caus à Washington par la réponse allemands ' 1 « Le texte de te. réponse allemande se examiné à la réunion du cabinet qui au lieu mardi. La bonne foi de l'Allemagne s ra mise à l'éprenrve et les Etats-Unis jug irait selon les résultats. c. C'est un tort de aoire epre le préside ; est satisfait de l'état où se trouve la qu< : tion de la guerre ^ous-marine ou de croi : que la réponse a i%lé définitivement la ce : troverse. ; » Le président a été désagréablement si . pris en apprenant hier la nouvelle que d sous--TTia.rin.s avaient attaqué quatre rua' ■ res. Cette nouvelle était contenue dans rapport du capitaine Skinner, qui lui a e câiblé de Londres. » L'impression générale est que M. W ■ son chargera M. Lansing de préparer u : note destinée â l'Allemagne, dans laque il annoncera sa satisfaction en ce qui cc cerne l'action de l'Allemagne et exprime , sa confiance que les ordres donnés a . commandants de sous-marins seront obsi ; vés scrupuleusement ». 1 Des dépêches reçues à Londres disent < ' .pendant que le président Wilson aurait c : cidé d'accepter la note allemande. La «Di ' ly Chronicle » ajoute que la rupture dépc ■ drait, dans ces conditions, dn prochain t< pSIlage. ' Uné dépêche ultérieure affirme que : ■ Wilson n'a fait encore aucun commentai officiel sur la note a.llemamde. Il n'a fait a cu-ne allusion à l'attitude qu'il prendrait , l'égard de la guerre sous-mari®e. LES GERMANO-AMFRXCAINS SE REMUENT i La police de New-York ayant été avis . que les militants germanophiles projetait <;W troubles dans la réunion de Canneg Hall, à l'occasion de l'anniversaire du (< pillage du « Lusitania », le maire de Ne , York a prié le Gomité organisateur de d ;érer la réunion. Â "QUOI RECONNAITRE L'ARTICLE BGCHE ? —o— ! De 1' <c AlUo » ; Nos lecteurs savent que, malgré tout 'es précaution®, la camelote d'outre-Rt • -nrrtmue à s'introduire en France et à ■ être vendue à vil prix. Souvent on peut reconnaître l'article 1 : ' he à des inscriptions en apparence cabal • tiques. Les voici ; D. R. P. signifie « Deutsche Reichs F (ont ». D. R. G. M. équivaut à la précédente f< mule. G. m. h. H. ou n Société par actions av responsabilité limitée ». Parfois l'objet n'a qu'une emnreinfo te que (A). Rar ce signe lisez ; « Exporté d'/ lemngne ». Quand l'article a été breveté, le mot « O q.inal n précède le nom de l'objet. Rxem.i - Ve fameux briquet boche : it Original Dupl« î Imperator ». i II v a parfois aussi le mot « Importierl et « Made in Germany ». Les récents combats autour de Dixmsde NOS SOLDATS REPOUSSF.NT 'VICTORIEUSEMENT UN ENNEMI SUPERIEUR EN NOMBRE i- (De notre envoyé spécial au front.) e A Dixmufle, l'Yser nous sépare des Allemands. Au nord et au sud de cette ville, \ pa/r cuntre, nos troupes ont pris pied sur la à rive droite de l'Yser, au cours de combats s heureux livrés l année dernière. A ma.ïitcs e reprises, les Allemands ont essayé de nous > rejeter sur la rive gauche, mais las bombar-'- diemc-nts intenses, suivis d'attaques dinfan-5. terie, ne leur ont pas plus réussi que les s tentatives die surprise. i- Au nord de Dixmude, notamment, nous « occupons sur la rive droite toute une série 10 <ie petits ouvrages en contre-bas d'un mètre e ou deux sur notre ligne principale de l'autre rive. En passant la tête par-dessus le para-I/et de notre ligne, on aperçoit devant soi - < Yser qui s'infléchit vers 'a droite jusqu'il Dixmude. Au delà, du fleuve, on voit nos g postes, puis derrière eux, en_ demi-cercle, les positions <ic l'ennemi. Un peu à gauche de nos postes, à une soixantaine de mètres, tel un long serpent, la ligne ds tranchée boche vient s'appuyer sur l'Yser. Plusieurs meurtrières s'ouvrent, sur 1103 positions ,n <?i'elles surveillent. Et, bien souvent ie3 j. balles de fusils et de mitrailleuses viennent 'u rappeler que l'ennemi fait bonne garde. Puis r- ' la ligne boc.he se moule à peu près sur nos positions, line longue ligne noirâtre en in-;n {lïque très nettement !'emp).rc»>Vn»ot rcn-^ nerni maintenant la terre de ses tranchées ;,i aru moyen d'une palissade de planches noi-3. i-âlres. ïr À droite des postes belges, se dessine crft-î(, nient sur l'horizon la silhouette de DiXj i. inutle, surmontée de deux pans de murs ,s effilés' qui surgissent des ruines de l'église lr et cyae les rayons cfu soleil font paraître a- tout, blancs. A gauche on découvre, recouvert de rouille, celui des fartks h pétrole at resté debout. à, Mardi dernier, 2 mai, l'ennemi a essayé n- de nous chasser des postes qrie nous occu-u- ;àons sur la rive droite au nord de Dix-O- inude. A 4- heures du matin, il a ouvert un feu d'artillerie des plus violent au moyeii de pièces de gros calibre et de mortiers de t.ran. _ tihées. Pendent deux heures, le roulement fies explosions formidables a été inaiter-j rompu. Par moments, il tombait sur nos j positions jusque 60 coups par miroite. Des gerbes de" terre énormes étaient soulevées. Des entonnoirs monstrueux se creusa,1.ont en quelques secondes. A G heures ctu matin, le fera cessait bres-ft qnement et l'ennemi, lançant une attaque / | d'infanteria, parvenait à s'emp:i''er de deux de nos. postes. Dans un troisième, trois hommes, le caporal Hanstraet et les soldats Van Eygen et Lambrechts, ont cou-? rageusement résisté à. l'ennemi supérieur en nombre. Puis notre contre-attaque polir re-u- prendre les deux autres postes se deelanche ée et la fougue de nos hommes a tût fait de : rejeter l'ennemi dans ses positions. Un offl-ra cler allemand blessé — il a succombé quel-ra ques heures après — reste en-tre nos mains. Toutes pos positions sont reconquises. S- Le lendemain matin, l'ennemi bombarde ù nouveau, cette fois pendant une heure el nt diemio, nos positions, mais la riposte de ■s- notre artillerie est tellement efficace que re «on seulement l'attaque d'infanterie que les n- allemande avaient préparée n'a çti être lancée, tirais que l'artillerie ennemie s'est lue a*. la première! es Nos fantassins étaient contents, très con-■'i- lents même, du tir de nos artilleurs. Confine m la disait un officier qui avait été légèrement :té Messé au cours du bombardement, — Il n'y qni'un seul bon système avec les boehOs .. Taper dessus deux fois, trois fois, dix fois plus inils ne le font, — les deux yeux pou* |î® un œil, toute la mâchoire pour une dent ! "i8 Un de nos plus braves officiers est malheureusement tombé au cours de ce bombardement. Le capitaine Delvaux a été ^ frappé à la tête d'un éclat d'obus, au miliern de ses hommes.. Bien qu'appartenant au service administratif. le capitaine Delvaux .e- avait dfemandé, au début de 1915, à passer [é- à 1a. troupe. A une position de tout repos il ji- avait piréiféré le poste, dangereux entre tous, n- d'officier d'infanterie. >r- »** Dans leur communiqué, les Allemands *'• disent avoir, à la suite d'un bomhardement re violent, pénétré dans la, ligne belge et y u" avoir fait une douzaine de prisonniers. En-â core une fois, ils essayent de tromper leur public. Ils ont pu enlever momentanément deux petits postes, oui. Mais ils n'ont pas sui pénétrer un seul instant dons la ligne belge. ée Nous pouvons constater avec satisfaction nt <ju'ara cours des tentatives d attaque exéo iç- tées <-es dernières semaines par les boche; ►r- stur certains de nos postes avancés, tant ; iv- Rykea-ihoek qu'à Dixnrude, toutes nos con, if- tre-attiaques ont été victorieuses, que chaque fois que Belges et Allemands mi sont ven; — au corps à corps, les nôtres l'ont emporte que chaque focs nos troupes ont montré ur mordtoit remarquable. A. MATAGNE. ts LES BHL& S EN ANGLETERR jn ' EXPOSITION A CARDIFF ,0- DES ŒUVRES ET TRAVAUX DES ts. SOLDATS BELGES a- Pour faire focc aux nombreuses demandes de soldiats, et afin de permettre aux "e-«•- tardataires de faire parvenir leurs œuvres le Gomité de l'Exposition de Cardiff a décidé ec de retarder l'cTuverture de ses sailles.au mois de juin prochain. 11- Le Comité a fait un pressant appel à ceux j. qui n'ont .pas encore fait parvenir leurs adhésions. ri- Un département spécial étant créé pour île exposer les œuvres faites par nos compa-ix t,notes exilés, nous les prions de s'adresser sans retard à M. L. Mevvaert, rapporteur, •x 266. Newport Road, Cardiff, chaîné de ce d^ipartameot Les socialistes et la guerre ——.u©*-— UNE REUNION SUSPECTE Nous lisons dans le « Temps » : u Le comité exécutif du Bureau socialiste international a publié à la Haye, à l'occasion du 1" mai, un manifeste exposant la situation au point de vue socialiste international et dans lequel, priant tous les partis affiliés à l'Internationale d'examiner a bref àélai l'ensemble des problèmes politiques devant, à leur avis, trouver une solution dans les termes de la paix, il annonce (j'fce, le 26 juin, se réunira à la Haye, une conférence parlementaire des délégué? des partis eocialistes et ouvriers des pays neutres. a Remarquons que ce manifeste^ne porte aucune signature. Il serait cependant intéressant de savoir qui au juste a pris la responsabilité- de cette initiative singulière. ' LE GROUPE SOCIALISTE DU REICHSTAG ET LE CAS LIEBKNECHT Le « Journol des Débats » constate que Liebknecht vient de mettre les socialistes du Reichsteg dans un'cas fort embarrassant en les*"obligeant à le soutenir après s'être séparés de lui à. cause de son indiscipline, de ses votes et de ses sorties souverainement compromettantes, et en les contraignant moralement à réclamer la cessation des poursuites en vertu de l'immunité parlementaire.« Us n'obtiendront pas d'ailleurs gain de cause, remarquent les « Débats », la plupart * des journaux considérant l'arrestation de Liebknecht comme légale, dans le cas do flagrant délit, et discutant seulement lu. question de savoir s'il relève de l'autorité militaire, en qualité de mobilisé, ou de la juridiction civile. D'après le « Rerliner Ta-geblatt », selon la constitution, le Reichstag a le droit de lever la peine de prison, U serait exagéré de transformer cet inci-dent en événement de haute importance-On ne saurait assez souligner que les protestation véhémentes , et courageuses de Lieiblcnecht, par lesquelles il a voulu racheter sa défaillance au début de la guerre, sont tout à fait isolées. Les dix-huit ou vingt opposants séparés de la majorilé socialistes opposants, qui se recrutent parmi les intellectuels, appartiennent à la Prusse et à la Saxe, et visent à des réformes politiques. On ne peut dire que le peuple allemand, dans son ensemble, se,' prononce, a 1 heure présente, contre .la guerre. Certains symptômes, et l'affaire de Liebknecht est du nombre, indiquent seulement qu'ici et là l'atmosphère s'alourdit et s'obscurcit ; c» sont des signes et non des causes. Complices unanimes de l'agression allemande, pa rce qu'ils avaient foi au prochain triomphe, les socialistes, en nombre croissant, ne voudront plus encourir les responsabilités, la défaite. Liebknecht a pris les devant <• as la défaite. Liebknecht a pris les devants !>. Ls csrae d'aMaieg DE L'ALLEMAGNE est-elle inépuiiafela ? LE AvoTSfr'ïrSrfî^1 Lundi 8 mai ^En voyant les Allemands sacrifier déiibé* rement; dévant Verdun les régiments après les régiments, les divisions après les divisions, pour la conquête de quelques rubans de tranchees <sur le glacis de Ja position principale française, on en vient tout naturellement à se demander si la corne d'abondance d où l'ennemi tire ses innombrables unités de guerre est d'une richesse infinie. Au début de la guerre, l'Allemagne a étonne le monde, et particulièrement seo adversaires, en mettant en ligne, sup 1 heure, une cinquantaine de corps d'armée-au lieu des 25 corps qu'on lui attribuait.Elle avait admirablement caché son jeu. Les esprits les plus olairvoyants, les oMciers les mieux renseignés, tels par exemple le général français xMaitrot, dont les vues fureit vraiment prophétiques, s'y étaient trompés. Dans son livre remarquable <c Nos frontières de l'Est et du Nord », (1) le général Mai-trot avait annoncé que les Allemands passeraient par la Belgique, que l'heure de la :uerre sonnerait pour eux en 1911, quil fallait s'attendre à une ruée allemande Dar •s deux rive.s de la MeuSe, que Bruxelles; Lille et Dunkerque seraient en péril. Mais ce que la prophétie ne disait pas c'e^t que les Allemands moèiliieraient instapta?ié*-nent 50 corps au lieu de 2b. A la vérité, dè-le temps de paix, il y avait une double organisation des corps allemands et le change était donné grâoe au fait que le corps de rJ--; irve portait le même numéro que le corps actif dont il dépendait. Leè Prussiens sont oujours passés maîtres dans l'art de la dts-imulation. Après 1906, ils ont joué Napoléon, qui leur avait interdit, d'avoir nies de î-0,000 «oWats sous les armes; ils le joutent en renouvelant sans cesse leurs renies, si bien (tu'ùs eurent 300.000 hommes en 1813 ; ils nous avaient joués aussi en 191 f, grA^e t\ Ja -richesse de leurs cadres et leur matériel et au jeu complexe et habile de leurs ersati, landwehr et lands^urm. Sommes-nons encore joués aujourd'hui,, après deux a & de guerre? Cela paraît ped vrai semblable car la hateur des effectifs totaux de TADemagne est connue, puisqae-•?ont connus son chiffre de population et son chiffre de nertes. Or, donc, auel est, à quelques unitf* près, le nombre des divisions entretenues par les Allemands sur les divers fronts? La centaine de divisions du début, comjjos&at 50 corps d'armée, se sont multipliées au point gu'on doit en compter maintenant environ f70 à 180. Cela paraît être, depuis un certain temps déjà, le maximum d'unités (1) Général Maitrot. — « Nos "Frontières de l'Est et du Nord ». — « L'offensive par la Belgique ». — Librairie Berger-Levrauît, 18f rue des Gla-cis, Nancy.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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