L'indépendance belge

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s.n. 1914, 27 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m901z42w0p/
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I iO Centimes EN BELGIQUE ST A FAKiS «n 65- ANNÉE Mercredi 27 mai 1914 ADMINISTRATION ET RÈDACTIOÏ 1 rue deu Bcuxelle» BUREAUX PARISIENS : 11,jplace de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BPCIQIIE. Un an. 2B fr. 6 mois, 10 fr. 3 mois, S li iUXElcS&URCISr.-D.f » 28 if- » .5 fr. » 8fi HSAfiGtrt " «If- » 22fr. » 2a ÉDITION HEBDOMADAIRE llitimitionile it d'Outre-ra»rj » pages, paraissant le mercredi Un aîî fr»»° Blls. moi» lîî franci L'INDÉPENDANCE TBOIS sr/mass JSA& JûUE. — SIS PAGEa BELGE ts>-xsEnyjkXiQ&. LE pRocuaa !*• i4y Mercredi 27 xnai 1914 Les annonces sont reçues,? A BRUXELLES : aux bureaux du A PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES : chez Mil. Jonn-F. Jones & G Snow Hiil, K, C.; à f Agence flavas, n° liSj, Cheapaide E. G.: et chez Neyroud & Fih», ÏM, r fi0" 14-18, Queen Victoria Street, et T» B, Browu>i Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. A AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Roiin, 2» & ROTTERDAM : même Drme, Wynhaven. 413. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et £& SUISSE, aux Agences de Ja Maison Rudolf. Mosse* ITALIE : chez MM, Haaseustein & Vogler, à Milan. Turin et Rome. ' 4fe£,iEiVV-YOKK. : T,B, Browzie, Ltd, lt East^1"* StreeW • Édition du matin j^ujourâ'hui tE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. ~ La médiation. — Un accord. V» QUESTION ALBANAISE. — L'çpinior grecque. — La protection de la fa mille princière. £n Autriche-Hongrie. — Les délégations. En Italie. — Un dirigeable militaire perdu. Eu Russie. — La què-stion arménienne. Lettre: du Vatican. Notes du jour, par J.-B. En Belgique. — Ce que disent les chiffres. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. Nouvelles diverses de nos correspoo. dants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. ———BM———t—■——«P— BRUXELLES, 26 mai Revue Politique L'aventure albanaise tient à la l'ois de la tragédie et de la comédie et l'on ne sait trop s'il faut y voir le début d'événements d'une extrême gravité ou s'il faut en rire comme d'une série d'incidents qui n'ont rien de commun avec la politique proprement dite. Le coup de force manqué d'Essad paclia; l'arrestation et le bannissement de celui-ci: la révolte des paysans musulmans et leur marche sur Durazzo: l'appel du prince aux Malissores catholiques, protégés autrichiens, pour lui constituer une garde, et le refus de ces Malissores, à peine enrôlés, de marcher contre les rebelles; le prince et, sa famille se réfugiant à bord d'un navire de guerre italien et rentrant, dans son palais quelques heures plus tard pour prendre des engagements écrits envers les rebelles, tout cela tient de l'invraisemblable, et il n'y a qu'en Albanie, création factice des puissances, pays d'anarchie et de guerre civile entièrement dominé par les querelles des tribus, que cela soit possible. Quelle que soit la solution de demain, on doit reconnaître ici que les puissances, en érigeant l'Albanie en Etat indépendant, ont commis la plus lourde des fautes. La lumière ne se fait que très difficilement sur le cas d'Essad pacha. L'ancien défenseur de Seutari soutienl éoergiquement qu'il a fidèlement servi le prince Guillaume, et l'on publie S Vienne et à Home des versions très dif férentes de ce qui se passa au cour; de la fameuse journée où Essad pache fut arrêté; On y distingue une suite d'intrigues et de manœuvres assez lou ches; on y voit surtout que les rivalité: le3 plus profondes existent entre le: personnages qui s'agitent dans l'entou rage immédiat du prince; enfin, on < l'impression que le jeune souveraii s'est laissé entraîner à agir trop rapide ment par les. gens qui paraissaient par ticulièrement intéressés à la chuti d'Essad pacha. Que celui-ci ait nom des intrigues dangereuses, on l'adme sans peine, mais le prince a commi: une maladresse en l'écartant brusque ment, par un coup de force, alors qu'oj n'ignorait pas toute l'influence qu'Essai pacha exerce dans l'Albanie septentrio rude. Son bannissement, a détaché dt prince les notables musulmans qu pouvaient singulièrement faciliter sa tâ che. Quant au soulèvement des paysan: musulmans, ce n'est pas avec les mai grès forces de gendarmerie organisée: par les officiers hollandais qu'on ei viendra à bout. Il a s: ffl que les rebel les s'approchent de Durazzo pour qui le gouvernement s'effondre. Tandis qui des membres de la commission inter nationale de contrôle se portaient au-de vant des délégués des rebelles poui s'enquérir de leurs exigences, le princi et sa famille s'embarquèrent en hàti sur un navire de guerre italien. Gec fut la faute suprême, et, s'il est vra que ce furent des membres du corp: diplomatique qui conseillèrent au prin ce Guillaume de prende ce parti, il n sied vraiment pas de les féliciter d leur sens politique. Le prince a eu beai rentrer dans son parais quelques heu res plus tad, l'impression fâcheuse sut siste. De tels gestes, une fois faits, n se corrigent pas et les laborieuses ex plications qu'on en donne à Vienn sont assez pénibles. Le rapport officie du ministre d'Italie que les journau: ont publié hier suffit à fixer cette pag d'histoire. Le prince Guillaume est év: demment animé des meilleures inter t'ons, mais il paraît s'être singulière ment trompé sur son rôle en Albanie Cette idée de créer à Durazzo une cou assez semblables aux petites cours aile mandes et de vouloir gouverneur c peuple belliqueux entre tous et réfrac taire à toute .vie organisée comme o: gouverne les paisibles bourgeois d'une principauté germanique, cette idée est fausse et dénote chez ceux qui ont voulu la realiser un singulier manque de préparation politique et une ignorance totale de la situation de fait en Albanie. Le souverain imposé a l'Albanie par l'iiurope ne peut réussir qu'à la condition cretre homme d'une rare énergie, alliant l'iiablieté diplomatique à une audace à toute épreuve. Il s'agit de discipliner des éléments qui depuis toujours se font la guerre entré eux; de se servir des uns pour maintenir les autres; de créer entre eux une véritable communauté d'intérêts. Il s'agit pour le prince non pas de transformer du jour au lendemain le peuple albanais, mais de s'adapter très exactement lui-même à la mentalité albanaise. Le prince Guillaume de VVied n'y a pas réussi jusqu'ici et tout fait craindre que les circonstances ne lui permettront pas de poursuivre longtemps l'expérience. Ce qui est très caractéristique à ce point de vue, c'est la manière dont son aventure est commentée à Vienne et à Rome," alors que l'Autricne-Hongrie et l'Italie mirent tant d'énergie à l'imposer à l'Albanie et déployèrent tant d'ac-tivité pour l'inspirer et le protéger. Aujourd'hui, on prétend çà et là que l'Italie a déjà pressenti la Turquie pour le cas où se produirait l'éventualité de l'avènement d'un souverain musulman à Durazzo. Certaines dépèches assurent même que l'engagement écrit que le prince Guillaume aurait pris envers les insurgés musulmans aurait le caractère d'une « lettre d'abdication ». Nulle part dans la presse autorisée de Rome et de Vienne on ne trouve l'indication que l'Italie, et l'Autriche soient résolues à soutenir énergiquement le prince et à assurer son maintien à Durazzo. Il ne faut pas s'en étonner et te prince Guillaume n'a pu se faire illusion sur la valeur des démonstrations amicales qui lui furent prodiguées par les deux puissances qui se sont instituées les tutrices de l'Albanie. Les grandes puissances ne. font pas du sentiment, et la politique telle qu'elle se pratique dans l'état actued des choses ne comporte aucune générosité. L'Autriche et l'Italie ont donné au prince Guillaume toutes les assurances qu'elles durent lui donner pour le décider à accepter ce trône si fragile, parce qu'elles avaient impérieusement besoin d'un prince docile, leur servant de paravant pour la réalisation de leurs propres ambitions en Albanie. Si le prince Guillaume ne répond pas à leur attente et si son action à Durazzo a pour effet de compliquer les choses, l'Autriche et l'Italie mettront autant d'empressement à l'abandonner et à le sacrifier qu'elles en mirent à 'e hisser au trône. On n'est pa~ au bout des surprises mauvaises en Albanie, et l'opposition des intérêts austro-italiens, qui se précise déjà avec une rare âpreté, ouvrira ce pays à toutes les aventures. Le Mexique et les Etats-Unis LA MEDIATION Niagara FalJs, lundi, 25 mai ' Les médiateurs ont eu un entretien. ' Les Mexicains membres de la conféren-ce s-e.nefusent à donner des renseigne-inents officiels. On peut cependant comprendre que l'accord général est fait sur l'élimination du général Huerta. » l'opinion américaine diffère encore con-; sidérablement de celle des Mexicains sur t la question agraire. C'est la véritable pierre ; d'achoppement de la conférence. Les au-. très questions semblent susceptibles d'ar-! rangement. (a) 1 Un des médiateurs prétend que la question de la réforme agraire au Mexique sera 1 compose dans le programme de médiation, j qu'on s'arrangera de façon à îaire interve-. nir dans ce programme. (a) • A Mazatlan Mazatlan, lundi, 25 mal. Les vaisseaux de guerre du Japon et des Etats-Unis qui se trouvent dans le port et les batteries des fédéraux, placées sur les fortifications ayant tiré des salves à l'occasion des funérailles de l'Impératrice douairière du Japon, les constitu'tionnalis-tes, qui assiègent la ville, ont cru à une attaque et ont ouvert le feu contre Mazatlan. De nombreux obus et une grêle de balles de mitrailleuses sont tombés dans les rues de la ville. 'a) Un accord Washington, lundi, 25 mai. L'ambassadeur d'Angleterre, le chargé d'affaires de Hollande et M. Bryan ont conclu en principe un accord aux termes duquel aucun des pays qu'ils représenter a ne reconnaîtra les modifications des titres I de propriété qui pourraient résulter de; 3 affaires -militaires dans la région de Tara. } pico. (a] * Les propriétés étrangères à Tampicc Washington, mardi, 2G mai. La convention conclue entre les représen - tants de la Hollande, de l'Angleterre et de: . Etats-Unis en ce qui, concerne la protec r tion des propriétés étrangères à Tairipie: i- a été notifiée ,aux autorités de Tampico. 1 e s'agit surtout die la vente des concussion,: i- pétrolières en l'absence des propriétaire: ! légaux, (a LA Question Albanaise La protection de la famille royale Durazzo, lundi, 25 mai. Il paraît que les insurgés marchent sur Kavaja. Par ordre du prince, ce matin à 10 heures, ses' enfants ont été débarqués du «Mi-surs ta». Le contre-amiral autrichien a annoncé personnellement au contre-amiral italien qu'il avait décidé de faire débarquer des matelots pour entreprendre avec les matelots italiens le service de protection de la famille royale. Une cinquantaine de gendarmes albanais sont, arrivés à bord d'un torpilleur autrichien. (a) Un détachement international Londres, mardi, 2G mai. On annonce que le gouvernement russe Sx exprimé aux gouvernements français et anglais un avis favorable à l'envoi à Durazzo d'un détachement international pour assurer la protection du prince et de la commission de contrôle. Le gouvernement français est également disposé à adhérer à ce projet. Le gouvernement italien insiste dans ce sens et le gouvernement austro-hongrois ne s'y oppose pas. Les gouvernements allemand et anglais n'ont pas encore pris de décision définitive à ce sujet.(a) Essad pacha à !a Consulta En arrivant cet tô nuit à Rome, Essad pacha a été reçu par le capitaine Cassetta, . capitaine de la sûreté publique, qui a gagné ses galons par des services rendus comme détective d'abord, puis en veillant sur la sécurité du roi dans les cérémonies publiques. Pas de manifestation sur la place Colonna ou devant le palais de Venise sans Cassetta, dont les poings et les moulinets sont devenus populaires. Cette nuit ,il écarta les journalistes du Chemin d'Essad, ce matin il le défendit contre les importuns, et cet après-midi ii l'accompagna à la Consulta, où le pacha de Tirana eut un long entretien avec, le ministre des affaires étrangères en présence du conseiller de la légation italienne à Durazzo.Le public se demande donc si Essad est l'hôte de l'Italie ou son prisonnier, ou un exilé dont les jours sont menacés. Le bruit a même couru qu'on avait découvert un complot contre le pacha, et que deux Albanais et une Albanaise avaient été arrêtés à Rome. C'était d'autant plus vraisemblable que de nombreuses lettres de menaces étaient parvenues - Essad avant son départ d'Albanie. (a) Un démenti Rome, mardi, 2fi mai. La nouvelle publiée par les journaux d'après laquelle le marquis di san Giuliano aurait reçu Essad pacha est totalement dénuée de fondement. Essad pacha est parti hier soir pour Naples. (a) La situation lundi Durazzo, mardi, 26 mai. La journée d'hier a été tranquille. Le colonel Muricchio, accompagné du commandant Meltedo, s'est rendu encore à Siak pour prendre les derniers blessés. Les rebelles ont fait soigner leurs blessés par le pharmacien local .plutôt que de les envoyer à Durazzo. 160 prisonniers sonl rentrés. La commission de contrôle s'est réunie à la légation italienne et s'est en, suite rendue au palais du prince. Le résul. ta' de l'entrevue a été tenu secret. La commission des nationalistes s'est rendue au palais pour conférer sur la poli-tLque intérieure et prendre des mesures pour le maintien de l'ordre dans la ville. On attend à Siak l'arrivée des rebelles de Tirana qui entendent présenter leurs dési-dérata à la commission de contrôle. Il paraît qu'ils demandent le rétablissement du gouvernement de la Turquie. (a) L'impression Vienne, mardi, 26 mai. Une dépêche de Durazzo, 24, retardée dans la transmission, dit qu'aussitôt après l'arrivée, du navire autrichien « Sankt-Georg » et de la flottille de torpilleurs qui raccom,pi.gaàfo le contre-amiral autrichien été reçu par le prince. La prompte^rrivée des navires a fait en général une Excellente impression. Le navire autrichien « Admirai Spaun -• est reparti pour l'Autriche.Un commandant de la marine autrichienne s'est rendu avec du matériel de pansement auprès des in. surgés de Siak. M. Kral, membre autrichien de la commission de contrôle, venant de Valona, esl arrivé ici sur le torpilleur « Turul ». Il 's'est rendu avec plusieurs de ses collègues nu-près des insurgés de Siak. Un secrétaire de la légation d'Italie est parti de Durazzo pour Rome. On. dit que Turkhan pacha a l'intentior de modifier le cabinet. (b) L'opinion de la presse russe Saint-Pétersbourg ,mardi, 26 mai. Les événements d'Albanie continuent, c être suivis avec plus de curiosité que d'in térèt véritable par la presse. Selon le journal « Le Den », le point d< vue diplomatique serait poui' l'instant l'abstention complète, étant donné que ces évé nements sont d'ordre purement intérieur e ■ que l'Albanie étant un pays indépendant : toute intervention des puissances serait ac ■ tuellement déplacée. > Par contre, le « Novôie Yremia », qu 1 constate également le désintéressement >1< : la Triple-Entente, croit cependant qu'une ; intervention est inévitable. ) Quant au prince de .Wied, le a Novoii Vremia » déclare que quelle que soit l'is sue des troubles, le souverain a perdu soi prestige aux yeux de ses sujets. (a Nouvelles ds l'Étranger ALLEMAGNE Les fiançailles du prince Oscar de Prusse Berlin, mardi, 2G mai. Oji annonce do source autorisée les fiançailles du prince Oscar de Prusse avec la comtesse de Baasewitz, filie du ministre de Mecklernbourg, M. de Bassexvitz-Lewel-zow.L'autorisation de l'Empereur à cette union morganatique avait été donnée. La date (lu mariage n'est pas encore fixée. (a) ANGLETERRE Une grande vente d'œuvres d'art Londres, mardi, 26 mai. Suivant une dépêche de New-York, au « Daily Mail », on annonce que la plus grande partie de la collection d'œuvres d'ail de M. Pierpont. Morgan, qui est actuellement déposée au Metropolitan Muséum, sera vendue prochainement. La vente se fera à Londres. (a) Suffragette condamnée Londres, mardi, 26 mai. La sulïragtette Frecla Graham, auteur du dernier attentat à la National Galery, a été condamnée à six mois de prison. (b) AUX INDES Les exploits des Loups Blancs Bombay, mardi, 26 mai. On annonce de Lan-Tchou qu'après avoir pillé Hwedlisten, les Loups Blanos se trouvèrent cernés par les troupes gouvernementales. On prévoit l'extermination de ces bandits, d'autant plus que les troupes ma-hométanes les serrent également de très près pour venger h meurtre d'un de leur: généraux. (b AUTRiCHE-HONGRiE A LA DÊLECATUN AUTRICHIENNE Budapest, lundi, 25 rneù. Au cours de la discussion du budget des affaires étrangères, le ministre comte BerciiHd, répondant aux orateurs, relève avec satisfaction que les objections et lec réserves isolées faite« par certains délégués contre la base d.e U. politique étran. gère de l'Aïuïche-Hongrie, c'est-à-dire contre la Triplice, sont de moins en moins nombreuses et ne peuvent point être mises en balance avec l'approbation générale epron relève chez les autres délégués. Quant . aux manifestations déplorables qui Se sont -produites contre la monarchie dans queJques villes d'Italie, le ministre constate que la tendance de ces excès ne peut pas s'accorder avec les relations d'alliance cordiale que l'Autriche-Hongrie en. tretient avec l'Ita'ie. Un délégué ayant exprimé l'avis que lors de la création de l'Albanie nous avons mieux servi les intérêts italiens que les nô très et que nous portons seuls les charges de cette politique, tandis que l'Italie se lienl à l'écart, je ne veux point, dit le ministre, affirmer que l'Etat albanais dans l'étendue et la formule où il a été créé par la confé; rerice de -Londres constitue .une solutior idéale. Il -s'agit d'un compromis avec tous les avantages et les désavantages d'ur compromis entre des intérêts contraires, compromis qui devint, possible sans que l'on eût à en venir à une guerre, qui aurail entraîné des conséquences incalculables. L'Italie s'est, .trouvée complètement de no. tre côté lors de ces négociations. Une Albal nie -faible serait naturellement pour- l'Italie la même, cause d'embarras que pour nous. Le comte Berchtold conclut, en répond ml an reproche que l'attitude du ministre des affaires étrangères pendant la crise balkanique aurait donné l'impression d'être chancelante. 11 déclare qu'il ne peut pas préten dr-e à l'infaillibilité ou affirmer que de toutes les façons dans cette longue crise el dans les innombrables moments où il £ fallu prendre des décisions on a toujours choisi la meilleure solution,, mais ce repro che n'est pas complètement justifié. Nous avons arrêté dès le début un programme clair et nous l'avons maintenu et exécute avec une confiance tenace pendant toutes les vicissitudes de la crise, et dans deux cas où ce programme a risqué d'échouer, nous n'avons pus hésité à mettre la main à l'é-pée et n'avons laissé aucun doute sur le sérieux de nos revendications. Mais là où des complications pouvaient être évitées par ur compromis sans mettre en danger le prin cipe de ce programme, nous avons natu. Tellement accepté la solution dans l'intérê: de la sauvegarde de la paix. Le ministre constate enfin le patriotisme qui unit tous les délégués, et il déclare que ce(te solidarité patriotique donne une forci particulière à la politique de la monarchie (Vifs applaudissements.) Au sujet de l'Alliance avec l'Allemagne le ministre constate que celle-ci est une alliance défensive et vouée à l'idée de paix 11 est, par conséquent, contraire aux faft: de lui attribuer un caractère agressif, e surtout contre la totalité des Slaves, don une grande partie vivent dans la monar rjhie austro-hongroise. Au sujet -des observations exprimées pai les orateurs ruthènes, le ministre constati que l'influence de la Russie sur les affaire: : intérieures est, naturellement,exclue etqu< toutes les craintes à cet. égard sont san: fondement. La Délégation repousse une motion - d< M. Elienbergen tendant à ajourner le vote ■ du budget des affaires étrangères jusqu'i : ce que !e comte B.rchtold ait fait un rap port détaillé sur les événements de Du » raz.ze» Elle adopte ensuite le budget des affaire, f étrangères. Les fonds .secrets ont été voté: i à l'appel nominal, par 27 voix contre 10. , Le comte Berchtold, répondant à un dé légué relativement à, l'organisation de l'E tat albanais, déclare : Nous sommes d'ac cord avec l'Italie sur ce point que nous de vons nous immiscer aussi peu que possi ble dans les affaires albanaises parce qui nous poursuivons le principe d'une Alba nie indépendante. Nous voulons laisser au tant que possible l'institution de l'Etat ai pouvoir du gouvernement national; conseil lé par la commission de contrôle. Si, dan: des cas concrets, des mesures spéciale: sont, nécessaires, celles-ci sont prises sui les bases d'un accord avec l'Italie, ce qui étant donné qu'il existe une complète en tente au sujet de la politique albanaise en tre l'Autriche et l'Italie, ne rencontre aucune difficulté. Il en a été ainsi, dit le minis. tre-, au sujet des mesures protectrices pro visoires nécessitées par les événements ré. cents de Durazzo. Ces mesures ont ronsis té dans le débarquement de quelques déta chements de matelots et dans la présence de deux croiseurs et de quelques petites unités de marine de guerre, qui se trouvenl par précaution devant Durazzo. Le jeune Etat albanais est actuellement, sans doute, devant une période difficile et la solutior de ces difficultés nous préoccupera désor mais. (a) CHINE La Chine est un pays charmant... Zizikar, lundi, 25 mai. Cent cinquante soldats chinois venus du dehors de la ville ont essayé aujourd'hui de piller la Banque provinciale et un magasin russe. Us ont d'abord ouvert le feu contre l'édifice,. puis ont essayé d'enfoncei la porte. Ils ont pillé les marchandises exposées à la devanture de plusieurs boutiques. Plusieurs habitants ont été blessés. (a: ETATS-UNïS Echo de la catastrophe du « Titanic » Wasrington, lundi, 25 mai. La cour suprême vient de rendre une décision qui équivaut à débouter d'office de toute demande en dommages-intérêts les personnes qui ont perdu des parents et des bagages élans le naufrage du « Titanic ». C'est au sujet de la réclamation de 1! millions de dollars de dommages-intérêts faite devant les tribunaux des Etats-Unis à la compagnie propriétaire du « Titanic » que la cour a déclaré que la loi de 1851 limitait te montant des réclamations h lt valeur de la cargaison, à. celle de l'épave et à cette de l'argent versé, par les passagers, qui se monte à 91,000 francs. (a; GRECE La cession de l'île de Saseno Athènes, mardi, 20 mai. Après line longue séance, la Chambre a voté en première lecture, oe malin à 5 heures, le projet cFe cession de l'île de Sasenc à l'Albani^. (b) ITALIE Un dirigeable militaire emporté par le vent Milan, lundi, 25 mai. Le journal « Sera « annonce que le dirigeable militaire « C 4 » faisait des évolutions à la fin de l'après-midi. En raison des rafales de pluie, les officiers qui étalent S bord atterrirent, aux environs de Milan el s'efforcèrent d'amener le dirigeable, lors, que soudainement celui-ci fut emporté pai le vent, et se perdit daus les nuages". (a; Milan, lundi, 25 mai. Une édition ultérieure de la « Sera », ree> tifiant les nouvelles précédentes, dit. que le dirigeable qui fut emporté par le vent n'esl pas le dirigeable militaire « C i », mais qu'il s'agit du dirigeable « TisuieJli » donl le propriétaire avait fait cadeau à l'armée. Il n'y a aucune victime. (a] Milan, mardi, 26 mai. I.e dirigeable « Usuelli », qui a été em. porté cette nùit par une rafale, a atterri û Vanzaghello, près de Gallarate. (a) PORTUGAL Le nouveau ministre des alfaires étrangères Lisbonne, lundi, 25 mai. M. Bernardino Machado, président de conseil, a présenté au Sénat et à la Chambre le ministre des affaires étrangères, M. Freire Andraele. Tous les chefs des groupes ont oomplimenté le ministre et lui oni promis leur appui. (a] RUSSIE La cjuestion arménienne Saint-Pétersbourg, lundi, 25 mai. Au cours dé la discussion du budget des affaires étrangères à la Douma, M. Papa-elianos, député arménien, s'est, félicité el-t changement d'attitude de la Russie à l'é gard des Arméniens de Turquie. Il a ajoute d'ailleurs epie cette nouvelle politique aval incontestailemen t été couronnée de suc Cès. L'importance des réformes adoptées pai : la Turquie consiste en ce fait qu'elles mi rent. fin à l'émigration qui enlevait aux ter ritoires ottomans tous ses éléments chré tiens. Si les réformes n'étaient pas appli quées, le prestige de la R-ussie et des au . très grandes puissances recevrait une gra ve atteinte. Les Arméniens auraient alor: • une perspective d'avenir des plus sombres ■ l'expérience ayant prouvé que toutes le: garanties restent lettre-morte. On a fait al lusion à droite à certains bruits tendant i la constitution d'une grande Arménie. C'es là une question qui n'a aucune place dan: : la pensée des Arméniens. M. Papadiano.- ■ rappelle à ce sujet que l'Arménie a donru i à la Turquie plusieurs généraux et homme: d'Etat qui l'ont servie brillamment. C'es ■ là un fait qui témoigne du loyalisme de.' Arméniens. (a ; ! SERB3E Le service des recrues La Skoupc-htina a adopté en première lecture le projet de loi portant de six mois à un an la durée du service pour les recrues bénéficiant des dispenses établies par ■ la loi militaire. (a) Les crédits militaires Belgrade, mardi, 2G mai. i La Skoupohtina continue ses séances.Le» • partis d'opposition n'y assistent pas. ; Le gouvernement a demandé ce matin : l'urgence pour un projet de crédits militaires de 120 millions, dont 90 destinés à l'in« fanterie et à l'artillerie. (b) TURQUIE Les négociations turco-ailemandes Constantinople, lundi, 25 mai. MM. Ilolff et Westenenk, inspecteurs généraux des réformes en Anatolie orientale, ont signé avec la Porte leur contrai , d'engagement. Ils partent aujourd'hui ea . congé de deux mois pour régler leurs affaires personnelles. Ils rejoindront en* , suite leurs postes. Demain Djavid bey, ministre des finances, représentant le gouvernement otte> man, et MM. Hugu-enin et Genter, directeur et sous-directeur des chemins de fer d'Anatolie, délégués du gouvernement allemand, reprendront les négociations commencées à Berlin. (a) AU SENAT Le Sénat a voté, per 48 voix contre une, les modifications à la Constitution, conformément au projet soumis par le gouvernement et .voté par la Chambre des députés, notamment le droit pour le Sultan de dissoudre la Chambre sans consulter le Sénat. (aj^ Lettre du Vatican (De notre correspondant) ROME-VATICAN, mai. Une légende s'était formée autour du cardinal Humpoila et lui-même, eu toutes tes circonstances, cherchait ù l'accréditer. RélUgié dans le peut palais de Sainte-Marihe, derrière la basilique de Sairit-Pkrre, dont il était l'ar-eaupi'être, l'ex-secrétaiiij de Léon XIII affectait de dire aux visiteurs- qui, de jour en jour, devenaient plus rares, qu'il ne s'occupait plus. des affaires^ qu'il était plonge dans les études hagiographiques et qu'il menait une vie de solnaire studieux. Cette légende vient de s'évanouir, et nous nous trouvons en présence d'un Rampolla dont le caractère et les actes se dessinent d'une laçon tout autre,, s'occupant U-ès activement des affaires,; entretenant une correspondance politique évidemment destinée à préparer, son ascension au Vatican, non plus comme secrétaire d'Etat, mais comme pape. A la mort de Rampolla, on chercha en vain son testament qu'on savait avoir été rédigé en 1910. On ne trouvai qu'une ciel avec une inscription inetU quant que c'était la clef de la cassette renfermant ses dernières volontés. La sœur du cardinal, marquise Pérraaa,; produisit un testament de 1889, qui la constituait hénitière universelle. On savait cependant que le cardinal avait changé ces dispositions depuis que le llls de sa sœur, prince de Campobello, , avait abusé de ia signature de l'oncle, chose dont les journaux s'étaient occupés très amplement. L© cardinal était d'autant plus désolé de ce scandale que lui-même avait arrangé le mariage de son neveu avec une princesse Altieri qui, plus tard, dut se séparer de , son mari en gardant avec elle ses deux fils auxquels le cardinal avait décidé de laisser sa fortune, empêchant le père de la gérer à sa façon. Lorsqu'il s'agit de régler la succession, plusieurs partis se trouvèrent en présence. La sœur du cardinal, puis la princesse Altieri, au nom de ses enfants; le Vatican, enfin les autorités judiciaires. Le Vatican intervient toujours lorsqu'un cardinal meurt en curie; il assiste au dépouillement des papiers laissés par le défunt qui, ayant fait partie des Congrégations romaines, peut avoir chez lui des documents concernant des affaires délicates, qu'on retire immédiatement.Secrétaire d'Jîtat, Rampolla pouvait avoir des documents politiques; en outre, il était aussi depuis ■ quelques années secrétaire du Saint-Of-llce' et. possédait des dossiers pouvant concerner des personnes haut placées, ; même dans la hiérarchie ecclésiastique. L'autorité judiciaire italienne intervenait à cause de la soustraction du testament. Apràs de vaines recherches, le tes-' tament eie 1910 n'a pas été retrouvé; le ■ «fidèle» serviteur du cardinal, Peppino, • fut arrêté pour avoir opéré diverses - soustractions dans l'appartement du • maître, qu'il servait depuis quarante ■ ans. Mais si l'on n'a pas retrouvé le t ;- ■ tament, on a trouvé, au contraire, dés i papiers fort curieux, des correspondances privées entretenues avec un certain i nombre de personnes qui ne passent • pas pour être admiratrices bien chaudes du pontificat de Pie X et de l'entourage ! actuel du Pape. i L'évêque libéral et nationaliste de i Crémone, Banomelli, put intervenir à • temps, par l'entremise du député Fer-i ri, pour retirer sa correspondance, qu'il t ne tenait pas à faire passer sous les ; yeux de Pie X et du cardinal Merry de! I VaU

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