L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 17 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gx44q7rv54/
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gème Année IM°. 34; 5 Cfînfs nn Pentlmoc' 17 mrnîl loi L'ECHO BELGE L'Union fait la tun .Journal Quotidien du tr<alin paraissant en Hollande Be/tie n$t tint vu nnm Ho Famii Toutes les lettres doivent être adressé< au bureau de rédaction: V. Z. VOOKBURGWAL 234-240, AMSTEBDA Téléphoné: 2797. «s Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: $ char,es Bernard, Charles Herbier [ René Chambry, Emile Painparé. Belge est notre nom de FamiUo. - „ —-— fe- four les annonces, abonnements et vent au numéro, s'adresser A l'Administration d journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdar Téléphone: 1775. Abonnements) Holiandefl. I.SO par mois. Etranger f). 2.00 par mo Question de mots Il y a quelque temps déjà, un© âge d'informations hollandaise noua appor l'écho d'une réunion teniue à Genève un certain nombre de nos compatrio sous la présidence et à l'initiât] ver de Paul Otlet, réunion au coure de laquelle était parti en guerre contre les Bel annexionnistes ou soi-disant tels. La n vèlle en fut également répandue avec 1 complaisance au moins suspecte par l'âge boche bien connue: Korr. Nordcn, et ■ le correspondant de Zurich du ,,Berli Tageblatt". Nous avions donc de b nos raisons do tenir en défiance i manifestation patronnée par M. P, Otlet. Celui-ci, directeur do l'Insu Bibliographique Belge, qui a mis l'Univ en fiches dans les oaves du Musée de Brus les, grand apôtre de lia Fédération des As ciationfl. internationales (qui sans doute fédérera, elle-même un jour avec une au chocheteie), C3fc demeuré un sectateur de pacifisme académique, inconsistant flasque, dont l'inanité, l'illuminisme et p, fois le grotesque ont fait le plus grand t< à la grande, à La noble cause de la Pc Universelle. Au moins l'Internationale, si elle n'a Agir à cause de l'infâme trahison ae3 sozi démokrates, avait eu le courage d'envisa^i naguère on face des solutions précises tej que la grève générale révolutionnaire coni la guerre. Mais ces pacifistes en ba druche.... Il me semble entendre encore M. Pa Otlet, à un de ces congrès qu'on nous pi diluait à Bruxelles, se gargarisant avec d piopos vagues d'une prudente abstracti< sur la Paix du monde et toute une termin legie rébarbative. Le 1er ou le 2 août, je ne sais plus i /asto, alors que, frémissant, le monde enti attendait la catastrophe que la volonté bi< arrêtée des deux empires do proie rends inévitable, il y eut à Bruxelles une réunie pacifiste internationale dans une... ohamb du Palace Hôtel. M: Otlet y était, si j' bon1 souvenir, et ses plus fidèles di&ciplc On y jacassa dans le vide. Comme toujoui à de telles assises, l'attitude des Allèman fut louche et tortucasé, sains que persom osât le leur dire sans ambages. Finalemen on décida... d'envoyer un télégramme £ Pape pour lui demander d'intervenir et < tâcher par tous les moyens en son pouvoir < conjurer le malheûr. En un tel jour, à u moment auaai pathétique, cette palabi pacifiste de vieilles filles et de professeur rancis avait quelque chose d'indécent, tar elle paraissait dérisoire. Après la chut d'Anvers, M. Paul Otlet vint se- fixer e Hollande. Il s'empressa d'y publier u livre intitulé ,,La Fin de la Guerre' Hélas! ce titre ne devait point suffire piécipiter le cours des événements. Nous devions revoir M. Otlet à La Haye à ce pauvre congrès féministe au printemp de 1916, où l'on étouffa de la façon que l'o: sa'.t La noble lettre par laquelle les iemme françaises, parmi lesquelles il est do3 paci fistes comme Mme Avril de Sainte-Croi: qui valent bien Rosika Dodika- Schwimmer expliquaient leur abstention en rendan hommage aux sentiments qui avaient in spire ce congrès. Alors que des journalistes avec quelques déléguées, essayaient de tire; au clair cette triste affaire, je me souvien que M. Paul Otlet voulut s'interposer ei arranger les choses, alors qu'il n'y avai vraiment rien à arranger. Et voilà que nous retrouvons M. Otlet l Genève, présidant une réunion de Belges oî il fut décidé d'envoyer au Koi un voeu dont nous allons parler. M. Paul Otlet aim< son pays, nous en sommes sûrs, mais nous le soupçonnons fort d'examiner avec la déformation professionnelle du pacifiste toutes les questions belges et notamment celles de la neutralité et des agrandissements territoriaux éventuels. H et?t assez significatif pourtant de trouver dans le voeu adressé au Roi un paragraphe ainsi conçu : V. La Répudiation de tout programme d'annexion violente. La vraie grandeur d'une nation ne consiste pas dans son étendue ni dans le nombre de ses possessions ou de ses sujets." Elle réside dans la parfaite cohésion de tous les éléments qui la constituent, dans la conscience qu'elle a de son unité nationale; dans son désir de faire servir celle-ci à des buts commuais, à développer eelon son esprit propre et en harmonie avec les lois générales du monde des institutions pour sa protection et son bien-être; à donner à sa vie le maximum d'expansion dans tous les domaines. La répudiation des annexions ne doit pas exclure toutefois le remaniement des territoires, , tant en Belgique qu'en Afrique, basé sur l'échange et la négociation, c'est-à-dire opéré avec le libre consentement des intéressés."Nos compatriotes de Geuève répudient tout programme ,,d'annexion violente". Et nous doncl Croient-ils donc vraiment que la Belgique, victime de la plus odieuse des agressions, puisse jamais, au lendemain de cette guerre, faire figure de violatrice du Droit? Ils appellent ,,remaniements de territoires" ce que d'autres appellent ,,agrandissements territoriaux", peut-être même annexions. C'est donc une question de mets qui noua divise? Va donc pour l'eupflié-îai&Hiâ et nous sommes prêts à ne plus parler i * j désormais que de ,,remaniements de tx U toires" ou de ,,rectifications de frontièr Majs qu'ils veuillent donc bien procla | qu'après un martyrologe comme celui qu | vient d'endurer, la Belgique ne doit ] nce être à la merci des bêtes de proie, qu'or pins entrer cher nous comme dans moulin. Les malheureux suppliciés ^ Mouland et de Battice, de Francorcha] et de Louveigné s'intéresseront, peut-ê "on 61 VOU3 a^ez l^1- en parier, au respect ae3 droit des populations allemandes, mais il soucieront plus de leur propre sécurité nie vous demanderont de l'assurer un nce mieaix- 3ar Nos compatriotes de Genève prenn 1er sou<^ avec raison de notre unité nation. ■jn. Croient-ils donc qu'elle sera comproir me : P'3"1, l'adjonction à la Belgique de ces c j tons aujourd'hui prussiens, qui furent bel j jusqu'en 1815 et qu'habite une populat qu'on n'a pu germaniser au point de éi- faire oublier son dialecte wallon, ses p vieilles traditions populaires? gç Qu'on cesse donc de prêter de tortue re desseins et je ne sais quelle mégaloma c6 impérialiste à ceux qui rêvent d'une I el gique mieux garantie contre toute agr ir_ sion pour prix du sang versé par cinqua.: )r^ mille des nôtres à Liège, à Anvers, s l'Yser. J'ai l'impression que le pacifisme de ! pu Paul Otlet se hérisse moins qu'il y a qu ques mois à l'énoncé d'un tel rêve et er lis avec plaisir parmi les voeux adressés .es ■^oa : ,re ,,IV. Que le Gouvernement et les Par u. ment-aires s'entendent dès à présent pc l'étude, précédée d'enquêtes, des desiden économiques, juridiques, politiques et mi o taires, propres à la Belgique, au sujet < es futur traité, — afin que, mal préparée po m ha guerre, la Belgique ne soit pas insuf o- samment préparée poux la Paix." ,,Y a bon" comme dit le Sénégalais. C'> LU est fini des cris d'orfraie et de Ta politiq 2X d'autiiiche. On ne veut pas que no soyons pris au dépourvu ,,quand la Pa it éclatera' . C'est déjà quelque chose, in Louis Piérard. re s. s Démasqué u . je Plusieurs de nos confrères hollandais oi [e repris une note du sieur Jean Bary, qui lei n a été probablement adressée par l'Agen( e Wolff, ét où ledit Bary s'apitoie sur le so; ■s de la Belgique au cas où celle-ci serait recor ^ quise par les armes. e Hé ! que Bary garde sa pitié pour ses am a boçhes qui ont le plus à craindre de, l'offer a sive que les alliés prendront quand ils jug< ront le moment venu. Ce Bary, qui consacr ^ 80 pages — le no. 4 de sa ,,Belgique Indt pendante" est un vrai vol tune — à traîne dans la boue ses compatriotes les plus noto: 3 res, n'a pas un mot, n'a jamais eu un mot d ^ blâme pour les incendiaires de Louvain o g les massacreurs de Dinant. Est-ce que le Allemands ne doivent pas l'aider à répandr c son petit papier en Belgique et ne mendie t-il pas les éloges et les encouragements d j. la grande pressé de ferlin, de Francfort e de Cologne? Que les journaux hollandais ; joignent leurs éloges à eux, c'est leur affaire ' mais qu'ils ne s'avisent donc pas de fair passer l'opinion de Bary pour l'opinion de Belges, ni même d'un Belge. Bary n'es qu'un traître. Un point, c'est tout. Préposé aux ,,chiens crevés" dans 1; ,,Gazette" de Bruxelles, en même temp: qu'il mangeait le pain des pauvres comnn secrétaire de presse appointé des Hospicei de Bruxelles, il se rendit célèbre par ut ! -pugilat à la tribune de la presse au Palaiî de la Nation. Trè3 intrigant et gros rtian geur de curé, il se fit nommer &ecrétair< 1 d'un bureau politique libéral qui s'étail constitué à Bruxelles peu avant la guerre ei il fut dépêché à Gand pour infuser un sans nouveau à la sommeillante ,,Flandre Libérale". Après l'invasion nous le retrouvons au Havre où il se fait flanquer à la porte du ,,Courrier de l'Armée" et à Paris où il se brûle en quelques semaines au ,,Matin" et à 1',,Opinion" ! Bary file en Suisse et, bien décidé à servir sa rancune, au moyen de fonds dont l'origine demeure douteuse, il publie un canard bi-mensuel dont il cumule tous les services, sauf celui de l'expédition, qu'il laisse aux bons soins de ses amis les boches. Si, maintenant, le ,,Tijd" par exemple, qui reproduit de bonne foi l'appréciation dudit Bary qui fait le tour des journaux hollandais, veut savoir comment ce misérable s'exprime sur le cardinal Mercier, qu'il ouvre donc le no 4 de la ,,Belgique Indépendante" à la page 14. Sous le titre: ,,Un nouveau Miracle", il pourra lire, parmi des inepties qui visent à l'ironie et que répudierait un Homais de la catégorie la plus basse, des choses de ce genre: ,,Mandement politique dans lequel il (le cardinal Mercier) contrevenait, paraît-il, à la parole donnée au Pape et au Gouverneur. Ce détail, il est vrai, n'a pas une importance extrême: chiffon de papier. Bien que pour un cardinal..." Quand on distille un tel venin on ne mérite que le coup de talon avec quoi l'on écrase les vipères. C. B. ■■■-» ■ t ■ mm, En Belgique. >lus . ne un  Bruxelles de L'administration des domaines de l'E nips propriétaire de l'immense terrain corn tre, e?tre l'avenue Jules Van Praet, la ch, du £ée de Vilvorde et le chemin de Neder-o s se Heembeek, sur le territoire de cette o et m une, a donné ce terrain en location peu colons à raison de 50' centimes l'are parcelle de 10 ares. L'immense prairi ant été défrichée et elle forme à présent île. ensemble de jardinets où travaillent jour] ise lement un grand nombre de chômeurs m- plantent clés pommes de terre, des cho ges des pois, etc., etc. Les terrains avaient ion fumés au moyen des boues provenant lui dragage du bassin de la Jonction, lus Malheureusement, les colons voient plants de choux ravagés la nuit par les ,ux P™3 sauvages qui pullulent, dans la pai ne du bois sise à gauche de l'avenue "V ■el- -Praet qui a été annexée au parc roval e«- Laeken et qui n'est pas clôturée, lté Cette feis, c'est bien le lapin qui a cc iur mencé... H faudrait protéger les coli contre ces maraudeurs à quatre pattes. M * * * ei- L'administration communale de Scha je beek a fait l'acquisition, quai des Usin au d'un terrain où seront élevées les usii d'électricité et d'incinération des immx le- dices. Les pla/ns et devis sont achevés et lit croit que toutes les formalités pour la.ee struction des bâtiments seront accompl îi- dans un délai d'un mois. lu * * * ur La Fédération des pêcheurs du car fi- maritime, tel est le titre du noir organisme qui s'est constitiié vend: 511 di soir à la Taverne Gits. Son but essent Ie sera de rendre le canal maritime le pl iS poissonneux possible: lo par les déver! jx mente fréquents d'alevins de brochi d'ablette et de carpe; 3o par une surveillan stricte de gardes assermentés. Elle coordonnera ainsi les efforts de Fédération des pêcheurs de Belgique à q le canal maritime est concédé et qui n'avs jusqu'à ce jour pu obtenir le résultat d siré. D'un échange de correspondances, résulte que l'entente avec cet organisa central est sur le point 'd'aboutir. Il est à souhaiter qu'elle le soit le pl ^ promptement possible, car le but phila: ir thropique que poursuit la nouvelle socié ;e piscicole: rendre le canal le plus attrayai possible aux ouvriers, est des plus digi L_ en même temps que des olus utile. D'autres points encore, tel le dévers s ment de la Petite-Senne dans le canal c L_ Willebroeck, sont inscrits au .programme. * * * e Une importante fabrique de montres c Genève avait pour représentant à BruxelL r un nommé X... qui, depuis longtemps déj; ne donnait plus signe de vie, quoi qu'il ev e encore une somme de 8,000 francs à just u fier pour marchandises livrées- Justemer s alarmée, la maison porta plainte contre so s représentant. Le parquet de Bruxelles fn saisi de l'affaire. Le juge d'instructio e chargea M. l'officier de police Walleghei t de la 3e division de rechercher X... qu'i j parvint à découvrir après' de longues re , cherches dans une mansarde du boulevar 2 du Nord- Il fut mis.à la disposition di ^ juge requérant qui le remit en liberté aprè t interrogatoire. A NjarTsass* î ; Un habitant de Fosses, M. François Po 5 chet, âgé d'une cinquantaine d'années, i l été trouvé samedi matin assassiné sur 1< i seuil de sa maison: il avait le crâne fractur< à coups de pierre. Le parquet de Namu] i a fait une descente sur les lieux. A CSiarSeroi On nous demande de publier les détails d< l'arrêt de la Cour d'appol de Bruxelles dan; l'affaire Pa-ternotte. Voici : On se rappelle que le tribunal de Charlero avait condamné Léon Paternotte à 4 ans Camille Paternotte à 1 an et Zoé Laurent à S ans do prison. Ils étaient accusés de faux ei usage de faux. La Cour, après plusieurs ,,attendus" sur le fond do l'affaire et en ce qui concerne les mobiles qui ont fait agir les prévenus, dit ,,qu'il esl établi par l'instruction faite devant la Cour que les faits mis à leur charge sont établis et que les prévenus sont coupables : lo. d'avoir commis des faux en écriture privée; 2o d'avoir fait usago de ces fausses pièces. Mais, attendu qu'il y a lieu de faire bénéficier les prévenus de circonstances atténuantes, la Cour condamne Léoi] Paternotte à 18 mois do prison; Camille Paternotte à 4 moi3 et Zoé Laurent à six mois et les condamne chacun à 550 fr. d'amende et aux frais." La Cour prononce l'interdiction pour Paternotte, pendant une durée de cinq ans, de tous ses droits civils, et pour les deux premiers une contrainte par corps de trois mois. L'avocat général a demandé l'arrestation immédiate, mais la Cour dit qu'il n'y a pas lieu d'accorder cette demande. L'affaire ira donc en cassation. A Nivelles M. l'abbé Jan Belpaire, l'organisateur d'oeuvres sociales ouvrières, vient d'être arrêté par les Allemands. Il est en détention préventive. On ignore les raisons de son arrestation. A Tournai tat, ._» pris our cccuPer les chômeurs tournaisi* lus- T*!10 v^en^ d'ordonner la restaurai .•er- ex^"enre de la cathédrale de la cité Dm- "Choncq Olothiers". Toutes les viei lux maisons qui se trouvent adossées à l'édi par sero.n^ démolies. D'autres monum( 3 a anci'6ns seront également dégagés, un " qeÙï Dans le ffairaau ux, Dix Allemands sont installés au chât été de Roisin. A la Flamengrie, il y en a du soit donc 30 pour la frontière de*Rois Les produits des fermiers sont acheté les P1"}-* élevés et on leur laisse ce qui est né< ]a_ saire à leur consommation et pour l'er tic niencement. Nos fermiers ont conservé t an ^cur bétail, qui se vend très cher; le beu de vaut o francs le kilog. à Roisin ; les A. mands qui achètent sur les marchés pro m. quent cette hausse. Le pétrole fait défa >ns on s'éclaire au carbure. Toutes les usines de Blanc-Misseron s< fermées ou en partie démontées, ainsi c &r_ dans le Nord. es, . tramway de Quiévrain-Roisin et ie> l%ne Roisin-Dour ne sont pas démont un- ' -ka ligne Maubeuge-Valenciennes est rés on vée aux Allemands. La plupart des ouvri chôment, ^car peu nombreux sont ceux c ies Peiïvent- être occupés dans les fermes; :;ont secourus par les communes ou par c Comités do secours. Les ouvriers et e a1 ployés des chemins de fer sont les plus m rel keurcm* : ceux-ci, ne voulant pas travail -e_ P°ur les Allemands, sont déclarés chômei iel v°l°nt'aires et nos ennemis défendent us d°nU€r teut secours, disant qu'ils n'e ie. ^ a travailler pour être payés par eu st, * Aaa Pays Wallon ]a Do bonnes nouvelles nous parviennent u* sujet de la situation économique et morale d habitants du canton do Rochefort. Certes, 1 ' pauvres y sont nombreux, mais la misère y e si intelligemment secourue qu'elle en est tr 1 atténuée. Si la vie y est chère, comme parto ie ailleurs, on n'y manque cependant de rien. : Comité de rantailleiuent y .«tend «on heurcu 1S organisation jusqu'aux plus Jiumbles villas i- Rappelons ici que Rochefort n'a pa6 ou :é ! s0lI/frir du passage des troupes allemandes ■ tt ! a(;ut ; mais en septembre de la mémo a nee une grande disette se fit sentir par eui du manque complet de farine. On dut mêm pendant quelques jours, utiliser l'avoine « î- i abbaye de Saint-Remy pour ia fabrication < .e pain. * * * Lo village de Mettinne a peu souffert < 8 ■: occupation allemande. Seules quelques r >s Q11 citions en bétail, chevaux et fourrages, p ^ seront sur la population. Mais aujourd'hui > situation e6t aussi satisfaisante que le po mettent les événements. De Rochefort, cent: L" J action du Comité hispano-américain, le rav t ta :1 lement s'effectue dans de bonnes cond n t-ions. ^ # * * il Dos nouvelles datant de février 1916 uoi i parviennent de la commune de Fronville. t j ravitaillement des habitants est parf-aitemei _ organise. Les ouvriers 6ont occupés par i commune à des travaux do plantations ot c voirie. Us sont régulièrement payés. L'éti i sanitaire est bon. s A 1 exception de M. Guillaume de Harle: mort glorieusement au champ d'ihonnéur sii J i.ser le 30 novembre 1914, tous les militaire originaires de Fronrille sont en vie Tro: d entre oux se sont distingués de fa.on si bri . I larite que le Koi voulut reconnaître lour bi s l nî"? eIî attribuant la croix de chevalier d • i /S„è Leopold H et lu croix militaire ; 11 i?6'et' Ia croix de chevalier de l'Ordr ; ^"^n^àA'phonse Destrée et celle d D;2er'er Léopold II à Françoi L état civil de la commune de Fronvill nous renseigne comme décédés depuis un an Ho.tenso Géradin, ,6 ans; Victor Juzaine, 7. ' w5 -?t'nn Hpfferlin, 12 ans: Hubert WiJ l pold HaSoi'r^at DCm°'Uiin' 80 ^ ct L& 1 * * * ; Nous pouvons ajouter que, de la commun, ' 1 ff®"1:0» nous Parviennent aussi des nouvelle: ■ satisfaisantes. La rie matérielle v est nor maie et ceux qui j ont laissé des parents ot I des amis peuvent être rassurés sur leur sort-* * * Enfm, un engagé volontaire, ayant passé lei premiers mois de la guerre à Sormchamps, an. prend qu heureusement cette commune i eenappo aux incendies et aux meurtres. Seul le chateau a été légèrement pillé. * * * Aucun habitant d'Yves-Gomezée ne fut fu sillé en août 1914, mais la plupart dos habitant* du village reçurent la visite des soldats pillard de l'armée du kaiser. Les habitations suivante* furent incendiées: le château d'Yves-Gomezée la villa, les maisons de Jules Tassignv, Detelle, Delahaut, Stévenart, Mathieu ot Anciaux, à h Botte, Alexandre Borgniet et les 'deux maison? attenant à cette dernière. * * * On serait tenté do dire, on songeant à d'autres villages si terriblement éprouvés, que la commune de Castillon a été privilégiée. Sans doute, bien rares furent les maisons qui n< reçurent pas la visite des „indésirables" sol •dais allemands mais aucune d'elles ne fut incendiée et le pillage fut plutôt superficiel : en ■ général le mobilier et le bétail ont cté respectés. Au presbytère, le coffre-fort appartenant à la fabrique do l'église fut défoncé, mais I l'ostrr --îr <v i s\v trouvât n'a pas nnlevé. ' Les habitants de Castillon oui. sur l'ordre de? | Hiinuncesi ia cents ia s autorités militaires françaises, avaient évac la commune lo 24 août 1914, y rentrèrent po la plupart dès le commencement du mois ■ septembre suivant et, par un de ces magnifiqu élans de solidarité dont les événements récen nous ont donné tant de réconfortants exemple les cultivateurs rentrés au village s'occupe: des biens et do la culture des terres des absen et veillent à leurs intérêts. îPSj * * * des ^orl°d°fc communique au ,,X2 lies des nouvelles de quelques commi fioe U€s 1,arrondiss^ment do Philippeville. n^.g Un de ses correspondants, en lui ei L voyiant les renseignements que nous pi béions ci-dessous, ajoute quelques réflexion sur le moral de la vaillante population d a 1;Enti-e- Sambre-et-Meuse. Nous" le6 repre duisons ici textuellement: îau ,,Nous avons toujours la même confianc 20, en 1 issue finale de la guerre. Nous voulor in. rester Belges et nous savons que nos soldat s à vaincront l'ennemi qui nous opprime, mai «s- que nous ne craignons pas. se_ jjUn petit tra.it vous montrera que nou )ut avons toujours l'esprit... gaulois: c'étai rre sur la route de Philippeville ; un brave oacm le- pagnard y menait tranquillement sa dhiar t'o- rette à âne. Une automobile allemande aT Lit, rive à toute vitesse. L'âne s'effraie, ca briole, se met en travers de ]a route, ce qu >nt fait faire à l'auto boche un panache... ko ue lossal ! ,,Cet événement, vous le pensez bien, < la eu un retentissement énorme dans la ré és. ofion. On raconte que l'âne a fait eemblan-îr" d'avoir peur, qu'en ruant il a levé la queus< et que c'est le bruit qui en a résulté qui i î}11 effrayé le chauffeur boclie. lls ,,Aussi, quelques jours plus tard, nous (e3 'avons fait le simulacre de décorer le baudet Q^ui est devenu, dans le pa)^... nn person-nage historique!" er irs Je Dans les Flandres x Pour la troisième fois en moins d'un mois, quatre bandits masqués se sont introduits, cette fois au hameau Ruyter, dans la de-1 meure des époux Maerschalck, cultivateurs à iu ^ aesmun&ter. Braquant leurs revolvers sur es les deux vieillards, ils ont exigé d'eux les eg 1,000 francs qu'ils avaient perçus le même st jour et qui provenaient de 1a vente d'un boeuf. Les malheureux, plus morts que vifs, ut j remirent les 40 francs qui leur restaient encore et prouvèrent que le gros de la som-so me avait été déposé à la Caisse d'épargne. ^ Les bandits partirent furieux d'avoir si mal ^ réussi. Le parquet informe. Q- ■ ■awi te s // y a un an [u 17 awril 1915. — Nouvelles contre-attaques allemandes sur Notre-Dame-de-Lorctte, 1® par trois fois repoussées. Bombardement des e" grottes de Pasly, abritant Vennemiy par t'arpillerie lourde française. Au nord-onz-est r_ do Pcrthes, les Allemande font sauter deux •0 1 m^nes près des tranchées françaises et ocoio-i- : pent l'un des entonnoirs. Au nord d-e Mes-i- nil-les-lîurlusy leur contre-attaque e$t rô-po'U-ssée. Progrès sensibles dès troupâs françaises sur les rives de la Fecht: sur la rive is nord, elles occupent l'éperon ouest du SiUa-^ kencasen et débouchent dans le ravin, vers la rivière; sur la rive sud, elles s'emparent a du sommet du S chncpfpnriet hk opf. U n diri-t geàble fmnçais bombarde la gare de Fri-b o-urg-en^Brisgau. Front oriental: près de ;, Rosioki, une attaque ennemie est repoussée r par les Russes; en- Prusse orientale, les Allc-s mands préparent une offensive. Dans la 7iier s Egée, lé croiseur Miner va' ' captwc u<n tor-~ pilleur t.wrc qui menaçait un transport anglais. Bombardement des ouvrages d'El-^ Arick pc(r un ciirirassé français. : — 3 Conseil national économique belge s et congrès permanent. ) Hôtel Ceci!, Strand, Londres W. C.( CRocm 253). Division financière-Section des créances ^Présidence de Mr. R. Billiard. Cette section a précédemment adopté, pour > toutes les créances, le principe d'un morato-5 rium général do 4 mois prenant cours au rétablissement de la paix, ce délai pouvant être prorogé si lies circonstances en démontrent la nécessité. Dans ce même ordre d'idées, la section s'est ; ralliée ensuite à un projet présenté par Mr. ! Deridder préconisant, pour faire suite à ce mo-ratorium général, un moratorium «oncordataire spécial.établi sur les bases suivantes: lo. En principe, toute dette commerciale née avant le 4 août 1914, devra être entièrement liquidée par son débiteur ; 2o. Celui-ci sera autorisé à se libérer pat ' acomptes ; 1 3o. Toute detto liquide et exigible non payée 1 à son échéance originale, portera, nonobstant toute convention autre ou contraire, un intérêt qui ne pourra dépasser de plus de un pour cent le taux courant de la Banque Nationale; 4o. Les commeliçants et industriels qui devront recourir au moratorium concordataire déposeront un extrait certifié exact do lour situation, mentionnant les noms de leurs créan-ciersciers, ainsi que lo montant des sommes dîies à chacun d'eux, au siège du Tribunal de Commerce de leur ressort. oo. Le législateur assumera la sauvegarde des intérêts des créanciers par les mesures de contrôle strictement nécessaires sans qu'elles puissent avoir un caractère vexatoire pour les débiteurs ; k 6o. Dans le cas où le commerçant ou l'industriel bénéficiaire du moratorium concordataire n'effectuerait oas réculièrement ses Daie- «gne. Keclamess 30 cents fia ligne. I ~~È MEDOENS&ZOON it Jp||f|_ Hofweg 11 %§Ép LA HAYE. t- Bf Costume j» sur mesure t depuis f 27.50 1 » l «muivraitPson * PrOCédure s 7o Les débiteurs travaillant sous le couvert du moratorium concordataire devront accopter g des effets pour le montant de leurs dettes auB-t I"terêts' C» effets porteront la _ mention: ,,Moratonum Concordataire"; ils _ seront renouvelables sous déduction du montant de I amortissement exigible à chaque échéance. ,. . , p. V E. B. attire l'attention do la - législature sur les charges financières qu'en- - w ®ra ' Ies débiteurs jouissant du " ■ C^dataire, l'obligation dç payer les frais do timbres cuculés : 1 éti^i- - nN" f ' B' émet le VOCT1 de voir etendre a celles des créances civiles pour les-quelles des mesures spéciales ne seront ps-, proposées, les avantages ci-dessus accordés aux créances commerciales. Ch. B. ie liste noire? Il existe, parait-il, en Belgique un Journal intitulé ,,Patrie" qui publie d<s listes noires de personnes qui seraient désijméca a la vindicte publique par'te gouvernement châtiment a,urait autorisé le Renseignement pris à bonne source nous pouvons déclarer que te gouTOrnemeint befes na pris aucune décision de ce genre, qu'il n a autorise personne à se substituer aux pouvoirs publics et qu'il réprouve au contraire toutes violences qui ravaleraient ne"S5aU aU m6me niveau 1ue n"» <»- Le^ manoeuvres de l'espèce ont évidemment une origine très suspecte. ~ —■ ■ - Lettres de s dats Allemands au front Le professeur Philipp Witkop, de Prei-burg publie Quelques lettres de soldats allemands au friit. Sa brochure vient d'êfre traduite en néerlandais. Ces lettres émanent d étudiants et le but évideat de cette publication est de faire impression su? les pays neutres. 1 J Ces étudiants racontent ce qu'Us ont vu et éprouvé sur le front occidental et sur le iront oriental. Ces lettres sont à dessein impressionnantes et tendent à démontrer ?r„ ^ ,,1Dalgn?,eSt un Pays d« grande cul-tuie intellectuelle et de sentiment. Dans leurs moments de loisir, les étudiants rêvent ç.e philosophie, parlent de Goethe, de Schiller et jouent du Wagner. Un étudiant raconte de quelle manière émouvante quel-ques-uns de ses amis ont retiré du champ de bataille un soldat français qui pleurait et gémissait depuis plus de vingt-quatre heures sur ia terre humide, sans que tes soldats irançais osassent lui porter secours. Un autre parle du rôle prépondérant des intellectuels da;ns la guerre; on trouve surtout, déclaré-t-il, l'idéalisme, le sentiment du devoir et du courage héroïque chez les jeunes intellectuels. Que diront les millions d ouvriers syndicalistes allemands ? Leurs succès sont dus non seulement à leur puis santé organisation militaire mais à leur haute culture intellectuelle. Eux, intellectuels, eveillenfc l'enthousiasme et entretien nent le courage et l'énergie. Un étudiant mortellement blessé, écrit à ses parents que la mort lui est indifférente,. que la guerre a pour but la suprématie mondiale, mais qu il ne verra malheureusement pas la fin de cette tragédie. Un jeune médecin raponte qu a Fosses, près de Namur, il avait IVi en compagnie d'un pharmacien belge de nombreuses bouteilles de bourgogne. Le pharmacien racontait se3 aventures d'étudiant à Bruxelles et a Gand, tandis que 1e docteur allemand parlait des siennes en Allemagne. L'impression générale qui se dégage du livre est que la grande Allemagne iiber ailes, ce pays d'une culture supérieure, a été attaquée injustement. Quo, malgré les horreurs de la lutte, 1e soldat allemand n'oublie pas la grandeur de sa mission intellectuelle et qit il applique toutes les lois de l'humanité. Mais voici le teuton qui se réveille: nn nommé Gerhart Pastors écrit de Save: , .Maintenant nous luttons vraiment contre les Serbes. Nous sommes unis et tous désireux de nous rencontrer avec tes Serbes, face à face, pour leur flanquer nos poings dans la figure. Si nous recevions, aujourd'hui l'ordre d'avancer nos positions il nous semblerait que nous allons entrer au ciel". D'un côté donc ils parlent de poésie, de musique, d'humanité et de culture mais i'autre part dominent leurs insticta do brutalité» *

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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