L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 06 Februar. L'information de Bruxelles. Konsultiert 04 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n29p26rb04/
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21e Année, N° 6. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche. 6 Février 1916. L'INFORMATION ABONNEMENT : Un an, fr. S.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge iléphone B 7029 Compta chèques postaux 3856 BUREAUX : 148, Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. - — ANNONCES : La ligne de 90m/m de largeur . . . .fr. 1.— Nécrologie «t Judiciaire . . . la ligne. » 1.50 Sous «Varia» » 2.50 Petites annonces (45 m/m) » 0.35 (hauteur : corps 8. - Lignom. R. M. N" 14 Les annonces sont reçuet par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toute* les communications doivent être exclusivement adressées à M. la directeur de 11 l'I N FOR IV! ATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles ■CT EXAMEN DE CONSCIENCE ~m Ce que donnera le recrutement anglais. — Le but économique est-il atteint? — Scrupules français. — Illusions d'une pari offensives efficaces de l'autre. — Déceptions balkaniques. En Italie La série noire continue L'opéra de Darimtsdt à la Monnaie. — Bibliographie : Neutralité belge et neutralité suisse. — Uit mijn oorlogsdagboek. — Quelques principes relatifs à l'influenc de la guerre sur l'exécution des contrats. — Chronique artistique et littéraire : L'Architecture. — Variétés : Le Roi Nikita et sa famille. — L'heure réglemen taire pour la jeunesse. — Exploitation de brevets belges. — En supplément : Horaires des Chemins de 1er st Vicinaux. Examen de conscience. Ce que donnera le recrutement anglais. — Le but économique est-il atteint? — Scrupules français. —• Illusions d'une part, offensives efficaces de l'autre. — Déceptions balkaniques. ■* * # Le recrutement des derniers mois, organisé par Lord Derby, ainsi que le service obligatoire pour certaines catégories d'Anglais et d'Ecossais, pourra donner en tout, d'après la presse anglaise, un million et quatre cent mille hommes. L'insuffisance des locaux et des cadres d'instructeurs ne permet toutefois pas de les appeler tous à la fois. Il est officiel aujourd'hui que les pertes anglaises s'élevant à 55o,ooo hommes, sans les coloniaux et les hommes de couleur, comprennent 20,000 officiers. Tout organisateur de troupes sait ce que cela veut dire. Une race individualiste comme le peuple anglais peut produire des héros isolés, mais la cohésion et l'esprit militaire héréditairement discipliné ne s'improvisent pas : c'est le Times qui parle ainsi. Ce journal, tout en félicitant M. Asquith, estime que toutes ces nouvelles recrues ne suffiront que tout juste à combler les vides d'ici à l'automne. Cette opinion paraît supposer d'ici là des pertes beaucoup plus considérables que précédemment, et peut donc paraître exagérée. Cependant, le sous-secrétaire d'Etat au Ministère anglais de la Guerre, M. Tennant, a déclaré, il y a quelque temps, que1 l'infanterie anglaise perd actuellement quinze pour cent de son effectif par mois. Quand nous avons vu d'abord cette évaluation, nous avons cru à une erreur de transmission ou à une exagération tendancieuse, mais comme cette proportion des pertes anglaises a été confirmée depuis lors, il nous est nécessaire d'en faire mention. Mais il est bon de se rendre compte, en même temps, que ce chiffre effrayant doit comprendre, sans aucun doutes, des malades, des blessés, des bénéficiaires de congés légitimes, qui peuvent revenir en très forte proportion au front après un temps plus ou moins prolongé; dans ce nombre doit se trouver aussi la quantité d'ouvriers spécialistes enrôlés à la légère et qu'il est indispensable, comme on l'a déjà signalé ici, de renvoyer dans leurs usines, sous peine de rendre plus lente, plus difficile et plus coûteuse la préparation du matériel de guerre. Ces restrictions doivent atténuer dans une certaine mesure l'effet, des craintes du Times qui est d'avis que les mesures actuelles auraient dû être prises il y a un an. Il continue aussi à affirmer que l'Allemagne ne peut être réduite par la faim, ni par l'encerclement économique, même si l'on adoptait des rigueurs nouvelles qui ont beaucoup ému les pays neutres, et que sir Edward Grey a paru récemment repoussé comme impraticables et dangereuses.Comme M. Hervé, le Times persiste à croire que l'Allemagne ne peut être vaincue que sur les champs ''de bataille de l'Ouest. Or la France, qui a déjà appelé la classe de 1917, ne peut faire plus, il faut donc que l'Angleterre s'impose à elle-même de plus grands sacrifices, et, pour cela, il faut, dit le Times, supprimer un grand nombre de grands établissements industriels pour envoyer leurs ouvriers au front. L'organe de la Cité perd ici de vue que les produits fabriqués par ces usines et ces ouvriers devront alors être achetés par l'Angleterre à l'étranger, ce qui aggravera encore le déficit commercial, l'agio et la crise du fret, dont ie coût a décuplé. Mais le Times paraît avoir répondu à l'avance à cette grave objection, en énumérant toutes les économies que les Anglais devraient faire et même être contraints de faire. Il a été jusqu'à paraître se résigner à accepter -éventuellement des exigences ouvrières réclamant une expropriation des fortanes. Toutefois, ceux qui ont poussé à la guerre en Angleterre, comme les patrons de i'idea Nazioiwle en Italie, ce sont précisément ceux qui voulaient en faire un instrument d'enrichissement. S'ils sont frustrés dans leurs espé rances, ils voudront empêcher au moins le partage (le Times ne recule pas devant ce mot). En somme, pour combattre les progrès du commerce et de la navigation des Allemands, les Anglais en sont venus à subir des, pertes, déjà irréparables en partie, et à prévoir des sacrifices bien autrement sensibles que ceux que l'organisation d'une concurrence pacifique laborieuse aurait demandé à leur amour-propre, à leur passion sportive et à leur week-end.. C'est toujours la vieille histoire : propter vitam, vitae perdere causas. Pour briser la concurrence allemande, les politiciens et les marchands anglais n'ont pas voulu se plier au travail plus méthodique, plus discipliné et plus prolongé de leurs émules. Ils ont cru pouvoir les frapper d'un seul coup par l'encerclement et par une guerre, qui ne devait, d'après sir Edward Grey, pas leur coûter beaucoup plus de sacrifices que la neutralité. Le point de départ de cette entreprise contre le « pérd allemand » se trouve exposé très franchement, crânement ou cyniquement même, si on ne répugne pas aux mots malveillants, dans le célèbre article de la Saturday Review de septembre 1897 : « La prospérité de l'Angleterre ne peut être assurée que si l'Allemagne est anéantie. Si l'Allemagne est extirpée demain de la surface du globe, il n'y aurait après-demain aucun Anglais dans le monde entier qui ne devienne plus riche. Des peuples ont lutté pendant des années pour une ville ou une province : pourquoi ne feraient-ils pas la guerre pour un commerce annuel de tant de milliards ? Les navires ,allemands seront bientôt au fond de la mer ou saisis comme prises de guerre. Hambourg, Brème, le canal de Kiel et les ports baltiques seront tenus sous la menace des canons anglais jusqu'à ce que l'indemnité de guerre soit fixée. Nous pouvons dire à la Russie et à la France : prenez librement vos compensations : prenez en Allemagne ce que vous voulez, vous pouvez les avoir. L'Allemagne doit être anéantie. » Toute la campagne des chauvins anglais depuis lors a été menée sur le même ton. On voit l'enjeu offert par ces provocations. Nos ministres à l'étranger en avaient signalé le péril depuis longtemps. Dans l'Echo de Paris du 18 janvier, M. G. de Lamarzelle, le sénateur catholique, signale que de nombreuses lettres lui dénoncent en France des responsabilités analogues. \ « Et mes correspondants me disent aussi que l'on attaque avec une égale violence tous ceux qui parlent d'union sacrée et tout particulièrement le Président de la République et les ministres. » Il importe d'ajouter encore que, depuis quelque temps surtout, il est dit que ce ne sont pas seulement les prêtres, les nobles, les riches, les parlementaires de droite qui ont amené la guerre, mais aussi, et de concert avec eux, Une très importante fraction du parti républicain. » Les vrais auteurs de la guerre, est-il répété, sont les hommes qui ont écrit, qui ont parlé en faveur de la loi des trois ans, et ceux qui dans les deux Chambres l'ont rétablie. Ce vote aurait été une véritable provocation pour l'Ai Le magne, qui désirait rester en paix. » Ces correspondants du sénateur nationaliste français paraissent commencer à voir ce que nous écrivaient, dans les dernières années, ce que nous répétaient avec insistance nos ministres à Londres, à Paris et à Berlin. Le coup foudroyant médité contre la flotte allemande par Lord Fisher et la Daily Mail n'ayant pas réussi, les résultats mettent à la charge de l'Entente un fardeau imprévu, prolongé, excessif, qui détruit à l'avance tout ce que la guerre devait rapporter d'après les calculs de ces instigateurs. Et aujourd'hui on se demande ce qui arrivera si des opérations militaires ne changent pas la situation d'ici à l'automne. L'Angleterre sera alors, d'après la Morninq Post comme d'après le Times, au bout du rouleau qu'elle essaie de mettre en mouvement aujourd'hui. Recourra-t-elle alors à de nouvelles mesures, tardives à ce moment comme les mesures actuelles viennent aujourd'hui un an après l'époque où des décisions de ce jjenre auraient pu produire de l'effet ? Toujours la tactique des Curiaces contre Horace ! Il faudra, à la fin de l'année, dit la Morning Post, ou bien terminer la guerre ou bien étendre de nouveau le cadre du recrutement. Mais alors cette extension ne fera que combler lest vides sans améliorer la situation des Alliés. Et le Times déplore que le gouvernement ne veuille pas recourir dès maintenant aux mesures gu'd recommande contre l'industrie et le commerce anglais, dont les intérêts dit-il, doivent être subordonnés aux intérêts militaires. C'est que les plus belliqueux des ministres, par exemple, M. Bonar Law, ont déjà "reconnu publiquement que la banqueroute du pays serait la conséquence de mesures pareilles. Il faut la risquer, dit-il. Mais en fait on ne va pas directement et en une fois jusqu'à ce point. Or les demi-mesures n'ont pas réussi jusqu'ici et ne paraissent point, d'après les Anglais, devoir obtenir cette année des résultats plus décisifs. L'on voit même les Allemands prendre l'offensive à l'Ouest et emporter quelques positions, d'une importance locale seulement, semble-t-il, mais aussi importantes que celles qui ont coûté à l'Entente de si rudes efforts et des pertes avouées aussi élevées, lors des offensives générales franco-anglaises de mars, de mai et de septembre 1915. D'ailleurs il est avéré actuellement que les Anglais ont retiré des troupes de l'Ouest pour les envoyer en Egypte, Mésopotamie, peut-être à Salonique et ailleurs. Et cependant une partie de la presse anglaise, et notamment le capitaine Repington du Times, continue à blâmer cette dispersion des efforts. M. Clémenceau est du même avis. C'est la France, c'est le front ouest qu'il faut dégager et libérer, répètent-ils. Ils n'attendent que des déceptions des entreprises lointaines. Le Temps constate aussi les insuccès de celles-ci, avec une mélancolie contrastant par son objectivité avec le ton triomphal d'un autre journal, qui mit dans quelques jours les Russes faire leur jonctions avec les Anglais en Orient, marcher de là sur l'Asie-Mineure et couper celle-ci de la Syrie, le général Sarrail remporter une victoire dans les Balkans, les Russes en Bukovine, les Italiens sur l'Isonzo. Ce visionnaire parait être de la trempe de nos états-majors de parc et de carrefours : on les entend journellement annoncer mystérieusement : « Vous savez, bonnes nouvelles ! ils ont reculé de quarante kilomètres, ils ont perdu trois cent mille hommes ; ils sont mis en fuite par les Russes. Cela va bien, cela va très bien ! » Et puis, c'est toujours la même chose, on piétine sur place, l'épuisement ne se réalise pas, et l'on s'en prend aux journalistes « improvisés » qui se contentent ici d'être objectifs et qui croient rendre ainsi à leurs compatriotes un plus grand service qu'en leur débitant des calembredaines. Le colonel Rousset, dans la Liberté de Paris, constate que l'offensive stratégique, quoiqu'on dise, a conservé son mérite et sa valeur : l'ennemi, dit-il en substance, a entrepris en Belgique, en Russie, aux Balkans, des offensives stratégiques et récolté des bénéfices que nous n'avons pas encore pu lui arracher. Faut-d attendre, les bras croisés, qu'il étende ses mains vers d'autres butins ? Voilà la crainte, nettement exprimée, de la continuation de cette évolution de la guerre dans le même sens. Le colonel paraît douter ensuite qu'une nouvelle offensive générale des Alliés sur les anciens fronts infligent à l'adversaire des pertes supérieures à celles de l'Entente, et procure des résultats. Il invite les Anglais à faire de plus grands sacrifices, eux qui ont encore des éléments disponibles. Il leur représente que les Allemands n'attendent pas l'attaque et vont chercher la solution là où ils croient pouvoir la trouver le plus vite. Il est donc clair, dit-d, qu'ds finiront par la trouver si nous les laissons faire. C'est reconnaître que le système allemand consiste à employer l'initiative, à déranger les plans des Alliés et à prendre des gages territoriaux et économiques de plus en plus décisifs, malgré toute la résistance de l'Entente. C'est l'avantage des offensives imprévues et déconcertantes. Elles forcent les Alliés à disperser des forces importantes sur des théâtres de guerre diffiedement accessibles par eux, à travers les périls de la mer notamment ; elles ont abouti à abandonner la Pologne, la Lithuanie, la Courlande, la Serbie, la Macédoine, le Monténégro ; en Albanie septentrionale, Scutari, St-Jean de Medua et Ales-sio, aux mains de l'Autriche, achèvent de caractériser cette situation et de confirmer les craintes du colonel Rousset. Aussi Lord Kitchener ne se rend pas compte de l'esprit

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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