Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 27 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7s7hq3t53z/
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4e Année - - N° 306 Jeudi 27 Juin 1918 Rédaction & Administration Turfmarki 31 & 31a La Haye—Téiépb 216 Bureau à Maestr*c-ht : W i I ti e I ni i n a s i n g e I ? 7 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 •/ *S 5 cents le siuméra ABONNEMENTS : . 1 florin par mois Hollande : r. 2.50 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La iigne : 15 C. en 4 3 page Réclames permanentes à forfait POUR NOS INVINCIBLES Une oeuvre splendide Ce n'est pas sans émotion que no écrivons ces lignes. Nous sommes encc sous l'impression des instants de j( grave «t profonde que nous venons vivre à constater, " de visu „ comme dit dans les vieux procès-verbaux, l installations superbes dont disposent s tuellement, à Rotterdam, les évadés belg< Nous avions reçu du front coup s coup ces jours-ci — nos lecteurs se rappellent — deux lettres où des " jas décorés et chevronnés se plaignaient av amertume dt l'accueil peu hospitalier i servé en Hollande aux vaillants qui bi vent les traîtreuses balles boches et l fils électrisés perfides pour rejoindre l autres braves, leurs frères, qui monte depuis tant de mois, dans les tranché de l'Yser, Ja garde de nos libertés. C lettres, que nous avons publiées, no chagrinaient-à tel point que nous avo voulu voir et savoir, quitte à clamer bi haut notre indignation si véritableme elle était fondée ou à rassurer, avec u franchise égale, les nombreux Belges c nous lisent et qui ont des parents par la petite armée d'." invincibles „ — pl de 35,000 hommes à l'heure actuelle actuellement au front ou dans nos ce très d'instruction militaire. Voilà comment, lundi après-midi, no nous sommes amenés au Consulat gér de Belgique à Rotterdam, où M. Van d Heyden, notre consul général, nous reç immédiatement et pria son second, M. i Smet, de vouloir bien nous piloter da les locaux de l'OEuvre d'hospitalisation d Evadés belges en Hollande. Quelques instants après, l'emboucht dç la Meuse traversée sur le bateau service, nous arrivions devant un hô monumental, solideement assis sur 1 quais au milieu des vastes entrepôts d'il des principales compagnies de navigati des Pays-Bas. — C'est ici, nous dit noTre guide. Nous n'en croyions pas nos yeux! nous allions marcher de surprise en si prise, de ravissement en ravissement. La Holland Amerika Lyn a fait instalh il y a quelque vingt ou vingt-cinq ar au milieu des entrepôts qui lui appartie nent dans le grand port'néerlandais, i hôtel magnifique pour héberger, en atte dant leur embarquement, les émigrar en partance vers les Amériques. Vai bâtiment à trois étages, conçu dans 1 meilleures conditions de confort et d'h giène et pourvu de toutes les dépends ces nécessaires pour la nourriture et logement de plusieurs centaines d'homme cet hôtel réalise une des plus belles entr prises de ce genre existant dans monde entier. Un seul souci paraît ave présidé à sa création : celui de réalis une oeuvre concentrant le maximum d'u lités pratififues avec le minimum d'effor la question de dépenses n'intervenant qu' ordre secondaire. On imagine ce q peuvent faire des Hollandais, gens < goût et bons sen«, avec un tel programir Nous n'entreprendrons point la descri tion du porche monumental, des réfe toires dont un pour 180 personnes et autre pour plusieurs centaines ; des ci sines aux amples foyers et aux cuivr étincelants avec l'installation pour le 1 vage mécanique des pommes de terre des légumes ; de la salle de récréatif donnant vue sur le port aux eaux mo vantes et miroitantes ; des dortoi constitués par des séries de cat nés contenant chacune six couchettes s perposées par trois ; des cabinets 1 toilette avec distribution d'eau filtr froide et chaude ; des Iavatorys av chasses d'eau automatiques ; des vesti; res abondamment pourvus de vêtemen sous-vêtements, chaussettes, à la dispo; tion des pensionnaires ; des salles i bain qu'envieraient bien des rentiers; d salles de désinfection nanties de dei lessiveuses-essoreuse» actionnées à la v peur ; du lazaret-hôpital avec salles sp ciales pour les tuberculeux, pour les g leux, pour toutes les maladies spéciale de la pharmacie et du cabinet de méd cine où un praticien distingué, ayant i longues années dexpérienée, reste nuit jour à la disposition des% malades, et etc. Il faudrait tout ce journal pour esqui 1er seulement la description de ces in tallations .splendides où règne et trior phe partout la propreté la plus métic leuse et la plus... hollandaise. Les pla chers sont en béton dallé ou en caoi chouc durci ; les murs sont lambrissés passés au matolin $ des plantes vert jettent partout leur grâce et dispense abondamment à l'atmosphère leurs verti purifiantes ; tous les locaux de la ca1 —ca us- au grenier sont éclairés copieusement à ,re l'électricité et pourvus du chauffage cen- >ie tra'- de N'était l'exil, toujours amer aux exilés, on nous dirions volontiers que cet asile d'élec- es tion est un eden pour ceux qui ont la c- chance d'y être" accueillis, car je ne vou» ;s. ai point parlé encore de la façon dont on ur y est reçu. Le personnel de la N. A. S. M. le qui ne cesse de nettoyer, de fourbir, d'as- ; n tiquer les diverses pièces employées, est ec d'une prévenance et d'une discrétion é- exemplaires. Nous nous plaisons spéciale- a- ment à rendre hommage à son hoofdmees- es ter M. Lucas Roels, dont la bonne figure es de rondeur et de loyauté, trahit une ;nt sympathie sincère et éclairée podr les longs es malheurs immérités des évadés, et Les Belges qui, de leur petit bureau us annexé à l'établissement, dirigent et sur- ns veillent les pensionnaires, l'adjudant Ro- en hart et le maréchal-des-logis Bruneel, con- nt naissent eux aussi — nous nous en ne sommes rendus compte — l'art simple du lui bon accueil et de la cordiale parole de mi bienvenue. Les évadés ont pour eux une us déférence affectueuse et reconnaissante _ dont nous avons eu sous les yeux de n- nombreux témoignages singulièrement éloquents et probants. us Nous vous en parlerons demain. é" François OLYFF. er ut » Au jour le jour re de — C'est un commencement, et c'est un tel bon commencement. Ce qui se passe en es Autriche, c'est une aurore qui point. ne — Croyez-vous ? 3n — Mais sûrement, Madame. Voilà bien longtemps que l'on prédit la révolution à Vienne, en attendant celle de Berlin. Ça commence, et les Autrichiens quand [r_ ils commencent, ils commencent fort. Ils en ont assez de la guerre. Et ils n'ont pas assez à manger. Trop de jeux de cirque et pas assez de pain. Il faut être ' endurci comme un Prussien pour sup-n~ porter cela longtemps. Les Autrichiens tn sont un peu moins durs. Et c'est bien pourquoi ils «e révoltent. — Mais se révoltent-ils vraiment ? J'ai e lu dans mon journal... e® — S'ils se révoltent ? Mais je vous crois, et non seulemènt à Vienne où des "" barricades jaillissent des pavés, mais en-( e core sur la Piave, d'où ils fuient avec ce ;s' mordant, ce Cran, cet entrain et surtout *?" cette rapidité qu'on leur a toujours vus, .e dans cette guerre et dans toutes les "I! guerres, chaque, fois qu'il s'agissait de .. s'en aller : Potiorek a eu beau être cassé , ~ aux gages, son esprit et sa tradition de-' meurent. Et les Autrichien» fuient devant ~ les Italiens assistés des Franco-Anglais, ' comme ils fuyaient devant nos chers et admirables Serbes il y a près de quatre ,e^ ans. Et s'ils ne fuiënt plus devant les Russes, c'est simplement qu'ils ont trouvé ~ plus avantageux de faire la paix avec ij_ eux. Sans quoi... — Et les Allemands dan» tout ça, que vont-ils faire? t — Des têtes, tout au plus. Que voulez- vous qu'ils fassent? Dans le cas présent même le vieux dieu se trouve pris au dépourvu. Il a pu faire croire aux Autri- chiens qu'ils étaient victorieux ; mais ll_ comment leur faire croire qu'ils sontnour- ris? C'est exiger beaucoup du pouvoir . de persuasion des boches. C'est même ee exiger tr»p. Sans doute, Berlin enverra à e.c Vienne quelques grains pour subsister u" jusqu'à la récolte prochaine; mai» cela ne peut guère durer, car Berlin a faim i|1_ aussi et ne «onge pas à se serrer la ceinture d'un cran supplémentaire, pour es que le paysan (ami et allié) du Danube 1X puisse ne pas mourir d'inanition. Les Autrichiens auront beau chanter, en paro- e" diant — s'ils le connaissent — le vers de a~ Musset : s; e_ Nous l'avons en votre grain allemand ! ie il faudra qu'ils le rendent, et avec des et intérêts. Et alors comment feront-ils ? Je :., vous le dis, Madame, voilà d'excellentes nouvelles. s- — Mais alors toute l'Autriche va mou- s- rir de faim ? n~ — C'est possible. C'est même probable, j- Peut-être, comme les anipianx de la fable, i- ne mourront-ils pas tous ; mais tous sont it- déjà frappés. Cela dégoûtera les survi- et vants — s'il en reste — de continuer la 2S guerre, et surtout d'en refaire une dans nt vingt ans. Car voilà le côté'excellent de js l'arme terrible du Blocus : elle doit faire re réfléchir ceux^ qui voudraient plus tard Nouvelles du Jour — Les Italiens ont achevé le nettoyage de la rive droite de la Piave, du plateau d'Asiago et du monte Grappa. Ils ont capturé -encore hier 2,053 prisonnier*. — D'enthousiastes manifestations ont lieu dans toute l'Italie. Le peuple célèbre la foi reconquis» en ses destinées — La joie est vive aussi dans tous les pays alliés. — Rien de spécial sur le front occidental. Les aviateurs britanniques ont effectué avec succès des raids en Allemagne, où la gare de Metz-Sablon, les usines de Sarrebruck et de Dillingen ont été spécialement visées. — Les troupes tcheco-slovaques marchent de succès en succès ; ellles viennent encore d'occuper Jekaterinaburg. Le-nine a lancé contre elle une proclamation fulminante, mais qui ne leur fera apparemment pas beaucoup de mal. — Kuhlmann a terminé au Reichstag un trop long discours. Retenons en seulement que l'Allemagne a perdu toute sa confiance en la victoire des armes. Kuhlmann estime que c'est par des négociations que la guerre se terminera et il livre ainsi la raison des louches manoeuvres pacifistes que l'Allemagne ne cesse d'ourdir par le monde-. Mais il reviendra encore de bien d'autres illusions ! — Le chancelier a prononcé après Kuhlmann un discours où il lui a donné le "satisfecit,, et invoqué le secours du vieux dieu allemand.— Lloyd Georges vient he^yeusement de dire quelques paroles viriles qui contrastent singulièrement avec la guimauve et l'eau de rose d'outre-Rhin. Célébrantx notamment l'importance croissante et simultanée du secours américain, de la victoire italienne et de la famine che2 les Centraux, le premier anglais a mis en claire évidence la certitude où nous sommes de vaincre par les armes à la seule condition de tenir quelques mois encore. — En Autriche un gouvernement provisoire va se former avec les anciens ministres, sauf Seidler. Nos enfants soldats Vingt-quatre candidats viennent de subir, à Paris, l'épreuve de candidature en médecine, chirurgie et accouchements, devant un jury central, constitué par le ministre de» Sciences et des Arts. Ce jury, présidé par le lieutenant-général docteur Mélis, inspecteur général du service de santé de l'armée,'"était composé de MM. Brachet, professeur à l'Université de Bruxelles, attaché à la"Faculté de médecine de Paris; Nolf, professeur à l'Université de Liège, directeur de l'hôpital Cabour (Adinkerke); Nève, professeur à l'Université de Liège; Havet, professeur à l'Université de Louvain. Les vingt-quatre candidats sont à l'armée depuis le début de la guerre ; tous appartiennent à des unités combattantes ou à des services du front. Un officier, un adjudant, cinq sergents, deux eaporaux ont gagné leurs étoiles; plusieurs sont décorés de nos ordre» nationaux et de la croix de guerre. Leurs études, forcément négligées depuis le début des hostilités, ont été revues pendant six semaine» de répétition» théoriques et pratiques, faite à la Faculté de médecine de Paris, avec l'obligeante autorisation du gouvernement français, et sous la direction de M. le professeur Brachet. Dix-sept candidats sur vingt-quatre ont réussi l'épreuve de candidature en médecine.Ce résultat fait honneur à la volonté et à la persévérance de nos étudiants-soldats. Il est de bdn augure pour les examens qui auront lieu prochainement pour d'autres Faculté». * recommencer le crime de 1914, Ce sont les Autrichiens qui ont commencé. Ce sont eux qui souffrent le plus. C'est un commencement de la justice. — Mais vous n'avez donc aucune pitié pour ces malheureux Autrichiens ? — Non Madame, aucune. Sans doute, c'est fort triste pour eux. Mai» il y a de notre côté tant de souffrance imméritée, tant de sacrifices, tant de deuils et tant de larmes, que tout ce que j'ai sur moi de pitié se trouve immobilisé. Et j'avoue, sans remords, qu'if ne me reste rien pour l'ennemi. — C'est horrible. — Oui R. F, Les Italiens font encsi*@ plus de 2,000 prisonniers Ils aelhevent la siaiioyage de la ri va droite de la Piave, du plateau d'Asiago et du monte Grappa — L'enthousiasme chez les ilââiés — Haid© aériens en Mïlernagrî® — Lloyd George répond au discours de iCsihlmssîsi et prochaine qu'il nous suffira de " t<snir „ pour obtenir Sa victoire finale AP-IA La victoire italienne ROME, 25. — Stefani officiel : Dans la journée d'hier, après avoir bat et forcé à se rendre les dernières arriè gardes de l'ennemi,les vaillantes troupes i notre 3e armée ont réoccupé entièrement rive droite de la Piave, capturant e core 18 officiers et 1,600 soldats. Dans la région du T o n a 1 e , nos br ves chasseurs alpins, par un coup < main bien réussi, ont enlevé un pos avancé ennemi au S.-E. du Ponta Cavallo. Sur le plateau d'Asiago une attaqi sur les pentes du Monte Valbella nous valu 102 prisonniers. Sur tout le front au N.-O. du Mon Grappa, nos troupes, par une longi et forte action d'artillerie et d'infanteri ont infligé aux Autrichiens de lourd pertes, gagné du terrain et capturé X prisonniers, dont 7 officiers et 16 mitra leuses. Entre C a p o S i 1 e et la Piave m • fusiliers marins ont poursuivi leur br lante action et étendu leurs progrès. Dans la journée et la nuit d'hier n< avions ont effectué d'efficaces bombard ments. Le 23 et le 24 juin nous avoi \ abattu 9 avions ennemis, Au cours de la lutte sur la Piave 222e régiment de la brigade de Jonvo, 225e de la brigade de Arezzo et le 2: détachement d'assaut se distinguèrent to particulièrement. Les carabiniers royai firent également preuve d'une grande br. voure. Grâce à*un travail ininterromp les automobilistes purent réaliser un prom déplacement des troupes, ils assurere également le ravitaillement des comba tants jusque sur la ligne du feu. ROME, 25. — Stefani : La retraite de l'armée autrichienne si le Montello a commencé hier matin, pr< tégée par une énergique résistance de l'a rière garde conduisant à des comba acharnés. L'après-midi les Autrichiens év, cuaient Tagure, à 3 heures Ponte Piav à 6 heures Zenson, à 8 heures Ronch à 9 heures Forsalta. Au cours de la nuit de durs comba ont continué et furent suivis ce matin p, l'occupation de San Dona. Nos troup< enthousiastes avançaient en différen points sous la protection d'avions volai à faible altitude, qui ornés de drapeai précédaient. L'armée sent que les commai dements ont pleine confiance dans victoire de l'Italie. Les dernières nouvelles disent, que l'a tillerie italienne avance méthodiqueme: et occupe des positions le long de la r vière. La cavalerie italienne poursuit l'ei nemi sur la rive gauche de la Piave. Toute l'Italie fête la victoire italienr par des manifestations. Hier soir les pr très dans les églises ont communiqi pendant le prêche la nouvelle d» la vi' toire, terminant par un Vivat Italia ! sali avec une allégresse indescriptible. Les journaux italiens publient les pr miers commentaires étrangers sur la vii toire et sont satisfaits qu'elle soit évalus à sa juste valeur. Le bluîî viennois vaut celui de Berli VIENNE. 25. — Corr. bur. officiel La région montagneuse entre Asia£ et la Piave a été de nouveau hier théâtre de violents combats. L'ennemi mis tout en •euvre pour reprendre 1< hauteurs perdues par lui le 15 juin. Sur le Monte di Val Bella, le col d Rosso, à Azolone, Solaro'.e" et au Mon Pertica, on s'est battu âprement toute journée. Les Italiens ont été repousse en plusieurs endroits. Des rapports arr vés disent la conduite héroïque de l'ii fanterie et de l'artillerie qui ont pris pa aux combats. Ont été signalés spécial) ment, les régiments d'infanterie No (Galicie), No 53 (Croatie^, No 114(Hau et Basse-Autriche), No 120 (Silésie ' Bosnie). Dans le secteur du Montello i au S. de celui-ci, l'ennemi a poussé de patrouilles jusqu'à la Piave. D'après les estimations les pertes tôt; les des alliés s'élèvent a environ 150,OC hommes. Dans la région de San Dona nos troi pes de couverture ont repoussé de vie lentes attaques italiennes. Nos troupe qui avaient franchi la rivière se sont ri tirées sans pertes. Le nombre des prisor niers faits par nous depuis le 15 s'élèv à 50,000 dont 1100 officiers. ■ Félicitations britanniques LONDRES, 25. - Reuter: Le roi d'Angleterre a envoyé un télégr. re au roi d'Italie pour le féliciter chaleureu-je sement lui et son armée des résultats ja victorieux des dernières opérations où les 'n_ soldats italiens se sont battus avec un courage et une résolution qui ont forcé a_ l'admiration du peuple britannique. Je Las commentaires de la presse te française d' PARIS, 25. — Par radio : Les journaux français s'expriment en Ie termes très enthousiastes sur la défaite a infligée aux Autrichien» sur la Piave. Les joiirnaux expriment l'espoir que le généré ral Diaz ne se bornera pas à une action ie locale et qu'il passera à l'offensive, e, L'„ Homme Libre " ne croit pas que le -s kaiser et Hindenburg enverront du secours à l'Autriche parce qu'ils sont trop con-il- vaincus que la décision doit être obtenue sur le front entre la mer du Nord et la )s Suisse. il- L'„ Echo de Paris " résume l'ensemble de la situation en ces termes : En Au->s triche la situation est grave. Il y a des s- difficultés avec la Bulgarie. L'Allemagne îs abandonnée, va tenter de hâter la décision à l'Ouest. En attendant les Ailiés le tiendront jusqu'en septembre, après quoi le l'aide américaine leur assurera la victoire. Les soldats français jt acclamés à Vérone. IX VERONE, 25. — Par radio : â- (U La ville manifeste un grand enthou-t siasme pour le succès des armées italiennes nt sur la Piave, qui coïncide avec l'anniver-t_ saire des batailles de San Martino et de San Soiferino en 1859 et de Custozzo en 1866. La ville est pavoisée. Des proclamations rappellent les ferveur de l'Italie •ir pour ces journées historiques. Un dèta-> chement de soldats français, d'un des r- glorieux régiments français qui ont com-ts battu à Solforino et qui, aujourd'hui, digne i- de ses traditions, combat encore sur le e, sol italien, s'est rendu à l'ossuaire de • e, Soiferino pour déposer une palme sur la tombe de ses morts. Une grandiose mani-ts festation a acclamé les Français à leur ir passage dans la ville. H La Crise Autrichienne it Un cabinet Banhaus x VIENNE, 26. — Lundi à 6 h. du soir un Conseil de couronne a eu lieu sous la la présidence du roi, auquel tous les membres du cabinet Seidler ont pris part. r" Au cours de ce conseil, plusieurs ques-y tion d'ordre intérieur ont été discutées. On croit généralement que le ministre des chemins de fer, Banhaus, sera chargé de former un ministère de transition -avec les anciens ministre», sauf Seidler. ie7 Sur le Front Occidental :7 Petits combats PARIS, 25. — Hava» officiel de 2 h. : Après un violent bombardement, un combat à la grenade a eu lieu à Les Ou-;e vriges que nous avons conquis hier et au N. E. de Le Part. Notre front est resté intact. n Vive action d'artillerie dans la région : de Faverolles et de Torcy. ;o En Woevre et Lorraine, nous avons le exécuté 3 attaqnes et capturé 20 prison-a. niers. :s Les Français font des prisonniers , PARIS, 25. — Reuter officiel de 11 h. ^ soir : £ Entre l'Oise et l'Aisne, des coups de ^ mains nous ont donné des prijsoani.rs. I_ L'artillerie a été active en plusieurs secteurs au S. de l'Aisne, principalement rï dans la région de Silly-la-Poterie. Attaques canadiennes 9 LONDRES, 25. — Reuter officiel du :e matin : ît Les troupes canadiennes ont attaqué la ;t nuit dernière les tranchées allemandes :s près de Neuville-Vitasse et ont ramené 22 prisonniers et 6 mitrailleuses. Elle» i- ont également capturé des prisonniers et 0 une mitrailleuse dans une attaque réussie au S. de la Scarpe. i- L'artillerie allemande a été active pen->- dant la nuit entre Villers-Bretonneux et :s Morlancourt, au S. d'Avion et à l'O. de Merville où des grenades à gaz furent i_ employées. e LONDRES, 25. — Reuter officiel du soir: Rien de spécial à signaler.

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