L'information de Bruxelles

788 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 01 Oktober. L'information de Bruxelles. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/j09w08xm8p/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

21e Année, ! N° 40. QUATRE pages — Pris du numéro : 10 centimes Dimanche, 1er Octobre 1916. L'INFORMATION ABONNEMENT ; Un an, fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à. l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7023 Compte chèques postaux n° 8 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. » ANNONCES : La ligne de 80 m/m de largeur . . . .fr. 1.— » » » * dans le texte. 2.50 PETITES ANNONCES : La ligne de 45 millimètres . . . . fr. 0.35 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de " l'I N FORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : c UNE NOUVELLE PROTESTATION DU PAPE » mrnr I A QOMRPP ITAj ICI . La Somme sous le feu. — Déception anglaises. —Angoisses françaises L.JH w \J IYI D isC. H UIC . Résultats minimes et perspectives... « Y a-t-il un courant pacifique en Russie ? » La Grèce sous contrôle ® L'OR ANGLAIS • Les fonds secrets et la propagande française • La jonction Nord-Midi En chantant (poésie). — Bibliographie : K. Hampe. Le passé et le présent de la Belgique. — Illustrierte Zeitung. — En bouquinant. — Les expositions : L'Art belge — Le pastel. — Jan Smets. Galerie Royale, rue Royale. — 2me Salon d'estampe. Salle Studio, rue des Petits Carmes. — Errata. — Les Horaires d'hiver. — Exploitation de brevets belges. Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. Une nouvelle protestation du Pape. « Il faut parler du Pape le moins possible, et le laisser parler le moins possible. » Tel est le langage explicite, non seulement de la presse française la plus anticléricale, mais même du Temps. Et c'est bien là ce qui paraît être la tactique de'l'Entente vis-à-vis du Saint-Siège. Au mépris de ses droits souverains, la censure italienne est appliquée à Rome à ses organes, et ses manifestations ne parviennent parfois au public qu'après un long retard, qui peut leur avoir enlevé une partie de leur efficacité pratique et de leur actualité. Ce n'est que par l'arrivée du courrier diplomatique pontifical dans des pays neutres que la parole du Pape peut pénétrer, en attendant que ce courrier soit peut-être visité et intercepté, comme l'Italie l'a fait au détriment de la Grèce. Toute atteinte à la situation internationale de la Papauté est vivement ressentie au Vatican. Benoît XV avait déjà constaté, le T3 décembre 1915, que c'était par le fait du gouvernement italien qu'il se trouve privé de communications personnelles et directes, qui lui sont nécessaires, avec les représentants des puissances centrales. La version officielle italienne, d'après laquelle ceux-ci auraient quitté Rome volontairement, n'est absolument plus soutenable en présence de la saisie par le gouvernement italien du Palazzo di Venezia, dont il avait reconnu, par traité formel il y a cinquante ans, la légitimité de la possession par l'Autriche-Hongrie. Gomment celle-ci pourrait-elle garder un représentant à Rome auprès du Saint-Siège, si le local de son ambassade lui est enlevé par la force ? Le Pape a considéré cette atteinte à l'extraterrilorialitié de la représentation austro-hongroise à Rome comme une atteinte portée à sa propre situation, a sa souveraineté, à son droit d'avoir ides agents diplomatiques librement accrédités auprès de lui par n'importe quelle puissance et en tout temps. Le gouvernement italien avait reconnu lui-même ce droit par l'article 11 de sa loi dite des garanties. On voit combien sa promesse était illusoire. Or, l'Ossermtore Romano a voulu publier une déclaration rédactionnelle au sujet de la spoliation du « Palais de Venise » : la censure italienne le lui a interdit. Elle a été jusqu'à empêcher la publication de la protestation du Pape lui-même dans l'organe officiel du Saint-Siège. Celui-ci, ne pouvant faire entendre sa voix à Rome, s'est empressé d'adresser une nouvelle protestation aux diplomates accrédités auprès de lui et spécialement à ceux de l'Entente. Ni le gouvernement italien, ni aucun gouvernement allié n'ont permis, dans leurs pays respectifs, la publication d'une indication quelconque relativement à cette protestation. Ce n'est qu'avec quatre semaines de retard et par la Suisse, que la note du 27 août 1916 est parvenue à la publicité. Elle est signée par le Cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat. 'Celui-ci y déclare appeler l'attention sur le décret italien du 25 août par lequel le gouvernement royal italien a constaté que « le Palazzo di yenezia à Rome, à partir de la publica-cation du présent décret, doit appartenir en propriété à l'Etat italien ». La polémique qui, dit le Cardinal, a eu lieu les jours précédents à oe sujet dans les journaux, avec le consentement du dit gouvernement, qui n'a pas voulu l'empêcher quoiqu'il l'eût pu, laissait prévoir cette mesure si grave. Mais le 26 août à dix heures seulement, par ordre du gouvernement italien, le Saint-Père en fut simplement informé : celui-ci n'a pas manqué de manifester sa désapprobation du fait déjà accompli. « Le Saint-Siège ne se croit pas appelé à examiner si les motifs invoqués dans le décret cité sont suffisants pour justifier l'occupation du palais en question devant la loi morale et devant le droit des gens. Le Saint-Siège renonce aussi à mettre en considération si l'occupation elle-même en est conforme à la prudence, puisqu'elle pourrait motiver de graves représailles de la part de l'adversaire, et si elle doit être considérée comme un acte politique qui augmente ou diminue la bonm réputation et le prestige de l'Italie auprès des hommes de jugement non prévenu et de sentiment impartial de tous les peuples, ainsi que dans l'histoire. » Mais lie Saint-Siège doit relever l'atteinte porté à sies droits les plus sacrés, qui est consommée par cette/ occupation. Le Palazzo di Venezia est en effet, traditionnellement, la résidence de l'ambassadeur de Sa Majesté apostolique impériale et royale auprès du Saint-Siège, et son absence ne peut enlever ce caractère au palais,, puisque cette absence est passagère et est provoquée par les circonstances anormales que la guerre a créées pour les représentants des puissances centrales. » Le gouvernement italien lui-même considère encore le représentant de l'Autriche-Hongrie comme étant encore en possession et en exercice effectif de sa mission diplomatique, puisque ce gouvernement a déclaré expressément, comme on le sait parfaitement, que Monsieur l'ambassadeur précité et Messieurs les envoyés de Bavière et de Prusse pouvaient rester en toute liberté et sécurité (à Rome, et puisque ce gouvernement a même décliné toute responsabilité du chef de leur absence temporaire, qui d'après lui doit être uniquement attribuée à la volonté des gouvernements en question. L'occupation de la résidence du représentant d'une puissance étrangère auprès du Saint-Siège implique une offense au "Saint-Siège lui-même et une lésion de droit de représentation diplomatique qui lui revient et qui est même reconnu par la loi du i3 mai 1871 (la loi des soi-disant garanties). Contre un acte pareil, qui constitue une nouvelle preuve de la situation anormale du Saint-Siège, le cardinal soussigné doit émettre, par mandat et au nom de Sa Sainteté, une protestation formelle et solennelle, en priant Votre Excellence de la porter à la connaissance de son gouvernement ; et îl est convaincu que celui-ci signalera au gouvernement italien l'irrégularité du procédé et lui recommandera de ne pas persévérer dans la voie où il s'est engagé. » Voilà le langage du Pape, que l'on cache aux populations catholiques de tous les pays de l'Entente ! La promptitude avec laquelle, dès le 27 août, le Pape a protesté officiellement auprès des gouvernements étrangers contre un acte qui ne lui avait été notifié que le 26 du même mois, est particulièrement caractéristique ; elle montre combien le Souverain Pontife s'est trouvé offensé et a jugé que sa protestation était urgente pour la sauvegarde des droits dont il est le gardien. Le silence des destinataires pendant plusieurs semaines et l'intention exprimée, dans leur presse censurée, de ne laisser parler le Pape que le moins possible, sont d'autant plus scandaleux.La sombre folie. La Somme sous le feu. — Déception anglaise. — Angoisses françaises. — Résultats minimes et perspectives ... * * * Lorsque Mackensen força l'an dernier les- lignes russes au Dounaïetz, l'on raconta, comme une chose extraordinaire, qu'il aurait lancé sept cent mille obus. Lorsqu'au commencement de juillet, cette année-ci, l'armée franco-anglaise ne réussit pas à percer les lignes allemandes, elle avait en quelques jours, assurait-on, consommé cinq millions de ces projectiles. Ce procédé a été répété depuis lors, sans autre résultat que d'écorner le front allemand sur une largeur de quarante kilomètres sur sept cents, et sur une profondeur de deux à douze kilomètres, et de conquérir les ruines de quelques villages sans grande importance stratégique. Au milieu de septembre, on estimait déjà à vingt millions le nombre des obus envoyés dans ce but, et depuis lors on assure que la prodigalité des canons a dépassé toute imagination. Et les lignes allemandes de second et de troisième rang tiennent toujours aussi solidement ; il faut les mêmes efforts, les mêmes dépenses, les mêmes sacrifices en hommes (cinq cent mille, dit-on), pour avancer aussi péniblement. Il semble bien, depuis trois mois que cela dure, que oe système convient assez aùx défenseurs des positions de la Somme, et que leurs pertes et leurs reculs leur paraissent très faibles, hors de proportion avec tout ce que l'entreprise coûte à la contre-partie. Des voix neutres anglaises et françaises émettent des appréciations inquiètes dans le même sens. Le public qui vit de racontars, de petits billets et de prophéties, ne comprend pas que cela dure aussi longtemps pour produire aussi peu : la reprise de trois parties sur mille du territoire occupé à l'ouest : cent et cinquante kilomètres carrés sur cinquante mille. Et il commence à se demander ce qui arrivera, si cela doit continuer indéfiniment dans le même train. On lui dit bien que les réserves- en hommes de la Russie et les ressources en argent de l'Angleterre sont « infinies », et il le croit, en partie du moins. 1 Cependant il se dit que si le système gênait par trop les Allemands, ceux-ci se décideraient à recourir à d'autres procédés. C était une affaire entendue il y a quelques semaines : tous les états-majors de parcs et de boulevards étaient daccord pour affirmer que l'on allait passer à la guerre de mouvement à l'ouest : on différait seulement sur la cause du changement de tactique : pour les uns, les purs, c'était la percée anglo-française qui allait 1 imposer, pour les autres, les «hommes de peu de foi», c était un piège allemand, une trouée perfide, un raccourcissement du front, et autres suppositions en l'air ! Toutes ces illusions ont été démenties, et de « vrais patriotes » osent conclure que la situation est jugée telle, réellement, par les Allemands, qu'il n'y a pas lieu de la transformer par quelque -mesure imprévue ou cachée soigneusement jusqu'ici. Parmi les neutres, le capitaine Nôrregaard, critique militaire du Morgenbladet de Christiania, apprécie de la façon la plus formelle comme un échec, en comparaison des efforts, l'offensive des Alliés sur la Somme. C'est aussi l'appréciation du Bund et d'autres journaux suisses. Le ]Daity Ohronicle reçoit la note suivante de son correspondant au quartier général anglais : « La plus violente lutte d'artillerie de l'histoire a été rendue possible par un amoncellement sans exemple de canons de tous calibres, et de munitions en quantités incroyables. Elle est à sa fin (? c'est le chroniqueur anglais qui s'exprime ainsi : quant à nous, nous n'en savons rien !). Dans les huit derniers jours (le 28 septembre), il a régné derrière le front des Alliés une activité fiévreuse : des milliers de chariots et d'automobiles étaient employés au transport de canons et de munitions. On avait établi des chemins de fer à voie étroite pour assurer un apport continuel de munitions. Dans presque toutes les positions, on avait établi les batteries en double tet en triple, pour que réchauffement des canons ne causât pas des interruptions. Aussi un feu de tambour de trois jours roula furieux contre le front ennemi. » Les canons de 2 4 et de 38 centimètres, soigneusement cachés et emmurés loin en arrière de la ligne de feu, battaient la mesure. Ce feu de tambour, cette projection de quantités incroyables de munitions, les durs efforts des artilleurs, le torse nu, ruisselant de sueur derrière les canons, et devant être relevés toutes les deux heures, tout oela est caractéristique pour l'horreur formidable de la guerre de tranchées. On ne croirait pas que des murs die terre puissent résister à cette grêle de fer, ni que leurs garnisons puissent rester en vie. Et cependant ceci a été le cas dans un très- grand nombre de cas, comme notre attaque d'infanterie entreprise sur six milles (dix kilomètres de largeur) l'a démontré. Par douzaines, nos bataillons se ruèrent en avant. Quoique la première ligne de tranchées de l'ennemi ait pu être occupée dans une certaine étendue, le résultat, en comparaison des moyens employés, si on l'envisage avec calme, est une désillusion. Chaque pousse de largeur du sol où nous avançons, doit, en ce qui concerne seulement le point de vue matériel, être payé avec un déploiement de frais, qui dépasse au moins cinquante fois la valeur du terrain conquis. » Le correspondant anglais ne parle pas de l'effet moral de 1 échec de la percée, ni des pertes en vies humaines ! Des Français vont le faire pour lui. M. Humbert, sénateur, dans le Journal, craint un dépeuplement complet de la France : et il faut signaler que les derniers rappels et les nouveaux examens médicaux, imposés aux ajournés déjà plusieurs fois examinés et exemptés, y causent une inquiétude et une nervosité générale. Que deviendront tous ces gens de santé déli-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume