Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

2236 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 22 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/028pc2vb2f/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

I 4f Anné — N° 362 Réaction & Administra!! I Turfmarkt 31 & 31 a la Haye —Téléph.21 Bureau à Maastricht : n0!el Suisse,Vrijthof. I é'.Èph.l ■ a Flessinçjue : Siijissli'aEit. FRANÇOIS OLYFF I Directeur - Fondateur Les Nouvelles Jeudi 22 Août 1918 S cents le numéro AGONNF MENTS : 1 f orin par mois s foi.c.nde : „ _ . „ 2.c0 fi. par 3moiS | Etranger: port un sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 8 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 lus Activistes - Passiyistes I La Nation Belge de Paris fait montre ■de bienveillance. Elle qualifie de " faute ■de tact „ la remise du fameux memoran-■dum Van Cauwelaert aux amis et alliés ■anglais. I Pourquoi cette condescendance, cher ■confrère ? ï S'agit-il de sauver un ami politique ? I Dans ce cas, de quel droit lui repro-■cherez-vous encore, à lui, de vouloir sauver ■les activistes? I 11 est de mode parmi les semi-activistes ■de singer les Hollandais dans leurs expressions et de dénigrer la Belgique et les ■Belges, en trouvant tout mieux agencé ■aux Pays-Bas. | Au point de vue belge, ceia n'a pas ■d'importance... Ce sont, comme disait ■Ediii. Picard, des petits toutous qui font ■pipi au pied de la colonne du Congrès. Mais nos activistes voilés manquent de ■ psychologie •— tout comme les Boches — ■s'ils s'imaginent gagner ainsi l'amitié des ■Néerlandais. I C'est le contraire qui arrive. Les Hollandais sont littéralement horripilés par ■ces manières. I — " Nous n'avons pas besoin qu'on ■nous flat e, disent-Fs, nous ne sommes pas ■des imbéciles. „ Il y a quelque temps un Johan quel-■conque accablait de sa prose de " school-■ineester „ un quotidien hollandais. Les ■vieux abonnés ont protesté : — " Dites donc à ce Monsieur qu'il ■écrive du flamand, ça nous plait mieux,, ■ disait l'un d'eux. * ' * Le baryton de café-concert Hullebroeck la écrit dans Viij België un article scan-Idaleux, amoindrissant pour les Belges et I les Flamands. C'est ça le " Fier Vlaamsche I Leeuw ? „ Heureusement que nos Flamands ■ sont d'autres hommes que celui-là... Les ■ vrais Flamands jouent en ce moment sur ■ un théâtre autrement important et beau ■ que les tréteaux de la Néerlande et de ■ ses colonies. * * * Tous les moyens sont bons. Au camp de Uden les racoleurs du I Vlaamsch Belgisch Verbond (régiments ■ flamands, etc., etc.), pour récolter des I adhésions, disent aux Flamands : " Celui I qui n'entre pas dans le VI. B. V. est un I activiste !... „ Ne ri«z pas : de bonnes gens s'y sont I laissé prendre. Pendant ce temps son Excellence Van I Cauwelaert essaie d'intimider le gouver-I nement en sifflant ses phrases : " Atten-I tion, Messieurs, nous sommes des mil-I liers !... „ La menace?... Oui la menace... jusque ■ là! — Système. Boche. Pierre DE NAMUR. Ecoute-s'il-pleut A l'O. de Château-Thierry se trouve I un hameau, qui porte le nom curieux I d'Ecoute-s'il-pleut. Un journaliste anglais I ayant posé la question de savoir çi'où I cette petite localité tenait son nom, le I Figaro y répond : Le Larousse, dit-il, I nous apprend que " Ecoute-s'il-pleut „ est I un substantif masculin et s'applique au I moulin à eau, qui reçoit sa force motrice I de ruisseaux qui souvent ont besoin de I pluie pour pouvoir en donner. Suivant un lecteur du Figato, l'annuaire I des Postes de 1914 révélait l'existence de I trois hameaux de ce nom en France. Un autre lecteur de ce journal commu-I nique que dans le département de la Seine I inférieure, dans le canton de Totes, près I d'Anglesqueville-sur-Saane se trouve un I hameau, qui ne dit pas seulement qu'il I faut écouter s'il pleut, mais y ajoute un I conseil, lequel — dit spirituellement le I Figaro — aurait convenu très bien dans I la région du Chateau-Thierry : cette pe-I tite localité s'appelle en effet Ecoute-s'il-I plfcut-Guette-s'ils viennent. Enfin un lecteur belge du Figaro écrit I de Ste Adresse, qu'il y a en Belgique, I aux environs d'Esneux, province de I Liège, un hameau, appelé " Houte-si-plou „ I ce qui est la traduction wallonne d'Ecoute-I s'il-pleut. " Je voudrais qu'aux stations I d'Anvers et d'Ostende, où s'arrê-I tent les chemins de fer belges, tout I ne fût pas fini pour nous et que I là, au contraire, s'ouvrît une nou-I velle et large voie à l'activité na-I tionale. Je voudrais que ces stations, I points extrêmes aujourd'hui, devins-I Sent bientôt les points de départ de I nombreux steamers qwi prolonge-I raient sur la mer notre railway.,} Discours du duc de Brabant (1861) L'Art Belge en exil On sait que le commandant de Gcr-lache, l'explorateur bien connu des mers antartiques, a organisé en Norvège, de février 1917 à fin mai 1918, des expositions d'art belge qui eurent le plus vif succès. Voici quelques détails à ce sujet : Ces expositions eurent lieu successivement, à Chiistiania, Bergen, Aalesund, Trondhjem, Christiansund et Stavanger. Dans chacune de ces localités elles provoquèrent maintes manifestations singulièrement flatteuses pour l'amour-propre national belge, le nombre des visiteurs et le chiffre des ventes dépassant d'ailleurs, et de beaucoup, tous précédents. En dépit de la guerre sous-marine, et grâce à des expédients qu'il sera piquant de dévoiler plus tard, le commandant de Gerlache parvint en étroite collaboration avec la direction belge des Beaux-Arts, à réunir des œuvres de la plupart des artistes belges qui sont au front ou qui se trouvent dispersés en Angleterre, en France et en Hollande : Bastin, Baert-soen, Blieck, Claus, Cluysenaer, De Bruy-cker, De Saedeleer, Léon De Smet, Jef-ferys, Gilsoul, Guilbert, Gouweloos, Op-somer, Paerels, Paulus, Posenaer, Ronner, Rousseau, Smeers, Sterckmans, Tytgat, Van Rysselberghe, Viérin, Wagemans, les Wytsman et bien d'autres encore. Le directeur des Beaux Arts, M. P. Lam-botte, put même joindre à ses premiers envois des œuvres de choix dues à des artistes éminents restés dans le pays occupé, les Donnay, les Frédéric, les Laer-mans, les Marcette, les Rassenfosse, œuvres qui étaient exposées à Venise au moment ou la guerre éclata. Ces expositions belges en Norvège furent donc auss représentatives de l'art belge moderne que le permettaient les conjonctures actuelles Quelques chiffres donneront une idée de l'œuvre accomplie : Pius de 300 tableaux, aquarelles, gouaches, dessins, plusieurs centaines d'eaux-fortes et une douzaine de sculptures furem vendus. Et, tous frais couverts, le commandant de Gerlache eut la satisfactior de pouvoir envoyer aux exposants plus d'un demi-million de francs et de verser en outre, au " Belgian Orphan Fund „ qu'il représente en Scandinavie, plusieurs milliers de francs provenant des entrées et de la vente des catalogues. Chaque exposition étant sensiblemeni différente de la précédente, six versions du catalogue furent successivement éditées. Ce n'étaient pas de simples nomenclatures des œuvres exposées, mais bier de véritables petits guides à travers h Belgique sanglante et dévastée. Le total des frais de transport, assurance, encadrements — plusieurs centaines de cadres durent être confectionnés sur place — manutention, location de salles, entreposage entre les expositions réclame, etc., s'élève à quelque cent mille francs, et il faudrait même doubler cette somme si l'on tenait compte du fret e de l'assurance lors du transport des premiers contingents, frais dont l'organisation parvint à être exonérée (ce qui, soi dit en passant, rendit les expositions possibles).Un album, richement édité, vient d( paraître à Christiania, qui contient, sous le titre de l'Art belge en Noivège, des reproductions photographiques, en noii et en couleurs, d'un certain nombre de; meilleures parmi les œuvres exposées Et, tout comme les expositions dont i ravive le souvenir, cet album est accueill avec grande faveur par la presse et pai le public norvégiens. Le " Norske Intel-ligenssedler „ de Christiania (organt officieux) dit, notamment, au sujet d( cette publication : Aucune exposition d'art n'eut jamais, che: nous, le succès qu'obtint l'exposition belgi organisée l'année dernière au cercle artistique Non seulement les visiteurs furent exception nellement nombreux, mais encore la vente fu énorme... Celui à qui revient, en tout pre mier lieu, l'honneur d'avoir mené à bonne fil cette entreprise que les circonstances rendaien particulièrement ardue est le commandant di Gerlache, l'infatigable champion de la causi belge. Ce fut lui aussi qui, de concert avei le Directeur des Beaux-Arts de Belgique, M Paul Lambotte, choisit les œuvres exposées Si cette exposition réunit tant de suffrages ce n'est pas seulement à cause des sentiment: que suscite naturellement en nous le sort di peuple belge. Ce furent les réels mérites de: exposants, la qualité et l'élévation de" leu art, bien plus que la pitié que nous inspin leur condition présente, qui déterminôren leur triomphal succès. Aussi bien, cet ar nous prouva, bien plus éloquemment qu'au cun discours ne l'eût pu faire, que le peupl belge ne désire pas être pris en pitié, qu'i ne sollicite pas notre compassion. Qu'ils soien Wallons ou Flamands, les Belges ont toujour porté la tête haute ; ils savent lutter fière ment de préférenoe pour la vraie culture mais aussi, lorsqu'il le faut, sur les champ de bataille : traditions d'honneur, plusieur fois séculaires, qui sont l'apanage, de la pa trie des frères van Eyck, de Rubens, de Vai AU JOUR LE JOUR Les histoires de renégats sont ■JT —sf presque toujours pénibles. Mais celle-ci ne l'est pas trop. Et elle ffUy est instructive, au moins. 11 s'agit v do Stewart Houston Chamberlain. Qui est Stewart Houston Chamberlain '? Un Anglais, le fils d'un amiral anglais, et sans doute un parent du grand Joe. Il est difficile d'être plus Anglais que ce Chamberlain-là. Eh bien pas du tout. C'est un Boche. C'est un Pangermaniste. C'est un toqué du pangermanisme. C'est comme j'ai l'honneur de vous le dire. Il faut vous rappeler qu'il a épousé la fille de Kichard Wagner et que depuis lors il n'est plus sorti de Bayreutli où il vit aux crochets de la gloire de l'auteur des « Nibelungen ». Dans cette atmosphère, l'Anglais sentit son patriotisme et son attachement à la terre natale fondre comme neige au soleil. Il se sentit •—horreur! — devenir Boche. Il écrivit de lourds volumes pour prouver aux gens qui le savaient aussi bien que lui que Wagner était plein de talent. Et puis il s'attaqua à la haut» philosophie, à la philosophie des races européennes. Il publia une lourde série de volumes, intitulés les «Fondements du Dix-neuvième siècle » où il réclamait pour la Prusse, sa mie, et pour les Hohenzollern, ses patrons, les rôles combinés de sauveurs de l'Europe Quelqu'un parla à Guillaume II de cette philosophie nouvelle et joyeuse, et comme l'empereur n'est pas ennemi d'une certaine gaitt de quartier-général, il la lut, ou se la lit lire Il décréta alors que ce Chamberlain n'étaii point un sot et en fit le philosophe attaclu à la Cour, une sorte de « fou du roy ». Toui n'est pas drôle dans le métier de renégat. La faveur de l'empereur engagea quelque: personnes sérieuses à lire ce que ce pauvn Chamberlain avait si laborieusement compilé Et dès les premiers chapitres ces pei-son nés" sérieuses restèrent frappées d'une stupeu: et d'une épouvante presque sacrées. Elles ni savaient en vérité, ce qu'il fallait le plu: admirer dans cette épaisse philosophie, di l'ignorance de l'auteur ou de son culot. A h vérité, Chamberlain avait pillé, rançonné e escroqué tous les philosophes de son siècle ce qui est la bonne manière scientifique aile mande. Il avait recopié des chapitres entier: de Nietzche, des paragraphes complets di Gobineau, des tomes de son proprç beau-père Guillaume II qui est de faible lecture et di I culture médiocre, n'y avait vu que du feu mais des hotnmes comme le Dr Eugène Koet zer, le célèbre biographe de Gobineau, on sévèrement jugé non seulement la science ' mais encore et surtout la probité du pliiloso ' phe selon l'évangile de Postdam. La guerre a achevé d'affoler Chamberlain Elle en a fait un pangermaniste. En 1915, i demande sa naturalisation, l'obtient sans- plu i de façons et se voit décerner de la main mêmi du Kaiser la croix de fer au titre civil. Dès lors il se lance dans des attaques monstrueuse: contre l'Angleterre. Il « démontre » sa faiblesse sa corruption, son infamie, Il prédit que jamais 1 " jamais elle ne mettra en ligne une armée sé rieuse, une armée nationale et il affirme enfii que c'est un pays pourri jusqu'aux os. Ah quelles âneries l'illustre philosophe de Guil laume II n'a-t-il pas dite» ! Et après s'êto _attaqué aux Anglais, il s'est attaqué aux Al lemands coupables selon lui de ne pas asse: haïr l'Angleterre. Mais là, le Chamberlaii s'est trompé. Il a attaqué trop forte parti' ' en accusant, par exemple, la « Gazette d< Francfort » d'être vendue à l'Angleterre, qu place mieux son argent. Ce journal vient d< lui faire un bon procès qui vient de se ter t miner par la condamnation du calomniateur : l'amende maxima aggravée encore de <cônsi dérants accablants. Il y a encore des juges ; Francfort. Ceux qui ont jugé le renégat l'on nettement traité de menteur, mais de men teur inconscient, de fanatique, et tout compt ' fait de toqué. Il est bon qu'ils aient une foi pour toutes montré ce pauvre homme tel qu'i 1 est, et on n'imagine pas de verdict plus du ■ j^our un « savant » et pour un « philosoph I des races » que celui de « mepteur inconscient » i Pauvre Chamberlain ! — B. F. ; Dyck, traditions qui ne sauraient être foulée > aux pieds, qui ne périront point, et que l'ai belge a conservées intactes jusqu'à ce jour-. Ainsi que nous l'avons dit déjà, la plupar ' des œuvres exposées resteront dans ce pays ' Mais, comme elles sont entre les mains d particuliers, elles ne sont plus accessibles tout le monde et elles ne sont pas aussi con t nues du grand public qu'elle* méritent de l'être Or, ici nous retrouvons l'inlassable de Ger i lâche ; il a fait un choix de 70 de ces œu t vres et les a fait reproduire photographique ment. Ces reproductions sont réunies en u bel album et accompagnées d'une chaleureus introduction de Jappe Nilssen... Nos lecteurs connaissent d'autre pai le magnifique succès des exposition d'art belge organisées en Hollande. No artistes ont su partout bien mériter de 1 Patrie. Aux Etats-Unis t Pour l'aviation WASHINGTON, 20. — Reuter : L 3 commission gouvernementale pour l'in } struction et l'entraînement spécial de aviateurs annonce que l'institution compt ' 47.243 soldats volontaires. 17,429 reçoi vent l'instruction de mécanicien, 5450 d s chauffeur, 24,365 de télégraphiste san 3 fil et d'autres reçoivent l'instruction d - menuisier, forgeron, électricien, machiniste 1 gazier et le reste. ERlLLSkUTE ATTAQUE FRANÇAISE Sur un front de 25 km., entre Noyon et Soissons, les Français avancent de 4 km., capturent de nombreux villages et font plus de 8,000 prisonniers Entre Noyon et Roye, ils s'emparent de Beufraignes et font bQQ prisonniers SSSSi L'avance française PARIS, 20. — Havas officiel 2 h. : , Duel d'artillerie dans les régions de Las signy et de Breslincourt. Entre l'Oise et l'Aisne, nos troupes on pris hier soir le village de Vassens, ai N.-O. de Morsain. Une attaque allemande à l'O. de Maison de-Champagne a échoué. Nuit calme partout ailleurs. ' PARIS, 20. — Havas officiel 11 h. : Au S. de l'Avre, nous avons pris Ben vraignes' après un combat acharne Dans notre avance d'hier entre la Mai s et l'Oise, nous avons fait 500 prisonniers > A l'O. de l'Oise nos troupes ont effec tué ce matin une attaque contre les ligne allemandes sur un front de 25 km. env: ron de la région de Bailly jusqu'à l'Ois< Malgré la résistance tenace de l'ennem ' notre aile gauche a atteint la lisière S L du bois d'Ourscamp et les lisières d t Carlepont et de Caisnes. ; Notre centre a pris L ombra y e Blé r an c o u rd el I e, et pris pied suri ' plateau au N. de Vassens. ; Notre aile droite a occupé les village deVezaponin, Tartiers, Cuis y en-Almont et Osly-Courtil. ! Sur tout le front d'attaque, nous avon t accompli une avance d'une profondei , moyenne dè 4 km. et fait plus de 8,00 - prisonniers. Le total des prisonniers fait par les Français entre Oise et Aisne de j puis le 18 août dépasse les 10,000. s L'avance anglaise continue. - Encore 182 prisonniers s LONDRES, 20. — Reuter officiel matin > Nos troupes ont avancé leurs ligne , hier soir dans la région de Vieux-Berqui " et d'Outersteene et fait encore 182 pr î sonniers. " Nous avons repoussé 4 attaques alli 3 mandes contre nos positions au N.-E. c ! Chilly. Nous avons effectué une attaqi î réussie au N.de Bray. i Nos troupes ont progressé sur la Li 5 à l'E. de la route de Paradis à Mervill : LONDRES, 20. — Reuter officiel soii 1 1 3 Combats locaux sur les deux rives c - la Scarpe. Au S. de la rivière nous avoi ï repoussé des attaques contre nos pos - tions établies dans les anciennes ligni 1 ennemies. Nous avons fait un léger pr» k grès à l'E. de Fampoux. ^ Sur les deux rives de la Lys nous avoi s également gagné du terrain ; nous avor 1 pris Lé pi net te et sommes arrivés r l'E. de Merville. Nous avons pris aus s Vierhoek et La Couronne au N. c Merville. Au front américain " PARIS, 20. — Reuter officiel amér. s Au N. de Toul, les Américains ont ri t poussé une attaque allemande et infli^ t de lourdes pertes à l'ennemi. Les Allemands avouent t f perte de Siflerwille BERLIN, 20. — Wolff oficiel : Au S. O. de Bailleul l'activité de l'a tillerie a atteint à plusieurs reprises ur " grande violence. Sur le champ de b; taille du 10 août l'ennemi a renouve 1 hier soir ses attaques. Au S. de Meterc e celles-ci n'ont pu se développer sous n< feux concentrés ; au N. de Vieux Berqu elles ont été repoussés dans un corps s corps. Des deux côtés de la Lys, noi s avons retiré sans combat, il y a quelqui a jours, nos postes avancés à l'O. c Merville, jusque sur une ligne à l'E. c village. Près de Lens et sur la Scarf nous avons repoussé des coups de ma anglais. a Au N. de Lihons, nos troupes d'assa ont attaqué la première ligne des posti s anglais, ont fait prisonniers les hommi e qui les gardaient et ont repoussé plusieu _ contre-attaques ennemies. Au S.-O. ( e Chaulnes nous avons repoussé vers s soir une attaque lancée après une cour e préparation d'artillerie. ; Au N.-O. de Roye, les Français o attaqué avec des tanks; ils ont été r poussés. Entre Bc-uvraignes et l'Oise, l'ennemi a de nouveau attaqué sur un large front en partie avec des divisions fraîches. - Au S. de Grapeâumesnil, ses attaques ont échoué devant nos lignes; des deux t côtés de Fresnières, elles ont échoué i devant notre contre-attaque. Après un violent corps à corps, l'ennemi a été repoussé entre Lassigny et Thiescourt; nous l'avons rejeté des éléments de noire ligne avancée où il a pris pied. Nous avons également maintenu notre ligne jusqu'à l'Oise, malgré les . attaques acharnées de l'ennemi; jusqu'au z soir, l'ennemi a été rejeté dans ses posi-; tions de départ. Entre l'Oise et l'Aisne, la lutte d'artil-s lerie a repris l'après-midi une grande violence. Le soir, l'ennemi a continué ses ; attaques entre Cariepont et Nouvron ; sur les deux ailes, l'ennemi a été repoussé après un corps à corps; au centr?, notre e feu l'a arrêté devant nos positions. Ce que dit Berlin :t de la nouvelle offensive e BERLIN, 20. — Wolff officiel soir : s Entre l'Oise et l'Aisne, les Français ont commencé aujourd'hui la tentative de percée à laquelle on s'attendait depuis plusieurs s jours et qui avait été amorcée par les fortes attaques du 18 et du 19. g Après un combat opiniâtre, le premier s assaut de l'ennemi s'est brisé sur nos positions. L'attaque entre Noyon et Roye LONDRES, 20. — Reuter : La dixième armée du général Mangin a effectué ce matin une nouvelle offensive sur un front de 10 milles entre l'Oise et l'Aisne. 's L'avance est jusqu'à présent de 2 milles ; P les Français ont fait 500 prisonniers. L'avance s'est effectuée sur le terrain élevé conquis par les Français samedi. [e Les Américains veulent ie être appelés Yanks Les Américains ne veulent pas être rs appelés sammies. Le général March, chef e. de l'état-major, a déclaré aux représen-• : tants des journaux, que Yanks est l'ap-[e pellation qui leur plaît le mieux. lS E3 1- :s En -Flandre zélandaise )- De notre correspondant : is L'aviateur anglais, le 2e Lieut. Dodwel is blessé, a subi à l'hôpital d'Oostburg, où à il a été conduit, l'amputation du bras si gauche. L'opération a très bien réussie le et les médecins ont l'espoir de le sauver. Le consul anglais à Flessingue a rendu visite au patient, puis s'est rendu dimanche à Cadzand pour y féliciter les : sauveteurs hollandais; 1. M. Van den Heu-2- vel, éclusier et chef de la barque de sauté vetage de Cadzand (Port); 2. M. Johan-Cornelis Gales, caporal 2e mitrailleur com-a pagnie de l'artillerie de siège; 3. MM. B. Daelman, E. Dijselijk, Izaak Colpa, soldats mariniers au petit port de Cadzand; 4. MM. Mésilje, La Gasse et A. r- Bos, civils de Cadzand. Tous ont bravé ie de grands dangers et notamment celui des i- mines, dans leur œuvre de sauvetage, lé A son arrivée à Cadzand, le 2e Lieut. :n Dodwel, malgré ses souffrances, a de-js mandé à féliciter ses sauveteurs et leur a n remis comme souvenir : à M. Van den à Heuvel, sa ceinturo de sauvetage; au ca-is poral Gales, le gant de la main droite; ;s au matelot Colpa, ses lunettes et au maie teiot Daelman, son casque. Les aviateurs lu participaient à un raid sur les docks de ie Bruges; c'est à 6,000 mètres d'altitude in que le Lieutenant Dodwel a été touché. — Samedi matin, deux soldats alle-ut mands ont déserté et passé en Hollande. :s Us sont arrivés à Cadzand en coupant les ;s fils au Swijne. Ils portaient tous les deux rs leur havre-sac. Arrêtés par les soldats le hollandais ils ont été dirigés sur Oostburg. le Quand on leur demanda pourquoi ils dé-te sertaient, ils ont répondu textuellement : "Puisque nous sommes forcés de reculer, nt nous aimons autant reculer en une fois e- jusqu'en Hollande ! „

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in Maestricht von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume