L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 30 Januar. L'information de Bruxelles. Konsultiert 04 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1c1td9p55w/
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21e Année, N° 5. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 30 Janvier 1916. L'INFORMATION I ABONNEMENT Un an, fr. 5.oo — Six moi», fr. ï.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste, ainsi j qu'aux bureaux du journal, au prix de 1 fr. 25 ; (un mark) pour trois mois oi) 5 francs (4 marks) ià l'année (franco-domicile). DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique baigne Téléphona 3 7Q29 Compte chèques postaux 3S56 BUREAUX : 148. Ru® Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne de 90 m/m de largeur . . . .fr. 1.— Nécrologie«tJudiciaire . . . laligne. » 1.50 Sous «Varia» » 2.50 Petites annonces (45 m/m) » 0.35 (hauteur : corps 8. - Lifnom. R. M. N< 14) Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journtl. Toutes les communications doiwssit être» exclusivement adr>9«sâ®s à M. !» directeur de " l'iN FORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : « LA GRANDE BULGARIE * Le service obligatoire en Grande-Bretagne et l'exemption de l'Irlande vtr LE FEU FOLLET MONTÉNÉGRIN Encore nue toi» l'emprunt «die lia victoire 1? (2m suite à l'article « Au jour le jour de la guerre »). — Les « gobeurs ». — Chronique Artistique et Littéraire : Peiuture — Correspondance. — Variété» s « Barbares ». Une protestation de Clara Viebig. — Bibliographie. — Bruxelles-Attractions. — Exploitation de Brevet i/i uAciico-n.niciutiuuî5. iJiA|nuiidiiou uc mevet La Grande Bulgarie. On n'a peut-être pas attaché assez d'attention à la visite faite par l'Empereur d'Allemagne au tsar de Bulgarie. Cette démarche est cependant remarquable à raison de la date à laquelle elle a eu lieu et qui a été soulignée par les deux interlocuteurs, à raison ensuite de la localité choisie pour l'entrevue, et à raison enfin de la convention qui parait en avoir été le résultat ou qu'elle a consacrée. C'est le 18 janvier 1701, comme a dit le tsar Ferdinand, que le premier roi de Prusse fut sacré en sa nouvelle dignité à Kœnigsberg dans la chapelle du château. Le grand Liebnitz avait signalé cette cérémonie comme un des plus grands événements du temps et comme « un ornement du nouveau siècle,», et il constatait que « l'approbation de l'Europe lui était déjà acquise ». Voir la curieuse gravure du temps, reproduite dans la vie de Lelbnitz par Kiefl, p. 101. (Chez Kichheim, à Mayence.) C'est le 18 janvier aussi qu'en 1871, l'Empire allemand fut proclamé à nouveau, au château de Versailles, dans la -«aile historique. C'est à ce jour que, chaque année, ' Empereur allemand célèbre la « Fête des Ordres » ; il \ reçoit dans leur rang nouveau les nouveaux décorés et ^noblis. C'est avec l'intention évidente d'accorder une importance appropriée à leur rencontre que cette date a été choisie et son opportunité relevée Ipar les deux Souverains : Be tsar Ferdinand y a reçu 1© bâton de feld-maréchal allemand, auquel son venus se joindre ceux d'Autriche et de Bulgarie. C'est d'autre part à Nisch, l'ancienne Nissa, patrie de jConstantin-le-Grand, que l'Empereur a été reçu, pour [marquer visiblement l'intention de consacrer la souveraineté bulgare sur cette ville, bulgare pendant tant de siècles, serbe pendant 37 ans et même capitale éphémère du royaume de Petar Karageorgievitch. Le choix de (Cette cité est une reconnaissance de possession, un gage donné à la Bulgarie. C'est ce qui explique que le tsar Ferdinand ait salué son hôte en latin, et en l'appelant le libérateur de tous les peuples de l'Orient : telle est l'impression ressentie là-bas par la suite des événements. Ensuite, l'on a appris, le surlendemain, qu'outre la Macédoine et la région de Nisch et du Timok, la Bulgarie avait, sur l'invitation allemande, occupé et placé isous son administration six villes et districts serbes et une Ville et un district monténégrin, que les Allemands tenaient jusqu'ici en leur pouvoir. Ce sont les villes et provinces de Diakova au Monténégro, Prizren et Pristina, dans tes territoires dits de « vieille Serbie », mais en réalité en partie albanais et bulgares, et annexés à la Serbie depuis trois ans seulement ; ensuite Prokouplié, annexé à la Serbie en même temps que Nisch en 1878 ; enfin Kroujevatz, Tchoupria et Pojarevalz (Passarovitz), dans la Serbie telle qu'elle existait avant le traité de. Berlin. La garantie matérielle, le gage offert ainsi à la Bulgarie est considérable et dépasse sans doute les espérances de son peuple. En effet, tout l'historique Kossovo-polié et toute l'importante vallée de la Morava, jusqu'à son I embouchure dans le Danube, à proximité de Belgrade, se trouvent placées provisoirement, mais solennellement et significativement, sous l'autorité de la Bulgarie. C'est la moitié de l'Etat serbe tel qu'il fut constitué par ( le traité de Berlin en 1878 ; les deux tiers, largement, du royaume de Serbie tel qu'il se trouva agrandi après les deux guerres balkaniques en 1913 : l'occupation de territoires serbes aussi étendus représente pour la Bulgarie, trois ans après ce qu'un député belge, M. Georges Lorand, appelait son assassinat, une satisfaction d'amour-propre extrêmement sensible. Quel retour des choses ! La Bulgarie paraissait vaincue, humiliée, épuisée, trahie dans ses espérances les plu3 légitimes par la confédération balkanique inspirée par la Russie : et trois ans après, la situation se trouve renversée : le territoire occupé par les Bulgares touche directement à la Hongrie, à travers la Serbie soumise, sur un développement de plus de cent kilomètres, le long du Danube, à vol d'oiseau. La communication immédiate avec l'Europe centrale se trouve en sa possession, avec les plaines fertiles et les défilés stratégiques du ICossovo et de la Morawa, ces deux voies d'accès qui se dirigent du nord et de l'Ouest vers les Balkans. Quand on apprécie l'importance politique, économique et stratégique d'une telle extension de son pouvoir provisoire, l'on conçoit que le choix d'une dite et d'une ville célèbres, pour la consacrer, n'a pu être accidentel. C'est la grande Bulgarie,, victorieuse et indépendante, qui se présente devant l'Europe comme un facteur provisoirement agrandi, de près des deux tiers de son territoire, au détriment de la Serbie. Les journaux bulgares soulignent l'importance de cette situation nouvelle pour l'Orient. Ils constatent la loyauté et la facilité avec lesquelles les diplomaties des puissances centrales ont résolu les questions qui les concernent, alors que celles des Alliés ont visiblement tant de peine à concilier, tant bien que mal, les buts si contradictoires de leurs Etats respectifs et leurs défiances réciproques, et n'arrivent jamais en temps pour réaliser, par des moyens concordants et efficaces, la protection et même l'existence des pays de l'Entente «cordiale». Au contraire, la Bulgarie a trouvé aisément à s'entendre avec la Turquie d'abord, qui lui a cédé une province importante au point de vue stratégique et économique, de manière à rendre pratique l'accès donné à la Bulgarie sur les côtes de la mer Egée. Ensuite l'on constate l'étendue du succès Obtenu en Serbie et en Macédoine. Enfin l'avance des Bulgares comme des Autrichiens en Albanie ouvrira peut-être encore, sous certaines conditions, un accès à la Bulgarie vers la mer Adriatique. Trois mers lui serviront dans ce cas d'issue : sa position commerciale sera dans cette hypothèse extrêmement favorable à ses progrès. Lorsque Ferdinand de Saxe-Cobourg, cousin germain de notre roi Léopold II, issu comme lui de la branche Ernestine de Saxe et fils d'une sœur de sa mère, notre reine Louise, arriva en Bulgarie il y a trente ans, la Russie, qui ne voulait d'abord pas le reconnaître, le traitait dédaigneusement de « simple lieutenant autrichien en voyage ». Le souverain vainqueur et conquérant, qui a su conserver en temps l'amitié de l'Allemagne, n'a pas craint d'en saluer l'Empereur dans ces termes lapidaires : « Ave imperator, Csesar et rex, victor et gloriose, ex Nissa antiqma omnes Orientis populi te salutant redemp-bonem ferentem oppressis prosperitatem atque salutem. » (Salut, empereur, César et roi, vainqueur et glorieux : de la Nissa antique tous les peuples de l'Orient te saluent comme le libérateur apportant aux opprimés la prospérité et le salut !) ... Dormez votre sommeil, héro3 de Grœninghe, de Saint-Quentin et de Gravelines, régiments wallons célébrés par Bossue t, dragons de Latour et « Blancs-becs » du Hainaut qui défendiez autrefois notre Arras, notre Lille et notre Valenciennes contre Louis XIV ; ne vous réveillez pas : vos descendants n'ont point de part à une pareille résurrection nationale. Le service obligatoire en Grande-Bretagne et l'exemption de l'Irlande. La Grande-Bretagne aie service obligatoire des célibataires. Par 338 contre 36, trois cents membres étant absents, la Chambre des Communes a adopté en troisième lecture le projet de loi très amendé qui ne satisfait personne : les militaristes prévoient qu'il n'apportera qu'un demi -million d'hommes ; ceux-ci ne pourront entrer au service, disent-ils, qu'en avril, et ne .seront formés qu'en octobre. Ce délai n'est pas exagéré pour des gens1 assez peu imbus de vocation militaire pour avoir résisté à toute la propagande et même à la pression exercée depuis un an et demi en vue de leur enrôlement. On continue à émettre des doutes sur là valeur de leurs cadres, à créer de toutes pièces, surtout leurs cadres supérieurs. Il faudra, pour les constituer et pour instruire les troupes, retirer du front, déjà trop faible à cet égard, des milliers d'officiers et de sous-officiers. Quant à l'équipement et à l'organisation, M. Lloyd George optimiste après ses « trop tard » d'il y a quelques semaines, promet la perfection absolue. M. Asqui.th s'est engagé vis-à-vis des délégués ouvriers, d'après le New Statesrrmn, à ne plus étendre les dispositions de la loi, à ne pas soumettre les hommes mariés au service pendant la guerre, et à supprimer l'obligation après celle-ci. Il ne peut, ajoute-t-il, naturellement pas dire ce que proposerait un ^gouvernement futur, mais il ne prend aucune part à des plans de ce genre : celui qui voudra un service obligatoire plus étendu devra prendre sa place. Le ministre-président refusera alors lui-même le service. On ne sait néanmoins si la résistance, annoncée par les mineurs, les dockers et les travailleurs des chemins de fer, continuera. Il est permis de supposer, comme on Ta toujours fait ici, qu'en tout cas le gouvernement parviendra à s'en tirer sans trop d'encombre. Il n'est que trop évident que les ministres libéraux et leurs amis politiques ne se sont ralliés en jgrande majorité au projet que par résignation et pour eviter une dissolution qui amènerait probablement au pouvoir les conservateurs : ceux-ci inaugureraient une politique militaire plus énergique, plus déplaisante aux éléments relativement modérés, et peut-être de plus courte durée, soit par la victoire, soit par la réaction du pays fatigué et par une révolution possible en Irlande. Ce serait, plus véritablement qu'on ne l'a déjà dit ici, jouer quitte ou double. On a obtenu l'adhésion ou la neutralité des Irlandais en les dispensant de l'obligation. M. Bonar Law, le chef conservateur, a été chargé, au nom du ministère, de justifier cette exception : c'est sans doute pour l'engager vis-à-vis des Irlandais, qui se défient de lui et gui le savent hostile à leur Home Rute. C'est une garantie de plus qu'on a essayé de leur donner. L'avenir prouvera si elle vaut cher. M. Bonar Law s'est acquitté de cette mission. si désagréable pour lui, avec des contorsions oratoires extrêmement curieuses à contempler, comme un patient qui doit avaler une drogue infecte. Après avoir plutôt longuement cité les raisons qui pousseraient à imposer l'obligation aux Irlandais, il a fini par conclure en sens contraire, en avouant franchement que sinon l'Angleterre serait menacée, du côté de l'Irlande, de dangers analogues à ceux des siècles passés. Cette crainte ne paraît pas tout à fait absurde, quand on voit un personnage en vue comme Mgr. 0' Dwyer, évêque de Limerick, condamner publiquement dans ses lettres pastorales cette « guerre anglaise », contraire d'après lui aux intérêts» et à l'indépendance de l'Irlande. Cependant le mobile principal des ministres et des députés b'béraux et irlandais, en acceptant l'obligation ainsi limitée, a été sans doute d'éviter ou de retarder le plus possible l'avènement d'un ministère dont le chef serait M. Bonar Law. Sous ce rapport c'est une malice particulière que de l'avoir chargé de justifier la mesure. En outre, M. Bonar Law est ministre des colonies : que diront celles-ci après leurs sacrifices ? Six cent mille hommes valides, la plupart catholiques, sont ainsi récompensés, d'après les militaristes anglais., par une dispense définitive. ' de leur refus opiniâtre à. s'engager jusqu'ici. Ainsi l'Irlande, dépendant de l'Angleterre en droit formel, reste dans une espèce de paix partielle et séparée avec les puissances centrales, tandis que des Etats qui. te sont crus indépendants, ont donné leur dernier homme aux grandes puissances alliées, qui ne les ont, malgré ce sacrifice, nullement préservés de la guerre ni de l'occupation ennemie et de ses conséquences. C'est une situation étrange, contradictoire, humiliante pour ces pays. C'est une sorte de consécration d'une indépendance et d une neutralité relative de l'Irlande, et, à ce titre, cet expédient constitue surtout une profonde humiliation pour l'Angleterre vis-à-vis de l'île-sœur toujours rebelle. ( Le îeu follet monténégrin. , En terminant ici, la semaine dernière, un article sur h « Paix au Monténégro », on se demandait s'il s'agissait d'une aurore véritable, ou d'une éclaircie passagère, d'un feu follet dans la nuit. Les nouvelles contradictoires qui parvenaient au moment du tirage, et l'accueil sceptique qui y était fait, notamment par des journaux français et italiens, motivaient cette question prudente. On l'a remarqué : les principaux journaux italien*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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