Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1113 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 20 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 05 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v97zk56r6d/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

22e ANNÉE. •— Série nouvelle.—N* 497 Le Humés© : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Lundi 20 Mars 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION jjlfi me lit ia Bourse — LE HATR3 Téléphone : Le Havre u' lï.05 Pirecieur : fËRMD HSIRÂ? fouies ies communications concernait la rédaction doivent être adressées ' s$«>. yue de la Bourse,Le Uaare. LONDON OFFICE: {1, Panton Street LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franco ....... 2 fr. 50 par mois. » ........ 7 fr. 50 par trimestrô Angleterre.... 2sh.Sd. par mois. » .... 7sh.6d. par trlma3tre Autres pays.. 3 fr. » par mois. 9 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal s au Havre ou à Londres Annonces 4' page» Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4< paga:0fr.30lalfgne • 4 Les petites annonces sont êgalemen reçues à la Société Européene c7« Puni citéy io, rue delà Victoire, Paris, qui en a Le monopole pour Paris. QuotlcËBen fcseSge paraissant au Havre il ttwi voif tlaiï 1IQI!-—- I H faut savoir être juste vis-à-vis de m I rares ennemis. Soyons donc juste vis-à-vis Jp |o „ Gazette de Vcss », bien que ce jour-Zi ait entretenu à. Bruxelles,- avant la j iSStnê, pendant plusieurs années, sous les Sces d'un correspondant professionnel, m véritable •. inspecteur do l'esprit pu-Im • ,,'jjoas ne nous souvenons pas, pwv.. Bnneor, d'avoir m un article aussi (igrên; î,° LJ «Munissant que 1 article publie ll'la " oSétle de Vois » du 29 février, [fvst comme si m marqueur s était levé, du sein de la presse allemande, pour ren-, 4e - le « XV Siècle » sur les effet» de son l'r La « Gazette de Voss i> suit la poli-lirne beige et les journaux belges avec une K&SmVi, savhons le reconnaître, nest nUlbeèute Klle aura été la première AUenwgnè {, traiter sérieusement la cam-WaAie de quelques-uns de nos amis tou-rfeut les frontières de la. Belgique do de. mata Bien pi" J, les moindres mouvements, m Sus lé«»es oscillations de l'opinion des E S i l'étranger, la « Gazelle de ■ Voss » les saisit, les enregis.j-c et mi fait son Mofit- Tout ce que le. « XX" Siècle » a défendu, elle le combat; et tous ceux (le nos : mmmnti'iotes que nous avons eu je chagrin l'avoir comme adversaires, elle les delcM tu les couvre de fleurs. . Son article du 29 février, long de plusieurs -iilonnes, est intitulé « la politique du gou-«amement belge ». L'auteur commence par m,le:-, avec une joie non déguisée, les manifestations #s maœvàise humeur, d ailleurs «m rares que promptrmentapaisées, de ImSoiies éléments do droit et de gauche mks l'entrée dans le njinisl6ro. de MM-!wét (l'Alviella, Hymans et Vandeiveldo. Il n'est pas. mal renseigné. 11 cite des noms, et il laisse entendre .qu'il en sait, siir certaine Dampagne, plus qu'il n en dit. En le suivant sur ce terrain, en rappelant le souvenir d'une querelle de ménage (Via aux Iroit, (maris oubliée, nous ferions son jeu. Gardons-nous en bien. Refusons-lui la joie qn il attendait fie nous. Aussi bien, 1 entrée! de trois membres cle 1 opposition flans le Oou-vernement était a ce point dans les voeux h - iVninion publique qu. il lie se trouve plus «rôimic, «Êjourd'hui, pour critiquer ou «obi- regretter l'événement. Ah ! s il n avant Van qu'à la presse allemande, jamais cet A,in.-nient ne ,c serait accompli : on | voit rlaiiement à la mauvaise humeni ao la t| Gazelle de Vos» »• Raison de plus pour nvr ip t. XXe Siècle » se félicite d avoir de-tendu, au* risque de contredire, de ficher quelques-uns de ses anus, la politi-[ ,)U'! de l'union nationale. De rnéme en ce qui concerne le statut po-bi m/ et les frontières de la Belgique de ■ Sain. La Gazelle de Voss imprime au su-m de nos inodcsles efforts pas mal de ono-ws Unirissani.es. Elle publie, par exemple, une le «' Siècle a demanda la rive.gaucb'. 1 ,ja Rl'ài pour la France, quitte, ipootr le gou-ï vernenien t: do la République, a céda à la llsteiaue les. districts cjui ont jadis a.ppaiic-i. j nos urùvinees. Selon elle, le gouverne ment serait divisé sur la question, wn m nislres flamands manifestant une hostiliM Eirréd icliblc à toute espèce de changement pI le \ v Siéefe serait l'organe de la majo l'il,. ,].i cabinet. Naturellement, la Gazelle dt I yoss- se range avec enthousiasme au parti & ces onnoiants imaginaires, en qm ell( «étend voir les chefs du piouyiement neu-jlroliste dont nous avons signalé, parmi nos ■joiïftatHoies de Hollande, il y a quelque^ 3>maines les oscillations. C est sur les Fia «raids que la, feu ille allemand r compte poui l'aii1 êclwucr lés efforts des Belges qui se sont proposés d'arracher leur pavs à la neir ti-aliti; et de corriger des frontières qu oi I ;lir;iU tr.icj s tuait exprès par l'Europe, ei 1815, pour ouvrir notre pays a toutes les invasions. Elle loue, elle félicite, elle caress.' x de nos- compatriotes qui. dans 'eus : journaux flamands, ont combattu notre ma niéte de voir. Elle nous représente enfin nos amis et nous, comme des ennemis de lt | langue flamande comme des vassaux de lt .France. | Son coirc-voîiilaiit bruxellois, avant la i guerre, ne nous lisait, donc pas? Aucun jour nal (le langue française, avant la guerre, n'i (Jéfendu comme l'a fait le XX' Siècle, les 'M linguistiques des Flamands et les lui; lirésentées aux Cbamtires pour en assurei l'exercice.. Aucun journal de langue fran !"5akft ne s'était appliqué plus que nous i [tenir la balance égale entre la France et l'Ai leniagné. Mais à quoi bon discuter ces argu Ities, sur la valeur desquelles tou.f nos lec ' leurs sont depuis longtemps édifiés? N'ei létenans qu'une- chose, capitale à, nos yeux la Gazelle de Voss, alarmée par l'importai!» ; tous les jours grandissante d'un mouvemen nationaliste, dont elle commence â entrevoi i les conséfpjencas, essaie de diviser les Bel Sus éM'am'euter ccaitre la Belgique de de tnain les chefs du parli flamingant. San: , doute n'en faudra-t-il pas davantage pou: ouvrir les yeux à ces messieurs. Ce qui niai ;\ l'ennemi est mauvais ou dÀm'ereux pou: : te pays; ce qui lui déplaît doit être tenu, t >«'iori, pour excellent. Tout le catéchisme di t temps de guerre- peut résumer a-ins cetti |si)n'ï>le fuiiïTale. En attendant, voilà le XX Siècle et ses idées portés à l'ordre jou' Par les attaques et par les invectives de li Gazelle de Voss. Le lecteur nous permettr: : (te nous en féliciter. P. N. LEUR DERNIERE INFAMIE - Noits avons raconté récemment avec que rat'iinein-àit do cruauté les Allemands cl le: pro-germains d'Amérique avaient glissi , dans les sacs d'avoine expédiés en Franc-de minuscules fourchettes d'acier destinée: a perforer les intestins des chevaux. " y a mieux maintenant. C'est aux soldais français eus-môme. 'iWls s'en prennent. On a découvert, ci j Écrit le Journal, dans des boites d< l « singe » expédiées d'Amérique, de petit: : «Bnceons ou acier à double crochets inten «i®nellemi~-nt cachés parmi la viande d-conserva. Le fait a été plusieurs fois cons tatu et les précautions les plue rigoureuse ont ft,; prescrites. ~~ n---me, 18 mars. — Les journaux pat içnt d® tv-v. ntu.alilo de la création en Itali ■M iiiinistère de la défense aérienne, à 1 airoclion duquel serait appelé l'inventeu t®'a T. s. F., M. Marconi. LE ROI ALBERT recevra le Généralissime Cardona 110!.— LA CONFERENCE DES ALLIES A PARIS Xobs avons annoncé que le généralissime italien Ûidorna arrivera, aujourd'hui lundi, à Paris. 13e là, il se rendra au front français; puis à Londres, où iord Kitchcner I'atton-i>. A son retour sur le continent, le 25, il sera l'hôte 4in roi Albert, c/Ji a tenu à lui faire savoir directement le plaisir qu'il aurait à le connaître. La général Gado-rna sera de retour à Paris, le 26, pour prendre part à la conférence des Alliés convoquée pour 1© lendemain. A cette tiannèro conférence, qui s'ouvrira sous la présidence do M. Briand, l'Italie sera représentée par il; Sonnino et par M. Salai:dra; l'Angleterre par sir Edward Girey et probablement pa:l* M. Asquith: la Russie par son ambassadeur. Elle doit réaliser le principe, énoncé à Rome par M. Bri&ytl, que, dans cette guerre, le but étu-nt commun, l'effort aussi doit Être commun.Les généralissimes alliés ou leurs re-pré-«tentanis seront tous aussi présents à cette importante conférence. Le Gouvernement aîlemand et le Cardinal PVIercier —0— LA LETTRE DU GÉNÉRAL VGK B1SSÏKG A FA6T Alf VATICAN LA PLUS MAUVAISE IMPRESSION Le Jouraal des Débats a publié dans son numéro du 1S mars cette dépêche de-Rome : « Dans les milieux du Yati-san on témoigne d'un grand embarras au su-jet da la très vive protestation du général von Biseiné, gouverneur allemand de la Belgique, contre le cardinal Mercier. La protestation du général allemand voudrait placer le primat do Belgique dans l'alternative de choisir entre la pourpre et sa qualité d'agi tatour patrioliqu< -, » Leé cercles diplomatiques du Vatican estiment que la forme à laquelle le généra 1 von Bissing a eu recours est très gravé, car il termine sa. protestation en disant que si le Pape ne procède contre le cardinal Mercier, le gouvernement d'occupation y pourvoira 11 ù-mOme. » (les milieux, qui ne sont pas hostiles à l'Allemagne, s'emploient activement pour atténuer la très fâcheuse impression que les conclusions, pas du tout diplomatiquement correctes à l'égard du Saint-Siège, ont produite et à cherches- une solution q-ui puisse neiitédier à la grave situation créée par la Arçon brutale d'agir du général von Bis-sing. » De son côté, le Petit Parisien du 17 mars a publié cet autre télégramme de Rome : « Le Vatican refuserait, dit-on, de' donner su-ite aux plaintes da gouvernement allemand contre le cardinal Mercier. » Le Saint-Siège considère que les évoques beiges sont citoyens libres, et qu'en agissant en faveur de leur pays ils accomplissent simplement leur devoir. » BliL'X DISCOURS De quel côté est la confiance? Le Reichstàg s'est ajourné, jeudi soir, sur une péroraison de M. Hellffe.iich, secrétaire d'Etat aux finances, qui, faisant allusion à ■ la bataille de Verdun et aux succès alle- - mands, a été obligé de rassurer les députés '■ par des paroles symptomaliques. Il a insisté sur la campagne de diffamation menée par l'ennemi, qui se répercute jusque dans le pays lui-même et y crée dos foyers do pessimisme grâce à des gens sti-' pendiés pour propager des bruits tendan-' cieux et alarmants pour faire échouer l'emprunt.il Nos troupes, a-t-il conclu, ont le droit . d'attendre de nous, qui -sommes ;i l'arriére, i que nous soyons dignes d'elles. Que chacun . de nous, à l'arrière, contribue, suivant ses - moyens, à la victoire et à la paix 1 » Bst-c-o là le langage d'un homme d'Etat i qui s'attend à voir la bataille do Verdun se : tcwnmèr par un triomphe ? : Rapprochons do ces paroles celles que ' prononçait le lendemain la Chambre fran-' çaiso, M. Ribot, ministre des finances : n Nous sommes à une heure décisive, mes-" sieurs ; le monde entier regarde du cété de Verdun et la fureur des attaquas de nos en-i nemls devant cette place montre quelle im-. patience ils ont d'un succès, môme éphé-i mère. » L'histoire considérera cette défense de ; Verdun comme l'une des plus grandes chc-ï se3 qui se. soient passées dan? notre pays. » Et il est Dermi-s do dire aujourd'hui, , sans vain optimisme, ouc nous apercevons j la fin de celte guerre. » C'est la première allusion faite, depuis vingt mois, à l'éventualité d'un aeheminc- - ment "apide ver? la paix... celle, bien entendu, que les Alliés veulent et qu'ils sauront imposer. L'autorité qui s'attache à la haute personnalité do M. Ribot, comme à sa situation dans les- conseils du tiouverneirieut 1 français,donne à de telles paroles une signi-i ftea.tion dont la portée n'échappera à per-; sonne. Personne non plus n'hésitera à dire lequel i de ces deux discours, prononces par les deux ministres des finances do Berlin et de Paris, respire la confiance dans 'a victoire. î lies Portugais gardés en Allemagne LES REPRESAILLES DU PORTUGAL j On mande de Lisbonne : L'Allemagne empêchant les consuls et les citoyens portugais de quitter le pays, le nouveau gouvernement portugais a djécidé - d'empêcher d'e son côté les sujets du kaiser ; cui sont encore an Portugal de so rendre i en Allemagne. Ces Allemands ne seront in-r bornés qu'au cas où l'Allemagne internerait 1 „= portugais. OEBtoiB 11MÏÏ8 nott Nous avons signalé l'incartade d'un petit journal intitulé -. « Wallonie », rédigé par île soi-disant» Belges, où l'on n'était pas loin de prétendre qu'il n'y a pas de Bel^ gique et que les Wallons demandent leur réunion à la France^. D'autre part, on constate certains efforts qui ont l'ail- d'être combinés pour arriver à une paix très prochaine, c'est-à-dire une paix boiteuse, une paix qui serait loin de réaliser les légitimes revendications de tous les alliés, on remarque enfin de divers côtés que des gens essaient d'amputer ï'oipinion publique française contre 1 Angleterre p-ai- des contes à. dormir debout. Une question se pose naturellement devant ce double spectacle. N'y a-t-il pas un lil qui relie les auteurs de ces deux campagnes ? Quel est donc leur but ? Quel est leur inspirateur, voire leur bailleur de fonds ? Question qui n» manque pas d'un certain intérêt, au sujet de laquelle il ne noiis est possible de faire en ce moment que des hypothèses, mais au sujet de laquelle certains incitées nous permettent de proposer une explication. Déjà à la fin de 1914, on prêta à tel politicien, dont l'éloge, le fait est digne de rf.--marque, revient comme par'homard sous la plumé des pûblicistçs flTtïquela nous faisons ii!:j:- i0ii. jilojet de vouloir négocier avec i Allemagne sur le dos de la Belgique. L'Allemagne aurait pris les proviuoea flamandes, ia France les provinces wallonnes. Les deux grands iielligérants, pour se mettre d'accord, se seraient partagé les dépouilles du petit pays qui n'a pas hésité a. sacrifier tout à l'honneur et à la parole donnée. N'est-il pas permis do croire qu il y a par il-lélismo entre le projet honteux et Jes deux campagnes que nous venons de signaler ? Est-il interdit de supposer que certains pnbl i ciste s se sont faits les instruments, conscients oujion, de cet invisible chef d'orchestre ? U va de soi que nous n'avons, quant à la réalisation de ce projet, aucune inquié-tude. Il faudrait avoir les yeux fermés ù 1 évidence et avoir perdu la tête pour nom -l'ir le moindre soupçon touchant la loyauté de nos Alliés qui, en toutes circonstances, ont proclamé leurs intentions à notre égard et qui les ont encore affirmées soleoinelle-ment le. mois dernier à Sainte-Adresse. • .F1!? nous a paru qu'il n'était pas sans intérot de rendre publique une déduction que beaucoup do nos compatriotes ont faite ciû us Ifittr 10:." in té i j eu l*. Les Russes n'ont pas commis d'aîrociîés C'EST UNE REVUE ALLEMANDE QUI L'AFFIRME AUJOURB HUÏ Quand les Russes ont. envahi la Prusse Orientale, au moins d'août 101-1-, la presse allemande a clamé aux qaiatrc -coins du monde so-n indignatica) devant les atrocités coin-mises par les cosaques. Les récits iion-Ji-(rues qu elle cil a pulîtiés étaient, évidemment destinés, dans sa pensée, à éto'uffei Je bruit cause par les atrocités — réelles celles-là — des Allemands en Belgique et dans la Nord de la. France Le haut commandement russe y a opposé un dementd formel, mais les jouiîiaux allemands ont. continué leur tapage ; ila l'ont -même -renoiivelc après la deuxième i-nvasioi des Russes en Prusse Orieiilaie, en octobre-novembre 11)14. Aujourd'hui, voici qu'une revue allemande dénient ces mensonges. Le périodique protestant ■< OiristKche Welt », cité par ;i « Times » du iô mars, écrit : :: Le pays (la Prusse Orientale) était tom né facilement aux mains des Russes, et leui semblait une conquête assurée ; c'était com me une province déjà annexée. En partie i cause de cette conviction, mais certainemeii en raison du sérieux désir, qu'on avait ai début de faire la guerre avec humanité e discipline, il n'y eut ni dévastolion ni pilla ge, pas plus qu'il n'y eut d'atrocités. De; exceptions peu nombreuses et isolées n< pouvaient naturellement être évitées quant un jetait l'une contre l'autre de telles mas .ses.de combattants, mais dans la suite l'oi txagérà leur nombre et les ei-reonstancc: dans lesquelles elles se produisirent : on dé clivait ces incidents comme s'ils s'étaien répétés -partout. » La -i < jtirkst/lic-he Welt » ajoute que c'est îi .'ailio et la mauvaise tenue des réfugiés aille mands qui sont la cause principale des dé .-ordres su-i-venus, et que la plupart de: dommages qu'on -a constates ont été fait! :ar les habitants eux-mêmes. Dan s certaine.' èégions çpui n'ont ;pas été évacuées, les Rus ■s no corasèrênt pas le moindre dégât pen dant toute t'èccu-pa-l-Lon Les résultats de la seconde invasion russi ont été bea-ucouip plus sérieux, assure la re vu.0 : mais c'était parce -cpi-e les Russes von liiieiit détruire les sources do richesse di pays. Les Russes respectèrent soigne-usemen 'es églises, contrairement aux asser tions de: onma'ix allemands : n II est touchant, écrit la revue prolestau' allemande, de cosistaiter, dans les récits d.or nés pal* les membres du ctlergé qui sont i -tournés là-bas, leur joie quand, après un longe attente, ils ont revu de loin leurs cl« chers elt leurs églises, et après avoir vu ton tes les traces de la dévastation, ils ont tou retrouvé intact et en -bon ordre à l'inlérieu-: des temples. » Un censeur maladroit avait laissé passe ces intéressants aveux dans la •< Christlich Welt » ; un -ordre ultérieur ordonna de sup pnimer l'article. Mais i! était trop tard : di nonubreux exemplaires de la revue étaien déjà en circulation L'article censuré fut d'ailleurs reprodni dans plusieurs bulletins religieux qui son parvenus non seulement en All(:nragne,niai en Suisse et dans les Pays Scandinaves. Nos braves -alliés, qui ont toujours fait I, guerre en gens civilisés» ne pouvaient p i, souhaiter plus éclatante réparation. — Le fterltiier Tageblatt apprend que 1 général d'e division von Seharpti et le géné ral de brigade von Linck, tous dteux de l'aimée wurtembergeoise, "ont été mis en dispo nibilité. pBaMMBmBaacao—3—Enaiiiiwi— I m ils ilii i SsiMsi i Nous avons païl;ô, il y a quelques mois, do rétci tion do M-erthyr, où se maiiii'o.sta, line curicutse et syiïi'ptomaiiquQ évoliilion resprit, politique en Ai)gîetevré. A Mciîhyr, dans le Pays de Galles, un e,mdid!ât sucialiste et un oandidat pacifiste, aili'vorsairc (je la conscription, se trouvaient on pivsence. I^c candidat socialisé, M.Sian. ton, s'était élevé avec vivacité coptr^ les <i.'['enseiids du pacifisme : il en appelait ;ï tons les- t.raviiiil-:urs dans le principal bastion du pacifisme, car M'erthyr était consi-» n Té comme toi. M. Slantun lut élu. (,'An-i^lci àiTé a moins à soulTrir do la gijei'i'O que la l'rance et nous, puis^'ello n'est paf? en-vahic; aus^i le pacifisme avait-il ç:ru pou voir s'y maintenir, du moins dans qnelqui-s cikidt'llcs. L'élection de Merlliyr mit if]} h eet'fe iniu=i(in et à celte nuisan<^ j-.o's éleo triirs sofialistes de celte uj^^Sîi^Vnpilon ou M'iôro monla'èrent cliûrément qa'ils met ti'iîHt les intér^i« Je la pairie àu-fl :ssu^ dc^ pmgranu^^s et des ({uerelles de partis; ils ôflînfl&tént solennellement la ré^nluilion de poursuivre la gùenv. à outrance jusq;ii.Vi ranéantisi-ioment défini i if diu1 militarisnie al lem-and <jui trouble la paix du monde. Voi' i une élection plus significative cn-oore. Un ol'ftcicr avialear anglais, M. Peur berlon-Billing, a donné sa démission pour présenter sa candidature comme membre <kv la ('.!ia;mbre clos communes, dans l'est do lTteriordsîiir^, où il n%vadt aucune remifir caLior» électorale, où il - était même total'1-ii ion t inconnu. Bien que .tous, les comités rectoraux eussent, unis lè'urs efforts contre tel intrus qui se permettait de rompre ainsi •en visière avec tous les usages, le •< candidat .de l'air l'emporta sur son concurrent à iui'0 écrasant:: majorité. II ne se y résentait sous l'étiquette d'aucun j)arti politique : unioniste, îil)éral, social istc, peu lui importait, dans les conjonctures actuelles : Voijez mes uiles ! 1 ét -it, son seul-programmé, selon l'expression pittoresque du x'emps. Les électeurs n'en demandèrent pas davantage et, malgré toutes les coalitions, M. Pemlieiion-Billing fut élu. Voilr, un pliénomène électoral qui est .l'une haute importance ; il est gros d'en-scignlements.Une première fois en A ngleterre, an poJi-(îc^'oii a été désavoué p.nr sea électeurs,-parce que la guerre, ne lui avait rien appris. Telle, était lu -igiiilication de l'élection• de •Merthyr. L'éU:etion de l'Heifor/lsbire montre aux politiciens que les programmes électoraux d avant la guerre ne valent pas plus que des chiffons de papier que le vent emporte comme la i'euiHe. En Angleterre, donc, où l'on çonnnaH poin tant le bonheur de ne pas être contraint à héberger des hôtes-tels que l<Xs Boches, on assiste ù. une évolution caractéristique de l'esprit public à l'égard des parlementaires. L'Angleterre se purge des utopies. Notre pays, nous l'avons déjà dit, entrera dans une voie analogue. 11 n'élira pies catholiques, libéraux, socialistes, aux <ons de programmes désuets; il élira des hommes pour les projette et les compétences qu'ils apporteront à. la reeons',i lut ion du pays. La grosse caisse électorale sera crevée pour quoique temps, qu'elle soit rou.-ge, jaune, bleue ou de quelque autre couleur. Il n'y a encore que l'Angleterre qui ait pu donner une leçon a cet égard, parce qu'il n'y a eu; d'élection que chez elle.; mais, nous no cesserons de le répéter pour le bien public et la concorde nationale : s'il y a cneoro des hommes qui ne voient les grands événements actuels que- sous l'angle de leur circonscription et qui croient qu'apvès la guerre ils rentreront d'ans leur canlon pour y pratiquer, comme si rien ne» s'était passe, ia facile rhétorique des réunions électorales; s'ils s'imaginent que, parce qu'ils auront entretenu habilement la clientèle qu'ils pou- j vaient atteindre, on les prendra, pour les sauveurs de la chose publique, qu'ils se dé- • trompent ! Chacun sera jugé à ses œuvres ' et non plus d'après de vaines paroles, des périodes ampoulées, des programmas miro- • bolants, des critiques acerbes et vit */ nt.es et ■ autres moyens communément usités du 1 temps lointain de la paix. 1 Le sentiment, en Belgique envahie, est ■ que ceux, qui reviendront avec les mêmes antiennes qu'auparavant s'exposent des 1 surprises et même, à des pommes cuites ' dans les milieux où ils étaient habitués ù ne recueillir que le vert laurier. Notre pays attend des réformes profonde^ et radicales sans lesquelles son relèvement ne serait guère possible. Le Parlement et - les parlementaires (Doivent tenir compte d'e - cette légitime exigence. Nous souhaitons ; ardemment qu'ils soient un des principaux ; instruments de celle réforme par une ulili-; sation plus gran<ie, pour ne pas dire exclu- - sive, des compétences. Cela dépend' d'eux, uniquement tf'eux Leur sort est entre leurs mains. Mais s1 ils > ne veulent pas comprendre que Tes être cm s- - tances et l'ignoble occupation boche ont fe.lt - apercevoir les nécessités d'ordre pui>lie i sous un autre angle, tant pis pour eux. ils subiront les conséquences de leur av^ugfe-i ment. Nous serions les premiers ù déplo-; l'er la. diminution de leur prestige, de leur autorité et d'e leur influence, mais on non* rendra celte justice que nous n'aurons pas cessé de les nv^rtir, au risque même de- na railre importuns". _ AJAX. i ïm partes Aitfriclifetsites La correspondant du Morninn Posl à i Budapest cite une statistique des pertes - austro-hongroises sutr les différents théâtres î de la guerre : l D'apiès cette statistique, l'Autriche aurait. perdu sur le front oriental, jusqu'au t 15 février 1910 : tués, 5ifl,000; malades et t blessés, 2,111,500; prisonniers, (i-f&OOO. s Sur le front balkanique, jusqu'au 1er février 1916 : tués, 117,900; blessés, 265,900: • prisonniers, 80,000. Sur le. front italien, jusqu'au lw février 19l(i : tués, 63,700 ; malades et blessés, 218,700; prisonniers. 80.500. Sur le front occidental, jusqu'au- '1er jan- icr 1910 : tués, 1,600; malades et blessés, {,003; prisonniers, iXH). Soit un total sénéral de : tués, 725,200; malades cl blessés. 2 millions 600.100- prisonnier» 80!) 100. L'GSÏÏKE ÊCOHOWQSE esire les Alliés Les esprits clairvoyants se rendent cc.rojpte que reil^-oyabile guerre actuelle sera suivie d'ime autre guerre — non «moins redoutable quoiique 11011 sanglante — sur le terrain économique, où les nations ad liées auront à se défendre contre une Allemagne flanquée de se.s satellites. Il osfc, ea effet, vis iule que l'Kmpiie allemand reconnaissant qu'il ne peut obtenir les succès militaires rêvés, cherche une revanche sur le terrain éc.on,q%i mique, en s'attaehant pa.r des unions-CtU (jes ententes doi-Mnières étroite Jefi mats qiui comibaitteiit à ses cdtés, et c-cïô, en coaiinien-çont par l'Autriche-H-^giie. Une iorm<ul"d.b!o cfiTiviiagne est .menée par ses agents la monarchie dualiste, on faveur 'A^uTie union douanière entre les deux jJ^iTès. Cette campagne est favorisée par fin fil Ira [ion d ; pilus en plus grande des éléments germaniques dans faiwée, la marine, l'administration et la linance aiitrichiennes.Celte union douanière consacrerait l'ab-scnptioji économique de la monarchie des liâtes bourg par l'Ivmipire allemand, en attendant son aJjsorption politique. Denière elle, on comï>to atteindre la Serbie, la Bulgarie, et, enfin, la .Turquie. On aurait ainsi à. brève échéance l'accès assuré à l'Asie et à l'ArabieL'absorption do fAutriche-Hongrie, en attendant Ja. réalisation intégrale de ce plan 1 ambilieux, permettrait déjà de constituer! ce nouvel Etat que les écrivains pangerma- i niâtes désignent sous le noni.de « Mitteleu-ropa ». C'est sans, doute de «rc vaste groupement économique à constituer au profit de l'industrie germanique que nos ennemis nous offraient .t le .faire partie^ en échange de notre conse-ntemenit à conclure avec eux une paix séparée.. Laissant dé côté, pour le moment, le danger politique et militaire résultant pour l'avenir de l'Europe civilisée de la constiituiion d'un Etat dont -les frontières iraient de la mer du Nord à lWdrialique et de la Pologne au Rlvin et qui compterait -cent quinze millions d'habitants, il convient actuellement de nous pénétrer, afin de le combattre efficacement, du danger -économique qu'elle créerait p o u r 1 e s pi i.issa n e es o e cid-olit aîê s. La constit'uiioii au centre de l'Europe d'un immense et unique territoire douaaiiei*, permettrait, on effet, aux industries allemandes l'écoulement, d'une partie notable des* produits qu'elles prévoient ne .plus pouvoir vendre chez tes Alliés aussi facilement que par !e passé. Le surplus de leur production -pour-fait ensuite être jeté à vil prix dans les pays neutres, ou mêmes ennemis: Ce serait du k dumping » en grand ! Los circonstances, du reste, faciliteront à -l'Allemagne-'l'adoption de cette .politique. Il est possible, en effet, que la. paix soit conclue sans que les industries allemandes aient ét.é atteintes coanane les nôtres, comme celles du Nord de la F.iaîice ou de la Pologne. Disposant d'un outillage industriel presque ttila:cf, d!e imatières premières qu'elle s'assure en ce moment en Amérique, l'industrie allemande pourra, reprendre* immédiatement ses «exportations. Elle le fera ù l'aide des stocks de produits de toute espèce que le blocus aura accumulés chez elle. Elle le fera, coûte que coûte, à n'importe quel prix, parço que sa situation financière désastreuse après la guerre la forcera à faire argent de tout. .* 5k A Le danger de voir après 1a guer re les produits allemands inonder les marchés neutres et les leurs, menace donc les Alliés. Ce danger est séi ieux, et il -convient d'envisager dès aujourd'hui les meilleurs moyens pour y parer. Celte étude doit être faite, en commun, car c'est l'avenir même des relations économiques entre les Alliés qui est mis en question par les projets ambitieux de l'Allemagne. Ici encore nos redoutables ennemis ont pris l'avance, on pensant à s'organiser pour la paix, tandis que nous étions encore à nous organiser pour la guerre. Leurs efforts sur le terrain de -l'après-guerre nous ont d'abord trouvés 'Ou décontenancés ou indifférents C'est à peine si quelques économistes avertis sonnaient l'alarme. Depuis quelque temps on parait se ressaisir clans notre camp. La Chambre des Communes s'est occupée il deux reprises des ententes entre les Alliés sur le terrain économique, en vue de préparer une après-guerre victorieuse. La grande presse en France et on Italie, ainsi que les milieux rwViimues font appel à une coordination étroite des efforts industriels, eommer-ciaux. financiers des Etats de la Quadruple Entente. Enfui en Russie, une commission spéciale a-été instituée par le ministre des Emanées, pour étudier les problèmes économiques qui se poseront après la conclusion de la paix, et déterminer dans quelle mesure leur solution devra être envisagée d'accord avec les gouvernements des pays alliés. Cependant les contacts entre les hommes rioh'tiaues des Grandes puissances amies se muHinlienf. Après l'entrevue de Ccrnobbio, c'est la Commission parlementaire franco-anglaise, qui décide de tenir des réunions nérlodi-mics, alternativement des deux côtés de la Manche. A leur tour les députés rus--of3 van i oroehamement rendre visite & leurs collègues anglais et français. * ■i & Les parlementaires donnent, du reste, le lion exemple puisque voilà fixée pour la fin de mars la Conférence intcrparlcmentaire du Commerce, nui réunira à Paris des hommes politiques des différents nays alliés, en vue de discuter un ensemble de questions nées des nécessités do cette guerre et sur la solution desquelles il est indispensable que les gouvernements alliés s'entendent.Cette Conférence est organisée par le Comité parlementaire français du Commerce, sous la présidence df. M. le sénateur Cliau-jYiCt. Elle est assurée du concours des grappes parlementaires anglais, italiens, belges c: russes. Nous venons de parcourir le programme des travaux de la Conférence,ainsi que les rapports qui y itrof/, discutés. lin certain nombre d'entre eux concernent dos questions d'actualité immédiate, telles que les dispositions législatives destinées à régler les relations commerciales entre belligérants, les mesures de précaution à prendre contre l'envahissement dos produits allemands, lors du passage de l'état de guerre à l'état de paix, la réparation de« dommages de guerre, etc. D'autres portent su» des mesures destinées à rendre — -. • plus étroites les relations entre les Alliés, telles que la réduction de la taxe postale, la création d'pn Office international des brèves, on opposition au « Patcnlarnt « dea Allemands, l'institution d'une Chambre in-j ternalioii-ale de compensation (Clearing house) qui faciliterait beaucoup le règle-, ment des questions de change. Ce sont autant, do questions intéressant iv£rô défense économique contre la mÇflâec d'une! hégémonie commerciale iô rÂliema-ne. I.o programme des travaux a été esquissél par le scci étairi général de la Conférence» mterparlemcutinre du Commerce. Un eer-tain noçai'è de Belges assisteront, du reste, a ïéunion-s, destinées ù multiplier, entra <Ss Alliés, tes points do contact, à rendra leurs intérêts solidaires et à « ébaucher les souples liens d'une entente économique n. C'est donc une initiative hautement intéressante et à laquelle nous souhaitons d'avoiïi des lendemains nombreux oit pourra être abordée la question capitale de l'entente douanière entre les Alliés. M. LAUWICK, professeur à l'Université de Gand. ÉCHOS Dans le corps diplomatique. M. le Comte A. de Kerchove de Denier» ghem, secrétaire de légation de 2° classe^,1 est nommé secrétaire do légation de l1'* classe. M. J. de Berker-Reniv, secrétaire de lé^ galion de 2* classe, est nommé secrétaire ded Jégution de lro classe. M. ie Comte Jean van den Stenn de leh-ayi est nommé attaché de légation, et adjoint l'Agenco et Consulat Général de Î3elgmu<3 au Caire.; —o— Nos consuls. Démission de ses fonctions a été donnée*' à AI. Kimpe &!.), consul de Belgique à Ed-' monton (Canada). —o— Les Ephémérides de la Guerre ' 20 mars 1015. — Les Français repoinssen^ do nouA'elîfes conlre-atatques allemandes' a.ux I-iparges; dans les Vosges, ils perdent et réprennent le petit Reiehackerskopf. j •— lin Prusse orientale, les Russes s'enx-1 parent du poi-t de Memel. j DERNIERE HEURE Communiqué officiel français Paris; la mars, 15 heures, | A L'EST DE LA MEUSE, après un viclenCl bombardement, l'ennemi « dirigé, hitr, e» im de l'après-midi, une attaque asse;: vive-contre notre front Vaux-I>amloi.ip. llefoulés. par nos tirs de barrage, les Allêmands ont? complôte-mcnt échoué dans leur tentative;, On ne signale, au cours de la nuit aucun» action d'infanterie ennemie, _L activité de l'artillerie a été mtermittenlef.' î?A;ÎVS TOUS LES SECTEURS DE LA HIV-GION DE \7EJU){j'N. Nuit calme sur l'ensemble du front. AVIATION Dans la région de Verdium, un de 110Su avions a abattu un appareil ennemi qui est-lomho en flamme® dans nos lignes près de: Monlzeville. Cinq de nos avions bi-moteurs ont boni, barde la gare de Metz-Sablons, des dépôts 'de munitions ennemis près de CJiàteau-Sa^ uns et l'aérodrome de Dieuze. Trente obus do gros calil)re ont été lancés au cours cle> cette expédition, dont vingt sur la gare da Metz. Un de nos groupes de bombardement, composé de vingt-trois avions, a jeté soi. xante-douxe projectiles sur 10 champ d'aviation d'Hathslicim et sur la gare de marchandises do Mulhouse. Des avions enne-mis, lancés ù la poursuite de3 nôtres, onî engagé avec eux une bataille aérienne aui cours de laïquelle un avion français-et un allemand se sont -descendus mutuellement! à coups de mitrailleuses.Deux autres avions aîlemands sont tombés en flammes. Trois des nôtres, touchés sérieusement, ont (bit atterrir en territoire ennemi. ——»o,(—-LA RUSSIE ET LE MONTENEGRO Bordeaux, 18 mars. ■— Aujourd'hui, M, Is-s 'avilie, le nouveau ministre de Russie près la roi do Monténégro, a remis au roi Nicolas, dans sa villa de -.Mérignac, les lettres du Ts-as> l'acei'édiitont en qualité de -ministre plénipo»' tenttaire et d'envoyé extraordinaire. Le ministre russe a félicité le Roi de l'én nei'gie de son .peuple qui continue la lùtûf malgré que son sol soi-t envahi. .aO't LE VOYAGE DU PRINCE ALEXANDRE: j DE SERBIE ! Le prince Alexandre de Serbie, régent dra Royaume et généralissime de l'armée, esêi parti pour le front italien où le Roi Yzc-tiaâi '.romaiTuel le recevra. Mardi, le prince arrivera à Paris. —-rîioif LE CONCOURS DE L'AUSTRALIE Jusqu'au commencement du mois de ninn%i ."Australie a envoyé 150.(100 soldats sur la!-' ligne de combat, et avant lo 15 juin, l'Australie aura enrôlé un total de 300.000 uoni« mes. »o« LA MOBILISATION INDUSTRIELLE EN ANGLETERRE Londres, 18 mars. — Le nombre des établissements industriels placés sous le contrôle du ministère des munitions est, d'après, une communication de ce ministère, da 3,07S à ta date du 17 mars. LES SOZIALDEMOCRATES D'ESSEN AVEC LA MINORITE Zurich, 1S mars. — Selon le « Vorwaerts rrr l'assemblée des sozialdemokrates d'Essen a. approuvé, par 33 voix contre 6, la minorité de la fraction sozialdemokratc qui a voMl jjoîitre les crédits de guerre.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume