L'indépendance belge

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s.n. 1918, 20 März. L'indépendance belge. Konsultiert 22 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8s4jm24f4s/
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89e annéo &© 68 L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS \ . BELGE ( ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT, . 15 CENTIMES l HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: ItfDOE HOtTSE, TUDOR ST., E.C. 4. U, PLACE DE LA BOURSE. TÉLÉPHONE: CITY 3960 TÉL.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 20 MARS 1918 En vente à Londres à 3 h. le mardi 19 mars '3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS 6 MOIS, 17 SHILLINGS .1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Mardi, midi. L'armée belge vient d'avoir une fois de plus l'occasion de se distinguer, et elle n'y a pas manqué. La grande activité' qui règne depuis plusieurs semaines devant notre front s'est de nouveau traduite lundi matin, dès l'aiibe, par une série d'attaques exécutées par de puissantes troupes de choc allemandes, dans les régions de Nieuport, de Dixmude, et de Msrckem. Dans la direction de Nieuport, l'ennemi est parvenu à prendre pied dans quelques tranchées avancées, mais il n'a par tardé à en être rejeté par une rapide réaction de la part de nos vaillants fantassins. Dans la région de Dixmude-, les Teutons, efficacement appuyés par leur artillerie, sont parvenus à envahir nos avant-postes à l'est de Reigersvliet et de Stuyvekenskerke, ainsi qu'une partie do tranchée sur la rive gauche de l'Yser, cëtte dernière avance étant facilitée par l'usage de lance-flammes, arme qui r.'avait pas jusqu'à présent été employé contre nos soldats. Ici également l'avantage obtenu par l'ennemi ne fut que de courte durée. En effet, le jour s'étant complètement levé, nos troupès ont lancé des contre-attaques décidées qui leur ont permis de reprendre tous les postes et éléments de tranchées temporairement perdus tout en capturant plusieurs prisonniers ainsi que du matériel" de guerre. Dans la région infernale de Merckem, dont'le terrain labouré de cratères d'obus et infesté de,gaz stagnant en nappes, l'avance teutonne il'est pas parvenue à piogresser et a été complètement repoussée par un tir de barrage de nos batteries, sans que notre infanterie ait à in- ■fereeâî#;--"' - -~t- Là lutte d'artillerie a été intensé tout le long de notre front, les Allemands faisant un emploi abondant d'obus chargés de gaz délétères et dirigeant un feu nourri" sur les communications belges. Dans la nuit de dimanche les troupes britanniques ont exécuté un heureux coup de main au sud d'Acheville, et ont capturé des prisonniers dans des rencontres de patrouilles au nord-est de Zonnebeke. De leur côté, les Allemands ont effectué unfe reconnaissance au nord-est de Poelcappelle et ont envahi deux postes britanniques dans cette région. L'artillerie lourde ennemie est entrée en action au sud de la route de Bapaume à Cambrai et dans les environs de Lens, et'les batteriês allemandes ont bombardé avec une intensité inusitée les premières lignes et l'arrière du front britannique dans les régions d'Armentières et d.'Ypres, et plus spécialement dans les environs de Warneton et de Zonnebeke. Les canons britanniques de tous calibres n'ont pas été moins actifs, et leur feu a répondu victorieusement à celui des pièces ennemies, notamment en Flandre, au nord d'Armentières, ainsi que des deux côtés du canal de La Bassée. Après les combats qui se sont livras sur les deux rives de la Meuse et dont les détails nous signalent que les armées françaises sont toujours vaillantes et fermes, les troupes allemandes ont montré plus de circonspection dans leurs mouvements agressifs dans la région de Verdun. Le duel d'artillerie continue néanmoins sur la rive droite de, la Meuse et quelques détachements ennemis qui tentèrent d'atteindre les lignes françaises dans la région de Haudaumont et au nord-ouest de Bezonvaux ont été aisément repoussés. Des coups de main allemands effee- i tués au nord de Juvincourt et au sud-est de Corbeny (front de l'Aisne), ainsi qu'au nord-ouest de Reims et dans la direction de La Pompelle, ont également ete refoulés soit par le feu des batteries , françaises,, soi® après de vifs combats,qui coûtèrent des portes sérieuses aux assaillants. ' ' L'activité des deux artilleries a été considérable entre Samogneux et Bezonvaux, au nord de Violu et sur les deux riVes de la F'ave,( dans les Vosges, ainsi fin entre Bures et Badonviller en Lorraine.Sur le front méridional l'artillerie n'a Pas été moins active, et la lutte a été des plus vives dans la vallée de la Lagarina, dans la région de Montello, et au sud de <enson, sur la Piave. Des détachements austro-allemands ont été dispersés par es rnifcrailléus'es italiennes dans le lit de a P^ve au nord de Nervesa. Les patrouilles de nos Alliés ont été en action en de nombreux endroits du front : elles ont détruit de nombreux ouvrages ennemis "dans la vallée de la Giu-dicaria, et capturé du matériel de guerre le long de la région 'cotière. f Le Congrès bolshéviste de Moscou a rapidement expédié la besogne qui lui incombait. En trois jours il a ratifié le traité honteux de Brest-Litovsk, il i, décidé le transfert -de la capitale à Moscou, et il a réélu le Comité exécutif des Soviets.Pendant ce temps, les troupes allemandes continuent leur marche.! Elle* ont occupé Odessa et Nicolaïeff, faisant un butin considérable partout, et actuellement elles se dirigent vers Kursk et Kharkoff. Dans le Caucase les Turcs ont repris Erzeroum, mais ils ne sont pas^ereoore entrés dans Batoum. A Tiflis s'est constitué une Diète qui représente toutes les notabilités et qui a voté contre le traité de Brest-Litovsk. C'est partout l'anarchie et souvent les massacres. Dans la petite ville de Glu-khoff, gouvernement de Tchernigofï,c'est le massacre, froidement exécuté, de 500*bourgeois. A Séba&topol, les matelots décidèrent de tuer tous les habitants de deux rues où se trouvent lés riches demeures, et ils procédèrent à la tuerie, qui fut accompagnée d'horreurs épouvantables.- En Sibérie, les Bolshévistes rencontrent de l'opposition, et à Blago-veshtchenk, c'est la bataille oontre les bandits et les modérés, et sans doute y a-t-il eu là intervention des troupes japonaises, donnant leur appui aux anti-ma^ximalistes qui, dit-on, ont été battus le 12 inafrs paries Bolshévistës, et 150 Japonais auraient été tués.. Néanmoins, il n'est pas encore question de Pintervention officielle du Japon. Le ministre de la guerre à Tokio a fait connaître à la Chambre des Représentants .que 94,000 prisonniers allemands se trouvaient à l'est du Lac Baïkal et 60,000 à l'ouest de ce lac. Le général Semenoff est bien à la tête d'une troupe anti-maximaliste, mais les maximalistes sont bien plus forts et mieux approvisionnés en armes et munitions. La situation, a dit le ministre, pourrait donc devenir dangereuse. Elle le deviendra de plus en plus si l'on hésite toujours à prendre les mesures nécessaires.L'accord entre la Hollande et les Alliés est heureusement conclu malgré l'opposition allemande. Le journal "Het Volk,''' pro-a.llemand, disait entre autre: "Voici encore une preuve du sans-gêne des grandes puissances à l'égard des petites nations. C'est le droit du plus fort contré le plus faible, d'autant plus indigne que le plus fort a déclaré entreprendre la guerre pour la protection des droits du plus faible." Le ''Handels-blad," de son côté, écrivait: "C'est un actp de piraterie." Les Alliés pourront disposer des navires hollandais. Par contre, la Hollande recevra une oertaine quantité de vivres et divers avantages stipulés dans l'arrangement intervenu ; les navires se rendant en Hollande auront droit au combustible qui leur est nécessaire; les Alliés s'engagent à ne faire transporter aucun matériel de guerre, ni troupes par les navires hollandais qui auront à franchir la zone dangereuse et, enfin, tous les navires qui seraient coulés seront remplacés par les Alliés aussitôt après îa guerre. Les deux parties contractantes trouveront dans cette convention des avantages Réciproques. Seuls les Allemands ne seront pas satisfaits. En Espagne, la session parlementaire a été ouverte par le Roi. Le discours du Trône constate que l'Espagne a su maintenir de cordiales relations avec tous les peuples. Il a rappelé que le gouvernement espagnol renforce constamment les forces militaires de terre et de mer. Un projet d'amnistie pour tous les délits politiques sera déposé. Des réformes financières seront proposées de nature à établir un impôt sur le revenu et sur les capitaux improductifs. Certaines sources de richesse seront nationalisées ; des facilités'seront accordées pour favoriser les exportations; un nouveau système de crédit sera combiné en faveur des agriculteurs; des mesures seront prises pour mettre en valeur les parties du pays restées incultes;, enfin, aucune réfôrme ne sera négligée pour encourager et pro-j téger les moyens productifs de l'Espagne. LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE «ONT OCOKHTAL Derrière les lignes allemandes Les Allemands installent des tranchées en béton armé à chaque pont et écluse le long du canal de jonction de l'Escaut à la Meuse. Ces tranchées doivent servir d'abris en cas d'attaques d'avions alliés. Il en est de même dans le canal d'Em-branch vers Turnhput. La cimenterie Dirix à Turnhout, ainsi que les autres usines de ce genre et les briqueteries sont exploitées activement par l'occupant. On y fabrique beaucoup do plaques en ciment qui doivent servir de couverture de tranchées. On y fabrique également des "pill-boxes." La quantité d'arbres encore à transporter de la Campine à Merxem est de plus de 400,000 tonnes. Le 11 février, dit l'"Echo Belge," il y avait à Tongres trois états-majors allemands. Les quantités de soldats, de canons et de mitrailleuses qui passent rappellent les premiers jours d'août 1914. De ce fait les réquisitions se font de nouveau très fréquentes et très nombreuses.Le 1er mars les autorités militaires a\ aient prescrit l'évacuation des hôpitaux de la ville. Tous les souffrants ont du être casés chez des particuliers. Les hôpitaux ont été aménagés pour recevoir les troupes. A S.t-Trond et ies environs la situation de la population civile est plus précaire par le fait qu'il y arrive depuis deux mois «ans cesse des évacués de Lille et environs. St-Trond en compte un bon millier, qui sont arrivés avec chacun leur 25 kilos de ba^ni'e, la plupart sans argent. Sur la ligne de Tongres à Liégç, les Allemands ont construit six voies de chemin de fer. Le mouvement de cette ligne, est très intense. ' ' Dans le canal de jonction de l'Escaut à la Meuse le mouvement des bateaux est très intense. Ce sont d'abord tous les arbres abattus par des civils belges dans la Campine, depuis Smeermaas jusque Anvers, représentant en valeur plusieurs millions de francs, qui ont été amenés le long du canal et qui sont chargés dans les bateaux amarrés sur tout le parcours. Ces arbres, chênes, peupliers, ormes, etc., sont transportés aux scieries de Merxem, d'où ils partent sous la forme de planches", de rondins, etc., vers le front occidental, soit par l'Escaut via Gand, ou par la Lys, soit par l'Escaut et la Dendre. Tous ces bateaux sont hermétiquement fermés et les bateliers ont des oonsignes formelles. Ils doivent amener Jes bateaux jusqu'à deux heures de distanoe du front où les Boches ont construit des baraquements pour les loger. De cet endroit les soldats allemands prennent la direction des bateaux jusqu'à destination finale et les ramènent ensuite à vide à leurs propriétaires. Dans les régions de Liège, de Verviers, de Namur et un peu partout en Belgique, lé mouvement militaire continue. Notre territoire est transformé en lin vaste cantonnement, comprenant non seulement des Prussiens, paraît-il, mais aussi des Autrichiens. La zone d'étapes serait modifiée. Dernièrement on a vu des affiches portant que Ath, Soignies et Ecaussines étaient cédées aux étapes; que la zone d'étapes suivait la ligne Arlon-Fumay-Givet et la frontière'franco-belge était donc modifiée en conséquence. -- Ne prétendait-on pas, ces jours-ci, que Spa était fermée par suite de l'arrivée d'un haut personnage (le Kronprinz, N.d.l.R.) avec son ,état-major ? On signale que des prisonniers de guerre français et britanniques sont passés par Liège, le mercredi des Cendres dernier, en route pour le front, derrière lequel ils devront vraisemblablement effectuer des travaux militaires pour l'ennemi. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité des aviateurs alliés Dimanche, les aviateurs britanniques i ont abattu 18 appareils allemands et en ont mis huit autres hors combat. De plus, un ballon captif a été abattu. Nos amis n'ont perdu que quatre appareils, j Dans là nuit de dimanche à lundi ils ont ! jeté cinq tonnes et demie d'explosifs sur : des aérodromes ennemis, sur un dépôt de punitions et sur des cantonnements. De leur côté, les pilotes de la marine britannique de la base de Dunkerque ont abattu cinq appareils allemands et en ont forcé cinq autres à atterrir en mauvais état. Dimanche, les aviateurs français ont détruit trois avions ennemis et en ont mis six hors combat. Ils ont également mis en feu un ballon captif allemand. Il est confirmé que deux appareils allemands supplémentaires ont été abattus par les pilotes français les 15 et 16 mars. Les escadrilles de bombardement françaises ont jeté 11,000 kilogrammes d'explosifs, le 16 et 17 mars, sur des objectifs militaires dans la zone ennemie. La dernière victoire de De Meulemeester Dimanche dernier, vers 11 heures du matin,cinq avions belges patrouillaient à 3.500 mètres de hauteur entre Dixmude et la Forêt d'Houthulst, lorsqu'ils aperçurent, à 1,500 mètres environ, un biplan allemand, volant dans la direction de Dixmude, nos cinq appareils piquèrent droit sur l'adversaire. L'appareil de l'adjudant De Meulemeester arriva le premier à une dizaine de mètres derrière l'avion ennemi, et l'attaqua aussitôt. Aux premières balles le pilote allemand fut atteint et tomba sur ses commandes, tandis que l'appareil piquait d,i nez, laissant échapper uhe traînée de flammes et de fumée. Le biplan se redressa automatiquement, mais ce mouvement' brusque lui brisa les ailes. L'observateur allemand sauta dans le vide et alla se fracassar sur le sol derrière Dixmude, en même tejnps que l'appareil s'écrasait da'ns une chute vertigineuse. Les Allemands se sentent touchés Jusque très récemment les civils allemands ne connaissaient rien des horreurs de la guerre. Ils sont d'autant plus sensibles au seul moyen qui puisse les leur faire connaître—les expéditions aériennes. Un neutre qui vient de retourner en Hollande, affirme que lors du récent passage d'aviateurs alliés au-dessus de Mûlheim, la panique fut des plus sérieuses et l'effet moral des plus frappants. Aussi, les Allemands, se sentant touchés, voudraient bien renoncer aux raids aériens. Le général qui commande les forces aériennes allemandes déclare que les raids sur Paris n'ont été que des représailles et n'avaient pas de but militaire. Il reconnaît que certaines des at-'taques aériennes des Allies ont infligé de lourds sacrifices à la population. L'interview donne l'impression qu'il voudrait bien qu'on cesse de part et d'autre ces bombardements, dans lesquels les Allemands sont décidément les moins forts. Mort d'un " As " allemand Le "Lokalanzeiger" annonce la mort dp l'aviateur allemand capitaine chevalier von Tutschek, qui a été tué au cours d'un combat aérien derrière les lignes allemandes. Il venait de remporter sa 27e victoire. LES ALLIES ET LA RUSSIE Une déclaration des Puissances Le ministère des affaires étrangères de Grande-Bretagne fait publier ce qui syit : Les premiers ministres et les ministres des affaires étrangères de l'Entente réunis à Londres estiment qu'ils ont le devoir formel de prendre note des crimes politiques qui, sous le nom de paix allemande, ont été commis contre le peuph russe. La Russie était désarmée. Oubliant que pendant quatre ans l'Allemagne avait combattu contre l'indépendance des nations et les droits de l'humaité, le gouvernement russe, dans un esprit de singulière crédulité, crut pouvoir obtenu1 par la persuasion la "paix démocratique" qu'elle n'avait pas réussi à obtenir par la guerre. Les résultats furent immédiats. L'armistice n'était pas encore expiré que le commandement allemand, bien que s'étant engagé à ne pas modifier la disposition de ses troupes,les tranfèra en masse vers le front occidental ; et la Russie se trouva si faible qu'elle n'osa même pas protester contre cette violation flagrante de la parole donnée par les Allemands.Ce qui suivit eut le même caractère. Lorsque la' "paix allemande" fut traduite en action, il se trouva qu'elle impliquait l'invasion du territoire russe, la destruction ou ia capture ae tous ies moyens de défende de la Russie, et l'organisation des territoires russes au profit de l'Allemagne, un procédé qui ne diffère nullement de l'annexion, bien que le mot lui-même fut soigneusement é^ité. Entretemps les mêmes Russes qui avaient rendu les opérations' militaires impossibles, trouvèrent la diplomatie impuissante. Leurs représentants furent forcés de proclamer que tout en refusant de lire le traité qui leur était présenté, ils n'avaient pas d'autre alternative que de le signer ; aussi le signèrent-ils, sans savoir si sa signification réelle comportait la paix ou la guerre, et sgns savoir jusqu'à quel point la vie nationale russe était réduite par lui à une ombre. Pour nous, gouvernements de l'Entente, le jugement que les peuples libres du monde porteraient sur ces transactions ne pouvait faire de doute. Pourquoi perdre du temps sur des promesses allemandes, lorsque nous voyons qu'à aucune époque de son histoire de conquêtes — ni quand elle envahit la Silé-sie, ni quand elle partagea la Pologne — l'Allemagne ne s'est montrée aussi cynique comme destructrice ■ de l'indépendance; nationale, comme ennemie implacable des droits de l'homme et des nations civilisées? La Pologne, dont l'esprit héroïque ii survenu à la plus cruelle des tragédies natîonaleSj est menacée d'un quatrième partage et pour aggraver l'injustice, les plans par lesquels la dernière trace de son indépendance sera effacée.,sont basés sur de trompeuses promesses de liberté. Ce qui est vrai pour la Russie et 'a Pologne n'est pas moins vrai pour 'a Roumanie écrasée, comme elles, sous le flot d'une passion impitoyable pour la domination. L'Allemagne fait à la paix une réclame bruyante, mais sous le voile mince des déclarations verbales se ca-'chent les réalités brutales de la guerre et la règle brutale de la force illégale. Des traités de paix tels que ceux-ci nous ne pouvons les reconnaître. Nos propres buts sont tout différents : nous combattons, et nous avons l'intention de combattre, afin de mettre fin une fois pour toutes à cette politique de pillage et d'établir à sa place le règne pacifique de la justice organisée. ' La justice et le droit l'emporteront-ils? Pour autant que l'issue dépende des batailles à venir, les nations dont le sort est en jeu peuvent sûrement mettre leur confiance dans les armées qui, même dans des conditions plus difficiles que les conditions présentes, se sonj; montrées à la hauteur de la grande cause confiée à leur valeur. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le ministre des finances de Bavière a déclaré: Une indemnité de guerre imposée à l'ennemi est une nécessité pour l'Allemagne. Le développement de l'Allemagne n'est possible que si elle obtient, une compensation pour les sacrifices qu'elle a faits. BELGIQUE — D^s évacués français viennent d'arriver dans plusieurs communes du Hai-naut. Depuis le 16 janvier, il y a deux cents évacués de Douai et de Quiévrain (frontière) à Souvret, près de Charleroi. A Courcelles il V en a quatre cents venant des mêmes régions et depuis 'a même date. A Trazegnies, même nombre et même date ; même provenance. Il y a également des évacués français depuis 6 mois à Fontaine-l'Evêque. Mais ceux-ci sont rapatriés, sauf les hommes de 15 à 50 ans. — Iîn décembre 1917, dans la région de Verviers, il a fallu livrer aux Allemands les chats et les oiseaux, qu'ils tuaient et expédiaient en Teutonie. BULGARIE — Une dépêche de Sofia dit que le vice-président du Sobranjé, M. Momt-chiloff, vient de rentrer de Bucarest, où , il était délégué à la conférence de la paix. Il a déclaré au Sobçanjé qu'il est rentré à Sofia avec la profonde conviction que toute la Dobroudja resterait bulgare. Au cours d'une conversation avec M. Momtchiloff, le maréchal c n Mackensen lui a.déclaré que dès son arrivée dans la Dobroudja, il a été étonné Suite a la 4e page, 2e colonne

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